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« comment fait-on quand on a rien, pas même des souvenirs à revisiter dans la nuit ? » w/ adrian

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MessageSujet: Re: « comment fait-on quand on a rien, pas même des souvenirs à revisiter dans la nuit ? » w/ adrian « comment fait-on quand on a rien, pas même des souvenirs à revisiter dans la nuit ? » w/ adrian - Page 2 EmptyLun 25 Mai - 17:52


Deux amis qui se sont perdus, mais pas oubliés, deux amis qui se sont éloignés, mais qui ont partagé et aimé plus que jamais, sont fait pour se retrouver. Qu'importe le temps, qu'importe les gens. Tôt ou tard l'un deux réalisera qu'ils vivaient une putin de belle histoire, et que la vie était plus belle avec eux sous leurs ailes. Croyez-moi, il y a des amitiés qui vont se détériorer, s'amocher, mais certainement pas cesser à jamais.  ~ (edea/adrian)

La mémoire est sélective tout le monde sait ça. Elle garde en tête les moments qui lui semble important et oublie tout ceux qui sont inutiles du moins c’est ce qu’elle décide. Mais la mémoire est étrange parfois elle décide de conserver le souvenir de ce que l’on a mangé le jour de ses 10 ans et d’oublier de merveilleux moments passé en famille. Oui la mémoire c’est bizarre, la façon dont notre cerveau fonctionne est bizarre en fait. Adrian aurait aimé faire des études de psychologie ou tout simplement de biologie pour comprendre comment fonctionne cette chose dans notre tête qui nous permet de vivre lorsqu’elle est combinée au cœur. Il aurait aimé savoir pourquoi sa mémoire avait gardé en tête tel ou tel image, savoir pourquoi après quinze années le visage d’Edea était toujours mémorisé en lui et pourquoi au contraire celui de d’autres personnes s’effaçaient au fil des années au point qu’il finisse même par en oublier leur existence. Heureusement le cerveau est bien fait, il est rare que l’on oublie les personnes ou les moments qui compte vraiment pour nous. Est-ce que notre cerveau fait une liste inconsciemment ? Est-ce qu’il classe les souvenirs dans l’ordre de leur importance et dès qu’un nouveau souvenir se créer il se place automatiquement au rang qui lui convient supprimant ainsi le dernier souvenir au bas de la liste faute de place ? Peu importe comment le cerveau marche, aujourd’hui Adrian était juste heureux qu’il fonctionne ainsi.

Lorsqu’elle lui proposa d’aller faire la fête avec elle à la Nouvelle-Orléans il accepta immédiatement. Faire la fête. Et faire la fête avec elle c’était deux idées qui l’enchantait grandement, d’autant plus que c’était dans une ville qu’il appréciait tout particulièrement pour le peu de fois ou il y avait mis les pieds. « C’est ce qu’on verra alors ma chère mais je te conseille tout de même de commencer à préparer ton estomac quelques jours avant crois-moi » En vérité il ne doutait pas un seul instant qu’elle soit une grande fêtarde et à vrai dire il aurait même surement été un peu déçu si cela n’avait pas été le cas. Après ce petit rendez-vous de pris le sujet devint beaucoup moins futile et beaucoup plus lourd. Ils entamèrent la conversation à propos du départ de Edea de Londres et la réaction de Adrian à ces paroles ne se fit pas attendre bien longtemps. Des salauds ? Oui c’était exactement ce qu’il pensait avec peut-être même d’autres mots insultant allant derrière pourtant il décida de taire ces mots. Partie avec lui ? Il le désirait tellement à l’époque de son départ, une fois aux Etats-Unis il rêvait qu’un jour elle le rejoindrait. « J’aurais adoré m’enfuir avec toi, loin de tout ça » Loin de leurs histoires mais également loin de toute cette foule, cette agitation, loin de la ville, dans un endroit ou le simple fait de regarder le paysage te rend heureux. Adrian a toujours vécu dans de grande ville et pourtant il sait que vivre dans un endroit calme, éloigné de tout le rendrait beaucoup plus heureux mais dans la vie d’aujourd’hui il faut savoir faire des choix. Et puis finalement la ville aussi sa a du bon. Elle semblait si forte, si différente de la fille qu’il avait connu étant enfant, à vrai dire sa le rendait un peu triste, triste car il aurait voulu assister à cette évolution, il aurait voulu la voir devenir la femme qu’elle est aujourd’hui. Elle se rapprocha à nouveau de lui, passant son bras autour de sa taille et il en fit alors de même. Cette discussion lui laissait un léger goût de tristesse, mais il comprit qu’elle n’était plus la même fille qu’avant et qu’aujourd’hui elle n’avait plus forcément besoin de lui pour la réconforter, elle était devenue indépendante et il devait apprendre à connaître cette nouvelle fille, apprendre à agir autrement avec elle. A sa question il posa son regard sur elle puis commença « Et bien je suis partie vivre à San Francisco, chez ma tante, dans une grande villa, puis beaucoup plus tard j’ai été à l’université de Berkeley pour étudier le cinéma et puis voila… » Il savait que ce n’était pas forcément ce qu’elle avait envie d’entendre. A vrai dire il aurait presque pu écrire tout ça dans un CV et il doutait que ce soit un CV qu’elle ait envie d’entendre. Cependant il ne parle quasiment jamais de la période qui a suivi la mort de ses parents. Pourtant il s’en souvient parfaitement. « Tu sais je n’ai rien vécu d’exceptionnelle, je n’ai rien de spécial à raconter » C’était la vérité il avait vécu une enfance banale par la suite, peine de cœur, rire, école, le quotidien de n’importe quel adolescent non ? Qui voudrait entendre une histoire aussi banale. « Si on arrêté de parler de tout ça t’en dis quoi ? Après tout rien ne sert de vivre dans le passer » Il n’avait pas envie de passer leurs retrouvailles à pleurer sur son sort. Des retrouvailles entre deux vieux amis ne sont-elles pas censé être joyeuse ?
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MessageSujet: Re: « comment fait-on quand on a rien, pas même des souvenirs à revisiter dans la nuit ? » w/ adrian « comment fait-on quand on a rien, pas même des souvenirs à revisiter dans la nuit ? » w/ adrian - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 23:42

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« comment fait-on quand on a rien, pas même des souvenirs à revisiter dans la nuit ? » w/ adrian

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