the great escape
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winifred&woody - i've got everybody fooled

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MessageSujet: winifred&woody - i've got everybody fooled winifred&woody - i've got everybody fooled  EmptyMer 1 Avr - 23:44

Je fermai les yeux doucement, respirant l'air pollué et écoutant avec une attention toute particulière les autos de police et les ambulances dont les sirènes retentissaient dans toute la ville. Ce que je pouvais détester New-York et ses bruits urbains démesurés. Au moins, à la Nouvelle-Orléans, les crissements de pneus étaient mis en sourdine grâce aux notes de jazz qui emplissaient la ville d'un bonheur unique. Je menai mon café à mes lèvres, goûtant ce liquide noir comme la nuit avec une satisfaction étonnante. Certes, je détestais cette ville : il y faisait trop chaud, il y avait trop de monde, on ne trouvait jamais de taxi et ses habitants étaient tous individualistes comme ce n'est même pas possible. Jouez le jeu, un jour : fixez les New Yorkais quand vous déambulez dans les rues. Eux, ils regardent droit devant eux, sans sourciller. Comme s'ils savaient tous où ils s'en allaient. Comme s'ils avaient mieux à faire que d'enlever leurs œillères. Bref, j'avais décidé de "m'éloigner" des vendeurs (voleurs d'argent) de hot-dog  et je m'étais réfugié au Bryant Park, où j'avais vu quelques personnes se rendre pour lire les journaux, jouer aux échecs, regarder les passants. Des activités qui me convenaient davantage. De toute façon, mon colloque sur les services de santé ne débutait que demain matin, je m'étais rendu à New York plus tôt afin de profiter de la Grosse Pomme et en découvrir les racoins que je ne connaissais pas encore. Après tout, je ne venais qu'une fin de semaine par année en moyenne, mis à part lors de courtes vacances, alors j'avais encore beaucoup à découvrir. Bref, alors que j'étais perdu dans mes pensées assez superficielles à propos de comment j'allais occuper le reste de ma journée, une voix toute proche de moi me sortit de mes rêveries. Je levai les yeux vers une petite brunette qui me regardait avec un sourire poli. J'en déduis qu'elle s'adressait à moi en demandant si elle pouvait prendre la place. Toutes les autres choses et les autres tables rondes du parc étaient occupées. Je secouai la tête pour lui faire comprendre que ça ne me dérangeait. « Non, non, vas-y. » Elle s'assit donc en face de moi, et je souris poliment avec de laisser mon regard voguer vers l'espace de verdure un peu plus loin, où des chaises commençaient à être installées ainsi qu'une sorte de mini-scène dressée en plein milieu. « Il y aura un spectacle  ? » Demandais-je avec curiosité, prenant pour acquis que la demoiselle était une New Yorkaise au courant de ce genre de choses, alors que ce n'était probablement pas le cas. 
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MessageSujet: Re: winifred&woody - i've got everybody fooled winifred&woody - i've got everybody fooled  EmptySam 4 Avr - 6:43

another hundred people
It's a city of strangers, Some come to work, some to play. A city of strangers, Some come to stare, some to stay. And every day The ones who stay Can find each other in the crowded streets and the guarded parks, By the rusty fountains and the dusty trees with the battered barks, And they walk together past the postered walls with the crude remarks. And they meet at parties through the friends of friends who they never know.
Winifred (ou plutôt Winnie…oui appelons là Winnie, il n’est nullement nécessaire de constamment rappeler que ses parents ont tout simplement décidé de lui faire cette « blague » que de la nommée Winifred a sa naissance) sortit du théâtre en même temps que ses autres collègues, heure du déjeuner oblige et surtout pause avant la performance de l’après-midi. C’était d’ailleurs assez amusant à voir : les grosses têtes d’affiche de la pièce qui ou déjeunaient ensemble ou tout simplement rentraient dans leurs appartement immense souvent loué à deux pas d’ici, les techniciens et metteurs en scène qui se retrouvaient dans le restaurent pas cher en face et enfin les acteurs tertiaires, danseurs et chanteur du chœur qui s’éparpillaient par petit groupes de deux à cinq allant dans divers endroits aux alentours. Et comme d’habitude, Winifred se retrouvait seule. Elle avait l’habitude à force, ce n’est pas qu’elle était détesté par ses collègues….juste pas assez proche pour partager un déjeuner, la seule fois ou cela était arrivé, elle n’avait même pas parler avec eux. Elle n’était pas du genre timide mais le courant ne passait pas vraiment très bien. Et puis ils étaient au courant que Winnie ne demandait qu’une chose : quitter la pièce pour pouvoir trouver quelque chose de meilleur, ou enfin elle aurait un vrai rôle et ne serait pas obligé de porter les même vêtements que quatre autres filles. Comme à son habitude, elle prit un encas à emporter et se dirigea vers le parc ou souvent elle s’installait en écoutant les musiciens qui venaient souvent jouer à cette heure-là. C’était quelque chose qu’elle aimait beaucoup à New York…enfin plutôt qu’elle aimait beaucoup tout court. Elle n’avait jamais vécu ailleurs qu’ici donc, pas franchement facile de comparer avec ce qu’il se passait dans les autres villes. La brune arriva donc dans le parc, empruntant les chemins qui séparaient les carrés d’herbe où certains lisaient tranquillement les journaux ou le dernier bestseller a la mode, où des enfants jouaient et des adolescents se bécotaient. Winifred arriva donc a hauteur de l’endroit où elle s’installait toujours…et comme d’habitude, cela allait être laborieux de trouver une place seule. Ce n’est pas comme si elle était la seule qui avait eu la brillante idée d’allait déjeuner en écoutant un peu de musique. Elle regarda autour d’elle les différents types de personne installés, cela allait de la mère de famille avec sa poussette qui venait prendre un peu l’air au courtier de wall street qui y voyait là le seul moment de détente d’une journée aussi stressante que remplie. Winnie n’allait pas vraiment avoir le choix et se dirigea donc vers un des emplacements ou était déjà quelqu’un « bonjour…ça vous dérange pas si je m’assois … ? » demanda-t-elle en direction de l’homme avec un sourire aimable. Il l’invita alors a s’installer ce qu’elle fit tout de suite. Alors qu’elle releva les yeux il l’interrogea sur un spectacle. Visiblement il n’était pas d’ici ou alors il ne fréquentais pas souvent ce parc, elle hocha alors la tête en sortant son déjeuner « oui, y a toujours un petit concert , enfin c’est pas grand-chose , juste un peu de musique mais c’est agréable je trouve »  Elle sortit son dejeuner composé d’un sandwich coupé en deux, elle commença a prendre une des moitié dans sa main et regarda alors celui qui serrait donc aujourd’hui son compagnon pour le dejeuner qui buvait son café « vous en voulez ? c’est l’un des meilleurs du quartier…enfin pour des prix abordables bien sur…et encore j’ai déjà eu plus cher pour moins bon » elle s’arreta net sachant très bien que si elle ne le faisait pas elle allait se lancer dans un discours sur les meilleurs sandwich de manhattan et faire un comparatif qualité prix….puis si il ne l’interrompait pas elle serrait capable d’aussi comparé ceux de brooklyn et il allait pour le coup vraiment la prendre pour une folle…elle lui tendis alors sa moitié « c’est au poulet »
crackle bones
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MessageSujet: Re: winifred&woody - i've got everybody fooled winifred&woody - i've got everybody fooled  EmptyMar 7 Avr - 2:41

Le silence ne me pesait pas dans des moments comme celui-ci. Une personne inconnue avait son propre lot d’expériences, de bagages émotionnels, d’attitudes, de réserves. Nous n’avions pas à partager nos vies et nos ressentis parce que nous partagions un bout de table ronde en verre. Il en allait autrement lorsque je me trouvais en compagnie d’un ami de longue date ou d’une connaissance avec qui j’aurais encore bien de la route à faire. Dans ces moments-là, je tentais de combler chaque portion de silence par des paroles inutiles, superflues. Comme pour me persuader que je n’étais pas quelqu’un d’inintéressant, sans conversation. J’avais tellement été habitué à être traité comme un moins que rien au lycée, qu’aujourd’hui chaque occasion était bonne pour tenter de me prouver aux autres. Sauf que là, devant cette étrangère, bien que charmante, je n’avais nul besoin de remonter ma confiance en moi. Même que j’aurais pu être n’importe qui, on s’en fout. Elle ne me connaissait pas, elle ne connaissait pas mon passé. J’avais tout de même demandé ce qui allait se passer sur la scène extérieure, par simple curiosité, ne pensant pas que cela nous mènerait à une quelconque discussion.

J’hochai la tête lorsque la brunette me répondit qu’il y aurait un petit concert musical. Cela me rappelait la Nouvelle-Orléans, où les soirées étaient sans cesse animées par les saxophones dans les rues de la ville. Je ne soulignai pas ce souvenir à la jeune femme, toutefois, voulant encore conserver un peu de mystère sur qui j’étais. J’avais toujours aimé me montrer sous un autre jour lors de mes séjours à l’extérieur de l’état de la Louisiane. Je me réinventais. Cette petite conversation inattendue me semblait une excellente opportunité de laisser mon imagination s’amuser un peu. « Oh ! Oui, c’est une bonne idée. Je suis surpris de ne jamais en avoir entendu parler. » Comme si je n’étais pas un touriste, comme si j’étais à New York depuis un moment et que j’aurais dû être au courant de ces concerts en plein air. La jeune femme me tendit alors un morceau de son sandwich au poulet, avec un beau sourire. Je lui souris également. « C’est très très aimable, merci, mais je sors tout juste du Per Se et je n’avais de la place que pour un café. » Bordel que j’étais doué à ce jeu-là. J’étais passé en face du restaurant Per Se un peu plus tôt dans la journée, et il s’agissait d’un restaurant dont le menu ne débutait qu’à deux cents dollars environ, de ce que j’avais lu sur l’affiche à l’entrée. Elle allait me prendre pour un grand riche, si elle connaissait le nom. J’allais bien m’amuser ! « Mais je prends note que je devrai goûter à l’un de ces sandwichs, un jour ! » Dis-je en pointant la marque du sandwich qui était inscrite sur l’emballage. Je ne voulais pas avoir l’air d’un snob, quand même, elle avait été si généreuse de m’offrir une partie de son repas. Je ne voulais pas non plus être un con.
 
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MessageSujet: Re: winifred&woody - i've got everybody fooled winifred&woody - i've got everybody fooled  EmptyJeu 16 Juil - 17:09

:out:
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