otre mariage éclair dans l’église s’était bien déroulé. Heureusement pour nous, le prêtre avait accepté de nous marier, alors que nous n’avions rien de prévu. J’avais épousé mon amour de jeunesse et je ne regrettais pas mon choix. Le sourire de ma nouvelle femme me rappelait que j’avais traversé de dures épreuves et que c’était en grande partie grâce à elle si j’avais lâché la mafia. Lors de notre sortie du lieu saint, j’avais entouré les épaules de ma femme, lui demandant de se rendre rapidement à la maison pour que l’on puisse profiter de notre nouveau statut. J’avais donc appelé un agence de voyage qui avait été capable de me dégoté deux billets d’avion pour Cancun, au Mexique. Une fois de plus, j’avais de la chance. Des billets en première classe et à bas prix. Une fois rendu à la maison, je fis ma valise, demandant à Ella d’en faire de même et nous nous dirigeâmes vers l’aéroport. J’étais content de la voir aussi souriante. Ma main se glissa dans ses cheveux avant de se poser sur sa nuque et je l’embrassais avec amour et tendresse. En ce moment, je n’avais qu’une envie, consumer notre amour, mais il était encore trop tôt.  Passeport à la main, nous venions de passer les douanes pour nos inscriptions et nous attendions l’embarcation. Ma main posée sur sa cuisse, je lui murmurais de douce parole d’une chanson populaire mexicaine. L’annonce de notre vol me fit sursauter. Je lui pris la main et l’entraina vers l’avion. Assit l’un à côté de l’autre, nous en avions profité pour se reposer un peu. J’avais pris la décision de ne pas lui spécifier l’endroit que nous allions, c’était une surprise. Je voulais que ma femme soit heureuse et je voulais qu’elle se souvienne à tout jamais de notre voyage de noces. Après quelques heures de vol, une agente de bord nous réveilla. J’embrassais les douces lèvres d’Ella puis lui tendit un feuillet de location. C’était écrit Mexico en gros dessus. Je lui souris, heureux. Une fois débarqué de l’avion, bagage prit, je la regardais. « Prête pour notre voyage de noce? » Je lui pris la main et l’entraina dehors où une magnifique décapotable nous attendait. Je mit rapidement les bagages dans le coffre et la souleva, comme une mariée et l’installa dans le véhicule, avant de l’embrasser. Je m’installais derrière le volant et démarra l’engin avant de prendre la direction de notre villa. Pendant le trajet, j’ouvris la radio et la musique latine envahit l’espace. À ce moment même, je n’aurais rien changé. J’étais chez moi, au Mexique, avec l’amour de ma vie, quoi demander de mieux?