the great escape
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❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison

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❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Empty
MessageSujet: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyDim 10 Juin - 15:27

❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Tumblr_m3ocpw167Y1r3cttzo1_500J'étais en larme, totalement apeurée par ce qui venait de se passer. J'avais joué la fière pendant ma courte entrevue avec Callum mais ce que je venais d'apprendre me faisait mal, c'était pire qu'un coup de massue. J'essuyais difficilement mes larmes et regarda Callum, les yeux plus qu'embués. C'était trop, trop pour moi et je comprenais enfin qu'Eirik était tout pour moi. Il m'aurait fallu un mois, un long et pénible mois pour comprendre que mon cœur lui appartenait, quoi que je pouvais dire. Je l'avais fuis un long mois et maintenant, je m'en mordais les yeux. Je n'avais plus que mes yeux pour pleurer mon petit ami – enfin ex – qui ne reviendrait pas de si tôt et pour pleurer l'enfant que je venais de perdre. J'étais mal, j'avais l'estomac retourné et avais envie de me gifler, de m'infliger une souffrance encore plus que je ne souffrais déjà. Souffre Payson, souffre, c'est le deuxième enfant que tu tues J'avais cette voix dans ma tête qui voulait que je souffre et je le voulais aussi. J'étais mal, détruite et jamais je n'oserais contacter Eirik, jamais. Seulement, il devait le savoir, il devait savoir que la femme qu'il avait aimé venait de tuer leur bébé en se faisant mourir de faim pour avoir une place qu'elle n'aurait plus jamais, absolument plus jamais. La gymnastique était quelque chose sur lequel je devais tirer un trait, un trait au surligneur pour ne plus y penser, plus jamais. C'était une période révolue. Inspirant un grand bol d'air, je dis à Callum « Il ne me le pardonnera jamais, il ne me pardonnera jamais Callum... » Après l'avoir quitté comme une vieille chaussette et jetée dehors – au strict sens du terme – j'étais seule et tout était fini. Ma vie était finie, jamais, ô grand jamais je n'arriverais me relever après l'annonce de l'infirmière. J'avais fais une fausse couche, une fausse couche. Ces deux mots se dessinaient dans ma tête et j'étais mal, tellement mal mais c'était trop tard. Trop tard pour me rattraper. « Je ne sais pas Payson. Tu veux que je l'appelle ? » Je lui fis non de la tête et me remis à pleurer de plus belle. Ces larmes me fatiguaient tellement, j'avais l'impression qu'elle m'enlevait le peu de vie qu'il me restait. Je n'étais plus qu'un corps maigre, qu'un coup qui portait les stigmates d'un acharnement destructifs. Passant mes mains devant mes yeux pour faire disparaître les larmes qui étaient sur les joue, je soupira avant d'annoncer « Je dois le faire, c'est moi qui ait tué son enfant, notre enfant » Et c'était repartie pour un tour. Je sanglotais à nouveau et commençais à avoir du mal à respirer. J'étais en colère après moi, totalement dégoutée de mon comportement, je me haïssais pour tout dire. Je reprenais mon calme et mon souffle pendant que Callum me tenait la main, tentant de m'aider à inspirer et expirer. Attrapant mon portable, je composa le numéro d'Eirik que j'avais composé tellement de fois pendant un mois avant de tout effacer et de partir pratiquer ma gymnastique. Téléphone à l'oreille, j'entendais les tonalités qui me rapprochais de plus en plus de la messagerie. Bingo, il n'avait pas décroché. Une larme roula le long de ma joue et je me racla difficilement la gorge. « Eirik je... J'ai besoin de te parler, c'est assez urgent. Viens me retrouver à l'hôpital, dans le service psychologie au deuxième étage. C'est... urgent » je ne pouvais pas lui annoncer la nouvelle par téléphone et je n'étais même pas sûre qu'il allait venir. Dans ce cas, je resterai seule dans ma misère, seule avec ce lourd secret sur les épaules. Qu'est-ce que j'avais mal bordel ! Raccrochant, je vis une infirmière entrer dans la chambre et me parler, un peu trop rapidement. Je devais me reposer et Callum devait retourner travailler, il n'était pas là pour rester à mon chevet après tout. Soupirant, je regarda le jeune sampi et dis « Vas y je vais... dormir un peu. Merci » Merci pour avoir remis les points sur les I même si je savais très bien que j'aurai du le faire depuis longtemps. Rayer James de ma vie avait été la meilleure chose qui m'était arrivée depuis un bon gros mois. Lui souriant légèrement, je m'allongea littéralement dans le lit et regarda le plafond. Dix, neuf, huit, sept... Je ne mis pas bien longtemps à m'endormir.

Entendant la porte s'ouvrir, je me réveilla doucement mais surtout difficilement. J'avais mal. Tout mon corps me faisait mal, la perfusion me faisait mal et le sucre que je recevais par perfusion me donnait envie de m'enfoncer deux doigts dans la gorge et de vomir. J'étais mal et d'après ce que j'avais entendu, je n'allais pas quitter l'hôpital ce soir, ni demain, ni même la semaine prochaine. Levant légèrement la tête, je vis Eirik, sur le pas de la porte. Je lui fis un léger sourire avant de me relever un peu. Mon corps était horrible, je n'avais plus que les os sur la peau. « Entre... » Il devait être terrorisé de me voir comme cela, comme cette jeune fille anorexique que l'on avait vu sur des pubs pendant quelque mois. J'étais mal, malade et totalement détruite. Le voyant s'asseoir à côté de moi je dis, sur un ton un peu jovial « Comment vas-tu ? Ça me fait plaisir de te voir » Et c'était peu dire. Enfin une tête connue dans ce bâtiment blanc – hormis Callum bien entendu. Je m'attendais à ce que le jeune homme me remballe simplement mais intérieurement, j'espérais qu'il n'avait pas changé et surtout, qu'il ne me détestait pas, pas maintenant, jamais.
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❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Empty
MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptySam 16 Juin - 19:44


Un mois, un très long mois que Payson avait rompu, et le fuyait. Un mois qu'il se disait chaque jour d'aller de lui parler, de suivre les conseils de Callum mais au fond il n'avait jamais eu le courage. Il se disait que si elle l'évitait de la sorte c'est qu'elle ne voulait plus le voir, elle n'avait pas tenté de le recontacter d'une quelconque manière pour parler. Elle ne l'aimait plus c'était évident, sinon pourquoi fuir ?! Elle ne voulait plus le voir et il fallait qu'il passe à autre chose.. Oui, mais c'était plus facile à dire qu'à faire ! Il l'aimait, il l'aimait comme un fou et n'arrivait pas à croire qu'à cause d'un quiproquo tout soit fini. Qu'il soit out, complètement fini... Si une chose était sûre c'est qu'il allait mal, très mal même s'il ne voulait pas le montrer, le seul qui connaissait un tant soit peu ses états était bien évident son meilleur ami -de l'université- Callum. C'était la seule personne à qui il arrivait à se confier facilement, enfin disons plus facilement, parce que se plaindre en chialant qu'elle l'avait quitté c''était quand même très peu pour lui. Il avait juste besoin du soutient de son ami. En temps normal, il se serait également confié à Viktoria mais là.... Déjà qu'ils étaient en froids avant qu'ils ne partent, après quand elle lui avait annoncé qu'elle partait ça avait été un peu la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase !
Le jeune homme s'était levé d'une humeur assez morose, et comme tous les jours après s'être préparé, il était allé en cours, où il notait d'une manière plus ou moins... attentive ce que disait le professeur. Ses pensées étaient plongées totalement ailleurs. Sur elle. Sa Payson? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire à cette heure-là... Elle devait être en cours, à moins qu'elle préfère faire sa gymnastique avec cet abruti de James. S'il y a un type qu'il haïssait, ça devait bien être lui ! Avec cet air arrogant et compagnie, c'est lui avait gagné. C'est lui qui avait gardé la belle blonde auprès de lui. Soudain il sentit son portable vibrer dans sa poche, sursautant légèrement, il risqua un vague coup d’œil pour voir qui l'appeler et se redressa en voyant que c'était Payson. Merde. Il fallait qu'il réponde, absolument.... sauf que c'était assez compliqué, et avant qu'il n'ait pu demander à sortir avec faux prétexte plus rien. Ça avait dû passer sous messagerie... C'est à la fin de l'heure de cours, qu'il remarqua qu'il avait même un petit message … Prenant ses affaires, il alla se caler dehors pour l'écouter... Au premier mot prononcée par son ex petit amie, il savait que quelque chose n'allait. Hôpital ?! Urgent ?! Merde. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Qu'est-ce qui s'était passée ?! A moins que cela ne concerne Callum et que son meilleur ami n'ait eu un accident, mais en se rappelant de tout le contenu du message il comprit que e n'était pas possible et que c'était miss Chanel qui avait réellement un problème. Sans prendre le temps de poser ses affaires à la chambre de confrérie, il alla prendre le premier taxi qu'il trouva. Service psychologie... Il ferma les yeux essayant de se calmer le plus possible. Il fallait qu'il reprenne ses esprits, si elle l'avait appelé c'est qu'elle était en vie déjà, qu'elle pouvait parler donc que ses jours n’étaient certainement trop en danger... Enfin, il fallait l'espérer ! En une dizaine de minutes il arriva à bon port... et se dépêcha d'aller à l'accueil. La chambre de Payson Chanel s'il vous plaît, elle doit être au service psychologie.... s'il vous plaît. A peine eut-il eut le numéro, qu'il glissa un vague merci, et courut jusqu'aux escaliers, monta les marches quatre à quatre -par miracle il arriva à ne pas tomber-, et reprit une démarche plus normale lorsqu'il arriva à l'étage concerné.
Deux minutes plus tard, il se trouva devant la chambre. Il frappa trois petits coups avant d'ouvrir la porte en priant pour l'état de la jeune femme. Il ne savait pas du tout à quoi s'attendre... et fut assez... choqué, surpris, désabusé, sans voix en voyant son ex petit amie. Elle n'avait plus que la peau sur les os... C'était... Comment les personnes qui l'avaient côtoyé pendant tout ce mois n'avaient rien remarqué ? Comment ça avait pu arriver ?! Tout était de sa faute. Il se sentait horriblement coupable. S'il avait écouté Callum, s'il lui avait parlé, peut-être qu'il aurait pu éviter ça... Ou peut-être pas, si ça se trouve, elle avait ça, non pas parce quelle était malheureuse de la rupture, mais juste pour sa gym, pour son James. Eirik avança doucement dans la chambre avant de s'asseoir à côté d'elle, sur la chaise qu'il y avait. Il se serait bien assis sur le lit, il l'aurait bien pris dans ses bras mais il n'était pas certain que se soit de circonstances... Même pas du tout. Au final, le sampi ne savait pas où est-ce qu'ils en étaient tous les deux, comment Payson la considérait... alors mieux valait faire attention. La belle blonde ne tarda pas à lui demander comment il allait. Qu'est-ce qu'il devait répondre ?! Il n'allait pas bien, mais toujours mieux qu'elle... Un vague sourire sur ses lèvres lorsqu'elle lui dit que ça lui faisait plaisir de le voir. Il laissa passer quelques petites secondes avant de reprendre. Tu m'as manqué Pay'. Oups. Gros fail, il fallait répondre qu'il était aussi heureux de la voir, enfin tant pis, il lui prit doucement la main avant de plonger son regard dans celui de la jeune femme et reprit doucement Moi aussi je suis heureux de te voir... Même s'il aurait préféré que se soit dans d'autres circonstances. Se passant sa main libre dans les cheveux, il se dit qu'il était tant de répondre à la première question On va dire que j'ai connu mieux Eirik où l'art d'éluder les questions mais je pense que savoir comment je vais n'est pas très important. Ca serait plutôt à moi de te poser cette question, qui serait un brin stupide vu que tu es à l’hôpital... Gros fail. Il préféra se taire, Payson avait compris où il voulait en venir et c'était le principal, pas la peine d'en rajouter d'avantage !
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❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Empty
MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyDim 17 Juin - 13:58

❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Tumblr_lumthwSSZe1r0bf1eo1_500Il semblerait que tous les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Plus le temps passait et plus j'avais l'impression que tout était toujours la même chose, tout se répétait sans cesse. Lever à l'aube, je partais courir puis je petit déjeunais. J'allais en cours et filais à la salle de sport de la faculté en moins de cinq minutes. J'étais une fusée, une vraie pile électrique qui avait mis sa vie entre parenthèse pour faire ce que j'avais toujours rêvé de faire : être présente à une seconde édition des jeux olympiques. Seulement, voyant mon état, jamais je ne pourrais remonter sur une poutre ou autre, jamais. J'avais perdu tellement de poids que la pesée que j'avais subi il y a une petite heure m'avait directement conduit au service psychologique de l'hôpital. Je me demandais ce qu'il se passait, pourquoi j'allais là haut et en voyant les chiffres sur la balance, j'avais rapidement compris. Je ne m'y connaissais pas en médecine et nutrition mais une chose était claire et nette : j'étais anorexique. Le constat me choquait tellement et pourtant, j'avais été confrontée à cette maladie dans l'équipe de France de gymnastique plus jeune. Les troubles de l'alimentation sont courants dans un tel sport et le coach est là pour prévenir ses petites protégées. James ne m'avait pas aidé et c'était pour cela que j'avais coupé les ponts avec lui il y a une heure et demi de cela, sous le regard plutôt fier de Callum. Le jeune Gardner ne supportait pas James et je pouvais bien le concevoir, c'était en parti à cause de lui que mon couple avec Eirik en était où il en était au jour d'aujourd'hui. Je me sentais mal, détruite de l'intérieure et le prévenir était la seule chose à faire à ce moment même. J'avais tellement de choses à lui dire, tellement à m'excuser. J'étais une conne, je le savais bien et pourtant... Pourtant, il m'avait fallu un long mois et une hospitalisation de force – parce qu'il ne fallait pas se voiler la face, je n'allais ps sortir d'ici avant un bon moment – pour comprendre qu'Eirik était l'homme de ma vie, l'homme avec qui je voulais avancer tout au long du chemin qu'est la vie. Embuches, disputes, joie, bonheur étaient liés et il n'y avait qu'un homme avec qui je voulais les partager : le jeune norvégien. La nouvelle serait tellement difficile à accepter pour lui qui ne savait plus rien – ou presque – de ma vie. Je l'imaginais déjà, entrer dans la chambre et se retrouver face au constat suivant : son ex petite amie était au bord du gouffre et ses problèmes de cœur s'étaient aggravés avec la perte de poids. Une anorexique avec un problème de cœur, voilà ce que j'étais aujourd'hui et cela me dégoutait, me donnait envie de vomir mais ce n'était pas la solution. Le sucre que l'on m'obligeait à prendre par perfusion n'arrangeait rien, strictement rien. Il me rendait malade mais je devais faire avec, prendre sur moi pour écourter au maximum mon séjour dans ces quatre murs blancs. « Tu m'as manqué Pay' » Portant mon regard sur mon ex petit am, je lui fis un léger sourire pour lui faire comprendre que lui aussi, il m'avait manqué. C'est fou comme il n'avait pas changé, comme il était toujours si grand, si 'fort' et tellement faible en même temps. Eirik était plus souvent celui qu'on retrouvait aux urgences pour une chute dans les escaliers, pour une chute liée à sa maladresse, c'était plus souvent lui que moi, en temps normal. J'avais rencontré Eirik en ville, un soir où il avait chuté devant mes pieds et cela m'avait fait tellement rire, ce côté un peu enfantin et maladroit m'avait séduit et pas qu'un peu. Aujourd'hui, c'était moi l'enfant pour m'avoir fait mourir de faim et je ne savais même pas s'il pourrait faire face à cela. Lorsqu'il me prit la main, j'attrapai la couverture de l'autre main et la monta sur moi, pour cacher un maximum de mon corps fin, de ce corps qui me faisait mal. « Ca serait plutôt à moi de te poser cette question, qui serait un brin stupide vu que tu es à l’hôpital... » Eirik et sa franchise, c'était toujours quelque chose et un léger rictus se dessina sur mes fines lèvres. Je plongea mon regard dans le sien et dis « C'est pas la grande forme mais je suis en vie quoi, c'est déjà bien non ? » je lui fis un sourire quelque peu forcé. C'était mal de déconner là dessus et il s'en serait fallu de peu que je m'explose le crâne sur la poutre. J'étais tombée sur le tatamis mais à quelques secondes près, c'était sur le bois de la poutre que ma tête tapait. Inspirant un grand bol d'air, je lâcha la main d'Eirik et fit glisser mes doigts tout fin le long de la joue du jeune brun. C'était totalement inapproprié mais je voulais être sûre que je n'étais pas entrain de rêver ou au paradis. Sentant la chaleur du jeune homme – comparé à la fraîcheur de mon corps – je me sentis légèrement mieux, mais très légèrement. « Je suis désolée Eirik pour... l'autre fois. J'ai vraiment merdé et je m'en veux depuis ce jour mais tu me connais... M'excuser c'est pas mon fort... » Et il fallait admettre qu'il y était pour quelque chose là dedans puisque monsieur y était quand même pour quelque chose quand on y pensait. Bien entendu, j'avais lancé les hostilités mais il avait – légèrement – insinué que je couchais avec James et ça, ce n'était pas passé. Une petite larme coula le long de ma joue et je l'essuya rapidement. J'étais tellement mal de cette situation, de ce qui nous était arrivé ce soir là, ce soir où j'avais pété les plombs et lui aussi. J'ouvris la bouche pour parler lorsque l'infirmière frappa à la porte et entra, sans qu'on ne l'invite. La regardant, je pensais à Eirik qui allait sûrement en entendre plus qu'il ne le voudrait. « Alors mademoiselle Chanel-Stinson, les perfusions resteront là une bonne partie de votre séjour parmi nous. Votre première séance avec le psychologue est programmée dans trois petites heures. Il viendra vous voir dans votre chambre. Si vous voulez vous déplacer, n'hésitez pas à nous appeler, de même si quelque chose ne va pas avec votre perfusion » Si elle parlait aussi vite encore longtemps, j'allais lui hurler dessus et me mettre à pleurer. J'étais mal et elle agissait comme si tout allait bien. J'ai 'juste' failli mourir il y a deux heures de cela. « Y a trop de sucre, ça me donne envie de vomir et j'ai la bouche pâteuse » Aussitôt dis, le jeune infirmière me baissa la dose de sucre et repartie. Elle était sur le pas de la porte, lorsque je l'interrogea, une dernière fois devant Eirik - passif à la scène, ne sachant pas vraiment où se mettre – « Je vais rester combien de temps ici ? » S'approchant de moi, elle me fit un léger regard compatissant et me dit « C'est le psychologue qui décide de votre sortie mais je dirais, un bon mois... La fin de l'année, c'est ici que vous allez la passer » et le début de mes vacances aussi par la même occasion. Je dégluti difficilement et me tourna vers Eirik. Un léger « Désolée » sorti de ma bouche avant que je me mette à pleurer, une fois encore. Mes yeux me brûlaient, tout mon corps me faisait mal et ce n'était pas fini. Je n'osais pas lui demander qu'il me prenne dans mes bras, un refus serait impensable et pourtant j'en rêvais, oh que oui, j'en rêvais de ce câlin et depuis un bon bout de temps...
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MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyMar 19 Juin - 21:40


Rien qu'avec sa petite phrase de départ, il avait réussi à lui tirer un léger petit sourire. D'accord ce n'était pas grand chose, mais pour lui c'était une sorte de "victoire" cela pouvait dire qu'elle ne lui en voulait plus, et probablement que lui aussi lui avait manqué.. Et c'était franchement une excellente nouvelle en soit. Néanmoins le fait qu'elle était à l'hôpital et assez mal en point faisait que sa joie était fortement diminuée, on aime pas voir les gens que l'on aime mal, en mauvaise santé... surtout que là c'était plutôt grave pour qu'elle soit en service psy et il ne fallait pas être devin pour comprendre ce qui s'était passé. Mieux valait qu'il ne se retrouve pas face à James car il se sentait capable de lui démolir la tronche. Oui, oui, Eirik non-violent avait une envie plus que tenace de foutre son poings dans la tronche du iota, mais vu qu'il risquait de finir à l'hôpital c'était quelque chose à proscrire totalement. Payson en ces lieux suffisait largement. Lorsqu'il lui avait prit la main, la jeune femme avait remonté la couverture avec son autre main, Perdersen préféra s’abstenir de tout commentaire et fit comme s'il n'avait pas remarqué ce petit geste, le fait qu'elle se cache. Il ne savait pas trop comment réagir, mais il ne voulait pas dire quelque chose qui pourrait la blesser ou qui ferait qu'elle se sentirait encore plus mal, et maladroit comme il était s'il l'ouvrait il ferait à coup sûr une gaffe. Finalement, il répondit à la question de la belle blonde en la déviant même un peu.. et. Merde. Il avait légèrement du dire une connerie vu le rictus qu'il lui avait soutiré. Il grimaça légèrement avant de plonger à son tour son regard dans celui de son ex petite amie. C'est vrai, c'était déjà bien qu'elle soit en vie, il acquiesça donc bêtement à cette remarque, mais ne tarda pas de reprendre Oui, c'est déjà mieux. Mais il est vrai que j'aurais préféré te parler hors de cet hôpital. Il lui dédia un tendre sourire avant de rajouter J'espère que tu vas vite aller mieux. C'était sincère ce qu'il disait là, quelque chose qui sortait droit du fin fond de son cœur... mais il savait que ça ne serait certainement pas possible. Le mal qui la rongeait était bien plus dur à combattre qu'une simple fatigue, et il ne pourrait certainement pas trop l'aider, ça, il n'y aurait qu'elle et le psy qui pourraient y faire quelque chose ! Néanmoins il pouvait la soutenir, lui montrer qu'il était là, qu'il resterait... et si ça se passait lui dire qu'il l'aimait toujours. Contre toute attente miss Chanel lui lâcha la main pour lui caresser la joue, bien entendu il la laissa faire avec le plus grand des plaisirs et ne sachant pas trop comment réagir, il lui reprit la main et y déposa un tendre baiser dessus. Bordel Pedersen, tu gères vraiment pas. Enfin maintenant c'était un peu trop tard pour retirer ce geste. Assez gêné, il écouta ce que la jeune femme avait à lui dire et, il eut du mal à en croire ses oreilles. Elle s'excusait. Il était bien placé pour savoir qu'elle ne le faisait jamais -ou presque-, et vu qu'ils étaient aussi têtu l'un que l'autre c'était presque surprenant que se soit elle qui "cède" en premier, surtout qu'au final avec du recul -beaucoup de recul- ils avaient tous les deux leurs tords. Sa jalousie envers James lui avait fait dire des choses pas vraiment sympathique et il regrettait... Il regrettait d'autant plus qu'il la voyait dans cet état, maintenant, et que c'était en parti cette faute. Sans cette dispute, il aurait peut-être pu lui épargner cette visite à l'hôpital, peut-être qu'il aurait pu l'obliger à manger et autres... ou peut-être pas. Peut-être qu'au final ils auraient rompus parce qu'elle ne mangeait plus, qui sait ?! De toute manière, avec des si, on pourrait refaire le monde ! Maintenant, il allait falloir qu'il trouve quelque chose à répondre et si possible quelque chose d'intelligent. Je suis désolé moi aussi. Je n'aurais jamais dû insinuer quoi que soit... mais j'étais jaloux. Très très très jaloux. Ça n'excuse rien, je sais bien... mais le mal est fait et je le regrette énormément. Il n'était pas très doué pour les excuses, et ça pouvait se voir -ou plutôt s'entendre-. Eirik allait rajouter quelque chose pour la "consoler" au vue des larmes qui coulaient sur son visage mais l'arrivée de l'infirmière le coupa net dans son élan. Il écouta leur échange sans dire un seul mot, comme s'il était devenu subitement totalement muet ou invisible -au choix-. Il retint les deux choses les plus importantes probablement, qu'elle ne sortirait pas avant un moment et qu'elle allait avoir des séances avec le psy... Bref, rien de bien étonnant vu qu'elle avait du se laisser mourir de faim vu l'état de son corps. L'infirmière partit et la belle blonde s’excusa. De quoi d'ailleurs ?! Il n'en avait aucune idée... Sûrement du fait qu'elle lui imposait cette vision, ou quelque chose dans ce goût là ! Il n'eut pas le temps de placer un seul mot qu'elle se mit à pleurer, et, après avoir hésité quelques secondes, le jeune homme s'assit finit dans le lit, à côté afin de pouvoir la prendre dans ses bras en veillant à ne pas lui faire mal. Il n'était pas sûr qu'il agisse pour le mieux pour elle, il ne savait toujours pas ce qu'il était à présent pour son ex petite amie, jusqu'où il pouvait aller. S'il s'était écouté, il l'aurait embrasser, il lui aurait qu'il était là, qu'il l'aimait toujours comme un fou, mais peut-être que c'était mal... Qu'est-ce qui pourrait la soulager ?! Qu'est-ce qu'il pouvait dire ?! Rien. Il n'en savait rien et était perturbé par tout tout cela. La gardant doucement contre lui, il lui déposa un baiser sur le front avant de lui murmurer doucement Je suis là Pay', tout va s'arranger. Je ne vais pas te laisser tomber, d'accord ?! Je vais t'aider avec tout ça... et probablement que Callum pourra t'aider aussi. Tu ne seras plus seule. On est là. Il se tut, n'osant pas aller plus loin dans ses "explications". Il avait décidé d'y aller étape par étape, de voir comment elle réagissait. Pour l'instant, le plus important était qu'elle sache qu'il était avec elle, et qu'il l'aiderait sans rien attendre en retour. Il fallait qu'il trouve quelque chose à dire, quelque chose d'intelligent, pas un simple "pourquoi t'as fait ça ?". C'était débile. Allez Eirik, tu peux trouver quelque chose d'intéressant à dire. Tout en lui caressant les cheveux, c'est avec un naturel presque déconcertant qu'il arriva à lui dire T'as vu, il fait beau aujourd'hui. Oui, c'était totalement hors propos, et il le savait bien, mais il espérait ainsi pouvoir redonner le sourire à la jeune femme en parlant de tout et rien... Si elle voulait lui parler, elle savait qu'elle pouvait... si elle ne voulait pas, autant parler d'autres choses. Et Kity va comment ?! Oui maintenant après le beau temps, parlons du chat. En espérant pouvoir détendre totalement l'atmosphère !

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MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptySam 23 Juin - 17:59

❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Tumblr_m1ixuzI6b11r0bf1eo1_500« Oui, c'est déjà mieux. Mais il est vrai que j'aurais préféré te parler hors de cet hôpital. » Moi aussi j'aurai préféré le voir en dehors de ces murs blancs, de lui parler sous le soleil qui inondait la pièce. Si j'avais pu, je serai sortie avec hâte mais le médecin était clair sur mon état, le lit et rien d'autres pour le moment. Je devais reprendre des forces et plus vite que cela si je ne voulais pas passer tout mon mois de juin dans ces quatre mus. Bien entendu, il ne fallait pas se voiler la face, remonter la pente était quelque chose de difficile surtout lorsque – comme moi – on souffre de problèmes d'alimentation. On m'avait toujours dis que c'était les problèmes psychologiques les plus dures à surmonter puisque c'est une maladie et non pas une simple idée. Rien qu'à l'idée de penser à une pomme, j'avais envie de vomir et pourtant ce n'est pas ce fruit qui risque de me faire prendre du poids à côté d'une bonne crêpe au nutella ou à la crème de marrons. Moi qui avait tellement aimé les choses grasses toute mon enfance, voilà que je n'en voulais plus sans être prise d'un dégoût presque insurmontable. « J'espère aussi que je serai bientôt sur pied pour sortir mais je... Je n'y crois pas trop et tu ne devrais pas trop y croire non plus Eirik.. » Je le connaissais, il était du genre à se dire que tout allait aller comme sur des roulettes mais je ne voulais pas lui donner de faux espoirs, j'étais un déchet et j'allais rester ici un petit bout de temps. Je savais très bien comme cela fonctionnait, on allait me forcer à manger et m'interdire toutes les visites jusqu'à ce que j'avale une cuillère de pomme de terre ou de riz. À partir du moment où je remangerais, on m'autoriserait à revoir mes proches et les gens que j'aime. Puis je rentrerais chez moi, serais suivie par un psychologue, par un nutritionniste et je serai surveillée six jours sur sept. C'était un cercle sans fin et avec ce que j'avais sur la conscience, ce n'était pas près d'aller mieux. J'avais appris que pour se sentir mieux, il fallait crever l'abcès, qu'il fallait pardonner puisqu'on a qu'une seule vie et j'avais failli perdre la mienne il y a quelques heures de cela. Entendant Eirik qu'il était jaloux, très très très jaloux de mon ex petit ami me fit doucement rire intérieurement. Bizarrement, je l'avais compris sans lui vu la façon dont notre dernière discussion avait tourné. Il avait été jaloux de James, moi de Toma et surtout du fait qu'ils étaient plutôt bien éméchés la dernière fois que je les avais vu. J'avais confiance en Eirik mais bien moins en son meilleur ami. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'étais persuadée qu'on oubliait jamais complètement son premier amour et je le voyais bien avec Eirik. Certes, j'avais eu quelques petits amis par le passé mais rien de bien sérieux, rien de sérieux et d'affectueux comme j'avais pu le partager avec Eirik. Parler au passé me brisait le cœur mais je devais faire avec, c'était mon choix après tout. « Je le regrette aussi et ne t'inquiète pas j'ai... dis à James que je ne voulais plus jamais le voir et que tout ça, c'était sa faute parce que s'il avait été un peu plus soucieux de mon cas, il aurait très bien pu m'emmener de force voir un médecin, aller ua l'hôpital où je ne sais quoi. Mon cœur est dans un sale état selon le cardiologue et je vais avoir besoin de repos » Je pouvais faire face à mes problèmes de cœur, prendre mes cachets, me reposer et éviter le sport mais là, c'était tout autre chose. L’infirmière me disait clairement que ma sortie était pour dans un bon bout de temps. Je m'en doutais mais l'entendre de vive voix me faisait un mal fou et lorsqu'elle partit, les larmes coulèrent le long de mes joues, je ne pouvais plus me retenir, je ne pouvais plus faire comme si je ne ressentais plus rien puisque c'était l'opposé total. J'avais envie d'hurler, de maudire le monde mais ce n'était pas de leur faute. Voyant Eirik s'approcher de moi, je n'eus même pas le courage de lui dire de rester à distance respectable. Je ne voulais pas qu'il se fasse mal en voyant mes bras plus que fins, mes omoplates ou bien les vertèbres de ma colonne vertébrale. Je n'avais plus que la peau sur les os et je ne voulais tellement pas lui infliger cela. Je l'écoutais me dire qu'il ne me laisserai pas tomber et je me demandai comment il faisait pour dire cela, pour le penser après tout ce que je lui avais fait vivre depuis un long mois. J'étais mal, j'avais mal au cœur, au corps et dis « Merci mais avec tout ce qui c'est passé, je comprendrais que tu ne veuilles pas... Surtout avec... Non, après » Je devais lui dire pour le bébé, pour la fausse couche mais je n'y arrivais pas. C'était trop dure, trop difficile de lui briser le cœur et je restais là, dans ses bras et souris légèrement en l'entendant parler du beau temps puis du chat que l'on avait. Me remettant à moitié allongée dans le lit, je dis « Il fait beau et tu es coincé ici avec moi, c'est pas très glorieux, je suis désolée... Et Kitty va bien mais je crois que son papa lui manque... » C'était peut être débile de dire cela comme ça mais je le considérais totalement comme étant le père de ce petit chaton de quelques mois. Prenant la main du jeune homme dans ma main, mon regard croisa le tien et je lui dis « L'anorexie dont je souffre aujourd'hui n'est pas la seule chose qui m'est arrivée... Je... On m'a fait une brise de sang en arrivant et... » Je me mis à sangloter et des larmes se mirent à couler le long de mes joues déjà humides. Voyant Eirik s'avancer vers moi, je lui fis un signe de ne pas bouger et dis « J'étais enceinte Eirik, enceinte de deux mois, de toi et à cause de tout ça, je l'ai perdu. J'ai fais une fausse couche et notre fille, ou fils, est mort dans mon ventre » Ma voix était tremblante vers la fin et je n'avais qu'une envie, celle de mourir sur le champ. Je ne lui apportais que des ennuis entre mon viol, la fusillade et maintenant la gymnastique. Je devais apporter les malheurs, c'était clair et net. Je me sentais tellement mal mais je savais aussi que je n'aurai jamais pu m'occuper d'un enfant dans sept petit mois et lui de même... Nous avions déjà discuté de cela à Noël et mon point de vue sur la question n'avait pas changé, surtout dans mon état.
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MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyLun 25 Juin - 19:27


C'était difficile de savoir quoi dire, de savoir ce qui pourrait la blesser ou pas, de savoir jusqu'au où il pouvait aller, où était la frontière du raisonnable. Comme d'habitude, certainement qu'il se posait beaucoup trop de questions, mais il n'y pouvait rie, c'était plus fort que lui... Il voulait faire les bonnes choses, les meilleurs choix pour son ex petite amie mais il avait l'impression de ne faire que de la merde en boite. Que chaque phrase était pire l'une que l'autre, qu'elles envenimaient de plus en plus la situation... En même temps, devant une telle situation, comment est-ce qu'il aurait pu faire face alors qu'il était totalement démuni. Il allait certainement falloir qu'il demande des conseils à Callum pour savoir quelle serait la meilleure aptitude à adopter face à la belle blonde, avec les cours et compagnie son meilleur ami serait certainement mieux comment prendre des pincettes et compagnie. Oui, c'était décidé, ce soir, dès que l'autre sampi rentrerait, il le bombarderait de de questions -questions auxquelles il allait devoir penser, écrire pour être certain de ne rien oublier-. Peut-être qu'il s'emballait un peu, peut-être qu'il prenait ça trop à cœur et qu'elle allait lui dire d'un moment à un autre de dégager, mais, cette fois-ci il sentait plutôt la situation en sa faveur. Écoutant la réponse de miss Chanel le fit grimacer légèrement. Oui, elle devait avoir raison, elle ne sortirait pas de suite, ça allait être long, difficile comme guérison mais si elle lui laisser une seconde chance, il pourrait l'aider et la soutenir. Il serait présent comme il aurait dû l'être le mois dernier... S'il avait été moins têtu sûrement que tout cela ne serait pas arrivé. Après plusieurs minutes de silence, Pedersen reprit enfin la parole Je sais... mais tu finiras bien par aller mieux non ?! Le plus important maintenant c'est que tu prennes soin de toi, que tu te reposes, que tu reprennes des forces. oui, oui vous ne rêvez pas, pour une fois c'était lui qui était optimiste et la jeune femme pessimiste. C'était rare dans de sens là surtout lorsqu'on savait que le plus jeune manquait cruellement de confiance en soi. Néanmoins, il fallait bien que l'un des deux garde espoir pour motiver l'autre à avancer. Il serait-là autant que possible et ferait tout son possible pour qu'elle retrouve le sourire, comme elle l'avait fait lors de la fusillade -enfin surtout l'après fusillade-.
Puis vint l'heure des excuses, l'un et l'autre s'expliqua très rapidement, Eirik souligna clairement le fait qu'il était d'une jalousie maladive lorsque sa belle se trouvait auprès du Iota, mais ça elle avait déjà du le voir et le comprendre. C'était une bonne chose de mettre les pieds à plats, surtout qu'ils n'avaient vu l'air réellement fâchés, comme s'ils ne s'en voulaient plus des propos qu'ils avaient tous deux tenus à leur partenaire -enfin ex-partenaire pour être plus exact-. Et c'est plus ou moins à ce moment-là que Payson reprit la parole pour lui annoncer qu'elle avait dit à cet infâme James qu'elle ne voulait plus le voir parce que c'était de sa faute tout ce qui était arrivé ce dernier mois et compagnie. Il resta totalement scié par la nouvelle. Alors celle-là, il ne l'avait pas du tout vu venir... C'était... c'était en quelque sorte une bonne nouvelle qu'elle ouvre enfin les yeux sur cet être malsain qu'était le Iota. Cela voulait également dire qu'il avait encore toutes ces chances avec Payson, qu'il pouvait tenter de la reconquérir, qu'ils pourraient se remettre en couple, qu'ils pourraient surmonter cela tous les deux main dans la main. Maintenant, il allait falloir qu'il réponde à ce qu'avait dit la jeune femme... Laissant passer quelques secondes, il finit par dire doucement Je suis désolé de ne pas avoir été là... J'aurai dû voir que tu.. que tu n'allais pas bien.. et... voilà... Il s’embrouillait tout seul tellement il s'en voulait de cette situation. Bien sûr que non, il n'aurait rien pu voir vu qu'ils s'étaient à peine croisés pendant ce mois, mais en quelque sorte il aurait du le deviner. Il aurait du le sentir que quelque chose ne tournait pas rond chez Payson depuis leur séparation, mais non, comme tous les autres il avait été totalement aveugle. Il préféra ne pas se prononcer sur James, histoire d’éviter de raviver des tensions, car il était clair que là-dedans le plus coupable c'était bel et bien le iota, celui qui la côtoyait le plus pendant sa déchéance. Il se le détestait tellement... tellement, mais il ne pouvait pas y faire grand chose ! Finalement Eirik reprit rapidement la parole au sujet du cœur de la demoiselle Tu vas te reposer, ici tu es en de bonnes mains, ils vont tout faire pour que ton cœur aille mieux, même si je ne sais pas du tout... en quoi ça consiste. Oui, il n'était pas médecin et avait voulu lui redonner espoir une nouvelle, mais encore une fois il avait l'impression de faire erreur, de mettre les pieds dans le plat, d'où la petite phrase qu'il avait dite après... Il allait vraiment falloir qu'il apprenne un de ces jours à gérer toutes ces émotions, parce qu'un jour cela lui serait totalement fatal.
La voir pleurer à cause de ce que lui avait dit l'infirmière était une vision assez difficilement supportable pour le jeune homme. C'est ainsi que finalement, il alla la prendre dans ses bras, pour lui montrer qu'il était là, qu'il ne fuirait pas. Qu'ils étaient deux dans cette galère même si tout reposait sur Payson, lui serait juste là comme un pilier de soutient, il ne pouvait pas faire grand chose d'autre. Pay', que je ne veuille pas quoi ?! Rester avec toi ?! Je... Il se mordit doucement la lèvre avant de lui dire doucement J'attendais juste que tu m'appelles pour revenir; L'instant où il donnait l'impression d'être un chienchien à sa mèmère et ou il faisait que ce que la belle blonde voulait. Maintenant le tout était de ne pas transformer ça en conversation trop pathétique, il fallait donc éviter les "tu m'as trrrooopppp manqué". C'est donc tout naturellement qu'il passa à la question du temps et du chat, comme s'il s'agissait que d'une vulgaire distraction. A la nouvelle réponse de son ex petite amie, il haussa les épaules et prenant un petit air désinvolte répondit Oh, tu sais, je te rappelle que je viens de Norvège, alors un peu de soleil dans la journée me suffit, comme ça dit-moi que je ne ressemblerais pas à un espèce de gros homard géant et parlant. C'est vrai qu'il était généralement un peu plus blanc de peau donc il fallait qu'il fasse assez attention en se mettant au soleil, même si au final, il bronzait plus qu'il n'attrapait de coup de soleil -on dira que c'est la moitié de sang italien qui fait ça-. Tu voudras que j'aille la prendre pour la ramener à la confrérie pour qu'elle se sente moins seul, ou tu as quelqu'un pour ça ?! Il lui sourit doucement avant de rajouter un petit Et mon petit bébé me manque aussi. Le pauvre s'il avait su à quel point il mettait les pieds dans le plat et était cruel à ce moment-là il se serait tu.... mais comment aurait-il pu deviner ce qu'allait lui annoncer la jeune femme quelques minutes plus tard... Payson venait de lui reprendre la main lorsqu'elle reprit la parole pour lui dire clairement qu'elle était anorexique mais la phrase d'après elle ne put continuer car elle avait éclaté en sanglot. Eirik voulu s'avancer pour la serrer plus fort, pour lui déposer un baiser sur la joue, sur le front mais d'un petit geste elle lui interdit. Quelques secondes plus tard le verdict tomba. Elle avait porté un bébé. Leur bébé. Elle l'avait perdu. Fausse couche. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à cela ?! Il n'en savait rien, il était trop sous le choc... c'était... C'était assez horrible. Finalement il s'avança et lui déposa un tendre baiser sur le front, et essaya le plus possible de garder son sang froid, comme elle avait pu le faire lors de la fusillade... Je... Je suis désolé Pay'.... Allez abruti trouve quelque chose à dire... Il lui releva d'un doigt le visage de façon à ce qu'ils se regardent dans les yeux. Tu ne dois pas te sentir coupable Princesse, je... En décembre on avait fait un choix ensemble, avant de savoir que tu n'étais pas réellement enceinte, et je pense qu'on se connait assez bien pour savoir que l'on a pas changé d'avis... alors... alors même si ça n'était pas arrivé à cause d'une fausse couche, de ton anorexie ou que sais-je, le résultat aurait été le même. Tu aurais demandé l'avortement. Tu n'as pas à te sentir coupable pour ça, ni pour rien d'autres. Ce n'est pas de ta faute. Il se tut quelques secondes avant de continuer Je sais que c'est assez glauque de dire ça comme ça, mais je vois pas de manière plus douce de le dire. Juste, tu n'as pas à te sentir coupable vu que le résultat aurait été le même. C'est horrible, c'est triste, tu dois être aussi choqué que moi mais... mais maintenant le plus important Payson c'est toi. Juste toi. Tu dois reprendre le dessus, tu vas te battre et aller mieux... et si tu veux, on recommencera tout comme avant d'accord ?! sur ces "belles" paroles, Eirik se tut enfin pour laisser la jeune femme répondre à cela. Il fallait espérer qu'elle ne le prenne pas mal, mais il avait essayé d'être le plus réaliste possible et de faire en sorte qu'elle ne se sente plus coupable, car il se doutait que si la culpabilité la rongeait elle mettrait beaucoup plus de temps à guérir. Par ailleurs, il ne s'était même pas réellement rendu compte qu'il venait de lui demander qu'ils ressortent ensemble....
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MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyJeu 5 Juil - 23:58

❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Tumblr_lymuokLkTn1qmgmwno3_400 S'il y avait bien quelque chose qui m'étonnait toujours autant chez Eirik c'était sa gentillesse et cette horrible habitude qu'il avait de toujours se remettre en question et de toujours s'excuser alors qu'il n'avait rien fait, rien de mal mais vraiment rien. Aujourd'hui, le jeune homme s'excusait de n'avoir rien vu de ma maladie et cela me faisait doucement rire. Comment aurait-il pu voir quelque chose alors que je n'avais pas passé énormément d'heure dans l'enceinte de l'établissement, passant mes journées au gymnase. Bien entendu, s'il avait voulu me voir ou je sais pas quoi, il savait où me trouver mais je ne lui en tenais pas rigueur. Rien de cela n'était sa faute, c'était la mienne et celle de ce soit disant ami qu'était James. Je lui en voulais tellement de m'avoir laissé dépérir si longtemps, jusqu'à ce que je fasse un énième malaise qui, celui ci, aurait pu me coûter la vie. Il avait été laxiste, tout sauf méfiant et maintenant je me retrouvais ici pour un certain temps. Regardant Eirik, je dis « Ne commence pas, ce n'est pas ta faute. C'est moi qui ait pété les plombs l'autre fois et puis c'est tout. Tu ne peux pas te blâmer pour ça. Je passais plus de temps en salle de gymnastique qu'autre chose puisque seul le chat m'attendait à la maison. Du coup, tout ça c'est ma faute et sûrement pas la tienne. Compris ? » En gros, si tu continues à dire que tu es désolé pour tout ça, je te mords, bois ton sang tel un vampire et t'achève illico presto. Beaucoup de monde pouvait trouver cela mignon, attendrissant mais une chose était claire ; j'avais besoin de me martyriser un peu avant de tenter de reprendre du poil de la bête. Bien entendu, cela ne viendrait pas comme cela mais ce n'était pas tentant de trouver x responsables que j'allais réussir à quelque chose. Je savais que j'étais fautive et puis c'est tout. On pourrait me dire ce que l'on voulait, je ne démordrais pas que celle qui avait arrêté de manger pendant quelques temps c'était moi et personne d'autres. Je m'étais mise en danger et j'avais tué – pour la seconde fois – un petit bébé. Je devais encore faire le deuil d'un enfant et là, ça commençait à faire beaucoup. Bien entendu, il y aurait eu deux chances sur trois pour que je ne change pas d'avis, que je ne veuille pas d'enfants maintenant mais j'aimais avoir le choix, ce qui n'était pas le cas ici. Tout ce que j'avais fait pendant un long mois n'avait servi à rien, je ne pourrais pas être présente aux jeux olympiques, à moins d'être sur un banc, à voir mon rêve me filer entre les mains, une seconde fois. Je n'étais définitivement pas prête pour ce deuxième échec cuisant dans ma vie de gymnaste, ex vie de gymnaste parce qu'avec le cœur en charpie que j'avais, le sport était à prohiber et pour de bons. Eirik essayait de me consoler et cela me faisait plaisir mais je savais que c'était vain. Un léger – très léger – sourire sur les lèvres, je dis « Le cardiologue doit repasser après mais imagine je dois subir une transplantation ? Ils veulent que je meurs en fait, je crois que c'est ça.. Je m'en veux tellement Eirik, tu ne t'imagines même pas comment... Ils m'avaient averti en octobre dernier que refaire du sport était risqué et j'ai écouté que ma tête et ma petite personne » Je n'avais écouté que mes volontés et voilà où j'en étais. J'avais honte, honte d'être moi et de souffrir comme je souffrais. Je devais tourner la page même si cela me semblait infaisable. J'étais seule, seule dans la tourmente, dans l'apocalypse qu'était ma vie, totalement seule. Et si je passais un mois ici, j'allais devenir folle, complètement folle à lier, prête à tuer une fois un pied dehors. La nouvelle était de trop mais ce que me dis Eirik me fit chaud au cœur. Vraiment, il avait vraiment juste attendu un coup de fil ? Coup de fil que j'avais hésité à passer, me torturant entre l'homme que j'aimais et le sport qui m'avait fait vivre et existé tant de temps. Maintenant tout était fini et il ne me restait plus qu'Eirik, il ne me restait plus que ce merveilleux petit ami que j'avais connu lors de mon arrivée à la confrérie. Nous deux, cela avait été tellement imprévu et c'était ça qui rendait notre couple encore plus fort, sauf en ce moment bien entendu. « J'ai voulu tu sais, appeler mais j'avais peur, j'étais pas prête à abandonner mon rêve et je ne voulais pas t'entraîner dans ce tourbillon sans fond. Personne ne veut être le petit ami de la folle qui s'affame pour son ancien rêve... Personne » C'était bien connu, les athlètes sont bien mieux seuls qu'accompagnés et ce n'est pas pour rien... Seulement voilà, maintenant j'étais mal à en crever et j'avais presque l'impression que s'il revenait, c'était pas pitié, parce qu'il me savait détruite et qu'il ne pourrait porter ma déchéance sur ses épaules bien longtemps. C'était ça le plus douleur mais je devais accepter qu'il m'aimait toujours, même après ce que je lui avais fais vivre... J'avais été un monstre et pourtant... Parler du soleil et du beau temps était une façon assez spéciale et drôle de changer de sujet mais l'entendre parler de Kitty comme de son bébé me fit chaud et mal au cœur. Bébé, fausse couche. Tout remontait et je comprenais que je devais lui dire, tout lui dire et sur le champ. Respirant un bon bol d'air, je réussis à dire, sans trop bégayer « C'est comme tu veux. Sinon, ma mère ira la récupérer et l'emmènera chez elle pour le temps que je suis ici.. » J'avais surtout peur que le chat démonte la chambre de confrérie d'Eirik et qu'il se retrouve avec des frais à cause de cette petite pile électrique ! Enfin, je pouvais penser à tout ce que je voulais, il y avait toujours la même chose qui me revenait en tête et je ne pouvais faire comme si de rien n'était. Il avait le droit de savoir, il avait le droit de savoir tout ce qui c'était passé depuis mon malaise et surtout ce que j'avais découvert. Les mots étaient durs, ils me faisaient si mal et pourtant c'était le mieux pour que j'encaisse la nouvelle. Le mieux, c'était vite dit mais pourtant... Tout venait de sortir et j'écoutais le jeune norvégien me répondre. Il avait beau être rassurant et dire ce que je pensais – intérieurement – j'avais énormément de mal à encaisser la nouvelle, à la digérer et tout ce qui allait avec. J'allais me battre, tout faire pour avancer mais jusqu'où, c'était tout autre chose. La fatigue me tuait, ce que je venais d'apprendre et de dire à Eirik était encore plus tuant et je devais faire avec. « Oui, je n'ai pas changé d'avis mais avoir le choix c'est... J'aurai voulu avoir le choix » Et ça, c'était peu dire. Seulement cela ne c'était pas présenté ainsi et la vie continuait. Je devais reprendre des forces pour moi mais aussi pour Eirik qui, involontairement surement, avait émis la volonté de se remettre avec moi.le regardant, je dis « Je suis tellement désolée... Si seulement j'avais su, j'aurai évité tout ça.. » Ou je me serais fait avorter dans son dos et cela n'aurait pas été la solution non plus. Essuyant mes larmes, je regarda le jeune homme droit dans les yeux et eus un léger pincement au cœur lorsque son regard croisa le mien. Une chose était sûre, l'amour que je lui portais n'avait pas disparu et, dans un élan de folie, je posa mes lèvres sur les siens, quelques petites secondes avant de me reculer et de grimacer. « Désolée » Encore une fois, j'étais désolée de me comportement déplacé. C'était la journée désolation aujourd'hui!
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MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyLun 9 Juil - 17:50


Oui, il se sentait coupable de l'état de la jeune femme, parce qu'au final, il aurait peut-être dû la surveiller de loin pour voir comment elle aillait, c'est bien ce que font les personnes éperdument amoureuses de l'autre quand ils ont rompu pour avoir un contact même sur visuel avec leur bien aimé... Alors pourquoi est-ce qu'il n'avait pas fait cela ?! Pourquoi ?! Le jeune homme n'avait pas d'explications. Il s'en voulait énormément, c'était tout ce qu'il voyait ! Néanmoins, son ex petite amie le rassura légèrement en lui disant que non, il n'était en rien coupable de son état; comme la belle blonde n'était pas du genre à mâcher ses mots, si elle lui disait cela c'est que c'était sûrement vrai et qu'il pouvait donc rester l'esprit en paix ! Acquiesçant doucement lorsqu'elle eut finit de parler, Eirik ne put s'empêcher de répliquer doucement Certes, c'est vrai que tu passais beaucoup de temps en salle de gym et donc que je ne pouvais pas t’apercevoir... mais, si j'avais voulu te parler, ou autres j'aurais peut-être pu le remarquer. C'est pas sûr, mais peut-être. Il se mordilla doucement la lèvre, c'était sa façon de dire que s'il avait était avec le chat à la maison, les choses se seraient certainement passées autrement... Mais bon, comme on le dit si bien avec des si on peut refaire le monde, malheureusement ce n'était pas possible à présent, alors il allait devoir tout faire pour réparer son erreur ! C'était la moindre des choses, non ?! Le jeune homme tenta ensuite de la rassurer en lui assurant qu'elle était en de bonnes mains mais la réponse de la demoiselle la laissa totalement perplexe. Qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre à cela ?! Pas grand chose, surtout vu ses faibles connaissances en médecine. Je sais que tu ne veux plus trop entendre parler de lui, mais.. mais, si jamais c'est Sully, tu veux avoir une totale confiance en lui. Il lui fit un petit sourire et tenta une vaine plaisanterie Il ne voudra pas que tu meurs mais que tu me reviennes en bonne santé, parce que sinon, il sait qu'il aura droit à ce que je fasse la tête et ne lui parle plus pour les dix ans à venir. Ca te rassure un peu comme ça ?! Bien sûr que ce qu'il venait de dire était totalement stupide, mais bon, il voulait vraiment tenter de détendre l'atmosphère, et vu qu'il ne savait pas trop comment faire -plus ou moins comme d'habitude quoi-, il disait les premières bêtises niaises qui lui venaient à l'esprit. Se passant une main dans les cheveux, il ne tarda pas à continuer Payson, c'est trop tard pour regretter maintenant. C'est fait, c'est fait! Actuellement, le plus important c'est que tu te reposes, que tu prennes soin de toi, et que tu ne recommences pas. D'accord ?! Tu as toujours vécu pour le sport, tu as voulut réessayer, c'est normal. Enfin non, c'était peut-être pas normal... mais si lui avait dit qu'il devait arrêter le théâtre pour une raison ou une autre, il aurait certainement recommencé en douce, donc il comprenait tout à fait la jeune femme. Eirik espérait qu'ainsi Payson s'en voudrait moins si elle lui disait qu'il pouvait comprendre, qu'il aurait fait pareil... Suite à cela, Pedersen lui avoua qu'il avait juste attendu un coup de fil pour revenir dans la vie de la belle blonde. C'était stupide à dire et ça devait l'être encore plus entendre ! Ça faisait un peu le chienchien qui attendait son maître, mais cela la demoiselle devait en avoir l'habitude. Elle le connaissait assez pour savoir que c'était sa façon de faire, d'être. Miss Chanel ne tarda pas à lui avouer qu'elle avait voulu appeler mais qu'elle n'avait au final jamais osé. Ils étaient donc aussi crétins l'un que l'autre ! Ça en faisait presque peur. Un léger sourire naquit sur le visage du plus jeune et, en lui caressant la joue, il lui dit On aurait pu attendre longtemps dans ce cas-là ! Ils étaient pareils au final... Reprenant son sérieux il rajouta Personne ?! Tu rigole-là ! J'aurais vu être là, auprès de toi, j'aurais pu t'épauler et aider... et on n'en serait peut-être pas là aujourd'hui ! C'était la vérité. La stricte vérité ! Même si peut-être que s'il avait vécu cela, il n'aurait pas eu du tout le même discours ! Puis sans le vouloir, le sampi ne tarda pas à mettre les pieds dans le plat, en parlant de Kitty comme de leur bébé... Je ne sais pas trop si elle serait heureuse dans la chambre de confrérie, mais elle me manque... Enfin si t'es certaine que ça ne dérange pas ta mère, elle peut la prendre, sinon je m'en chargerai sans soucis, après tout c'est notre chaton non, ça serait normal que je m'en occupe aussi ! Bientôt la jeune femme lui annonça une autre mauvaise nouvelle, qu'elle avait fait une fausse couche, qu'elle avait perdu leur bébé. Malgré le choc, le jeune homme essaya de la rassurer pour lui dire que même si elle ne l'avait pas perdu, elle aurait certainement avorté, et la réponse de Payson à cela était logique. Normale même. Oui, c'est sûr qu'avoir le choix aurait la chose la plus parfait, mais ce n'était pas le cas, et maintenant plus rien ni personne ne pourrait le changer. Lui passant tendrement la main dans les cheveux, il cherchait quelque chose à dire pour la rassurer mais cette fois-ci rien ne vint spontanément. Il se sentait mal. Très mal. Ils auraient pu avoir un bébé, ils auraient pu être heureux, ils pourraient toujours être en couple, ils auraient pu éviter cela sans cette foutue dispute! Ressasser ne servait à rien, mais c'était assez affreux de voir comment une seule action pouvait avoir autant de conséquences dramatiques. Au bout d'un petit moment de silence, le garçon réussi enfin à dire Tu n'as pas à t'excuser Payson. Si l'un de nous deux avait su, tout aurait pu être éviter, c'est certain, mais maintenant on va devoir vivre avec ça. Ça sera dur, mais on pourra le faire d'accord. Je te l'ai déjà mais je suis là, je tiens à toi, je ne veux pas t'abandonner, te laisser une fois de plus seule. On le surmontera, et à deux c'est toujours plus facile non ?! Ou pas... Enfin ces noires pensées furent vite oubliées lorsque la jeune femme l'embrassa. D'abord surpris, il ne sut quoi faire, il la laissa s’excuser, complètement perplexe... Il resta encore une bonne dizaine secondes, avant de s'approcher à son tour de la demoiselle et de l'embrasser tendrement à son tour. C'était un signe de réconciliation ça non ?! Quoiqu'il en soit, il finit par se reculer légèrement et lui dit doucement Tu n'as pas à être désolée... Je t'aime Payson. Je n'ai jamais censé de t'aimer. pathétique way...
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MessageSujet: Re: ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison ❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison EmptyMar 10 Juil - 2:06

❝ someone holds me safe and warm ❞;; eison Tumblr_m4v4z3Vl2D1r0bf1eo1_500 « Eirik, arrête de te torturer avec ça s'il te plait. Plus tu te rendras plus ou moins responsable de tout cela et moi je pourrais m'en remettre. C'est ma faute et celle de James, un point c'est tout. Ne me contredis pas là dessus parce qu'intérieurement, tu sais que j'ai raison, que tu n'aurais jamais réussi à passer la porte du gymnaste ou m'attendre à la maison. Je ne dis pas que tu es faible, loin de là, mais je te connais Eirik, je te connais » Et ça, c'était clair et net. Le jeune homme pouvait dire ce qu'il voulait, je le connaissais plutôt pas mal et je savais qu'il avait voulu 'respecter' mon choix en se faisant disparaître, il avait voulu me laisser seule si c'est ce que je voulais. Souffrir pour que l'autre soit heureux, c'est bien son genre après tout. Il était comme cela et je l'aimais comme cela, quoi que j'ai pu dire ou faire dans le passé. C'était l'homme qu'il me fallait et je l'avais laissé me glisser entre les mains, je l'avais foutu dehors pour une broutille. Quand j'y repensais, cela me faisait mal, horriblement mal même après un long mois. Je m'en voulais tous les jours que dieu faisait mais je tentais de rester forte puisque j'avais un but : les jeux olympiques. Seulement maintenant, il n'y avait plus rien, plus de possibilités de concourir et je me rendais compte que j'avais énormément besoin d'Eirik, plus que quiconque sur terre. Cela était une évidence à mes yeux depuis quelques temps mais il m'avait fallu un certain temps pour le comprendre et l'intégrer. Il m'avait fallu frôler la mort. Je me repassais sans cesse cette phrase en tête ; j'avais frôlé la mort. Et sans le vouloir, j'avais tué mon propre enfant, une seconde fois. C'était difficile, très difficile et à cela s'agrémentait mes problèmes de cœur. À cette allure, je n'allais pas faire long feu, c'était clair et net. Souriant légèrement à Eirik, je dis « Je serai endormie alors n'importe qui peut s'occuper de mon cœur, je m'en fou. Dix ans seulement ? Non, je plaisante, tu auras besoin de lui pour surmonter mon décès ou bien d'être proche de lui pour lui en faire voir de toutes les couleurs » Bah quoi, il pourrait bien le maltraiter pour moi si jamais j'avais un plus gros problème après mon opération. Surtout qu'il n'avait pu Viktoria pour discuter, sa jumelle était partie il y a peu et il avait du traverser cela seul. J'étais une très mauvaise petite amie et il ne s'en rendait même pas compte. J'avais mis ma vie en jeu, j'avais mis fin à notre couple et n'avais jamais appelé pour m'excuser ou quoi que ce soit. La pire des petites amies qui puissent exister, voilà ce que j'étais. Il avait beau dire l'inverse, il ne devait pas avoir toutes les constantes dans l'équation, ce n'était pas possible autrement. Ou alors il était complètement fou amoureux de moi. Connaissant Eirik, la deuxième proposition était surement la bonne et cela me faisait chaud au cœur. « On ne serait peut être pas là c'est vrai, ou pas pour ça du moins... Enfin, c'est fait maintenant et il n'existe pas de machines pour remonter dans le temps, n'est-ce pas ? Si tu en connais une, partage la avec moi, j'aurais bien besoin de m'en servir... » Pour commencer en remontant au temps où j'avais connu James, pour éviter de le faire trop entrer dans ma vie, éviter le décès de tous mes coéquipiers mais sans cela, je n'aurais jamais connu Berkeley, les États Unis ou même encore Eirik. Certains évènements négatifs ont un bon côté il faut croire... Difficile à croire mais pourtant véridique. L'entendant parler de Kitty comme d'un enfant, cela me faisait chaud au cœur mais en même temps tellement mal... S'il savait ce qui s'était passé dans mon ventre il y a peu de temps, s'il savait que j'avais du prendre un cachet pour évacuer l'embryon, s'il savait que je portais une couche de grand mère au cas où il y aurait des pertes de sang suite à l'évacuation de l'embryon... C'était tellement difficile... « Si ça ne gène personne à la confrérie, tu pourras la prendre, je n'y vois pas d'inconvénient et mes parents non plus, loin de là même. Anaïs a bientôt un an alors bon, elle commence à marcher et va s'attaquer à Kitty... » Et je ne serai pas là pour réprimander mon petit monstre de sœur, cette petite crevette pour qui je vivais depuis un an. Un an de bonheur et cela ne faisait qu'accroître mon bonheur d'être avec des enfants. J'adorais cela bien que je n'en veuille pas vraiment pour le moment. Ma fausse couche aurait du me soulager mais il fallait avouer qu'avoir le choix du destin de cet embryon m'aurait largement été préférable. Seulement, ce n'était pas le cas et je devais annoncer la nouvelle à mon ex petit ami, ce que je fis plus ou moins rapidement. Autant faire tomber le couperet maintenant plutôt que de tourner autour du pot ou de parler du beau temps et de tout ce qui en découlait. J'avais mal, mal dans le cœur, mal dans le ventre, la tête, partout. J'étais mal, blessée, brisée et pourtant, il fallait que je m'en remette, il fallait que je mette un pied devant l'autre, que j'avance comme je le pouvais mais une chose était claire et nette, je ne pourrais pas le faire seule, jamais. L'entendre me dire qu'il était là me rassurait, me faisait du bien mais après tout, ce n'était que des mots, nous n'étions pas dans un compte de fée. C'était difficile, blessant mais je voulais y croire ! Moi qui n'était pas franchement naïve, je voulais penser qu'il était possible de passer de deux amoureux brisés à un nouveau couple, de renaître de nos cendres tel un phœnix. « Tu crois qu'on y arrivera ? Que j'arriverai un jour à arrêter de me dire que j'ai tué un enfant qui n'avait rien demandé ? Même dans deux ans, trois ans. Tu crois que j'y arriverai ? » Parce que moi, je n'y croyais pas franchement, autant être clair. Confuse et perdue, j'embrassai le jeune homme qui fit de même quelques secondes après. Je l'aimais, il m'aimait et ce depuis bien longtemps. Je le regardais, l'écoutais et ressentais tellement de chose en même temps. J'avais tellement envie de me remettre avec lui mais, en même temps, il fallait que je sois forte, il fallait que je me remette de mes émotions, que je me retrouve et il fallait donc tout reprendre de zéro, reprendre les bases. Regardant Eirik, je dis « Tu serais près à revenir à la maison ? Aussi bien pour Kitty maintenant que pour moi dans un mois ou plus ? Tu serais capable de tout reprendre de zéro, de reconstruire des bases solides, petit à petit, avec moi... Je ne veux pas que tu le regrettes un jour ou l'autre ou pire, que tu me dises tout cela pour que je me sente bien Eirik... Je souffre tellement que je ne supporterais pas une nouvelle décision » Clair, net et précis. Alors, t'en dis quoi Eirik Olaf Pedersen ?
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