Baby let me blow your mind tonight

Mavis&Elizabeth

Le bruit horrible de la sonnerie qui signalait la fin d'une heure de cours retentit dans tout Berkeley. J'attendais ce moment depuis que les trente premières minutes du cours étaient passées. J'avais été totalement inattentionné au cours que je venais de suivre, je ne pensais qu'à une chose : le joint que j'allais fumer en sortant du cours. Hier soir je n'ai pas pu sortir car je devais terminer un travail que j'avais a rendre ce matin. J'ai donc bossé très tard et j'étais achetée après tout ce boulot donc je me suis couchée directement après. Ca faisait longtemps que je n'étais pas restée au calme un soir. La sonnerie qui retentissait, je rassemblais mon livre et mon cahier de cours ainsi que ma trousse que je pris en même temps que je me levais. Plus de la moitié de mes camarades de classe en faisait de même, et certains était même déjà sorti de la salle. A chaque fois, je prends mon temps pour sortir de la salle, histoire de quand même faire assez bonne impression sur le professeur pour ne pas qu'il se dise que je suis une mauvaise élève: ce que je veux absolument éviter. Une fois sortie de la salle, je me trainais dans les couloirs pour rejoindre mon casier. Quand j'y pense, si je n'étais pas moi et que je me voyais passer dans les couloirs avec une telle.. vivacité, je prendrais peur! De toute façon, je méprise tout ces gens qui peuvent avoir une quelconque émotion de pitié à mon égard, je préfère qu'on parle de moi méchamment, au moins ça fait vivre mon image. J'arrivais dans le couloir ou se trouvait mon casier, et là.. je vis ce mec qui depuis la première fois où je l'avais croisé, me donnait toujours autant envie de lui sauter dessus. Je ne connais ni son nom, ni son âge.. rien, je ne connais rien de lui. Mais alors, il me fait un effet incroyable, rien que quand je le vois, une attirance sexuelle et physique incroyable. A vrai dire, ça faisait très longtemps que je n'avais pas ressenti ça.. Je ne veux même pas repenser à la dernière personne qui pouvait autant m'attirer car je ne sais même pas qui elle peut-être et surtout je mettrais beaucoup trop longtemps a retrouver son nom car je ne devais pas être en bon état.. Bref, je regardais avec insistance ce garçon qui était assez loin en face de moi, dans le couloir. Même par le regard je pouvais ressentir et lui faire ressentir cette tension..

Baby let me blow your mind tonight

Mavis&Elizabeth

Je fini par lâcher son regard car une des filles de ma classe m'adressa la parole pour me demander chez qui j'avais acheté mes chaussures ainsi que mon sac. Sur le coup, je n'avais qu'une envie c'était de l'envoyer voir ailleurs. Mais je trouve que j'arrive assez bien à contrôler mes sautes d'humeurs d'associatibilité, du coup je me forçais à prendre une grande inspiration et fermant les yeux tout ça pour me préparer mentalement à sourire et parler bêtement à une.. fille bête. Je me retournais donc vers elle, un grand sourire aux lèvres, et dans mes yeux tout le mépris de la terre se portait sur elle, je fini par lui répondre que mes chaussures étaient des Jimmy Choo et que c'était de la collection de l'an dernier et quand à mon sac je n'en avait plus la moindre idée car je l'avais ressorti de mes vieilles affaires. Je m'excusais donc auprès d'elle pour qu'elle décale au plus vite, en lui faisant comprendre que j'étais pressée. En réalité, je pensais encore à ce mec qui captait tellement mon attention depuis que je l'avait croisé au spring break. Je me tournais vers mon casier pour finalement enfin déposer mes livres qui n'allaient plus me servir pour la journée. C'est là que je senti qu'on m'effleurait la main. Je n'eu pas besoin de dire un mot, ni lui d'ailleurs, tout ça me faisait comprendre que lui aussi ressentait bien une attirance pour moi. Et de toute façon, même si il n'en n'avait pas eu, je me le serait surement tapé quand même.. A ce moment là, un sentiment d'excitation, d'euphorie, comme un truc d'une gamine de 15 ans qui vient de tirer son premier coup, ou peut-être plutôt tombé sous le charme.. ou un truc comme ça, à vrai dire je m'en souviens plus bien de ma première fois mais bref. Je me retournais, un sourcil haussé et un air serein, il ne fallait pas qu'une once d'intérêt pour lui, lui saute directement aux yeux. Je voulais lui paraitre fermée, intimidante même, histoire de dire que je n'aurais pas cédée la première à nos désirs.. Enfin tout ça n'étais encore pas concret, fallait il encore que je me le prouve. Après l'avoir vu rentrer dans ce que j'appellerais le baisodrome-de-Berkeley, je suivi ses pas et pénétra dans la pièce. Il était là et c'était pour la première fois que nous nous retrouvions seul dans la même pièce. Je ne disais rien, je me contentais de le dévorer des yeux, je m'appuyais sur la porte pour la fermer correctement. Le seul bruit audible dans la pièce se fit entendre quand je ferma le verrou de cette même porte. Plus on patientait, plus la tension se faisait ressentir et plus ce moment était intense voir amusant.