“A friend is someone who knows all about you and still loves you.”
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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Fanny › date d'inscription : 23/06/2012 › nombre de messages : 10100 › disponibilité rp : open; Nina(x2)› avatar : Shiloh Fernandez
Sujet: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Lun 20 Avr - 18:19
THEY ARE NOTHING BUT USUAL FRIENDS
“I think if I've learned anything about friendship, it's to hang in, stay connected, fight for them, and let them fight for you. Don't walk away, don't be distracted, don't be too busy or tired, don't take them for granted. Friends are part of the glue that holds life and faith together. Powerful stuff.” Jon Katz for Jessie & Edison
Dans l'avion pour New York City, Edison laisse ses pensées aller et venir au grès de son humeur. Aujourd'hui, le Sully est partagé. L'idée de voir Jessie dans quelques heures l'emplit littéralement de joie tant la jeune femme lui a manqué. Mais à l'inverse, il est morose en repensant à Nina, en se souvenant de leurs derniers moments, ceux qu'ils viennent de passer à la Nouvelle Orléans. Leur relation n'est plus redevenue ce qu'elle était. Ils ne sont pas redevenu un couple, ni même ce ''nous'' qu'ils avaient l'habitude d'être. Mais ils ont fait un pas en avant, acceptant qu'ils ne pourraient jamais être des amis, et que tout en eux désirait l'autre. L'amitié n'a jamais fonctionné entre eux et ne fonctionnera jamais. Une chose est véridique. Lorsqu'une relation se brise, de n'importe quelle manière que ce soit, il est rare de la retrouver à l'identique. C'est brisé, à jamais. Bien sur, personne n'est à l'abri qu'une relation ne se reconstruise et prenne une autre direction. Et au fond, c'est ce qu'Edison espère. Si sa relation avec Nina telle qu'elle était à l'époque a foiré, c'est bien la preuve qu'elle doit évoluer, changer et s'améliorer. Et dieu sait qu'Edison est prêt à tout pour ça. Mais maintenant, les dès sont dans les mains de Nina désormais, à elle de se décider, de réfléchir ce qu'elle veut pour elle, pour eux, pour Devan. C'est la seule en capacité de décider ce que sera la suite de leur histoire. Un point final ou simplement une virgule, appelant de nombreuses péripéties à venir. Toujours est-il qu'aujourd'hui, Edison est en route pour Jessie qu'il n'a pas vu depuis plusieurs semaines, si ce n'est mois. Jessie, c'est le petit rayon de soleil de sa vie, celle qui le fait rire en toutes circonstances et qui le comprend facilement. Depuis toujours, leur relation a été faite de visites impromptues, de lettres envoyées pour se raconter leur vie. C'est presque une relation aux antipodes du troisième millénaire, une relation atypique, unique qu'Edison chérit plus que tout. C'est d'ailleurs la jeune femme qui l'a convaincu de partir faire de l'humanitaire. Quand Sully avait débarqué à New York pour travailler dans l'humanitaire, c'était simplement dans l'idée de s'éloigner de la civilisation occidentale sans grande conviction. Et puis il avait rencontré Jessie, et elle avait changé sa vision des choses. Il aurait aimé qu'elle l'accompagne aussi. Mais la vie fait que parfois, on ne fait pas tout ce qu'on désire, et le Allen avait été le seul à partir. Avait alors commencé une correspondance où Edison lui livrait ses aventures, tout ce que Jessie manquait. En échange, elle lui racontait tout ce que lui manquait dans la civilisation occidentale, de la plus insignifiante des choses à la plus importante. Elle avait été son ancre, sa bouée de sauvetage, celle qui lui avait aussi donné la force de rentrer, de quitter cette parenthèse dans sa vie. A son retour, il était parti embrassé sa destinée, ses études qui l'attendaient à Berkeley, pendant que Jessie était restée dans la grosse pomme. Il avait continué à lui écrire, à la surprendre en venant lui rendre visite, et vice versa. D'une simple relation de travail bénévole était née une véritable amitié, de celles qui ne s'inventent pas mais qui se vivent. Et c'est avec cette pensée agréable en tête qu'Edison pose un pied sur le tarmac de Newark, avant de foncer dans un taxi. Avec sa fortune retrouvée, le Allen n'a plus à vérifier la moindre de ses dépenses, à aller au plus économique. S'il a envie de se faire plaisir, et bien maintenant, Edison le fait. C'est pourquoi il privilégie le calme d'un taxi à la folie du train new yorkais. Ne sachant pas si la jeune femme sera rentrée du travail, il se dit que vu l'heure, il serait préférable d'aller la surprendre dans son journal. Et c'est pourquoi il donne cette adresse là au chauffeur. Dans sa tête, il tente de trouver la réplique parfaite pour faire une entrée triomphante. Parce que quitte à lui faire une surprise, autant le faire de la manière la plus théâtrale et mémorable qui soit. Ah le Sully … Il n'y a définitivement qu'avec Jessie qu'il est capable d'envisager des conneries de ce genre, lui qui est pourtant devenu si renfermé et associable avec le temps. Reed en ferait une attaque de le voir si foufou et marrant tant c'est quelque chose aux antipodes de ce qu'il a pu être. La voiture finit par se garer devant le journal, et le Sully s'extirpe de la berline avant d'inspirer à pleins poumons l'air new yorkais qu'il n'a pas respirer depuis sa dernière visite à Jessie. Sa valise trainant sur le pavé, Edison fait un bordel monstre et se dit qu'avec ça, il n'est pas prêt de passer inaperçu. Lorsqu'il pénètre dans le batiment il fonce directement à l'accueil. « Bonjour, pouvez-vous me dire si Jessie Higgins-Parker est ici? Je viens lui faire une petite surprise. » qu'il déclare le sourire aux lèvres. Cela n'a pas l'air d'étonner la standardiste qui a déjà vu à plusieurs reprises ce petit jeu entre Jessie & Edison. Elle lui désigne du doigt le bureau de la jeune femme et court s'y installer tant qu'elle n'y est pas. S'installant confortablement dans le fauteuil, il se met dos au reste de la salle, et attendant sagement l'arrivée de Jessie. Lorsque le pas léger de la jeune femme se fait entendre sur le parquet du journal, Edison retourne le siège pour lui faire face, un sourire étalé sur le visage. « Tu as cru t'appeler Désirée ? Tu te fais attendre Jessie, c'est moche de me faire attendre après des heures d'avion ! » qu'il la taquine, avant de se lever et d'aller la prendre dans ses bras. « Pitié, dis moi que tu as bientôt fini le travail qu'on puisse aller boire un verre ! On a tellement de choses à se raconter, et tu dois toujours me montrer le bar dont tu m'as parlé la dernière fois. » Chaque fois qu'ils se rendent visite, ils se font découvrir un lieu différent, un lieu unique et atypique, histoire de rendre cette visite un peu plus mémorable encore. Bordel de bordel, qu'est-ce que voir Jessie peut lui mettre le sourire … Il est heureux en ce moment présent Edison, vraiment heureux.
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Sam 16 Mai - 0:15
“ he made her feel like more than the sum of her parts.” - - - - - - -
Les notes délicates d'une musique de Yodelice perça le silence indolent d'une petite chambre de la 29th Avenue de Brooklyn. La tête enfouie dans son oreiller, Jessica pesta longuement tandis que sa main droite tenta non sans mal d'éteindre son téléphone portable posé quelque part dans ses draps, entre ses affaires de la veille et des livres de Jane Austen. Après vingt bonnes secondes de cache-cache, elle finit par trouver son précieux engin vibrant tout près de ses pieds à l'autre bout du lit et mit fin à son supplice du lundi matin. La voix ténébreuse de Maxim Nucci sonnant le glas d'un week-end festif, deux jours à écumer les bars du coin aux côtés de sa complice, Millie. Les paupières entourées par des cernes tenaces vieilles de six jours, Jessie ne dormait qu'une poignée d'heures par nuit, de courts instants de répit pour une vie sans temps mort. Le chemin parcouru depuis son arrivée dans la Gotham City ressemblait à la fameuse route 66, longue de milliers de kilomètres, éprise par la solitude et l'euphorie instantanée : la petite fille de Denver, amoureuse des montagnes rocheuses et le cœur torturé par le quotidien débridé d'une mère, qui valises en main découvrait l'air dioxydé de la ville new-yorkaise. Des semaines de galères s'en étaient suivi, le temps d'apprivoiser le grand loup de l'Amérique et de remplir comme elle pouvait les poches de ses jeans. C'était pas grand chose, les soirées à servir des cocktails exotiques à des touristes, les cérémonies de mariage où elle animait les invités avec ses histoires pleines d'humour, les petits spectacles amateurs à jouer du Shakespeare sur les scènes de théâtres inconnus. C'était pas grand chose, et pourtant, ça lui suffisait. Elle, qui n'avait connu que le monde reculé du Colorado et la déchéance de sa mère, n'avait pas besoin de rêver grand, elle rêvait peu. Et ça marchait. Le coup du hasard, la chance d'un jour ou tout simplement le fruit d'une recherche acharnée dans les petites annonces peuplant le web lui avait permit de décrocher un – vrai – job dans le journal du quartier ; certes, ce n'était le Times avec ses grandes titres dévorés par les lecteurs du monde entier, mais Jessie s'en contentait. Pour preuve, elle se dévouait corps et âme dans ce travail de chroniqueuse, perfectionnant jusqu'à tard dans la nuit la moindre phrase de son prochain article. Le souffle court de New-York l'avait attrapé, si bien qu'elle lui empruntait même sa célèbre devise, the city that never sleeps. Jessie était devenue une citadine ordinaire, qui vivait nuit et jour sans compter les heures. Enfiler de jolies robes de soirées pour accompagner sa bonne copine, Kennedy, dans de prestigieuses réceptions dans l'Upper East Side, la voilà qui s'était prise au jeu des fards à paupières et rouges à lèvres pétillant de fraîcheur. Elle avait changé, elle changerait encore. « Pas la peine de me dire que je suis en retard, je suis déjà sur le chemin. » qu'elle s'écria en déboulant dans la cuisine, les bras chargés de fringues. Jessica salua Millie, déjà fin prête pour sa journée, avant de lui piquer un cookie laissé sur la table. Grande voleuse dans l'âme, elle se réjouit de l'entendre manifester son mécontentement, le son de ses dents grinçants et sa moue crispée la faisait marrer. « Délicieux, franchement ! Tu devrais te reconvertir cuisinière si le cinéma ne te tends pas encore les bras. » La bouche pleine et le sourire taquin au bord des lèvres, elle s'éclipsa aussitôt de leur appartement pour ne pas avoir à entendre la réponse enflammée de son amie. La pagaille des transports, le bruit strident du métro, l'arrivée dans les couloirs lumineux du journal, et le quotidien qui retrouve son chemin. Jessie passa sa journée dans les murs de la rédaction, frappant à toute vitesse sur les touches de son clavier, deux trois tasses de café sur le bord de la table. Sur les coups de dix-neufs heures, elle s'apprêtait à retrouver son bureau de chroniqueuse. Une fois la satisfaction passée de lire une nouvelle fois le ' Mrs. Higgins ' en lettres capitales sur la porte en bois, elle pénétra dans la pièce et rencontra le regard amusé d'Edison, lui-même assis comme un chef dans son fauteuil. L'effet de surprise lui tordit gentiment le cœur ; elle l'avait retrouvé. Enfin. Sans plus attendre, Jessica déposa la tonne de paperasse qui se trouvait dans ses mains sur une étagère proche de l'entrée, et s'empressa de sauter au cou de son ami. « Excuses-moi... si j'avais su.. » Le rayon de soleil venu éclairer les dernières couleurs de sa journée. Sa voix d'enfant était prise par l'émotion de leurs retrouvailles. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne saurait même pas dire les semaines, si ce n'est les mois qui les avaient séparé depuis sa dernière visite : qu'importe, cette longue distance avait assez duré. « C'est pas drôle de me faire des trucs comme ça ! » Elle lui donna un léger coup d'épaule pour appuyer ses paroles, les bras croisés sous sa poitrine. La tête baissée, Jessie fit mine de bouder devant la silhouette agitée de sa perle dorée. Edison, six petites lettres qu'elle avait l'habitude de lire sur de vieux papiers rangés précieusement dans sa boîte à souvenirs. Des morceaux d'écriture dans lesquels ils échangeaient sur la simplicité de leurs quotidiens respectifs et parvenaient ainsi à maintenir la flamme tenace de leur amitié. Il était son frère caché, l'ami qu'elle voulait peu et aimait tant, ce pourquoi elle croyait encore aux relations filles/garçons. « Très bien, je t'y emmène mais hors de question que tu finisses dans le même état que la dernière fois. J'aurai du te faire payer pour t'avoir traîner en pleine nuit jusqu'à chez toi ! » s'exclama t-elle pleine d'entrain, la mémoire encore vive de leur dernière beuverie collective. Jessie exagérait un tantinet trop, elle avait sans doute bu tout autant que lui ce soir-là : à la seule différence qu'elle ne dépassait jamais ses limites. « Alors, permets-moi de prendre ma revanche aujourd'hui. » Sans attendre, elle déposa ses deux mains sur ses épaules robustes et poussa avec la force de ses bras pour agripper à son dos. « En route, petit prince. » qu'elle lui murmura à l'oreille dans un de ses sourires séraphiques qu'elle avait uniquement à ses côtés. Avec la grâce d'une danseuse étoile et l'allure appliquée d'une véritable bourgeoise, Jessica agita ses bras, tantôt à gauche, tantôt à droit, pour lui indiquer la direction. Le vent printanier glissant contre sa peau laiteuse, des lunettes de soleil sur le bout du nez et la joie de retrouver cette complicité particulière. Ensembles, ils étaient comme deux enfants ayant oubliés de grandir : elle était sa Wendy Darling, il était son Peter Pan.
Edison L. Allen
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Sam 30 Mai - 1:46
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“I think if I've learned anything about friendship, it's to hang in, stay connected, fight for them, and let them fight for you. Don't walk away, don't be distracted, don't be too busy or tired, don't take them for granted. Friends are part of the glue that holds life and faith together. Powerful stuff.” Jon Katz for Jessie & Edison
Il y a des gens qui changent votre vie, qui font qu'une existence simple et sans encombre devient d'un claquement de doigt, tellement plus palpitante et intéressante. Certaines autres personnes entrent dans votre vie pour au contraire vous aidez à y voir clair, à vous poser et à vous remettre sur les rails. La rencontre entre Edison et Jessie fait partie des rencontres qui bouleversent une vie, entre autre, la leur. Pour Edison, cette rencontre a été le synonyme d'un renouveau, un symbole d'espoir et de volonté d'aller plus loin dans sa vie. Jessie est arrivée à point nommé dans sa vie, au moment où finalement Edison avait perdu ses repères, perdu son chemin et ne demandait qu'à être guidé. Jessie avait été sa lumière, sa luciole le guidant vers le chemin de la raison. Ce chemin avait été celui des petits africains qui avaient eu besoin de son aide, besoin de son soutien pendant près d'un an. Et même en étant à des milliers de kilomètres, il n'avait pas oublié sa luciole, son guide. Il avait continué à lui écrire, comme pour continuer à rester sur le bon chemin, comme pour être sur de ne pas faire de bêtises. En rentrant aux Etats-Unis, ce petit cirque avait continué et sa luciole avait continué à le guider de manière épistolaire, ponctué parfois de rencontres impromptues, et joyeuses. Alors évidemment, quand Edison avait décidé de faire ses bagages et de partir pour New York retrouver la jeune femme, ce n'était pas non plus sans arrière pensée. Bien sur il avait énormément envie de voir son amie, de passer du temps avec elle comme ils avaient l'habitude de le faire. Mais il avait besoin aussi de ses précieux conseils, de son avis sur sa situation, sur sa vie. Il avait besoin qu'elle soit sa luciole à nouveau et qu'elle l'aide à trouver ce chemin de quiétude et de paix qu'il semblait avoir perdu depuis quelques mois. Dis de la sorte, ça pouvait sembler égoïste, terriblement égoïste même. Pourtant il n'en était rien. Parce qu'il savait qu'en retour, il allait offrir des moments exceptionnels à Jessie, des moments qu'elle garderait en sa mémoire et qui la feraient sourire dans les moments les plus tristes. Et puis passer un moment avec le Sully, c'est le fou rire garanti. Et c'est d'ailleurs ce qui arrive lorsque Jessie débarque au bureau et tombe nez à nez avec un Edison concentré dans son rôle, pris dans le personnage. Forcément, les deux amis tombent dans les bras l'un de l'autre et Edison ne peut s'empêcher de faire son idiot. « Je t'aurais dit que je venais, reconnais que tu aurais été déçu ! C'est tellement mieux quand tu es surprise et que ton visage s'illumine d'un tel sourire ! » Il la sert fort dans ses bras, comme si elle allait s'envoler alors que non. Elle est là, près de lui et n'a pas l'intention d'aller où que ce soit. C'est ainsi qu'il exige presque de la jeune femme qu'elle l'emmène dans le bar dont elle lui a parlé la dernière fois. Peut-être pour finir comme la dernière fois? Qui sait ! Mais qu'est-ce qu'ils s'étaient amusés comme des fous… Edison n'a plus autant l'habitude qu'avant de boire, autant dire que lorsqu'il picole un peu, l'alcool lui monte vite à la tête et il ne répond plus de rien. Et Jessie en avait été la témoin la dernière fois qu'il était venu en visite. « Je suis un vrai point mort quand j'ai picolé je le conçois.. Mais allez avoue que je t'ai fait rire toute la soirée ! » Et pour ponctuer sa phrase, Jessie décide de prendre appui sur le jeune homme et de sauter sur son dos. Tel un cheval monté par une belle amazone, Edison part au galop tout en imitant le bruit du cheval. « Huuuuuuuuuh » qu'il se met à hennir, agissant tel un véritable cheval, quitte à foutre la honte à Jessie devant tous ses collègues de travail. Qu'importe, demain quand elle se souviendra de tout ça, elle repensera à ce superbe souvenir et les gens le lui en reparleront comme un de ces moments qui restent gravé à jamais dans les mémoires. Débarquer dans la rue comme ça n'était finalement pas si surprenant que ça pour les habitants de New York qui avaient l'habitude de voir toutes choses différentes dans la rue, comme toutes ces nanas qui s'affichent seins nus pour libérer la féminité. Alors voir ces deux là imités un cheval et son amazone est loin d'être la chose la plus surprenante. « Quelle direction votre altesse? J'espère pour toi que ce n'est pas à des kilomètres d'ici parce que ton canasson il va crever sur le bord de la route sinon. » qu'il rigole en continuant son chemin sur une certaine distance. Finalement il s'arrête et finit par héler un taxi tout en continuant à porter Jessie sur son dos. Lorsque le taxi s'arrête, il se laisse écrouler dans la voiture, la jeune femme sur son dos, lui roulant presque dessus. « Ton fidèle destrier était capout ! Et il a besoin de reprendre des forces ! Un bon abreuvoir de bière et un bon rouleau de hot dog. » Il laisse Jessie donner la direction du bar pendant qu'il jette un œil à ses messages. Un vient de Thea qui lui propose un rendez-vous demain, histoire de se retrouver après tout ce temps. C'est avec empressement qu'il lui répond. Il y a encore quelque temps, il aurait été impossible pour eux de se retrouver ensemble pour un café, thea étant bien trop rancunière. Mais les choses avaient évolué entre eux pour leur permettre de redevenir proches, sans vraiment savoir mettre un nom sur ce qui les unit désormais. La voiture finit par s'arrêter et tel un gentleman, Edison court pour ouvrir la porte à la jeune femme, qui a entravé le chemin du chauffeur de taxi qui l'aurait initialement fait. « Si Madame veut bien se permettre… » Il se penche en avant et s'élance même dans un baise main, pour finir par lui tendre le bras et l'emmener dans l'entrée du bar. Jessie avait raison, il est plein de cachet, un vrai bar américain, à la Mc Laren's pub de How I Met Your Mother. Edison est sur qu'ils vont s'amuser ce soir. « Ce soir, j'offre la première tournée alors lâche toi luciole, je veux te voir folle.» Il pose un baiser sur ses cheveux et s'installe à une table proche du jukebox, sait on jamais. C'est dans ces moments de simplicité qu'il se rend compte que Jessie est véritablement la petite touche de bonheur qu'il aime dans sa vie.
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Sam 6 Juin - 16:39
“ Never is an awfully long time.” - - - - - - -
Ils sont l'encre et le papier, la fille au monde bancale née loin des paillettes et des beaux quartiers, le garçon joueur lui ayant fait découvrir la vie et ses pays. Jessica et Edison sont liés par une amitié sans faille, des conneries de gamins à répétition, des sourires et des rires d'enfants. Ils se parlent comme des frères et sœurs, se chamaillent et s'aiment autant qu'eux, aussi. La seule différence, c'est qu'ils sont différents. Eux. Ils ne se voient pas souvent, si ce n'est pas dire jamais, mais ils s'écrivent, qu'est-ce qu'ils s'écrivent. Depuis toujours, ils communiquent comme ça, un bout de papier décroché d'un vieux carnet abandonné, des cartes postales dégotées des quatre coins du monde. Ce sont des lettres ordinaires mais qui parviennent avec la simple légèreté de leurs mots à maintenir ce précieux lien qui les rassemble. Jessie, elle n'a jamais vu grand chose du monde, elle n'a jamais dépassé les frontières de l'Amérique. Ce qu'elle connait, elle l'a découvert dans des livres d'histoire, des articles de presse ou dans des reportages télévisés. Jamais elle n'y a mis les pieds. Grâce à Edison et à son sac à dos remplis de voyage, elle voit ce monde si inaccessible, elle apprends à répéter le même mot dans plusieurs langues, elle admire les visages d'enfants dont la pauvreté suinte la chair, elle vit tout ça, avec lui, en même temps que lui. Et ce, même si elle est loin, bien trop loin de ce quotidien. Edison la comprends, elle la femme aux rêves dérisoires, ceux qui font rire les imbéciles à la richesse criarde ; il la comprends aussi, la petite fille de Denver ayant grandie dans les bras déséquilibrés d'une mère à contre-courant, en dehors de la vraie vie. Il la comprends comme personne d'autre ne saurait le faire. Jessie, elle n'a pas peur de lui écrire, de faire de jolies phrases dans ses lettres, de jouer à faire rimer les mots, chercher des alexandrins, construire un poème. Elle sait qu'il saura tout comprendre, la comprendre sans la juger. « Oh mais bien sûr que c'est tellement plus drôle de se revoir sans même le savoir. Je me demande qui a bien pu avoir une idée pareille. » fit-elle mine de songer, les yeux roulant vers les cieux. C'était leur principe, leur rituel, celui qu'elle avait initiée en débarquant en pleine nuit sur le seuil de sa porte à la Nouvelle Orléans et qu'ils avaient continué de perpétuer. Faute de vivre dans la même ville et d'avoir la chance de se côtoyer au quotidien, Jessica et Edison ont entrepris ensemble une drôle d'aventure, celle-ci consistant à se rendre visite à l'improviste. Le but étant de surprendre l'autre et de lui faire passer la meilleure journée – mais surtout soirée – possible. Alors ils se retrouvaient et se séparaient en ignorant la date exacte à laquelle ils allaient se revoir ; entre temps, les lettres s'échangeaient et leurs deux vies respectives continuaient leurs chemins. « Que tu sois bourré ou non, tu arrives quand même à me faire rire, pauvre abruti ! » Un léger coup de coude entre deux côtes et les voilà déjà partis à traverser les rues bien peuplées de New-York. Elle sur son dos, à jouer les princesses avec son illustre cavalier. Dans ces instants-là, ils sont comme dans leur monde, coupés du petit train quotidien. Les gens autour d'eux les observent incrédules, en se demandant qui sont ces adultes déguisés comme des enfants en Cendrillon et Prince Charmant. « A droite, à droite, à droite ! Non, à gauche ! » A en perdre son sens de l'orientation, Jessie essayait tant bien que mal de guider son ami à travers la foule de passants. Toutes ses têtes humaines qu'elle observait d'en haut pour la première fois. Les mains battant des deux côtés, elle se démenait pour leur éviter une collision avec une bande d'enfants ou un duo de trentenaires tellement préoccupées par leur séance de shopping chez Gucci qu'elles en oublieraient presque de marcher droit devant elles. « Quoi ? Ne me dis pas que tu es DÉJÀ fatigué. Je me suis tapée une demie-heure de marche avec toi sous le bras la dernière fois et tu n'es même pas fichue de tenir dix minutes ? Mauviette. » Sans ajouter un seul mot de plus, Jessica se précipita dans le taxi qu'ils venaient de chopper à un couple de touristes irlandais. Le nez porté vers le ciel, son regard admirait la hauteur des buildings new-yorkais tandis que son ami chétif passa tout le long du trajet à taper sur l'écran tactile de son téléphone portable. Un instant d'inattention de sa part et elle parvint à identifier la personne à qui il prenait tant soin de parler. A croire qu'il lui cachait bien des choses. Un quart d'heures plus tard, ils étaient arrivés devant le bar fétiche de Jessie, celui qui sera sans nul doute le témoin de leurs conneries du soir. Alors qu'elle était sur le point de sortir du taxi, Edison se précipita vers elle pour lui ouvrir la portière et enchaîna dans un baise main tel un véritable gentleman. Amusée par le second degré de cette mise en scène, elle s'efforça de ne pas rire en serrant la mâchoire. « Les dames d'abord ! » Comme une flèche rentrant dans son bercail, Jessica poussa la première les portes de ce bar atypique et suivit son ami à travers la flopée de jeunes invités. « Trouves-moi, ne serait-ce qu'un seul moment, où j'ai bien pu être sobre avec toi... » s'enquit-elle en commençant à siroter leur première commande, la leur oui, parce que deux amis qui respectent commandent toujours la même chose. Un bon mojito pour débuter en douceur. « Jamais.. ça n'est jamais arrivé ! » Et elle avait raison, Jessie. Edison l'avait traîné dans toutes les soirées les plus dingues de la Nouvelle Orléans, elle, lui faisait découvrir les bars déjantés de Brooklyn. Il lui était même impossible de se souvenir d'un instant en sa compagnie sans une goutte d'alcool dans le sang. Impossible. Le cœur vibrant de frénésie, elle fit mine de partir s'éclipser aux toilettes pour disparaître de son champ de vision. Une idée venait de germer dans sa petite tête de journaliste. Elle laissa s'écouler une ou deux minutes, et puis, le silence, le noir complet. Une lumière qui l'illumine, elle seulement, assise les jambes croisées sur le comptoir du bar. Un micro et son verre glacé dans chacune de ses mains. « Bonsoir.. » qu'elle balança dans le micro avant qu'un son strident ne vienne siffler les oreilles des invités. Le barman à ses côtés, dont elle pouvait aisément donner le nom, lui régla le volume et fit partir les premières notes de sa chanson. « Je disais.. bonsoir. J'avais oublié que c'était une journée karaoké ce soir, et je vois que tout le monde a l'air de penser comme moi. J'aimerai commencer avec une chanson d'Elvis Presley. Pour mon Edison, le petit grain de folie de ma vie. » Un sourire adressé à son ami, et sa voix d'ange se mit à retenir dans la salle. Some things are meant to be. Take my hand, and take my whole life too.
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Dim 28 Juin - 2:04
THEY ARE NOTHING BUT USUAL FRIENDS
“I think if I've learned anything about friendship, it's to hang in, stay connected, fight for them, and let them fight for you. Don't walk away, don't be distracted, don't be too busy or tired, don't take them for granted. Friends are part of the glue that holds life and faith together. Powerful stuff.” Jon Katz for Jessie & Edison
« On se demande bien qui a eu cette idée saugrenue ! Qui a bien pu débarqué la première fois par surprise pour rendre visite à l'autre? » Souvenir de cette première surprise, où Jessie lui avait sauté dessus à la sortie de l'Université sous le regard médusé de Reed, sa meilleure amie. Mais Edison ne regrette pas une seule seconde la surprise de la jeune femme. Parce que cela a donné lieu à une des plus belles traditions de sa vie, une des choses qu'il aime le plus faire. Ca le renvoie quelques années en arrière quand tout en lui respirait l'imprévisible, le spontané, la folie. Ces traits de caractère se sont atténués quand ses parents ont perdu leur fortune parce qu'Edison se devait d'être le plus exemplaire possible auprès des professeurs afin de conserver sa bourse d'étude. Et avec le temps, une certaine lassitude s'était instaurée dans sa vie, l'agaçant à quelques moments un peu trop. Les surprises de Jessie étaient alors des bonnes surprises, un moyen de réveiller cet aspect imprévisible, ce côté spontané qu'il avait tendance à perdre. Finalement, Jessie avait d'une certaine manière réussi à le faire redevenir lui-même à nouveau, elle l'avait ramené du côté clair de la force. Cela avait par ailleurs coïncidé avec la rencontre Edison - Nina, qui avait incité le jeune homme à plus de spontanéité et d'imagination pour la surprendre. Et voilà que ces aspects atteignent leur apogée au contact de la journaliste pendant qu'ils parcourent les rues de New York, tels deux idiots perchés l'un sur l'autre. « Je suis un clown né, c'est bien connu ! Et au moins avec moi, on ne s'ennuie jamais! » Parole d'Edison. Ils continuent leur chemin, amusant les quelques passants qui détournent la tête sur leur passage, au rythme des ordres donnés par Jessie pour lui indiquer la direction à suivre. Sauf qu'au bout d'un quart d'heure à suivre le chemin, Edison ne tient plus la route. Bien loin d'être un sportif né, le Sully a toujours souffert de ce que l'on appelle une flemmardise aigue, l'empêchant de pratiquer un quelconque sport et donc d'avoir une forme physique suffisamment conséquente pour pouvoir l'aider à porter Jessie sur le dos dans tout New York. Il choisit donc la solution de facilité, et hèle un taxi dans lequel il jette son ami qui râle de le voir déjà fatigué. « Je te jure que ce soir, on fait la même chose mais et en sens inverse. On verra si t'arriveras à me porter … En plus tu seras ronde comme un cochon alors j'imagine le délire. » qu'il ricane avant de s'écrouler à son tour dans le taxi. Tout le trajet se passe dans la bonne humeur comme à chaque fois que ces deux là se retrouvent ensemble. Et c'est en entrant dans le bar qu'ils continuent de se remémorer leur bon moment ensemble, se souvenant ainsi qu'ils ont rarement fini une soirée en étant sobre. « J'ai beau me creuser la tête je n'arrive pas à trouver un exemple.. J'imagine que les black out que l'on a eu n'ont du guère nous aider à nous en souvenir. » qu'il rigole avant de s'installer aux côtés de Jessie et de commander sa boisson. Mais avant même que celles-ci arrivent, Jessie file comme une flèche vers la scène. Intérieurement il se demandait s'il voyait vraiment ce qui se déroulait sous ses yeux ou si cela relevait du mirage. Mais non. Jessie avait bien grimpé sur scène, prête à pousser la chansonnette sur un air du King. Son visage se fendit d'un sourire en entendant les premières notes s'échapper de la bouille de sa Wendy. Rare sont les personnes à pouvoir vous surprendre autant et surtout de la sorte. Mais Jessie elle, a cette capacité de toujours faire quelque chose d'inattendu, qu'importe ce que cela en coûte, qu'importe qu'elle se ridiculise ou non. Au fond, c'est justement le fait d'être préparé à l'inattendu avec elle qui rend la chose plus agréable encore. Alors Edison la regarde chanter, ses yeux pétillants de bonheur de se retrouver aux côtés de son ami pour le weekend. Les dernières notes finissent de retentir et il voit la jeune femme commencer à prendre la direction de son siège. Le Sully s'empresse de la rattraper et de l'installer sur scène. Hors de question de finir sur une chanson en solo. Alors Edison choisit une chanson folle, à leur image dont les paroles sont à la fois totalement saugrenues et délirantes. Les premières notes d'Uptown funk you up de Bruno Mars résonnent dans le bar et Edison commence à pousser la chansonnette, roulant des mécaniques, lançant quelques regards aguicheurs, retrouvant ainsi le bad boy qu'il était il y a quelques années de cela. Sa voix est terrible et il ne sait absolument pas chanter, mais son irrésistible charme l'aide à sauver les meubles. Heureusement, Jessie arrive à son secours, un peu à la cow girl qui vient secourir Woody dans Toy Story. Sa voix d'ange vient rattraper la voix nasillarde d'Edison et le tout s'équilibre finalement à peu près. Le show qu'ils offrent est tel qu'il leur vaut une salve d'applaudissements, au moment où leur voix s'éteignent à l'unisson sur les dernières paroles de la chanson. La prochaine tournée leur est offerte par le barman et les deux amis s'écroulent sur leur fauteuil. « Ok, plus JA-MAIS de karaoké d'accord? Je suis terrible à ça, j'ai du faire hurler les chiens aux alentours. » Il se met à imiter un chien hurlant à la mort avant de rigoler face à la mine dépitée de son amie. Ces moments de bonheur sont si rares qu'ils en sont d'autant plus précieux. Alors Edison les chérit bien plus encore que le reste. Il les garde religieusement en mémoire, les enregistrant au plus profond de son être pour être sur de se souvenir de ce jour dans une dizaine d'années encore. « Bon raconte moi un peu. Quel garçon dois-je aller effrayer pour être sur qu'il te traite bien? » Edison, toujours aussi protecteur avec ses amis. Il veut être sur que si Jessie est amoureuse, elle soit entre de bonnes mains, et ne risque absolument pas de souffrir. Sa Wendy, sa cowgirl sur son fidèle destrier ne peut souffrir. Sa mission est d'avoir toujours un sourire collé au visage, une joie de vivre communicatrice et un bonheur rayonnant.
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Dim 30 Aoû - 13:07
Les poumons comprimés, la gorge sèche comme le sable chaud en haut d'une plage, Jessica se tiraillait la voix. Ses cordes vocales manquaient de lâcher d'une minute à l'autre tant elle mettait toute son énergie à chanter haut perchée à la manière d'une Céline Dion. Les joues rosées par la chaleur ambiante et l'effort engagé, elle fixait avec amour son ami, Eddy, assis à quelques mètres d'elle. Entre les néons de lumière du bar, elle parvint à discerner un vaste sourire s'afficher sur le bord de ses lèvres, un élément de satisfaction supplémentaire qui lui donnait l'entrain dont elle avait besoin pour achever comme une véritable diva les dernières notes de ce titre planétaire. Juchée jambes croisées sur le comptoir du bar, Jessie prenait racine en ce lieu et ne semblait pas avoir une quelconque envie de le quitter. Si elle pouvait, elle y resterait toute la nuit. Le chant était loin d'être l'une de ses plus grandes passions, l'amusement l'était. Histoire de faire perdurer le plaisir, Edison la rejoignit et s'installa à ses côtés afin que leurs deux voix diamétralement opposées entonnent ensembles les paroles délirantes du dernier Mark Ronson. Son cœur battait au rythme des percussions rappelant le temps révolu du jazz américain des années vingt, son regard illuminé se perdait dans celui de son ami déjanté à souhait et son corps tout entier se mouvait dans tous les sens. « I'm too hoooot, hoooot daaamn ! » s'exclama t-elle complètement euphorique, en dansant tel un Robin Williams avec son aspirateur dans Mrs. Doubtfire. Protégée dans sa bulle d'enfant, Jessica n'éprouvait aucune honte à se déhancher de la sorte et se félicitait même en entendant des rires émanés de la foule spectatrice. Depuis toute petite, son unique credo était celui de faire sourire les gens, leur montrer qu'importe les situations difficiles que chaque être humain se doit d'être confronté, la vie reste un jeu dans lequel il suffit de s'amuser. Des heures durant, elle les avait passé dans les couloirs de l'hôpital où sa mère était interné : elle allait voir les soignants, leur racontait ses histoires écrites la veille dans une chambre sans identité, sans âme, un espace qui n'était jamais véritablement à elle et qui changeait sans cesse. Jessica avait toujours trouvé une manière bien à elle de rire de son quotidien, elle inventait des blagues et déclenchait des vagues de fous rires dans la salle de pause des médecins. Elle était en quelque sorte le rayon de soleil de ce royaume où régnait aussi bien la vie que la mort. La fille de Mrs. Higgins était connue de tous, elle avait été aimé. Plus que dans n'importe quelle autre famille ordinaire. Edison, lui aussi, l'aimait à sa manière. Comme un frère, un frère qu'elle n'a jamais eu. « Ok, plus JA-MAIS de karaoké d'accord ? Je suis terrible à ça, j'ai du faire hurler les chiens aux alentours. » lui signifia t-il lorsqu'ils retournèrent s’asseoir bras dessus bras dessous près de la scène. Jessie passa de manière mécanique une main dans sa chevelure brune puis s'efforça de retrouver peu à peu sa respiration. « Tu déconnes ? C'était géniaaaaal ! Je te rappelle que c'est un karaoké Eddy, pas The Voice. » répondit-elle encore essoufflée dans un sourire amusé. Le cerveau à sec, elle interpella un serveur aux alentours et commanda deux verres de tequila avant de se raviver. « Tout compte fait, rapportez directement la bouteille. » Son regard croisa de suite celui d'Edison, lui comme elle savait qu'ils ne pourraient passer une soirée entière sans toucher à de l'alcool. Elle lui adressa un rictus rieur qui décrivait à lui seule toute la frénésie qu'elle ressentait à l'idée de partager ce moment avec son ami d'un autre ciel. « Bon raconte moi un peu. Quel garçon dois-je aller effrayer pour être sur qu'il te traite bien ? » la questionna t-il avec cet air léger un tantinet protecteur. D'un coup gênée par ce soudain changement de conversation, Jessie s'installa jusqu'au fond de son siège et servit deux verres de liqueur espagnol. L'amour n'était pas son terrain de jeu favori, parce qu'elle avait ce cœur détraqué à la naissance, un cœur qui avait du mal à s'aimer lui-même. Une gorgée de tequila enflammant l'ensemble de sa bouche, la fille de Denver s'enfila deux shots d'affilées avant de retourner son attention sur le fonds du sujet. « Eh bien, ça n'est pas vraiment dans mes priorités du moment. » lui avoua t-elle d'une voix sincère, cachée derrière son troisième verre de tequila. Elle trempa à nouveau ses lèvres. Comme si boire lui permettait de dissimuler sa nervosité. « Pour l'instant, je suis très bien toute seule. Ce n'est pas comme si j'avais besoin d'un mec pour être heureuse. » Son célibat à durée indéterminée n'avait pas de quoi la gêner le moins du monde. Jessie ne faisait pas partie de ces filles candides et éperdument amoureuse, attendant avec impatience l'arrivée de leur prince charmant. Au contraire, elle préférait avancer seule et se focaliser sur ce qui représentait pour elle le combat de sa vie : celui de devenir une journaliste reconnue et respectée dans un milieu difficile d'accès. De toute manière, elle n'avait ni le temps ni le cœur à se perdre dans des histoires pareilles. Elle, qui a grandit avec un amour maternel en suspens, n'était pour l'heure pas prête à aimer qui que ce soit. « En tout cas, si tu abordes le sujet, c'est qu'il y a forcément une fille qui pimente ta vie, je me trompe ? » Elle se mit à sourire avec cet air d'investigatrice. Jessie et Edison ne se cachaient pas grand chose de leur quotidien et connaissaient à peu près tous leurs plus grands secrets. Alors elle savait que si une femme faisait chavirer son cœur, il ne saurait se taire bien longtemps. « J'espère pour toi que ça ne dure pas depuis des mois. Je prendrai très mal le fait de ne pas avoir été mise au courant. » La première, aurait-elle ajoutée égoïstement avant d'y songer à voix haute dans ses pensées. A voir son regard mystérieux, Jessica avait saisi : il y avait sûrement une fille et il était sûrement assez fou pour tenir à elle.
Edison L. Allen
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : Fanny › date d'inscription : 23/06/2012 › nombre de messages : 10100 › disponibilité rp : open; Nina(x2)› avatar : Shiloh Fernandez
Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Dim 20 Sep - 22:05
THEY ARE NOTHING BUT USUAL FRIENDS
“I think if I've learned anything about friendship, it's to hang in, stay connected, fight for them, and let them fight for you. Don't walk away, don't be distracted, don't be too busy or tired, don't take them for granted. Friends are part of the glue that holds life and faith together. Powerful stuff.” Jon Katz for Jessie & Edison
9 000 pour nos loulous que j'aime énormément
Comment il a pu se laisser embarquer dans une aventure pareille? Comment a-t-il pu finir dans un karaoké, à assister à une chanson de Jessie, et pire, à chanter lui-même? Une seule réponse à ces questions: Jessie. C'est l'une des rares, pour ne pas dire la seule à être capable de lui faire réaliser les pires conneries du monde, les trucs les plus fous même si ça lui semble ridicule. Autant dire que participer à un karaoké à New York fait amplement parti de ces choses folles. Mais c'est Jessie, alors comme un nouveau précepte devant le messie, Edison a dit amen à la proposition de la jeune femme. « The voice ou pas, heureusement que le ridicule ne tue pas sinon tu assisterais à mon enterrement en ce moment même Jessie ! » qu'il rigole en repensant à sa pitoyable prestation. Mais avec du recul, c'est une anecdote qu'il pourra raconter en rigolant et surtout qui fera mourir de rire les gens qui le connaissent réellement. La commande initialement prévue pour deux verres de tequila se transforma en une commande d'une bouteille entière. Très bien, Jessie venait de poser la base, et comme à son habitude, elle avait l'intention de célébrer leur retrouvaille en beauté. Si Jessie n'existait pas, il aurait fallu l'inventer tant la jeune femme est unique en son genre. Un diamant brut, manquant d'être découverte par le monde entier. Et cela amenait une question qui brûlait les lèvres d'Edison. Un garçon avait-il découvert ce diamant et était-il prêt à tailler dans la roche? Et Jessie esquive la question ou du moins c'est l'impression qu'elle donne en déclarant qu'être en couple ne fait pas parti de ses priorités. Mouais. Edison en doute terriblement, surtout qu'une fille aussi belle et adorable que Jessie doit nécessairement avoir des courtisant. Mais si la jeune femme ne veut pas lui révéler maintenant, avec quelques verres de téquila dans le nez, les choses seront beaucoup plus simples. « Non, c'est certain que tu n'as pas besoin de ça pour être heureuse. Mais c'est toujours un plus. » Jessie, c'est le genre de personne qui embellit la pièce dans laquelle elle se trouve, qui vous donne le sourire aux lèvres dès qu'elle ouvre la bouche pour parler. C'est un rayon de soleil quoi, son rayon de soleil à lui. « Enfin ça ne veut pas dire que personne ne te court après n'est-ce pas?» Mais ça, il n'a plus qu'à attendre que l'alcool fasse effet pour avoir le fin mot de l'histoire. Et voilà que sa question se retourne contre lui et que la jeune femme cherche à savoir si à son tour il a quelqu'un dans sa vie. La question à dix mille dollars, la question qui taraude Edison depuis des mois maintenant. Est-ce qu'il a quelqu'un dans sa vie? Officiellement, bien sur que non. Son célibat rythme sa vie depuis sa séparation avec Nina. Mais officieusement, les choses sont différentes. Le cœur du jeune homme est largement pris par sa Elsa, Nina qui a volé son cœur depuis des années maintenant. Ils ne sont plus en couple depuis le début de l'année, mais leur relation est toujours aussi compliquée, toujours aussi flou. Leur retrouvailles à la Nouvelle Orléans au début de l'été n'a guère aidé la situation. Coucher ensemble sans être ensemble est loin d'être dans leur habitude, surtout pour Nina qui n'a jamais agit de la sorte. Mais surtout, ne pas reparler de cet acte si unique entre eux était ce qui rendait les choses encore plus compliquées. Alors finalement, Edison ne sait pas vraiment où il en est dans sa vie amoureuse. « Tu me connais s'il y avait quelque chose de nouveau, je t'en aurai parlé. Mais non, rien de bien nouveau dans ma vie amoureuse. » Qu'il se contente d'évoquer de manière évasive. Ce n'est bien sur pas suffisant pour Jessie. Edison le sait, la jeune femme ne va pas se contenter de cette réponse et cherchera à avoir plus. Alors il préfère prendre les devants et révéler où en est son histoire avec Nina. « Je suis toujours fou amoureux de Nina, si tu veux tout savoir. Et les choses sont trop compliquées, je n'arrive pas à y voir clair. » Pas sur que ces choses là aident d'en parler à Jessie mais à quoi bon ne pas en parler avec son amie, elle pourrait être de très bons conseils. Après tout, n'est-ce pas là le propre de l'amitié que de pouvoir se confier les choses même les plus indélicates sans en ressentir la moindre gêne, la moindre étrangeté. Et ce qui est génial avec Jessie, c'est qu'il n'y a jamais de gêne entre eux. La jeune femme est tellement simple, tellement accessible, que tout est facile avec elle. « Je te jure j'en peux plus de ne pas savoir quoi faire. Je me tape des allers retours nouvelle orléans- san francisco toutes les trois semaines pour essayer d'arranger les choses mais pour le moment, rien n'y fait. Enfin, déjà elle n'est plus avec Devan, elle a rompu avec elle, c'est déjà un bon début non? » Bien sur que c'est un bon début, mais ce n'est absolument pas ce qu'Edison attend de sa vie. Il attend plus, beaucoup plus. Son avenir, il le voit avec Nina bien sur, mais dans une situation comme celle la, il ne sait absolument pas comment il voit les choses, et ne sait pas non plus comme sa vie évoluera. Tout est bien trop compliqué. Mais la seule certitude qu'il a, c'est qu'il aime Nina, et que sa vie sera liée à la sienne à jamais. « Mais tu sais quoi, assez parler de ça. On est là pour profiter, je n'ai aucune envie de m'étendre là-dessus si c'est pour me foutre le mouron ! Allez, une téquila paf ça te va? » Bien sur que ça va à la demoiselle, c'est la première à être toujours partant pour une bonne série de shooters de téquila paf. Qui sera le gagnant entre wendy et peter pan? C'est la question à un million.
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” Dim 24 Jan - 23:16
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Sujet: Re: “A friend is someone who knows all about you and still loves you.”
“A friend is someone who knows all about you and still loves you.”