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Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE

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MessageSujet: Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE EmptyVen 3 Avr - 13:58


Le temps passe ... Les gens changent.. Et durant tout ce temps, tant de rires , tant de pleurs échangés . Le bonheur de l'amitié . Et puis certaines personnes viennent à prendre d'autres chemins . Plus de nouvelles ! Mais tant de souvenirs qui resteront gravés à jamais ! Et puis il y a de ces amitiés durables , que rien ne peut briser ..Pas même la distance ! ~ (millie/adrian)

Ce matin Adrian c’était réveillé avec le sourire aux lèvres, malgré qu’une fois de plus il avait entendu ces hôtes du dessus pendant leurs ébats durant des heures il avait fini par s’endormir et ce matin était une nouvelle journée, et une très bonne journée. Certes il ne l’avait pas encore passé mais aujourd’hui il allait enfin revoir Millie et rien ne pouvait le rendre plus heureux ou presque. Millie c’est qui ? C’est la petite tête blonde avec qui il a passé son enfance, avec Wendy aussi bien sûr mais avec Millie tout à toujours été simple, jamais d’ambiguïté, jamais de sentiment amoureux, non, juste de l’amitié, sincère, forte et passionnelle. C’était un peu les deux diables du quartier lorsqu’ils étaient enfant, Adrian se revoit encore couper légèrement les cordes de la balançoire du parc et regarder le premier venu s’asseoir dessus et s’étaler sur le sol car les cordes avaient lâché. Ce n’était jamais bien méchant, c’était enfantin, et malgré les années rien ne changea dans leur relation. A 10 ans comme a 18 ans les blagues restaient les mêmes et pourtant elles ne cessèrent jamais de les faire rire. Mais il y a deux ans la jeune femme est partit à New York, il lui en aurait surement voulu si elle ne l’avait pas fait pour réaliser ses rêves. Mais aujourd’hui voila que lui aussi il était arrivé dans la grande pomme pour réaliser les siens et rien ne lui tardait plus que de la revoir. Pourtant cela fait un peu plus d’un mois qu’il est ici et ils ne se sont toujours pas vu mais aujourd’hui c’est le jour J. Très occupé tous les deux ils ont enfin trouvés un moment de libre, une après-midi entière même ce qui ravit notre ex alpha. La matinée avait était longue, il avait passé des heures à faire les 100 pas dans sa chambre et avait également passé quelques minutes au téléphone avec son producteur. Quand l’heure du rendez-vous qu’il c’était fixé arriva enfin Ad’ enfila ses chaussures et sortit de l’hôtel, direction Manhattan et surtout direction la High Line. Il avait découvert cet endroit la semaine dernière et en était tombé amoureux, à ses yeux c’était l’endroit rêvé pour une petite balade et pour des retrouvailles. Il lui avait donc indiqué un endroit bien précis où se retrouver, persuadé qu’elle connaissait cet endroit après deux ans ici et une fois au lieu du rendez-vous il s’assit sur un des bancs en bois, regardant autour de lui dans l’espoir de la voir arriver le plus vite possible. Pourtant malgré son excitation quelque chose lui faisait peur. En deux ans elle a dû évoluer, changer, se faire de nouveaux amis. Et si leur relation changeait elle aussi ? Il avait tellement envie de retrouver la Millie de son enfance, la Millie qui l’a quitté il y a deux ans qu’il ne s’était même pas imaginé la probabilité que plus rien ne soit pareil. Il n’avait pas osé penser que peut-être qu’il devrait dire au revoir à leur vieille amitié et en créer une nouvelle plus mature. Mais non, il ne voulait pas, il était déjà assez mature et cette amitié avec elle c’était tous les meilleurs souvenirs de son enfance et puis pourquoi devrait-il avoir seulement un comportement d’adulte ? Ne peut-il pas être les deux ? Finalement des fois Adrian se dit qu’il aurait bien voulu être Peter Pan, pour ne jamais grandir, car les choses étaient plus simples à ce moment-là, plus facile, sans prise de décision importante, sans danger. Sa peur s’évanouie soudain lorsqu’il tourne la tête sur la gauche et la voit qui arrive, un large sourire se dessine même sur ses lèvres et il se lève alors de son banc pour la rejoindre.
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MessageSujet: Re: Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE EmptyDim 5 Avr - 12:20

" If growing up means it would be beneath my dignity to climb a tree, I'll never grow up. Not me. "

millie colman & n. adrian browning
~




    Grand Père,

    J'ai été contente de découvrir une lettre de toi dans ma boite aux lettres hier matin. Je les garde toutes, tu sais, elles s'entassent, ça fait des piles de toi, des piles de nous. J'aime l'idée que nous laissons notre trace sur le papier, les souvenirs s'y accrochent et s'offrent à ceux qui liront plus tard, peut-être, tous nos échanges. J'écris pour me rapprocher de toi, l'encre dissout les kilomètres qui nous séparent. Tu es si loin Grand Père. C'est plutôt moi qui suis loin en fait. Toi tu es resté, tu restes toujours, comme un pilier, un vieil arbre, le ciel, le soleil, la lune, celui que l'on appelle Dieu, ou l'existence. Tout le monde s'en va, Papa, Maman, Grand Mère, Samson, le chat des voisins d'en face, le bar du quartier, moi aussi, mais toi t'es là, avec toutes tes années, ton courage, ton sourire et ta bonté. Tu es une constante, une règle générale, une vérité, une phrase qui ne se finit jamais et c'est si rassurant, je t'assure, il y a tellement de points dans ma vie, de choses qui se terminent sans mon accord, des trucs qui m'échappent.

    Ici l'hiver s'endort petit à petit et emporte avec lui le froid glacial qui a enveloppé pendant de longs mois la ville. Les arbres fleurissent timidement et les gens rêvassent de ranger au placard leurs manteaux. J'aime le printemps - je m'en souviens, c'est ta saison préférée - pour le sourire qui glisse sur le visage des gens, les jupes des femmes, les tee shirts des hommes, le chant des oiseaux et la douceur des soirées.

    Je suis heureuse de savoir que Maxim te rend souvent visite. Tu sais, il t'aime bien. Il se démène comme un fou pour arranger tout le bordel que la vie a foutu dans ton corps, ça le désespère autant que moi de ne pas encore avoir trouvé de solution. Et je suis sûre que je l'embête des fois à lui téléphoner sans arrêt, pour rien du tout, mais des fois tu vois je panique, je pense à des choses terribles, je lis des idioties sur internet et ça me prend à la gorge, et j'ai besoin de l'appeler, d'entendre sa voix, même si il est un peu énervé que je lui téléphone à quatre heure du matin. J'ai besoin de ça, d'une voix à l'autre bout du pays, de me laisser bercer par ses mots rassurants de médecin-magicien. Mais promis juré, dans quelques mois c'est moi qui serait là pour te tenir la main, t'aider à écrire, te laisser t'appuyer sur mon épaule, entendre ton rire et écouter des anecdotes et tes doigts gratter la guitare.

    Prends soin de toi, je t'embrasse très fort,
    Millie






    Millie vole quand elle marche, femme aérienne, courant d'air et solaire, New York ne l'a pas encore bouffé, elle évolue dans son monde à elle, sourire accroché aux lèvres et cheveux dans le vent, sans se soucier de l'air pollué qui flingue ses poumons, des klaxons de taxis et de l'agglutinement des passants dans les rues de Manhattan. Même après deux ans passés dans cette ville, elle s'émerveille chaque jour de sa beauté. Elle aime contempler le soleil baigner les toits au petit matin, les lumières éclairer les rues la nuit venue, la ville bourdonnant du quotidien des autres, le pas pressé des habitués, les mouvements ralentis des touristes, l'effervescence des vies, de ces existences qui se croisent, s'entremêlent, se touchent, s'observent mais qui, jamais, ne se retrouvent. C'est pour cela, aussi, que Millie aime tant New York, parce qu'elle peut courir, se faufiler entre les corps, prendre de l'avance, échapper à ceux qui, essoufflés, voudraient la rattraper, ici, elle n'a pas besoin d'offrir sa main. Aujourd'hui elle va retrouver Adrian. Souvenir d'un petit garçon avec qui elle avait échangé des rires, des bagarres, des idées idiotes, des farces de gamins et des sourires en coin. Millie trouve dans New York des petits bouts de San Francisco qui lui réchauffent le cœur. Au loin elle l'aperçoit se lever d'un banc et s'avancer vers elle. Elle court pour se jeter dans ses bras. Hologramme d'une petite fille courant jusqu'aux balançoires ou grimpant le plus vite possible dans les arbres. Millie est cet entre-deux, adolescente forcée à grandir trop rapidement, adulte à seize ans, responsable des visites chez le médecin, des factures, des médicaments et du corps fragile de Grand Père, mais toujours, gamine, têtue, irresponsable, égoïste, capricieuse et boudeuse, désireuse, sans doute, de grappiller des morceaux de cette adolescence dont la vie l'a privé. « Adrian ! » Doucement elle l'enserre dans ses bras trop petits pour faire tout le tour. Elle s'émeut de reconnaître son parfum, l'odeur de son shampoing et ce pull qu'il portait déjà à San Francisco, ça la rassure. Elle était partie un jour, il y a deux ans. Elle avait balancé toutes ses affaires dans un sac à dos et avait conduit de San Francisco jusqu'à New York. A Adrian elle n'avait laissé qu'un baiser furtif sur la joue et un signe de la main. Elle était déjà loin. Et jamais elle n'a pensé qu'Adrian pourrait lui en vouloir, que voir leurs jeux d'enfants laissés en plan puissent lui pincer le cœur. Parce que, parfois, Millie est égoïste, bien trop souvent, elle oublie de penser à ceux qui l'entourent. « Alors comme ça on me suit à New York ? Ca te réussit en tout cas ! » qu'elle s'exclame, un grand sourire peint sur ses lèvres. Que reste-t-il d'eux ? Que reste-t-il de leurs jeux enfantins, de leurs regards malicieux et de cette vie sans obstacles ?
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MessageSujet: Re: Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE EmptyLun 6 Avr - 16:09


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Pourquoi était-elle partit comme ça ? Pourquoi l’avait-elle abandonné ? Est-ce que leur amitié avait passé la date de validité ? C’est ce qu’il c’était demandé lors de son départ. Wendy l’avait abandonné, puis quelques années après c’était lui, à croire que toutes ses amitiés finissait par se rompre. Mais non, c’était faux, et il comptait bien se prouver à lui-même qu’ils en sont la preuve, et que même deux ans loin de l’autre, dans des villes différentes, avec des vies différentes ne les aura pas changé. La vision de son visage lui fait apparaître tant de souvenirs qu’il se met à sourire comme un idiot, ou comme un enfant cela dépend de la vision que l’on a. Son sourire si enfantin est resté le même malgré les années pour le plus grand bonheur d’Adrian qui peut alors revoir le visage de la petite fille qu’il a rencontré il y a 15 ans. La fillette avec qui il a joué, rigolé, la fillette qui pendant quelques moments lui faisait oublier le décès de ses parents, la fillette qui arrivait à le rendre heureux pendant ce drame. Jamais il ne pourra être assez reconnaissant pour tout ça. Il la serre dans ses bras lorsqu’elle arrive enfin à lui, il la tient si fort que c’est comme si elle disparaissait dans ses bras, il relâche finalement son étreinte peur de casser cette brindille si fragile et importante. « Il m’a fallu du temps pour te rejoindre c’est vrai mais tu vois j’y suis arrivé, je nous ai réuni à nouveau » Est-ce que le fait que leur deux âmes se retrouvent dans la même ville voulait dire que tout redeviendrait comme avant ? Il l’ignorait mais décida de laisser sa peur vagabonder dans ses pensées les plus enfouis car il ne voulait pas gâcher ce moment. Il ne voulait pas gâcher leur moment. Adrian fait virevolter son regard sur elle puit se pose une dernière fois sur son visage « T’es toujours la même » Elle avait toujours ce visage d’enfant et il espérait tellement qu’elle ne s’en défasse jamais car il était si beau, si pur, enfant il s’amusait à se dire que sa peau était de la porcelaine et qu’il devait donc prendre grand soin d’elle pour ne pas la briser. Bizarrement cette image ne l’a jamais quitté. « Bon alors tu vas bien ? La vie à New York ça te plait ? Le soleil et la vie San Franciscaine ne te manque pas ? Ne mens pas tu sais que je le saurais » Ils se mirent à marcher sur la high line, histoire de ne pas rester planté ici, au milieu du chemin comme des ahuris. « Tu fais quoi maintenant ? » Ils avaient tellement de choses à rattraper que même si désormais ils avaient tout le temps possible Adrian avait l’impression que celui-ci manquait pourtant, qu’il devait se dépêcher pour se mettre à jour de peur qu’elle ne lui file à nouveau entre les doigts. Pendant ces deux années de distance ils n’avaient que très peu communiqué, c’est surement la vie qui veut ça. Chacun occupé à ses affaires ils ne prenaient guère le temps de se poser pour faire un résumé de leur vie qui avançait bien trop vite. « J’ai l’impression d’avoir loupé tellement de choses Millie, c’est comme si nos souvenirs faisait partit d’une autre vie »
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MessageSujet: Re: Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE Il y a des amitiés qui ne changent pas même après des années + MILLIE EmptySam 13 Juin - 14:45

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