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butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford)

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MessageSujet: butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) EmptyLun 6 Avr - 20:31



Les rayons du soleil frappaient sur les façades colorées du quartier français et en faisaient ressortir les nuances tantôt safranées, tantôt pourprées. Sur les balcons parsemés de plantes, qui semblaient tenir dangereusement en équilibre, soufflait une douce brise estivale. La Nouvelle-Orléans avait pour Mackenzie, une aura poétique, festive, vraisemblablement artistique. Aussi, elle s’y était sentie bien immédiatement, comme si un fragment, aussi infime soit-il, de son âme, reposait ici. Elle n’était pas nostalgique de San Francisco, ni de Berkeley, elle était partie sans se poser de questions, sans se retourner, en laissant derrière elle les fantômes obscurs de son passé. Fantôme au patronyme prestigieux, le corps couvert d’une cape en diamant, qui désormais, flottait au dessus d’une ville pervertie. Là-bas, dans son oasis au milieu du désert, qui un jour, elle l’espérait, serait son tombeau. Installée sur un canapé défraichi, au centre d’un vaste séjour dépourvu de tout mobilier, elle enfilait une paire de ballerines bleu nuit en tournant, de temps en temps, le visage en direction de sa colocataire. « Jude, tu voudrais pas croiser les doigts ? Faire une prière ? Allumer un cierge ? » déclara-t-elle finalement, après un long silence oppressant. Jude, haut perchée à un mètre cinquante du sol, considéra l’Australienne brièvement et retourna à ses occupations. Décollage de tapisserie en vue d’une nouvelle décoration de l’appartement. « Je suis quand même diplômée de Berkeley, c’est largement suffisant pour être barmaid, non ? » suggéra-t-elle davantage pour elle-même, que pour Jude. Son diplôme en histoire de l’Art valait de l’or sur le marché du travail, d’autant plus dans une ville telle que la Nouvelle-Orléans, mais Mackenzie avait besoin de retrouver une légèreté qui avait disparu. Désireuse de profiter de sa jeunesse et de la nouvelle vie qui s’offrait à elle, elle refusait catégoriquement, pour le moment du moins, de s’enfermer dans un musée poussiéreux afin d’expliquer à des touristes idiots la différence entre le cubisme et le surréalisme. « Je vais négocier, on aura de quoi vivre décemment, t’en fais pas. » soufflait-t-elle en sachant pertinemment que Jude s’inquiétait d’ores et déjà de leur avenir financier. « Au pire tu pourras appeler ton nouveau beau-frère. » ricanait-t-elle en attrapant son sac à main préféré, elle préférait crever la bouche ouverte sur le bord d’une nationale plutôt que de demander le moindre centime à Zadig Rosenbach. D’un bond, elle se redressait et disparaissait dans les ruelles animées de la Nouvelle-Orléans, jusqu’au Mapple Leaf Bar. (...) C’était l’un de ces bars mythiques, de ceux qui ont vu passer des artistes de légende. L’âme du quartier, le repaire des artistes en quête d’inspiration et des jeunes gens qui ont besoin de l’ivresse pour se sentir vivant. Elle le comprit immédiatement en poussant la large porte en bois. L’atmosphère qui régnait ici était paradoxal, à mi-chemin entre un vulgaire bistro de village, avec ses tabourets vieillis et son comptoir marqué des ravages du temps, et un temple du jazz, lieu sacré des amateurs de bonne musique. Elle avait une envie irrépressible de voir cet endroit de nuit, lorsque les guitares et les saxophones se déchainent, que tout le monde danse, et que, pendant un instant, le temps se fige. Pour l’heure, les lieux étaient presque déserts, il n’y avait qu’un homme agrippé férocement au comptoir qui cherchait son reflet au fond de son verre de whisky et un couple d’amoureux qui faisaient tournoyer leurs glaçons comme une toupie. « Monsieur Shark ? » demanda-t-elle en s’approchant du quadragénaire, qu’elle jugea bien conservé, debout derrière le comptoir. « On s’est parlé au téléphone hier, c’est pour le poste. » poursuivait-t-elle en le gratifiant du sourire le plus charmant qui soit. Il fallait reconnaitre qu’elle n’avait pas besoin de se forcer beaucoup pour paraitre adorable et avenante, un plus face à la clientèle parfois compliquée des établissements qui servent de l’alcool. « Mackenzie Fitzgerald. » concluait-t-elle en tendant sa main et en déposant son C.V devant elle. Le rectangle blanc récapitulait la vie universitaire et professionnelle de Mackenzie dans de grandes lignes prestigieuses. Université de Sydney, études d’histoire de l’Art à Paris, diplômée de Berkeley depuis quelques semaines. Elle pouvait même se targuer d’avoir une expérience non négligeable en tant que serveuse, ses parents étant en possession d’un restaurant en plein coeur de Sydney, elle avait été contrainte de mettre la main à la pâte lorsqu’elle était plus jeune. L’expérience avait été une véritable catastrophe et s’était soldée par la casse d’une bonne trentaine d’assiettes et de verres. Une information qu’elle avait bien l’intention de garder pour elle-même, Monsieur Shark, aussi beau soit-il, n’en saurait rien. « Je veux bien faire un essai si vous voulez. » proposa-t-elle en prenant les devants, c’était son premier vrai entretien d’embauche non pistonné, et les quelques sites internet qu’elle avait consultés sur le sujet « comment réussir son entretien en 10 étapes. » suggéraient, en plus du sourire, de prendre des initiatives. Chose qu’elle appliquait à la lettre parce qu’en dépendait la sécurité financière de sa colocation, et plus précisément, la santé de son frigo, donc ... de son estomac. La hausse du prix du cacao étant une catastrophe imminente. « Puis, il est plutôt sympa votre bar. » C’était la phrase de trop, le petit commentaire inutile qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’émettre à voix haute. Une franchise innocente, parfois amusante, parfois déplacée. Les mains cachées sous le comptoir, elle croisait les doigts, un brin superstitieuse.
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MessageSujet: Re: butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) EmptyVen 10 Avr - 21:05



"This is the way you left me, I'm not pretending..." Tandis que l'eau du thé chauffe, je chantonne en regardant Hope partir par la rue qui borde notre domicile, en direction de ses cours à l'université de la Nouvelle-Orléans. Mika résonne dans les murs de la cuisine, je dodeline de la tête en remuant du bassin presque instinctivement, porté par la musique. Sans ça pour me réveiller le matin, je suis rapidement grognon. Personne ne veut voir un Bradford grognon. Avec ma tasse en main, je m'installe à table pour dévorer un muffin tout en lisant le journal, réprimant un bâillement. Soudain, je me prends à penser que cette routine du matin est un luxe que je n'ai pas réellement pu m'offrir depuis de nombreuses années, à force de courir d'un bout à l'autre de l'Orient. D'un mouvement de tête, j'ai cœur à chasser une étrange vague de nostalgie pour savourer uniquement cet instant, le parfum du citron et du thé qui effleure mes narines suffit à m'apporter une vraie note de réconfort. Quelques minutes et une douche plus tard, je pars m'habiller d'une banale chemise kaki et d'un jeans, avant d'aller passer vaguement une main dans mes cheveux en guise de coiffure. L'apparence, franchement, si vous saviez... Je me trouve présentable, c'est tout ce qu'on peut attendre dans mon métier. Je n'en suis quand même pas à jogging et baskets, mais n'attendez pas une réflexion intensive sur mon look : ça n'empêche pas les regards intéressés de couler sur moi dans la rue, alors pourquoi aller plus loin ? Après m'être assuré de ne rien avoir oublié, je prends la direction du Maple Leaf Bar en regardant ma montre. Il est suffisamment tôt pour que je puisse m'atteler à certaines tâches sans être bloqué par les clients, hormis les habitués qui viennent prendre un petit déjeuner ici. Ah non, tiens, il y a un type qui veut un whisky. Attaquer à 10h avec ça, c'est dire que la journée risque d'être longue. Après avoir servi deux thés glacés à jeune couple, j'essuie quelques verres en les observant du coin de l'œil. Ça roucoule, ça fricote gentiment... C'est beau d'observer la naïveté de la jeunesse. Cette pensée cynique mise de côté, je me réjouis néanmoins de voir que malgré tout, j'ai la chance de faire tourner un établissement typique de l'ambiance de cette ville, reconnu et s'adressant à toutes les populations possibles. Mon regard court vers la scène, il est encore trop tôt pour qu'elle soit sollicitée par les artistes, mais pourtant, la musique jazz qui résonne en fond suffit à planter le décor. Une voix féminine s'élève sur le côté, je me retourne et dévisage une jeune femme blonde. "Oui ?" répondais-je en fronçant légèrement les sourcils. Ah oui, j'y suis. Le poste de serveuse. Je serre sa main en opinant du chef. "Enchanté, mademoiselle." Australienne. Reconnaissable à l'accent avant même que je ne me penche sur son CV. Je pose le verre propre sur le comptoir puis je prends une tasse vide que je remplis d'un chocolat chocolat chaud fait maison, agrémenté d'une cuillerée de miel de châtaigne, d'un marshmallow et d'un nuage de chantilly saupoudré de cacao amer. J'y dépose un sucre sur le côté, avec une cuillère et je fais glisser le tout dans sa direction. "Tenez, c'est pour moi." Sans lever les yeux, je prends son curriculum et m'applique à lire ce qui y est inscrit, écoutant d'une oreille très lointaine ce qu'elle me dit. En consultant ses références, je fronce les sourcils. Récente diplômée d'une université dont j'ai déjà vaguement entendu le nom, elle a vu du pays, et notamment en France. Tout ce que je comprends, c'est qu'elle n'a pas choisi d'être serveuse par vocation malgré son expérience en la matière : elle a besoin d'un revenu, même minimum. "Inutile de croiser les doigts, vous savez, la chance n'est la meilleure amie de personne." Je repose le papier et la détaille sans mot dire. Combien de fois ma fille m'a-t-elle épié en pensant que j'avais des yeux dans le dos ? Je continue à la regarder, le visage marqué d'un air parfaitement impassible. N'allez pas croire que je recrute uniquement sur le physique, loin de là : pour avoir presque exclusivement vécu de petits boulots valorisant mes compétences, je sais à quel point le système d'embauche peut être parfois réducteur pour quiconque veut postuler. Je repousse la feuille vers elle puis je croise les bras. "Va pour un essai, je vous laisse la journée pour me convaincre." Pas de question supplémentaire, je ne suis pas un patron inquisiteur, et encore moins pour un boulot pareil. Tant que les clients sont satisfaits et que je sens que le service est fait avec entrain, je n'en demande pas plus. Mon regard glisse vers l'horloge. "Il est dix heures trente... Vous êtes en service jusqu'à ce soir, vingt-deux heures. Vous avez une pause méridienne à treize heures, une autre à seize, et une dernière à dix-neuf, chacune de vingt minutes. Pas besoin de prévoir à manger, la cuisine est à votre disposition. Je me fais à manger sur place en même temps que pour les clients, je peux également vous préparer quelque chose selon les produits que je serai allé chercher le jour-même." Oui, depuis que je suis arrivé, j'ai ajouté une carte et des menus qui rencontrent un très large succès, étendant l'amplitude de travail, mais également la clientèle de façon non négligeable. Je poursuis l'explication des bases, histoire qu'elle ne soit pas trop perdue. "Pas besoin d'uniforme, venez habillée normalement, comme vous l'êtes aujourd'hui, ce sera très bien. C'est pas les Grammy Awards, non plus." Un fin sourire étire le coin de mes lèvres, puis je termine en arquant un sourcil. "Si vous faites un bon boulot, j'vous engage. Et la journée vous sera payée quoiqu'il arrive. Des questions ?" Sans juger à la tête du client, je trouve qu'elle a une bonne tête et tout ce qu'il faut pour être agréable envers les clients. Une fille à l'allure gentille et avenante, sans être superficielle compte tenu de son parcours, c'est tout ce que je demande. Et mine de rien, j'ai cruellement besoin d'une serveuse supplémentaire depuis le départ inattendu de Franky, dernière en date et déjà présente avant que je ne devienne le nouveau propriétaire du bar.
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MessageSujet: Re: butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) EmptySam 9 Mai - 23:24



D’ici quelques années, elle déambulera parmi les toiles majestueuses du MoMA en plein coeur de New-York. Sa vie deviendra un rêve. Ce rêve qu’elle a du faire un bonne centaine de fois lorsque, soulevée par la tornade de ses pensées, elle ne prêtait plus attention au cours d’histoire de l’art dispensé dans l’amphithéâtre de Berkeley. Bien que studieuse, elle possédait depuis toujours une propension au rêve, et souvent, son imagination exacerbée l’emportait sur le réel. Pourtant elle savait qu’elle parviendrait, tôt ou tard, à remplir tous ses objectifs. Elle désirait faire une carrière magistrale dans le monde de l’art, être entourée de beauté au quotidien, transformer son existence banale en un véritable chef-d’oeuvre. Néanmoins, avant de s’embarquer dans ce long périple menant à la réussite, elle voulait prendre du bon temps. Profiter des joies simples que  seules permettaient la jeunesse et l’insouciance. Sa récente installation à la Nouvelle-Orléans était entièrement consacrée aux rencontres, qu’importe leurs natures, amicales, amoureuses ou professionnelles. Elle devait se sentir plus en vie que jamais, faire le plein d’expériences, bonnes ou mauvaises. Grandir, enfin. Il n’était pas trop tard. Sauf que grandir supposait de devenir indépendante, notamment sur le plan financier. A ce titre, il était indispensable de trouver un travail, aussi mal rémunéré soit-il, pour remplir le frigo et payer les factures. Elle ne faisait pas partie de ces enfants rois nés élevés au caviar. Eux, il suffisait qu’ils claquent des doigts pour obtenir instantanément l’objet de leurs désirs.  Eux, ils faisaient partie d’un monde qui n’avait rien de semblable au sien. Il brillait de milles éclats dorés symbole d’un luxe outrancier et vulgaire. Elle avait toujours préféré la compagnie des livres et des peintures d’un autre temps, à celle des coupes en cristal remplies de champagne. Ainsi, appuyée sur le comptoir en bois vieilli, elle prononçait un à un les arguments susceptibles de lui permettre d’obtenir le poste. « Mes parents tiennent un restaurant à Sydney. Quand j’étais plus jeune, j’aidais souvent pendant le service. » déclarait-t-elle, le regard dans le vide. Elle repensait à son Australie natale qu’elle n’avait pas revue depuis des lustres, à ses parents qui étaient restés sur l’ile à l’autre bout du monde où ils n’étaient plus. Ni elle, ni Garrett, ni Jake, ni Olivia. Tous avaient voulu s’octroyer une part du rêve américain. Malgré les sacrifices, elle ne regrettait pas ce choix. Lorsque ses pupilles bleues se reposèrent sur le comptoir, elles tombèrent nez à nez avec un morceau sucré du paradis. Un chocolat chaud surmonté d’un épais nuage de chantilly; la gourmande notoire qu’elle était n’en ferait qu’une bouchée. « Comment vous avez deviné ? » demandait-t-elle avec un sourire lumineux tatoué sur les lèvres. Son doigt glissa contre l’émulsion de chantilly et disparut derrière ses incisives. « C’est délicieux. Merci. » Elle n’avait pas tout de suite vu cet avantage, pourtant sensationnel, à travailler dans un bar. Celui d’avoir chaque jour, ou presque, selon l’humeur du grand patron, une petite douceur chocolatée. Kilian. C’était lui le roi incontestable en cuisine. Elle se rappelait qu’elle allait souvent chez lui après les cours, notamment lorsque son estomac criait famine et que seul le beurre salé aurait pu la combler dignement. Sauf qu’il était loin désormais, rattrapé par le succès, ici et là, aux quatre coins du monde à faire la promo d’un énième film qu’elle irait voir pour se souvenir. A la mémoire de ce qu’ils avaient été. Plus que des amis. « Quoi ? Comment vous avez pu voir ça ? » Elle était stupéfaite de constater la capacité de Monsieur Shark. A l’inverse de ses congénères, lui pouvait voir à travers les objets. Pendant un instant, elle se demandait s’il y avait des caméras dans le bar qui lui permettait une telle prouesse, et elle gardait soigneusement les doigts croisés en espérant que non. Elle ne voulait pas que ses péripéties futures soient immortalisés dans un disque dur. Elle était capable de faire les plus beaux sourires du monde, ça ne serait jamais suffisant pour que Monsieur Shark fasse le deuil de sa vaisselle détruite. Exterminée par ses deux petites mains blanches comme de la porcelaine mais maladroites au possible. « Vous ne croyez pas à la chance ? » La grande idéaliste qu’elle est ne saurait imaginer un monde dans lequel la chance n’existe pas. Dans les contes de fées, elle entre toujours en jeu à un moment donné. C’est un peu grâce à elle que tout se termine bien. La chance, le courage et la bonne fée sans qui le carrosse resterait citrouille. D’ailleurs, il semblerait que le fait d’avoir croisé les doigts à porté ses fruits, et pour cause, elle est officiellement prise à l’essai pour la journée. Si tout se passe bien, et qu’elle parvient à convaincre le patron il l’embauchera sans doute. « Je ne vais pas vous décevoir. Merci beaucoup.» glissa-t-elle avec entrain tout en prenant note des précieuses recommandations édictées par Shark. Des pauses à la nourriture en passant par la tenue vestimentaire. Véritablement enjouée par la perspective de vivre sa première journée dans la peau d’une serveuse, elle afficha un sourire enchantée. Sa nouvelle vie démarrait maintenant et elle espérait annoncer une bonne nouvelle Jude lorsqu’elle rentrerait à l’appartement. « Une seule. Où est-ce que je peux poser mon sac et ma veste ? » Monsieur Shark n’avait pas encore eu l’occasion de lui faire une visite guidée des lieux et elle était forcée de reconnaitre qu’elle se sentait un peu perdue pour le moment. Il lui fallait un petit temps d’adaptation pour prendre correctement les choses en mains. D’une traite, elle termina sa tasse et retira sa veste. Une longue journée de dur labeur l’attendait, mais ça ne l’effrayait pas. Elle était capable de se retrousser les manches pour prouver qu’elle valait quelque chose. Qu’elle n’était pas que cette blonde innocente au regard rieur.
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MessageSujet: Re: butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) butterflies all havin' fun you know what i mean (pv bradford) EmptyMar 26 Mai - 9:56

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