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Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ?

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MessageSujet: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptyDim 28 Aoû - 1:26

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    Esmeralda Evangeline Williams était en quatrième année d’études à Berkeley, l’une des plus prestigieuses universités, elle pouvait donc être fière d’elle, sa mère l’aurait surement été. Elle l’espérait. Après la mort de sa mère et de son fiancé, Esme avait voulu tout plaquer, ses études, sa vie, quitter le pays et refaire sa vie dans un endroit où personne ne la reconnaitrait, où personne ne la jugerait, juste elle et elle seule. Parce que c’était ce qu’elle était : seule et c’était ce qu’elle resterait. Mais, il y avait eu Maria qui la connaissait, qui connaissait sa vie et qui la comprenait et grâce à elle, la jeune femme avait pu reprendre sa vie en main, repartir à zéro dans une ville où personne ne connaissait son passé. En y repensant bien, ce même passé n’avait pas toujours été si terrible que ça, il y avait eu de bons moments, les meilleurs, elle avait fait la connaissance de personnes adorables.
    La jolie Sigma passa la porte du café universitaire pour prendre un café, à croire qu’elle ne pouvait pas penser correctement sans sa dose de caféine habituelle ce qui n’était pas totalement faux. La jeune femme était venue à l’université pour régler les derniers détails avant la nouvelle rentrée universitaire. Elle se dirigea directement au comptoir pour passer sa commande, depuis le temps qu’elle y venait, elle connaissait le serveur. Esmeralda prit sa commande tout en offrant un beau sourire au serveur, sans oublier de le payer. Elle se retourna pour voir s’il y avait encore des tables de libre. Ce n’était pas vraiment un problème pour elle de prendre son café autre part qu’ici seulement, elle se connaissait assez bien pour savoir que la gourmande qui sommeillait en elle ferait acte de présence. La brunette ne remarqua pas de suite l’homme assis pas loin de l’endroit où elle était, ce n’est qu’en détournant le regard qu’elle vit son reflet dans la baie vitrée. Elle n’en cru pas ses yeux et du se retenir au mur à côté d’elle pour ne pas tomber. Elle ferma les yeux et des flashs de son passé se mirent à défiler devant ses yeux. Esme resta ainsi quelques minutes avant de prendre son courage à deux mains, elle devait aller le voir, lui parler, elle devait savoir. S’avançant lentement et prudemment vers lui, elle déposa sa main sur son épaule lorsqu’elle arriva à sa hauteur.

    « Gabe ! » Dit-elle simplement.

    Que pouvait-elle dire d’autre ? Elle n’en avait aucune idée. Elle n’avait pas revu Gabriel depuis l’annonce de la maladie de sa mère, il avait décidé de partir sans les prévenir, sans rien leur dire, sans même un mot. Il était parti et elle s’était retrouvée seule. Esmeralda avait toujours considéré le jeune homme comme son frère, ils s’entendaient à merveille et le fait qu’il soit parti sans la prévenir l’avait blessé. Depuis ce jour-là, plus aucune nouvelle de lui, à croire qu’il avait tiré un trait sur eux. Seulement, elle n’arrivait pas à y croire, elle le connaissait assez bien pour savoir qu’autre chose était à l’origine de son départ.
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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptySam 3 Sep - 20:53

Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? FrLRS

Un soupire au bord des lèvres contre la nouvelle matinée, je jetai négligemment mon sac sans grande force en me souciant peu de mon ordinateur qui en avait vu des plus difficiles. Berkeley. Après un séjour à l’italienne, j’étais revenu avec des sentiments contradictoires : autant cela me glissait de l’adrénaline dans les veines, autant l’appréhension me collait aux chaussures. L’année passée avait été difficile et je ne savais pas ce qui m’attendait ces prochains mois, tapis dans le hasard. Cela ne me prenait pas réellement la tête, le présent me suffisant pour me faire oublier tout ce qui m’entourait. Sur un autre continent ou simplement dans une autre ville, il était aisé d’oublier les problèmes en se laissant convaincre par des paysages différents et en prenant en compte qu’on ne risquait pas de recroiser la dite personne. C’était une protection idiote, puérile, voir pathétique, mais elle faisait son effet au point que de retour à San Francisco, je m’étais presque senti en animal traqué pendant quelques minutes, étant à nouveau soumis aux possibilités de la recroiser. Mais rapidement, je m’étais débarrassé de cette sensation à l’aide d’un poing serré le temps de laisser filer les souvenirs pour me concentrer sur le présent. Un présent voyant se profiler la rentrée universitaire et que je devais mettre à profit en prenant de l’avance pour me remettre dans une ambiance studieuse. Et peut-être parce que je savais que mon rituel du noir pourrait m’handicaper. Je préférais le compenser que l’arrêter. Décidé, un café devant moi, j’allumai mon mac et sortis un livre, prêt à me reprendre en mains. Finalement, rentrer à Berkeley était l’annonce sûre que j’avais quelque chose à faire pour me changer les idées.

D’abord, une main sur mon épaule me fit sortir de mon livre de politique et de mon manège de lire sans lire tout en jetant un regard agacé vers mon mac qui chauffait trop vite sans raisons avant de redevenir normal, me faisant hésiter quant au fait de l’éteindre. Mais voulant user de mon ordinateur, je ne démordais pas de ce dernier projetant même de m’en acheter un neuf qui aurait moins de problème. Mais cet agacement impatient fut envoyé plus loin quand je sentis une main sur mon épaule et il fut définitivement rejeté lorsque j’entendis avant même de me retourner :
« Gabe ! »
Je levai un regard azure prêt à dégainer une phrase pour renvoyer l’importun ou au contraire, prêt à accueillir une connaissance ou un ami, mais je me retrouvai stupéfait. Face à moi se tenait Esmeralda. Je ne m’attendais pas à la voir surgissant d’un passé que j’avais oublié dans ce présent. Finalement, il n’avait pas fallu longtemps à Berkeley pour me jouer un nouveau tour. J’eus comme unique réaction de cligner des yeux, m’empêchant un quelconque mouvement de recul. Je n’avais pas à reculer. Après tout, nous étions comme des amis d’enfance, rien de grave. J’avais seulement tourné les talons sans la prévenir, elle et sa famille. Ils étaient un tableau trop parfait à côté de ma famille et m’attacher était la dernière chose que je souhaitais à cette époque volage. Je finis par me redresser en croyant difficilement ce que j’avais sous mes yeux et remarquant qu’elle n’avait pas réellement changé.
« Esmeralda ! finis-je par répondre en prenant un enthousiasme mesuré car je ne savais pas vraiment comment prendre son retour, Ca faisait longtemps. Je ne savais pas que tu étais à Berkeley, sortis-je après en usant des formes de politesses pouvant plus s’apparenter à des banalités aujourd’hui. »
J’avais débité ces deux phrases tel un automate qui auraient parfaitement su plaire à mes parents. J’affichai un visage plutôt neutre n’ayant jamais été un fan des grandes émotions s’accompagnant de mots placés pour exagérer le tout, tels que des ‘oh’ ‘ah’ ou encore ‘hi’ comme certaines filles étaient capables de faire. Etrangement et stupidement, je ne comprenais pas ce qu’elle faisait là et pourquoi elle était venue me parler. Je n’arrivais pas à cerner son intention, pas à travers mon regard habitué à ne pas se retourner sur le passé, à fermer des chapitres définitivement. Je supposais que c’était contre mon départ qui s’était fait avec la discrétion d’Arsène Lupin et je râlais intérieurement à l’idée d’entendre un discours moral sur mon acte. Mais également, cela me faisait plaisir de la revoir et j’en étais réellement étonné, ce fut peut-être pour cela que j’émis une marque d’intérêt que je ne mettais pas dans mon pack de politesse :
« Ca fait longtemps que tu fais tes études ici ? demandai-je ne comprenant pas pourquoi je ne l’avais pas croisée avant et n’appréciant pas l’idée de ne pas l’avoir su, d’avoir ignoré qu’elle était également sur le campus, mais au fond, cela ne m’aurait peut-être rien apporté. Elle n’était qu’une occasion loupée de plus ou pas. Après tout, je n’avais pas laissé sa famille qui n’était pas la mienne par caprice, ou si. Il m’était difficile de réfléchir en l’ayant sous les yeux car je n’avais jamais remis en question mon choix, me contentant de continuer ma route sans me retourner. Je n’étais pas le genre de personne pleurant sur son passé et je ne regrettais pas mes actes ou peu. Et si j’avais posé cette question, peut-être que la situation « Esmeralda » faisait partie des exceptions. Mais indéniablement, je me sentais fautif à cet instant comme le mauvais fils qui avait abandonné sa famille pour poursuivre une lubie sans fondement mais je me repris rapidement. Je n’étais pas leur fils. Je ne devais rien à cette famille. Sauf qu’intérieurement, je leur devais le respect, une chose que je leur avais retiré en partant sans un mot, piétinant cette marque de mes deux pieds avant de la faire glisser dans une bouche d’égouts. »
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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptyMar 11 Oct - 20:52

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    C’était peut-être idiot, en fait c’était totalement et complètement idiot. Reprocher à Gabriel son départ était tout bonnement idiot. Il était libre de ses faits et gestes, libre d’aller où bon lui semblait sans rendre de compte à personne encore moins à Esmeralda et à sa mère. Après tout, elles n’étaient rien de plus que des personnes sur son passage. Seulement, la Sigma n’arrivait pas à faire autrement que de lui en vouloir, elle avait cru que peut-être, peut-être elles avaient réussit à lui apporter ce qu’il n’avait jamais eu : une famille et par la même occasion lui faire une place dans leur vie déjà trop triste de par leur passé. Esme avait pensé que le fait qu’il vive parmi eux avait créé un lien entre eux mais, elle ne savait pas, elle ne savait plus. Gabe n’était pas le genre de personne à s’étaler sur ses sentiments, certes elle ne l’était pas non plus mais, à côté de lui, elle était une véritable amatrice. En fin de compte, Gabriel n’avait jamais laissé entendre qu’il les considérait plus que ce qu’elles n’étaient réellement. Et c’était peut-être ça le vrai problème. La jolie Grecque ne savait pas quelle place avait-elle dans la vie de celui qu’elle considérait encore aujourd’hui comme un frère. N’ayant pas eu la vie facile, elle savait ce que c’était de se retrouver livrer à soi-même sans personne pour nous prêter main forte, elle en avait malheureusement fait l’expérience. Sortant de ses pensées, elle ne su tout d’abord pas quoi faire, prendre place en face de lui ou tout simplement rester debout au cas où elle aurait besoin de prendre ses jambes à son cou. Sentant ses jambes se dérober sous elle, elle opta pour la première option, elle pourra toujours quitter le café si les choses venaient à tourner mal ce qui, elle l’espérait n’arriverait pas.

    « Je ne savais pas non plus que tu étais là. » Répondit-elle doucement.

    Depuis quatre ans qu’elle était à Berkeley, jamais, elle n’avait croisé sa route, pas une seule fois. Depuis combien de temps devait-il être ici ? Il fallait aussi avouer qu’elle ne s’était jamais attendue à le revoir, elle l’avait espérait, un bon nombre de fois mais, jamais elle n’aurait cru cela possible. Et maintenant qu’elle était en face de lui, elle ne savait plus quoi faire ou quoi dire.

    « Quatre ans…Ca va faire quatre ans que je suis à Berkeley ! » Finit-elle par répondre un léger sourire sur les lèvres. « Et toi alors ? Tout va bien pour toi ? »

    Elle lui en voulait, vraiment mais, le voir ici en face d’elle était agréable. A chaque fois qu’elle pensait à lui depuis qu’il était parti, elle avait craint qu’il lui soit arrivé quelque chose et si ça avait été le cas, elle se le serait reproché toute sa vie. Gabriel n’avait pas voulu être retrouvé, elle le savait mais, cela ne l’empêchait pas de tenir à lui, plus qu’elle ne le laissait paraitre et même si elle ne savait pas ce qu’il en pensait, à ses yeux, il faisait partie de sa famille et c’était tout ce qui comptait.

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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptyMer 16 Nov - 22:58

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« Je ne savais pas non plus que tu étais là. Quatre ans... Ca va faire quatre ans que je suis à Berkeley ! Et toi alors ? Tout va bien pour toi ?»
C’était ironique comme le monde était assez petit pour que je me retrouve face à face avec Esmeralda, à étudier dans la même université, mais qu’en trois ans, je ne l’avais jamais vue. Ou alors je l’avais tellement écartée de mon monde que j’avait été incapable de réellement la voir jusque là. Et maintenant que j’apprenais cette promixité, j’étais mal à l’aise. J’aurais mieux vécu en apprenant que nous avions fréquenté Berkeley ensemble bien des années après à travers une conversation indirecte, via facebook peut-être. Non pas que je ne l’aimais pas. Elle était simplement le fruit d’un couple parfaitement opposé à mes parents, appartenant à une famille dont chaque orphelin et gosse malheureux rêve pathétiquement. C’était là que ma relation avec elle et les Williams avaient planté, quand j’avais compris que ma famille n’était pas normale et que chaque famille n’avait pas son lot de problèmes. Par la suite, ego et fierté prenant le dessus, de manière très mature, je n’avais pas supporté une minute de plus de vivre en squatteur cherchant une affection chez autrui tel un chat cherchant de la nourriture ou comme un chiot trouvé dans un carton. Mieux valait rester seul avec soi-même plutôt que d’être ‘le garçon dont on n’expliquait pas la présence’, l’incruste au masculin. Ils n’étaient pas ma famille. Et la distance me permit de me leurrer à nouveau sur mes parents, de reprendre ma vie se voulant indifférent à ce cadre, chose que les Williams ne me permettaient pas de faire. Et ce malaise était toujours présent, voir plus vif avec Esmeralda me regardant. Cela me faisait presque serrer les dents. Je ne voulais pas avoir l’air d’un Rémi sans famille plus qu’ennuyeux et niais, fatiguant par ses plaintes. Avec un air sûr et détaché, je chassai ces pensées et finis par répondre :
« Je ne voyais pas Berkeley si grand, répondis-je en la regardant. Elle ne semblait pas en colère et cela m’étonnait. Peut-être que les Williams étaient du genre passifs ou que j’avais trop donné d’importance à ma présence parmi eux durant une époque, Ca fait 4 ans que je suis ici également, section politique et diplomatie, paré à virer le père de sa place grâce à ces études, et ça va bien, répondis-je en pensant ironique un beau :’’si on omet mon awesome rejet effectué tel un art par une fille et l’information que j’ai été adopté, séparé à la naissance d’un jumeau que je ne supporte pas’’. Mais bonne nouvelle, ce dernier avait filé vivre le grand amour dans un autre endroit géographique. Ca évitait les comparaisons de lui en ‘tout’ et moi en ‘rien’ qui avaient des chances de me faire virer émo, Et toi ? Ca va bien ? Et ta famille ? demandai-je en sortant ma politesse ou plutôt l’usage de retourner les questions. Mais en réalité, je l’écoutai déjà avec attention. Plus jeune, peu de choses comptaient pour moi, mais les Williams en avaient fait parti malgré moi. Maintenant que j’en avais une représentante sous les yeux, la curiosité me mordillait et j’avais envie de savoir ce qu’ils étaient devenus. Après tout, j’étais un Oliver Twist parmi eux, un plutôt content avant de commencer à voir la réalité en face.
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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptySam 26 Nov - 20:48

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    Ce n’était surement pas de cette manière qu’elle avait voulu revoir Gabriel, encore moins dans ces circonstances là. De loin, on aurait pu croire que c’était deux étudiants en pleine discussion banale. C’était le cas mais, pas totalement. La présidente des Sigma n’avait aucune raison d’en vouloir à celui qu’elle considérait quelques années plutôt comme le frère qu’elle n’avait jamais eu. Seulement, comment faire autrement ? Comment prétendre que le jeune homme en face d’elle ne représentait rien à ses yeux alors que la vérité était tout autre ? Mais, elle n’avait aucun droit de lui faire part de ses sentiments, de ses pensées. Gabriel était assez grand pour savoir ce qu’il voulait de la vie et peut-être que ces moments passés avec sa mère et elle ne signifiaient rien pour lui. Comment savoir ? Elle ne pouvait décidément pas lui poser la question ouvertement. Quoi que cela aurait pu résoudre pas mal de problèmes et répondre à un tas de questions. Ou peut-être pas. Ce qui était sûr c’était que la brunette n’avait aucune envie de risquer de le perdre de vue encore une fois. Elle ferait les choses correctement et qui sait peut-être que leur relation d’antan referait surface. Le plus ironique dans toute cette histoire était que la jolie grecque n’avait jamais vraiment une famille normale, avec un père violent qui ne se souciait que de son bien-être à lui, une famille maternelle qui avait préféré couper les ponts avec leur propre fille pour des raisons pas très valables et une enfance pas des plus joyeuses. Gabriel avait été dans sa vie et celle de sa mère la seule chose à peu près normal, la seule personne qui réussissait encore à donner un sens à leur famille seulement cela avait changé du tout au tout lorsque le verdict était tombé, lorsque la mère de la jeune femme était tombée malade. Se souvenir de tous ces bons moments passés avec les deux personnes les plus importantes dans sa vie était la seule chose qui lui permettait de garder les pieds sur terre et de ne pas se laisser aller dans une spirale infernale et se retrouver à à peine 22 ans en dépression. Cependant, tout cela n’avait plus aucune importance aujourd’hui. Tout ce qui comptait maintenant était de garder le contact avec Gabriel s’il le voulait bien. Après tout, il n’avait aucune raison de vouloir garder le contact, aucune raison de s’embêter avec une fille comme elle car jusqu’à preuve du contraire, elle ne savait pas quelle place elle occupait dans la vie du beau brun. « Ah oui quand même…Et dire qu’on ne s’est jamais rencontré jusqu’à aujourd’hui… » Lança-t-elle un sourire triste sur les lèvres. A croire que même la vie était contre eux, à croire qu’ils n’étaient pas censés se parler. « Ca va aussi bien que ça peut l’être…Enfin, je n’ai pas à me plaindre ! » Elle bu une gorgée de son café, tentant par tous les moyens de trouver la meilleure façon de lui annoncer la nouvelle qu’elle était sur le point de lui dévoiler. Aussi loin qu’elle s’en souvenait, Gabe avait toujours été proche de sa mère et ce genre de nouvelle n’était pas des plus plaisantes. « Hum…Je…Ma mère est morte, ça va faire quatre ans, avant que je vienne à San Francisco…Disons que ma venue ici en était la conséquence…Je ne me voyais plus vivre à New York… » La mort de son fiancé, la perte de son bébé ainsi que son agression étaient aussi les raisons qui l’avaient poussé à tout quitter il y a quatre ans de cela mais, la perte de sa mère avait été le trop. Vivre à New York en sachant que la seule famille qui lui restait ne faisait plus partie de sa vie avait été tout simplement impossible. Tellement de choses s’étaient passées depuis que Gabriel les avait quitté.

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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptySam 3 Déc - 21:33

« Ah oui quand même... Et dire qu’on ne s’est jamais rencontré jusqu’à aujourd’hui ... »
Avec un haussement de sourcil affirmatif et une légère grimace, je lui donnai raison. C’en était presque à croire qu’un des deux avait évité l’autre pendant ces années alors que ce n’était que le fruit du hasard et de circonstances, une chose que je ne comprenais pas réellement et qui me posait problème. Je n’aimais pas être au dépourvu; encore moins par le passé avec ses mauvais souvenirs. Quand je laissais quelque chose derrière moi, il était censé rester en arrière et ne pas réapparaître soudainement quand je m’apprêtais à me plonger dans un manuel de droit international. C’était le meilleur moyen pour me rendre compte que j’avais effacé de bons moments, que j’avais fui sans surpasser cet obstacle. Je m’étais contenté de continuer à avancer tel un cheval avec deux oeillères. J’étais plutôt doué pour cela et ce n’était pas une qualité qui flattait mon ego. Encore moins quand je vis le sourire triste d’Esmeralda. Un peu plus et je me sentirais justement coupable au lieu de seulement froissé par cet imprévu et vaguement malade du voyage de mes pensées dans ma mémoire.
« Ca va aussi bien que ça peut l’être ... Enfin je n’ai pas à me plaindre.
- Ravi de l’apprendre, dis-je en usant à nouveau d’une formule de politesse trahissant à mes yeux mon malaise.»
Pour le dire honnêtement, j’avais craint qu’elle ne laisse en suspend sa première phrase qui semblait toujours destinée à annoncer des problèmes que seul un psychologue ou même psychiatre pourrait gérer. Ou une copine fille - en bref, pas moi. Cela pouvait sonner égoïste mais à la vue de la situation, il n’aurait manqué plus que j’aie mon épaule à prêter à des pleurs et des plaintes, mais Esmeralda semblait toujours aussi forte que dans mon souvenir. Elle n’avait pas à se plaindre, great. Mais elle restait étrange et inconsciemment, je me tendis prêt à encaisser un choc imaginaire.
« Hum... Je... Ma mère est morte, ça va faire quatre ans, avant que je vienne à San Francisco... Disons que ma venue ici en était la conséquence... Je ne me voyais plus vivre à New-York...
- Oh, ne pus-je que lâcher sans même le vouloir ou m’en rendre parfaitement compte, les yeux perdus dans le vague tandis qu’en réalité, je ne voyais plus rien. Le choc avait été fort. J’aurais préféré me prendre un réel mur tangible, présent, solide sous les mains, permettant de se rendre parfaitement compte de la situation. Mais non. La mère d’Esmeralda était décédée. Depuis 4 ans. Physiquement, j’eus l’impression d’avaler une ancre qui écrasa mon estomac avant de l’entraîner dans mes chaussures pendant que mentalement, je répétais l’information comme on peut se répéter un fait de cours qu’on essaie vainement de comprendre, Mes parents vivent à New-York, dis-je sans sens en me concentrant sur cette information. Encore plus ironique. Nous avions probablement côtoyé la même ville au même moment sans se croiser, me laissant louper ma dernière chance de voir sa mère qui m’avait montré comment une vraie mère se comportait, m’insupportant malgré moi, C’est drôle, on a probablement vécu dans la même ville sans se croiser, ajoutai-je en recréant une conversation superficielle de fond pendant que j’essayais de reprendre le contrôle de ce qui se passait, un contrôle impossible à prendre. Elle était morte, la baffe avait été donnée. Je soupirais, Je suis désolé, toutes mes condoléances, finis-je par dire, redevenant un peu logique et retrouvant le fil de la conversation, Tu veux t’asseoir ? demandai-je. Malgré ma fausse politesse usée pour garder mes distances, je ne le lui avais pas proposé. Si je n’étais pas déjà assis, je m’assoirai pour trouver un support solide. Ravalant ma salive, je finis par demander plus d’informations quitte à oublier les bonnes manières ou le moyen de s’y prendre subtilement, Comment c’est survenu ? C’était comme s’il me fallait en savoir plus pour mieux réaliser car dans ma mémoire, mère Williams était en vie et en parfaite santé. Comment avait-elle pu trépasser ? La question sonnait stupide et j’en connaissais multiples réponses, mais pas la bonne, Et ça va ? redemandai-je cette fois-ci sincèrement avec un geste de la main pour insister sur le fait d’obtenir la vérité. Après 4 ans, elle devait avoir fait son deuil mais j’étais incapable de raisonner juste ou pas en mettant toute mon énergie à refaire démarrer mon cerveau, ce qui était difficile maintenant que je prenais véritablement en compte Esmeralda, lâchant mon besoin de distance.»
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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptySam 17 Déc - 22:33

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On aurait cru que la vie elle-même ne voulait pas qu’ils se revoient, qu’ils se recroisent et que le seul contact qui ne les ait jamais lié soit ces quelques temps vécu ensemble dans une maison surement assez grande pour trois personnes. Et si ce n’était pas si triste que ça, Esme aurait surement éclaté de rire, l’un de ces rires hystérique et nerveux qui vous fait encore plus mal que la vérité elle-même. Elle n’y arrivait tout simplement pas. Même pleurer, elle n’y arrivait pas. C’était tellement absurde et tellement trop… Ca en était frustrant et exaspérant. Quatre ans sans jamais se croiser, quatre ans sans jamais apprendre l’existence de l’autre dans cette prestigieuse université, quatre ans qu’ils se côtoyaient sans même s’en rendre compte. Triste et amère réalité. Comment cela était-il possible ? Elle n’en savait rien mais les faits étaient là. Et aujourd’hui, leurs « retrouvailles », si on pouvait les appeler ainsi, étaient plus que bizarre. Ils n’étaient pas totalement indifférents à la présence de l’autre dans leur vie mais, en même temps, ils n’étaient pas aussi proches que ça. Enfin, s’ils l’avaient été un jour, ils ne l’étaient plus. A dire vrai, la Sigma ne savait plus où elle en était dans sa relation avec l’Epsilon, rien n’avait jamais été limpide avec ces deux là. Ils ne faisaient rien comme tout le monde et même si ça leur convenait parfaitement, il y avait ce léger malaise qui rendait la discussion encore plus tendue que ce qu’elle n’aurait du l’être. Esme laissa apparaître un sourire en coin, sourire néanmoins sincère. Elle avait toujours su que Gabriel n’était pas le genre de personnes à apprécier parler sentiments et tout ce qui allait avec, encore moins de prendre les gens dans ses bras pour les réconforter en cas de blues. De toute manière, qui pouvait lui en vouloir, surement pas elle. Elle appréciait les efforts qu’il faisait pour ne pas paraitre désagréable et de toute manière, elle n’était pas du genre à étaler sa vie à tout va. « Je ne le savais pas… » Ils auraient vécu dans la même ville un certain temps sans jamais se rencontrer ? Pourquoi ceci la surprenait après tout. Malgré l’immensité de Berkeley, l’université ressemblait en rien à la ville qu’était New York alors de là à se croiser, c’était presque improbable. Seulement, il y avait toujours cette once d’espoir qui nous donnait l’illusion que tout aurait pu se passer autrement si seulement on avait su. Si seulement. Le problème avec les ‘si’ c’était que ça n’avançait à rien à part à se prendre un mur. Nouveau sourire triste. Le beau brun n’avait pas tord, ils auraient pu se croiser mais, la vie en avait décidé autrement. Encore une fois. « Merci… Tu n’as pas à l’être ! » Il n’y était pour rien et en abordant le sujet, il ne voulait que prendre des nouvelles d’une femme qui avait compté pour lui, rien de plus. Gabriel n’était pas au courant de la situation, il ne pouvait le deviner. « Avec plaisir ! » Ce ne serait pas de trop que d’avoir un support sur lequel se retenir, ses jambes ne la tenaient presque plus, comme si elle risquait de tomber d’une minute à l’autre et plus les minutes passaient, plus ses forces s’amoindrissaient. Revoir Gabriel la ramenait quelques années plutôt et ces années là lui rappelaient sa défunte mère. Une femme qu’elle aimait plus que tout et qui avait disparu de sa vie beaucoup trop tôt à son goût. « Elle était malade, les médecins le lui ont décelé bien tard… On ne s’y attendait pas vraiment même si on savait que ça allait arriver un jour ou l’autre… » La jolie brune ne savait pas ce qui avait été le plus douloureux ce jour là, le fait de se réveiller dans un lit d’hôpital sans personne à ses côtés ou bien le fait de ne pas avoir fait ses adieux aux êtres les plus chers à son cœur. Elle avait tout perdu en une seule nuit, sa mère, son fiancé et son bébé. « Disons que ça va mieux, j’ai mis un certain temps pour arriver à faire mon deuil. » A dire vrai, elle venait tout juste de faire son deuil, quitter New York et recommencer tout à zéro n’avait rien changé à la douleur, ni au chagrin. Et sans son voyage il y a quelques mois en compagnie de Maria, elle en serait surement encore au même point aujourd’hui. « J’ai voulu te téléphoner pour te l’annoncer mais, je n’avais pas ton numéro et je ne savais pas où tu étais… »

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MessageSujet: Re: Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? Où peut-on être mieux qu'au sein de sa famille ? EmptyMar 10 Jan - 23:55

Stupidement en voyant réapparaître soudainement Esmeralda face à moi, je m’étais senti comme le fils indigne, capricieux et non-méritant qui venait d’être rattrapé la main dans le sac alors qu’il n’avait pas réussi. Mais c’était puérile. Qu’importe ce que j’avais vécu avec les Williams, ils n’étaient pas ma famille. Je ne portais pas leur nom et je n’avais pas une goutte de leur sang dans mes veines. Ils ne m’avaient même pas élevé. Cela créait déjà un grand écart non négligeable avec mes parents De Thomas qui m’avaient appris à ne pas lorgner sur ce que les autres avaient, à jeter des regards ne seraient-ce qu’intéressés dans un jardin voisin. J’avais appris que s’il était impossible de faire mieux, il était préférable de passer son chemin et c’était ce que j’avais fait. Je n’en avais pas spécialement souffert car après tout, j’étais simplement revenu à la normale. Ou je l’avais regretté à ma manière en ne cessant d’y repenser et ressentant quelque chose en sourdine jusqu’à ce que ce sentiment s’étouffe et que je passe réellement à autre chose. Mais je n’avais pas réellement fait un deuil ou formuler un vrai adieu d’où l’impression de claque lorsqu’Esmeralda me confia que sa mère était décédée. Ma première réaction fut de cligner des yeux et instinctivement, j’avais failli esquisser un rire moqueur, prêt à accueillir la blague avec un rire noir ou jaune mais mon élan s’était retrouvé avec les jambes coupées en voyant le regard d’Esmeralda. Sa mère était décidée. Enterrée six pieds sous terre, peut-être même sept, ou incinérée ou détériorée par les quatre longues années qui s’étaient écoulées. A cette époque, je devais faire mes premiers pas à Berkeley, la tête haute et le regard froid pour juger le monde comme je l’avais toujours fait : de manière glaciale. Après tout, ma famille était plus fondée sur un modèle polaire que chaleureux avec même une immense maison mettant des plombes à chauffer en hiver malgré le compte en banque De Thomas bien fourni. Et à cette époque, elle était morte simplement. Toutes les dix secondes, il est dit qu’un enfant meurt de faim et probablement que toutes les cinq, quelqu’un décède que ce soit son heure ou pas. Le fait était que je m’en foutais car aucun n’appartenait à mon monde. Un décès remontant à quatre ans me faisait bien plus d’effet tant cela semblait irréel et confirmé par la propre fille de la personne. Relevant les yeux, j’avais réussi à esquisser un son finalement qui relevait plus du perplexe. En réalité, j’avais l’impression de m’être pris une porte en verre qui s’était brisée et quelques briques étaient restées coincées dans ma peau. Egalement, j’avais l’impression d’être bouffé de l’intérieur d’apprendre cette nouvelle ainsi, comme indirectement à cause des années. Cela me faisait d’autant plus d’impressions ce temps passé dans l’ignorance et je n’aimais pas ça. Dans ce genre de situations, j’avais tout d’un ‘émotif anonyme’ ne sachant pas quoi faire de ce qu’il ressentait, attendant patiemment que les sentiments s’étouffent pour continuer sa vie en anesthésié. Ce n’était pas un mauvais mode de vie et dans des cas ainsi, je reprenais le dessus en me concentrant sur des informations mineures, comme cette histoire de New-York, le fait qu’Esmeralda y avait vécu.
« Je ne le savais pas ...
- Je suppose que New-York est une grande ville, ou au final bien plus grande que ce que j’avais aimé penser. Mon ton était peu convaincu pour cause de la véracité de cette conversation paraissant fausse puisqu’elle n’abordait pas le sujet principal, le réel noeud. Mais elle me permettait de prendre de la distance le temps d’encaisser le choc, de me distraire. C’était comme se faire mal à un autre endroit pour tromper une autre souffrance, En même temps, j’y étais plutôt pour les vacances en réalité, ajoutai-je comme me sentant obligé de raconter ma vie, une chose que je ne faisais pas. Peut-être inconsciemment voulais-je qu’Esmeralda sache ou peut-être voulais-je tout plutôt que d’aborder le décès, encore peu sûr d’être bien retombé sur mes pattes.»
Et je finis par reprendre contrôle de moi-même en reprenant contact avec la réalité. Elle était morte. Par le passé, je ne m’étais même pas juré de ne plus jamais revoir la famille Williams, les biffant simplement de ma vie avec la même indifférence que celle usée pour rendre un questionnaire pour une étude. Sur le moment, il était possible d’être intéressé par les résultats de la recherche mais à peine quelques minutes après ou après une nuit, c’est terminé, sorti de la vie. J’avais voulu réagir ainsi et aujourd’hui, il était certain que je ne la reverrai plus. Je finis par prononcer mes condoléances, une formule aussi stupide qu’inutile et internationale.
« Merci... Tu n’as pas à l’être ! »
J’hochai légèrement la tête, pensif. Au fond, se dire désolé n’était guère plus futé que d’user du mot ‘condoléance’ mais je l’étais d’une certaine manière que j’ignorais. Peut-être était-ce à cause du fait que j’avais remémoré de mauvais souvenirs à Esmeralda mais sans, je n’aurais jamais su et cette pensée m’était insupportable, ou peut-être étais-je désolé de mon comportement mais c’était un peu précoce vu la conversation. Mais je pouvais l’être pour mon attitude présentée à nos retrouvailles et pour la rattraper un minimum, abandonnant mon côté froid, je lui proposai une chaise et je pus remarquer qu’elle semblait fatiguée. Cela devait lui être pénible de me parler de ça mais je ne m’arrêtai pas d’en parler. J’avais besoin d’en savoir plus.
« Elle était malade, les médecins le lui ont décelé bien tard... On ne s’y attendait pas vraiment même si on savait que ça allait arriver un jour ou l’autre... Disons que ça va mieux, j’ai mis un certain temps pour faire mon deuil. J’ai voulu te téléphoner pour te l’annoncer mais je n’avais pas ton numéro et je ne savais pas où tu étais ...»
Maintenant je pouvais me sentir désolé de mon comportement du passé. Malgré moi, je me pinçais mes lèvres, mal à l’aise. Je comprenais toujours mon acte que je ne considérais ni brave, ni lâche, seulement le fruit d’un enfant pourri gâté appréciant peu de contempler ce qu’il n’avait pas, un garçon attaché aux étiquettes et pour lequel ce n’était pas normal d’être proche d’une famille à laquelle il n’appartenait pas. Je me laissai aller contre le dossier de ma chaise, tapotant des doigts en ne sachant pas quoi répondre.
« Je vois, répondis-je finalement en optant pour la pire réponse possible. Finalement, le silence n’était pas si mauvais que cela et mon regard faillit quelque peu pour appuyer cette thèse. Après tout, il n’y avait rien à dire et je préférai arrêter les frais avant de sortir une phrase sonnant pire telle que ‘en même temps, c’est toujours soudain’. Ca ne changeait rien au fait et au réel problème de la phrase. Mon absence, C’est bien si tu vas mieux, worst. Il valait mieux se lancer sur les braises mais je ne savais pas quoi dire, je ne savais plus comment justifier. Je n’aurais jamais pensé devoir expliquer mes actes et encore moins m’en ressentir coupable mais face au visage doux d’Esmeralda, la culpabilité essayait de se loger quelque part en moi, J’étais principalement toujours en Italie, lâchai-je en optant pour la vérité brute qui raisonna sans un ton d’excuse laissant à croire qu’Esmeralda s’était excusée de ne pas avoir pu me prévenir, alors que j’étais le seul fautif, et je n’avais pas réellement de numéro de téléphone, il valait mieux à cette époque de don juan de vivre sans numéro fixe. C’était plus aisé de disparaître des draps d’une fille, Mais bon, fait remédié non ? lâchai-je pour la prévention, me frappant presque aussitôt mentalement. J’étais supposé me débrouiller en communication mais visiblement face au regard brun de la Sigma, j’avais oublié mes bases, enfin ... murmurai-je en baissant les yeux avant de décider de passer outre ces mots, Et ton père ? Comment il va dans tout ça ? demandai-je en prouvant malgré moi le préjugé de rudesse balaud des hommes, mais cela me semblait mieux que de comprendre que je n’avais pas eu de réelles raisons de partir et que j’étais un incapable au niveau des excuses.»
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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
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