the great escape
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if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv

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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv EmptyMar 24 Mar - 17:35

 
“.They're royals, you know, like some kind of real-life cinderella and prince charming.”


« .Il a enfilé un costard ! Tu vas la demander en mariage la Aislynn ?. » plaisanta-t-il, accostant d'un regard amusé un Zachariah La Tour Dubois sur son trente-et-un, prêt à jouer le jeu d'Adriel, à savoir celui du gendre idéal, devant une Aislynn Woobleforth chanceuse. Enfin, sur son trente-et-un… un costume. Le terme était peut-être un peu poussé compte tenu du fait que Zachariah revêtait un pantalon noir, une chemise blanche et un gilet de serveur du meilleur effet. Il était apprêté comme s'il allait jouer sa vie ce soir, là où l'apparence d'Adriel se résumait à de la décontraction chic, donc son look de tous les jours. « .Ta gueule. » se contenta de répondre Zach', poétique comme toujours. Les deux s'étaient donnés rendez-vous avant leurs propres rendez-vous, qui avaient (le plus bizarrement du monde, n'est-ce pas) lieux dans le même restaurant, afin de se mettre dans l'ambiance autour d'un verre et de pouvoir bûcher sur leurs plans d'attaques respectifs.   « .Tu joues avec elle, ou bien c'est sérieux ?. » Jouer ? Comme si c'était son genre. Il lui lança un regard faussement offusqué, comme s'il se sentait heurté que Zachariah puisse même se poser la question. Comédien. Un rictus délecté vint ourler ses lèvres, et briser ainsi le masque du surpris de service. « .Un peu des deux, faut voir. » se contenta-t-il de répondre, lui-même incertain. À quoi bon prévoir, son séjour à San Francisco touchait bientôt à sa fin et la place de la compagne permanente dans sa vie, et accessoirement son cœur, n'était pas à prendre. Cela dit, Ellie Grimaldi défiait toutes les statistiques et il devait bien avouer, à lui-même si ce n'est à son fidèle ami, qu'elle était en passe de remettre en question certain de ses principes, notamment au sujet des relations. Elle lui plaisait, vraiment. Physiquement et moralement. Prêt à mettre le paquet au cours de ce dîner, Adriel se réjouissait de pouvoir dîner en tête à tête avec elle, et de savoir de quelle façon différente elle arriverait à le charmer ce soir. « .Elle est trop gentille pour toi. » trancha Zachariah, convaincu de ce qu'il avançait. Excepté que ce changement de tempérament était plus que bienvenue. Après avoir fréquenté pétasse hystérique sur pétasse hystérique, Adriel fatiguait de toujours devoir affronter les foudres de ses compagnes, aussi minoritaires soient-elles, et trop rarement leurs grâces. Ellie apportait à son paysage une différence qui, pour le moment, lui plaisait pas mal. Et puis ce sourire, mais ce sourire. Celui qu'il n'eut aucun mal à apercevoir dans la foule, tandis qu'elle s'annonçait au serveur. Serveur qui lui indiqua du regard Adriel, qui s'apprêta à son tour à la rejoindre, avant d'ajouter une dernière note à l'adresse de Zachariah. « .Tu serais surpris. » traduction : je m'en fiche qu'elle soit trop gentille, et qu'il y ait moyen pour que je la démolisse. Il n'avait aucune raison valable de le faire, et dieu merci, était quasiment certains qu'Ellie ne lui en offrirait jamais l'occasion, ni l'excuse. Ainsi s'avança-t-il vers elle d'un pas élégant, fier d'avoir une si gracieuse compagnie pour cette dernière soirée californienne. « .Bonjour, princesse. » s'annonça-t-il, déposant un baiser pas si innocent que sa sur sa joue. Ironie, c'était bien la première fois que l’appellation '' princesse '' qu'il ressortait à toutes les femmes qui pouvaient lui être importantes, ou bien simplement lui plaire, s'avérait être véridique. Mademoiselle de Monaco resplendissait, comme à l'accoutumé. Quoi qu'il fut intimement convaincu qu'elle serait splendide même dans les pires vêtements. Si elle est aussi belle toute nue qu'habillée, amen pensa-t-il, la contemplant longuement, d'un air songeur. Dis donc. Retrouvant sa contenance une fraction de seconde, et manquant clairement de lâcher un soupir amusé (donc l'équivalent d'un rire pour lui), Adriel lui tendit son bras afin de la guider dans le restaurant, tout droit vers la table qui leurs était réservée. « .Ravissante, comme toujours. » complimenta-t-elle enfin, sans pour autant trop hasard son regard intéressé sur elle. L'indifférence simulée, par Adriel Eynsford. Ravissante ? Le mot était loin de lui rendre justice. Ellie était, physiquement, parfaite. Tout était à la bonne place, les traits de son visage s'illuminait à chaque fois qu'elle souriait et on pouvait lire sur ses traits fins comme dans un livre ouvert. Lui qui pourtant était si difficile en terme de femmes, et surtout physiquement, se retrouvait à enfin apprécier la perfection faite femme. On pouvait, selon lui, difficilement faire mieux. Et dieu merci, la beauté intérieur valait largement l'extérieur dans son cas. Il dînait avec une vraie perle rare. « .Tu as passé une bonne journée ?. » demanda-t-il, tout en tirant sa chaise pour qu'elle puisse s'y poser. Bien éduqué ? Pire. Sa très bonne éducation était probablement ce qui faisait 50 % de son charme, le reste étant bien sûr partagé entre son physique (duuh), son assurance, et son éloquence. Truth is, il se moquait bien de savoir si elle avait passé une bonne journée et de quoi celle-ci avait été faite. La question était posée de façon rhétorique, et surtout pour lancer la conversation qui, forcément, dévirait à un moment donné. À peine eut-il le temps de s'asseoir à son tour qu'un serveur se présenta, prêt à prendre commande. Au moins l'apéritif. « .Champagne. » ordonna-t-il, expédiant le serveur du bout des doigts. Et le meilleur champagne, évidemment. Adriel était un habitué, ce pourquoi le serveur ne posa aucune autre question, et se contenta de disposer après une révérence de circonstance.
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Ness Glaswell
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MessageSujet: Re: if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv EmptyMer 25 Mar - 17:19

We’re young, we’re fine… let’s do some damage !
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
« Attends, attends, attends ! Qu'est-ce que tu viens de dire Ellie ? T'as un rencart avec Adriel Eynsford-Baxter ? ». La voix de sa meilleure amie s'égosille à travers l'écran de son ordinateur. Comme s'il s'agissait la nouvelle du siècle. Ellie se met à rire en attachant ses cheveux châtains en un chignon déstructuré. Meleya étant repartie vivre à des milliers de kilomètres de San Francisco, Ellie et elle ont pris l'habitude de s'appeler régulièrement via skype. Histoire de se raconter les derniers potins, de commenter les dernières tenues achetées, de se raconter les dernières rencontres faites. Conversation de fille quoi. « Ce n'est pas un rencart ! C'est juste un dîner d'au revoir, Adriel repart à San Francisco demain » déclare Ellie, d'un ton détaché. Ce n'est pas parce qu'ils ont passé les deux dernières semaines à trainer tous les jours ensemble qu'il faut s'imaginer quoi que ce soit. Ellie n'est pas dupe, et puis les relations à distance, elle n'y croit pas. « Fais attention à lui Ellie. C'est pas un gars pour toi. ». Ca elle le sait bien. On le lui a déjà dit. A commencer par Maxim, son meilleur ami, qui ne lésine pas sur les moyens pour lui rappeler à quel point Adriel est un homme à femme qui adore jouer et faire souffrir les gentilles filles comme Ellie. Et bla et bla et bla. « Il en pense quoi Maxim ? » ajoute Meleya, comme pour enfoncer le clou. Ellie lâche un soupir las, légèrement irritée. « Qu'est-ce que tu veux qu'il en pense ? Et puis j'en sais rien. De toute façon je te l'ai dis, c'est pas un rencart avec Adriel. Et dans deux jours je pars au mariage de mon frère à Monaco et Maxim doit m'y rejoindre. ». Sous-entendu, on n'arrête de parler de Maxim, et de pseudo idylle non existante avec Adriel. « Bon, montre moi ce que tu comptes mettre ce soir ! ». Un sourire s'élargit sur le visage d'Ellie. Elle se lève d'un bond et sort la robe qu'elle a choisit pour l'occasion. Une fois la tenue validée par Meleya, Ellie coupe son ordinateur et file se préparer. (…) Vêtue d'une petite robe beige quelque peu sexy sans pour autant être vulgaire – Ellie a été éduqué dans les principes de la royauté, elle s'est être féminine sans être prise pour une catin – la jeune femme entre dans le restaurant où Adriel lui a fixé rendez-vous. Un serveur s'avance vers elle pour lui indiquer sa table, mais dans la foule, le visage d'Adriel se dessine. Ellie ne peut pas s'empêcher de le détailler. Dieu qu'il est beau et … parfait. C'est le mot. Il est tellement parfait qu'il lui faut un effort surhumain pour se concentrer et ne pas défaillir devant lui. « Bonsoir Adriel » répond-elle simplement, ses joues empourprées par le geste de l'américain. Si d'ordinaire elle n'aime pas qu'on l'apostrophe de cette façon, ce soir elle n'est pas en mesure de répondre quelque chose. Et puis, elle sait que si jamais elle lui avoue qu'elle déteste qu'on la surnomme ainsi, il va s'amuser à la taquiner en l'appelant tout le temps ainsi. Elle commence un peu à le cerner l'animal. La jeune femme s'accroche au bras offert par Adriel, le suivant à travers la salle. « Merci. T'es pas mal non plus dans ton genre » dit-elle sans jeter un œil sur lui, un léger rictus sur le coin des lèvres. Elle aussi elle sait jouer à ce petit jeu. Toujours complimenter dans l'indifférence, c'est plus efficace. Mais il faut bien avouer que ce soir, Adriel est particulièrement attirant. Beau comme un dieu. Enfin beau, le mot est encore faible. Il est la perfection incarnée. Ses yeux, sa coiffure, sa bouche, les traits fins de son visage. Elle comprend le pouvoir d'attraction qu'exerce Adriel sur les autres femmes. Et tous les cœurs qu'il doit briser au passage. Ellie s'assoie sur la chaise tirée par un Adriel très aguerri sur les bonnes manières. C'est sans doute ce qu'elle aime le plus chez lui. Son côté gentleman qui le rapproche d'elle, parce qu'elle aussi a été éduqué dans les bonnes et dues formes. Ils viennent tous les deux du même monde. Education stricte et autoritaire. Etant une princesse héritière, aucuns faux pas n'est accordés. Et les protocoles, Ellie les connait par cœur. « Oui on peut dire ça. Et toi ? Tu prépares ton retour à New-York ? ». Les vacances d'Adriel touchent à leur fin et il est prévu qu'il reparte chez lui, à New-York. Le cœur de la française ne peut pas s'empêcher de légèrement se serrer à cette idée. Il faut dire qu'elle s'est habituée à ses rendez-vous quotidien avec le Eynsford-Baxter. Sa compagnie lui est des plus agréables et avoir quelqu'un qui sait ce qu'est la pression familiale, ça fait du bien. Ils se comprennent à ce niveau-là et surtout, ça les rapproche. Ellie a l'impression de vivre dans une bulle depuis deux semaines. Depuis qu'elle le cotoie. Et a très peur de voir cette bulle éclater. Mais c'est ça la vie, les vacances finissent toujours par se terminer. Et la réalité reprend le dessus. Ellie ne peut pas s'empêcher d'être surprise lorsqu'Adriel commande du champagne. Il veut sortir le grand jeu ou bien ? « Champagne, ah quand même tu ne lésines pas sur les moyens » dit-elle pour le taquiner. Commencer par du champagne, la soirée s'annonce des plus délicieuses. Avec Adriel, elle n'en attendais pas moins pour tout dire. « Qu'est-ce qu'on fête ? ». Ellie s'empare de sa coupe de champagne servie par le serveur quelques secondes plus tôt. Elle la lève légèrement en direction d'Adriel, plongeant son regard dans le sien. Elle ne sait pas ce qui lui arrive mais elle se rend bien compte qu'elle n'est pas indifférente à son charme. Mais les paroles de Meleya lui reviennent en tête après cette pensée. Fais attention à lui. C'est pas un gars pour toi.

robe d'ellie :plop:
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv EmptyVen 10 Avr - 12:59

Pas mal non plus, pas mal non plus. Dans son genre, donc celui qui pouvait plaire à toute femme normalement constituée et pourvue de capacités intellectuelles classiques, Adriel était ce qui se faisait de mieux. Riche, éloquent, bien élevé, des airs princiers et aussi beau en vrai que s'il apparaissait en première page d'un catalogue, Adriel possédait toutes les qualités requises pour être un prétendant parfait. Pas mal non plus ne rendant définitivement pas justice à cette illustre beauté, Adriel jugea bon de ne pas relever. Mademoiselle se laissait désirer de façon peu subtile, et lui voyant clairement dans son jeu, ne la trouva du coup que plus désirable. Une fois attablé, il se laissa sa nonchalance guider la conversation, et accrocha son regard à celui d'Ellie. « .Mon retour est déjà tout organisé et ce depuis quelques jours déjà. Mes valises sont déjà prêtes et expédiées vers mon appartement, il ne me reste donc plus qu'à grimper dans l'avion. » déclara-t-il, le ton tout aussi élégant que la tenue qu'il revêtait. La grosse pomme n'attendait plus que lui. Les bonniches de sa mère s'étaient empressée de plier ses affaires et de les emporter vers le Jet qui l'attendait demain matin à la première heure, direction New York. « .Il me tarde. » De retourner au travail ? Allons. Bien sûr, l'idée qu'il puisse de nouveau se contenter de la vue imprenable qu'offrait sa toute nouvelle assistante, Théa, sur ses jambes interminables, ne pouvait que le réjouir. Toutefois, il n'en restait pas moins lucide. Le quotidien n'était rien en comparaison aux vacances. Plus de contraintes, bien qu'il n'en soit pas surchargé, plus d'horaires. Il pouvait vivre comme bon lui semblait et se faire son propre planning, entre sorties de jour et sorties de nuit. Sur ce seul point, Adriel semblait s'enjoindre à la normalité. Qui plus est, son quotidien, aussi passionnant soit-il, n'était rien en comparaison aux vacances à la fois sages et palpitantes que lui avait fait vivre la princesse se tenait droite sur la chaise posée devant lui. S'il avait trouvé le temps de se reposer, alors qu'il ne le faisait jamais, il le devait à l'ensorcelante monégasque avec qui il dînait depuis maintenant plusieurs soirs et à qui il avait offert son temps si précieux sans le moindre remords. Lui adressant l'ombre à peine visible d'un sourire, il poussa un soupir amusé lorsqu'elle commenta la bouteille de champagne fraîchement livrée par le serveur, qui s'avérait à l'ouvrir. « .Jamais. » se contenta-t-il de répondre, en haussant les épaules. Lésiner sur les moyens ? Alors qu'il venait d'un milieu très favorisé ? Non. Adriel n'était que luxe et gaspillage. Pouvant s'offrir le luxe d'une bouteille de champagne millésimé, dont ils ne boiraient probablement que la moitié, lorsque l'envie le prenait, il n'y avait aucun instant, aucune vie, aucun univers où Adriel Eynsford se verrait lésiner sur les moyens. Qui plus est, sa compagnie lui sembla être une excuse valable pour consommer une bonne bouteille. S'il avait besoin d'excuse, bien sûr. Ce qui n'était généralement pas le cas. « .Tu as besoin de fêter quelque chose de particulier pour te régaler d'une simple coupe de champagne ?. » questionna-t-il, presque suspicieux. Une simple coupe de champagne, ou bien plusieurs. La bouteille était là, dressée fièrement dans son seau à glace, attendant d'être vidée de son contenu. Sans pour autant comprendre comment diable ils pouvaient venir du même monde, et qu'elle puisse chercher une occasion particulière au moindre verre, Adriel laissa tomber son bref regard suspicieux pour le sempiternel air blasé. Levant sa coupe en sa direction, il déclara : « .À ta santé. » Sa coupe tinta avec la sienne, avant de rejoindre ses lèvres. Après une gorgée ou deux, il reposa l'objet sur la table et concentra de nouveau son attention sur une Ellie tout en beauté. « .Et à la fin de nos moments passés ensemble, si tu veux vraiment célébrer quelque chose. » ajouta-t-il, plein de nonchalance. « .Quoi que je ne suis pas sûr qu'il faille célébrer ça. » Pensif, il poussa un soupir. La fin de leur petit séjour partagé, qu'importe ce que ça pouvait être s'achevait et sans chercher à se mentir, ou à mentir à qui que ce soit, il regrettait de ne pas pouvoir lui accorder quelques jours de plus. Ces obligations, dont il s'était toute sa vie durant soustrait, le rattrapait plus vite qu'il ne l'aurait cru et déjà ses supérieurs réclamaient son expertise pour quelques affaires. Et sourire d'Ellie ne pourrait rien y changer. Toujours pensif et sans détacher d'elle un regard inquisiteur, il laissa un faible silence s'installer dans la conversation. Bien sûr, il ne doutait pas du fait qu'il pourrait un jour revenir à San Francisco, où bien d'y être obligé par obligation professionnel… ou bien lorsque les excuses lui manqueraient pour visiter sa mère qui possédait une villa sur les hauteurs. Mais sa seule présence n'était malheureusement pas suffisante pour l'inciter à réorganiser son planning. Proche, mais pas tant. Toutefois, l’irrépressible envie de la revoir après était bien là, à sa plus grande surprise. Le regret de ne pas savoir ce qu'il se serait passé s'il était resté plus longtemps aussi. « .Il est regrettable que tu persistes à vouloir vivre dans ce trou. San Francisco est une ville palpitante pour les vacances, d'accord. Mais pour y vivre ? New York offre beaucoup plus d'occasions de vivre pleinement et intensément. » Et il avait compris depuis quelques temps, en cernant le personnage, que son existence manquait cruellement d'intensité. De piment, qu'il prenait grand soin d'ajouter à chacune de ses journées. Qui plus est, une farandole de moments qu'il aurait largement préféré oublier s'étaient déroulés ici. De ses études à Stanford, en passant par ses études à Berkeley (une époque qu'il en venait à détester et à comparer systématiquement avec sa toute nouvelle existence New Yorkaise). Sa vie San Franciscaine avait été éprouvante, sous tous les aspects et il se remerciait d'avoir rapidement achevé ses études, de ne pas s'être laissé aller à une année de plus dans cette université maudite, pour entamer la vie qu'il méritait vraiment. Celle qui l'enivrait vraiment. « .Tu te lasseras bien assez tôt de San Francisco, crois-moi. » déclara-t-il, le ton assuré. Bien sûr qu'elle se lasserait. Si elle ne le faisait pas par ennui, elle le ferait à cause du drame permanent qui régnant dans ces rues. « .Et tu es plus que bienvenue à New York. » ajouta-t-il ultimement. Pas forcément parce qu'il y était, ni pour le rejoindre (un peu, mais pas trop, personne et certainement pas lui ne devait s'avancer sur quoi que ce soit), mais parce que New York inspirait un rêve qui, une fois qu'on s'y trouvait, pouvait se réaliser.
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MessageSujet: Re: if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv EmptyDim 19 Avr - 20:26

Tu sais, il suffit parfois d'une étincelle pour embraser une vie.
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Elle l'admire sous toutes les coutures. Discrètement. Son regard succombe à la moindre courbe – des plus parfaites – que possède Adriel. Son dos, ses muscles saillants, ses lèvres, son regard. Ellie est sous le charme, sans se l'avouer. Comment ne pas l'être devant ce tel gentleman ? Adriel a tout pour lui. Tout pour que chacune des femmes qu'il croise tombe amoureuse de lui. Son charisme n'a pas d'égal et Ellie doit bien avouer qu'elle le trouve incroyablement sexy ce soir. Tout comme les autres soirs qu'elle a partagé avec lui. Mais ce soir, sans pouvoir l'expliquer, il inhale quelque chose en plus. Peut-être parce qu'il part demain et qu'Ellie se rend compte que leurs rendez-vous quotidiens vont cruellement lui manquer. Que ses attentions pour elle l'ont bien plus touché qu'elle ne voudrait lui dire et qu'elle voudrait qu'il reste un peu plus longtemps. Qu'il a pimenté son existence durant ces quelques jours et qu'elle ne lui en sera jamais assez reconnaissante. Ellie s'était enfermée dans une routine qu'elle ne pouvait plus supporter et Adriel a su la libérer le temps de quelques heures. De quelques jours. « Ça ne m'étonne pas » déclare-t-elle, une fois attablée et la conversation lancée. Durant ces quelques jours, elle a pu apprendre à connaître Adriel. Quelque peu du moins. Et elle a bien cerné le côté organisé et tellement encadré d'Adriel. Evidemment que ses bagages sont déjà expédiées et qu'il est prêt à partir. Il n'y a qu'Ellie pour attendre les quelques heures avant le départ pour enfin se décider à ouvrir une valise. Ellie, elle n'arrive pas à prévoir, à organiser à l'avance. Elle fait toujours tout à la dernière minute. Jamais non sans hurlements ou lamentations d'ailleurs. Mais elle n'arrive pas à se résoudre à se mettre à la tâche des jours avant. Peut-être parce que quand elle était à Monaco, elle avait des majordomes pour exécuter ses souhaits. Comme faire ses valises par exemple. « J'imagine. Tu dois avoir une vie bien remplie là-bas ». Contrairement à elle. Ellie. Qui vagabonde depuis quelques semaines déjà. Qui tourne en rond dans le logement qu'elle partage avec Maxim. Ellie relève les yeux vers Adriel et ne peut s'empêcher d'être déçue qu'il parte déjà. Elle sait qu'il a prolongé ses petites vacances légèrement pour elle mais elle aurait voulu que le temps se fige et qu'ils continuent de passer des moments ensemble. A rire, s'amuser, profiter. Elle est un peu jalouse parce qu'Adriel, il a un vrai métier et une vraie vie. Et elle, qu'a-t-elle ? Des journées à lézarder, incapable de trouver sa voie. Elle s'ennuie chez elle, parce que Maxim est à l'hôpital, tout le temps. Et elle, elle est toute seule. Tout le temps. Depuis que Meleya est repartie en Bulgarie, Ellie trouve ses journées bien plus longues. Jusqu'à Adriel apparaisse et remette un peu de soleil dans la brume de ses journées. « Non pas spécialement. Enfin disons que ça fait un moment que je n'ai pas profiter d'une bonne coupe de champagne. » avoue-t-elle, lâchant le regard d'Adriel. Ce n'est pas parce qu'elle est une Grimaldi qu'elle mange du caviar à chaque repas en buvant de grands crus. Depuis qu'elle est à San Francisco, Ellie s'efforce à vivre une vie normale. Sans titre de princesse trônant sur sa tête. Juste en profitant des petits bonheurs tout simple de la vie. « Quand les gens ne viennent pas de ton monde, ils ne comprennent pas qu'on puisse boire du champagne comme eux boiraient leur tasse de thé. ». Et Ellie, elle en avait eu marre aussi des regards réprobateurs. A Monaco, ce n'est pas dérangeant de vivre dans la grande vie. Mais ici, dans cette ville, ça l'avait vite agacé. Et puis Maxim n'est pas du même monde qu'elle et elle ne voulait pas qu'il se sente inférieur à elle. « A la tienne ». Tchin. Ellie porte le verre à ses lèvres et apprécie l'onctuosité qui émane de ces petites bulles. Dieu que ça lui avait manqué de profiter de ce genre de petits plaisirs. C'est là tout son problème à la française. Avant, elle aimait croquer la vie à pleine dent. Et puis petit à petit, c'est la vie qu'il l'a croquée. Et elle est devenue cette fille qui ne sait plus vraiment sourire et qui ne sait plus vraiment vivre. « Non je n'avais pas très envie de célébrer cela. Mais soit, à nos vacances passés ensemble » lâche-t-elle, dans un léger soupir. Elle n'est pas des plus heureuses qu'il reparte mais c'est la vie. On rencontre des gens et puis on les laisse filer. Parce que c'est plus simple. Et que chacun à ses occupations. Loin l'un de l'autre. Mais Ellie garde en tête une tonne de souvenirs dorés avec Adriel. Qui resteront gravés à jamais dans sa tête. Et dans son cœur. Coeur qui se serre à l'évocation de sa vie ici, à San Francisco. Dans ce trou comme il dit le Eynsford-Baxter. « Je ne sais pas, je n'y ai jamais mis les pieds. Et même si je m'y rendais, qu'est-ce que je ferais là-bas ? J'ai pas de projets, pas de métier. Je ne sais même pas quoi faire de ma vie ». C'est son grand problème du moment. Après avoir décidé de quitter Berkeley, elle se laissait quelques semaines pour se dessiner un avenir. Et les semaines se sont transformés en mois. Elle est destinée à régner, avec ses frères, mais elle, elle veut vivre avant. Vraiment. Trouver un réel métier qui lui plait avant de se confiner dans un rôle qui ne l'enchante pas. Ecrire sa propre destinée tant qu'on lui en laisse encore l'opportunité. Mais encore faut-il trouver l'inspiration. Et l'aspiration de sa vie. Je m'en lasse déjà eut-elle envie de rétorquer à la remarque du jeune homme. Un an qu'elle est à San Francisco et ces dernières semaines, elle a l'impression de s'essouffler. Elle se retrouve à l'étroit dans cette ville. Dans cette vie. C'est comme si tous ses amis avançaient dans leur vie et qu'elle, elle restait sur place, stagnant, à les regarder s'éloigner. Ellie étouffe dans cette ville qu'elle trouve tout à coup trop petite pour elle. « C'est gentil ». Elle lui offre un joli sourire. Puis elle ajoute. « Il paraît que New-York est la ville où tous les rêves se concrétisent. Peut-être que le mien m'attend bien sagement là-bas ». Peut-être que l'invitation dissimulée d'Adriel est un signe. Peut-être qu'il lui faudra s'éloigner de San Francisco pour trouver sa voie. Mais partir de cette ville, c'est quitter Maxim. Et pour Ellie, ce n'est pas envisageable. Pas pour le moment du moins. Qui sait ce que la vie réserve comme surprise. Ou déconvenues.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv EmptyVen 8 Mai - 22:54

« .La vie à New York ne pourrait être plus palpitante, en effet. Tu devrais essayer, un jour. Je pourrais t'initier, si l'envie t'en dit. » glissa-t-il, très loin de son habituelle subtilité. Refusant de croire qu'il s'agissait là de sa dernière soirée en sa compagnie, et que rien de plus qu'une complicité inhabituelle pour lui, mais salvatrice, ne se passerait entre eux, Adriel décida (sans s'en rendre tout à fait compte peut-être) d'attirer la monégasque vers son fief. Et pour y parvenir, tous les moyens seraient bons. Son regard flirta habilement sur ses traits et dégusta le charme indiscutable d'Ellie en la déshabillant d'un regard grisé. Dissimulant jusqu'alors un sourire fin, rare et bref derrière sa coupe de champagne, Adriel ne cacha toutefois pas sa surprise devant l'idée qu'on puisse ne pas boire de champagne régulièrement. Lui en dégustait toutes les semaines, de différentes sortes et était presque certains d'avoir un jour trempé ses lèvres dans les meilleures sortes de champagnes au monde. Sa cave était pleine, tout comme son carnet d'invitations qui l'incitait à en boire parfois plus que de raison. « .C'est à croire que tu m'attendais. » soupira-t-il, téméraire. Pour boire une coupe de champagne, s'entend. Comme s'il était une excuse suffisante pour siroter une bonne coupe, entre riches. La comparaison avec une tasse de thé lui fit hausser un sourire, signe qu'il était impressionné par l'image. Pour saluer la métaphore, il opina. « .Ce pourquoi il n'est pas judicieux de se mêler au commun des mortels. » se contenta-t-il de répondre très sobrement, d'ores et déjà convaincu qu'elle aurait l'audace de prétendre le contraire. Peut-être était-ce l'une des différences entre eux qu'il appréciait le plus. Elle osait se confronter au monde, là où il obligeait quiconque croisait son chemin à le respecter, et à respecter son nom, ainsi que son compte en banque. Guindé, et prompt à respecter les idées ancestrales, peut-être arriérées, que la bourgeoisie française véhiculait, Adriel refusait catégoriquement d'imaginer qu'on puisse mélanger son monde avec celui du petit peuple. Eux, l'élite, ne pouvaient se permettre de croire un seul instant avoir une vie normale, et dieu merci, Adriel y avait renoncé il y a fort longtemps afin d'embrasser à pleine bouche son existence de jeune milliardaire. Ellie avait le profil type de la fille un peu aventureuse, prête à tout essayer, mais elle pouvait se convaincre qu'ils pourraient, eux les riches, vivre une vie normale, ça ne serait jamais le cas. Adriel était le reflet de cette noblesse d'aujourd'hui, et Ellie l'était aussi, dans un genre complètement différent, mais en attendant, lui avait le droit au champagne et elle devait de restreindre pour contenter la petite gens. Une bassesse qu'il réparait consciencieusement aujourd'hui, effleurant du bout des doigts la bouteille de champagne reposant dans son seau. Patient, et appliqué lorsqu'il s'agissait d'écouter la voix d'Ellie guider cette conversation, Adriel fronça néanmoins les sourcils en se confrontant à une autre vérité selon lui intolérable. « .Mais qu'as-tu donc fait toutes ces années ? New York est un incontournable. » s'offusqua-t-il, moyennement, mais tout de même. Lui avait écumé bien des endroits du globe et New York était l'une de ses destinations phares avant même qu'il soit en âge d'avoir son propre passeport. Il s'imaginait déjà arpenter les rues new yorkaises à peine tenait-il debout, comme la plupart des parisiens de l'époque, et d'aujourd'hui encore. Bien avant de se rendre à San Francisco, à Tokyo, à Madrid, à Rome et partout ailleurs, il était allé à New York. Et elle jamais ? Heureusement, il était là pour rattraper cette bévue. Toutefois, il médita le reste de ses paroles une petite seconde. Dévoré par l'ambition depuis toujours, il avait toujours su, au fond, ce à quoi sa vie devrait ressembler lorsqu'il arriverait à l'âge adulte. La musique serait son mode, de toute évidemment, et l'opulence lui ouvrirait toujours bien des portes. La seule différence avec la vie qu'il s'imaginait adolescent, et la réalité actuelle, était qu'il se voyait marié avec Manon, et qu'il était à l'heure actuel le célibataire le plus convoité de la grosse pomme… et un incontestable Don Juan. Avoir peu, ou aucune, perspective d'avenir en tête, aucune idée concrète dans les mains était si loin de lui qu'il n'eut aucun mal à comprendre son désarroi, aussi subtile soit-il. « .Sois assurée que tu trouveras toujours quelque chose à faire à New York. Et si tu as besoin d'inspiration, ma foi, tu n'auras qu'à regarder autour de toi et te laisser guider. » Ou bien simplement me dire ce que tu voudrais essayer, et je ferais jouer mes relations. Plus si nouveau que ça, et surtout affreusement courtisé tant par les femmes, certes, que par les chasseurs de têtes à la recherche des nouveaux talents, Adriel connaissait bien des moyens de se faire une place. « .Tout est possible à New York. » ajouta-t-il, reposant sa coupe vide devant son assiette. Une once de satisfaction vint teinter ses traits impassible lorsque enfin, elle fut prête à envisager sa venue à New York. « .J'en suis sûr. » opina-t-il, préférant omettre que son rêve se tenait assis devant elle, toute à sa portée. Plus tard. Plus tard si elle se montrait aventureuse, et se pointait à New York comme lui le désirait. « .Et qui sais, si ce n'est pas l'ennui, c'est peut-être le manque qui te portera jusqu'à New York. » ajouta-t-il finalement. Pas exactement ce qu'il avait en tête, mais proche. Bien sûr, il jouait. Plaçait ses mots pour la piquer par-ci et par là, l'histoire de lire ses réactions comme il lirait un livre. Un excellent livre, à l'intrigue passionnante. Il se plaisait à croire, et en était quasiment certain, qu'il lui manquerait. Au moins les premiers jours, lorsqu'elle tenterait de tromper son ennui et se retrouverait les mains pleines de souvenirs. « .Je plaisante. » Pas tant que ça. Du moins, le ton qu'il venait d'employer induisait volontairement que non, il ne plaisantait pas. La forme, toujours la forme. « .Tu n'as même pas la moindre idée de ce que tu voudrais faire ? D'où tu voudrais vivre ? Je ne peux pas croire ça. » ponctua-t-il finalement, laissant Ellie prendre sa commande auprès du serveur qui venait de se présenter à eux.
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Ness Glaswell
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MessageSujet: Re: if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv if your dreams don't scare you, they're not big enough ~ pv EmptyMer 27 Mai - 22:55

A New York, tout le monde cherche quelque chose.
Des hommes cherchent des femmes, et des femmes cherchent des hommes.
A New York, tout le monde cherche quelque chose. Et de temps à autre... quelqu'un trouve.

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Les sous-entendus d'Adriel font fondre la jeune monégasque plus qu'il ne le faudrait. Il lui fait du rentre-dedans et elle est incapable d'y résister. Comment faire devant tant de... beauté. Et de charisme. Adriel pourrait faire plier n'importe qui devant lui, elle en est certaine. Elle la première. « Pourquoi pas ? Ça pourrait sûrement me plaire. Surtout si tu joues au guide » déclare-t-elle, d'un sourire enjôleur. Quel est l'intérêt de visiter New-York si ce n'est pas en sa compagnie ? Aucun. Ellie veut bien voir du pays, mais seule ? Non merci. Alors si monsieur Eynford se propose de lui faire visiter la ville, oui pourquoi pas. Il est difficile pour la Grimaldi de rester digne et complètement neutre devant l'américain. Elle n'est pas du genre à jouer les midinettes mais Adriel la trouble et la charme bien plus qu'elle ne voudrait l'avouer. Il est si beau, et galant, et...parfait. « La vie peut être surprenante quelques fois. Qui sait, elle ne t'a peut-être pas mis sur mon chemin par hasard ». Est-ce qu'Ellie croit au destin ? Plus ou moins. Quand ça l'arrange. Elle trouve romantique l'idée de penser que chaque rencontre n'est pas le fruit du hasard et que certaines personnes sont mises sur notre chemin pour une raison bien précise. Adriel est arrivé à un moment où Ellie commençait à s'ennuyer dans sa vie. Maxim travaille beaucoup et n'est pas souvent disponible et Meleya est repartie vivre en Bulgarie. Et elle, elle est restée là, stoïque, à chercher un but à sa vie sans le trouver. Adriel est arrivé et il a tout chambouler. Il a redonné un souffle plus frivole, plus léger à son quotidien devenu morose et lassant avec le temps. Ellie a du mal à croire que son acolyte repart déjà le lendemain et qu'elle va retrouver sa routine. Elle aurait souhaité que les vacances d'Adriel se prolongent. Mais comme l'évoque le diction, toutes les bonnes choses ont une fin. Malheureusement. « Si tu veux tout savoir, les gens de mon monde m'ennuient. J'en ai marre des protocoles et des formules de bienséances. Moi, j'aime jurer quand je me fais mal ou raconter des blagues pas drôles sans avoir à me contraindre parce qu'une princesse doit toujours bien se tenir et blablabla » explique-t-elle avec sa petite tirade. Depuis qu'elle est enfant, Ellie a toujours voulu aller à l'encontre des protocoles et gérer sa vie comme elle l'entendait. Mais avec une titre de princesse sur la tête, difficile d'être complètement libre. Maman Grimaldi s'est toujours appliquée à faire de sa fille son pantin favori. Jusqu'à qu'Ellie ait son accident d'avion et qu'elle se décide à quitter Monaco. Contre l'avis de sa mère mais à ce moment-là, elle n'en avait que peu faire. Ellie, elle n'a jamais été la petite fille sage et disciplinée que sa mère voulait qu'elle soit. Elle, elle aimait jouer aux jeux de garçons, trainer dans la boue et aller voir des courses de rallye avec son Poppy. Les poupées ? Eurk, elle leur coupait les cheveux. Ou les brûlait quelques fois. Enfin ce n'était jamais très poétique. « J'ai trop écouté ma mère » réplique-t-elle en riant. Mais c'est tout à fait ça. Maman Grimaldi s'est toujours efforcée de diriger la vie de sa fille depuis sa naissance. Ellie n'a connu que Monaco et le château durant de longues années. Jusqu'à son accident d'avion. Jusqu'à son départ à Londres, puis à San Francisco, avec Maxim. Bien que son esprit de petite fille rebelle l'empêchait d'être complètement la petite fille docile de sa maman, Ellie s'est toujours efforcé à devenir celle que sa mère voulait qu'elle soit. Très intransigeante et exigeante avec sa fille, madame Grimaldi ne lui a que très rarement exprimé cette affection dont avait si besoin Ellie. Alors pour être certaine que sa mère l'aime, Ellie a toujours joué à la gentille fille. Ou du moins a tenté. Mais rien n'était jamais assez bien pour sa mère. Ellie n'était jamais à la hauteur. Jamais. La jolie brune termine sa coupe de champagne avant de la reposer sur la table et de lever à nouveau les yeux vers Adriel. « Tu as toujours su ce que tu voulais faire toi ? » demande-t-elle, curieuse d'en apprendre toujours un peu plus sur ami. Ami, acolyte, elle n'est pas certaine que les termes soient appropriés. Mais elle n'a aucune idée de comment qualifier leur relation à l'heure actuelle. « Le manque de nos escapades ? Sois en sur ». Si Adriel s'est contenté de le sous-entendre, elle le dit à voix haute. Oui il va probablement lui manquer. Lui et leurs journées à vagabonder ensemble. Leurs longues discussions autour d'une glace. Leurs balades interminables. Ellie a passé des moments exquis en sa compagnie et savoir que demain, elle va se retrouver à nouveau seule la plonge dans un désarroi qu'elle n'aurait pu prévoir. Ces journées avec l'américain vont être gravés dans sa mémoire et elle espère qu'ils ne seront pas les derniers. « Si. J'avais un rêve il y a quelques années. Et puis un accident l'a balayé d'un coup d'éclat et d'une petite dose de handicap ». Depuis elle n'a pas retrouver cette flamme, cette adrénaline. Celle que lui procurait l'aviation. Ellie ne s'est jamais sentie aussi vivante que dans les nuages, à bord de son bolide. Et à cause d'une erreur – celle de tomber amoureuse de Roman Da Russo entre autre - elle a tout perdu du jour au lendemain. La chute fut brutale. Et le réveil violent. « Et pour l'endroit où je voudrais vivre et bien...je ne me suis jamais vraiment posée la question en fait. Pour moi il a toujours été naturel de vivre avec Maxim, ici ». A San Francisco. Ou ailleurs dans le monde d'ailleurs, du temps qu'elle est avec lui. Son meilleur ami, son pilier. Ellie n'a jamais aimé la colocation. Sauf avec lui. La jeune femme passe sa commande au serveur et attend qu'Adriel passe la sienne aussi. Il est vrai qu'elle commence à avoir sérieusement faim. Mais elle prie pour que la soirée ne passe pas trop vite. Histoire de profiter encore de la compagnie d'Adriel. Si exquise. « Et toi alors ? Tu ne te vois vivre qu'à New-York ? » demande-t-elle, déjà certaine d'avoir sa réponse.
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Adriel Eynsford-Baxter
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