Halloween, c’était décidément la fête favorite d’Aengus. En réalité, c’était la seule fête qu’Aengus célébrait depuis sa sortie d’hôpital et la joie de faire une véritable soirée la grisait, pour rester correcte et ne pas l’accuser d’avoir grillé une durite. Aussi, elle avait mis les petits plats dans les grands. Tout semblait compliqué et pourtant tout avait été fait à la main, avec les moyens du bord. Après tout, Aengus avait un budget limité.

La dernière touche d’apposée pour la chasse aux fantômes, Aengus pliait bagage. Probablement qu’il lui avait fallu plus de temps qu’une personne dotée d’un sens aiguisé de la coordination et de l’organisation, mais la satisfaction du travail était là ! Le principal dans l’affaire. Mais quelle affaire ? A quoi cette blondinette s’était acharné durant tout ce temps ?  Des citrouilles sculptées, de fausses toiles d’araignées avaient été disposées pour faire peur à ceux qui s’aventureraient trop loin dans les couloirs, des décorations et autres fouilles…  Il ne manquait que…

« Le fantôme. Où j’ai mis le fantôme ? »

Un scandale tout de même que James ne possède pas de fantôme, pour un Irlandais vivant dans un château, ca faisait mauvais genre ! Il aurait au moins pu construire son château sur un ancien cimetière indien. Aucune fantaisie ce brave O’Malley ! AUCUNE !  Heureusement qu’elle, elle débordait d’imagination. Elle allait en amener un ! Si ! Elle avait même prévu de couper le courant et de piquer la clef pour ouvrir le boitier électrique. Tout le monde à la lampe torche ou à la bougie !

Enfin, pliant donc sa valise, elle redressa le nez vers l’entrée en entendant quelqu’un entrer. Le fantôme était déjà arrivé ? Non, mais son boulet venait passer le pas de porte, avec un peu de chance, le fantôme ne tarderait plus. A la vue de la chevelure et de la silhouette, deviner qui venait de rentrer relevait du jeu d’enfant. Dans un grognement, Aengus reprit sa guirlande électrique, guirlande de noël, mais Aengus trouvait qu’un renne avec un nez rouge qui clignote avait son potentiel pour effrayer la populace surtout lorsqu’il était conduit par un pervers aussi énorme que rouge et qui appâtait les enfants avec des jouets ! Les milliers de guirlandes, des vieilles décorations de sorcières… Tout attendait patiemment que quelqu’un appuie sur l’énorme bouton rouge, laissé à l’entrée ; tout devrait s’illuminer à l’arriver de James.

Aengus avait tout préparé, tout sauf la venue de Maëlle, le soleil qui décline bien plus tôt et la mise en fonctionnement trop précoce du bouton rouge. PAF ! Brusquement, toutes les lumières se fanèrent. Bloquée dans son élan, Aengus papillonna du regard. Qu’est-ce que… ? Immobile, le geste suspendu, le corps ne parvînt à assimiler le moindre petit mouvement.

« MAËLLE !!! » Hurla Aengus en descendant maladroitement de son échelle. « TOUCHE A TON CUL ! »

Qu’est ce qu’elle faisait bon sang ! Le pas raide, le dos tendu à l’extrême, la blonde fulminait. Déboulant comme une furie, elle ne remarqua pas Maëlle et la heurta brusquement, front contre front, la rencontre entre deux têtes de mules ! Ca cogne fort pour un début ! Un juron bien senti passa les lèvres de la blonde. Rah ! Seules les ombres parvenaient à se faufiler à son regard, maudit soit le soleil à ce coucher si tôt !

Sacha déguisé  

Un Drake Queen zombie… Cette nana là ne manquait pas d’idée ; un principe qui me plaisait énormément. L’invitation avait été surprenante, pour le moins atypique, et je me faisais une joie de me rendre chez mon père, pour la fête d’Halloween. Durant un moment, j’avais craint que cette hystérique proche de l’explosion nucléaire, ne me fasse une mauvaise blague. Mais devant le petit carton d’invitation, sur lequel trônait l’obligation de se déguiser en Drake Queen zombie, j’avais bien ris. J’imaginais mon père se plier à cette règle particulièrement stupide.  Je ne pensais pas qu’il soit aussi excentrique, mais nombre de reportages à la télé présentaient les extravagances de milliardaire. Naïvement, je me prêtais au jeu d’un monde que je ne connaissais pas, trop heureux de pouvoir passer une soirée avec James et sa famille. Qui serait présent ? Si j’étais invité, est-ce que je faisais parti des siens ? Est-ce qu’il m’acceptait dans son cercle ? Je tournais tout dans mon esprit, conscient de l’enjeu de la soirée. La première rencontre avec les autres restait fatidique. Et pour l’occasion, pas besoin de se mettre sur son 31, juste en déguisement stupide. Être et paraître stupide, je savais faire.

J’avais donc pris grand soin de mon costume, m’affublant d’une perruque blonde qui hurlait de ses petites bouclettes qu’elle avait été régurgitée par une machine à laver. Boucles d’oreilles, colliers, petite haut blanc, un jean moulant déchiré et des converses dans un état lamentable, voilà ma tenue. Le maquillage parfait m’avait réclamé des heures de travail, si bien que je commençais à plaindre ses hommes et femmes qui passaient trois heures devant le miroir. Je m’étais presque énervé en sentant mon Eyesliner couler.  C’était censé souligner pas dégouliner !!!  Personne ne pouvait m’en vouloir d’avoir les yeux brulant et pleurant alors qu’ils supportaient depuis des heures mon reflet dans le miroir. Et puis, comment ne pas pleurer devant un tel massacre de la graisse de baleine ? Mais j’étais le cliché parfait à présent, hormis les chaussures. Les talons avaient tentés de me briser les chevilles. Cette tentative de sabotage de ma soirée auprès de mon père était presque parvenue à me casser les deux chevilles en simultanée. Jamais je n’aurais pensé que des chaussures à talon puissent fomenter tel complot ! Finalement mes converses leur riaient sous le nez en sortant du magasin, elles avaient en revanche fermées leur clapet en sentant la plus vieille de mes paires se faire déchirer comme du papier mâché.

Enfin qu’importe, mes fesses à moi se trouvaient sagement posées sur le capot de la voiture que me prêtait gentiment une amie en échange de lui faire plein. Une vieille pomme rongée par une paire de dés rose accrochée au rétroviseur intérieur, me servirait de carrosse pour raccompagner ce beau monde. Une voiture de fille en somme, surtout à voir les sièges et l’odeur de vanille qui apportait la touche finale du glamour de cette voiture. Enfin, l’avantage restait l’adéquation de ce carrosse avec mon costume. A voir les regards se promener sur ma carcasse et mon vieux bolide, je pouvais aisément deviner que j’avais réussi mon rôle.  Je me sentais presque minable et l’idée de pouvoir entrer chez mon père me maintenait encore la tête haute. Je pouvais le lire au fond de leurs yeux, à ces passants, le massacre des bébés phoques, c’était de ma faute et pire encore j’étais responsable de la déforestation et de la misère dans le monde.

Heureusement, je changeais bien vite de point d’attention en remarquant une bouille blonde correspondant à la photographie que m’avait envoyé l’autre dégénérée rose. J’avais intérêt à la ramener en entier et sans la moindre égratignure si je voulais cette gamma ne me tue pas sur place. Je me demandais d’ailleurs quel était le lien de parenté entre elle et James ou qui était Kirby pour James.  Je voulais me placer par rapport à eux, simple curiosité. J’espérais réellement qu’il leur avait fait un portrait plus flatteur de ma personne que ne l’était la situation lors de ma rencontre avec mon père. J’avais volontairement bloqué l’ascenseur dans lequel nous nous trouvions. Je ne m’étais pas attendu à ce que James porte son prénom à merveille et tente de s’échapper de l’ascenseur par la petite trappe du dessus, comme l’aurait fait James Bond. Avez-vous déjà vu un singe avec un costume cravate qui vaut le quintuple de toutes vos possessions ? Moi, oui !

J’avançais timidement vers Kirby, ne sachant si je devais lui tendre la main, lui faire la bise et écraser goulument mon maquillage sur sa bouille poudrée. Finalement, je me plantais devant elle avec un sourire crispé.

« S’lut, j’suis Sacha. » Marmonnais je, mal à l’aise.

Et voilà, réflexe de gosse, je cherchais mes poches, me rappelait trop tard que mon jean était moulant et qu’il menaçait déjà de casser et que si j’avais le malheur de lui imposer mes mains, il ne supporterait pas la pression. Les coutures me hurlaient de suivre un régime et mon postérieur, crispé par l’angoisse de cette nouvelle rencontre, leurs hurlait que ce n’était que du muscle. Combat coq entre les deux, les casques bleus ne débarqueront pas de si tôt. En tout cas, s’il y en avait bien un pour me casser les couilles, c’était les coutures du jean. Toujours à râler celles là !

J'ai trouvé Lounaaaaaaaa !! :twisted: 

Mais c'est quoi leur délire en ce moment ? Les morts sont censés rester morts, et les vivants ont le droit de vivre, point final, l'histoire s'arrête ici. Pourquoi certains n'en font alors qu'à leur tête ? Ce n'est pas l'idée que Noah soit toujours en vie qui m'intriguait, bien au contraire, j'étais plus qu'heureuse d'avoir pu le retrouver, même si la confusion avait régné pendant quelque temps, jusqu'à ce qu'enfin, les explications ne sortent d'entre ses lèvres. Si je n'avais pas voulu tout savoir quant à ce qui s'était passé, j'en connaissais au moins les grandes lignes et cela était amplement suffisant. Mais si les choses s'en étaient arrêté là, tout se serrait bien passé, mais non, il fallait qu'un autre mort ne refasse surface, cette fois-ci, après des années d'absence. J'en ai plus qu'assez de ces histoires, de ces problèmes qui ne cessent de me tourmenter l'esprit alors que je ne demande qu'à avoir une vie un tant soit peu normale. Pouvoir enfin construire un avenir auprès de celui que j'aimais, était-ce trop demandé ? Apparemment. Alors ce soir, j'oublie tout, ou presque, James sera là et je sais d’ors et déjà que je ne penserais à rien de plus qu'à notre dernier rendez-vous, là où tout a basculé. En plus de cela, monsieur à un fils caché. Encore un neveu de plus dans les pattes, comme si la Louna ne me suffisait pas, elle et son sale caractère de cochon qu'on lui doit à son père. Je n'en sais pas plus à ce sujet, et c'est peut-être mieux ainsi, surtout pour le moment où je suis à deux doigts d'exploser. Bref, qui dit Halloween, dit déguisement, et même si Aengus ne m'en avait touché un mot, j'avais décidé de me prêter au jeu de l'évènement. Quoi que je faisais plus cela pour montrer à mon aîné que j'étais en parfaite santé mentale suite aux derniers évènements qui ont bousculé ma vie. Bien qu'au fond, cela ne soit aucunement le cas. Sous mon long manteau beige se dissimulait donc le costume de Ghostface, le célèbre tueur de la saga Scream, le masque qui allait avec était sagement dissimulé dans mon sac à main, histoire de ne pas gâcher la surprise et de pouvoir prendre ma nièce par surprise en lui foutant la trouille de sa vie. James allait m'en vouloir, j'en étais plus que convaincue, mais peu importait, il sait que j'ai besoin de me défouler, de décompresser, de penser à autre chose, alors peut-être qu'il ne m'en voudra pas... tout du moins sur le coup, il m'arrachera surement la tête lorsque sa fille n'aura pas dormi pendant trois nuits de suite à cause de mes idioties digne d'une gamine de quatre ans. Quoi qu'il en soit, Aengus m'a dit qu'un certain Sacha devrait me retrouver et que ce dernier allait m'accompagner jusqu'au château en l'échange du chemin qui y menait. Il va de soit que j'avais d'abord refusé, vu ma réaction dés lors que je monte en voiture. Noah était le seul qui arrivait à me faire tenir un tant soi peu calme dans son véhicule, le reste, mieux valait ne pas en parler. J'étais toujours pire qu'un chien, la fenêtre baissée, la tête en dépassant, respirant à grande bouffée de peur de manquer d'air dans l'habitacle. « S'lut, j'suis Sacha. » Bordel de merde, c'est quoi cette chose ? Un sourcil se hausse face à... ce Sacha, le jugeant de haut au vu de sa tenue. Sait-il au moins chez qui nous nous rendons ? « Euh salut, moi c'est Kirby. C'est une blague, j'espère ? Tu connais au moins James ? Il te jettera de chez lui en moins de temps qu'il ne faut pour dire 'ouf'. » Non, je n'ai aucunement conscience que mon neveu, c'est lui. Ou elle ? Je ne sais plus vraiment. On dirait un gamin en fait, il doit avoir quoi ? Quinze ans ? D'où il sort ce nain ? « Bon, en route, sinon on ne risque pas d'arriver avant demain matin. T'as bien le permis au moins ? Et t'as jamais mis de voiture en épave ? » Mais Aengus merde, pourquoi tu me laisses entre les mains d'un inconnu ? Je fais naturellement ma prière avant de monter dans le véhicule et laisse le jeune homme mettre le moteur en marche et s'engager sur la route. « Mais roule moins vite !!!!!!!! » Dix secondes à peine ont suffi pour que je m'emporte contre le dénommé Sacha, lui hurlant dessus pour qu'il ralentisse encore et encore jusqu'à atteindre une vitesse proche du zéro. « À droite là ! Et mets ton clignotant ! Et regarde bien sur le côté ! » Je vais mourir, vraiment, j'ai pâli à vu d'œil, mais enfin, et après de longues minutes, nous arrivons jusqu'au château. Sains et saufs. « Sérieusement, tu ne veux pas te changer ? Mon frère va t'en vouloir si tu traumatises sa fille avec ce costume. Enfin, ce n'est pas pour me déranger, mais si tu tiens à ta vie... » Quoi ? Bah oui, ça ne me dérange aucunement de faire la misère à Louna, mais pas la peine que James ne fasse un mort. Surtout s'il s'agit d'un ami d'Aengus, parce que c'est ce que Sacha est, non ?

James déguisé

Aengus en avait assez. Dans un soupir, elle massa son front douloureux. Durant Halloween se trimballer avec un bosse ne posait que peu de souci, mais en dehors… Alors que le silence se prenait l’affront de plusieurs grognements mécontents de la blonde, un deuxième claquement sonore prit place. Le genou d’Aengus contre le mur. Décidément ! Et puis, les paroles de Maëlle ne cessaient de l’agacer. Qu’importe les efforts pour tenter de ne pas lui rentrer dedans, les mots sortirent d’eux même.

« Ouais ouais, ca va j’ai compris ! Je casse tout ce que je touche. » Souffla –t- elle pour elle-même en pivotant vers l’intérieur.

Tel un funambule sur son fil, Aengus marcha sur les ombres mouvantes. Paf, le sac était donc là. Accroupie devant celui-ci, elle s’y reprit à plusieurs fois pour allumer une foutue bougie. Fumeuse, elle avait toujours un briquet dans ses poches. Le problème n’était pas là ! Son manque de coordination, la mollesse de ses doigts et son incapacité à viser la mèche grâce à la flamme lui demandèrent beaucoup trop de temps à ses yeux pour allumer une foutue bougie. Après une vingtaine de tentatives, la blonde réussi à obtenir une petite lumière.

« Tiens, te pète pas la gueule avec, je veux pas cramer si jeune. » Grogna t elle en poussant doucement la bougie à fond plat vers Maëlle. « Pendant que la bougie brule tu pourras avoir l’air d’une lumière. Pour une fois, tu seras en harmonie avec tes habituelles leçons de moral. »

Peut être qu’elle préférait utiliser la lumière de son téléphone. En tout cas, Aengus s’alluma une ou deux bougies pour les disposer de manière sûre dans le hall. Une façon de pouvoir repérer les lieux. Puis, l’une d’elle à la main, elle chercha la direction du boitier électrique. Où l’avait-elle vu toute à l’heure ?

« Faut rallumer. Louna va avoir la trouille dans le noir avec tout ce que j’ai foutu dans les couloirs. » Pesta Aengus en regardant de gauche à droite.

D’accord, elle n’aimait pas particulièrement Louna, cependant, Aengus n’avait rien d’une peau de vache. La gamine restait plutôt courageuse, qui plus est. Si Aengus le pouvait, elle se serait rappelait d’une nuit à jouer aux agents secret dans les couloirs du château, à se tartiner la tronche avec du Nutela alors que les éclairs d’un orage striaient le ciel. Alors, oui lui faire une belle frayeur, d’accord, mais la faire paniquer toute la soirée, non. Louna devait aussi apprécier la soirée, comme tout individu qui poserait les pieds ici. Certes, cette maison n’était pas la sienne mais Aengus souhaitait, malgré tout que cette soirée reste mémorable.

Oh non, pas elle. Pas cette voix qui ne cesse de me casser les oreilles dés que je l'entends. Mes paupières se ferment d'instinct. Pas taper. D'autant plus que l'occasion est idéale alors que James n'est pas encore présent au sein de la demeure. Il n'en saura jamais rien et Louna n'aura plus aucun souvenir quant à ce qui lui est arrivé. « Et en quoi t'es déguisée ? En Fifi Brindacier ? Il te manque plus que les couettes. » Euh Louna, t'es au courant qu'on fête Halloween et pas Carnaval ? Enfin passons, je croise les bras sur ma poitrine pour éviter de l'étrangler comme Homer Simpson le ferait avec Bart tandis que ma nièce se faufile entre les jambes de Sacha. Voilà, va te cacher, ça me fera les vacances. La lumière soudain alors, pour au grand malheur de la jeune fille, et à mon plus grand bonheur. Un large sourire s'étire sur mes lèvres alors que je retire mon manteau, le posant au pied du porte-manteau que j'ai repéré en arrivant, lequel se trouvait à deux pas derrière moi. « Oh la morue, tu te calmes un peu, c'est pas de ma faute ! » Pour une fois que je n'ai rien fait en plus. Face à la panique de la fillette, je suis à deux doigts de péter les plombs. « AENGUUUUUUUS, LA LUMIEEEEEERE ! Louna va se faire dessus ! » Ouvrant mon sac, j'en récupère le masque que j'y camouflais depuis un bon moment maintenant et le plaçait sur ma tête. Je vais lui foutre la trouille de sa vie à cette gamine qu'elle arrêtera de jouer sa chieuse avec moi jusqu'à la fin de ses jours. Je veux bien jouer à la tatie en or, encore faut-il que la nièce se mettre à genoux devant moi. « Bon Louna, aux pieds, dépêche-toi, sinon tu vas te perdre ! » Vu les milliers de pièces et les milliards de couloirs que comportaient le château, il avait de quoi se faire une bonne grosse frayeur, mais quand même, je ne crois pas que cela soit très bon pour certaines âmes sensibles. « Quelle idée d'habiter dans pareil endroit aussi. » C'est bien beau quand c'est éclairé, mais alors quand il fait nuit noire, on a bien vite fait de finir dans la buanderie plutôt que dans la salle de bains. Je me souviens d'ailleurs de la première nuit que j'ai passé ici, armée de mon téléphone portable qui faisait office de lumière, à la recherche de la cuisine pour me servir un verre d'eau et avaler un médicament, j'avais fini la nuit dans le salon après plus de trente minutes de recherche pour trouver la chambre dans laquelle mon demi-frère m'avait installé. « Et, Louna, il est là Ollister ? » Histoire de savoir si je peux le faire crier comme une fillette lui aussi. « AENGUUUUUUUS ! » C'est pas tout, mais on attend toujours la lumière.

Tour de jeu: