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Let me blow ya mind.

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MessageSujet: Let me blow ya mind. Let me blow ya mind.  EmptyVen 15 Mai - 21:15


Let me blow ya mind



Charlotte & Ebony

22h30. « Charlie t’es sûre que tu veux rentrer en voiture, t’as pas l’air bien ». Me lançait mon imbécile de stagiaire. Le regard dédaigneux, je l’observais un instant me plongeant dans ses pupilles d’un bleu presque gerbant de beauté. Il était gêné, ça il pouvait l’être, s’il y a bien une chose que je ne supporte pas c’est qu’on ne suive pas mes règles, qu’on se permette ce genre de remarques avec moi. C’était pourtant bien clair, je le laisse dormir quand il arrive à 8h au bureau pendant une heure, et moi il me laisse me faire ma vie et me couvre en cas de débordement qui pourrait nuire à mon travail. Je soupirai avant d’avaler ce shot de téquila qui sitôt m’enlaça la trachée d’un liquide encore plus brûlant qu’un soleil qui serait à son apogée. Je raclais ma gorge pour ne plus avoir le goût âcre que l’alcool laisser dans ma gorge avant de me lever me mettant face au jeune homme «  Ecoute moi bien, je suis majeure et clairement je m’en balance de ton avis, donc si tu t’inquiète pour moi tu m’appelles demain matin et tu verras je serais bien en vie ». Je n’avais jamais vu une tête de dépit aussi flagrante que la sienne, lui faisais-je pitié ? Après tout qu’est ce que ça pouvait me faire. Les seules personnes pour lesquelles leurs avis compte plus que ma propre c’est Ebony et Xavier, mais le reste peuvent se prendre leur avis et essayer d’en faire quelque chose de plus nécessiteux qu’un regard ou une morale un peu trop jugeuse pour être justifiée. Ne voulant pas non plus être trop sèche envers mon collègue car après tout il pourrait me sortir d’un pétrin je lui dépose un baiser sur sa joue avant de me décider à partir. Je vacillait entre les tables, faisait tomber quelques verres sur mon chemin , tout en heurtant tout individu se mettant sur mon chemin. Petite jupe en daim beige, talons, et petit chemisier blanc j’optais pour un look un peu plus professionnel dorénavant pas que mettre mes mini-short ne me manque pas mais disons que je n’avais pas trop le choix ce n’était pas à New-York que j’allais pouvoir faire du top-less ni montrer mes fesses puis pour ce que j’ai à montré de toute façon pas très utile. Bref. Je me dirigeais vers la sortie, une pluie battante était entrain de s’abattre sur New-York, je m’avançais légèrement comme je le pouvais sous le store du bar, je ne pouvais tout simplement me balader en petite jupe sous la pluie la semaine prochaine j’aurai un séminaire avec des directeurs financiers ce n’était pas le moment de tomber malade. Exaspérée par ce temps je m’adossais contre le muret du bar tout en observant le temps de quelques secondes les gens déambulant dans les rues de Manhattan. Je levais les yeux au ciel, cette ville puait le romantisme autant qu’à Paris , sauf qu’ici pas de constructions victoriennes. Je décidais de m’allumer ma cigarette en attendant que la pluie se calme un peu, fouillant dans mon sac mon paquet de cigarettes je sentais mon téléphone vibrer c’était Ebony, qui me disait de la rejoindre après le bar. Un sourire ne pouvait s’empêcher de naître sur le coin de mes lèvres. Ebony était la reine des abeilles tous les gens qui transitaient autour d’elles sont aveuglés par sa beauté, son charisme incroyable et par cette peste en puissance qui ne faisait que grandir au fil des années. Je décidais de combattre la pluie pour rejoindre mon unique âme soeur dans ce monde peuplé de pantins qui subissent au lieu d’agir. La clope à la bouche, la pluie commençant à me mouiller de tout mon être je marchais de plus en plus vite jusqu’à ma voiture. Je titubais, je vaguer entre les flaques, les gens et les voitures, il suffisait que je ferme les yeux pour me sentir comme voler, comme invincible. Je ne sais pas combien de temps à durer cette ballade nocturne qui avait finit par complètement me tremper de mon cuir chevelu jusqu’à mes chevilles.  Je m’installais au volant pré-enregistrant l’adresse d’Ebony sur mon GPS.
00h00 : J’ai froid, je n’arrive pas à ouvrir les yeux mon corps reste figée sur place comme si on avait arrêter le temps et que j’étais une simple spectatrice sans pouvoir me mêler de ce qui m’entourait. Après quelques minutes je reprenais mes esprits, je sentais mon esprit enfin regagner mon corps puisque je pouvais bouger le bout de mes doigts, j’haussais légèrement les épaules tout en étirant mon cou. Mes paupières étaient lourdes, comme si on m’avait hypnotisée et que je n’arrivais pas à revenir à la réalité. Doucement mes paupières s’ouvraient et ce que je voyais ne me plaisais pas. Des murs blancs une lumière presque aveuglante, une odeur d’urine qui était sur le point de me faire rejeter toute la téquila que j’avais pu ingurgité. Je n'étais pas chez moi et encore moins chez Ebony c'était ce qui commençait à m'effrayer d'avantage. Une fois les yeux complètement ouverts je pouvais embrasser l'endroit du regard j'étais tout simplement en prison avec ma tenue trempée un mal de crâne à rendre dingue les tremblements de terre au Népal. Je me redressais pour pouvoir me lever et me dirigeais vers les barreaux de ma cellule. Encore sous les effets de l'alcool j'avais eu du mal à rejoindre ces barreaux froids et sans vie. Tout mon être commençait à se sentir hostile face à cet environnement à peine près des barreaux un agent me nargue arquant un sourcil me disant qu'il attendait mon réveil pour que je puisse passer le fameux appel autorisé. Malheureusement nous n'étions pas dans une série et ça ne serait sûrement ce connard d'avocat de Breaking Bad qui me sortirait d'ici. Il ouvrit la porte tout en me mettant les menottes comme un esclave, je le suivais le regard remplit de haine presque autant que la colère aurait pu en dégouliner sur mes fines pommettes. Une fois à la salle d'appel l'agent m'expliquait qu'en effet j'avais conduis en état d'ivresse et causant  un accident qui avait faillit coûter la vie d'un jeune homme. Je n'arrivais plus à respirer je pouvais être un brin égoïste mais de là à causer la mort d'un inconnu ? Fallait pas pousser le bouchon trop loin. Complètement  en état de choc mon corps n'était que tremblements, je restais là entrain de fixer le cellulaire qui me permettrait ma sortie. Connaissant le numéro d'Ebony par coeur je composais le numéro à la va vite sans hésitations. Une sonnerie, puis deux, puis trois mon coeur faillit rompre de battre tant j'étais sous un état de choc finalement sa voix suave résonnait dans mes oreilles je ne lui laissais pas en placer une pour lui balancer sans détour " Ebo, j'ai fais une connerie je suis au poste, près de Time Square, j'ai le droit qu'un à appel il faut que tu viennes ici". Ma voix aurait pu presque trembler mais je n'étais pas si faible et j'assumais généralement tout ce que j'entreprenais ma respiration redevenait normale quand j'entendais la voix d'Ebony. Je ne savais pas par quel moyen elle pourrait me faire sortir d'ici et si elle avait le pouvoir que les faits soient atténués pour mon poste actuel ... Je faisais les sans pas dans la salle en attendant sa répondre en train de me tortiller dans tous les sens de peur d'un refus de sa part...

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MessageSujet: Re: Let me blow ya mind. Let me blow ya mind.  EmptyLun 18 Mai - 22:10

Ebony&Charlotte ⊹ Sa main crispée sur son téléphone, Ebony faisait les cent pas dans son immense studio, aux derniers étages d’une tour vitrée d’une hauteur interminable. Prostrée devant les baies miroitantes qui lui offraient une vue splendide sur les différents quartiers de la grosse pomme, la jeune femme faisait claquer ses talons aiguilles sur le sol marbré pendant que d’une main, elle tournait et retournait de manière frénétique, l’anneau en argent massif qui avait récupéré sa place sur sa main gauche. Encore une belle connerie que de s’accrocher à ce symbole quand elle avait perdu son possesseur. Qu’importe, moulée dans une jupe crayon, son reflet impatient et disciplinée attendait dans le noir glacial de cette espace bien trop grand pour elle et pourtant, qui semblait représenter parfaitement le temple profane dans lequel la evil queen pouvait s’adonner à toutes les pires possessions. Sorcière aux pouvoirs infinis, la belle, redressée dans sa posture la plus inquiétante, jetait un dernier regard à son reflet aux contours troublés pour faire demi-tour et laisser paître sa paire de chaussure sur le tapis de fourrure blanche au centre de l’imposant salon. Le décorateur de cet espace animé par un luxe étouffant avait dû oublier quelques neurones contre le bar lorsque la belle avait eu l’envie subite de baptiser sa nouvelle demeure. Avec soin et désinvolte, elle avait ouvertement offert son audace à cet objet peu digne de ses fantasmes et l’avait rejeté la seconde d’après en l’intimant de finir son travail et de le finir rapidement. Mais aujourd’hui, lorsqu’elle regardait cet abus de blanc, de noir et d’argenté, elle s’imaginait presque en Cruella d’enfer, parcourant l’étage supérieur avec dédain, et possédant de ses mains, pour unique atout de charme, une longue tige d’où fumerait la pointe de son joint. Envoûtant, sauvage et renversant.  S’écrasant sur le sofa de cuir noir, elle se lovait entre les mille coussins qui surfaient sur sa surface pour observer son reflet qui s’éternisait au plafond. Une lubie de plus, une envie subite de s’apercevoir n’importe où. Arrogante et narcissique plus que d’accoutumé, Ebony ne souriait pas à sa posture vulgairement exposée quand elle portait du Versace. Elle ne riait pas d’elle, de ses nouvelles manières, de sa nouvelle condition, de tous les gens qu’elle avait dupé pour enfin pouvoir s’accrocher à ce monde snobe et parrainé par un tireur de ficelles qui s’évertuait à leur ordonner leur cadence. Si étroitement respectueux de leurs règles qu’ils en devenaient des pantins au creux d’une valse où seule elle, savait inverser la tendance et renverser les trois temps. Certaines fois, un rire glauque et sans chaleur s’échappait de ses lèvres sensuelles. C’était le rire de la gloire, de la réussite, de la sacralisation d’un destin précaire qui s’était transformé encore plus rapidement que Cendrillon sous les quelques coups de baguette de madame la bonne fée. Sa bonne marraine, Bony l’emmerdait cruellement parce qu’elle l’avait abandonné avant même d’avoir pu débuter sa tâche qui semblait si simple. Alors pendant des années elle avait trimé, s’était battue et avait ordonné à son futur qu’il soit si reluisant qu’elle pourrait détailler le moindre détail de sa peau suintant le désastre et le malheur. Aujourd’hui elle atteignait des sommets par la seule force de ses convictions et par un caractère inconvenable si accrue, qu’il arrivait à se frayer un chemin à travers les rocs de ce pays. Tous pourris jusqu’à la moelle et elle était bien de loin la pire. Mais cette fois-ci, Bony ne riait pas de cette mise en scène et de ce piège qu’elle avait tendu à la vie quand celle-ci ne désirait que la voir manger la terre, dealeuse toute sa vie, putain du soir au matin. Elle souffrait le martyre à cause de sa fatale erreur d’avoir voulu être maître du temps et des autres quand elle n’était qu’une soumise de plus, liée à une personne qui finirait par l’estropier aussi facilement qu’un agneau apeuré. Ebony avait la fâcheuse tendance de tout savoir pour elle, de contrôler tout ce qui l’entourait et d’oublier de penser aux conséquences. Pour foutre la merde elle était sacrément forte. Pour ne pas tomber dans ses propres pièges qu’elle avait tissé, c’était tout autre chose. Zayn était partit. Il y avait de nombreuses raisons à ce départ. Celle qu’elle dirait tout le temps était que leur chemin après l’université n’arriverait plus à se croiser. Que leur vie devenait trop différente et ainsi de suite. Une putain de fourberie qu’elle débiterait à qui oserait bien lui poser la question. Au fond l’explication résidait dans son incapacité à aimer et donner en retour ; A faire des concessions, à mettre de côté sa fierté. C’est ainsi que Bony venait à se servir un énième verre, éparpillée dans sa mélancolie, destituée d’un temps de la grande dame qu’elle paraissait être aux yeux des caméras lorsqu’elle s’approchait de son pupitre pour débiner un ahurissant speach de conneries sur les affaires politiques. Chargée de relation publique ou comment gérer une politique de crise en faisant l’autruche et en prenant la société pour des cons irascibles. La jeune femme ne voyait pas l’heure. Pire, elle s’était assoupie. Pitoyable. Un an auparavant, elle se serait mis des claques. Son téléphone vibrant sur sa cuisse dénudée, elle se redressait pour attraper le combiné et grommeler. Asher-Grey… C’est la voix de Charlotte qui eu raison de sa somnolence et en un instant elle récupérait ses esprits et observait sa montre d’un sérieux improbable. Quoi ? Arrêtes tes jérémiades, tournes pas autour du pot. T’as vu l’heure ?! Il fallait avouer que Bony, n’avait pas veillé à attendre convenablement son amie et aurait pu bien avant de s’endormir, prévenir un risque potentiel de danger imminent. Mais s’il fallait s’inquiéter pour Charlotte alors mieux valait de suite ne plus vivre. Oh le scandale. J’arrive. Soldat en mission, Ebony se redressait, attrapait une veste, son sac et filait vers la voiture neuve que son patron lui avait offert pour ses bons et loyaux services. Le faire arriver au Sénat était un rêve de gosse et il était son laisser-passer pour lui ouvrir le chemin conduisant directement à la maison blanche. […] Poussant avec force et fracas les grandes portes du commissariat, Ebony arrivait devant l’accueil en s’imposant aussi clairement qu’un éléphant dans une boutique de porcelaine. Ebony Asher-Grey, vous avez un colis pour moi en cellule de dégrisement et j’aimerais le récupérer. Allons droit au but, allons vite, je n’ai pas de temps à perdre. La jeune femme poignardait déjà de son immanquable assurance, la femme au badge pris dans l’entremêlement de ses cheveux éparses. Bony sortait un chéquier et l’offrait à la vue de la malchanceuse. Combien pour la faire sortir de là ? Comme si tout semblait si simple. Un deuxième homme arrivait alors. La posture plus guindé, le menton haut, les bijoux de famille portés fièrement – simple déduction d’une observation brève mais minutieuse -, il semblait au milieu de ses comparses le plus gradé. Elle est bien bonne celle-là. Vous vous croyez où ? Ici c’est un poste de police et votre amie est une criminelle. Un accident de voiture en état d’ébriété et elle a percuté un autre véhicule. Elle va avoir le droit à un procès en bon et dû forme ! Ebony se rapprochait alors de lui et si de sa petite taille elle ne semblait pas en mener bien large, son regard valait tous les centimètres de plus qu’il lui manquait. Elle ne sort pas de l’état pour l’instant, pour le procès on verra plus tard. Vous ne pouvez la retenir en cellule jusqu’à ce que le juge décide quoi faire et il serait mal vu que des journalistes se pointent pour une affaire de rétention de jeune femme par une bande de loubards qui n’ont pas vu de paire de seins depuis que leur mère les a fait naître. Puis, voyant l’homme sur le point d’en découdre en sortant ses menottes, elle sortait sa carte de presse soigneusement relié au logo du sénat de la maison blanche. Je ne crois pas que vous ayez envie de me voir derrière les barreaux où la presse en fera ses choux gras. Bizarrement je me demande de qui ils prendront le parti quand je pense que ma côte de popularité s’accroisse d’heures en heures. La votre ? Elle en fera de même sûrement le jour où vous arriverez à vous baladez à harlem sous des salves d’applaudissement. Ebony abusait encore et encore et chuchotait pour clôturer sa remarque d’un « jamais », chuchoter entre ses dents, sa langue vicieuse tournoyant comme un serpent. Oh et au fait, avant de vous méprendre sur mes attentions et de m’enfermer comme une moins que rien, sachez que plus vous la retenez, plus je ferais part de services négligeant de la police de ce quartier au sénateur Palmer. Elle jouait sa dernière carte, lancée avec précision au milieu du tas qu’elle venait de créer de son venin acide. En aucun cas Ebony ne pouvait avoir la prétention d’invectiver ainsi les forces de l’ordre mais la rage qu’elle gardait concernant sa désastreuse aventure personnelle venait de leur retomber dessus. De plus, elle n’avait jamais été une fervente défenseuse de ces hommes en uniforme qu’elle avait fui trop de fois pour se souvenir de toutes. Elle ne sort pas de l’Etat et elle aura un avocat commis d’office. Vous payez la caution, et elle recevra ensuite une lettre de jugement. Foutez le camp de mes bureaux. Qu’il crachait, rouge de colère, les yeux comme deux billes noirs semblant sur le point d’imploser. La jeune femme tendait un chèque d’une somme colossale à celle qui ne semblait décidément, servir à rien et se dirigeait avec un adjuvant vers les cellules qui n’avaient sûrement, rien loupé du spectacle. Salut toi. Tu crois que j’en ai trop fait ? Sourire en coin et malicieuse, Ebony était une amie plus que spéciale. Un accident de voiture ? De l’alcool au volant ? Un passager blessé ? Peu importait, le diable ne s’arrêtait pas sur les fourberies de ses acolytes. Tu m’as bien fait attendre un sacré bout de temps et je… Voila qu’elle tournait la tête subitement vers l’homme qui tentait d’ouvrir la cellule depuis déjà plusieurs minutes. Je perds mon temps et quand je perd du temps, je me défoule sur le premier venu.



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MessageSujet: Re: Let me blow ya mind. Let me blow ya mind.  EmptyVen 22 Mai - 0:21


Let me blow ya mind



Charlotte & Ebony


La voix d’Ebony à l’autre bout du cellulaire me redonnait toute la force nécessaire pour ne pas craquer derrière cette cage. Une fois le message passé, le garde m’agrippais une nouvelle fois les poignets pour me jeter derrière le regard qui en disait long sur ce que je pensais sur ses agissements se posait sur lui. Je me dirigeais vers ce lit, le dos coller contre le mur les yeux qui se posaient sur le plafond comme d’autan quand j’étais gamine et que je regardais le plafond de ma chambre remplir d’étoiles fluorescentes. Je poussais un long soupir, avant de fermer les yeux un instant comme pour me concentrer sur mes souvenirs. Je me revoyais petite en train de ramener toutes sortes de frelons dans la maison dans un petit bocal à confiture, entendre ma mère hurlait de peur suppliant mon père de se débarrasser de cette horreur. Et moi qui me mettait entre le bocal et mon père protégeant ces petits êtres contre vents-et-marées. J’avais toujours eu une attirance pour les insectes qui piquent, ou qui volent. L’abeille était pour moi le signe de la liberté, du pouvoir, à elle seule elle contenait le pouvoir de la vie. Si je devais me faire un tatouage ça serait bien celui-ci, mais ce n’était pas d’actualité et pas vraiment l’endroit pour s’imaginer avec une abeille sur la fesse droite. Un sourire naquit sur mes lèvres finalement j’étais bien dans cette cage j’avais le temps à la reflexion, je ne prenais jamais le temps de prendre les choses avec dureté non ce n’était pas mon style, je reportais tous mes problèmes au lendemain. Je n’aimais pas le bonheur je trouvais qu’être heureuse ne m’était pas bénéfique, je perdais mon temps. Je ne voulais pas que ma vie soit un long fleuve tranquille, je voulais trembler, suffoquer, hurler, danser, pleurer, jouer. Quand tout allait bien je ne riais pas aux éclats, je ne faisais pas de mélodrames, je me taisais et subissait le fardeau du bonheur. Chacun avait sa façon de vivre et moi je m’interdisais le bonheur, je me faisais chier, j’avais personne à maudire , personne à qui mentir sur mon état. J’étais pas pour autant une dépressive j’appréciais la joie à petite dose, des petites touches d’éclats dans la noirceur me semblait beaucoup plus appréciable qu’une vie platonique où la seule chose qui vous inquiète c’est s’il va faire beau demain pour la Garden Party. Non pas pour moi. J’étais une brindille, aussi physiquement que mentalement ceux qui me connaissait vraiment savaient que j’étais fragile, qu’on pouvait me marcher dessus à plusieurs reprises me donner toutes les peines du monde, mais quand je me brisais c’était en milles morceaux. Je ne pouvais pas avoir un peu mal, non je voulais vivre la peine à fond, enfin vouloir est un grand mot tout ça était inconscient, personne n’est masochiste à ce point. L’autodestruction était un attribut bien développé chez les scorpion non pas que j’étais une fan de l’astrologie mais je m’aveuglais sur ce qui n’allait pas, et je poussais au maximum que même une minime entrave dans ma vie devenait la pire des peines. Le tourbillon incessant des rebondissements me procurait un effet d’adrénaline puissant, je me sentais importante. L’arrivée fracassante d’Ebony me fit sursauter, pas que je n’avais l’habitude mais je devais être là depuis trop longtemps que mon esprit était ailleurs. Je l’entendais à l'autre bout de couloir je levais les yeux aux ciels presque instinctivement. Ebony était une femme de caractère, une femme qui ne se lamenter pas sur son sort même si elle avait des cicatrices qui lui rongeaient la peau un peu plus chaque jour, elle s’en servait pour lever le menton et emmerder tout ceux qui ne voulait pas la suivre. Elle était mon roc, celle qui me poussait à aller de l’avant, j’étais aussi là pour elle mais pas de la même façon. Nous étions différentes mais à la fois complémentaires. Deux âmes qui erraient dans la ville qui avaient un avenir d’assurer mais qui au fond souffraient . Quoi qu’il en soit je l’écoutais me redressant comme je le pouvais, me levant pour m’approcher des barres de la cellule et sortir au plus vite de cet enfer. Quand je pouvais enfin l’apercevoir un sourire large s’étendait sur mes lèvres, cette femme était un rayon de soleil imprévisible elle pouvait toujours vous étonner à chaque instant. Quand elle me demandait si elle en avait trop fait je haussais un sourcil la regardant de la tête au pied avant de lui dire presque innocemment «  Franchement, je suis déçue je pensais que t’allais montrer tes seins mais j’ai bien aimé la partie sur les applaudissements à Harlem » Autrement dit c’était un merci de ma part, nous nous aimions à notre façon et on avait pas besoin de se faire des déclarations de deux kilomètres pour se le prouver. « Ne t’inquiète pas , on a toute la soirée devant nous. ». La tête d’Ebony se tournait vers un homme qui avait visiblement du mal avec la serrure, la menace de la brune avait eu l’effet d’une bombe puisque quelques instants d’après la porte s’ouvrait. Je déposais un baiser au coin des lèvres de mon amie, qui aussitôt me réchauffait. Nous avions toujours été ambiguës entre nous et je l’aimais de cette façon. Je la prenais par la main entrelaçant mes doigts dans le sien comme un contact infini, je prenais mes affaires et nous nous dirigions vers la sortie du commissariat nous restions silencieuses quelques secondes…Comme pour paraitre sage et innocente tout l’inverse de ce que nous étions. Une fois dehors je me plaquais contre le mur tout en la regardant, l’admirant un temps soit peu. Avant de la coller à moi pour m’enivrer de son parfum, je caressais une légère mèche de ses cheveux avant de coller ma tête contre le mur tout en passant ma langue sur mes lèvres «  Ebony…il faut qu’on parle.. ». Je n’avais plus de sourire malicieux, plus d’amusement dans le regard, mon amie me connaissait par coeur et savait que quand je prononçais cette phrase ce n’était pas de bonne augure la dernière fois que je lui avais dit cette phrase c’était à la mort de ma mère. Comment pouvais-je lui expliquer tout ce que je venais d’apprendre..? Je lui souriais comme pour la rassurée alors que je savais qu’elle mourrait d’envie de me questionner « Une cigarette et on y va … ». Je fouillais dans mon sac mon paquet de clopes, je lui en tendais une, j’allumais nos deux cigarette d’une seule et même flamme, comme celle qui brulait pour cette femme. Je me délectais de toutes ses manières, de tous ces regards, tout chez elle…



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MessageSujet: Re: Let me blow ya mind. Let me blow ya mind.  EmptyJeu 4 Juin - 22:02


Ebony&Charlotte ⊹ Ebony face à Zayn n’éprouvait plus le désir de dire un mot. Elle connaissait déjà la fin ultime à cette dernière entrevue. Si elle avait plus d’une fois contraint l’homme à lui mener la vie bien dur, Ebony le connaissait et savait qu’en général, leur fin prématuré se voyait à la surface et n’avait besoin de mot pour l’expliquer. Il était présent face à elle, dans sa plus belle tenue de soirée pour un gala de charité et lui, toujours fidèle à ses habitudes, usurpait les lois de la convenance et des bonnes mœurs pour adopter le look décontracté qui lui donnait bien souvent l’envie de le voir dans sa tenue la plus simple, nu, couché sur elle, à lui imposer son amour en pleine figure. Mais les histoires d’amour finissaient mal à chaque fois pour la jeune femme. Jamais elle n’avait connu de bonheur intense et si électrisant qu’elle s’en sentait repue pendant de longues années. Elle c’était plutôt des jours de bonheur ahuris pour des mois de disgrâces et de gestes inappropriés. Elle ne savait pas jouer à ce jeu là et ne voulait pas en apprendre les règles. C’était la seule danse qu’elle ne contrôlerait jamais à son plus grand damne même quand elle avait sermonné plus d’une fois son cœur pour s’être laissé atteindre. Il l’avait regardé avec une détresse insurmontable mais comme si, ils avaient vu venir ce moment fatidique. C’était celui de quatre ans de relations tumultueuses qui s’estompaient et se finissaient dans un chaos qu’elle aurait presque regretté amèrement. Mais Ebony ne suppliait pas qu’il ne la laisse pas. Elle ne le suppliait pas en lui disant qu’elle pouvait essayer d’être un vrai couple. Tout ça c’était des balivernes car quoi qu’il arrive, l’ancienne doyenne était bien trop compliquée pour qu’un homme un jour, réussisse à surmonter sa folie pour vouloir se l’approprier sans une date de fin à l’arrivée. Ebony elle était devenue ce qu’elle détestait et pourtant elle restait toujours la même. C’était son rôle de magouiller derrière le dos des hommes politiques et de s’approprier les règles de son monde agonisant et qui ne faisait plus rêver personne en jouant des pieds et des mains pour se faire entendre et atteindre ses buts. Cette fois-ci elle avait plus de pouvoir qu’elle n’en avait jamais désiré et cette fois-ci encore c’était comme si, pour instruments de torture, on lui offrait une abondance de moyens à sa disposition pour manipuler et estoquer informations sur informations, à sa guise. Si son nouveau statut ne plaisait pas à Zayn alors soit. Tant pis. Elle avait toujours désiré arriver là où elle en était et à présent que c’était le cas, elle ne reviendrait jamais sur ses décisions pour continuer à vivre au jour le jour dans la rue. Ebony aimait sa liberté et ces évasions régulières mais ce qu’elle aimait le plus, c’était son incontrôlable envie de pouvoir, de contrôle et de puissance. Ils n’avaient pas les mêmes projets en tête. Tout se terminerait donc aujourd’hui. Il lui avait souri, elle en avait  fait de même et après un bref baiser à la commissure de ses lèvres, il s’était éloigné pour ne jamais refaire surface. C’était la fin d’un monde où Zayn et Ebony vivait une relation épique où personne ne comprenait réellement s’ils essayaient de se détruire ou de s’appartenir. Alors quand Charlotte avait décidé de refaire son apparition après quelques nouvelles données à intervalles irréguliers, elle avait pris conscience, qu’elle n’avait aucun droit de se sentir abattue.  C’est ainsi qu’elle se retrouvait en prison pour venir sortir son amie de beau draps. S’insurgeant face à des policiers, elle en finissait par imposer son autorité assez pour arriver à ses fins. Mais au fond, Ebony avait une rage insupportable qui ne demandait qu’à sortir pour pouvoir s’enchainer autre part que dans ce corps qui venait de perdre sa moitié. Destabilisée par les rêves et envies qu’elle avait placé en la destruction pur et simple d’un amour inconcevable, Ebony injuriait, s’emportait et se retrouvait l’instant d’après face à son amie placée derrière des odieux barreaux de métal grisâtre.  Laisse tomber, ils n’auraient pas su apprécier l’honneur. Qu’elle disait se foutant éperdument qu’un agent soit encore présent face à elle. La cellule s’ouvrait enfin pour libérer Charlotte d’heures pénibles d’ennuis. La gamma queen n’avait jamais été douée pour montrer ses sentiments et l’attachement qu’elle pouvait ressentir envers les rares personnes qui lui tenaient à cœur mais avec Charlotte, c’était différent. Elle était comme elle, il n’y avait pas de jugement car elles empruntaient les mêmes routes scandaleuses qui détruisaient leur vie à petit feu et broyait celle des autres aussi rapidement que la flamme au bout d’une cigarette.  Elle embrassait son amie et laissait ses doigts glisser le long de sa joue avec un sourire presque obscène mais emplit de tendresse qu’on ne lui reconnaissait que trop rarement devant le regard avide de plus du policier. Très bien, sortons. Ebony connaissait son amie pour savoir que de telles paroles ne sortaient pas si facilement de la bouche indisciplinée de la belle. Si Charlotte avait des problèmes c’était généralement de cette première façon qu’elle s’y prenait pour en parler. Sortant du commissariat, elle la laissait l’enlacer et plaquer son corps contre un mur de brique pendant qu’elle glissait sa langue sur ses lèvres. La jeune femme se laissait faire, elle avait toujours aimé ses jeux qu’elle avait avec Charlotte et n’avait jamais caché le fait qu’elle avait plus d’une fois tenté l’expériene avec des femmes. Les limites restaient bannies de son quotidien. J’ai bien mieux. Que la chargée de relations publiques disait en sortant de l’intérieur de sa jaquette un joint soigneusement roulé pour des retrouvailles aux allures de leurs plus belles sorties. Si Ebony était irrémidiablement médiatisée dorénavant et qu’elle avait arrêté de vendre régulièrement, elle gardait une retraite confortable et un impressionnant lot de consommation dans son immense appartement. Dis moi. Ebony ne l’obligeait à rien mais, après avoir pris son temps pour allumer la drogue qu’elle tenait en main, elle redressait de nouveau son regard vers Charlotte afin de percer les réticences qu’elle pouvait avoir. Ebony aurait tuer et dépecer pour cette fille. Il suffisait qu’elle le demande tout simplement. T’as tué quelqu’un cette nuit ? Une question simple sans intonnation particulière et pourtant qui était là pour faire prendre conscience Ebony de la gravité de la situation. Ne t’inquiètes pas pour la justice je m’en charge. On va à mon appart après, j’ai des bouteilles qui trainent. Loin d’elle et de sa mauvaise conscience. Si Ebony se jetait dans la bouteille elle aurait exploser, imploser, détruit toute vie autour d’elle, tous signes particuliers de sa honteuse déchéance sentimentale et aurait sauté du centième étages de la tour qui la rendait prisonnière de son incapacité à se laisser aimer.



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Cameron Eynsford
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Let me blow ya mind.

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