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« les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista

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MessageSujet: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyMar 24 Mar - 2:33


    Calista & Edea
    « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.»

    Il était près de quatorze heures. Pour une fois, le Starbucks où je travaillais depuis que j’étais arrivée me laisser mon samedi après-midi. J’aurai très bien pu potasser mes livres, mais pour une fois, je m’accordais une journée de répit. Entre le boulot la journée, et les cours du soir en cosmétologie, mon tube d’anticernes avait réduit son temps de vie de moitié. Et puis cela faisait plus d’une semaine que je n’avais mis aucune vidéo sur YouTube.
    La caméra en face de moi, un joli bijou high-tech que mon oncle m’avait offert à New York, je m’étais enfin décidée sur le make-up du jour que j’allais proposer : des solutions en cas de fatigue. Cela me faisait sourire de savoir le thème de ma vidéo car je la trouvais plus qu’adapter. J’étais dans mon univers, et rien n’y personne ne pourrait me déranger ou me perturber. En fait, c’était même la seule chose qui donnait un sourire. Avant de la mettre en marche, je m’assurais de bien avoir tous les produits en face de moi, que mes cheveux étaient bien faits. Et c’était parti. Je parlais, parlais et reparlais. La vidéo en tout durée près d’une quinze de minutes. J’avais eu en commentaire que les vidéos plus longues étaient ennuyeuses et souvent les personnes n’allaient pas au bout des vidéos. Etape suivante : faire mon petit montage vidéo. Mais je retouchais rarement les vidéos, je coupais juste les passages que je ne voulais pas faire apparaître ou celle où je bafouillais. Ce qui était rare car dans ce domaine, j’étais sûre de moi.
    Une heure et demi plus tard, ma vidéo était en ligne prête à être vu par des centaines, voire même un petit millier maintenant d’abonnés. Je sentais que je montais en popularité et que ça allait m’aider. Je l’espérais. Je voulais juste percer dans le monde de la cosmétique, surtout dans la vente en fait, mais si je pouvais monter encore plus haut, pourquoi pas avoir ma propre entreprise, je le ferais sans souci. Les grandes maisons de la cosmétique étaient mon rêve, je me sentais aussi capable de maquiller pour des tournages de films ou pour de la télévision. Je savais bien que cela était dur, pourtant j’y croyais. Peu importe ce que cela me coutera, peu importe qui devrait trépasser sur mon chemin, j’irais jusqu’au bout. C’était aussi une façon de montrer à mes parents que même s’ils ne m’avaient pas offert ce qu’ils étaient censés faire en tant que parents, sans eux, j’y arrivais encore bien mieux.

    Je sortais de ma tanière pour aller me chercher un petit truc à boire dans le frigidaire. Calista était là dans le salon à regarder la télévision, ou elle avait peut-être un livre avec elle. A vrai dire, je ne regardais pas. « Je me prend un truc à boire, tu veux quelque chose ? » Je patientais une seconde, mais pas de réponse. Surement trop absorbée par ce qu’elle faisait. Je trouvais des petites bouteilles de jus d’orange, j’en prenais deux pour aller rejoindre ma belle colocataire, qui se trouvait être également ma cousine. Calista c’était la dernière de la famille avec qui j’avais un contact. Je n’étais pas du genre sentimentale, très loin de là même, mais s’il existait une personne que je ne voulais pas perdre, c’était elle. Bien sûr je ne l’admettrais pas, mais elle savait ce que je pensais tout de même. Je ne voyais plus mes frères et ma sœur, et au final, mon lien d’aînée j’essayais de l’avoir avec Calista. Même si elle en avait pas tant besoin que ça. J’étais contente du lien qu’on avait formé avec le temps, et malgré le fait que je sois peu là, on trouvait toujours un peu de temps pour nous tout de même. En la regardant, je me disais que je devrais peut-être essayer de pardonner à ma famille pour avoir la même relation, seulement, la haine était bien trop forte à leur égard. Personne ne pourrait pardonner ce que j’avais subit. Je sortais de mes idées stupides pour revenir au moment présent. « Jus d’orange ça te va ? » Toujours pas de réponse. Je me plaçais juste à côté de la blondinette pour essayer de capter son attention. « Allo la lune, ici la terre… Calista tu me reçois ? » Je secouais la bouteille devant elle, et elle tournait la tête enfin vers moi, et je souriais, presque à avoir un petit rire. C’était rare de voir Calista dans ses pensées mais là, c’était plutôt comique en fait. A voir si la raison était tout aussi drôle. « Dit moi que tu rêvais d’un beau brun aux abdominaux d’enfer pour être autant perdu dans tes pensées… et si tu en connais un, présente le moi. » lui dis-je en rigolant. Je lui tendais la bouteille qu’elle saisissait enfin pendant que je m’installais à côté d’elle, les jambes croisées dans le canapé en entamant ma bouteille à moi. « Trêve de plaisanterie… tout va bien ? » C’était bien beau de rire, mais encore fallait-il savoir si elle avait envie de rire ou non.
     
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyVen 27 Mar - 22:57


UNTIL THE END TOGETHER
"Families are messy. Immortal families are eternally messy. Sometimes the best we can do is to remind each other that we're related for better or for worse...and try to keep the maiming and killing to a minimum." Rick Riordan for Calista & Edea

    La lettre repose sur la table. Elle trône dessus tristement, froissée, après avoir été lue et relue. Recevoir une lettre de son frère n'est pas la chose qui fait le plus plaisir à Calista. Pourtant, elle aime réellement son frère, sincèrement. C'est son petit chéri, son protégé, mais elle est incapable de rester auprès de lui. En fait, elle est incapable de rester proche de qui que ce soit de sa famille, excepté Edea. La mort de Kayla l'a traumatisée. Calista ne comprend pas pourquoi Dieu lui a permis celle qu'elle considérait comme sa sœur, après l'en avoir privé pendant si longtemps. Pourquoi lui avoir mis cette nouvelle famille sur son chemin, si c'était pour au final, la lui ôter quelques années plus tard. Calista le refuse et ne l'accepte pas. Elle n'a pas fait un don de rein pour rien, La Barton ne s'est pas fait charcuter simplement pour faire plaisir à quelqu'un. Elle l'a fait pour sauver Kayla, pour qu'elle puisse avoir une belle et longue vie, que l'une et l'autre puissent apprendre à se connaître, à savoir ce que l'une et l'autre avaient manqué dans leur vie. Et elle l'avait fait. Pendant sept longues années. Elles se sont découvertes, se sont aimées comme des sœurs, et ont fait absolument tout ensemble, de la première rencontre à la première arrestation pour ivresse sur la voie publique. Toutes leur conneries ont été fait ensembles, parfois accompagné d'Alma et Edea. Une véritable famille, unie, forte et aimante. Jusqu'à ce que tout capote, que la vie en décide autrement et retire Kayla à sa famille. Au fond, la seule qui aurait pu n'avoir le moins de lien possible avec elle, fut celle qui en a été le plus touché. Calista n'a pas su affronter ce décès et encore moins l'accepter. Alors elle a pris du recul, autant qu'elle pouvait et s'était éloignée de chez elle pour la Nouvelle Orléans. Tout plaquer sans jamais se retourner, c'est loin d'être dans les habitudes de la jeune femme. Et pourtant, elle a adopté cette attitude il y a neuf mois lorsqu'elle a tout plaquer pour cette jolie ville. Heureusement, elle était ravie que sa cousine l'ait rejoint à la Nouvelle Orléans. Elles ne parlent jamais de la famille, jamais de ce qui est arrivé à Kayla. Elles y pensent bien sur, des gens le leur rappellent. Mais elles se refusent - Calista se le refuse - d'en parler. Alors elles apprennent à vivre avec ça, Edea aidant Calista à avancer sans oublier. Mais voilà. La lettre de son frère venait de changer les choses. Pourquoi a-t-il fallu qu'il lui écrive aujourd'hui ? Pourquoi? Elle se le demandait bien. C'était pourtant clair lorsqu'elle avait demandé à ce qu'on l'a laisse tranquille le temps qu'elle fasse son deuil. Elle avait expressément dit qu'elle reviendrait quand elle en serait capable. Mais son frère étant jeune et impulsif, il n'a pas du comprendre la démarche de la jeune femme. Alors quand Edea rentre et demande à Calista si elle veut quelque chose à boire, la jeune femme n'entend pas sa cousine complètement enfermé dans sa bulle. Elle est bien trop perdue et perturbée par ce courrier pour savoir ce que sa cousine est entrain de lui raconter. Alors quand elle lui rappelle que la terre appelle la lune, la blondinette se sort de sa torpeur et réagit enfin. « excuses moi, j'étais partie loin. » qu'elle se contente de déclarer en haussant les épaules presque indifférente. Elle n'arrive pas à se sortir les mots de son frère la suppliant de rentrer à Mobile, parce que la situation est bien trop dure et insurmontable sans elle. « Si seulement ! j'en connais une bonne floppée et ils sont tous gaulés comme des deux mais ils sont loin d'être hyper réglos avec les filles, tu le sais Edea. » qu'elle rigole malgré tout gentiment. Les footballers des Saints de New Orléans sont loin d'être les hommes les plus gentlemens qui soient, tous cherchant à profiter de leur notoriété et n'ayant guère envie de se poser en couple. Bien sur, quelques exceptions existent, mais elles se comptent sur les doigts d'une main et de toute façon, Calista ne veut pas que sa cousine n'aille avec ces hommes là. Même si elle est grande et libre de faire ce qu'elle veut, si la Barton peut la protéger et éviter qu'elle ne souffre inutilement, elle le fera. « J'ai reçu une lettre de mon frère Harisson. Il me demande de revenir à Mobile. Apparemment c'est trop compliqué pour lui là bas sans moi. Les parents pètent un câble et ils ne supportent plus la situation. » La jeune femme attrape la lettre et la tend à sa cousine presque dépitée. Qu'est-ce qu'elle peut bien faire de plus ? Son frère a commencé ses études il y a deux ans et il n'est pas prêt de les terminer. « Je vais pas lui demander de venir vivre ici quand même ! J'ai demandé à avoir du recul, un peu de tranquillité avant de les revoir. S'il vient vivre ici, c'est la porte ouverte à ce que toute la famille débarque ici et franchement je suis pas prête pour ça … » Presque désespérée, elle s'imagine voir ses parents venir ici, ses quatre parents et non. Rien qu'en y pensant, elle se sent surpassée, submergée… Et non, c'est simplement impossible pour elle, Calista ne peut pas le concevoir.
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MessageSujet: Re: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyMar 31 Mar - 20:01


    Calista & Edea
    « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.»


    Cali et moi n’avions pas passé toute notre jeunesse ensemble, et pourtant aujourd’hui, elle était réellement ma seule famille. Je n’étais pas une femme qui montrait ses émotions, à moins de me prendre par surprise. Pourtant l’envie de protéger Calista comme ma sœur, que je n’avais plus, était plus forte que moi. Je savais que la mort de Kayla l’avait énormément touché. Depuis, ma cousine n’était plus la même de toute façon. Beaucoup plus triste, meurtrie, enfin une jeune femme qui dans le fond, un bout était morte avec sa sœur.
    Avec Cali, on avait des conversations interdites à la collocation. Moi, je ne parlais jamais de mon père, de ma mère ou de tout ce qui touche l’Angleterre, et elle, elle ne parlait jamais de la mort de sa sœur. Etait-ce un bien ou un mal ? Aucune idée à vrai dire. Mais je n’étais pas prête de parler de mon passé avec ma cousine. Je n’étais même pas sûr qu’elle savait pourquoi j’avais coupé les ponts avec l’Angleterre, tant je ne parlais pas d’eux. Souvent quand on me demandait pourquoi j’étais arrivée seule aux Etats-Unis, je préférais encore dire que mes parents étaient décédés dans un accident de voiture ou une connerie du genre. J’évitais ce genre de réflexion à côté de Calista, avec Kayla, s’était tendu. Je comprenais parfois ces absences quand je lui parlais, mais là, elle ne répondait même pas après quelques phrases. Je savais que ça ne lui ressemblait pas, après plus de six mois à vivre ensemble, les petites habitudes étaient faites. On faisait chacun nos petites vies chacun de notre côté, mais on appréciait aussi ses moments ensemble, à se raconter nos journées, des petits potins sur la Nouvelle Orléans, ou sur nos travails respectifs. Bref, une belle complicité existait entre nous deux que je ne souhaitais pas perdre.

    Alors je me ramenais en agitant les bouteilles de jus d’orange devant ses yeux. « Je vois ça ! J’ai appelé la lune, mais je me suis demandé si je ne devais pas appeler plus loin. » lui dis-je en plaisantant. La réaction qu’elle avait au fait de la perturber dans ses pensées m’étonnait tout de même. Elle était souvent absente, mais rarement aussi perdue à ce point. Enfin, elle trouvait le moyen de plaisanter quand même quant au sujet de sa rêverie. Ça avait eu le don de me faire rire. Calista connaissait mes relations avec les hommes, même si je ne savais dire avec Noah ce que ça représentait notre histoire, je n’étais pas une adepte des relations de longues durées. Donc pour l’instant, je cachais l’histoire avec Noah autour de moi. Je ne me cachais pas pour autant dehors avec lui, si on me croisait, j’expliquerais, autrement ‘’pour vivre heureux, vivons cachés.’’ « Et alors, tant qu’il y a du plaisir, j’attends pas le mariage et les gosses non plus. Tant que les choses sont claires dès le départ. » Et je le pensais. Même si avec Noah au final, c’était loin d’être clair. Mais jusqu’à maintenant, je profitais de l’instant présent avec les hommes. Depuis toujours, je partais du principe où les hommes étaient des salops et qu’aucun hommes n’étaient capable de rendre une femme heureuse. D’après les psychologues, ça représentait le traumatisme de ma jeunesse avec mes parents. Pour moi, s’était des foutaises de psychologues à la noix. Il n’y avait qu’à regarder dehors pour voir comment les hommes agissaient pour comprendre. Je savais que Calista n’aimait pas que je parle comme ça des relations, mais je m’en foutais là-dessus. Je ne pouvais pas tout lui passer non plus. Je n’étais pas de celle qui s’engage, point. J’attrapais délicatement la lettre que Cali’ me tendait afin de la parcourir des yeux en diagonale en l’écoutant. Mon cousin n’avait jamais compris les besoins de Cali’ d’être loin de chez elle. Mais non, il fallait qui lui envoie ce courrier pour lui faire part de son besoin qu’elle revienne. « Ton frère est assez grand pour se débrouiller seule Cali’, tu peux pas porter tout le poids de ta famille sur tes épaules. » J’avais surement employé un ton un peu plus sec que ce que j’aurai voulu. Mais il était temps que ma cousine se réveille un peu. Elle avait souvent trop donné pour sa famille, maintenant, elle devait se reconstruire, et penser à elle. Puis elle évoquait l’idée qu’il vienne. Je levais les yeux. « Non tu ne vas pas demander à ton frère de venir. De toute façon, il étudie à Mobile, donc il ne pourra pas. » Je me montrais un peu autoritaire, mais sur le coup, je pensais que c’était ce qu’avait besoin Calista à ce moment-là. « Alors impose ton choix ! Ecoute, je veux bien que ta famille est besoin de toi, mais ils s’y feront. Ton frère va réussir à s’en sortir sans toi. Je ne dis pas, il aura toujours besoin de toi. Mais là, il va falloir que tu deviennes plus égoïste et penser à toi un peu. » Je venais de lui faire un petit discours digne de moi. Je m’asseyais à côté d’elle. Posant une main sur son épaule. Je serais là pour elle, et l’aider dans ses choix. Elle savait que je ne la jugerais à aucun moment et que je la soutiendrais. Je souhaitais juste qu’elle fasse les meilleurs choix pour elle. « Est-ce que tu veux te changer un peu les idées ou tu préfères discuter ? » lui proposais-je. Dans le fond, ça nous changerait de parler. Mais après, la fuite était souvent le chemin que l’on prenait.
     

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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyLun 6 Avr - 22:54


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    Sa vie n'est qu'un champ de batailles, d'immenses ruines qui ne demandent qu'à être édifiées à nouveau mais dont personne ne veut. Sa vie, ce sont des ruines abandonnées, celles qui ne donnent pas envie, qui n'intéressent personne et dont les gens ne posent même pas l'œil dessus. Calista finalement, est un peu comme un accident de voiture. Les gens ralentissent pour voir les dégâts de sa vie et repartent aussi vite perdant l'intérêt aussi rapidement. Et finalement, c'est un peu ainsi que la jeune femme regarde sa vie. Elle la voit comme un accident, comme une erreur de la vie, quelque chose qui n'aurait jamais du arriver, et cherche à effacer tout ça de sa mémoire, comme si elle avait la faculté d'appuyer sur une touche reset. Bien sur qu'elle n'a pas cette faculté et surtout qu'elle n'efface pas toute cette partie de son histoire. Elle cherche juste à l'occulter de la manière la plus simple et facile qu'elle a, en refusant d'en parler à qui que ce soit et en en refusant de voir quiconque pourrait lui rappeler cette vie passée. Pourtant, tout lui revient dans la gueule avec ce courrier. C'est fou comme les mots peuvent avoir plus d'impacts qu'on ne le pense. Les gestes ne sont rien à côté de ce que la parole peut vouloir dire. Et aujourd'hui, même si son frère ne s'est pas déplacé, Calista a l'impression d'avoir son frère à ses côtés, la grondant de ne pas être avec lui, de le laisser gérer leurs familles seuls, sans se préoccuper de ce qu'il pourrait se passer. C'est vrai qu'elle agit égoïstement sur l'instant, ou du moins depuis quelques mois. Bien sur qu'elle est égoïste. Mais pour survivre, pour réapprendre à vivre correctement, Calista n'a pas d'autres choix que celui d'être égoïste, n'en déplaise à certains. « Ca m'est égale Edea, je te protégerai quoi qu'il en coûte, même si c'est au profit d'une putain de vie sexuelle ma belle ! » Les gens peuvent bien faire ce qu'ils veulent, Calista s'en contrefout. En ce qui concerne sa cousine, les choses sont différentes et la jeune femme refuse de voir sa cousine blessée ou repérée par la presse et humiliée pour avoir agit ainsi auprès d'un joueur de football renommé de l'équipe des saints. Elle ne sait pas à quoi elle s'attaque, aux différents problèmes que ça incombe. Beaucoup de joueurs sont mariés et se servent des nanas de passages pour assouvir des désirs inavouables à leur chère épouse prude. Et Calista refuse qu'il se passe la même chose pour Edea. Elle a déjà suffisamment du régler des situations de ce genre depuis son arrivée à la Nouvelle Orléans, hors de question qu'elle doive régler ça pour sa cousine. Finalement, les deux jeunes femmes changent de conversation, et Calista finit par aborder le sujet épineux, celui de son frère et sa fameuse lettre. Elle en est presque désespérée de recevoir un tel courrier et de ne pouvoir y répondre par l'affirmative. Son frère, elle l'aime de tout son cœur, et elle aimerait réellement pouvoir l'aider et accéder à sa demande, pouvoir revenir auprès de son frère, de ses parents, pouvoir leur redonner la joie de vivre. Mais soyons honnête, Calista ne peut pas. En y retournant, elle leur permettrait peut-être d'aller mieux, de retrouver le goût à la vie, mais elle n'irait pas mieux, elle dépérirait au contraire. Et si elle n'a pas retrouvé sa joie de vivre, elle a cependant réussi à tenir le coup et à vivre avec un minimum de contenance. « Tu le connais. Il serait capable d'abandonner ses études à mobile pour les reprendre ici. Il trouverait le moyen de me montrer par A+B que l'université de NOLA est plus intéressante que celle de Mobile, même si c'est la plus grosse connerie du monde. » qu'elle déclare, haussant presque les épaules, dépité de la force de persuasion de son frère. Il a toujours été le plus persuasif de la famille et si elle se laisse facilement avoir par son frère, si elle le laisse ne serait-ce qu'un tout petit peu rentrer dans son esprit, une chose est sure, Calista va céder et se faire avoir en beauté. « J'ai déjà tellement l'impression d'être égoïste en agissant ainsi, alors si je ne réponds pas à la lettre de mon frère, j'ai peur de devenir la pire des garces, une fille impersonnelle et impitoyable. » Elle ne peut pas faire plus clair dans sa façon de penser et dans sa peur d'affronter sa famille. Autant dire que plus le temps va passer, plus sa culpabilité va augmenter. Elle ne l'a jamais dit à haute voix, elle n'a jamais été capable de révéler clairement qu'elle culpabilisait pour la mort de Kayla, qu'elle pensait que son rein n'était pas suffisant à faire vivre sa sœur. Elle s'était toujours dit qu'après avoir bu comme un trou dans sa jeunesse, son rein n'était pas assez fort pour que sa sœur surmonte cette maladie qui la rongeait de l'intérieur. Elle n'avait jamais exprimé cette pensée oralement, la gardant bien au creux d'elle, refusant de l'admettre à haute voix. Mais elle ne se leurrait pas, elle savait ce qu'il en était. « Non je préfère faire autre chose. Comme parler peut-être de Noah. J'ai eu l'impression de le voir bien plus souvent qu'à l'accoutumée à la maison et il n'a pas l'air d'être là pour moi, je me trompe peut-être mais non je pense pas. » que Calista ricane ouvertement. Noah était son confident depuis son arrivée à la Nouvelle Orléans, l'aidant à se remettre doucement mais surement de toutes ses émotions. Sauf qu'elle avait bien compris que les choses n'étaient pas du même accabit entre Noah et Edea, sans vraiment savoir ce qu'il en était entre sa cousine et son confident.
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MessageSujet: Re: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyLun 20 Avr - 15:43


    Calista & Edea

    « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.»


    Calista et moi, deux cousines qui à la base avaient un grand cœur. Sauf que Calista avait su le conserver. Toutes les deux avions eu des vies que nous ne souhaiterions à personne au monde. Surtout dans les dernières années pour ma cousine. J’avais vu au fil du temps et des conversations ma jolie blondinette se renfermait dans une bulle que je ne lui connaissais pas plus jeune. Je me souvenais au contraire, d’une petite fille souriante, joueuse et marrante. A croire que le temps avait eu raison de nous deux. Je savais que dans le fond, c’était ça qui m’avait amené vers elle, à la Nouvelle Orléans, où je n’aurais jamais dû vivre normalement. J’adorais Calista, bien plus que n’importe qui dans ce monde, et surement la seule que j’étais capable d’aimer je dirais. Pourtant nos caractères ne m’auraient jamais fait penser que nous vivrions ensemble. J’étais plutôt de nature volage, à vivre comme bon me semble, à faire ce que je voulais. Etre en colocation était une chose bien étrange, je me sentais chez moi, sans trop l’être. Je me sentais toujours coupable au point de dire à Cali’ quand je partais, où, quand je reviendrais – enfin ça s’était à peu près – et bien d’autres choses encore. Je savais qu’elle ne me demandait pas tout ça, mais je le faisais. Avec le fond de caractère que j’avais, je savais qu’il n’y avait qu’elle que je pouvais agir comme ça. D’autre, je m’en serais moquer totalement, sortant et rentrant comme dans un moulin, mais la présence de l’autre m’aurait été insupportable à la longue. Avec Cali’ ça ne se serait jamais le cas. Même si elle se montrait parfois un peu maman poule. Je lui accordais au moins cela en défaut. « Alors à moins que tu me colles vingt-quatre heure sur vingt-quatre, tu risques d’avoir du mal à contrôler ma vie sexuelle. » dis-je en ayant un petit rire très discret, mais qui en disait long. Si je devais résumer ma vie intime à celle d’un film, je dirais que le film sex-list pourrait commencer à me faire peur. Il paraît que le vingtième garçon serait le bon. Machinalement, je me mettais à compter le nombre d’amants eu, mais je préférais ne pas m’aventurer là-dedans. Non pas que je risquais d’être déçu, juste que je ne savais si Noah était justement ce vingtième. Je n’arrivais déjà pas à mettre de terme sur ce que nous étions, je n’allais pas m’embrouiller encore plus l’esprit avec cela. D’autant plus que pour l’instant, le plus important c’était elle, ma poupée que j’avais en face de moi de moi et qui était totalement perdu face à cette lettre. C’était une des rares fois où j’étais apte à la comprendre. Pour moi la famille n’était pas une valeur sûre, alors pourquoi elle y tenait tant elle ? Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais surement pris le téléphone pour appeler mon cousin et lui dire de lâcher la grappe à Cali’ un peu, qu’il était assez grand pour s’occuper de lui, et que Cali’ pouvait prendre sa vie en main seule à son tour. « Tu es assez grande pour faire ta vie de ton côté, tout comme il n’a pas besoin d’être collé à toi pour faire la sienne. Ok, ta famille ne traverse pas une bonne période, mais à ton frère de prendre la relève un peu ! Il fait qu’il te laisse respirer si vraiment il t’aime. » Calista se trouvait égoïste, pour ma part, je trouvais que mon cousin, c’était lui l’égoïste. De mon point de vue, tout ce que je voyais, s’était que lui ne voulait pas avoir la tristesse de sa famille à sa charge, alors il appelait Cali’. Si jamais elle partait, je me connaissais, c’était là, où je lui en voudrais d’avoir une chose pareille. Et l’entendre se dénigrer de la sorte me faisait bouillir à l’intérieur. Elle était une jeune femme en or, alors entendre de telles bêtises… « Ou pour une fille qui est partie pour se reconstruire mais que ta famille est incapable de comprendre cela. » lâchais-je avec le peu de délicatesse que l’on me connaissait. Je rêvais de pouvoir la prendre par les épaules pour la secouer et lui remettre certains neurones en place. Car elle manquait cruellement d’objectivité envers elle. Kayla avait été une sacré épreuve pour elle, je le savais, d’autant plus qu’elle avait donné une partie d’elle pour que sa sœur survive. Mais la médecine avait encore beaucoup de progrès à faire. Mais Cali’ ne s’empêchait pas de croire que tout venait d’elle, se reprochant les erreurs de tout le monde. En la voyant aussi mal, je ne regrettais pas mon caractère dur comme le fer que je m’étais forgée avec le temps, me moquant de qui pouvait souffrir autour de moi. Sauf toujours la même.
    Je n’étais pas certaine d’avoir eu la meilleure idée au monde en voulant changer de sujet avec ma colocataire, sauf que si je la braquais, je n’arriverais à rien obtenir d’elle. Il n’y avait qu’au fur et à mesure que je saurais la faire redevenir celle qu’elle était plus jeune. Celle que je voulais tant retrouver. Seulement, je ne m’attendais pas à ce que le sujet se retourne contre moi. Je cachais mon air surpris quand elle venait à parler de Noah. « Tu es sur que tu ne veux pas faire autre chose ? » Je tentais de détourner la conversation pour ne pas avoir à en parler. Tout simplement parce que je ne savais moi-même pas quoi dire. Ma jolie blondinette n’était pas dupe. « Il vient très certainement pour te voir Cali’. Seulement, je crois que … bah en fait, je suis sa petite amie, enfin je pense. » J’étais maladroite dans ma façon de dire les choses. Bien sûr que je l’étais, mais j’avais beaucoup de mal avec ces mots. Je n’arrivais pas à me dire que désormais il n’y avait qu’un seul homme sur qui je devais tout donner. Je devais d’abord m’accomplir moi, avait de devoir donner à quelqu’un d’autre. Je ne disais pas que j’avais trompé Noah, bien au contraire, j’étais fidèle à lui, il me suffisait amplement de toute façon. Je préférais me concentrer sur ma cousine, plutôt que sur ma propre petite vie. « Et toi alors, un joli garçon en vue ? » J’avais un petit sourire en coin, attendant patiemment les potins de ma cousine.
     

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MessageSujet: Re: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyJeu 23 Avr - 0:27


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Sa cousine la fait sourire quand elle lui dit qu'elle va devoir lui coller au train pour contrôler sa vie sexuelle. Cali sait qu'Edea est une grande fille capable de prendre soin d'elle. Mais pas avec ses joueurs. Elle sait qu'il y aura conflit d'intérêt et hors de question d'être prise entre deux feux parce qu'elle choisira toujours Edea face au reste. Mais elle n'a guère envie d'avoir des problèmes de ce type. Donc pour éviter tout ça, pas de présentation entre joueurs et Edea. Le sujet de son frère et de sa famille tombe et forcément, cela met le moral à zero pour la jeune femme qui ne sait pas quoi faire pour aider son frère alors qu'elle est incapable de simplement lui parler. Mais sa cousine semble catégorique avec elle. C'est à son frère de prendre le relai, et même à sa sœur, celle qu'elle a retrouvé à seize ans. Tout ne peut pas reposer sur Cali sous prétexte qu'elle était la plus proche de Kayla et que c'était son switch. C'était tout bonnement inconcevable et Calista en avait parfaitement conscience. « Je pense que ça va au-delà de la simple incompréhension. Ils comprennent, je ne doute pas de ça. Mais simplement c'est difficile pour eux parce que peut-être qu'ils ont besoin de moi pour se reconstruire, alors que moi j'ai besoin d'être seule pour le faire … » Ca a toujours été une vérité, une chose que Cali leur a dit dès son départ et elle a toujours été clair avec eux. Ils ont compris mais c'est à elle aussi de comprendre que ça soit compliqué pour eux de se reconstruire en ayant perdu presque deux filles d'un coup. Finalement, Cali demande à Edea pourquoi Noah passe si souvent à l'appartement, cherchant à voir si quelque chose ne se trame pas entre eux deux. Ca ne l'étonnerait guère d'ailleurs. Mais Edea tente une pirouette pour ne pas avoir à en parler. Calista pose ses mains sur ses hanches et prend un air faussement faché pour inciter sa cousine à lui dire ce qu'il en est. Et sa réponse est tout bonnement magique. Elle explose de rire en entendant sa cousine lui faire cette réflexion. Ah pour le coup, elle a très bien réussi à lui changer les idées et à lui faire oublier ce moment de déprime qu'elle a eu quelques instants auparavant. Elle pense être sa petite amie. Mais à en juger par sa façon de le dire, elle n'a pas l'être certaine de ce qu'elle avance. « A entendre ton Ton, on a l'impression que tu n'en es pas sur. Tu es sa petite amie ou pas du tout? » qu'elle lui demande tout en rigolant encore. Enfin ça lui convient de voir que ces deux là sont ensembles. Noah est son confident, son ami à l'épreuve de tout à la Nouvelle Orléans. Alors savoir qu'il est avec sa cousine et qu'il la traite bien, parce que Cali en est sur, Noah est un gentleman avec elle, c'est un soulagement. Au moins, elle n'a pas à s'inquiéter de savoir comment le garçon se comportera avec elle. C'est déjà un bon point. Et puis s'il y a bien un garçon en qui elle a confiance, c'est définitivement Noah. Maintenant, qu'en dira Erin, ça c'est une autre histoire … Cali ne veut pas y penser pour le moment car elle sait que ça risquerait d'entacher la joie de sa cousine, qui même si elle semble perplexe, apparaît heureuse d'être avec Noah. « Oh s'il te plait, ne lui dis pas que je sais. Comme ça, la prochaine fois qu'il vient, je le fais mariner un peu, histoire de voir s'il décide de m'en parler ou s'il fait genre de venir me voir. » sadique la Cali, sadique. Elle retrouve un peu son sourire dans des moments comme ça, elle récupère de sa superbe et c'est agréable à voir. Ca signifie qu'elle est sur le bon chemin pour redevenir en partie la femme qu'elle était. Même si aujourd'hui elle ne se voit pas repartir vivre à Mobile parce qu'elle aime bien trop sa vie à NOLA, elle sait que d'ici quelques temps, elle sera capable de rendre visite à ses parents, ses frères et sœurs. Bien sur, une part de douleur sera toujours en elle dès qu'elle les croisera. Mais ça s'atténuera. Elle sait que Kayla n'aurait pas apprécié qu'elle se coupe du monde et de sa famille de la sorte pendant trop longtemps. Quand sa cousine lui demande si elle a quelqu'un en vue, Cali ne sait pas quoi répondre. Bien sur, elle pourrait aborder avec elle le sujet Oliver, sa relation ponctuelle et étrange rythmée par leur allers et retours. Et elle pourrait parler de Kyle, ce joueur de foot avec qui elle a couché le premier soir de son arrivée à la Nouvelle Orléans. Ce même joueur qui a tout fait pour la garder près de lui après coup mais qui s'est avéré être marié. Les choses ont été difficiles à mettre en place entre ces deux là quand Cali a commencé le travail. Parce que mine de rien, ce n'est pas facile de travailler avec quelqu'un avec qui vous avez été intime. Surtout quand cette personne fait tout pour l'être à nouveau. Mais Calista sait être ferme et mettre des barrières. C'est pourquoi elle ne cherche même pas à en parler à Edea, qui ne sait de Kyle, que l'histoire d'un soir, son premier soir à NOLA. « Et bien ça fait six mois que je vois quelqu'un. Je sais j'aurai du te le dire avant mais ce n'est pas une relation… enfin c'est… je ne saurai même pas te décrire ce que c'est exactement. On est pas ensemble parce qu'il vit à San Francisco et que l'on a jamais mentionné d'être plus que ce que l'on est aujourd'hui. On se voit lorsqu'il vient en déplacement ici et lorsque je dois me déplacer pour les matchs de foot et que ses déplacements à lui coïncident. On n'est pas ensemble mais je l'apprécie beaucoup. On s'entend bien, il me change les idées et c'est sans prise de tête, pile ce qu'il me faut. » Elle lui passe les détails des nuits de folies qu'ils enchainent dès qu'ils se voient, parce qu'après tout, ça va de soit …
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MessageSujet: Re: « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.» w/ calista  EmptyMar 12 Mai - 1:13


    Calista & Edea

    « les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.»


    Avec Cali, et ceux depuis toute petite, même avec un simple regard on s’avait se faire comprendre. Je savais lire dans ses yeux quand elle avait envie de jouer, elle savait lire dans les miens la tristesse quand mon père passer à l’acte. Ou encore quand on avait envie de faire des bêtises. En grandissant, s’était devenu des regards plein de sous-entendu pour un garçon, ou pour savoir quand mentir à nos parents pour sortir. On se connaissait sur le bout des doigts, jusqu’à a moindre petits sentiments que l’une ou l’autre pouvait ressentir. Pas besoin de mots, juste des gestes et des actes. Ça résumé plutôt bien les deux jeunes femmes, et c’était surement pour ça aussi que j’avais décidé de venir à la Nouvelle-Orléans, elle seule me comprenait. A mon tour de lui faire comprendre que je pouvais être là pour elle. Car en venant à la Nouvelle-Orléans, en me demandant de la rejoindre, Cali’ m’avait donné une nouvelle vie sans même s’en rendre compte. Si j’étais restée à New York, j’aurai continué dans les bars du Bronx, ce qui ne m’aurait donné aucun avenir, mais aujourd’hui, j’avais envie que ce caractère prononcée me servent à autres choses qu’à être une terreur. Loin de moi l’envie d’être une gentille fille toute douce et docile. Mais au moins réussir. Ne pas donner à mes parents une occasion de plus de dire que j’étais une ratée. Quand je pensais à eux, j’avais une rage qui me ferait pousser des montagnes. J’aimerais pouvoir transmettre cette force à Calista pour qu’elle puisse aller mieux, et pouvoir affronter son passée sans qu’il ne lui fasse de la peine. Kayla n’aurait jamais aimé la voir comme ça, elle aurait aimé la voir sourire et sauter partout en s’amusant. Sauf que ma cousine avait arrêté de vivre avec elle. Alors l’entendre s’effacer encore une fois pour mettre en avant son frère et ses parents, ça devenait trop. Il fallait qu’elle entende raison coûte que coûte. « Alors si c’est ce que tu veux tu n’as qu’à rester ici, et seul. Ne répond pas à ton frère, il comprendra de lui-même. Affaire réglé. » Si tentait qu’il est vraiment doué de compréhension. voulais-je rajouter mais je m’abstenais. Car pour moi, envoyer une lettre comme ça ne voulait pas dire ‘’je comprends ta peine’’ mais plutôt ‘’arrête d’être égoïste et pense à moi’’. Je concluais cette discussion à grand regret quand j’entendais la suite. Noah. Qu’est-ce qu’il venait faire la dedans celui-là ? Je pensais avoir été des plus discrètes quand il venait à l’appartement, mais pas suffisamment à voir. En tant que très bon ami à Calista, je pensais que ça passerait inaperçu. J’avais pris ma cousine pour une blonde – ce qu’elle était – mais je pensais qu’elle aurait oublié un peu de logique. Calista rigolait et moi je devenais aussi rouge qu’une tomate, et encore la tomate serait passé verte de jalousie devant ma rougeur. « Tu es priée de ne pas te moquer de moi Mademoiselle Calista Azylis Barton, les représailles risquent de te coûter cher sinon ! » Je lui balançais le cousin qui se trouvait derrière mon dos en rigolant. Je cherchais à me détendre par la même occasion, et si ça déviait en bataille de cousin, pas besoin de parler de Noah plus longtemps, deuxième affaire réglée. « J’en sais rien Cali’, tu sais bien qu’hors mis Evan quand j’étais en Angleterre, je ne suis pas sentimentale pour deux sous. Je ne vois que lui pour.. pour heuuu.. Enfin tu vois quoi ! On rigole bien ensemble, il y a deux jours on a été au resto, cinéma. » Je fixais Calista car elle découvrait tout cela et j’attendais encore sa réaction à rire et à se moquer de moi. Même une jeune adolescente de quatorze ans flirtant avec son premier amour avait plus de cran que moi. Je n’étais pas à l’aise avec les sentiments, même si nous n’en étions pas encore, mais ça arrivait, ou du moins ça arriverait. « ça fait de moi sa petite amie n’est-ce pas ? » Je grimaçais méchamment face à ce mot de « petite amie », mais je préférais presque ce terme à « ma chérie » « mon cœur » « mon amour » ou le pire du pire « mon sucre d’orge », rien que l’idée me donnait la nausée. Alors en parler avec Calista m’aiderait peut être à me faire admettre la réalité. Je rigolais en l’imaginant faire marcher Noah, mais je voyais bien à quoi ça pourrait me servir. « Je ne lui dirais rien, seulement si tu promets de me dire ce qu’il te dira sur moi, ou ce qu’il pense de moi. » Avec un sourire plein de malice, j’espérais qu’il parlerait à Calista de lui-même. J’étais déjà perdue dans ma tête, si je pouvais avoir une idée de ce qu’il pense de moi, ça ne pourrait être que du plus. Enfin cela dépendait de ce qu’il pensait de moi bien sûr.

    Mais ce type de question n’allait rarement que dans un sens donc je me questionnais également sur ma cousine, et son hésitation à me répondre me surpris. Je fronçais les yeux en attendant de connaitre la réponse, et je devais avouer que j’étais toute ouïe quand elle me racontait son histoire avec un certain San-Franciscain. Je ne voyais Calista dans ce type de relation mais pourquoi pas, si ça lui convenait. « Je vois que les problèmes de sentiments ou de cœur ne sont pas que de mon côté. » Dis-je en rigolant pour changer de ce discours un peu monotone. Un trop plein de questions dans ma tête se bousculait pour en connaitre plus sur cette histoire. Je savais bien que j’aurai fini par retourner la situation dans l’autre sens. J’en souriais rien qu’à l’idée. « Mais du coup c’est quoi pour toi, un sexfriend ou c’est ton mec ? Elle te convient cette histoire au moins ? Parce qu’à distance comme ça, vous ne devez pas vous voir souvent non plus... Et surtout, quitte à ne pas vous voir souvent, j’espère au moins qu’il est un bon coup. » Il n’y avait pas que les hommes qui pouvaient réagir avec la queue entre les gens en guise de cerveau. Mes derniers mots étaient pour plaisanter, mais pour le reste j’espère sincèrement que ça lui convenait, j’avais déjà perdu ma cousine une fois avec la perte de sa sœur, je n’étais pas sûr qu’elle tiendrait plus avec la perte d’un espoir amoureux.
     

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Son frère lui manque. Enormément. Mais elle n'est pas encore prête à lui faire face. Parce qu'au-delà de ce deuil qu'elle ne parvient pas à faire, elle sait que sa famille n'a pas compris son geste et celui de Kayla. Sa sœur si douce et si forte a choisi de donner son cœur à Darren. Bien sur, elle aurait pu s'y opposer. Elle aurait pu râler, faire un scandale et convaincre Darren que non, il ne pouvait pas prendre son cœur. Ce serait une situation bien trop compliquée. Comme Darren pourrait retomber amoureux avec le cœur de son grand amour dans sa poitrine? Non, pour les deux familles de Calista, c'était inconcevable. Seule la blondinette avait compris. Elle n'était pas ravie de cette nouvelle, n'était pas prête à voir le cœur de sa sœur partir chez un autre, encore plus chez Darren. Mais Cali voulait voir les dernières volontés de sa sœur respectées. Alors elle avait râlé, s'était énervée, mais cette fois pour que Darren prenne le cœur. A coup d'insultes et d'engueulades, le jeune homme avait fini par comprendre. Lorsque la nouvelle de la greffe réussite était parvenue à Cali, elle avait écrit plusieurs lettres aux membres de sa famille et avait pris ses cliques et ses claques pour la Nouvelle Orléans. Alors, non, Cali ne pouvait pas revoir sa famille. « Non, je ne peux pas me permettre de ne pas lui répondre. C'est irrespectueux. Je vais lui répondre et être honnête avec lui. Il n'y a que ça à faire de toute façon. » Leur relation pouvait être des plus compliquées, la jeune femme refusait d'être irrespectueuse. Et surtout, dans ses lettres, elle avait promis de donner quelques nouvelles. Alors ne pas lui répondre serait rompre sa promesse. La jeune femme rigole lorsque sa cousine lui mentionne son petit ami sans vraiment arriver à le dépeindre comme tel. Ca aurait été une personne quelconque avec Edea, elle aurait simplement oser les épaules. Mais il s'agit de Noah. Et Noah, c'est son confident, l'un de ses amis les plus chers. Alors quand elle imagine la scène, les deux ensembles qui sont incapables de savoir réellement ce qu'ils veulent. « A ma place, tu n'aurais pas rigolé autant? Arrête Edea, c'est comique au possible. » Evidemment que la jeune femme aurait rigolé. Elle se serait ouvertement foutu de sa gueule. Et Cali aurait rigolé et aurait été légèrement vexé, évidemment, mais elle aurait surtout rigolé. Après tout, elle est plus ou moins dans la même situation avec Oliver, elle ne sait pas ce qu'ils sont, et ça la perturbe un peu trop. « Je sais bien que tu n'es pas sentimentale. Mais malheureusement j'ai le regret de t'annoncer que oui Edea, tu es sa petite amie, que tu le veuilles ou non. » Elle tapote le bras de l'épaule de sa cousine et explose de rire en regardant la tête dépitée de la jeune femme. Pourquoi ça semble si étonnant? Après tout, ils ont tout pour être heureux ensemble, et l'un comme l'autre, elle les aime énormément. Alors pourquoi devraient-ils se priver? « Franchement te prend pas la tête Edea. Vous vous plaisez, vous rigolez ensemble, vous prenez du bon temps. Le fait qu'il y ait un terme officiel à ça, est-ce que ça change vraiment quelque chose au bon temps que vous prenez? » La jeune femme imagine alors comment elle va piéger son ami, ancien militaire. Et elle rigole rien qu'à l'idée qu'il se retrouve comme un con, face à elle sans une véritable raison pour se rendre chez elle. Il sera forcé de lui dire la vérité, elle pourra faire semblant cinq minutes de râler qu'il lui ait caché, et après ce sera terminé elle en rigolera à fond. « Je te dirais uniquement ce que je peux te dire. Confidence entre confidents oblige. » Elle rigole et fait signe qu'elle zippe sa bouche et envoie valser la petite clé factice. Finalement le sujet dérive sur elle, Edea voulant sans doute éviter de parler d'elle un peu plus. Cali le conçoit tout à fait après tout elle non plus n'est pas fan de tout ce qui la touche elle. « Malheureusement, comme tu le dis. Tout le monde est logé à la même enseigne en ce qui concerne l'amour. » Mais au fond, Cali n'a pas à se plaindre. Elle est avec quelqu'un qui lui plait, qui lui fait du bien et tout ça sans prise de tête. Elle n'a pas envie de définir leur relation, de dire si oui ou non ils sont ensemble. Le jour où les choses seront définies, ce sera clair, limpide comme de l'eau de roche et personne n'aura eu besoin de le développer. Que ce soit avec Oliver ou un autre, Cali veut que les choses soient naturelles et non pas définies obligatoirement. « On se voit toutes les deux semaines à peu près. Et je sais pas si c'est mon copain. Honnêtement, je ne me pose pas la question et c'est ce qui fait que je vis pleinement cette relation sans me prendre la tête. Et je te rassure, il m'emmène au septième ciel dès que l'on en a l'occasion. » qu'elle raconte en rigolant. Sans entrer dans les détails, elle sait que sa cousine comprendra très bien. C'est vrai qu'il lui manque quand il n'est pas à la Nouvelle Orléans, et que c'est compliqué de ne pas se parler tous les jours. Mais elle arrive à le supporter avec le sourire. Parce qu'elle pense à leur bons moments et ça efface ce manque en un rien de temps. Et puis, comme elle est extrêmement occupé avec ses joueurs des Saints et tous les événements du club, elle a moins de temps pour y penser. Elle ne sait d'ailleurs pas si elle aurait le temps pour une relation à temps plein si Oliver était à la Nouvelle Orléans, alors non, l'un dans l'autre cette relation lui convient bien. « Pour le moment, c'est tout ce dont j'ai besoin et je peux supporter. Et j'ai l'impression que c'est pareil pour lui. On a pas besoin de se dire les choses pour se comprendre. C'est d'ailleurs ce qui me donne foi en la suite de notre histoire. » Au moins, les deux sont sur la même longueur d'onde et c'est tout ce dont elle a besoin.
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