Ignorance & Providence ? [Jonathan]

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- D

- C'est pour moi.

"l'addition"

*Putain c'est génial comme journée*

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Le soleil était au rendez-vous cette matinée là à San Francisco sur les bords de la Californie. Il ne faisait pas extrêmement chaud, cependant il faisait une chaleur suffisamment importante pour vous donnez envie de piquer une petite tête, même s’il n’était qu’aux alentours de 9-10h. Un temps qui donna à Jonathan Crawden plus une envie de courir que de nager. En effet, le beau jeune homme était rentré de vacances depuis prêts de 2 semaines déjà et il n’avait pas eut le temps de récupérer sa forme. Du moins selon lui. Car la vérité, est que même s’il était en vacances, il avait continué le MMA ainsi que le musculation et le surf puisque c’est à Honolulu à Hawaï, sa ville natale, qu’il avait passé ses vacances en familles. Cependant, il lui manquait cette endurance qu’il avait acquise au fil des années. Un simple petit échauffement selon lui. Juste de quoi se remettre en selle. Pour cela, il avait entrepris de reprendre sa forme ces derniers jours. La veille, il avait monopolisé le gym à nouveau. Ayant commencé par un peu de musculation les jours précédents, il avait entreprit de reprendre les mouvements essentiel des arts martiaux mixtes en premier lieu avant de commencer les premiers combat de l’année. Des combats gagné haut la main à chaque fois. Soit parce qu’il avait à faire à un novice ou simplement parce que les 13 ans de boxe thaïlandaise et de MMA le rendait simplement plus fort. Quoi qu’il en soit, le soir, il n’avait pas poussé sur l’alcool ni les fêtes. Non, pour l’une des premières fois de sa vie, le beau Joe s’était couché à une heure raisonnable pour se lever le lendemain matin sur les coups de 8h30. Woua une première pour le beau brun aux yeux bleus ! Oui, mais ça valait le coup, puisqu’ainsi il pourrait courir toute en tranquillité, et aussi avant que le soleil ne devienne trop intense. Il mit 30 minutes avant de se préparer et de sortir de la maison des Gamma. C’est habillé d’un Jogging Noir qu’il portait suffisamment bas pour laisser apparaitre l’élastique de son boxer blanc sur lequel était inscrit le mot « Sport » à plusieurs reprises, qu’il commença à courir. Et même si certaine demoiselle aurait préféré le voir courir torse nu, il opta pour un maillot sans manche blanc, lui moulant le torse, faisant ainsi ressortir la totalité de sa musculature qui pouvait en faire baver plus d’une. Au passage, il prit aussi son iPod blanc afin d’être rythmé au son de l’album de AC/DC. Nike noir au pied, il parti donc pour une heure de course. Une durant laquelle il fut surpris de tenir aussi bien l’endurance contrairement à ce qu’il aurait pensée. Cependant, ce n’était pas encore « parfait » comme il l’aurait voulu. Quelques « salut » lancés vite fait quand une connaissance était en vu, et il était repartie de plus belle, suant de plus en plus. Houla tout ça devrait se terminé avec une bonne douche, parce qu’honnêtement, aucune personne ne pourrait supporter de se sentir comme ça. Pas même John’ qui était très attaché à l’hygiène. Pas éduqué par des bourges pour rien le beau brun.
C’est donc après une heure de course qu’il s’arrangea pour prendre un raccourci afin de retourner à la maison des Gamma dans laquelle il rentra, dégoulinant de sueur, ce qui ne répugnait pas, mais le rendait tout particulièrement sexy. Il monta à sa chambre, prit ce dont il avait besoin. Rapidement, il ressorti de sa chambre, en tenu d’Adam n’ayant qu’une serviette autour de la taille pour cacher ce que la nature lui avait donné. Non pas qu’il était pudique, mais simplement par respect des autres personnes et bon mode vie. Ainsi, il se dirigea vers les douches qui se trouvait être mixte ce qui au passage n’avait jamais été un problème pour le bel hawaïen. Après tout, ça n’a jamais été désagréable de regarder passer une belle jeune femme en serviette, en particulier quand un coup de malchance venait à la frapper et que malencontreusement sa serviette tombait, montrant la totalité de son corps entièrement. Et puis … N’allez pas dire, chère demoiselle, que ce serait désagréable pour vous de voir passer un beau jeune homme, serviette autour de la taille. Surtout s’il est aussi bien former que notre Jonathan. A vrai dire, quelle fille trouverait désagréable de voir passer un homme avec un torse parfaitement dessiné, accompagné de belle tablette d’abdos et ce petit V qu’offrait ses hanches parfaitement bien entretenue ? Non aucune, du moins … aucune qui serait censé. Quoi qu’il en soit, c’est ainsi, gel douche à la main que le beau brun aux yeux bleus traversa le couloir des Gamma pour arriver aux douches après avoir couru de plus belle. Une fois arrivé, il ne regarda même pas quel douche était prise. A vrai dire, il avait prit cette habitude. Il ne pouvait pas se fier au bruit des douches qui coulait puisqu’il y en avait tellement qui coulait ensemble qu’on ne pouvait savoir de laquelle tombait l’eau. De plus, il avait sérieusement la flemme de regarder si le loquait affichait rouge ou non. Alors, il avait prit l’habitude de simplement poser sa main sur la porte et pousser. Si ça s’ouvrait pas, c’est que c’était occupé, si au contraire, ça s’ouvrait, c’est que c’était libre. Aussi simple que ça ! C’est donc tout en sifflotant l’air de la chanson Requiem For A Dream qu’il poussa les portes les unes après les autres jusqu’à tomber sur une porte qui s’ouvrait. Il ne regarda pas un instant de plus – ne pouvant pas remarquer qu’une serviette était mise sur le rebord de la porte – il entra directement. A vrai dire, il du attendre de relever la tête pour se rendre compte que la douche était occupé. Et ce, il ne le fit qu’après être rentrée dans la douche et avoir refermé la porte ainsi que le loquet. Il se retourna donc directement ensuite, voyant tout d’abord des jambes … Puis de très belle hanche, pour remonter jusqu’à une poitrine des plus alléchante afin de finir par un visage … un peu trop connu. Son regard bordé d’un bleu azur se changea rapidement lorsqu’il reconnue la belle Rose Worden … autrement dit, son ex petite amie. Celle avec qui il était sorti plus d’une dizaine de fois, enchainant ruptures et réconciliations sans arrêt. Il fit d’abord une mine très surprise … a la limite du gêné. Puis un sourire amusé à la limite du pervers s’afficha sur ses lèvres. Quel scène comique quand même non ?! Cependant, si à l’extérieur Jonathan souriait amusément, à l’intérieur ce n’était pas le cas. Bon bien sure, il trouvait cette scène amusante, mais au fond, il se sentait assez gêner. Aussi incroyable que cela puisse paraître. Ce corps, il l’avait vu et toucher tellement de fois qu’il ne devrait même pas être déranger à ce point là et pourtant … c’était ce qu’il ressentait tout au fond. Non il n’était pas écœuré de ce corps plus que merveilleux, bien au contraire. Juste que le fait que celle-ci soit son ex et que cela fasse plus d’un mois et demi qui ne se sont pas vu, ça … lui faisait un choc. Et même s’il arrivait que les deux jeunes se retrouvent intimement, ce n’était pas la même chose qu’en ce moment même. Enfin bref, tout un petit chamboulement pour le beau Jonathan encore tout dégoulinant de sueur, aussi sexy que ça puisse le rendre. Cependant, il ne pouvait pas non plus nié que cette situation était très … plaisant, aussi embarrassante qu’elle puisse être. Loin d’être pudique, pour lui, il n’avait aucune gêne à être là, c’était surtout le fait de la surprendre ici, dans cette position et être entrer sans « prévenir » qui le gênait. Quoi qu’il en soit, après un regard surpris et gêné qui se transforma rapidement en visage amusé de la situation et un regard pervers, il du briser la glace et le petit blanc qui s’était installer le temps que les deux ex ne se rende compte de l’embarras de la situation.

- Woua … C’est … Surprenant de te retrouver ici, et … assez embarassant que les retrouvailles se face de cette manière … 6 longues semaines. J’en avais presque oublier combien ce corps était parfait et alléchant.

Dit-il tout en passant en revu le corps de la belle brune qui avait fait chaviré son cœur quelques mois auparavant et qui … Peut être le faisait battre autant aujourd’hui ( ?). Il avait passer son regard, de haut en bas, ne laissant aucun recoin de la jeune femme ne pas être passer sous l’œil du jeune homme. Tout cela le temps qu’il prononce sa phrase. Une fois cela dit et cela fait, il replongea ses yeux bleus azur sur le magnifique visage de la belle, il lancer un léger rire et se mordiller la lèvre comme pour dire « putain ça fait longtemps ! ». Tout cela sans oublier de se rincer l’œil au passage bien sure ! Jonathan ne serait pas Jonathan s’il n’avait pas fait cela ^^

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L'eau chaude faisait un bien fou à la jeune femme. Une telle détente après un voyage de 12626 kilomètres très précisément était plus que bienvenue. Malgré ça, il ne fallût qu'une poignée de secondes pour faire chavirer le plaisir de Rose. Alors qu'elle allait se baisser pour prendre son gel douche par terre, un évènement plus qu'improbable se produisit. Improbable. C'était vraiment le mot. Une (mal)chance sur un milliard, et encore... Alors qu'elle allait donc s'enduire le corps de gel douche, la porte de la douche s'entrouvrit une fraction de seconde afin de laisser entrer une personne. Non mais vraiment, il fallait être complètement abruti ou bien le vouloir. Sa serviette était posée à l'évidence sur le haut de la porte et l'eau qui se déversait n'était quand même pas silencieuse ! La personne en question, un homme, ferma le loquet et releva enfin la tête. Rose découvrit son visage avec stupeur. Joe. Ce n'était nul autre que Jonathan Crawden, son ex. Le visage de la jeune anglaise se modifia légèrement laissant apparaître un sentiment d'incrédulité suivi de suite par la gêne lorsqu'elle se rappela qu'elle était dans la douche, et donc, complètement nue. Elle connaissait assez bien Joe pour savoir qu'après un moment de stupeur complète, il se mit à la dévorer des yeux. Le sourire coquin qui se dessina alors sur les lèvres de son ex petit-ami lui prouva qu'elle avait vu juste. Assez bien également pour savoir que c'est lui qui romprai en premier le silence d'une de ses salaces remarques dont il avait le secret.

- Woua … C’est … surprenant de te retrouver ici, et … assez embarrassant que les retrouvailles se face de cette manière … 6 longues semaines. J’en avais presque oublier combien ce corps était parfait et alléchant.

- Et ma main dans ta tronche elle te semble aussi parfaitement alléchante ?répondit du tac au tac la jeune femme en se couvrant à l'aide de ses bras sa poitrine et le bas de son ventre.

Petits amis, amants, mais la surprise fit qu'elle tenait à se cacher. Rose n'en revenait pas. Outre ce culot et cette habituelle arrogance qui faisait d'ailleurs qu'il était si attirant aux yeux de la belle anglaise, elle le trouvait plus beau que jamais. Elle n'avait bien sûr pas oublié la douceur de ses traits et ses si magnifiques yeux clairs... mais le voir en chair et en os ravivait quelque chose en elle. Quelque chose de perdu. Ses cheveux bruns, son teint mat, ses yeux bleus... Elle voulut baisser les yeux afin d'admirer ce reste de corps qu'elle savait absolument parfait mais résista à la tentation de lui faire ce plaisir. Sa taille était entourée d'une serviette blanche qui faisait alors ressortir sa peau un peu plus halée que dans ses souvenirs.

- Si tu l'avais déjà presque oublié c'est que tu as dû en voir pas mal d'autres. Ferme la bouche, arrête de sourire et file moi ma serviette au lieu d'mater. Tu m'as déjà vue suffisamment de fois nue pour savoir comment je suis.

Phrase à l'évidence sans aucun sens car si il l'avait vu autant de fois, pourquoi se cacher maintenant ? Tout simplement parce que Rose n'aimait pas les imprévus, encore moins lorsqu'il s'agissait de Jonathan, et que l'imprévu actuel était d'une taille assez monstrueuse. La situation était des plus comique. Pourtant, Rose ne partageait pas ce sentiment. La colère. Cette colère si habituelle lorsqu'elle côtoyait Jonathan. Elle ne l'avait pas oubliée. Elle ne l'avait pas oublié. La haine était le chemin de la passion et la belle anglaise l'avait un peu trop emprunté avec le jeune homme. Empreinte de colère, elle l'était aussi d'admiration. De toute façon, qui ne bavait sur Joe. Il fallait sérieusement atteinte ou complètement myope. A l'admiration succédait la joie de le revoir, bien que particulière ici et la gêne qui commencerait à s'envoler dès qu'il lui aurait filé sa serviette. Plongeant son regard si sombre dans les yeux si clairs de Joe, sa colère se dissipait quelque peu faisant place à l'envie. Non. Non et NON ! Elle se l'était promise. Pas envie, pas envie se répétait t-elle dans sa tête. Pourtant, à ce moment précis, Rose aurait donné cher pour que le temps régresse et qu'il fasse réapparaître le pourquoi ils s'étaient tant aimés. Comme ça, elle aurait pu l'entraîner dans sa chambre et coucher avec lui sans le moindre regret.

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L’eau chaude qui coulait sur son corps, il l’avait imaginé, s’étant déjà préparer à profiter de cet instant. Cependant, le destin en voulu différemment. Il avait fallu qu’il rentre dans une douche déjà prise, et qu’en plus de ça elle soit occupée par son ex. De quoi le bouleverser un peu. 6 longues semaines qu’il ne s’était pas vu. Ils étaient destinés à se re-rencontrer ça c’était sûr, ils étaient dans la même fac, dans la même confrérie et étaient resté bons amis. Il était sûr que les deux jeunes se retrouvent. Mais ils n’étaient pas obligés de le faire dans une situation embarrassante comme celle-ci. C’était un peu comme quand on rêve sans arrêt qu’on va en cours, et que tout le monde nous regarde bizarrement et que tu te rends compte que tu es nus … Oui c’était vraiment cela qu’avait ressentit John’ en se rendant compte de la bourde qu’il avait fait. Et encore ! Ce n’était pas lui le plus à plaindre. Après tout, il n’avait rien de découvert. Ou du moins, rien d’embarrassant. Non la malchanceuse dans l’histoire, c’était bel et bien son ex petite amie, Rose. Elle, elle se trouvait là, nue ne sachant quoi dire, ayant surement son cœur qui s’était retourné sur le coup. Pire qu’une montagne russe ! Ah ça, même la super attraction, la tour de la terreur, du parc disney land ne pourrait procurer des émotions aussi forte. En l’espace de quelques secondes, le cœur de Joe s’était arrêté de battre, enrober dans un sac de gêne. Et quand il y repensait, Rose devait être dans un état similaire, à la seule différence qu’elle était multiplier par 3 … voir 10 ! C’est vrai que si dans un sens pour Jonathan, il y avait quelque chose de drôle, pour la belle, ça ne devait pas vraiment être pareil. Mais le bel hawaïen avait réussit à changer la donne en détendant un peu plus l’atmosphère, si on pouvait dire cela ainsi. Une remarque salace prononcée, et rapidement la jeune femme qui avait tant fait chavirer son cœur autrefois, changeait d’expression pour répliquer d’une phrase sanglante. De quoi le faire sourire. Mais à vrai dire, la gêne et l’amusement en Jonathan, n’étaient pas seuls. En effet, il y avait autre chose qui se tramait dans son petit cœur de glace trop fière pour dire quoi que ce soit sur de quelconque sentiment ou préférence. En effet, en la voyant, il y avait non seulement de l’embarrât et du comique, mais ce petit truc qui fit qu’il était très heureux de la revoir. Cela faisait 6 longues semaines qu’il n’avait pas revu ce magnifique visage, ces yeux noirs de mystère, ce sourire envoutant, ce corps sublime … cette voix. Tout ! S’il avait réussit à s’amusé malgré tout, qu’il avait passé de très bonne vacances en famille, ainsi qu’une semaine très mouvementé avec quelques jolies filles, il y avait un petit quelque chose qui faisait qu’il manquait quelqu’un. Pour tout dire, Jonathan s’était refusé de croire que c’était son ex qui lui manquait, et prétendait que les quelques textos envoyés, lui permettait juste de rester en contacte. Mais il y avait de grandes chances, même d’énormes chances que ce ne soit que de simple illusion. Il n’avait simplement pas envie d’avoué que son ex lui manquait et que combler le manque avec d’autres jeunes femmes, même si elles étaient très attirantes, ne suffisait pas. Si Joe s’était occupé cet été ? Oh que oui ! Couché avec sa prof, ainsi qu’avec une certaine Beta qui le détestait malgré leur partie de jambe en l’air … On ne peut pas dire que ces deux mois avait manqué de mouvement. Mais cette nature de séducteur était loin d’être satisfait. Il lui manquait sans cesse quelque chose. Qu’il comblait en faisait sans arrêt de nouvelles rencontre sans pour autant qu’il atteint son but. N’importe quel personne qui aurait suivit un minimum Jonathan dans ses péripéties aurait tout de suite compris que ce vide, il devait le combler par son ex. Mais pour le beau brun, il était hors de question, d’avoué un quelconque besoin de revoir celle qui avait fait battre son cœur. Prétende qu’une simple amitié quelque peu amélioré lui suffisait, le contentait amplement. En attendant, tout en la regardant, même si celle-ci le menaçait de lui foutre une gifle, il ressentit comme un soulagement, un contentement, et une drôle de sensation.

Le jeune Crawden venait donc de brisé la glace d’une réplique salace qui ne fut pas spécialement du gout de la belle Rose. Mais que voulez-vous ? Ceci avait été le quotidien de leur relation amoureuse. C’était d’ailleurs ce qui avait mit du piment dans leur relation et qui les obligeait tant à s’aimer. Il ne prit pas mal du tout cette remarque, c’était du Rose tout cracher. Au contraire, ça le fit sourire. Il retrouvait enfin son ex ! Et elle n’avait pas changé. Elle était là, en chair et en os, en plus de ça nue. Et elle était restée elle-même. Il aurait surement préféré qu’elle le prenne dans ses bras et qu’elle lui dise qu’elle était heureuse de le revoir enfin, ce qui était exactement ce qu’il avait envie de faire à ce moment précis, mais à vrai dire, dans ce contexte-ci, c’était tout à fait normal de ne pas réagir de la sorte.

« Et ma main dans ta tronche elle te semble aussi parfaitement alléchante ? » Tel fut sa réponse après que Jonathan l’es complimenté sur son corps. Sympa comme réponse, mais ça lui rappelait tellement le bon vieux temps qu’il en souri. Il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que celle-ci lui répondit « Si tu l'avais déjà presque oublié c'est que tu as dû en voir pas mal d'autres. Ferme la bouche, arrête de sourire et file moi ma serviette au lieu d'mater. Tu m'as déjà vue suffisamment de fois nue pour savoir comment je suis. » Le beau jeune homme décerna comme une petite pointe de jalousie dans sa phrase, et aussi une partie qui pourrait très bien être retourné. Cependant, si lui avait couché avec d’autres filles, c’est qu’elle avait très bien pu faire la même chose. Et bizarrement, ça ne fit pas spécialement plaisir au jeune homme. Il était parfaitement conscient qu’elle avait une vie en dehors de leur amitié, et qu’elle était libre, et il n’y prêtait pas plus attention que ça, malheureusement, quand il y pensait et qu’il imaginait ce qui pouvait bien se passait, c’était à son tour d’avoir une pointe de jalousie. Normal me direz-vous quand on ne se trouve pas indifférent à son ex. Bref, une fois ces deux phrases dites, il le regarda un sourire narquois aux lèvres, comme pour se foutre de sa gueule, puis tout en se tournant pour prendre la serviette de la belle Rose, il prononça dans un but de taquinerie, et aussi pour en savoir un peu plus, l’air de rien :

- Mais dites-moi, la Miss Worden serait-elle jalouse ? De toute façon, je ne pense pas avoir de compte à te rendre. Je t’ai demander si t’avais coucher avec d’autre mec moi ? Tiens, la voilà ta serviette … Mais … Tu sais ? t’as tenu d’Eve te va très bien je trouve

Une autre petite remarque salace pour bien montrer en plus du ton utilisé, que sa remarque sur le fait de coucher avec d’autres personnes n’était pas à prendre méchamment, même si rien ne disait que le jeune homme ne serait comme un tantinet jaloux de savoir qu’elle aurait couché avec d’autres hommes cet été, bien que cela … il n’en doute pas une seconde. Poua ! Il ne voulait même pas y penser. En attendant, le temps qu’il lui tende la serviette et qu’elle la prenne, il avait encore déposé son regard sur son corps, avec une petite pointe de nostalgie dans le regard. Tout cela, le temps qu’elle s’enroule de cette serviette qui laissait encore cette poitrine parfaite apparente. Tout cela accompagné d’une petite poignet de … de Désir ?!

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Joe prenait son temps, c'était le moins qu'on puisse dire. En effet, non content de pouvoir se rincer les yeux à sa guise, il prenait comme un certain plaisir à faire durer la situation. Rose n'avait pas un corps des plus laids mais quand même. Suite à sa réplique, le jeune homme sortit son infernal sourire taquin. La jeune anglaise le connaissait sur le bout des doigts. Cette mine traduisait un certain malaise qu'il essayait de retourner à son avantage. Faisant style de rien, il le cachait sous ce sourire. De toute façon Jonathan ne laissait jamais rien transparaître. C'était la personne par excellence niveau cœur de pierre. Malheureusement pour lui, sa jeune ex avait appris à le décrypter car il fallait véritablement faire des efforts pour tenter de comprendre comment il marchait. Sous ses apparences de bad-boy-ultra-sexy-rien-ne-le-touche se cachait tout de même un petit cœur et une grande sensibilité. Rose avait eu la chance de voir cette autre facette de sa personnalité. Cet autre Jonathan que peu de gens connaissait. Peu de gens, le mot était faible. Sa sœur sûrement et ses parents peut-être. Personne d'autre. Joe lui avait souvent parlé de sa petite sœur et Rose avait eû envie de la connaître. L'exact inverse de son grand frère. Difficile à imaginer un Crawden calme et réfléchi quand on connaissait Jonathan. Pratiquement impossible. Elle aurait voulu les voir tous les deux, se chamaillant en tant que frère et sœur. Quand eux se chamaillaient, le verbe qui allait le mieux à la situation était étriper ou bagarre selon les différentes fois. Un détail énervait l'un, qui énervait l'autre et ça finissait souvent par une gifle. Enfin ça finissait. Ça commençait plutôt. Rose lui distribuait une claque, Joe lui attrapait les poignets. Parfois un coup de pied dans un endroit sensible, une morsure sur le bras. Jonathan était alors obligé de tenir sa petite amie dans ses bras afin qu'elle ne puisse plus rien faire. Le plus généralement, leurs bagarres se terminaient... sur le lit. Pourquoi ? Rose n'en avait aucune idée. Peut être que plus, ils s'énervaient, plus ils se désiraient. De toute façon, la n'était pas la question. Redescendant sur terre, dans sa cabine de douche, avec Jonathan Rose s'impatientait.

La serviette mettait un certain temps à arriver. Si Rose pouvait se vanter de se connaître parfaitement son ex, il pouvait en dire la même chose à propos d'elle. Il savait exactement par quel biais l'agacer. Un peu, beaucoup, énormément. Rien que le fait d'y penser énervait la jeune femme. Enfin, il se tourna pour attraper la serviette et lui tendit.

- Mais dites-moi, la miss Worden serait-elle jalouse ? De toute façon je ne pense pas avoir de compte à te rendre. Je t'ai demandé si t'avais couché avec d'autres mecs moi ? Tiens, la voila ta serviette... Mais tu sais, ta tenue d'Eve te va très bien je trouve.

La jeune femme dê se décaler de la pomme de douche car l'eau pleuvait toujorus. S'emparant du précieux tissu, Rose l'enfile autour de sa taille adressant à Jonathan un sourire forcé du genre "Merci connard." Néanmoins, elle dû se rapprocher du beau brun. Se rapprocher un peu près. Un peu trop près. Dès que la douche s'arrêterait elle se reculerait. Elle n'allait pas tenter le diable à rester à 50 cm de son ex. Le mot jalousie tintait à la tête de la jeune anglaise, sans vouloir disparaître. Non elle n'était pas jalouse. Il faisait ce qu'il veut. il n'étaient plus ensemble après tout. Malgré ca, Rose ne se convainquait même pas elle même. Oui elle était bien jalouse. Des petites garces. Et lui il se les tapes. Evidemment, c'est un mec faut pas oublier. Toujours prêts à sauter n'importe quoi, n'importe où. embraya Rose dans un sourire lumineux.

- Mais j'hallucine c'est toi qui me parle de jalousie ? embraya Rose dans un sourire lumineux.

La jalousie. Un énorme défaut de Joe. Oh ça oui il était jaloux et il n'aurait pas dû en parler. Le moindre fait d'évoquer la jalousie signifiait qu'il en éprouvait à ce moment lui aussi. Pourquoi ? Croyait-il que Rose s'était re-casée ? C'était très tentant à faire croire... Pourtant elle n'en fit rien. Elle n'allait pas recommencer à lui mentir. Par contre, lui cacher une partie de la vérité n'était pas exclu. Le jeune femme joua la sincérité.

- Si tu veux savoir, et je sais que c'est ce que tu veux savoir, non j'me suis pas tapée l'Australie entière pendant mes vacances. Contrairement à toi qui a dû prendre un peu de bon temps par ici non ? Ca, Rose en était moins sûre mais qui ne récolte rien n'a rien...

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Un cœur de glace, c’est ce que Jonathan Crawden possédait. Du moins en apparence. Il est vrai que sous ses airs de Bad Boy et ses fâcheuses habitude à faire de lui un élève peut fréquentable, il y avait avant tout un jeune homme. Qui lui aussi pouvait ressentir quelque chose, se montrer généreux et même compatissant. Mais bon, avoir vécu dans une famille où seuls les meilleurs étaient tolérés à fait de lui un être arrogant, méprisable et qui cache ce qu’il ressent réellement. Depuis tout petit son père lui répétait la même chose que Mrs.Crawden avait répétée à sa fille Kaley : « tu veux être le meilleur ? Alors bats les meilleurs ». Depuis tout petit son avenir avait été tracé. Un avenir brillant. Pour cela, hors de question que le fils de la famille soit faible ! C’est tout naturellement que le redoutable John-Douglas avait éduqué son fils comme un petit militaire – qui ma foi se rebellera bien vite. Et puis, la pratique de la boxe thaïlandaise ainsi que du MMA par la suite n’aidait en rien en son caractère. Entre son père qui lui avait toujours appris à ne jamais montrer ce qu’on ressentait parce que les sentiments c’est pour les faibles et son coach privé qui lui répétait que quoi qu’il arrive durant un combat, qu’il soit énervé, confiant, apeuré, enjoué, sur le point de craqué, il fallait à tout prix qu’il ne montre ce qu’il ressente pour ne pas aider son adversaire. C’est devenu une nature pour lui de ne pas montrer ce qu’il ressentait. Et ce n’est pas sa vie de gosse de riche qui allait l’aider. S’attacher aux gens, l’avait toujours nui. Du moins c’est ce que son père lui avait enseigné. « Ne t’attache jamais … Les femmes, c’est là pour bouffer tout ce que tu as, et profiter. Ne t’emballe pas dans des histoires d’amour de jeunesse. Profite juste de ta vie, et ne t’embarque pas dans des conneries de sentiment. Ca te rendra plus faible. Tes concurrents pourront plus facilement t’atteindre si tu as la tête dans les nuages. Vit tes petites idylles si tu veux, mais ne va pas trop loin. Surtout pas à ton âge. T’auras le temps de trouver une femme qui tiens à toi et pas à ton argent plus tard » Tel fut la phrase qu’il entendit sortir de la bouche de son père lorsqu’à 15 ans, il parla d’une fille qui lui plaisait. Bien rare les parents qui conseillent des histoires d’amour au raccourcie à leurs enfants. Bref, on sait d’où lui vient cette fâcheuse habitude de ne rien laisser retranscrire, ainsi que sa nature de séducteur. Mais cela n’enlevait pas le fait que Jonathan aussi pouvait être quelqu’un d’attentionné et de mignon. Et ça, sa famille et ses proches le savait bien. Du moins … Sa sœur, sa mère ainsi que son ex. Ils étaient vraiment les seuls à savoir comment Joe pouvait être dans la vie privé. En dehors de toutes ces conneries de réputation et de délires. Rose le connaissait parfaitement. Même peut être un peut trop. Alors à quoi bon continuer de faire semblant et de faire comme s’il n’était pas un minimum gêné ? Juste question de fierté. Une autre personne qui le connaissait à la perfection. Kailanie alias Kaley, sa petite sœur. Sa petite protégée à qui il ne laisserait rien arrivé. Il l’a soutenait dans tous ses choix, même quand elle avait laissé tomber la compétition de haut niveau pour ne pas tomber dans une anorexie trop sévère et s’écarter de la pression du sport. A vrai dire, c’était même surement la seule à qui il pouvait parler de ce qu’il pouvait bien ressentir, même si là encore, l’orgueil et la fierté était au rendez-vous. Sa petite sœur, il l’admirait, bien qu’il ne l’avoue pas. En fait, elle était le parfait contraire de lui-même. Lui était rebelle, tout sauf intellectuel – malgré quelque connaissance historique – tandis qu’elle, était bien plus sage, plus respectueuse et surtout plus studieuse. Il l’admirait parce qu’elle était ce qu’il ne pourrait jamais devenir. Il lui vouait un profond respect dans la plus intime des pensées. Elle était celle qui ne ferait pas de tort à la réputation de la famille. Tandis que Joe, avait beau berner son monde en faisant de beau sourire et en manipulant la presse, il restait un beau parleur et ça la plus part des gens le savait. Il suffisait de lui parler à plusieurs reprises pour comprendre quel jeu il jouait. Sa sœur, elle, n’avait pas besoin de faire semblant … Et rien que pour ça, il l’admirait. Mais il préférait jouer les frères protecteur et enjoué plutôt que le frère admiratif et tout mignon.

Mais cette partie de sa vie, Rose l’a connaissait trop bien ! Un an passé en couple, avec des sentiments sérieux, malgré le mécontentement du Papa, et Rose savait parfaitement comment était Joe. Un petit handicape quand on se retrouvait dans ce genre de situation ! Quand il voulait cacher sa gêne, elle le découvrait. Une chance qu’elle ne le fasse pas remarquer, ou cela ne se serait pas terminé de la même manière que ça se déroulait en ce moment même. S’il y avait bien quelque chose que Jonathan détestait, c’était qu’on se vante du fait qu’on avait percé sa personnalité. Rose le connaissait trop bien pour savoir les moindres de ses réactions, tout comme Joe savait parfaitement la manière dont la belle brune allait réagirait quand celui-ci agissait de la sorte. Et l’un comme l’autre détestait cette idée de savoir qu’ils savaient tout de chacun. Ca avait toujours provoqué des tensions entre les deux. Et c’est ce qui la plus part du temps partait en petite bagarre dans le couple, sachant que Jonathan est bien trop fière et macho pour se laisser dominer par une femme. Bref, ça se terminait toujours avait un affrontement physique qui les menait à se frapper mutuellement à chaque fois, ou à créer une dispute qui tôt ou tard se terminait avec une gifle. Mais l’avantage dans cette partie de leur ex-couple, était que ce sentiment de haine réciproque donnait naissance à un désir mutuel. C’est pour cela qu’après chaque dispute, le couple finissait généralement ensemble au lit, enchainant avec une nuit des plus torrides. Un moyen de réconciliation qui avait toujours plu au jeune homme … mais il avait fallu de cette dispute de trop. Ah quelle nostalgie pour le jeune homme. Comment ne pas se remémorer cette période quand justement le ton que les deux jeunes employaient à ce moment là était identiques à celui d’autre fois. Cette nostalgie refit notamment surfasse lorsqu’elle du se rapprocher de lui de très prêts pour que l’eau ne lui coule pas dessus alors qu’elle venait de s’enrouler de la serviette. Mais avant cela, elle lui avait lancé un joli petit sourire voulant dire « Merci Connard ». Très gentille son ex ! Celui-ci lui répondit d’un sourire du même genre s’apparentant à une parole similaire. Mais après que celle-ci du se rapprocher à à peine 50 centimètre de lui, ce sourire hypocrite se dissimula. Sentir son corps non loin du sien raviva plus sérieusement sa nostalgie mais aussi cette petite étincelle qui ne manquait pas de s’allumer. Succomber à la tentation ? Jamais ! C’était toujours lui qui était charger de faire succomber ces demoiselles, et non à lui de tomber dans le piège du fruit défendue ! Il s’interdisait de penser à quoi que ce soit ayant un rapport avec un quelconque rapport physique, que ce soit un toucher … un baiser … ou même un regard voulant en dire trop ! Ce serait signer son arrêt de mort. Mais son ex qui le connaissait trop bien pour ça ne serait-elle pas décelé cette petite flamme qui rougeoyait dans tout son corps. Bizarrement son corps battait plus vite. Mais une nouvelle fois, hors de question de le montrer ! Et puis … La discution n’était pas à qui succomberait en premier, mais plutôt à qui des deux est le plus jaloux. Et ça ce jeu là, c’était à coup sûr Jonathan qui gagnait !

En effet, le jeune homme a toujours été de nature jalouse, en particulier avec la jeune femme dont il était amoureux et pour qui ces ruines de sentiment persistaient à se reconstruire. C’est vrai qu’il n’aurait peut être pas du entamé la conversation sur ce sujet là, sachant que lui, tout comme elle savaient parfaitement que le plus jaloux des deux était lui ! Et ça, elle n’avait pas manqué de le lui dire. Ayant parfaitement compris ce qu’elle insinuait quand elle disait « Mais j'hallucine c'est toi qui me parle de jalousie ? », il lui répondit par un petit sourire mesquins qui voulait simplement dire « oh ta gueule ». Bon c’est vrai que ses crises de jalousie étaient la preuve même de ce sentiment. Mais ne dit-on pas que la jalousie est une preuve d’amour ? Quoi qu’il en soit, ça avait provoqué plus d’un dispute dans le couple … la encore, on voyait combien leur relation avait été pimenté, mais surement plus intéressant qu’une autre. Après avoir ravivé le passer avec cette remarque, elle revint sur le sujet des relations durant les vacances et lui avoua qu’elle ne s’était pas taper toute l’Australie. Joe en conclu donc qu’elle n’avait pas eut spécialement de rapport avec un autre homme … Ce qui le rassurait. Même énormément. Ben quoi ? Il avait le droit d’être toujours un peu jaloux non ? Cependant, elle montra une touche de curiosité. Et ceci, Jonathan l’avait parfaitement remarquer, la connaissant trop bien pour savoir qu’elle aurait été obligé d’être tenter de lui retourner la question. Il y répondit honnêtement, mais avec une touche d’ironie – son éternelle sarcasme – pou abusé le truc et bien la mettre en rogne et peut être la rendre jalouse ? Histoire qu’elle voit ce que ça fait d’être dans cette situation. Tout en la défiant du regard il lui répondit donc avec une pointe de sarcasme :

- Ah mais que veux-tu, faut bien s’occuper pendant les vacances ! Alors si tu veux tout savoir, puisque je bien vu que tu mourrais d’envie de savoir, oui j’ai pris du bon temps … mais tu as oublié de préciser que je me suis taper tout Hawaï aussi. Fallait bien que je renoue avec ma terre natal tu penses pas ?

Un petit sourire narquois s’afficha alors sur ses lèvres. Il avait bien évidemment abusé la chose. Il n’avait pas couché avec toute Hawaï, si ce n’est même pas une seul fois lorsqu’il avait passé ses 5 semaines à Honolulu. Puis bon … Se taper une prof, une Beta ainsi qu’une fille à une fête, c’est pas comme ci il avait couché avec tout le campus … si ?

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L

a réponse de Jonathan fît plus de dégâts qu'il ne l'aurait cru. C'est vrai qu'ils n'étaient plus en couple et Joe avait le droit de faire ce qu'il voulait. Malgré ça, Rose éprouvait une certaine tristesse. Une certaine nostalgie. Du temps où il n'était qu'a elle, faisant des envieuses un peu partout. Du temps où ils pouvaient se confier l'un à l'autre sans trop d'appréhension, du temps où ils pouvaient se voir sans que leurs cœurs ne se soumettent à pleins de questions, du temps où elle pouvait encore l'embrasser innocemment... Malheureusement pour elle, ce temps était révolu. Elle savait que Joe avait grossi la vérité mais la tristesse ne démordait pas. Peut-être avait-il couché avec d'autres filles à Hawaï. En plus de quelques unes du campus. Si autant il avait pris du bon temps avec des filles à Hawai rendait triste la belle aux yeux bruns, avec des filles du campus en revanche, cela la rendait plutôt furieuse. Même si ils n'étaient plus ensemble, sur le campus, chacun savait que ça restait celui qui était sorti dix fois avec Rose Woden. Autrement dit pour l'anglaise, son Jonathan. Le sien à elle. Ses sentiments étaient complexes à démêler. Il y avait peut-être encore de l'amour. Ou n'était-ce qu'un semblant d'amour provoqué par la jalousie que d'autres filles puissent profiter de son corps d'Apollon ? Rose était perdue. Pourtant, il fallait se ressaisir vite, très vite. Son éternel sourire moqueur au lèvres, Jonathan n'en démordait pas. Pourquoi n'était-il pas tout simplement sortit après s'être excusé ? Parce que Jonathan est Jonathan et qu'autant il peut en profiter, il en profite. Rose brûlait d'envie de lui poser la question mais cette dernière resta coincée dans sa gorge. Il fallait absolument que l'eau de la douche s'arrête de couler. Elle était beaucoup trop près de son ex petit ami et savait très bien qu'il ne fallait pas le tenter. La tenter. Tout devenait brouillon. Après tout, elle aurait pu lui sauter au cou et l'emmener dans sa chambre. Non. La morale. Foutue morale ! Il fallait détendre l'atmosphère et calmer le jeu. La jeune brunette eût la soudaine envie de s'excuser de tout. De s'excuser à propos de leur histoire qui n'avait pas marché, de s'excuser de son comportement, de s'excuser de ne pas l'avoir embrassé plus tôt... Mais non. C'était comme avouer sa défaite et il n'était pas question de rendre les armes avant d'avoir combattu.

*On est trop près, bien trop près*

s'affolait la jeune femme. Son cerveau marchait à toute allure pour trouver une échappatoire à ce maudit piège qui se refermait toutes les secondes de plus en plus sur elle. Malgré la sur-activité de son cerveau, le regard de Rose ne cillait pas, regardant son interlocuteur droit dans ses yeux si bleus. Elle avait envie de s'y perdre. Se perdre dans l'abîme bleutée que pouvait lui offrir Jonathan. Oh ça oui il pouvait lui offrir. Mais ça ne serait après coup qu'une partie de jambe en l'air de plus. Sans rien par la suite. Rien du tout. Il repartirai sauter ces filles si bêtes et si laides comme si de rien n'était. Et Rose ne voulait pas être considérée comme elles. Comme un vulgaire trophée quelconque que l'on jette après trop l'avoir regardé. Joe pouvait-il avoir changé autant que ça ? Non. Pas si vite. C'était impossible. Il ne pouvait pas avoir perdu l'autre partie si secrète de lui même. Cette partie si attachante... La jeune anglaise était troublée par cette lutte de regard. Il ne fallait pourtant rien laisser transparaître, de peur qu'il ne comprenne qu'elle s'affaiblissait. Elle continuait donc à soutenir et admirer ce regard comme l'on admire quelque chose de trop longtemps perdu que l'on vient de retrouver. Retrouver... retrouver Jonathan, retrouver leur relation d'avant, une relation encore mieux qu'avant, retrouver celui qu'elle avait aimé, retrouver celui qu'elle aimait toujours ...? Non. Non. Fini, fini, fini. Elle se l'était répété des centaines de fois. Mais pourquoi répondait-elle à ses textos dans ce cas? Pour garder le contact ? Absurde, ce n'était pas demain la veille qu'ils cesseraient de se parler. De se voir. De faire l'amour. Soudain, elle sembla voir le visage de Jonathan s'approcher. De plus en plus près mais tout doucement. Hallucination ? Attention...

Enfin l'eau s'arrêta de couler. Comme prise de panique, Rose se mit à reculer un peu précipitamment et dans son élan, glissa et tomba à la renverse sur le carrelage dur qui pavait la douche. Et bien, pour une fichue re-rencontre c'était de plus en plus catastrophique. Se casser la gueule. Manquait vraiment plus que ça. Et devant Joe en plus.

- Non mais alors là c'est l'pompon.

Rose ne pû s'empêcher de grimacer. Elle s'était fait mal. Vraiment très mal. Sa tête avait heurté le sol après que ses bras qui la retenaient aient glissés à leur tours. Bon rien de cassé mais quand même. Elle n'avait pas besoin de la présence d'une douleur continuelle dans le corps en plus. Le sort semblait continuer de s'acharner.

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Même si peut ne monde hormis sa petite sœur ne le savait, Jonathan avait été blessée de sa rupture avec Rose. Cela même si c’était d’un commun accord que les deux jeunes avaient décidé de faire cœur à part. Les paroles de Grand Corps Malade lui correspondrait réellement « On s'est quitté d'un commun accord, mais elle était plus d'accord que moi ». Oui vraiment, c’est comme cela que Joe l’avait sentit lors de leur énième et dernière rupture. C’est vrai que sur le coup on aurait pu se dire qu’après tout, c’était inévitable. Rompre et se remettre ensemble de dizaine de fois ne pouvaient pas contribuer à un bonheur à deux. Pourtant, c’était comme ça que le beau brun aimait sa relation. Rien n’était pareil, et ils avaient vécu une histoire différente de toutes les autres. Lors de cette dernière dispute, il pensait sérieusement que tout se terminerait comme les fois précédentes. Qu’ils se disputeraient une fois de plus pour une connerie, que chacun partirait dans son coin en claquant la porte, ne se voyant plus pendant un petit moment, pour finalement être amener à se revoir. Qu’elle le giflerait une bonne fois pour toute, qu’il lui tordrait le bras, qu’ils s’injurieraient encore une fois et qu’il finirait par se réconcilier. Mais non, ça ne s’était pas passer comme ça. Chacun étant plus entêté que l’autre, la corde avait finit par céder. La tempête de cette fois avait frappé plus fort que toutes les autres. Et pour tout dire, le navire sur lequel Jonathan c’était enfuit avait prit l’eau. Contrairement à ce qu’il prétendait, il y avait bel et bien eut un petit trou dans la carapace sur laquelle il se renfermait, de quoi amener une petite inondation. C’était tout naturellement qu’il avait tenté, en vint de reboucher le trou avec ce qu’il avait sous la main … ou en allant cherché de quoi combler le vide. Mais pouvons-nous vraiment réparer quoi que ce soit quand on n’a pas la bonne pièce. Sa tenait quelque temps puis tout s’écroulait, une fois de plus, l’obligeant à aller chercher son matos ailleurs. C’est donc d’un naturel que le jeune homme avait été batifolé avec tout un tat d’autre fille après sa rupture officielle avec la belle Gamma. Maintenant qu’il était de nouveau sur le marché du cœur, pourquoi ne pas faire de belle annonce ? Mais bon, dans tout ça, rien de sérieux, juste histoire de combler le vide en attendant de retrouver la bonne pièce. Mais à quoi s’attendait Rose en le plaquant ? Qu’il allait pleurnicher dans sa chambre, continué à boire dans les bars et raconter sa peine de cœur à n’importe quelle barmaid qui voudrait l’écouter ? Non, Jonathan restait un Crawden avant tout ! Orgueilleux et fière ! Hors de question de se lamenter. Il fallait se remettre en celle et, ce, le plus rapidement possible, autrement, à peine la semaine d’après. Juste histoire de se montrer fort et intouchable. Et puis, ne pas se taper quelques filles qu’il brandirait comme trophée serait avoué qu’il ressortait blessée de cette histoire. Et ça il ne le voulait pas. Si Rose ne remarquait pas que son ex se tapait tout un tat d’autre fille, elle penserait qu’il ressent toujours des sentiments pour elle, et là elle ressortirait gagnante de ce combat. Jonathan ne voulait pas montrer quoi que ce soit qui pourrait donner l’impression qu’il regrette cette rupture. Cela même s’il doit redevenir le vrai connard que Rose avait connue avant qu’elle ne perce sa carapace et ne découvre son côté sentimental. Mais ce que redoutait le plus Jonathan dans cette histoire, c’est que la belle brune ne découvre que son ex n’est pas indifférent à elle, et qu’il n’est pas tout à fait de marbre face à elle, aussi bien sentimentalement que physiquement. Elle le connaissait très bien … même trop bien. Il avait en quelque sorte, peur qu’elle ne découvre qu’une parcelle de sentiment restait en lui et qu’il ne se prenne une veste parce que ceci n’est pas réciproque. Ce serait assez dur à accepté et surtout … Son égaux en prendrait un sérieux coup ! Alors en attendant, il couchait avec d’autre fille, pour à la fois passer le temps, profiter de sa liberté et ne pas paraître abattu par cette rupture. Et peut être au passage rendre la belle jalouse pour qu’elle revienne sur sa décision.

Mais pour tout dire, En ce moment même, sous cette douche, il était entrain de penser à tout autre chose que ce qu’il avait ressentit lors de cette rupture. Au contraire, son cœur battait à une tout autre allure. En effet, alors que la belle brune du se rapprocher de lui pour ne pas être mouillé par l’eau qui coulait de la paume de douche, Jonathan eut tout autre chose à pensée que ce qu’il devait raconter pour rendre jalouse son ex petite amie. Non, en ce moment même, il ne pouvait s’empêcher de se perdre dans le noir mystérieux que pouvait offrir le regard de la belle qui refaisait battre son cœur. La belle n’avait rien répondu de sanglant après ce que le bel hawaïen avait dit. Mais il n’en fut pas plus surpris, parce que son silence et son regard l’hypnotisa. Non, il n’avait plus rien à penser à part s’imaginer entrain de l’embrasser. Mais non ! Hors de question de se rabaisser à ça. Si quelqu’un devait craquer, ce serait elle, pas lui. S’il se mettait à succomber à l’appel du diable tentateur, cela remettrait en question toutes ses petites coucheries de cet été. Ce qui nuirait gravement à sa crédibilité. Et pourtant … C’était tellement tentant. Un petit blanc c’était installer. Il eut tellement envie de pouvoir reposer sa main sur son doux visage, de pouvoir la regarder droit dans les yeux sans avoir peur de ce qu’elle pourrait penser … De pouvoir reposer ses lèvres sur les siennes, entremêler sa langue avec la sienne, reposer ses mains sur son corps, de nouveau. C’était trop tentant ! Et pourtant, il se l’interdisait. S’interdire de faire ce que notre corps désire, c’était fou non ? Et pourtant c’est ce qu’il faisait. Son cœur avait beau se remettre à battre à une vitesse folle, il avait beau ressentir ces espèces de frissons en étant à peine à 50 cm de son ex, il ne voulait même pas s’imaginer entrain de l’embrasser et de l’entrainer dans un quelconque endroit pour lui faire l’amour. Mais l’envie devenait trop forte, il cru même se voir se rapprocher du visage de la belle sans pouvoir se contrôler, tellement la situation devenait propice à ce genre de comportement. La voix de la belle retentit alors. « On est trop près, bien trop près » Dit-elle. Cela voulait-il dire que si elle restait à cette hauteur de lui, elle succomberait elle aussi à la tentation ? Etait-elle tenter alors ? A ce moment là, tout un tat de question traversa la tête du bel hawaïen. Puis … Ce qui était illusion quelques secondes auparavant, devint réalité. La sensation de voir son visage se rapprocher ne fut plus que réalité. Lentement … il rapprocha son visage. Sans même s’en rendre compte spécialement d’ailleurs. Bizarrement, ce qui n’était que quelques secondes de vie paraissaient telle une éternité. Le temps s’arrêta durant un cours instant …Un instant que Joe n’aurait échangé pour rien au monde. Et pourtant … le beau brun aux yeux bleus azurs fut sauvé par le gong. L’eau de la douche s’arrêta, pouvant ainsi permettre aux deux jeunes de se décoller, un soulagement d’un côté, un regret de l’autre. Mais la situation changea rapidement lorsque la belle se recula brusquement, et glissa, terminant le cul par terre.
Mitigé, Joe ne savait plus s’il devait rire de la situation ou s’inquiété pour elle, ayant fait une chute surement douloureuse. Il ne dit rien le temps qu’elle tombe, faisant de gros yeux … Une mine surprise, comme si la situation lui avait échappé des mains. Puis la jeune femme vint à prononcé d’un air soulé « Non mais alors là c'est l'pompon. ». A cette phrase, Jonathan ne pu s’empêcher d’éclater de rire, revoyant encore et encore la scène dans sa tête ! Il la revoyait tomber à la renverse … non honnêtement, même si elle s’était fait très mal, rien n’enlevait à la scène son comique ! Joe ne pouvait s’empêcher de laisser s’échapper un rire moqueur, plier en deux. N’arrivant même plus à reprendre son souffle, il prononça entre deux bouchées d’air :

- Ah ! Sérieux, t’es trop pas doué toi !

Quand on revoyait la journée de la belle, il était digne d’un épisode de la série « touche pas à mes filles ». John’ n’en pouvait plus ! Cependant, après avoir laisser passé son fou rire, cela même s’il restait toujours se sourire amusé sur son visage. Il songea au fait qu’elle s’était surement fait mal, tout en continuant de glousser de temps à autre, se remémorant la chute, il s’accroupie prêts d’elle, puis prononça :

- Ca va j’espère. Tu ne t’es pas fait trop mal ?

Puis, il tendit sa main droite afin de l’aider à se relever. Il prit donc sa main pour la tiré vers lui, s’aidant de sa main gauche qu’il passa dans le dos de la jeune femme pour la relever, l’ayant à présent dans ses bras, puis, tout en la regardant dans les yeux d’un petit air qui se voulait mignon, n’étant plus très loin de son visage, il reprit d’un ton moqueur, dans un but de lui redonner le sourire, malgré la douleur qu’elle éprouvait :

- De toute façon, faudra bien que t’aille mieux, parce que j’aimerais quand même prendre ma douche. Et si tu reste étalé comme une grosse merde par terre, j’vais pas pouvoir. Prononça-t-il tout en riant.

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Le coup de la douche qui s'arrête était franchement bien tombé. En revanche la chute de Rose qui s'était ensuivie était plutôt mal tombée. Très mal tombée. Tomber devant Jonathan. Rien de pire. Et encore, si elle n'avait été qu'une vulgaire étudiante de Berkeley que Joe avait vu tomber quelque part dehors, elle n'aurait pas été épargnée. Epinglée à vie sous une fausse étiquette. Celle qui s'était cassée la gueule. La looseuse de service. L'horreur au quotidien. Par chance, elle n'était qu'en présence d'une personne. Par malchance, c'était son ex. Par re-malchance il allait sûrement le raconter à tout le monde. Quoi de mieux qu'une rencontre dans la douche avec son ex. Quoique. Allait-il le raconter à ses amis ? Et pour dire quoi ? Qu'il s'était tapé une fille qui avait glissé sur un peu d'eau ?Il ne se venterait pas d'avoir sauté une ratée ça c'est sûr. Même s'ils n'étaient plus ensemble Rose était prête à parier que Joe ne lui souhaitait pas de malheur était n'était pas prêt à la "balancer" pour qu'on se moque d'elle. Enfin elle l'espérait... Jonathan resterait toujours Jonathan et ce, malgré ses efforts. Rose avait effectivement essayé de le rendre un peu moins présomptueux, de faire diminuer cet immense égo qui le caractérisant tant. A cause de ça, beaucoup de personnes le considérait comme un branleur de première sautant sur tout ce qui bouge. Il est vrai que pour le percer à jour il fallait se donner la peine de le connaître et ainsi passer outre son arrogance. La jeune anglaise n'avait pas réussi toute seule l'exploit de le connaître. Il l'avait aidée, lui laissant découvrir la complexité de sa personne. Petit à petit elle avait réussi à percer cette prétendue carapace de petit riche snobinard. Elle avait réussi à le faire craquer. A lui faire ouvrir son cœur et à l'accepter. Malgré trois mois depuis leur énième et dernière séparation, Rose savait que son ex nourrissait encore quelques sentiments plus forts qu'une simple amitié à son égard. De la confiance, du respect, de l'amour. Pas de l'amour dans le sens où elle aurait voulu mais c'était toujours ça.

- Ah ! Sérieux, t’es trop pas douée toi ! Ça va j’espère. Tu ne t’es pas fait trop mal ? avait tout de suite embrayé Jonathan à la vue du corps endolori de Rose.

Elle avait attrapé la main que lui tendait Joe après un véritable débat mental de s'il fallait accepter son aide ou pas. Elle ne voulait pas se retrouver dans ses bras au risque d'encourir plus grave qu'une chute. Même si son esprit n'était pas d'accord sa main se leva pour attraper celle que lui tendait le beau brun. Lui passant la main dans le dos il l'aida à se relever. Le contact avec sa peau était chaud, rassurant et incroyablement guérisseur. Plus elle était près de lui, plus elle regrettait. Lentement, son corps se rapprocha du sien. Rose était partagée entre un énorme malaise qui naissait en elle et le sentiment de délice que lui procurait le fait d'être dans les bras de son ex plus regretté qu'elle ne voulait bien se l'avouer. Sa respiration devint fébrile et tout son corps sembla se fragiliser.

- De toute façon, faudra bien que t’ailles mieux, parce que j’aimerais quand même prendre ma douche. Et si tu reste étalée comme une grosse merde par terre, j’vais pas pouvoir.

Comme beaucoup pouvait le deviner, la poésie n'était pas le fort du bel Hawaïen. Malgré cette phrase au style douteux, il avait voulu rassurer Rose et lui même par la même occasion. Sous ses apparences la jeune femme était prête à mettre sa main à couper qu'il ne faisait pas le fier. Elle aurait voulu s'évanouir. Une forme d'abandon d'elle même. Une forme de défaite victorieuse. La tentation était extrême. Qui ne voudrait pas se retrouver serrée dans les bras d'un monstre de muscles aux yeux bleus si tendres, vous jetant un regard qui ferai fondre toute la banquise... Personne et Rose la première. Elle avait la chance d'être aux premières loges. Le problème était de comment réagir ? Bien sûr elle y avait songé des milliers de fois. Mais toujours cela se finissaient de la même façon. Au lit et il se séparaient le lendemain matin. Essayant de briser le silence de marbre la jeune anglaise lança un mot, murmurante.

- Merci ...

Elle le regretterait peut-être plus tard mais seul importait l'instant présent. Elle aurait voulu qu'il dure une éternité. Malheureusement chaque chose est connue pour avoir une fin. Cependant, la longévité de la chose en elle même n'appartenait qu'à ceux qui la faisaient vivre. Tout en essayant d'oublier la douleur qui lui lacérait la tête, Rose se fit souriante un court instant. Le temps de fermer les yeux et d'abandonner ses lèvres quelques secondes. Quelques secondes qui lui permirent de lever une main afin de passer ses doigts sur les fines lèvres de son ex, lui caresser une joue et abaissant sa main, l'embrasser dans le cou, là où sa tête arrivait plus ou moins. Lentement, elle détacha ses lèvres du cou de Joe et pencha sa tête sur son torse où elle se mit à écouter les battement de son cœur, les mains posées à plat sur ses pectoraux. Fermant les yeux elle prononça un rien moqueuse envers elle même

- Je crois qu'il ne vaut mieux que ça pour le moment.

Si seulement son cœur à elle était d'accord....

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