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les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina

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MessageSujet: les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina EmptyJeu 14 Nov - 3:10

les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes
© sweet peach
 


Blasé, Nikolaï se prélassait sur son lit dans la minuscule chambre de son dortoir chez les lambdas. Seul, le regard fixé au plafond, les pensées au loin, il profitait d’un instant de répit. Quelle journée désagréable. Tout avait débuté aux alentours de l’aurore, alors qu’il avait été brusquement tiré de ses songes par des cris. Des cris de femme horriblement agressants. Il avait tout d’abord tiré l’un de ses oreillers de sous son crâne pour l’abattre sur le côté de son visage, dans l’espoir d’atténuer les bruits qui parvenaient à ses oreilles. Puis, soudainement, les cris s’amplifièrent. Il était loin d’être de ceux qui se préoccupaient des autres, mais alors qu’il était à demi éveillé, sans avoir consommé un seul café, il eut l’impression que les cris provenaient d’une agression. Certes, il était un bel enfoiré envers les femmes, mais s’il n’avait que peu de valeurs, il avait au moins un principe précieux à ses yeux : une intolérance puissante pour la violence physique envers les femmes. Il s’était donc levé d’un bond et s’était élancé vers la porte pour dévaler les escaliers… et atterrir en boxer à l’entrée de la salle commune du pavillon des lambdas et découvrir une jeune femme se tortillant sur le sol, sous un jeune homme qui se contentait de la chatouiller. Tout ce vacarme pour un jeu enfantin ridicule. Ce qui le retint de sauter à la gorge de ces idiots immatures fut le regard d’une jeune femme au visage séduisant et à la poitrine généreuse qui lorgna sans vergogne sa musculature fine. Irrité par le réveil désagréable et inutile, il n’eut pas la force de lui envoyer un sourire ravageur ou un clin d’œil charmeur, mais cela eut le don de l’apaiser suffisamment pour ne pas commettre de meurtre. Il s’était alors détourné pour retourner dans sa chambre, sachant pertinemment qu’il ne pourrait se rendormir avec la bouffée d’énergie qui était montée à la pensée qu’une jeune femme était agressée sauvagement par un monstre. Il avait l’imagination bien trop débordante lorsqu’il n’avait rien prit pour s’éveiller l’esprit. Plus tard dans la journée, on l’avait percuté violemment au détour d’un couloir tout en lui renversant le contenu brulant du verre à café reposant entre les mains de son attaquant. Déjà bien irritable, il avait ramassé le verre au sol et jeter au visage de sa nouvelle victime ce qui restait du liquide brulant. Puis, comble de malheur, il avait croisé une ancienne conquête qu’il croyait avoir semé indéfiniment. Elle l’avait alors engueulé comme du poisson pourri et au lieu de céder à ses charmes grâce la technique qu’il nommait « pardon facile », elle ne fit que redoubler de plus belle dans ses insultes et ses hurlements. Il était alors devenu froid et l’avait poussée sans ménagement hors de son chemin en lui lançant quelque phrase cinglante qui lui était alors passée par l’esprit. Ses problèmes de la journée n’étaient pas les seuls à hanter son esprit. Valentina, comme toujours, ne manquait pas de torturer ses pensées. Il ne l’avait pas revu depuis belle lurette déjà, mais ce n’était pas pour lui déplaire. C’était bien plus facile de résister ainsi. Résister ? Et oui, mais pour une excellente raison : pour mieux attaquer en revenant en trombe dans sa vie. Il attendait le bon moment pour revenir s’attaquer à elle et lui prouver qu’elle ne pourrait jamais lui résister et ce n’était pas en la croisant tous les jours qu’il arriverait à choisir le bon moment pour l’approcher à nouveau. Il devait attendre qu’elle s’attache assez profondément à un autre homme, assez pour que cela se remarque publiquement, pour que les rumeurs s’activent. Assez pour qu’elle se sente heureuse… et puis bam! Il réapparaitrait.

À présent que la journée était achevée, la soirée commençait à peine. Pourtant, Nikolaï ne se sentait pas d’attaque pour une virée en boîte. Rare phénomène chez le jeune Russo-Suédois. Il se releva en un mouvement fluide de son lit et se dirigea vers son armoire. Il enfila une chemise blanche dont il releva les manches jusqu’aux coudes, un jeans sombre et serré, des chaussures et glissa une main distraite dans sa tignasse. Il se dirigea alors vers le pavillon central de l’université. Il déambulait dans les allées, l’esprit ailleurs, sans destination précise. Une simple marche le contentait, à l’heure actuelle. Le campus était quasiment vide à cette heure.  Les gens dînaient, allaient en boîte, étudiaient, mais peu se promenaient dans le campus à cette heure. Il se savait alors tranquille. Le déranger dans ses moments de réflexions et ses marches solitaires étaient une terrible idée, il s’arrangeait donc pour prendre ces dites marches à des heures et dans des lieux où personne ne viendrait l’importuner. Il se glissa tout d’abord dans l’un des parcs de Berkeley, là où de grands arbres avaient été plantés, offrant un espace intime et apaisant. Un chemin pavé filait de long en large de ce par et il le traversa. Il s’était à maintes reprises assied sur l’un de ses bancs pour réfléchir, séduire, dessiner ou tout simplement profiter du soleil sur sa peau. Indifférent envers les autres êtres de son espèce, il ne l’était point aux petits plaisirs de la vie. Il était de ces hommes qui aimaient profiter de la vie sans raison particulière, surtout parce qu’il détestait devoir se justifier. Se considérant supérieur à tous, le Lindgren n’avait jamais considéré devoir rendre des comptes à qui que soit et donc, il n’avait point à justifier ses actes. Lorsqu’il atteint le côté opposé sur parc, il emprunta les escaliers menant au pavillon principal de l’université, mû par une intuition soudaine. À son entrée dans le premier couloir qui se présenta à lui, cette intuition se révéla être stupide et… très stupide. À quelques mètres de lui venait de tourner le coin nul autre que Valentina Irina Jaslang. Sachant qu’il ne pouvait point fuir tel un lâche, ce serait bien trop contre ses principes, il se décida à ne pas avancer non plus. Il ne voulait pas donner l’impression d’avoir envie de se diriger vers elle. Dieu que cette rencontre tombait mal. Il n’avait pas prévu la revoir immédiatement et il détestait se faire surprendre. Il détestait être déstabilisé, il détestait quand les choses ne tournaient pas comme il le souhaitait. Il entendait les bouddhistes lui murmurer à l’oreille « karma, mon cher ami, c’est ce que l’on nomme le karma. »
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MessageSujet: Re: les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina EmptyLun 18 Nov - 2:25


Il était déjà tard lorsque je suis sortie du bureau du Doyen. À la demande du tyran, j'avais dû faire quelques enquêtes sur ma propre confrérie. L'idée ne m'avait pas franchement emballé, et comme d'habitude, j'avais toujours remis cela au lendemain. Mais la date butoir était presque arrivée, et si je ne voulais pas perdre ma place de doyenne, j'avais plutôt intérêt à m'activer. De mauvais grâce donc, j'avais décidé de poser à mes confrères des questions plus banales les unes que les autres – comment te sens-tu dans la confrérie ? Est-ce que le pavillon te plaît ? Si tu devais améliorer quelque chose, qu'est-ce que ça serait ? Et à l'inverse, si on te donnait le choix d'enlever quelque chose, que choisirais-tu ? Y-a-t-il des choses en particulier que tu souhaites mentionner ? Les mille et unes questions me trottaient encore dans la tête. Après cela, j'avais dû m'atteler à l'écriture de plusieurs rapports. Le premier concernait la vie universitaire en générale : les locaux de Berkeley, les cours, les choix de cursus proposés. Sans grande surprise, ce rapport était plutôt positif. Beaucoup de choix, beaucoup de moyens, de bons contacts... L'université était toujours au top, Fredericksen pouvait dormir sur ses deux oreilles. Le deuxième rapport que j'avais rédigé concernait ma confrérie : les admissions et l'intégration des Bêta / Delta, notamment. Celui-ci avait été plus long à faire, parce que plus descriptif et plus détaillé. J'avais eu fini vers vingt et unes heures, et je m'étais dirigée vers le bâtiment principal pour aller le remettre en main propre au tyran. Il l'avait accepté d'un hochement de tête, et m'avait invité à prendre place face à lui pour en discuter. Je n'en avais pas eu envie une seule seconde, mais je n'avais pas eu le choix. Par chance, c'était surtout lui qui avait parlé. Je l'entendais encore, avec ses prétendus bons conseils : « Vous devriez faire ci, vous devriez faire ça. Vous devriez tenter ci, et... » Et bla bla bla, j'avais fini par décrocher. C'était ma confrérie, et je connaissais les gens qui la fréquentait. Je n'avais pas besoin des pseudos conseils d'un emmerdeur hors pair, qui passait son temps à critiquer et à nous planter des couteaux dans le dos. Alors, en bonne actrice que j'étais, j'avais fait semblant d'être absorbée par la conversation. J'avais hoché la tête à des moments stratégiques, placé quelques phrases bien pensantes par-ci, par-là, et j'avais souri plus que nécessaire. C'était passé comme une lettre à la poste. Le doyen m'avait retenu une demi-heure, avant de me donner l'autorisation de disposer. Dieu merci, j'avais fini par penser que ce moment n'arriverait jamais. J'avais attendu d'être suffisamment loin de son bureau pour m'autoriser un gros soupir ; enfin, j'allais pouvoir profiter de ma soirée. Je n'avais encore rien prévu de particulier, mais je ne m'inquiétais pas : je trouverais bien un plan, même si c'était à la dernière minute.

Je déambulais dans les couloirs de l'université, portable à la main, déjà en quête d'une soirée digne de ce nom. Le bruit de mes talons hors de prix claquant sur le sol dallé des couloirs ne me permit pas de réaliser tout de suite que je n'étais pas seule. Je n'ai relevé la tête qu'en voyant une ombre se dessiner sur le sol. J'ai froncé les sourcils en posant un regard surpris sur l'autre étudiant qui traînait dans les couloirs à une heure tardive. « Ah, tiens, tu es vivant. » Fis-je remarquer en reconnaissant une vieille connaissance du passé. Indifférente, j'ai croisé les bras sur ma poitrine, alors que je faisais face à Nikolaï Lindgren. Je le dévisageais largement, sans craindre sa réaction une seule seconde. Le Russo-Suédois et moi-même n'avions jamais été de grands amis ; nous étions très différents l'un de l'autre, et nos buts n'étaient pas les mêmes. Nos chemins s'étaient quelques fois croisés ; ça avait certes été passionnel et fusionnel, mais ça avait aussi et surtout été bref et éphémère. Je ne regrettais en rien ce qu'il y avait pu avoir entre nous, et je ne niais pas avoir passé de bons moments en sa compagnie. Néanmoins, et malgré toutes ces points positifs, je ne parvenais pas à trouver de réelles qualités à l'homme qui me faisait face. « Encore en train de me suivre ? » Demandais-je en arquant les sourcils, curieuse d'entendre sa réponse. J'esquissais un léger sourire, me moquant ouvertement de lui. Je le provoquais, sans me soucier des éventuelles conséquences. Je n'étais plus la fille timide et ingénue qu'il avait connu à Stockholm. Je n'étais plus la fille perdue et désireuse d'oublier ses soucis qu'il avait suivi jusqu'en Croatie. Non, désormais, j'avais la situation parfaitement en main. Je pouvais me permettre de le pousser dans ses retranchements, de jouer avec ses nerfs, de l'allumer pour mieux le laisser en plan. En tout cas, c'est ce que je me plaisais à croire. « Au fait, bien joué, la fausse indifférence et l'attitude nonchalante. T'ai-je déjà dit que tu étais un piètre comédien ? » Question purement rhétorique. Je ne savais pas ce qu'il en était de nos jours, mais par le passé – et pour des raisons que je ne m'expliquais pas – j'avais eu un certain pouvoir sur mon compatriote. Il n'avait jamais pu être ni parfaitement indifférent, ni parfaitement nonchalant, ni parfaitement détaché lorsque j'étais dans les parages. Si au début, j'avais trouvé ça étrange, avec l'âge, j'avais vite compris que c'était tout à mon avantage. « Peu importe, de toute façon. » Dis-je en souriant légèrement, un brin tentatrice. Séduire et faire cavaler les hommes – voilà quelles étaient mes activités favorites. Cruelle, moi ? Si peu, si peu. « Au plaisir de ne pas te recroiser. » Dis-je en lui faisant un signe de la main avant de lui tourner le dos. J'ai esquissé quelques pas dans le couloir vide et désert de l'université, souriant largement. J'étais fière de moi, fière de ma répartie, fière de l'avoir cloué sur place.
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MessageSujet: Re: les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina les plus belles passions ne sont que la rencontre de deux égoïsmes.▬ w/ valentina EmptySam 14 Déc - 0:16

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