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Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford]

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MessageSujet: Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] EmptyMar 13 Oct - 17:49



   
   Jaylin & Bradford
    Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée

J’

aimais visiter les lieux, parcourir les routes de ce continent après avoir passé toute ma vie jusqu’à présent  à venir en aide aux autres sans pouvoir explorer le monde. J’ai toujours vécu à Chicago avec mes parents jusqu’à l’âge de huit ans, où je perdis mon père dans un simple accident de la route. J’avais donc vécu avec ma mère dans un quartier modeste, dans cet appartement de toujours, jusqu’à il y a quelques mois de cela, elle décida de tourner une page de sa vie, pour en écrire un nouveau chapitre. Au revoir le passé, bonjour l’avenir. Une rencontre avec un riche homme d’affaire, gentil et correct cela dit, qui ne tarderait pas à lui passer la bague au doigt, j’en étais certaine. Complices toutes les deux, nous venions de prendre un chemin différent et celui-ci m’amena dans ce bar, à la Nouvelle-Orléans, ayant voyagé à moto comme à l’habitude. Du genre téméraire et ne sachant rester trop longtemps au même endroit, j’avais décidé de quitter New-York où je venais de m’installer il y a peu pour visiter les villes des alentours et les différents Etats d’Amérique.
C’était une fin d’après-midi ensoleillée, fraîche malgré tout mais il faisait bon s’aérer par ce temps bien plus pratique en deux roues. Roulant des kilomètres entiers sur mon Aprilia RSV4 rouge, je tenais à faire une pause dans cet endroit afin de me reposer un peu et de trouver un lieu où passer la nuit. La route avait été longue, la fatigue se faisait ressentir et je commençais à avoir un petit cru. Ce club aux scènes ouvertes semblait être le lieu idéal pour y passer la soirée. J’aimais m’ouvrir au monde et y voir de nouvelles choses, autres choses que tout ce qu’avait été mon enfance dans les rues de Chicago, où les Gangs de rues régnaient dont celui dont je faisais partie en étant la leadeuse…
Entrant donc dans ce bar, me voici à me diriger casque en main vers une table, y déposant mes affaires personnelles et allant vers le comptoir pour me commander de quoi boire un verre ; je dinerai plus tard, lorsque j’aurai trouvé un hôtel ou passer la nuit. D’un pas sûr, je vins donc commander une bière ainsi qu’un petit encas, toute cette route m’ayant ouvert un minimum l’appétit.
Passant donc commande, je vins à régler par avance ma boisson un simple jus de fruit et cette assiette tel un plat du jour spartiate. Mais le barman m’interpella en m’ayant vu arriver  avec ma moto.« Une Aprilia RSV4 si je ne me trompe ? »Rangeant mon portefeuille dans la poche arrière de mon pantalon de cuir noir, j’eus un léger sourire aux lèvres. Tiens, un fin connaisseur pensais-je.« C’est exact. »Parlant un tant soit peu de moto il finit par se présenter à moi lui rendant la pareille.« Ravie, Jaylin Rylee »Sur ce, je pris mon verre et cet encas  pour rejoindre ma table mais au final, j’étais bien ici, à nouer de nouveaux liens. Je poussai donc le tabouret et y pris place, goutant à ma boisson, une bière et profitant de ce moment de détente. La route m’avait fatiguée même si j’avais l’habitude de rouler des heures entières. Nous étions alors en début de weekend, j’aurai tout le temps de survoler cette ville. En ce vendredi soir, j’étais détendue malgré tout et j’espérais que cela le reste…Jetant un œil ici et là, où l’ambiance était des plus détendue sur un air de jazz.
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MessageSujet: Re: Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] EmptyJeu 22 Oct - 17:36



Dans l'arrière-cuisine, je terminais de faire la vaisselle des plats servis au cours de la journée. Ici, pas de chichis, même le patron mettait la main à la pâte à tous les niveaux, sans pour autant être un obsédé du contrôle comme j'avais pu le voir dans certains établissements voisins. Je gardais un œil sur l'horloge, visualisant également l'emploi du temps de Hope. Ne me demandez pas d'arrêter de me faire du souci pour elle, ça fait vingt-quatre ans qu'elle occupe la moindre de mes pensées. On parle des mères abusives qui ne savent pas couper le cordon… c'est rien par rapport à Daddy Shark. Une fois la vaisselle terminée, je décidais de m'atteler à faire l'inventaire du frigo pour faire le point sur les besoins éventuels pour le service du soir. Au passage d'un serveur qui commence à se préparer pour le service de 18h, j'affiche un bref sourire. Ici, tout le monde est habitué au patron adorable, mais assez bourru dans sa façon d'être. Un ours : doux et sauvage à la fois. En ce qui concerne la carte du soir, elle est unique selon les produits frais récupérés pendant les courses du matin. Il y a peu de choix par définition, mais tout se joue sur le goût et la qualité dans l'assiette… pas dans le prix. Loin d'être un arnaqueur, j'ai réussi à me constituer rapidement une clientèle d'habitués, mais aussi de touristes grâce à une petite opération de communication bien ciblée. Le barman arrive alors dans les cuisines, un torchon sur l'épaule et un sourire sur le visage. "T'as vu le mec de tes rêves, Bill ?" Le jeune homme secoue la tête en riant, conscient que j'ai souvent observé avec amusement son petit manège dès qu'un homme à son goût venait prendre une consommation au bar. Il m'explique qu'il a vu une femme débarquer avec une splendide moto, au point de me la montrer depuis la fenêtre donnant sur l'extérieur. Effectivement, sacré modèle. Je n'en avais pas vu de telle depuis un moment. Soudain, quand il me dit que la fille en question s'appelle Rylee, de son nom de famille, je fronce les sourcils. Ce nom m'évoque tout de suite une personne en particulier, tant et si bien que je rentre dans la salle pour vérifier par moi-même. Inutile que Bill me donne sa description, je pense l'avoir directement reconnue. Cheveux bruns, des traits faciaux assez proches de ceux d'un homme que j'ai jadis côtoyé dans un environnement très particulier… Quitte à reconnecter avec certaines bribes de mon passé, autant poursuivre sur cette voie. Je m'approche de la jeune femme et l'aborde en lui tendant la main, un sourire discret aux lèvres. "Bonsoir, je suis Bradford, le gérant du bar." Après une brève poignée de main, je m'appuie contre le dossier de la chaise libre en face d'elle, bras croisés sur mon torse. "J'vais pas vous gêner longtemps, le barman m'a parlé de votre bécane… Beau modèle !" Je garde un œil rapide sur le groupe de jazz jouant derrière moi, puis j'observe à nouveau Jaylin avec un brin de surprise. "Mais quand il m'a donné votre nom, ça m'a fait bizarre… vous seriez pas la fille d'un certain John ? John Rylee ?" Autant aller droit au but, au risque de surprendre la demoiselle. Cela dit, avec mon accent britannique, peut-être commencera-t-elle à se faire une petite idée d'où je veux en venir.
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MessageSujet: Re: Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] EmptyLun 26 Oct - 17:55



   
   Jaylin & Bradford
    Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée

M

angeant un morceau visitant les lieux et quartiers avoisinant, voici donc qu’après une brève discussion avec le barman qu’un homme se pointa à ma table. Grand, brun d’âge mur et aux airs de grand ours mal léché. Je glissais ma main dans la sienne tout sourire quant il se présenta comme le maitre de ces lieux. « Enchantée. Jaylin. Sympa les lieux »Et c’était véridique que je cessais de manger pour paraitre plus polie à ne plus avoir la bouche pleine. Certes, je n’avais pas été élevée dans la haute société mais je savais toutefois me tenir. Ma mère ainsi que mon défunt père m’avaient toujours appris les convenances et comment se comporter face aux gens que l’on rencontrait. Mais ce qui m’interrompit dans mes brefs souvenirs d’enfance quant à ma vie passée, celle de mon enfance auprès de mes parents, fut qu’il prit place à la table face à moi. Etait-ce une manie chez lui de rendre les lieux plus accueillants encre en venant faire la conversation avec ses clients ? La plupart étaient peut-être des habitués et peut-être l’intriguais-je ? Mais j’eus ma réponse de suite. C’était donc cet attrait pour ma moto ? Certes, cela pouvait interpelée quiconque qui voyait une femme sur un tel bolide ? Cela me fit sourire davantage. « Merci, j'avoue que j'adore mon petit bijou »Mon père avait toujours été accro de ce genre de machine à contrario de l’avis de ma mère. Disant que c’était trop dangereux, que cela poussait à la vitesse et à l’évasion qu’elle avait peur qu’un jour il parte sur ce genre de bolide à bruler le bitume pour d’autre horizons, bien entendu sur le ton de la plaisanterie puisque mon père était un homme loyal, fidèle et qui aimait par-dessus tout sa famille. Cela m’étira de nouveau un sourire, prenant plus d’aisance au passage sur ma chaise. « J’ai toujours rêvé d’en posséder une. »Mon père en avait une semblable bien que le modèle était moins récent que celle-ci. Mais c’était comme si je voulais le faire vivre à mes côtés, comme s’il m’accompagnait à chacun de mes déplacements. Une façon de toujours l’avoir près de moi. Cette moto était représentative pour moi et j’y tenais comme à la prunelle de mes yeux clairs. Je levais ma bière à la bouche quand je me stoppais dans mon élan. Levant les yeux sur lui, le perçant du regard et ma main se crispant sur ma bouteille. Mon cœur semblait s’arrêter de battre en un quart de fraction. Je ne parlais jamais de lui, ni de mon passé se rapportant à cette époque où nous étions tous heureux jusqu’à ce stupide accident dont il fut la victime…je fus stupéfaite il n’y avait pas d’autre mot. Reposant ma bière une fois l’effet de surprise quelque peu passée. Je pris une profonde inspiration entre mes lèvres sans vraiment faire remarquer que j’étais …désemparée face à cette question. Mais après tout, autant en savoir un peu plus sur ce que souhaitais me dire cet homme.
« En effet…bien que vous savez il y a une infinie possibilité pour que ce nom soit porté par des milliers de personés. Et pour info, je ne pense pas que cela soit le même homme dont vous faites référence. Je ne suis pas d’ici. »Nous avions toujours vécu à Chicago avec mon père, qui était un homme avec une vie banale, rien qui me sorte de l’ordinaire et avec un métier des plus courants. L’amenant à se déplacer parfois mais qu’y avait-il de troublant ou sortant de l’ordinaire ?
J’avais repris mon air impassible, relevant la bière à ma bouche pour en boire une gorgée histoire de mieux faire avaler la pilule, quant à avoir évoqué le nom de mon défunt père, ne pensant pas une minute qu’il pouvait s’agir du même homme et pourtant…Même si son accent pouvait me faire légèrement ciller pourtant… A moins qu'il ne soit un vieil ami de mon défunt paternel, rencontré lors d'un de ses remplacements? Cette pensée pouvait être plausible au final.



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MessageSujet: Re: Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] EmptyDim 8 Nov - 11:09



Sans se vexer de quoique ce soit, j'imagine que Jaylin devait souvent être regardée de manière étrange en tant que motarde, et pourtant cela ne me choquait en rien. Pour avoir moi-même élevé une fille qui a tout d'un garçon manqué au point de m'avoir jamais fait regretter de ne pas avoir de fils, j'appréciais toujours voir certaines femmes audacieuses contredire les modèles en place. J'ai beau être de la vieille école, personne ne pourrait me taxer de sexiste. "Y a de quoi, elle est drôlement bien entretenue, en prime !" Je croise les bras sur mon torse, avec un petit sourire avant d'embrayer sur le motif réel de ma venue jusqu'à sa table. Observateur et méfiant de nature, je perçois sans mal le malaise dans lequel la plonge ma question, ne serait-ce que dans son attitude. Un chat qui esquiverait un humain pour mieux le jauger n'aurait pas fait mieux. Sans insister pour le moment, je commence à me demander si j'ai bien fait d'y aller de but en blanc comme j'en ai l'habitude. Combien de fois m'a-t-on répété que je manquais de tact et de mise en forme dans la manière dont j'abordais les gens ? Récemment, j'ai manqué de déboîter l'épaule d'un type que j'ai arrêté en pleine rue pour seulement lui demander s'il avait l'heure… Pataud ou bourrin, comme vous préférez. Finalement, la jeune femme se décide à répondre d'une manière qui me satisfait dans un sens. Elle est sur ses gardes, j'imagine que son père a dû l'éduquer de cette manière, et c'est tant mieux. Sans me formaliser de ses réticences, je me gratte l'arrière de la tête avec un petit sourire. "Oh j'pense pas me tromper, je suis assez physionomiste, pour ça. Vous êtes de Chicago, si j'me souviens bien." Vu la tête qu'elle tire, elle est visiblement encore davantage surprise. Autant cesser de l'effrayer de la sorte, je me penche un peu plus en m'accoudant sur la table afin d'éviter que tout le monde autour de nous puisse entendre cette conversation. "Pour tout vous dire, on s'est rencontrés en mission, pour le MI6. Sacré gaillard, votre père. Il était futé, j'crois que c'est toujours ce qui m'a le plus impressionné, chez lui." Je me souviens de certaines missions où, en bon bourrin qui se respecte à l'époque, j'étais adepte de la tactique du 'on fonce dans le tas, on cogne et on pose éventuellement quelques questions aux survivants'. En cela, la vie que j'ai menée en cavale dans ce temple au fin fond du Tibet m'a apporté davantage de sérénité, additionnée à une patience d'or acquise pendant ma détention en Egypte. Cela dit, John n'avait pas eu besoin de ces étapes pour être un agent calme et calculateur. "J'l'ai pas revu depuis un bail… il devient quoi ?" Bien que je parle discrètement, j'ai l'intime conviction que ce que je dis a l'air de surprendre drôlement cette petite. J'ai dit une bêtise ? Pourtant, c'est la stricte vérité, son père est affilié aux services secrets, et je ne vois pas la raison pour laquelle elle serait choquée. Même mes neveux le savent, au point que l'aîné ait décidé de suivre les traces de son père au sein de la CIA. Etonné, je me redresse légèrement et j'attends qu'elle réponde… ou au moins qu'elle réagisse autrement qu'avec une bouche bée.
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MessageSujet: Re: Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] EmptyJeu 12 Nov - 17:20



   
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J

e ne sus comment je devais prendre cette nouvelle ? Oui cela en était bien une non ? Il avait connu un homme, soit dit en passant mon père lors de sa jeunesse. Cela faisait déjà bientôt 18 ans que j’étais orpheline de mon côté paternel. Et cela me pesait encore après toutes ces années. Je n’en parlais jamais, je n’évoquais jamais ma famille non plus, toujours en plein deuil car au final je n’avais jamais tournée la page. Et là, qu’un étranger me parle de lui, de qui il semblait avoir été par le passé : un agent secret, cela me fit rire jaune…Mes pensées se bousculèrent comme semblant se connecter entre elles mais je m’y opposais en soutenant le regard de cet homme, Brad qui semblait si sur de lui. Je le maudissais de me sortir de telles choses concernant mon cher père disparu. Plus il m’en parlait et plus tout cela paraissait plausible et je me refusais à croire que depuis toujours j’avais été berné par mes propres parents, pensant que ma mère était au courant de son statut d’employé pour le MI6 Et si tout cela était vrai ? Je crus suffoquer sur l’instant, les poings serrés que je devais prendre l’air pour ne pas exploser au beau milieu de cet établissement. Tant de sentiments mêlés et cette rage qui me dévorait de plus en plus au fil que les minutes s’écroulèrent. « Il est mort. »Avais-je lancé les yeux rivés sur un point invisible de la table, sentant cette brume qui embuait peu à peu ma vision. « Mais j’insiste… vous devez faire…erreur. Il a eu un accident, un banal accident de la route. »La gorge serrée, je me levais donc d’un geste et passais près d’une table prenant un paquet de cigarette posé là, sans savoir vraiment à qui il pouvait appartenir mais je devais décompresser et prendre le temps de me ressaisir ; Je ne parlais jamais de ces choses, de ma famille, de mon père, de ma vie d’enfant ni même de mon adolescence. Et là, cet étranger sorti de nulle part qui me balançait une vérité en plein visage, eut le même effet que si on venait à me poignarder. Une fureur monstre m’envahit ne pouvant me calmer sur l’instant. Fumant cette cigarette à grosse bouffée, ce Brad avait tout intérêt à ne pas se montrer et se faire petit sans quoi je ne serais pas capable de garder mon sang froid, à vouloir me pousser dans mes retranchements. Personne ne l’avait fait jusqu'à présent. Ayant été leadeur d’un Gang à Chicago où j‘inspirais le respect, la droiture et bien d’autre chose, mais cet homme rencontré ce soir, allait être un problème personnel en soi s’il venait à déterrer d’anciens démons de mon passé. Une perte inconsolable. Marchant sur le trottoir à piétiner le sol, je tentais de comprendre ou plutôt d’assimiler ce que je venais d’apprendre me disant et pressentant que peut-être sa version des faits était vraie. Que j'avais bien vécue dans le mensonge auprès de mes parents, des hypocrites et menteurs, eux qui m’avaient toujours éduqué dans le bon sens ? J’étais en colère, mon sang bouillait de l’intérieur et à cette heure-ci il m’était impossible de joindre ma mère pour des explications si telle était bien la vérité, et encore moins de fuir ce lieu ayant consommé de l’alcool. Rallumant une cigarette après coup, je ne me remettais pas de ces propos quant à retourner voir ce Bradford. Je devais en avoir le cœur net mais desceller mes lèvres étaient bien plus difficile que je ne l’aurais cru surtout sur ce sujet si délicat pour moi. Qui m’avait valu une enfance et une adolescence des plus difficiles d’une certaine manière. Trafic, gang, mal être, combat de rue…tout ceci à l’insu de ma mère avec qui j’aurai à discuter prochainement…Revenant dans ce bar, je repris mon casque, et mon sac laissant un billet sur le comptoir pour ma bière et mon pseudo repas à peine entamé. Il me fallait partir de là, de cet homme à la carrure imposante et à l’allure d’ ours mal léché pour reprendre ma moto. Je roulerais doucement tout simplement…Avant une dernière mise en garde me stoppant à sa hauteur.« Ne venez plus jamais m’adresser la parole, est ce clair ? »Ce n’était pas une question en soit mais plutôt un avertissement. La mort de mon père avait toujours le don de me faire partir dans une détresse intense et une rage folle. Tout cela dû à une souffrance insoutenable.


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Nathaniel Atwoodth
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MessageSujet: Re: Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] Le monde est parfois si petit, que toute vérité peut être révélée. [Bradford] EmptyJeu 4 Fév - 17:21

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