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Un monde à part.

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Kevin F. Tatcher
there's no place like berkeley
Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Un monde à part. Un monde à part. EmptySam 18 Juil - 1:00

En bon célibataire que je suis, j’ai diné tout seul ce soir. Je m’étais fait des tagliatelles à la bolognaise, et ce fut un grand succès. Malheureusement je n’avais aucune copine avec qui partager ce fabuleux plat. Je l’avais donc mangé tout seul, devant la télé. Certains seraient déprimés par cette situation de solitaire. Moi, pas totalement. J’aimais bien être seul dans mon petit appartement, même si j’avouais que de temps en temps je ne dirais pas non pour une petite compagnie. Pas tous les soirs, juste de temps en temps, juste lorsque je le souhaite. Et c’est surement cela qui fait que je n’arrive pas à me trouver une copine faite pour moi. Je ne la verrais pas que lorsque moi j’en ai envie. Or, il est bien connu que les femmes n’aiment pas ça. Elles veulent pouvoir dire leurs mots, et organiser leurs propres rencards. Ce qui ne pourrait pas être le cas avec moi. Sauf peut-être avec celle que j’aurais choisi comme étant la bonne.  Seulement, je ne l’ai pas encore trouvé cette femme. Je me dois d’être patient, malgré que je ne le sois pas du tout. Alors pour le moment je profite simplement de quelques filles par-ci par-là. Sans plus. Juste pour mes pulsions d’homme. Et en bon homme que je suis, je laissais mes couverts devant la télé, avant de sortir. Une femme m’aurait obligé de la mettre au moins dans l’évier. Non, décidément je suis très bien seul chez moi.

Au S&S Cheesecake.
En revanche, je n’avais pas eu envie de cuisiner le dessert. J’étais donc sortit pour rejoindre mon endroit préféré dans le Bronx, le S&S Cheesecake. Il a un sacré réputation, et lorsqu’on a succombé à leur cheesecake on comprend parfaitement cette réputation. Je viens ici une fois par semaine. J’essaie de goûter un peu à tous leurs desserts, mais ce soir j’avais envie de leur spécialité. Ils commençaient à me connaitre, et comme tout habitué, j’avais ma petite table, rien que pour moi. Après avoir commandé ce gâteau plus un cappuccino, je me mis à regarder mes applications sur mon smartphone. Jusqu’au moment où  j’entendis qu’on installait quelqu’un à côté de moi. Curieux de savoir qui allait être à mes côtés je relevais la tête pour observer la personne, et là ce fut la surprise des deux côtés. Vixie. Je ne l’avais pas vu depuis neuf mois environ. Pas depuis notre dernière dispute. Une dispute dont je ne me rappelais même pas le sujet. Je me souvenais juste qu’il s’agissait d’un truc très con. A notre image. J’étais surpris de la voir ici. Et plus précisément dans le Bronx. « Tu te serais pas trompé de quartier ? T’es loin de ta richesse ici. » S’il avait bien une personne que je ne m’attendais pas à voir un jour dans le Bronx, c’était bien elle. Elle est tellement haut perchée sur sa fortune que je me demandais ce qu’elle pouvait bien faire ici. Parce que oui, la jeune femme veut défier sa famille à jouer à la rebelle, mais au fond, elle aime sa fortune. Lorsque ça lui chante. Après tout, elle sait très bien qu’elle n’aura jamais de très gros problèmes. Ces gosses de riche, je les déteste. Ma soirée de solitaire avait bien commencé, mais elle se terminait très mal, et d’une très mauvaise compagnie. Je n’aimais plus sa présence, et comme on peut dire : vaut mieux être seul que mal accompagné. Je fis donc un signe à la serveuse, pour lui demander si elle n’avait pas une autre table, mais il faut croire qu’ils étaient remplis ce soir. Évidemment. « C’était mon endroit préféré et tu viens de le pourrir, bravo Vixie. » Non, je n’avais pas envie d’être gentil avec elle. Elle m’en a fait voir de toutes les couleurs. Je ne lui dois rien.
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MessageSujet: Re: Un monde à part. Un monde à part. EmptyJeu 23 Juil - 2:32


When you came in the air went out.
And all those shadows there filled up with doubt.

« Peut-être qu'on pourrait se retrouver se retrouver à dix-sept heures au yankee stadium ? » griffonnant sur un carnet, dans son bureau, des choses qui n'avaient rien à voir mais qui ne devaient pas quitter son esprit, Vixie hocha doucement la tête. Il ne s'agissait pas là d'un rencard, mais d'un rendez-vous professionnel. Chroniqueuse au new-york times, spécialiste dans les affaires de l'économie, elle restait néanmoins férue de tous domaines, et entretenait de bons rapports avec l'ensemble des chroniqueurs. L'un d'entre eux était, d'ailleurs, son meilleur ami, son pilier. Celui pour qui elle aurait été capable de tout, voire du pire. C'est pourquoi, cette fois-ci, lorsque le chroniqueur spécialiste des rencontres sportives se retrouva sans partenaire suite à une grippe carabinée dont Sarah avait été victime, et lui demanda de l'aide, elle répondit naturellement présente. Vixie adorait le sport. Une pierre deux coups. « Parfait ! Je finis ma prise pour la météo de ce soir, et je te rejoins. » elle se leva pour demander aux techniciens d'avancer cette prise pré-enregistrée, mais eut le temps d'entendre son interlocuteur finir la conversation : « ça marche ! A tout à l'heure, Vik. » Trois heures et demie après le rendez-vous. Prise dans la boite, les deux collègues se saluèrent pour la soirée. Le trentenaire ne tarda pas à rejoindre le journal, dans le but d'assembler les images dans la soirée. Quant à Vixie, ayant terminé le boulot de la journée, elle avait toute la soirée devant elle. Autant dire qu'elle connaissait mal le Bronx, mais pour une fois qu'elle s'y trouvait par hasard, autant ne pas mourir idiote. Et puis, argument des plus convaincants : elle mourait de faim. La jeune femme était, sans exagérer, un vrai estomac sur pattes lorsqu'elle le voulait. Surtout lorsqu'il s'agissait de douceurs sucrés, et tout ce qui était à base de fruits rouges. Le s&s cheesecake lui parut être une oasis parfaite, c'est pourquoi elle n'hésita pas à s'y échouer. Adjugé vendu, elle fit son entrée dans cette petite merveille. Incroyable le monde qu'il pouvait y avoir, il n'y avait presque plus de place à l'intérieur. Heureusement, après sa commande, l'employé la mena droit vers une petite table libre. Elle fut soulagée de constater qu'une place l'attendait, au fond de la salle. Soulagée, peut-être, mais pas pour bien longtemps, puisque c'est au moment où elle allait s’asseoir que son regard croisa celui du jeune homme déjà installé à la table la plus proche. Regard que la jeune journaliste reconnaissait sans mal. Bleu. Une peau légèrement bronzée. Des cheveux bruns. Un nez fin. En un battement de cils, elle avait su identifier son voisin de table, et la surprise était de taille. Face à Kevin, elle n'eut d'autre choix que de rester abasourdie. Voilà une confrontation qu'elle n'avait pas désiré. Tant que son visage se décomposa, et qu'un léger soupir exaspéré s'échappa de ses lèvres très légèrement rougies par le maquillage : « Tu te serais pas trompé de quartier ? T’es loin de ta richesse ici. » il démarrait sur les chapeaux de roue. A peine venait-il de la découvrir qu'il l'agressait. Et de la pire des manières, qui plus est. En lui parlant de son argent, et du pseudo-comportement qu'elle aurait en fonction de l'assurance que celui-ci pouvait lui conférer. En une demi-seconde, la brésilienne vit rouge. Il la connaissait, sur certains plans du moins, et il savait quels sujets étaient à éviter. Il ne les évitait pas, loin de là. « Loin de la richesse, peut-être. Près de la connerie, assurément. » affirma t-elle sèchement, s'asseyant malgré tout à sa table, puisqu'après tout, elle aussi avait parfaitement le droit de se rendre à l'endroit qu'elle voulait. Qu'il soit dans un quartier huppé ou non. Kevin était la dernière personne qu'elle s'attendait à voir. Même dans le Bronx. Et très franchement, c'était également la dernière personne qu'elle voulait voir. Ce qu'elle lui fit clairement comprendre, la franchise au bord des lèvres : « Rassure toi, si j'avais su que t'étais dans le coin, jamais je ne me serais donnée la peine de m'arrêter dans ton "quartier". » elle insista sur ce dernier mot, de la même manière qu'une vraie gosse de milliardaires aurait pu le faire, laissant supposer que ce ghetto résidentiel n'avait rien d'un quartier à proprement parlé. Vixie n'était pas de ce genre. Aussi gâtée par le compte en banque de ses parents soit-elle, la jeune femme ne se plaisait pas à en rappeler le montant, encore moins à rabaisser quiconque ne pourrait prétendre disposer d'autant d'argent. Vixie était l'antonyme de la superficialité, et surtout, de l'égocentrisme. Elle ne se sentait supérieure à personne, pas même à Kevin qu'elle ne supportait plus. Mais elle s'était amusée à répondre cela. Pourquoi ? Parce que c'était ainsi qu'il la voyait, non ? C'était ce qu'il attendait d'elle. Or, elle n'avait rien à prouver. Surtout pas à lui. « C’était mon endroit préféré et tu viens de le pourrir, bravo Vixie. » Est ce qu'il était sérieux ? Réellement ? A croire qu'il faisait tout pour la faire sortir de ces gonds. Ce qui n'était pas bien compliqué avec elle. Primo, Vixie était brésilienne. Autrement dit, de sang chaud. Elle aimait passionnément, détestait irrévocablement. Et faisait tout pour l'exprimer et le faire comprendre. Secundo, la relation qu'elle entretenait avec Kevin était des plus étranges. Depuis leur toute première rencontre, ils ne savaient pas faire dans la demi-mesure. Ils s'étaient d'abord haïs, puis finalement appréciés au point de se mettre en couple, puis à nouveau détestés au point de s'ignorer et s'éviter durant des mois. Le destin faisait qu'ils étaient obligés de se côtoyer durant quelques minutes, et visiblement, c'était déjà trop pour le jeune homme qui souhaita changer de place, sans pour autant y parvenir. Bien fait. « C'est pas ma faute si t'es incapable de trouver un autre endroit où ils pourront te supporter, Tatcher ! Un jour, faudra songer à te faire apprivoiser. Tu sais, la vie en communauté, le respect, tout ça, faudrait que tu connaisses un jour. Ça te ferait pas de mal. » lui balança t-elle, échangeant avec lui comme si elle s'adressait à un lion sauvage qui refusait de se sociabiliser avec les autres animaux de son espèce. Lion qu'on se voyait obligé d'enfermer dans une cage en fer à cause de ces crises d'hystérie qui pouvaient se révéler dangereuses pour les animaux qui l'entouraient. En attendant, Vixie comptait bien rester ici, oui. Elle n'allait certainement pas fuir ce café comme une apeurée. Elle le fit comprendre en quittant sa veste à mille dollars, en crachant à l'homme qui se trouvait à la table d'à côté : « Alors, tu vois, je pourrais très bien me casser de ce trou à rat pour avoir le plaisir de mener ma vie loin de toi, mais vois-tu, aujourd'hui, j'ai envie de faire un don à la planète en t'apprenant les responsabilités et le savoir-vivre. Je ne compte pas partir. Mais je t'en laisse l'occasion de le faire. Après tout, tu ne sais faire que ça. » et un pic de plus, signifiant qu'elle considérait qu'il avait toujours fui face à leurs problèmes, quels qu'ils soient : flic et délinquante s'envoyant en l'air sur un bureau, couple aux élans d'affection et aux disputes dynamiques, ou encore exs ne pouvant faire autre chose que s'ignorer et se détester. Cela dit, elle admettait volontiers sa mauvaise foi, puisqu'elle en avait toujours fait de même. Et surtout, je veux gagner ce duel et ne pas fuir ta présence, parce que ça signifierait que j'ai peur de toi, ce qui n'est pas le cas. Pile à ce moment-là, son grand café noisette, accompagné d'une part de tarte myrtille, ce qu'elle buvait et mangeait tout le temps, furent amenés par le serveur. Après avoir adressé un mauvais regard à Kevin à la fin de sa tirade, elle changea de tête pour remercier le serveur d'un sourire. Le tout avant de sortir son cellulaire pour pianoter sur celui-ci. Vixie et Kevin. Ils s'étaient quittés il y a des mois de cela. Ils ne s'étaient pas revus depuis. Et pourtant, malgré cette longue période, ils reprenaient leurs vieilles coutumes sans le moindre mal : ils s'agressaient mutuellement. Comme quoi, certaines habitudes sont tenaces.
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Kevin F. Tatcher
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MessageSujet: Re: Un monde à part. Un monde à part. EmptyVen 24 Juil - 14:01

Si j’étais venu ici c’était bien pour une raison : manger un bon dessert dans mon endroit préféré, avec mes serveurs favoris. Surtout celle qui m’avait installé. Oui, très jolie dans son petit tablier, j’aimais venir lorsqu’elle était en service. On ne s’échangeait seulement quelques mots à chaque fois, mais ça me convenait. Je n’essayais pas d’avoir son numéro, parce que je sais que je l’aurais immédiatement, et ça gâcherait cette petite aventure que l’on a ensemble. Nos regard l’un envers l’autre changeraient, et ça ne serait plus du tout la même chose. Je me contente juste de ces regards et petits mots qu’échange un client avec la serveuse. Mon regard pour autant ne peut jamais se lasser de ces petites fesses. A chaque fois qu’elle me quitte c’est pour mieux me les montrer. Non, je ne suis pas un pervers. J’ai sa permission, vraiment. J’ai pu le lire dans son regard la dernière fois. Oui, je pensais pouvoir en profiter ce soir, mais ça c’était avant d’avoir en voisine la pire des espèces. Vixie. Je ne peux tellement pas la voir, que j’ai essayé de changer de table, malgré que celle-ci soit la mienne. Sans aucuns succès. Pourquoi ce restaurant doit aussi populaire ? Je devrais me trouver un fast food. Il ne serait jamais rempli, et je serais sûr de ne jamais y voir Vixie. Elle a beau faire sa rebelle, et montrer qu’elle traine dans les mauvais quartiers, je sais qu’elle vaut bien mieux qu’un vieux fast food dégueulasse. Si un jour le vois dans un de ceux-là, je promets que je ne l’insulterais plus. Je n’irais pas à dire que je l’aimerais, mais presque. Seulement ce n’est pas encore le cas. Elle a beau être dans le Bronx, elle a quand même choisi le S&S Cheesecake. Ce qui prouve encore une fois qu’elle tient à sa réputation. Pauvre hypocrite va. Je déteste l’hypocrisie, et c’est surement à cause de cela que je ne peux pas me l’encadrer. Pour autant, elle en reste très jolie. Et même encore maintenant j’avais envie de l’embrasser, de l’enlacer, et lui faire l’amour sur ces tables. Je ne le nie pas. Seulement, cette haine nous attise trop pour qu’on remette ça. « Super, tu m’envoies ravie alors. » Oui c’est moi qui ait débuté cette bataille, mais c’est elle qui a déclaré la guerre. Lors de notre première rencontre dans le commissariat. Elle a tout fait pour me mettre en rage. Et elle avait totalement réussi. Elle avait gagné cette bataille car on avait fini par faire sauvagement l’amour. Mais aujourd’hui j’allais gagner cette bataille en la faisant partir d’ici, avant même qu’elle ait terminé son dessert. Même si pour cela il faudra que je lui paie le dessert. Je m’en fous. Je veux juste qu’elle tire défaite et qu’elle s’en aille aussi joliment qu’elle ait venue. Je pourrais ainsi regarder ses fesses, et les comparer à ma serveuse. Je me mis à rire à ce qu’elle me dit : me faire apprivoiser. Mais pour qui me prend-elle ? Un animal ? « Je sais que je suis une bête au lit, mais dans la civilisation je deviens bel et bien un homme, je te rassure. » On m’apporta à mon tour mon dessert. Le cheesecake plus mon cappuccino. Les bonnes choses commençaient enfin. Je pris une part de mon gâteau, et une fois que j’eus le ventre rempli je rajoutais. « Par contre toi, tu es un zéro au lit, mais aussi dans la vie. C’est con ma belle. » Décidemment mon dessert était accompagné d’une haine et d’une dose de pics servis personnellement par Vixie. Pauvre femme. « Tu ferais un don en disparaissant, mais tu aimes trop faire chier ton monde, alors à quoi bon prier pour que tu disparaisses de ma vie ? » J’avais réussi à m’en débarrasser pour quelques mois. J’étais trop heureux pour que cela dure. La vie m’envoyait surement un signe en me l’envoyant ce soir. Ce n’est vraiment pas juste de me l’envoyer dans mon endroit préféré. Je regardais le ciel, ou plutôt le plafond en cet instant. Et je me mis à prier. « Amen. » Je la regardais ensuite, pour lui dire « J’ai prié pour que ton truc là soit empoisonner, alors à ta place je ne mangerais pas. » Après tout, la dernière fois que j’ai priée pour qu’elle me laisse tranquille ça avait fonctionné. Seulement, là, j’ai prié pour une chose bien pire. Pas sûr que Dieu soit de mon côté.
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MessageSujet: Re: Un monde à part. Un monde à part. EmptyVen 18 Sep - 21:44

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