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never mind the darkness, we still can find a way -r

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MessageSujet: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyDim 19 Jan - 2:53

Joe et moi nous étions donné rendez-vous dans le bar l’Absinthe, afin qu’il me fasse goûter à cet alcool soit disant fabuleux auquel je n’avais jamais goûté. Je m’étais mise sur mon trente-et-un pour lui, pour toujours l’éblouir un peu plus. Des yeux charbonneux, un rouge à lèvre discret, mes cheveux descendant en vagues couvrant ma poitrine, ainsi qu’une robe robe noire plutôt ajustée et des talons hauts de la même couleur. J’avais toujours envie d’être la plus belle pour Joe, pour rendre les autres jaloux, et jalouses. Ce n’était pourtant tellement pas la personne que j’étais, et pourtant, mon petit ami me changeait. Après tout, je n’étais pas non plus le genre de fille à sortir un soir de semaine. Habituellement, je restais à faire mes devoirs bien tranquille dans ma chambre. Mais le professeur ressortait en moi l’adrénaline de vivre à fond. Alors qu’au départ j’avais complètement détesté son mode de vie, je commençais à m’y faire. Un peu. Sur quelques facettes. Évidemment, la course automobile était encore un passe-temps que je lui reprochais. Sa consommation de tabac, aussi. Mais je faisais des efforts. Bref, j’étais assise sur l’un des tabourets du long comptoir du bar quand je reçus un message texte de la part de Joe, m’informant qu’il serait en retard. Je soupirai et me commandai tout de suite un verre d’absinthe. Pour me réchauffer le cœur, peut-être. J’eus le temps de le terminer avant de recevoir un second texto m’avisant qu’il ne pourrait finalement même pas être là. Il était vraiment, vraiment désolé, mais un contre-temps était arrivé en lien avec son travail. En début de trimestre ? Je doutais fortement qu’il ait des urgences pareilles. Alors que la sage décision aurait été de rentrer directement à l’appartement de Pacey, avec qui je vivais depuis un moment maintenant, je décidai de rester. Je n’avais franchement pas envie d’aller me morfondre sous mes couvertures et d’angoisser à l’idée que Joe soit en train de me mentir, ou alors de s’éloigner de moi. Je commandai donc un second verre d’absinthe, alcool qui, en passant, rentrait assez fortement dans mon système. Avec ma maladie, la fibrose kystique, je devais avouer que ce n’était pas forcément une bonne idée de boire aussi rapidement un alcool aussi fort. Mon corps était faible et peu résistant. J’avais déjà la tête qui tournait, et le sourire qui venait bien trop facilement à mes lèvres. Toute seule, c’était bien moins drôle. Je me commandai quand même un troisième verre. Quand je l’eus terminé, je me dirigeai vers les toilettes, ayant une forte envie de pisser. Par mégarde, je rentrai dans les toilettes des hommes et ne m’en rendit même pas compte. Ce ne fut qu’en ressortant de ma cabine que je me retrouvai face à un homme, de dos à moi, en train de pisser dans les urinoirs. J’éclatai de rire, tout simplement.
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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyDim 19 Jan - 20:16




astor & bruce
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Une soirée comme une autre pour le jeune Bruce dans un bar, avec Matthew il était encore de sortie, "on fait la tournée des bars ? - vas-y je suis chaud" et hop les deux comparses s'entrainent dans une folle nuit dans les rues de San Francisco, un premier bar, quelques bières, un second bar, quelques verres un peu plus toniques, quelques tequila au programme, puis un troisième bar, la tête commençant à tourner, la joie se lisant sur le visage du jeune étudiant, il se met alors à devenir assez instable et sociable... Lui l'homme assez discret, l'homme sauvage qui se met à aborder sans vergogne les gens qui l'entourent "hé mec, franchement je voulais te dire, t'es mon pote t'as un pull trop swagg" qu'il dit à un inconnu qu'il croise dans ce bar qui était en train de prendre un verre comme lui. Les minutes passent et doucement les effluves d'alcool dans le sang commencent à se dissiper et la lucidité revient, mais malgré tout, les grammes qui subsistent encore dans son sang continuent à le rendre assez joyeux.

Vêtu comme à son habitude d'un jean et d'une petite veste par dessus un t-shirt juste au corps avec un col V, il fini par se rendre en direction des wc pour se remettre un peu les idées au clair. A l'intérieur personne, si ce n'est un bruit de rouleau qui se déroule dans une des cabines, il se met un peu d'eau sur les mains au niveau des robinets pour se les passer sur le visage, terminant son geste dans les cheveux comme pour se recoiffer mais aussi se remettre les idées en place. Après quelques secondes il prit la direction de l’urinoir, défait sa braguette et se mit à faire ses besoins quand dans son dos, il entendit la porte s’ouvrir. Puis un rire éclaté. Pris dans la gène le jeune homme tente de détourner le regard manquant d'uriner à coté de l'espace prévu à cet effet, il termine sa commission non sans mal alors que dans son dos une voix féminine dont il n'a pas encore pu définir la provenance semble parti dans une joyeuse euphorie. Après quelques secondes il termine son envie pressente puis prends se retourne sans avoir pris soin de remonter sa braguette, même si l'on voyait rien ceci dit, la situation était des plus cocasse, il toise la jeune femme visiblement un peu saoule elle aussi, plus que lui d'ailleurs et lui dit sur un ton plutôt agacé. "Je crois que vous vous êtes trompé de toilette ma dame", il se dirigea alors vers les lavabos la dédaignant du regard afin de se laver les mains... "Vous semblez avoir trop bu..." Puis il se mit à sourire stupidement et laissa échappé un sourire avant de poser les mains sur le lavabo voyant la jeune femme à travers le reflet du miroir. "Mais qu'est-ce que tu fais dans les toilettes mecs ?" oubliant le vouvoiement en remarquant qu'elle avait surement le même age que lui, le regard de Bruce marquait l'incompréhension totale, la surprise d'être surpris en train d'uriner par une charmante jeune femme. C'est ce genre de situation où des milliers d’hypothèses pour expliquer sa présence aurait pu fuser dans l'esprit du jeune homme, mais surpris par la situation des plus étrange, rien ne vient dans son esprit, seulement la question de savoir ce que la jeune femme fait là, hilare et surtout pourquoi a t-elle rigoler ? Son esprit et son égo masculin ont tendance à vouloir prendre le pas sur tout raisonnement logique et même s'il est sûr de sa virilité un doute se fait entendre dans son regard en voyant la réaction de la gente féminine qu'il vient de rencontrer.
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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyDim 19 Jan - 21:50

J'étais appuyée contre la porte de toilette, toujours en train de rigoler, ma main cachant mon énorme sourire. Je ne savais pas vraiment pourquoi je riais. Normalement, sans tout cet alcool dans mon sang, je me serais confondue en excuse et je serais partie rouge comme une tomate, quittant probablement même le bar pour être certaine de ne jamais recroiser l'homme surpris devant l'urinoir. Sauf que là, je n'avais plus aucune inhibition, tout me semblait drôle, et la situation cocasse dans laquelle je m'étais moi-même mise me semblait hilarante. Je repris toutefois complètement mon sérieux quand l'homme me regarda et me lâcha, d'une voix agacée, que je m'étais trompée de salle de bain. Je me tins alors toute droite, les épaules et le menton relevés, comme pour avoir l'air plus intelligente, si c'était seulement possible de rattraper ma gaffe. « Oui .. Hum ... oui, ça m'en a tout l'air. » Répondis-je tout en mettant maladroitement un pied devant l'autre, tentant de me rapprocher de la sortie des toilettes. Pour aller loin de cet homme qui n'avait franchement pas le sens de l'humour, lui qui venait en plus de me reprocher que j'avais visiblement trop bu. « Pas du tout ! » Me défendis-je d'un ton bien trop engagé pour le contexte. Un sourire se dessina finalement sur le visage de l'homme que je dévisageais dans le miroir. Il posa alors ses mains sur le lavabo et prit un air plus décontracté, et un ton de voix plus amical, aussi. Avait-il joué les acteurs l'espace d'un instant, juste pour m'effrayer et me gêner ? Chapeau, ça avait marché. « Ce que je fais dans les toilettes des hommes ? Eh bien, eh bien ... Eh bien, comment savoir, hein, qu'il s'agit d'une toilette pour hommes ? Non parce que les écriteaux ne sont pas très clairs. Si je suis une femme qui porte des pantalons, je dois quand même pousser la porte avec le bonhomme en jupe ? Et si je suis un homme en kilt, je fous quoi, hein ? Sans parler des transsexuels. Homme, femme. Femme, homme. On s'y perd. » Déblatérais-je sans vraiment avoir un fil conducteur dans mes idées. J'avais croisé les bras en lui monologuant mes pensées revendicatrices. Puis, j'inclinai légèrement la tête vers la gauche et le regardai un moment plus attentivement. Un frisson me parcouru alors l'échine. « Tu as ... un regard tellement ... perçant. » Je sentais mes joues devenir un peu plus rosées. Il était vraiment, vachement craquant. Un peu plus et mes jambes commençaient à trembler. Comme pour redescendre sur terre, reprendre mes esprits, j'eus recours à l'humour pour qu'il ne remarque pas à quel point j'étais déstabilisée par sa beauté. « Ta braguette est baissée. » Lâchais-je en baissant les yeux sur son pantalon. Et encore une fois, le même frisson me traversa l'âme.
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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyLun 20 Jan - 0:02




astor & bruce
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La jeune femme balbutia une explication des plus originales pour expliquer la situation cocasse qui ne manque pas d'interpeller le jeune homme, il se mit à sourire avant d'hausser les épaules sans convictions. Cette femme, même saoule avait de la répartie, c'était une chose amusante et intéressante, il se retourna alors pour lui faire face voyant qu'elle le détailla avant de lui avouer que son regard l'a troublait. Il prit un air surpris un instant arquant un sourcil avant de la dévisager à son tour, une beauté ravageuse, des formes parfaitement sculptés et un sourire timide qui rendrait mou n'importe quel homme qui joue les durs... Après quelques instants le regard de la femme insista sur la braguette du jeune homme avant de joindre la parole à l'embarras de la situation. Bruce se mit alors à rire, gêné, ses joues se rougit alors qu'il enfila le zip de sa fermeture éclair pour remonter et fermer la cage de l'oiseau. Il sort alors sur un ton plutôt plaisantin "voilà ce qui se passe quand une fille fait irruption pendant que vous pissez !" il s'approche alors de la jeune femme d'un pas déterminé avant de se trouver plus qu'à quelques dizaines de centimètres d'elle, il se mit alors à la fixer profondément. Son regard se perdant dans celui de la jeune femme, il prit une légère inspiration puis continua son geste en s'approchant à quelques centimètres, posant son bras sur le mur comme pour encercler la jeune femme, la prendre dans un piège entre le mur et lui, espaçant leur visage de quelques centimètres, il approche doucement ses lèvres de la joue de la jeune femme la fixant dans le blanc des yeux...

Puis, Bruce détourna le regard un instant pour lui lâcher sur une voix envoutante et presque charnelle "c'est étrange de se retrouver là, tous les deux dans les toilettes..." Il la regarde à nouveau dans les yeux, sourit un bref instant puis s'écarte d'elle en se dirigeant vers l'essuie main pour prendre quelques morceaux de papier fin afin d'enlever les gouttes qui perlaient sur ses mains et ses avants bras apparent en raison des manches retroussées de sa veste.

Il se met alors à observer la jeune femme, la regardant de bas en haut avant de répondre d'une voix plutôt franche "dommage que vous n'êtes pas assez attirante", puis il se mit à sourire à nouveau en se dirigeant vers la porte. Le jeu de la provocation marcherait sans doute, ou pas, il se mit alors à tirer la porte vers lui et sorti de la pièce pour se diriger à nouveau dans le bar, espérant que la jeune femme se sentant repousser ou en tout cas provoquée par le jeune homme ne le suivre afin de pouvoir poursuivre la soirée ensemble... Oubliant Matthew qui était déjà surement parti du bar de toute façon, ou alors à la chasse d'une autre conquête comme il en a souvent l'habitude depuis que ses relations se sont détériorées avec sa copine. Après quelques pas, le jeune étudiant s'accouda au bar, guettant la porte des toilettes du coin de l’œil et commandant un verre d'absinthe au barmaid.


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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyLun 20 Jan - 0:29

Je souris à sa remarque. Il était vrai que s’il avait encore la braguette ouverte, c’était parce que j’avais été une intruse dans ce moment intime que partagent habituellement les hommes, loin du regard féminin. Pris par surprise, il en avait même oublié d’avoir de la classe. Je ne lui en voulais pas. De toute façon, la vue que j’avais sur la couleur grise de ses caleçons me laissait rêvasser en paix sur ce qui se trouvait en dessous. Cela devait paraître dans mon regard. Encore une fois, j’étais sous son emprise. Et ce fut littéralement le cas lorsque le jeune homme s’approcha de moi et m’emprisonna de ses bras, ses deux mains posées sur le mur de chaque côté de ma tête – enfin, pas que ma tête était carrée au point d’avoir des côtés, mais vous comprenez l’image. Son visage séduisant s’était tranquillement approché de moi au même rythme que ses pas durant tout le processus qui l’avait mené à être aussi près de moi. Je sentais son souffle contre mon visage. Un mélange d’alcool et de pâte à dents à la menthe. J’adorais. Ses lèvres s’approchèrent de mes joues, et je n’avais qu’une envie c’était de tourner la tête afin que nos lèvres se rencontrent. Mais le mystérieux homme détourna le regard et s’écarta après avoir déclaré que c’était étrange, qu’on se retrouve ici, tous les deux dans les toilettes. Je souris. « C’est étrange oui. Un heureux hasard étrange. » Déclarais-je comme pour lui faire comprendre que pour ma part, ce n’était pas une erreur de parcours, au contraire. C’est drôle, je ne pensais plus du tôt à Joe. Je ne comptais pas sauter sur le jeune homme, j’étais quand même capable de me raisonner. Mais le simple fait de me sentir libre de nouveau et de pouvoir draguer, c’était plaisant. Sauf que l’homme coupa vite court à mes fantaisies en déclarant que c’était dommage, mais que je n’étais pas assez attirante. Haussant les sourcils et mon corps devenant plus raide tout d’un coup, je le regardai sortir sans rien dire, offusquée. Il faut dire, je n’étais pas habituée à ce jeu de séduction alors à mes oreilles, cela avait complètement sonné comme une insulte et non comme un défi, ou une provocation ayant pour but de m’attirer encore plus dans ses filets. J’étais peut-être naïve, mais je l’avais pris au pied de la lettre. Je pris un moment pour reprendre mes esprits, me trouver complètement ridicule et niaise de m’être laissée piégée, avant de sortir de la salle de bain, sac à mains bien serré entre mes doigts, prenant la direction du bar pour aller payer toutes les consommations que j’avais prises pour la soirée. Je laissai un montant d’argent trop élevé pour les consommations et le pourboire, et déclarai au serveur : « Avec le reste, payez donc un verre au laidron là-bas, et dites-lui que c’est de la part de la fille pas assez attirante pour lui. Et qu’il aille se faire foutre. » Dis-je en pointant l’heureux gagnant du cocktail que j’avais prépayé. Je lui lançai un regard indifférent avant de me diriger vers la sortie du bar. Je pris mon téléphone et composai le numéro de Joe. Il ne répondit pas. Je soupirai et me postai devant l’arrêt d’autobus. Joe était celui qui devait me ramener en voiture ce soir. C’était trop loin de chez Pacey à pieds. Maudits soient les hommes.
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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyLun 20 Jan - 0:51




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La jolie blonde passa derrière Bruce sans lui monter aucun intérêt, dédaignant sa compagnie, elle rejoint le barmaid pour régler l'addition, et prit la poudre d'escampette. Après quelques secondes le barmaid arriva pour servir un cocktail au jeune Bruce et lui répéter les quelques mots de la jeune femme. Bruce sourit un instant engloutissant rapidement les deux verres présent devant lui et glissant un billet pour régler sa propre note. Il titube légèrement pour reprendre ses esprits après un tel shot d'alcool, il se tient au mur, prends un profond souffle puis sort du bar, observant la jeune femme droite comme un I attendant son bus. Un petit sourire se posa sur son visage alors qu'il s'approcha d'elle, il se mit à une bonne cinquantaine de centimètre derrière elle avant de lui répondre d'un ton plutôt froid et franc "alors je dois aller me faire foutre ?", il se mit à rigoler avant de lui rétorquer d'une voix plus chaleureuse sans même lui laisser le temps de répondre. "Une question me titille, que fais-tu ici, seule, ce soir ?" il se rapproche alors d'elle pour se mettre face à elle, regardant au passage pour voir à quelle heure passait le prochain bus "en plus il n'y a plus aucun bus à cette heure-ci !". Il soupira un instant avant de reprendre "Et les taxis sont hors de prix, et pas sécurisant, t'as entendu l'histoire du moment ? Le chauffeur qui kidnappe les jeunes filles un peu éméchée ?" Il marque un temps d'arrêt, arquant un sourcil et prenant un air inquiet "je serais toi, franchement je prendrais pas le risque de prendre un taxi, et rentrer à pied, à mon avis ça doit te faire une trotte et seule en plus...".

Il tourne alors les talons avant de dire "je suis sûr qu'on prends le même chemin pour rentrer !", puis au bout de quelques mètres, il se met à faire demi-tour et reviens vers la jeune femme "mais vu que je suis censé aller me faire foutre, je vais surement rentrer seul !", puis il sourit un instant avant de s'accouder sur l'arrêt de bus et de dévisager la jeune femme... Il passe sa main sur sa nuque comme pour réfléchir avant de répondre sur une voix plutôt chaleureuse et taquine "en fait t'es pas si mal dans le noir", puis il éclate de rire, titubant légèrement sur quelques pas avant de retrouver appuie sur l'arrêt de bus. L'air était relativement frais, à peine 10°, de quoi sortir la veste sans pour autant mourir de froids, les manches retroussées étaient maintenant baissé et le col relevé comme pour protéger son cou que ne protégeait pas son t-shirt dont le col en V descendait presque sur son torse. La rue n'était pas bondée, un dimanche soir comme ça, les gens n'ont pas tendance à trop fréquenter les bars, en tout cas pas les étudiants, la plupart qui le font sont souvent des habitués. La délicieuse jeune femme devant lui, ne semblait pas en période de débauche, pas l'attitude, pas la tenue d'une femme facile où là pour un coup d'un soir, à vrai dire elle semblait paumée, comme là par erreur, sans trop savoir pourquoi. Bruce était un habitué de ces coins, de ses situations et n'importe quel autre femme lui aurait sauté au cou quand il s'est approché d'elle dans les toilettes si ces dernières souhaitaient juste un plan d'un soir...


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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyLun 20 Jan - 4:37

Malgré que je fusse encore un peu vexée de ses propos peu aimables, j’eus quand même un sourire en sortant du bar, rien qu’à m’imaginer la tête qu’il avait fait quand le barman lui avait répété mes mots. Je n’étais pas habituellement aussi spontanée et irréfléchie, mais ce soir, je me permettais de me laisser aller un peu. Rentrer bredouille après m’être fait poser un lapin ne me semblait guère alléchant, alors aussi bien faire en sorte que je me souvienne de cette soirée pour quelque chose de drôle. Ma réplique indirecte envers cet homme mystérieux en valait la peine. Ce serait une bonne histoire à raconter ; même si je n’avais pas vraiment envie de raconter à tout le monde que je m’étais presque fait traitée de femme repoussante. Pas assez attirance, ça en revenait à cela, au fond, non ? Bref, je me rendis jusqu’à l’arrêt d’autobus et je croisai mes bras, afin de réchauffer ma peau dénudée. Je n’avais rien apporté d’autres à me mettre sur les épaules. Ma robe ne couvrait pas grand-chose de mes jambes ou de mes bras alors oui, c’était légèrement frisquet. Je sursautai légèrement en entendant une voix derrière moi. J’étais tellement perdue dans mes pensées, jamais je ne me serais doutée que le mystérieux brun au regard ténébreux m’aurait suivi jusqu’à l’extérieur. Il insistait un peu trop, pour quelqu’un qui ne me trouvait pas attirante. J’allais me retourner et lui répliquer d’une voix aussi froide que lui, mais il reprit la parole d’un ton plus chaleureux, cette fois pour me demander ce que je faisais ici, seule. Je me posais la même question. « J’attendais quelqu’un. Ce quelqu’un n’a pas pu se présenter. » Lâchais-je tout simplement. Je n’allais quand même pas commencer à raconter mes problèmes d’un couple à un parfait inconnu, alors je me contentai de cette explication plus que suffisante selon le contexte. Le jeune homme s’approcha un peu plus près de moi, regardant l’affiche présentant les heures de passage des autobus. Il m’apprit alors qu’il n’y en avait plus à cette heure-ci. « Quoi ? C’est pas vrai ? » Je le poussai alors légèrement afin de regarder à mon tour l’affiche. Je grognai légèrement, presque de façon inaudible. Le jeune homme continua à m’agacer en me racontant des histoires monstrueuses à propos de chauffeurs de taxi. Je le regardai, un peu effrayée, un peu énervée aussi. « C’est vrai, pour les chauffeurs de taxi ? » De toute façon, je ne prenais jamais le taxi seule. Avec ces histoires ou sans ces histoires, je n’aimais pas vraiment être en compagnie d’un étranger la nuit qui pouvait bien me conduire là où bon lui semblait. L’homme-mystère tourna les talons puis me proposa, sans vraiment me le proposer, de me raccompagner. En fait, il faisait seulement me tendre la perche sans me laisser l’attraper. « Et tu rentres comment, toi ? En voiture ? Pas certaine que ce soit une bonne idée. T’as assez de mal à tenir debout déjà, alors conduire entre deux lignes … Je me sens déjà pas en confiance. » Le jeune homme passa finalement sa main dans ses cheveux, puis la posa sur sa nuque, m’avouant qu’en fait j’étais pas si mal dans le noir. « Pas que dans le noir, ok ? De toute façon j’m’en fiche bien de ce que tu penses de mon physique. Que veux-tu que ça me fasse ? » Tout, évidemment. Parce que je voulais lui plaire, consciemment et inconsciemment à la fois. En fait, j’ignorais jusqu’à quel point je voulais lui plaire. Dans ma tête ce n’était qu’un jeu, mais mon subconscient me cachait une pente glissante et dangereuse.
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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyLun 20 Jan - 10:15




astor & bruce
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Rentrer en voiture ? Bruce arqua un léger sourire "Non, quand je bois un verre, je ne prends jamais le volant !" en réalité, il ne voulait pas lui dire qu'il n'avait toujours pas le permis, trop occupé dans certaines broutilles, dans les conneries quand il résidait en Grande Bretagne il n'avait jamais pris le temps de passer son permis. Tiens d'ailleurs ça serait une idée pour la suite, il divagua quelques instants s'imaginant au volant d'une belle décapotable avant de sourire intérieurement. La jeune femme semblait quelques peu agacé, surprise ou en tout cas stupéfait qu'il ne la considère pas à sa juste valeur, une situation qui amusa Bruce qui lui rétorqua alors de plus belle "Bon peut-être en plein jour aussi" lâcha t-il en rigolant légèrement avant de tourner les talons et de prendre le chemin pour retourner vers le camps universitaire. Il marcha quelques pas puis se retourna "Tu viens, ou tu attends qu'un chauffeur de taxi ne passe ?" lui dit-il sur une voix chaleureuse emplit d'une once de taquinerie.

Il se met alors à continuer sentant les pas derrière lui de la jeune femme le suivre pas forcément convaincu, elle était quelques pas derrière lui qui avait forcé la démarche comme pour la faire partir de cet emplacement sur lequel elle se tenait depuis de nombreuses minutes maintenant. Il ralentit légèrement pour se mettre à sa hauteur alors que l'improbable couple descendait l'avenue plein éclairée et assez désert, on ne voyait que quelques types au fond là-bas devant une épicerie de nuit se chamailler pour une histoire de nana, ou encore en face cet homme au manteau long avançant d'un pas pressé comme s'il venait de rater un bus ou un métro pour se rendre à son boulot. Le silence se brisa quand Bruce prit à nouveau la parole "Tu as froid ?" dit-il d'un ton assez distinct et amical.

C'était un sentiment étrange que cet improbable et hasardeuse rencontre, le voici pour la première fois depuis des lustres, en tout cas la première fois depuis son arrivée à Berkeley qu'il raccompagnait une jeune femme avec qui, il ne s'était rien passé, même pas un échange de baiser ou autre, lui l'homme sans aucune attache, qui cumulait les plans sans lendemain, les choses bancales était là, à jouer comme le rôle d'un protecteur - charmeur - fuyeur de cette jeune femme dont il ne connaissait ni le prénom, et après tout, il ne savait même pas s'ils allaient dans la même direction, mais son coup de bluffe a chercher la jeune femme avait surement marché. Après quelques pas, il se mit à repenser à ce que lui avait dit la jeune femme, un lapin ? Elle attendait quelqu'un, il détacha un instant un léger rictus de son visage regardant la jeune femme et donnant un coup de pied dans un caillou qui dépassait de la chaussée pour le voir s'envoler au loin rebondissant à plusieurs endroits. "Un homme t'a donc posé un lapin ?" il prit une mine plus sérieuse, un peu moins enjoué pensant que ce coup du lapin, il l'a fait des dizaines de fois, et il prenait conscience aujourd'hui des dégâts que ça pouvait faire sur les jeunes femmes. Plus un mot ne sort alors de sa bouche dans l'attente d'une réponse de la jeune femme à la crinière blonde alors qu'ils marchaient tous les deux passant devant plusieurs magasins les vitrines baissées en raison de l'heure tardive.

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MessageSujet: Re: never mind the darkness, we still can find a way -r never mind the darkness, we still can find a way -r  EmptyMer 22 Jan - 1:21

Je souris en entendant le jeune homme me dire que lorsqu’il buvait un verre, il ne prenait pas le volant. Cela me fit systématiquement penser à Joe, qui conduisait sans doute toujours comme un fou, comme s’il était toujours en train de courser. Son passe-temps favori, qui était ce que je redoutais le plus chez lui : ce sport si dangereux allait un jour avoir raison de lui. Certes, je le jugeais en disant qu’il se comportait toujours ainsi sur la route. Je ne l’avais jamais vu ne pas respecter le code de la route. En même temps, devant moi, il se devait de bien se comporter. Il savait à quel point c’était un sujet délicat pour moi. « Tant mieux. » Répondis-je tout simplement, un peu déconnectée de la conversation actuelle. J’avais le regard un peu perdu dans l’horizon. Je ne remarquai qu’un peu plus tard que le jeune homme avait commencé à s’éloigner de moi, se rendant probablement par chez lui. Je ne savais toujours pas comment il allait lui-même rentrer à son logement. Pas de voiture, pas de taxi, restait plus qu’à y aller à pieds ? Pour ma part, c’était loin. Dans ces talons-hauts, mes pieds ne feraient pas long feu. Je le regardai quand il me demanda si je venais ou si j’attendais un chauffeur de taxi. « Non, certainement pas un taxi. » Dis-je, encore un peu effrayée par ce que le mystérieux homme m’avait appris quelques minutes plus tôt. Je commençai donc à marcher dans la même direction que lui. Je ne doutais pas qu’il entendait mes pas derrière lui. Mes talons faisaient un claquement assez prononcé et raisonnant dans le silence de la nuit. J’avais toujours les bras croisés pour contenir ma chaleur quand le jeune homme se retourna et me demanda si, justement, j’avais froid. J’hochai la tête. « Un peu, oui. Je vais survivre. » Déclarais-je comme pour lui faire comprendre que je n’avais pas besoin d’un quelconque geste de galanterie de sa part, comme par exemple me donner sa veste. C’était l’orgueil qui parlait, je crois, car en réalité sa veste aurait été la bienvenue. Nous marchions en silence, vers je-ne-sais-où pour tout dire, jusqu’à ce que l’homme se tourne vers moi et me questionne sur le lapin qu’on m’avait posé. Je soupirai. « Ouais. » Réponse brève et sèche. Son regard soutenait le mien. Je soupirai donc une seconde fois. Il voulait de plus amples explications. Je n’étais pas certaine de vouloir qu’il sache le tout. Mais je capitulai avant lui. « Mon copain … Il a eu … un imprévu. » Je me retenais pour ne pas être méchante envers Joe. Je ne voulais pas parler avant que ma colère ne soit retombée. J’allais regretter demain matin si je parlais en mal de ma relation à un parfait étranger. « Dis, tu m’emmènes où comme ça, là ? Tu rentres à pieds ? Qu’est-ce qui te dit que j’habite pas dans l’autre direction ? » Parce que oui, j’habitais carrément dans l’autre direction.
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