the great escape
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electric feel. (w/sara)

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MessageSujet: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyMer 8 Oct - 20:34

“ You can feel it in your mind, oh you can do it all the time.
Plug it in and change the world, you are my electric girl.”

- - - - - - - - - - - - - - -
ft. holden carlisle & sara banner-reyes

La poitrine agitée de soubresauts, le cœur d’Holden vient de s’embraser d’un seul coup. Il l’a aperçue au détour d’un couloir, à peine une ombre, qui s’est glissée de l’autre côté, là où il ne la voit plus. C’est son parfum capiteux, reconnaissable entre mille, qui lui a fait lever les yeux alors qu’il avait la tête dans son casier. Lola ne porte pas de parfum de marque, elle préfère les effluves naturels, peu travaillés. De la fleur d’oranger, une pointe d’agrume, de la rose. C’est un parfum unique, dont elle a toujours refusé de lui donner la provenance. Elle disait que c’était comme ça qu’on l’identifiait, parce qu’elle se différenciait des autres. A peine a-t-il levé la tête qu’elle a disparu, seuls ses cheveux blonds apparaissent encore. Mais c’est elle, il peut le jurer. Il n’y a qu’elle, et ce parfum qu’il est incapable d’oublier. Lola, qui est là, enfin, Lola qu’il est venu retrouver à Berkeley, traversant une nouvelle fois les Etats-Unis, seul cette fois. Lola, qu’il a cherchée partout mais qu’il n’a pas réussi à trouver. Pour un peu, il penserait qu’elle se moque de lui et échappe à son regard volontairement. Mais Lola ne sait même pas qu’il est là. Il n’existe plus, dans sa vie, dans son monde, il n’est plus qu’une trace du passé qu’elle a laissé là où on laisse les choses du passé : derrière soi. Comme hypnotisé par les souvenirs qu’il garde au creux de sa poitrine, Holden referme la porte de son casier d’un geste trop brusque, il arrache un sursaut de surprise à sa voisine, qu’il réconforte d’un sourire d’excuse charmeur, et il suit l’ombre, l’ombre qui s’éloigne encore, et encore, qui se mêle à la foule. Il la suit, comme si sa vie en dépendait, son dos, ses hanches qui se meuvent avec innocence au rythme de ses pas lents. Lola n’est pas pressée, contrairement à lui, qui court presque à présent. Il la perd quelques secondes de vue, un type à l’air peu commode vient de lui bloquer la route sans le vouloir. Le temps que la vue se dégage, c’est fini. Lola a disparu. Holden lâche un soupir de frustration. Quelques secondes à peine, après plus d’un an de silence, et elle ne sait toujours pas qu’il est là, pour elle et uniquement pour elle, malgré les menaces de son paternel. Il continue d’avancer, par réflexe, pour ne pas risquer de manquer une occasion. Peut-être se trouve-t-elle encore là, quelque part, à seulement quelques mètres de lui. Mais il ne voit que des blondes, des brunes, des rousses, des filles sans saveur, fades, persuadées que se jucher sur des paires d’escarpins fera d’elle les Reines d’une Université qui ne leur rendra jamais hommage, pas plus qu’elle ne se souviendra d’elles. Ses pensées se dirigent toutes vers elle, les flashbacks s’enchaînent, de plus en plus intenses, l’odeur de ses cheveux mélangeant parfum et tabac froid, le goût de ses lèvres, la saveur de sa peau et… bam. Il est ramené à lui par Sara, qui vient de lui rentrer dedans. Il baisse les yeux vers elle, surpris, avant de réaliser qu’elle est plantée devant lui depuis quelques secondes déjà, et qu’il ne l’avait simplement pas vue, lui qui n’a d’yeux que pour Lola. « Tu sais qu’il y a des moyens plus subtils pour faire remarquer ta présence que de me rentrer dedans » lance-t-il, non sans amusement. Son regard se fait pétillant, attendri, comme il l’est toujours en présence de Sara. Oui, elle… l’attendrit. S’il est de nature relativement affable, de ceux qui aiment presque tout le monde, certaines personnes parviennent à se frayer un chemin dans son estime plus rapidement que d’autres. Sara est de celles-là. Rencontrée depuis seulement quelques semaines, elle est devenue, dans ce court laps de temps, un repère auquel s'accrocher, pour se familiariser avec la vie californienne. Holden jette un regard hâtif dans le couloir, mais Lola a disparu. Il se renfrogne immédiatement, son sourire disparaît, même l'adorable bouille de Sara ne peut rien faire contre la morosité qu'il éprouve chaque fois qu'il sent Lola lui glisser entre les doigts. « Où vas-tu comme ça ? Laisse-moi t'accompagner » fait-il, en véritable modèle de galanterie. Il acquiert, lentement mais sûrement, toutes les caractéristiques de l'homme qu'il est amené à devenir, sans doute plus tôt que tard. Un homme qui dirigera, à lui seul, un empire s'étalant sur plusieurs continents, comprenant des milliers de personnes, pour un chiffre d'affaires de dizaines de milliards de dollars. Alors il commence, petit à petit, à comprendre le poids d'une telle responsabilité sur ses épaules de vagabond. Et adapte son comportement en conséquence. Oh, il n'a jamais été mauvais garçon, jamais arrogant, jamais imbu de lui-même, jamais distant, jamais intolérant. Mais il n'est pas encore sûr de pouvoir s'imprégner à ce point du rôle de businessman en puissance, à l'incroyable charisme, capable de fédérer les foules tout en gardant une pointe de réserve. Mystérieux, il l'a toujours été, par nature, peut-être par habitude, mais il s'agit à présent de toute autre chose, d'une toute autre dimension. Son père tente de le reformater, d'en faire un héritier digne de ce nom, et Holden, lui, n'a qu'une chose en tête : l'évasion. Il n'est pas fait pour une cage, si dorée soit-elle, il n'est pas fait pour la vie de bureau, pour les voyages en jet privé, pour le sérieux et le calcul. Trop imprévisible, trop rêveur, il sait combien le chemin à parcourir est long, peut-être même impossible. Holden soupire, avant de glisser son bras sous celui de Sara. Elle lui arrive à peine aux épaules et lorsqu'il le remarque, il ne peut empêcher l'éclat de rire enfantin. « Heureusement que tout ce qui est petit est censé être mignon. » Et il l'entraîne à sa suite. Peu importe où elle se rend, il la suivra volontiers. Il n'a rien de mieux à faire, au moins pour le moment, et Lola s'échappe de ses pensées l'espace de quelques instants.
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyMar 14 Oct - 22:41

Elle écrit sa dernière note avec un sourire satisfait plaqué sur son visage. Cela fait trois heures qu'elle est enfermée dans cet amphithéâtre a boire les paroles de son professeur -elle ne sent plus ses fesses ni ses jambes mais qu'importe. Il annonce la fin du cours, elle entend des murmures, des soupirs de soulagement et c'est à ce moment-là qu'elle pose un regard fatigué sur ses feuilles. Elle n'a qu'une envie c'est de rentrer chez elle et de dormir toute l'après-midi jusqu'au retour de ses colocataires. Huit copies doubles au total plus une feuille simple, il semblerait que ce cours l'ait passionné au plus haut point. Sa main la fait souffrir mais elle s'en fout, elle a apprit des nouvelles choses, elle mourra moins con. Elle se laisse tomber en arrière et regarde le reste de la salle, ils se lèvent tous, se précipitent vers la sortie, un sourire moqueur sur les lèvres, elle baille sans se retenir, les deux mains devant la bouche. Elle est crevée, vraiment crevée. Elle les range rapidement dans l'ordre et les fourre dans sa pochette qu'elle met dans son sac. Elle fait glisser le reste de ses affaires dedans, elle se lève et part de l'amphithéâtre. Elle est l'une des dernières a quitter l'auditorium. Elle met ses écouteurs dans ses oreilles et appui sur play. La tête baissée, elle marche dans les couloirs du bâtiment. Elle fouille dans la poche de son jeans et y sort son portable, pas de message, pas d'appel, tant mieux. Elle ne serra actuellement pas gênée ou tentée de rester dehors pour l'après-midi. Elle le range dans son sac et continue sa marche. Et puis elle pense, elle pense à tout et à rien, surtout au fait d'être coincée dans le rôle de Belle pour cette pièce de théâtre. Elle frissonne et son visage affiche une mine boudeuse rien qu'en pensant à son partenaire, de tout les mecs, il fallait que cela tombe sur lui. Fichu surprise. Son regard se perd sur la vague de personne devant elle, autour d'elle. Jusqu'à ce qu'il tombe sur une tête bien connu. Un sourire s'affiche immédiatement sur ses lèvres, elle s'avance vers lui d'un pas léger, s'arrête à quelque mètres de lui mais il ne semble pas la voir, elle retire ses écouteurs de ses oreilles et les range rapidement dans son sac tandis qu'elle se retourne légèrement pour voir le sujet de son attention mais elle ne voit rien. Elle fronce légèrement les sourcils, c'est bizarre. Il a cette expression d'un homme à la recherche d'un truc précieux. Si seulement elle savait. Et puis il avance, il lui fonce dedans. Elle lui fait face, il abaisse son visage et la regarde. « .Tu sais qu’il y a des moyens plus subtils pour faire remarquer ta présence que de me rentrer dedans. » elle ne peut s'empêcher de s’esclaffer. Holden. Le regard brillant, elle lui répond -avec un amusement non dissimilé. « .oh, excusez-moi monsieur, de vous avoir interrompu dans votre moment d'égarement. » elle pose les mains sur ses hanches. « .je ne sais pas ce que tu regardais mais ça devait être intense vu comment tu m'as ignoré. » elle coince le bout de sa langue de façon innocente entre ses dents. Mais elle sent très vite que son esprit est accaparé par quelque chose, son visage le trahit mais elle ne préfère pas le lui demander, du moins pas maintenant, même si sa curiosité brûle en elle. Elle attend quelque seconde qu'il revienne à lui. « .Où vas-tu comme ça ? Laisse-moi t'accompagner. » demande-t-il. « pas de destination précise. » ment-elle, oubliant l'idée de rencontrer son lit. Elle sourit, contente à l'idée de pouvoir passer un peu de temps avec lui. Holden, où l'homme qu'on ne fait plus depuis longtemps. Il se place à ses côtés et oubliant la différence de taille entre eux, il place un bras sous le sien. Sara ne peut s'empêcher de rire. A eux deux, ils montrent le parfait exemple. Le grand et la naine. Elle roule des yeux et lui tire la langue quand il ose répliquer « .Heureusement que tout ce qui est petit est censé être mignon. » comment-ça est censé ? Elle se décale légèrement de lui, son bras est surélevé par rapport à la normale. « .comment ça est censé ? » qu'elle demande en lui foutant des coup de coudes gentil dans les côtes. « excuse-moi mais je suis mignonne hein ! » qu'elle ose lâcher sans modestie, foutant ses deux mains sous son visage comme pour le présentez, un sourire niais sur les lèvres. « enfin bref, tu es libre ? genre, là maintenant tout de suite à la seconde près ?. » qu'elle s'emporte un petit peu en se replaçant à ses côtés. Elle jette un coup d'oeil à son bras. « tu sais qu'on a l'air un peu con comme ça, ce n'est absolument pas pratique, on dirait que tu tentes de me porter d'un bras. » qu'elle boude. Sara, elle en a marre d'être petite. Alors elle retire le bras de son emprise et le passe sur ses épaules. « voilààà, c'est mieux comme ça et surtout n'en profite pas pour mettre tout ton poids, sinon je te fais une feinte et je serais ravie de te voir le cul par terre. »
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyDim 19 Oct - 1:00

“ Nos électricités mêlées provoquaient un étrange cœur-circuit.
Ce n'était pas le plus confortable des liens, mais il existait bel et bien."

Sara le distrait, et dans le bon sens du terme. Elle l'empêche de trop réfléchir, de ressasser la trop courte vision qu'il a eue de Lola, de s'en vouloir de l'avoir perdue de vue le temps de quelques secondes, assez pour qu'elle disparaisse à nouveau. Lola court dans chacune de ses pensées depuis bien trop longtemps déjà, et son esprit s'acharne à la lui rappeler à chaque infime détail des femmes qu'il croise : le même petit nez, les mêmes pommettes rosées, deux iris à la couleur similaire, la même expression quand elle sourit. La ressentir partout, tout le temps, la rend vivante, préserve le souvenir magnifié qu'il s'est fait d'elle, intact, de toute beauté. Sara, elle, est l'exact contraire. Aussi brune que Lola est blonde, aussi pétillante que Lola est mystérieuse, aussi maladroite que Lola est habile, elle lui offre enfin un instant de répit dans cette quête devenue presque mystique. Alors, pour au moins les minutes à venir, enfin Lola quitte son esprit tourmenté, pour ne plus laisser place qu'au sourire espiègle de la petite, mais adorable Sara. « Il n'y a pas de mal » répond-il, jouant le jeu sans bouder sans plaisir. Sa presque question lui arrache un soupir contrit. Intense ne suffirait malheureusement pas à décrire l'émotion qui l'envahit lorsqu'il pense à elle et qu'il la cherche du regard, l'intense soulagement lorsqu'enfin, il l'aperçoit, même si c'est un instant volé, fugace, qu'il ne peut partager avec personne. Intense est un premier niveau, intense, c'était le regard qu'il posait sur elle au tout début. Puis il est devenu passionné, amoureux, fougueux, puis fou tout court lorsqu'il s'est mis à la voir partout, sans la trouver nulle part. « J'étais... ailleurs » tente-t-il de se justifier, armé de son légendaire sourire d'excuse. Il est comme ça Holden, une petite pirouette et il se tire de tous les mauvais pas. Appelez-le chanceux, ou peut-être simplement doué. « Mais rien de plus important que le plaisir de te croiser. Ou plutôt, que tu me rentres dedans. » Il glisse un clin d'oeil à son adresse, jamais à court de flatteries lorsqu'il s'agit des femmes. Et surtout lorsqu'il s'agit de Sara, dont les joues sont si promptes à s'enflammer. Voilà encore un registre dans lequel Holden Carlisle excelle : séduire les femmes. Un véritable charmeur, doublé d'un gentleman comme on n'en fait plus, il s'est créé une image sur mesure, supposée l'aider à atteindre le charisme dont il aura besoin lorsque, plus tard, il dirigera la multinationale de son père et qu'il devra être un modèle pour tous ses employés, partout dans le monde. Le charisme naît de l'effet que l'on provoque sur les autres, et quoi d'autre que la séduction d'un regard, d'un sourire, d'un bon mot, pour atteindre un premier stade dans cette compétence ? Mais Holden, en vérité, le fait naturellement. Il ne joue pas, lorsqu'il charme une femme, il le fait instinctivement, presque involontairement. Il ne calcule rien du tout, tout plongé qu'il est dans le feu de l'action. Mais il reste dans la maîtrise de lui-même, ne se laisse que rarement déstabiliser, apprend, jour après jour, à contrôler ses émotions et les impulsions vives qui le caractérisaient pourtant si bien autrefois, lorsqu'il n'était plus Holden Carlisle, mais un simple vagabond sur la route de l'apprentissage. Lorsqu'il n'avait pas besoin de jouer à être un autre, et qu'il pouvait se révéler tel qu'il était, sans filtre, sans peur. Sara le ramène à lui, de sa voix mutine et de son rire espiègle. Il baisse les yeux vers elle, répond d'un grand sourire, amusé de son ton haut perché. Sara, mignonne ? Ce ne serait pas lui rendre justice que de seulement la qualifier de mignonne. Sara est une espèce de rayon de soleil sorti d'on ne sait où, un concentré de joie, de bonne humeur, qui sait ravir des sourires jamais forcés à toutes les personnes qu'elle croise. Elle est à la fois naïve et forte, candide, rêveuse, mais pas stupide. Beaucoup d'hommes doivent se laisser séduire par elle, et si ce n'est pas le cas, alors ils sont idiots, car Sara est un trésor dont il ne se lasse pas. Il finit par hocher la tête en signe d'approbation. « Bien sûr, que tu es mignonne ! » Il répond par la négative lorsqu'elle lui demande s'il a quelque chose à faire. Holden n'a jamais rien d'assez intéressant à faire pour se priver de sa compagnie. Il est prêt à lui réserver autant de temps que nécessaire, le plaisir de passer un moment avec elle supplantant largement quelconque obligation qu'il aurait pu avoir – comme celle d'aller en cours, au hasard. « Rien qui ne puisse attendre quelques minutes... ou bien quelques heures. » Sara place son bras autour de ses épaules, une position sans doute bien plus confortable pour elle qu'elle ne l'est pour lui, sans doute trop grand pour la poupée de poche qu'elle est. « Les gens vont croire qu'on est ensemble » fait-il remarquer, non sans humour. Cette idée lui est, en vérité, parfaitement égale. Holden n'a jamais fait grand cas des rumeurs et ne compte pas commencer maintenant. Ils se dirigent d'un pas décidé vers la sortie, sans même se consulter. Le temps est encore beau, quoique frais, les dernières chaleurs d'été ont laissé place à la brise caressante d'automne. Bientôt, il pleuvra presque tous les jours, et la brise deviendra gifle sur leurs joues. Mais pas tout de suite. A peine ont-ils passé les immenses portes d'entrée que son corps se raidit. Son regard vient d'accrocher la silhouette familière de Lola. Par réflexe, il retire son bras des épaules de Sara, soudain gêné à l'idée qu'elle puisse les voir. S'il reste de marbre face aux rumeurs, il est cependant trop dépendant de Lola pour qu'elle se fasse de fausses idées, alors même qu'il est venu la retrouver ici, à Berkeley. Sa gorge s'assèche et il s'arrête net, coupé dans son avancée par cette vision presque mirage. Il sent le regard curieux de Sara posé sur lui, et il tente un vague sourire réconfortant, qui devient grimace alors que Lola lui tourne le dos et, encore, l'ignore sans même le savoir.
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyLun 17 Nov - 23:41

« .Il n'y a pas de mal. » qu’il répond. Il se moque gentiment d’elle, elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Pourtant, elle sait que derrière son il n’y a pas de mal, il y en a. Cela fait quelque temps qu’elle le regarde, qu’elle l’observe, il parait toujours ailleurs, toujours dans ses pensées les plus profondes –sauf quand il est avec elle du moins, il parait plus gaie, plus enjoué, plus souriant. Aux premiers regards, Holden est l’homme parfait sous tout rapport, propre sur lui, intelligent, et le bonus c’est qu’il est humble mais quand on le connait, son image est paradoxale. Soit on le trouve ailleurs, mystérieux, un peu au bord du gouffre de ne pas pouvoir toucher ce qu’il contemple comme la septième merveille du monde, soit il est l’homme souriant, un brin fougueux et toujours partant pour s’amuser. Sara, elle a de la chance, depuis qu’elle le connait, elle a toujours eut face à sa dernière facette, celle où il ne cesse de sourire, où il s’ouvre à elle comme si il ne l’avait jamais fait avant. Un sourire calme s’installe sur ses lèvres quand il lui répond « .J'étais... ailleurs. » elle hoche la tête, oui elle l’a vu, tout le monde d’ailleurs la remarquer que tu étais ailleurs Holden. « .Mais rien de plus important que le plaisir de te croiser. Ou plutôt, que tu me rentres dedans. » Sortant de ses pensées, Sara hausse les épaules, les mains en l’air, un sourire satisfait sur les lèvres, les joues légèrement rosies par sa flatterie. « .ouais je sais, remercie ta bonne étoile d’avoir croiser ma route. qu’elle plaisant avant de reprendre le plus sérieusement. .non, non, non, tu m’as rentrée dedans. J’étais là en plein milieu … toi t’as continué d’avancer ! » elle croise les bras, la mine boudeuse sur son visage de poupée. Et puis elle déblatère, des conneries pour ne pas changer. Elle est plus que mignonne qu’elle dit, oh, les chevilles, Sara, elles ne sont pas gonflées ? « .Bien sûr, que tu es mignonne !. » elle sourit, tape dans ses mains telle une enfant devant son dessin animé préféré. « .ça ne te dis pas on va chercher un haut-parleur et tu redis ça ? certaines personnes pensent que je suis un troll dans ce monde parce que je suis petite. » qu’elle lui demande sur le ton de la confidence. Hello la bête, c’est pour toi. Je suis mignonne hein. qu’elle pense fortement dans sa tête. Et sans plus attendre, elle lui demande ce qu’il fait du reste de son après-midi, par chance, il répond qu’il n’a rien. Au fond d’elle, elle ne peut s’empêcher de sauter sur place, car qui dit être avec Holden, dit passer un bon moment. « Rien qui ne puisse attendre quelques minutes... ou bien quelques heures. » qu’il lui dit alors qu’elle modifie leurs positions, plaçant le bras d’Holden autour de son cou, faisant office de repose bras. Elle est prête à partir, sourire aux lèvres, regard sur l’horizon. « .Les gens vont croire qu'on est ensemble. » elle relève la tête vers lui, sourire moqueur aux lèvres. « je ne savais pas que tu portais autant d’attention à ce que les gens pensent … » qu’elle lui lâche sur un ton de défi. Et ils se mirent en marche. Quand bien même la différence de tailles, ils arrivent à s’accorder rapidement et rendre la marche plus confortable pour les deux. Par chance, les portes menant sur l’extérieur sont déjà ouvertes. Dès qu’elle les franchit, Sara ressent une légère brise au niveau de son cou qui la fait frissonner de la tête au pied. Alors qu’elle pensait encore continuer encore longtemps comme ça –sous les regards curieux de certaines filles, elle leur répond avec le regard qui dit hé ouais bitches, la naine elle a de la chance de marcher avec le Carlisle, ranger vos faux louboutins bande de rageuses. Mais elle ne sent plus rien. Il s’est arrêté et ses épaules se retrouvent désormais libres. Elle se retourne légèrement vers lui, le regard étonné et à la fois curieux. Il semble figé, comme si il venait d’être pris sur le fait, comme si il venait de faire une connerie. « .holden ? » qu’elle l’appelle doucement, aucune réponse. Elle fronce les sourcils et commence à suivre son regard, il se pose rapidement sur un trio. Le premier réflexe qu’elle a c’est de faire une grimace. Une blonde qui est de dos et deux brunes de faces, elles ne sont pas belles, vraiment pas belles. La blonde ? Elle ne voit pas grand-chose mise à part sa silhouette. Et quand elle s’applique à suivre le regard de son ami plus précisément, son attention se porte sur la blonde. Elle l’a déjà vu quelque part … elle réfléchit si vite qu’elle s’en donnerait presque une migraine pour rien avant de se rappeler que cette blonde est toujours dans les parages d’Holden … ou bien c’est Holden qui la suit. La petite brune croise les bras contre sa poitrine, claque sa langue contre son palais et se met face à face à Holden. Elle secoue ses bras devant son visage pour attirer son attention. Une fois qu’elle arrive à l’avoir, elle a l’impression qui lui en veut. « .m’en veux pas hein. elle se pince les lèvres avant de pencher légèrement la tête sur le côté. maintenant je comprends mieux la situation … c’est la blonde qui te perturbe n’est-ce pas ? et ne dévie pas du sujet, t’es pris sur le vif. elle sourit doucement en plaçant tous ses cheveux du même côté. explique-moi la situation … c’est elle que tu regardais tout à l’heure quand on s’est tombé dessus ? c’est quelqu’un de ton passé où quelqu’un de ton présent ? tu la connais ? » et puis elle se tait, baisse la tête, honteuse de poser trop de questions. « .désolée. » qu’elle murmure tout doucement même si sa curiosité est piquée au plus haut point. Elle n’a qu’une envie, de connaître l’histoire de son ami et de la mystérieuse.
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyMar 2 Déc - 23:21

« J'ai continué d'avancer ? » répète-t-il, sourire amusé aux lèvres. « Bien, appelons ça le destin dans ce cas ! » Le destin, qui a des drôles de façons de se jouer de lui sans arrêt, qui lui vole un mirage pour lui offrir en échange la réalité. Lola, la blonde éthérée, contre Sara, la brune espiègle. Sara ce sera donc, au moins pour les heures à venir. Il l'écoute à moitié, son esprit encore obnubilé par la vision de cette silhouette familière, que même la malice de Sara ne saurait faire oublier complètement, pour être ramené à lui par son ton surexcité. « Un troll ? Qui aurait l'idée stupide de te comparer à un troll ? » Il a beau chercher, la ressemblance ne lui apparaît pas frappante. Et puis, il y a un tas de choses qui sont petites et néanmoins adorables. Rien ne lui vient en tête immédiatement, mais à bien y réfléchir, il serait certain de trouver au moins quelques exemples. Non, Sara est mignonne, dans le genre petite poupée de poche rigolote qu'il serait difficile de ne pas apprécier. Sa bonne humeur vaut pour mille personnes, et quiconque ne serait pas de son avis ferait preuve d'une stupéfiante bêtise. Mais dans cette université, la bêtise semble être le lot de nombreuses personnes, alors peut-être n'y a-t-il là rien de très surprenant. « T'es le plus mignon des trolls, dans ce cas » se moque-t-il. « Mais si tu veux, je peux aller frapper celui qui te traite de troll. » Il se surprend à prier pour qu'elle ne l'ait pas entendu, car Sara serait bien capable de lui demander de le faire et Holden... et bien Holden n'est pas un grand athlète, et il tient à garder son visage intact, pour encore quelques années au moins. Gentleman, bien éduqué, mais sans doute trop propre sur lui pour se risquer à provoquer quelqu'un. Sara l'entraîne à sa suite, à moins que ce ne soit lui qui le fasse, avec son petit corps elle aurait bien du mal à embarquer qui que ce soit avec elle, mais quoi qu'il en soit, ils prennent la direction des parcs. Encore quelques minutes, et Lola sera entièrement sortie de son esprit, car lui ne peut pas penser à deux personnes à la fois, ne peut pas être avec Sara et ne jurer que par Lola. L'instant présent, Holden, se sermonne-t-il. L'instant présent, toi qui ne parles que de ça, qui ne vis que pour ça, pourquoi tu ne le montrerais pas dès maintenant ? La réponse de Sara le fait sourire, et il hausse les épaules. « Ce n'est pas le cas » tente-t-il de la rassurer. Pas avec tout le monde, du moins. Et voilà. Echec total. Lola s'est réintroduite sournoisement dans ses idées, et il songe que ce qu'elle pense de lui a de l'importance. Qu'il ne voudrait pas qu'elle le pense intéressé par une autre fille qu'elle, car ce n'est pas pour elles qu'il a parcouru les Etats-Unis. Ce ne sont pas elles qu'il a cherché à rejoindre ici. Même Sara, adorable et drôle, ne saurait soutenir la comparaison avec Lola. Mais elle n'est plus là, Lola, elle est partie dieu sait où sans rien savoir de sa présence. Et c'est bien la seule dont l'avis compte. Les autres peuvent bien penser ce qu'ils veulent, ou même s'imaginer que le nouveau venu, modèle gendre idéal, s'intéresse à la jolie Sara Banner-Reyes. Il suppose qu'il y a pire, comme rumeur. Ses élucubrations se voient brutalement arrêtées lorsque son regard se pose à nouveau sur la silhouette qui le hante. Lola est encore là, à seulement quelques mètres de lui. Elle lui tourne le dos, ignore tout de l'amant venu la retrouver. Il s'est stoppé net dans son avancée, ce que Sara, observatrice, n'a pas manqué de remarquer. Il lui faut de longues secondes avant de pouvoir à nouveau la voir, et elle semble désapprouver ce manque de considération. Mais Holden n'est qu'un homme, impuissant face à la femme qu'il aime, incapable de voir quelqu'un d'autre qu'elle lorsqu'elle entre dans son champ de vision. Il détourne le regard à regret, adresse un vague sourire d'excuse à Sara, mais le cœur déjà n'y est plus. « Bien vu, Sherlock ». Il tente l'humour, mais quelque chose dans sa voix sonne faux. Le manque de conviction, probablement. Il apprécie Sara, c'est un fait, mais il n'est pas certain de l'apprécier au point de pouvoir lui en dire plus sur lui, ou sur la raison de sa présence ici qui se trouve à seulement quelques mètres. « Je... c'est une longue histoire, je suis certain qu'elle t'ennuierait. » Mais Sara est obstinée et n'abandonne pas si aisément. Bombardé de questions, acculé contre un mur, il n'a d'autre choix que de capituler. « De mon passé. Peut-être de mon présent, je n'en suis pas encore sûr... » répond-il, songeur. De son présent à lui, il en a la certitude. Lola représente le passé, le présent, et son futur, sans le moindre doute possible. « Je suis venu ici pour la retrouver. » confesse-t-il alors, avec un peu plus d'assurance. A quoi bon chercher à lui mentir, ou ne lui révéler qu'une moitié de vérité ? Holden est fier, de lui, de Lola, de ce qu'ils ont été, ne pas être entièrement honnête à leur sujet serait trahir une partie de leur histoire. « Et elle ne sait pas que je suis là. Pas encore, du moins. Je suis venu... je ne sais pas, la reconquérir ? » Il hausse un sourcil, lui-même peu convaincu par la tournure. « La convaincre de nous laisser une deuxième chance. » Ou au moins de la convaincre que la première n'est pas terminée. Il baisse les yeux vers Sara, à présent gêné. « Tu dois me prendre pour un psychopathe maintenant, le côté gendre idéal en prend un sacré coup. » Il tente un rire, un de ces rires rauques qui sonnent faux, et il se passe la main sur la nuque. « Voilà, maintenant tu sais tout. Ou presque. Non en fait tu ne sais pas tout, mais c'est bien aussi, autant préserver une part de mystère. » Une part de mystère dont il ne reste cependant plus grand-chose, à présent. Tant pis pour lui, tant mieux pour Sara, qui sera la première à le percer à jour.
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyMar 23 Déc - 20:34

Elle fronce les sourcils quand il semble se foutre d’elle. Elle croise les bras contre sa poitrine et soulève les épaules. Elle ne répond pas même si il vient d’approuver ses dires. Sara, elle a raison, elle le sait. Et même quand elle a tort, elle a raison d’avoir tort. Après tout, il réside une part de vérité dans ce qu’elle dit, tout ça c’est le destin. Un destin que l’on modifie un peu chaque jours par chaque chemin prit, chaque décisions que l’on prend, chaque personne que l’on rencontre, alors oui, aujourd’hui c’était leur destin de se rencontrer en cet instant précis. Elle soupire et hoche la tête de bas en haut, elle a gagné. Elle repose son regard sur lui. Un sourire aux lèvres avant de le faire disparaître sous une grimace. Un troll. Ouais, on a osé dire que Sara ressemblait à un troll. « .Un crétin de bas étage qui se prend pour le roi du monde. » lâche-t-elle dans un air complètement renfrogné. Rien que de penser à lui, la jeune femme est prise d’un violent frisson. Mais elle perd vite son air de mal lunée quand il la complimente. Un air joueur sur le visage, la jeune femme lui répond « .woua t’as toujours les mots pour remonter le moral des filles toi. » en lui lançant un clin d’œil amusé avant de rire de la suite. Holden ? Aller frapper quelqu’un, étrangement, elle aurait plutôt peur pour lui. Loin l’idée de douter de sa force, mais les circonstances sont en sa défaveur. Elle secoue négativement la tête et tente de rattraper ses mauvaises pensées. « .Non, ne t’inquiète pas. Ce serait de la maltraitance animale si tu fais ça. Bref, passons, on y va ! » Bien joué, Sara, bien joué. Elle se gifle intérieurement, désolée Jace qu’elle pense avant de se rendre compte de ce qu’elle vient de faire. Fonce dans un mur, Sara, ça vaut mieux pour toi. Tous deux prirent la direction des parcs. Ils ont l’image d’un couple, le bras du jeune homme sur les épaules de la naine qu’elle est, elle ressent certains regards jaloux sur sa personne et il faut l’avouer, ça la fait rire. Elle en profite, elle en joue, ce n’est pas tous les jours qu’elle traîne avec un mec qui pourrait être mannequin. Bien que la posture qu’ils adoptent est souvent un geste tendre, pour eux d’eux cela ressemble plus à un je pose mon bras sur toi parce que je suis fatiguée. « .ah, tu me rassures alors. » lui répond-elle, le regard droit devant elle, un sourire satisfait sur les lèvres. Par contre, si Sara devait se préoccuper des dires et des avis des autres, la belle ne serait plus là à fouler le sol du campus mais bien perdue au fin fond de l’Amazonie. Des choses se disent sur elle, et pas que des gentilles choses mais en vérité, elle n’y prête pas attention, elle a connue ça toute sa vie, les préjugés, et ce n’est pas maintenant qu’elle va se laisser bouffer par ses inepties. Tandis qu’elle se perd dans ses pensées, le jeune homme s’arrête en plein milieu du chemin, elle se retourne vers lui, essayant de capter son attention, en vain. Alors elle tente de capter ce qui l’attire comme ça, ce qu’il lui fait perdre son sourire. Elle devine rapidement quand son regard se perd sur le dos d’une blonde. Sara, soupire, amusé, sourire moqueur aux lèvres ; elle ne peut s’empêcher de questionner son ami. Si au départ, elle tombe sur une mine défaite. Comme si on venait de lui enlever quelque chose de précieux. Elle perd son sourire et fronce doucement les sourcils. Elle a bien vu que c’était à propos de l’inconnue. Il semble se lancer pour finalement mettre ça sur le compte d’une longue histoire. Qu’importe, Sara veut savoir et dans un hochement de tête elle l’invite à continuer sa longue histoire qui risque probablement de l’ennuyer. Mais sur ça, Holden la connait mal. Curieuse mais surtout inquiète à propos de l’état de son ami, la jolie brune fera tout pour lui extirper les mots de son mal être pour l’aider. Passé ? Présent ? Il dit qu’il est là pour la retrouver. Elle l’écoute déballer son récit. Il est là pour elle, il est venu dans cette université sachant très bien qu’elle y serait, il est là pour la reconquérir, que c’est beau. C’est tout ce qui lui vient à l’esprit. Son geste est beau, même si une part de cette histoire ferait de lui un ex un peu trop accro. Et curieusement, la Banner-Reyes se met à rêver de cette histoire, l’amoureux transit qui vient retrouver un mirage. Perdue dans ses pensées romanesques, la jeune femme sursaute quand elle entend le mot psychopathe sortir de la bouche du Golden Boy devant elle. Elle secoue vigoureusement la tête, en désaccord total avec ce qu’il est entrain de dire. « .absolument pas, je trouve ça beau au contraire. » » elle approuve d’un hochement de tête avant de se retourner et de regarder la blonde –qui n’a vraisemblablement rien demander- avec un regard de dégoût. Pauvre cloche, ah les blondes, elles sont vraiment connes pense-elle. Elle se retourne vers son ami. Il semble dépité quoique libérer d’un secret. « .avec tout le respect que je te dois Holden, elle est vraiment conne ta dulciné. » elle croise les bras avant d’afficher un sourire enfantin sur les lèvres. « .quoiqu’il en soit, elle doit t’avoir marqué profondément pour que tu viennes ici en partie pour elle. » elle baisse le regard et soudainement, elle aimerait être à sa place à elle. Découvrir du jour au lendemain qu’il est revenu pour elle, que partir était une connerie, la plus grosse de sa vie. Elle sent sa gorge se serrer et elle commence à se détester un peu plus à mesure qu’elle repense à lui. Il ne devrait plus être là, dans sa tête, dans ses pensées, dans ses rêves, il est partit, pourquoi n’a-t-il pas prit ses souvenirs de lui, d’eux avec lui ? Pourquoi les a-t-il laissés là ? Elle se racle la gorge, essayant de chasser le malaise qu’elle commence à ressentir en pensant à Levy. « .Le meilleur moyen de savoir si une fille tient encore à toi est la jalousie. » déclare-t-elle, sur de sa personne, un sourire sournois sur le visage, de sa petite taille, elle vient se placer à ses côtés, prenant la blonde dans son champ de vision. Elle est décidée à aider son ami. « .tu dis que tu te fous complètement de ce que pensent les autres ? sauf elle. Si j’ai bien compris, tu es là pour la reconquérir et c’est là que je vais intervenir. » elle se tourne vers lui pour voir si il suit bien où elle veut en venir. « .je vais t’aider. Toi et moi, à partir de maintenant, on sort ensemble. Un faux couple bien sûr, mais personne ne le saura. Bon en fait, ça ne se fera pas tout de suite, il faut qu’elle remarque que tu es passé à autre chose. Je suis déjà sûre qu’elle a remarqué un changement. Dans deux trois jours, la rumeur va courir qu’on est ensemble, dans une semaine, on s’affiche. Je suis sûre qu’avec le jeu d’acteur qu’on va avoir, on peut gagner un oscar ! » elle s’y voit déjà, accroché à ses bras, être comme elle l’a toujours été mais toujours devant la blonde. Les afficher sur les réseaux sociaux. Et il faut dire que Sara est passé maître en la matière pour rendre les filles jalouses, elle se souvient encore des filles du lycée qui crachait derrière son dos parce qu’elle traînait avec les mecs populaires. Ah, si vous saviez que Thomas Anderson, sur lequel vous craquiez tous était gay, vous n’auriez pas tenté de la faire devenir chauve. Elle rit rien qu’à ce souvenir. « .alors, t’es partant ? en plus, je veux pas dire, mais celle qui va te donner la réplique en connaît long sur le sujet ! » lâche-t-elle en prenant la pose.
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyLun 5 Jan - 23:10

Sara l'amuse, à se montrer aussi... expansive. Il la voit s'énerver d'un rien, presque prête à jouer des bras pour bien lui faire comprendre à quel point ce fameux crétin de bas étage l'exaspère. Holden la regarde faire, sans se départir d'un sourire en coin. Il pourrait lui dire de se calmer, que ce n'est pas la peine d'insulter quelqu'un qui n'est pas face à elle pour l'entendre, mais il doute que ses paroles auraient le moindre effet et puis, la voir faire est un véritable spectacle. Cette fille devrait être comédienne. Nul doute qu'elle serait sacrément douée. « Rien que ça... Et bien, le pauvre, je ne voudrais pas être à sa place » répondit-il avec douceur, les yeux malicieusement plissés. Sara est étonnante. Virulente, mais toujours drôle, sans qu'il ne puisse dire si c'est malgré elle, ou parce qu'elle le fait exprès. « Ah, que veux-tu, je suis le prince sur son cheval blanc, toujours prêt à venir au secours des damoiselles en détresse. » Si elle savait à quel point ce qu'il dit est faux. Le gentleman idéal qu'il se plaît à être devant tout le monde en prendrait un sacré coup si on le voyait dans ses crises de colère. Lorsque, fou de rage, il est capable de balancer tout ce qui passe à porter de main contre un mur. Il n'y a rien de plus doux que le bruit du verre qui se brise et tombe en mille morceaux sur le sol, dans ces moments-là sur lesquels Holden laisse libre court à sa face la plus sombre. Celle que peu connaissent, que personne n'a vu ici. Celle dont il tente de se préserver sans jamais vraiment y parvenir. Holden est un homme calme, d'apparence, mais dont le sang boue dans ses veines pour remonter jusqu'à ses tempes et le faire exploser. Il est le volcan, souvent en sommeil, qui se décide parfois à entrer en éruption et dans ces moments-là, il devient méconnaissable, et on aimerait ne pas l'avoir près de soi. Cette image-là, Sara ne la verra sans doute jamais, et c'est pour le mieux. Il la terrifierait. « De la maltraitance animale ? A ce point ? Dire que je te pensais douce comme un agneau... » se moque-t-il en lui jetant un regard à la dérobée. Mais il ne veut pas renchérir, au risque de la mettre réellement hors d'elle. Les gens commencent déjà à les regarder, il ne veut peut s'offrir en spectacle aux yeux inquisiteurs d'étudiants avides de nouveaux scandales. « Mais je n'aime pas l'idée de m'exhiber... » Holden est un être discret, de ceux qui ne vivent pas pour se faire remarquer, de ceux qui ne veulent pas être des modèles, de ceux qui n'ont rien d'extraverti, rien d'exubérant. Il s'amuse, bien sûr, d'entendre certaines choses se dire à son sujet. On se montre curieux, on se demande d'où il vient, et lorsqu'on l'apprend, on se demande pourquoi il n'est pas comme tous ces New-Yorkais qui se pensent le centre du monde, ou ces gosses de riche qui se la jouent avec leurs fringues hors de prix et leurs regards condescendants. On le sent bien, qu'il appartient à ce monde-là. Il en possède l'élégance, il en possède l'allure. Mais de leur comportement, en revanche, il n'en possède rien. On s'imagine alors des choses à son sujet, souvent fausses mais qu'il ne prend pas la peine de corriger, et finalement, on lui construit une histoire, parce qu'on n'est pas plus avancé, et qu'on ne parvient toujours pas à le cerner. Les étudiants font tous la même chose : ils se contentent d'un regard pour se faire une opinion. Et lorsque le regard ne leur permet pas de le faire, c'est alors qu'ils se révèlent curieux et débordants d'imagination. Holden préfère les laisser faire, indifférent, mais ne veut leur donner aucun argument pour étayer leur imaginaire. Mais les avis des étudiants lui passent au-dessus, lorsque son regard se pose sur Lola. Et comme toujours, il n'existe plus qu'elle dans son esprit. Parfois, il se fait peur, à l'aimer autant. Sara l'écoute, curieuse mais attentive. « Beau ? T'es bien une fille... » plaisante-t-il, sans doute avec moins de conviction que d'ordinaire. Il la laisse traiter Lola de conne, hausse les épaules. Ce n'est pas si simple, Sara, voudrait-il lui expliquer. On avait une date de péremption qui a expiré, et moi je voudrais la rallonger encore un peu même en sachant que c'est mal. Mais Holden ne dit rien, trop occupé à regarder Lola, toujours de dos, discutant avec d'autres filles. « C'est rien de le dire. On a vécu une histoire... intense. » La plus intense qu'il ait jamais connue, plus intense encore que toutes celles qui suivront. Un type, un Français, a dit un jour que l'on n'a qu'un seul grand amour, et que tous ceux qui précèdent sont des amours de rôdage, et tous ceux qui suivent des amours de rattrapage. Une élégante façon de résumer l'état d'esprit d'Holden. Et, sans comprendre ce qui a mené Sara à cette idée, celle-ci lui suggère quelque chose de saugrenu. Il l'écoute sans trop réaliser ce qu'elle est en train de lui proposer, et ce n'est que quand elle termine qu'il hausse un sourcil, plutôt perplexe. « Tu veux que je la rende jalouse en m'affichant avec toi, c'est bien ça ? » résume-t-il, dubitatif. « Ne prends surtout pas mal ce que je vais te dire mais... c'est pas un peu... tiré par les cheveux ? Qu'est-ce qui te fait croire qu'elle le saura ? Ou que ça aurait un quelconque impact sur elle ? A sa place, ça me donnerait surtout envie de passer définitivement à autre chose, tu vois ce que je veux dire ? » Mais peut-être ne maîtrise-t-il pas la subtilité de la psychologie féminine, et Sara est bien mieux placée que lui en la matière. D'autant qu'il sait Lola aussi passionnément jalouse que lui. Ils l'ont vécu, tous les deux. Combien de fois ont-ils cherché à se faire peur l'un l'autre en draguant ouvertement quelqu'un d'autre ? Elle a peut-être raison, Sara. Peut-être que c'est de ça dont Lola a besoin : un électrochoc, quelque chose qui lui rappelle qu'en dépit de toute raison, de toute logique, elle n'est pas capable de se passer de lui et que le voir avec une autre la bouffe. « En admettant, très hypothétiquement, que j'accepte. Comment on s'y prendrait ? »
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MessageSujet: Re: electric feel. (w/sara) electric feel. (w/sara) EmptyMar 27 Jan - 22:49

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