the great escape
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Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.

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MessageSujet: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyDim 22 Juil - 16:03

Vitaly éè Aleyna :plop:


Une journée de merde. Oui il faut dire les choses comme elles le sont véritablement. La journée avait très mal commencée, et la nuit avait été longue…même trop longue. Ma princesse avait été malade toute la nuit, et j’avais dû veiller à ces côtés, de toute façon je n’aurai pas pu dormir en la sachant malade. C’est comme ça. Je passais énormément de nuit à la regarder dormir, à surveiller que tout se passe bien, à profiter de chaque souffle qu’elle sortait. C’est vrai que c’est énormément de boulot, de charge mais j’aime énormément ma petite puce et jamais je ne veux la perdre et encore moins la regarder souffrir. J’avais été à deux doigts de l’amener à l’hôpital mais on m’avait dit de faire attention et de toujours veiller sur elle, sans pour autant l’amener à l’hôpital…d’ailleurs un ami était venu me voir. Erwan. Jamais je ne pourrais assez le remercier pour tout ce qu’il a fait pour moi, il m’a énormément remonté le moral et c’est grâce à lui si cette nuit j’ai tenu le choc. Une journée de merde m’attendait, j’en étais sûr. Il était relativement tôt ce matin quand j’avais demandé à ce qu’une infirmière vienne dans ma chambre universitaire pour lui faire ces examens, que je ne pouvais pas faire moi. Des fois je me disais que je devrais faire des études d’aide soignante, d’infirmière afin de pouvoir lui procurer ces soins sans qu’elle ne soit obligée de se laisser faire par des inconnues. Mais…étais-je assez forte pour le faire ?! Je ne pense pas, non. Je parlais alors un peu avec l’infirmière qui m’expliquais ce qu’elle allait lui faire. Je pris alors la décision d’aller prendre ma douche afin de me débarbouiller un peu et me relaxer suite à cette nuit. J’avais pris mes affaires avant d’aller vers la douche du campus. Visiblement je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée puisqu’une douche commençait à couler. Je me mis dans ma cabine avant de me laver et laisser couler de l’eau chaude sur ma peau. Ça me faisait un bien fou et j’avais l’impression que rien ne s’était passé la nuit dernière et pourtant j’avais les cernes qui en disaient long. Bref. Me voila enfin habillée, et comme je savais que l’infirmière en avait encore pour de longues, longues minutes, je pris la décision de me préparer ici. Un coup de sèche cheveux, et hop je me fis une petite coiffure en les attachant en queue de cheval. Rien d’original mais bon. Puis je me maquillais quand j’entendis la porte d’une cabine de la douche arriver à mes oreilles. Je ne fis pas attention à la personne qui en sortait, tellement j’étais absorbée par ma remise en forme. (aa) Puis après mettre regardé dans le miroir je me retournais et je crois que j’aurai pu me déboiter la mâchoire tellement j’avais ouvert la bouche. Je...Vitaly ?! Non je rêvais ce n’était pas ça. Je devais arrêter de me faire des films, de toute façon j’avais beau faire une tête de zombie il ne souriait guère et ses expressions du visage en disaient long. Super, quel rêve. Je manquais sincèrement de sommeil. Je restais là à le regarder et j’avais l’impression que ce n’était autre qu’un hologramme. Vous savez ce genre d’image que l’on nous renvoie dans des trains fantômes…oui ben j’avais l’impression que c’était ça, et pourtant quelque chose me disait que ce n’était pas le fruit de mon imagination puisqu’il avait des traits différent de ceux qu’il avait avant de partir, de me laisser comme une conne dans l’incompréhension totale. Il avait vieillit, et je commençais à me rendre compte qu’il était revenu mais qu’il n’avait pas souhaité me revoir. Je pris mes affaires assez en colère avant de me retourner et laisser couler une larme le long de ma joue…un pas, puis deux pas, puis trois…il n’était pas venu me chercher. Je soufflais avant de m’arrêter. Ce n’est pas possible, il ne peut pas me snober comme ça, il n’a pas le droit…nous avions tellement eu de moments ensemble, nous avions tellement partagés. Je fermais les yeux, déçue qu’il m’ait oublié, déçue qu’il ne soit pas venu me prendre dans ces bras, déçue de ne pas avoir été mis au courant…bon c’est vrai qu’il ne savait pas que j’étais à Berkeley mais je n’avais pas changé mon numéro de portable depuis tant d’années…Je me retournais et le fixais à nouveau avant de prendre la parole. « Tu m’as oublié…pas vrai ? » pourquoi était il là ? Pourquoi ne bougeait il pas énormément, pourtant je le voyais qui me regardais et je m’approchais doucement avant de reprendre la parole. « Tu es ici depuis longtemps ? » je ne savais pas quoi dire pour nos retrouvailles, enfin, voulait-il me retrouver ?! Peut être qu’il avait changé et qu’il avait oublié sa vie ici…même si je lui en voulais énormément de ne pas m’avoir donné de nouvelles, je ne pu m’empêcher d’aller me mettre dans ces bras et de fermer les yeux…et comme une conne je me pinçais légèrement, non je ne rêvais pas. On ne peut pas oublier une personne comme lui, je l’adorai énormément…difficile de l’oublier.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyDim 22 Juil - 20:55


    Ne jamais prendre une douche à Berkeley. JAMAIS. Vérité universelle. Si Vitaly avait évité de se plonger dans cette dangereuse entreprise, il ne se retrouverait pas à faire face à une ancienne amie proche. Aleyna… c’était étrange d’entendre sa voix, si l’on exclue le fait que sa question n’ait manqué de lui faire lâcher son gel douche de la main tant il ne s’attendait pas à la présence d’un tiers en ces lieux. Elle n’avait fait aucun bruit, comme un fantôme apparut de nulle pas, et sa question était pour ainsi dire tombée comme un cheveu sur la soupe. S’il ne connaissait pas sa voix sur le bout des doigts, il aurait presque été capable de demander qui se trouvait avec lui dans la pièce… ah, la cécité possède ses petits désagréments ! Il s’attendait à se prendre une baffe d’anthologie alors qu’il l’entendait se rapprocher petit à petit. Il sentait son souffle s’accélérer, probablement à cause de la colère qu’elle ressentait, et somme toute, il ne pouvait pas la blâmer. Aleyna était l’un de ses dommages collatéraux. Bien qu’il ait toujours été très attaché à elle, il l’avait rayée, aussi facilement que l’on tirerait un trait sur une feuille de papier. Suite à la mort d’Anna et à son accident, il n’était plus que l’ombre de lui-même, et n’avait pas jugé bon de prévenir qui que ce soit de son déménagement pour Wellington. Il s’était contenté de prendre son fils, encore bébé, sous le bras, sa mère veillant au grain et il avait dû rapprendre à vivre de retour dans son pays. On ne pouvait décemment pas le blâmer d’avoir tout fait pour se reconstruire, sauf qu’effectivement, la jeune femme n’en savait mot et l’attitude qu’il adoptait ne pouvait guère la mettre sur la voie dans l’état actuel des choses. Il soupira donc doucement, surtout face à sa nouvelle question, tout peu disposé qu’il était à y répondre tout en sachant qu’elle était parfaitement capable de lui faire une scène. Il était en serviette, avec un besoin urgent de s’habiller, pourtant ! Vitaly espérait presque qu’à cause de son silence elle prenne la décision de quitter la pièce, au moins pour quelques minutes, mais au lieu de cela, elle vint se réfugier entre ses bras puissants, comme si elle venait de supporter le plus insupportable choc de son existence. Autant dire qu’il fut légèrement décontenancé. A une époque, il la serrait contre lui sans problème, parce qu’elle était l’une des personnes qu’il appréciait le plus en ce vaste monde cruel, mais depuis quelques temps, les effusions personnelles semblaient hors de sa portée. « Oubliée, je ne dirais pas ça » commença-t-il d’un ton presque solennel. « Disons que j’ai été occupé. Je suis de retour depuis environ un an. » Bien que futur politicien et menteur de génie, Vitaly ne voyait pas l’intérêt d’inventer un bobard gros comme lui pour le glisser dans la conversation. Aleyna était bien assez perturbée, sans parler de lui.

    Finalement, il plaça simplement une main contre le dos de la demoiselle, dans un effort pour ne rien laisser paraître de sa propre situation. Il ne put cependant s’empêcher de se racler légèrement la gorge avant de s’éloigner, sans brutalité, un sourire maîtrisé sur les lèvres. Lui qui d’ordinaire savait se marrer à pleins poumons, il n’avait pour ainsi dire pas la moindre envie d’en plaisanter. Aleyna pouvait lui disloquer la mâchoire si elle le voulait à cause de sa vexation éventuelle, il n’en demeure pas moins qu’il n’avait pas la moindre envie qu’elle ne devienne une des nombreuses personnes à le considérer comme une pauvre petite chose. Il tâcha d’être aussi naturel que possible et de capter son regard, bien que ses yeux restent vides, puisque non protégés par ses sempiternelles lunettes de soleil. « Désolé » souffla-t-il avant de la dépasser aussi fièrement que possible, regrettant de ne pas avoir sa canne à proximité, puisqu’il ne savait pas au juste où il se trouvait dans la pièce. Il entendait le ventilateur de la pièce évacuant la chaleur, la respiration de la jeune femme, mais les casiers ne font pas de bruit, et le banc où se trouvaient ses affaires ainsi que sa canne et ses lunettes non plus. Diantre… voilà une invention pour aveugles qui aurait un franc succès ! « Je peux te renseigner sur autre chose ? » conclut-il afin qu’elle n’ait l’idée de quitter la pièce avant que sa cécité ne soit évidente. Tant pis… dans le pire des cas, elle allait le détester et il devrait tenter de faire avec.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyDim 22 Juil - 22:54

Vitaly éè Aleyna :plop:


Prendre une simple douche dans l’attente de voir ma petite princesse dans de meilleurs draps et surtout un peu moins malade, allait pourtant me chambouler. Je n’aurai jamais pensé voir quelqu’un à qui j’avais tant tenu et tant partagé...mais je crois que tout n’es pas toujours réciproque, je pense. En voyant Vitaly je fus surprise et c’est surtout à cause de ses non gestes que je me demandais si j’avais pu compter pour lui, il aurait pu me prendre dans ces bras ou que sais-je mais non rien. J’avais juste mal au cœur de le voir comme ça, froid et distant et pourtant avant c’était le contraire. Il était toujours joyeux, et on arrivait à se confier sur nos craintes mais du jour au lendemain tout à changer, il faut croire. Je me sentais conne à ce moment là, conne de croire qu’il allait être comme avant avec moi, il aurai gardé contact si ça aurait été le cas. Oui, j’étais déçue. Dans ces bras je me sentis comme rassurée par ce qu’il venait de me dire, il ne m’avait pas oublié. C’est con mais j’avais pu sourire un minimum mais son autre phrase me fit hérisser les poils sur les bras. Je me reculai de ces bras et le regardais dans les yeux à la recherche d’une réponse, mais encore une fois pas de réaction, alors j’étais déçue, mais je ne mettais pas retirer complètement de ces bras. « Un an ? Et tu n’as même pas cherché à me recontacter…et pourtant tu dis ne pas m’avoir oublié … » Je ne savais pas où mettre ma tête à ce moment donné. Il disait ne pas m’avoir oublié et pourtant tout me laissais croire le contraire. Il était là depuis un an, et même si il était occupé il aurai pu avoir 2heures pour moi. Il n’était pas clément, et je détestais ça. Je le détestais à ce moment même car je n’aimais pas les mensonges. Mais pourquoi il ne me souriait pas…je ne comprenais plus rien, mais vraiment plus rien.

Une main sur mon dos, mais pourquoi le faire après m’avoir dit ce qu’il venait de me dire ?! Oui c’est vrai que l’on venait de me planter un coup dans le cœur, je l’adorai tellement cet homme que jamais je n’aurai pensé qu’il puisse un jour me cacher des choses comme ça. Oui je lui en voulais. Et alors, c’était tout à fait compréhensible non ?! Puis je sentis les larmes monter et je mis une main sur ma joue lorsque cette dernière coula sur le long de ma joue. Il s’excusa et à partir de là d’autres larmes coulèrent mais en silence. Je ne voulais pas me montrer une nouvelle fois faible devant un ami, enfin comme une considération d’amis. Puis il semblait m’éviter un peu, une simplement question et je répondis simplement. « Pourquoi…pourquoi tant d’années sans me recontacter ? Pourquoi ? » J’avais rangé mes larmes, et ma déception pour lui parler d’un ton neutre. Il n’avait pas l’air touché par ces larmes et ça ne lui ressemblait pas, il avait tant changé, je ne le reconnaissais plus. Puis il partit. Mais qu’est-ce que j’avais demandé au bon dieu pour avoir ça ?! Ce n’était pas possible. Désespérée, oui c’était le mot et encore il était trop faible. « Tu fuis ? Encore et toujours ? Tu n’a donc que ça en tête ? » Oui j’étais assez en colère, et je pense qu’il devait s’en douter. Pourtant je devais ne pas lui en vouloir autant et je devais mesurer mes mots pour ne pas lui faire trop de mal tout de même, même si c’était ce qu’il me faisait à ce moment même. « Arrête de fuir Vitaly, arrête et regarde moi. Dis moi que tout ça tu es indifférent. Que tu te fiche de moi, que tu ne veux plus me voir, que tu ne veux plus entendre parler de moi, et je te promets que j’arrêterais de croire en toi, et en nous. » Tant pis il allait peut être mal le prendre mais de toute façon je ne le reconnaissais plus donc je ne pouvais pas savoir comment il allait réagir. Bien ou mal, je ne savais pas. « Dis moi que ces années où on a été amis ça n’a pas compté, dis moi tout ça…ou bien dis moi quelque chose mais arrête de me fuir !» oui j’avais insisté sur le mot fuir, car c’était ce qui faisait depuis quelques années, et j’en pouvais plus, je voulais le retrouver, le prendre dans mes bras et rire avec lui. Comme avant. Je restais plantée là, et je le regardais qui lui était toujours de dos à moi.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyDim 22 Juil - 23:22


    Fuir, Vitaly ?! Il avait simplement fait quelques pas histoire de chercher l’endroit stratégique où il avait posé ses affaires… dire qu’il s’attendait à ce prendre ce flot de paroles en pleine poire l’étonnait n’aurait été qu’un odieux mensonge. Il comprenait le désarroi d’Aleyna, bien qu’il soit tenté de penser qu’elle se lançait dans une véritable diatribe hautement théâtrale. Qu’elle ne comprenne pas à son tour sa manière si froide d’agir ne l’étonnait pas, en revanche. Ceux qui l’avaient connu autrefois ne devaient pas le reconnaître, et pour cause, ses émotions étaient comme figées sur son visage la plupart du temps. Il n’était réellement humain et expansif qu’en présence de son fils, ou envers tous ceux n’agissant pas avec lui comme avec une pauvre petite chose. La première personne lui venait en tête n’était autre que Sydney. Elle oubliait sans arrêt sa cécité et lui prenait gaiment le bras, ou lui tendait un papier, ou lui demandait son avis sur une tenue. Ce naturel flagrant le faisait marrer à la longue, bien plus qu’il ne le choquait ou le blessait. Aleyna était tout l’inverse à l’heure actuelle : sa peine s’entendait aux sanglots étranglés dans le son de sa voix, et s’il avait voulu être altruiste, il aurait probablement tenté de tourner les talons pour la prendre réellement dans ses bras. Une de ces étreintes fortes qui soulagent, qui calment et qui permettent de voir plus clair une fois terminées. Mais à l’heure actuelle, son regard était perdu dans le vide, dépourvu de toute marque d’émotion, et ses soupirs s’enchaînaient à la vitesse de la lumière. Avait-il envie d’être franc ? Probablement. Le serait-il ? Difficile à dire. Si elle l’accusait de fuir maintenant, elle risquait d’aller de déception en déception en sa compagnie, et peut-être valait-il mieux arrêter les frais maintenant. Dans tous les cas, il ne comptait pas s’énerver. Pire, il fut bientôt pris d’une espèce de fou rire qu’il ne put décemment contenir, le poussant à passer une main non pas nerveuse mais accablée dans sa chevelure humide, qui descendit jusqu’à sa nuque. Si elle savait, la jeune femme ravalerait probablement ses paroles. Mais vérité oblige : elle n’en savait rien. « Si l’on remarque mes seuls gestes durant ces cinq dernières minutes, je n’ai pas fuis. Je cherche seulement mes affaires. Navré de constater qu’il s’agit du nouveau crime à la mode ! » Son ton n’était pas agressif, ou même spécialement accusateur, il tâchait d’évacuer la pression et les attaques d’Aleyna, qui mine de rien le ramenaient quatre ans en arrière, alors qu’Anna était encore en vie et se trouvait en mesure de le calmer. Moment pendant lequel ses yeux étaient encore « vivants » eux aussi. « Là est tout le cœur du problème, je ne peux pas te regarder. »

    La sentence était tombée tel le couperet de la guillotine sur la nuque de cette pauvre Marie-Antoinette. Mais sa phrase pouvait être prise de diverses manières. Ne le souhaitait-il pas ou ne le pouvait-il vraiment pas ? Vitaly se retourna pourtant, les bras croisés contre son torse, presque désespéré que ses lunettes ne soient pas à portée de sa main. Il tâchait de la regarder droit dans les yeux, mais sa précision laissait effectivement à désirer : comment diable imaginer sa position exacte alors qu’il entendait à peine la présence de son souffle à cause du bruit fait par le ventilateur de la pièce ? Le jeune homme soupira à nouveau, levant les yeux au ciel, peu décidé à se sentir réellement coupable malgré l’égoïsme évident dont on pouvait l’accuser. Si cela se trouvait, Aleyna ne pourrait jamais comprendre. Certes, elle avait son lot de peines et de chaos, mais elle n’était pas touchée directement. Son corps fonctionnait à merveille, si cela se trouvait, et elle ne pourrait jamais culpabiliser s’il arrivait quelque chose à la chair de sa chair parce qu’il n’aurait pas pu l’empêcher… actuellement, Vitaly ne se sentait pas coupable. Comme dit au psy qu’il avait vu, il tâchait de vivre sa vie à sa façon, quoi qu’en pense les personnes qu’il côtoyait, ou avait côtoyées. « Il y a des centaines de choses que je pourrais dire. Mais tout avouer reviendrait à me placer dans une position que j’aurais du mal à supporter, je me connais. A toi de savoir si tu es capable d’encaisser les choses, ou si tu te laisses si aisément tromper parce que tes yeux te disent. » Qui était le plus aveugle des deux, franchement ? Vitaly sentait sa douleur d’ici, et sans en connaître les raisons, il avait la délicatesse de ne pas se lancer dans une véritable tirade pour l’accuser d’un parfait manque de tact. S’il n’avait pas donné signe de vie, c’est parce qu’il avait d’excellentes raisons. Et, s’il n’avait pas cherché à la contacter depuis un an, c’est parce qu’il n’était pas en mesure de la reconnaître dans les couloirs, ou de lire son nom dans le bottin des étudiants. Difficulté évidente, n’est-ce pas ? « Est-ce que je donne l’impression de fuir, là ? N’est-ce plutôt pas toi qui attaque bi en tête pour te protéger d’une éventuelle douleur supplémentaire ?! Je n’ai rien fait de préjudiciable. Tout est toujours question de point de vue, après tout. »
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyLun 23 Juil - 1:12

Vitaly éè Aleyna :plop:


Oui je commençais à largement péter un scandale. A vrai dire en ce moment j’avais l’impression de faire que ceci, entre Johan et là, Vitaly. Je commençais à ne plus me reconnaitre, mais était-ce le faite que j’avais toujours voulu tout garder pour moi et que tout ressortais maintenant face à un peu de faiblesse. C’est si je ne mettais jamais attaché à lui, je ne serai tout simplement pas comme ça à lui aboyer dessus. Je n’aimais pas le faire mais un poids en moins se faisais ressentir quand je lui dis tous ces mots, enfin c’était à un débit…à la limite d’un vomissement de mots. (aa) Je ne savais pas comment réagir avec lui, je ne savais pas quoi lui dire, tout était flou. Je ne comprenais plus rien mais ça ce n’était pas seulement de maintenant. Loin de là. J’étais triste de voir mon ami si différent et distant de ma propre personne. Je ne pouvais pas croire en ceci. Je le regardais à quelques mettre de moi et je laisser, une nouvelle fois couler une larme. Sentimentale ? Oui c’est vrai mais les hormones du 3ème mois n’aidaient en rien. Vraiment en rien. « Je parle d’il y a 4ans, quand tu es partis de San Francisco et maintenant. Pourquoi me tourne tu le dos…» je baissais doucement les yeux. Oui j’avais honte de réagir comme ça, tant pis pour eux. Je n’avais jamais compris pourquoi il était partit du jour au lendemain sans un mot, sans un message, sans une lettre…comme un voleur, comme une personne qui voulait recommencer sa vie…je savais à présent que c’était dûr de perdre son petit ami, (sa petite amie en l’occurrence), mais pourquoi fuir et ne pas se laisser aller dans les bras de ces amis ?! Je ne comprenais pas. Et puis je me mis à rire doucement. Il ne pouvait pas me regarder, c’était quoi ce délire ? Je n’avais jamais rien remarqué…bizarre. Mais je ne dis rien ne voulant pas me jeter une nouvelle fois dans la gueule du loup.

Je ne savais pas quoi en penser, lui si différent, lui si aimant de la vie, de ces amis…riant, souriant et faisant des blagues là, c’était tout le contraire je crois. Puis il se retourna et d’une façon naturelle je regardais ces yeux et me rapprochais doucement avant de faire des signes débiles devant lui, mais pas de réaction venant de ces yeux…étrange ?! Je, je commençais à délirer complètement. Je manquais cruellement de sommeil, vraiment. Puis je m’approchais doucement, mais pas trop proche. Puis je fronçais les sourcils tout en me pinçant un peu, je devais me réveiller doucement mais surement. J’étais entrain de rêver ça ne pouvait pas être autre chose. « Tu as changé…avant tu m’aurai dis ce que tu avais à me dire. J’aurai aimé être là durant ces années…» dis-je dans un souffle. Je soufflais doucement, durant de longs moments afin de laisser échapper cette colère que j’avais envers lui, je voulais lui parler comme je le faisais avant. Il fallait que je me calme et me ressaisisse, au fond j’étais heureuse de le voir mais inutile de redire au combien ce sentiment était noyé dans ce sentiment si noir, si glauque. Puis je le vis me regarder, enfin me chercher du regard et je l’écoutais. J’avalais très difficilement ma salive, à ce moment là j’avais sentis couler ma salive dans ma gorge, et je me rendis compte que j’avais fais une énorme bêtise de le prendre de haut…mais j’aurai tant aimé être là pour lui…et peut être que le mal venait d’ailleurs, la perte de mon petit ami. C’est vrai. On était liés tout les deux avec notre passé, nos êtres aimés malades…et ça me rappelais énormément Keyon, alors peut être que je lui en voulais de ne pas avoir été là pour moi. Je ne sais pas. Oui j’avais mal. Puis j’étais un peu calmée sur le ton de ma voix, et j’espérais qu’il allait s’en rendre compte. « Parce que j’ai eu mal, mal de te voir quitter la ville sans un mot, je nous pensais amis. J’ai eu mal, et j’ai encore mal…je ne comprends pas tout ce que tu as fais…» dis-je alors sincèrement et puis je me rapprochais de lui pour le regarder et surtout pour qu’il voit que j’étais sincère. Je ne pouvais pas être plus sincère que ça, et puis je dis assez timidement, et très doucement. « Mais aussi car je … j’ai perdu Keyon…» je pense qu’il ne lui en faut pas plus pour qu’il comprenne ma tristesse et le fait que j’aurai eu besoin de lui. Il me connaissait et il savait comment j’ai réagis à sa mort…je me mordais les lèvres avant d’aller mettre ma main sur sa joue et de le regarder dans les yeux et là je me souvins de ce qu’il m’avait dit auparavant et le fait que ces pupilles ne soient pas aussi dilatés que les nôtres. Je ne savais plus où me mettre et puis je soufflais doucement, honteuse. « Je suis vraiment qu’une conne. » voilà ce que je venais de souffler doucement. « Je suis désolé…Je...peux être que tu veux t’habiller non ? » en faite j’étais assez mal à l’aise et je ne savais pas quoi faire, mais je compris alors quelques petites choses, et à ce moment là j’aurai aimé me cacher dans un troue à rat. Normalement on dit un troue à souris, mais un rat est plus gros qu'une souris et avec mes 3mois de grossesse, j'avais un peu plus grossie, à vrai dire.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyLun 23 Juil - 18:58


    Effectivement, Vitaly restait parfaitement impassible face au flot de paroles dégainé par Aleyna. De toute manière, s’il fallait qu’il s’arrête au fond du problème, cela se résumait en quelques mots à peine : il était parti, elle lui en voulait. Grosso modo, cela pouvait très bien se raccourcir à cette interprétation. Seulement voilà, le jeune homme n’était pas parti parce que cela lui chantait, quitter le pays avait été une nécessité absolue. Il ne pouvait pas supporter de rester sur cette même terre ayant vu une demoiselle aussi formidable mourir aussi bêtement. Il devait lui aussi se reconstruire, et réapprendre totalement à vivre en revoyant justement la manière. Il ne demandait pas à son ancienne amie de comprendre, tout persuadé qu’il était qu’elle ne le pourrait jamais. Comme tant de gens bien pensants qui demeurent persuadés de l’efficacité de leurs suppositions, elle ne pourrait jamais qu’effleurer le problème, et encore. Il n’y avait rien de cruel là-dessous, si ce n’est une vérité que même elle ne pouvait nier, si seulement elle voulait bien ouvrir les yeux et cesser d’être constamment cette personne nombriliste qu’elle semblait être devenue. Son comportement commençait sérieusement à courir sur le haricot de l’étudiant en Politique, dont la patiente était pourtant presque angélique et qui n’avait cru bon de répondre quoi que ce soit jusqu’ici. Sûrement avait-il l’espoir vain qu’elle ne finisse par comprendre où il avait voulu en venir… il ne dit donc rien et n’esquissa pas le moindre geste lorsqu’elle passa sa main contre sa joue, s’étonnant finalement que son propre geste ne finisse par la mener à ce qu’il espérait être la bonne conclusion. Il fronça légèrement les sourcils face à son comportement, avant d’esquisser un sourire non pas gêné, mais amusé. S’il devait s’offusquer à chaque fois que les gens cessaient d’être naturels en apprenant sa cécité, il ne ferait que cela toute la sainte journée. Il finit par passer nonchalamment une main contre sa nuque puis, tout en haussant les épaules, laissa échapper un soupir accompagné d’une simple phrase : « me mettre quelque chose sur le dos, ça c’est une idée qu’elle est bonne ! » Que la demoiselle n’aille pas croire qu’il dédaignait complètement son cas, bien au contraire, mais il était tellement assaillie par les simagrées des uns et des autres qu’il finissait par s’en désintéresser complètement au final. Personne n’avait été là quand il avait besoin, après tout. Et il ne parlait pas de ces quatre ans passés en dehors du territoire américain, mais bien le soir de son accident. Hormis sa mère, il n’avait pu compter sur personne d’autre… alors l’égoïsme avait depuis une fâcheuse tendance à l’agacer au-delà des mots.

    « Au risque de dévoiler une vérité évidente, tu n’es pas la seule personne au monde à souffrir, Aleyna. » Certes, il s’agissait d’un jugement plutôt cruel alors qu’elle lui avait avoué la perte de son cher et tendre, mais ils étaient logés à la même enseigne et elle ne l’avait pourtant pas entendu se plaindre une seule fois. Il en avait pris son parti, avec le temps. Il n’était pas malheureux ou misérable parce qu’il avait décidé de s’accrocher à la vie comme à une véritable bouée de sauvetage. Ne pas être compris, au final, il n’en n’avait plus cure depuis des lustres. « Inutile de t’insulter et d’agir de manière non naturelle, cela dit. De mon côté, il n’y a pas mort d’homme. Navré que tu aies connu la perte, sincèrement. Mais on perd tous des êtres chers. On a tous des moments merdiques, plutôt. Simplement, je ne suis pas dieu. Je ne suis qu’un homme ayant besoin d’avancer et de tourner la page, navré que cela te dérange. C’est comme ça. » Il incita Aleyna à se retourner en esquissant un rond à l’aide de sa main, avant de quitter la serviette qu’il portait. Qu’elle se soit retournée ou non, au pire des cas, ce ne serait pas son problème puisqu’il ne pouvait pas le vérifier. Il enfila caleçon, jean et t-shirt en un temps record, avant de se racler la gorge pour lui signifier qu’il était à nouveau visible, avant de hausser à nouveau les épaules tout en cherchant à tâtons sa canne d’aveugle mais surtout ses lunettes. Sa grande canne en main, il préféra néanmoins s’asseoir afin de rechercher ses lunettes histoire de ne pas avoir à se contorsionner dans tous les sens… « En d’autres termes, tu comprendras que les petites affaires des uns et des autres sont loin d’être ma priorité dans l’état actuel des choses. » Autant qu’elle soit prévenue : si elle voulait avoir une oreille pour pleurnicher à tout bout de champ, il ne fallait surtout pas penser à lui ! Pour l’instant, et c’était presque navrant, mais Vitaly devenait typiquement le portrait craché de son père : il s’isolait sciemment histoire d’avoir toute l’opportunité du monde pour se construire une carrière à la force de son seul poignet. En l’occurrence, une carrière de diplomate…
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyMar 24 Juil - 21:43

Vitaly éè Aleyna :plop:


Oui, je venais de faire n’importe quoi. Oui je mettais mise dans un sacré pétrin. Mais je ne savais pas comment faire pour faire marche arrière. De toute façon le mal avait été fait et c’était la première impression qui était souvent la bonne non ?! Et bien sur ce coup je ne souhaitais pas car je n’étais pas comme ça, je n’étais pas ce genre de personnes à avoir un débit de vulgaire mots, et de larmes...vive les hormones. La grossesse n’allait pas à tout le monde y compris pour moi. La merde quoi. Je venais de mettre le pied dans le plat, mais alors bien comme il le faut. J’avais presque rit au nez quand il m’avait dit qu’il ne pouvait pas me regarder. C’était quoi cette connerie, mais en faite le sens prit toute son ampleur lorsque, les deux mains sur sa joue, je remarquais qu’il était aveugle. Réellement aveugle. Non je n’étais pas en pitié face à lui puisque c’était un ami, enfin c’est ce que je pensais réellement, mais je m’en voulais, je m’en voulais uniquement à moi. Comment n’avais-je pas pu voir ceci lors de cette soirée où je l’avais amené à l’hôpital à la suite de son accident. Oui sur ce coup, j’avais été assez aveugle et ça m’embêtais énormément. Et puis je me mordais doucement les lèvres. « Je sais que je ne suis pas la seule et je n’ai jamais dis ça, loin de là Vitaly mais…je pensais que ça aurait pu un minimum te toucher mais…non. Au moins c’est dit et je n’aurai plus à le redire. » Et puis je regardais le sol doucement. Je ne sais pas pourquoi il me parlait comme ça, aussi crument. Pourquoi il était comme ça, moi j’étais heureuse de la voir même si c’est vrai que je dépassais les bornes et je ne voulais pas qu’il pense que j’étais en pitié avec lui, c’était loin d’être le cas puisque je détestais les gens qui le faisait avec moi, quand je leurs expliquais en gros mes derniers mois mais bon...c’est comme ça, on a tous une vie non ?! « Je n’ai rien contre le fait de tourner la page, et je suis contente que tu sois arrivé à le faire, car moi aussi je veux tourner cette page mais…j’aurai aimé retrouver celui que j’avais connu avant. Enfin ce n’est pas facile à expliquer, mais je suis contente de te voir enfin. » Je n’arrivais pas à mettre de mots sur ce que j’avais sur le cœur. Je vis sa demande alors je me tourna par respect, et puis je pianotais assez rapidement à l’aide soignante pour dire qu’il y avait une panne d’eau et que j’aurai un peu de retard, qu’elle pouvait prendre son temps. Le mensonge, ce n’est pas beau mais j’expliquerai en rentrant, pas par texto. Quelques instants après je me retournais et puis je le vis faire, je m’approchais doucement de lui, tout en ayant un peu de recul.

Puis j’hochais la tête, je comprenais tout à fait ce qu’il me disait, et c’était tout à son honneur. Je m’assis alors sur le comptoir où il y a les éviers. Je jouais avec mes pieds en les faisans se balancer doucement. Je voulais m’ouvrir à mon ami, et surtout pour qu’il comprenne pourquoi j’étais comme ça. « Bon ce n’est certainement pas une excuse, car on a tous une vie mais si j’ai réagis comme ça c’est que j’ai été très étonnée de te voir et que c’est vrai je n’ai pas compris ton départ mais bon je peux accepter, je ne suis pas sans cœur…tu me connais…» c’est vrai qu’il me connaissait et même si j’avais changé avec ces années, en allant un peu à droite à gauche , j’avais toujours gardé mon sourire, mon rire et surtout toujours avoir la patate. Je n’aimais pas me plaindre et ce n’est pas ce que je lui avais montré pour le moment. Je soufflais, sans qu’il entende enfin j’espérais, pour me donner un peu plus de courage. « Je n’ai pas changé sur ça…la preuve avec ma vie actuelle, mais si tu veux en savoir plus tu me diras, je ne veux pas t’embêter plus avec mes histoires…» j’avais compris son message alors j’allais le laisser tranquille si il ne voulait pas m’entendre parler. Mais comme toujours je suis une personne très bavarde et curieuse, et je ne savais pas si il allait me dire si il allait rester là ou autre…mais une nouvelle fois je décidais de ne rien dire et je mis une main sur mon ventre, que je commençais à caresser doucement. Oui je ne voulais plus faire de faux pas, alors j’attendais qu’il prenne la parole ou autre quand… « Est-ce que je pourrais te faire partager quelque chose ou…tu ne préfère pas ? » en faite c’était délicat, je ne savais pas si je pouvais ou non mettre sa main sur mon ventre…je voulais qu’il le sente, qu’il sente ces rondeurs mais est-ce qu’il le prendrait mal...enfin, j’avais encore le temps de réfléchir sur ceci avant de me décider ou non à le faire.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptyJeu 26 Juil - 15:27


    Vitaly n’avait jamais été quelqu’un de passablement expansif, mais c’était pire depuis son accident. Sa précédente bienveillance s’était transformée en une sorte de froideur qui le protégeait agréablement du monde extérieur. Sa cécité lui était certes très utile pour lui garantir la carrière enviable qu’il souhaitait se bâtir depuis son plus jeune âge, mais il n’en demeure pas moins qu’il restait seul dans le noir à longueur de temps. On pouvait toujours tenter de le soutenir, lui flanquer quelques petites tapes bien pensantes sur l’épaule, personne n’était en mesure de comprendre son existence de désormais. Vitaly était seul. Oh, fier comme il était, jamais il ne s’en plaindrait ni d’énoncerait la moindre parole pouvant l’indiquer, mais Aleyna n’avait simplement pas conscience du ridicule de sa réaction : certes, elle avait souffert puisque perdu l’homme qu’elle aimait, mais Vitaly avait perdu tellement plus… s’il fallait faire une comparaison de leurs deux vies, il emportait la palme, il en restait persuadé. Il faisait donc tournoyer sa canne dans le vide, ce geste l’aidant à fixer son attention et à ne plus penser qu’à la réponse qu’il allait donner sous peu. Mais il faudrait que la jeune femme ne s’y fasse : l’ami qui la serrait si souvent entre ses bras et qui demeurait bienveillant à chacune de ses peines n’était plus. Vitaly l’avait balayé d’un revers de manche, afin de se construire un tempérament plus apte à faire face à la situation actuelle. Sa propre mère était déjà désolée qu’il ne soit pas plus ouvert à autrui, hormis en présence de son fils, son ancienne amie risquait donc de ne pouvoir qu’avoir un discours similaire. Une chance que Jonah soit épargné, en somme. Mais ce petit garçon de quatre ans lui rappelait tellement à Anna, sans même qu’il ne sache lui-même à quoi il ressemblait exactement, qu’il ne pouvait que faire fondre son cœur de glace. Il balayait à nouveau tout son côté flegmatique pour être à nouveau souriant, joueur, avenant et disponible pour son fils, sans oublier de conserver son rôle de parent lorsqu’il le fallait. Au moins, il savait que son fils ne pourrait jamais lui reprocher de ne pas avoir été présent. Mais s’il l’était pour Jonah, son quota d’humanité s’arrêta là et n’était réservé que pour lui… n’en déplaise à tous les autres. « Je ne pouvais pas rester. Pas alors que je côtoyais un monde où tout n’était que ténèbres. Et au risque de te décevoir ma belle, je n’ai pas regretté une seconde d’avoir pris le premier avion pour Wellington. Tu sais mieux que personne que c’est là bas, chez moi. Et si j’étais d’humeur à te faire des reproches, je pourrais très bien dire que tu me connaissais assez pour savoir que je ne pouvais que partir là bas. A ton tour, tu n’as jamais cherché à me contacter. Mon ancienne vie a bien pris le soin de m’oublier également. Alors ne t’attends pas à ce que je pleure dans les chaumières, tu serais plus déçue encore. » C’était tout Vitaly : il se sentait attaqué, il contrattaquait plus fortement encore. Il avait tout à fait conscience de la cruauté de ses paroles, et ce fut sans doute pourquoi il soupira doucement : Aleyna n’était pas à considérer comme une ennemie, et pourtant, elle venait de se montrer aussi égoïste que toutes les autres. Était-ce impossible de faire face à des personnes pensant à autre chose qu’à leur petite personne ? A croire que oui !

    « Et ça ne veut pas dire que rien ne me touche. Mais tu ne pourrais pas comprendre ma position même si je te l’expliquais, Leyna. Un contact visuel peut faire tout. Là, je me suis reconstruis en me rabattant sur ce que je pouvais. Je suis un peu tout seul contre le monde entier, alors la sensiblerie, c’est une chose que je ne peux pas me permettre, navré. » Il avait pourtant utilisé le surnom dont il usait à l’époque, preuve qu’il n’avait justement rien oublié de leurs anciennes manies partagées. Qu’elle n’aille pas s’imaginer des choses, il était ravi de voir que son passé ne l’avait pas totalement relégué aux oubliettes, mais cela lui faisait encore mal de l’admettre. Se replonger dans cet environnement connu qu’est Berkeley était une bataille de chaque instant… sa mère n’avait pas tort. Revenir ici n’était rien d’autre qu’un défi supplémentaire histoire qu’il ne s’endurcisse, mais à quel prix. Anna n’était plus là pour l’aider à s’ouvrir encore et encore à force de patience. Sa mère avait beau posséder un caractère similaire, elle restait sa mère. Les choses étaient forcément différentes. Mais tout ceci ne le rendait pas sourd, et il cessa brusquement de faire tournoyer sa canne entre ses doigts face à la demande plutôt obscure d’Aleyna : « qu’est-ce que c’est, exactement ? Je ne peux pas te voir, mais je peux très bien t’entendre, alors pas de coup tordu. » Méfiant, Vitaly ? Non, à peine, ou alors si peu. Mais quoi qu’il en soit, il lui tendit volontairement la main, par pur réflexe, sans même savoir de quoi il retournait. Si elle n’avait pas besoin de sa main, elle pouvait toujours la repousser, dans le pire des cas.
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MessageSujet: Re: Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly. Tout le monde part un jour, mais certaines reviennent. ;) ► ft. Vitaly.  EmptySam 28 Juil - 18:08

Vitaly éè Aleyna :plop:


Démarrer au quart de tour n’était pas toujours les bonnes choses à faire, ne pas écouter son ami était une chose que je devais bannir de chez moi. Je n’avais jamais été comme ça, jamais je n’avais mis de côté mes amis et encore moins Vitaly et c’est vrai que je venais de faire n’importe quoi. C’est vrai que je ne le reconnaissais pas mais je n’en pouvais pas lui en vouloir encore et encore, je tenais trop à lui pour qu’il m’en veuille. Mais je ne comprenais pas tout, pourquoi m’avoir mis de côté durant ces années…et dire que j’avais toujours été là pour lui depuis que l’on se connaissait. J’essayais toujours de trouver des mots pour le faire rire mais à croire que ça ne suffit pas. Tant pis pour moi. Je me rendis compte relativement rapidement que j’avais perdu mon ami le jour où il avait perdu la vue. Mais comment ne pas faire de faux pas encore une fois, sans le faire exprès car oui j’étais une boulette même si ce n’était pas ce que je souhaitais. J’avais essayé de m’excuser mais il s’en contre fichais, tant pis, je me sentais un minimum mieux en lui ayant dit ce que j’avais sur le cœur même si je n’étais pas blanche comme neige. Je devais arrêter de lui en vouloir et essayer de comprendre, oui essayer de comprendre. Je le regardais et je n’arrivais pas à me faire au faite qu’il soit aveugle, qu’il est ce genre de lunette et cette canne…Si j’avais voulu j’en aurai eu les larmes au coin de l’œil mais cette fois ci je fis face à face avec mes hormones. Je ne devais pas faiblir. Oh que non. Je l’écoutais sans l’interrompre, je ne pouvais pas l’interrompre déjà pour le faite que je sois respectueuse mais surtout car je ne savais pas quoi lui dire d’autre. Il venait de toucher une nouvelle fois en plein dans le mile comme dirait certaines personnes. Ok, j’étais aussi coupable que lui. « Ce que j’essaie de comprendre c’est pourquoi tu es partis sans même dire un mot…étais-je la seule à ne pas le savoir ? C’est vrai je t’en ai voulu mais je ne suis pas aussi têtue, et bornée que tu ne le pense…je suis prête à t’écouter et surtout à essayer de comprendre et je suis loin d’être la dernière à comprendre que tu es voulu quitter cette ville après sa disparition…mais j’aurai juste aimé un petit mot. Mais je suis d’accord je suis fautive…» je n’allais pas le contredire, je ne voulais pas que l’on s’envoi des piques à longueur de journée, je voulais simplement le réapprendre à le connaitre et pourquoi pas essayer de redevenir ami, mais pour ça il fallait que l’on parle et ce pendant des heures je pense… Oui je pouvais mettre de l’eau dans mon vin.

Ça va certainement en faire rire plusieurs et me faire prendre une fille un peu gamine sur les bords mais le fait qu’il m’appelle : Leyna, me fit chaud au cœur puisque c’était comme ça qu’il m’appelait quand nous étions encore amis, il y a de longues années…peut être que tout n’était pas perdu. Qui sait. J’hochais la tête doucement et le regardant, oubliant qu’il était aveugle, je fis un léger sourire et puis je revins très rapidement sur Terre. Je secouais la tête pour reprendre à mon tour telle une amie. « Tu dis que tu es seul contre le monde entier mais est-ce que tu te laisse approcher par certaines personnes ou tu...te braque ? » je ne savais pas comment il allait le prendre mais je voulais juste le cerner et savoir où étais le bien, ou étais le mal…et peut être qu’avec le temps si j’arrive à voir où il faute, je pourrais l’aider sans qu’il ne le remarque puisque j’étais prête à mettre autant de temps que possible. Une amie reste une amie, quoique l’on pense et que l’on veuille. En faite je le trouvais vraiment fort Vitaly, et combatif. Comment aurais-je fais moi si jamais cela m’étais arrivée, est-ce que j’aurai eu la fois, l’envie et surtout le courage de me reconstruire une nouvelle vie, et me sentir perdue face à ce monde qui m’entoure ?! Je crois que l’on ne peut pas répondre à cette question si cela ne nous concerne pas réellement. Et puis j’avais déjà pas mal de chatons à fouetter (aa) alors si je pouvais passer à côté de ceci. Puis je voulais lui faire partager quelque chose d’intime, mais j’avais peur de sa réaction, peur qu’il me rejette, qu’il se braque, qu’il ne veuille plus parler…devais-je prendre le risque ?! Je ne savais plus pourtant il me tenda sa main, plus par habitude je suppose ou peut être avait-il réussi à croire en minimum en moi ?! Mouais faut pas trop rêver non plus. « Pas de coup foireux…» puis je pris sa main, et se contact me donna des frissons, j’étais complètement débile, on peut le dire. Puis je souris et pris ma respiration avant de regarder sa main et de la poser doucement sur mon ventre. Je ne disais rien, mais je pense qu’il allait comprendre tout seul ce que je venais de faire et ce qui se passait…mais j’étais loin de savoir que lui était père, et que peut être j’avais franchi un cap qu’il ne fallait pas, pas maintenant. Puis je souris avant de le regarder timidement, peut être ressentait-il ma peur, ma peur qu’il me rejette…oui peut être. Personne ne pouvait savoir au combien j’étais trouillarde à ce moment même. Oh Mazette, j’avais peur de sa réaction. Pourquoi avais-je fais ça ?! « ais-je fais un faux pas ? » c'était bien la seule chose que je sois arrivée à sortir à ce moment même, le seul mot que j'avais en bouche, je me mordais délicatement mes lèvres en regardant sa main sur mon ventre, n'osant pas décrypter ces expressions de visage, de toute façon j'allais bientôt être fixée.

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