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LA BAGARRE — feat Sara.

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MessageSujet: LA BAGARRE — feat Sara. LA BAGARRE — feat Sara. EmptyJeu 11 Sep - 15:35



❝ Il y a des gens dont le regard vous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontre, in ne faut pas les laisser passer.
• feat. Sara Banner-Reyes •



Je passe beaucoup de temps avec Elyana, Emily, Hayley et Madison. Ce sont des filles intelligentes en cours, qui prenne beaucoup de temps pour leur travail. Science, mathématique, médecine, elles ne lâchent jamais prise. Ce n’est bien sûr pas la raison pour laquelle je traîne avec elle puisque je ne suis pas du tout tourné dans ces domaines-là bien qu’au lycée, je m’en sortais très bien dans toutes ces matières. Non, moi, ça reste l’histoire, la politique, le droit. Ces domaines-là sont plus proches de l’humain; elles racontent sa vie, tentent de le comprendre, elles les jugent et les défends. J’ai toujours voulu depuis très longtemps devenir avocate, c’est un rêve de gamine dû à la mort de mon père. Je n’ai jamais parlé de ça aux autres, je ne mentionne pas cette raison. L’ampleur de ma passion équivaut à cette balle atterrissant dans sa poitrine. Ce mal qui a fait souffrir notre famille durant des années et même maintenant, il nous est impossible d’oublier ce malheur qui s’est abattu lorsque nous n’étions pas encore nés. C’est bien la principal raison de mon choix d’étude. Harper est parti dans le journalisme pour faire le même métier que mon père mais moi je veux pouvoir éviter ces tragédies à d’autres familles, je veux comprendre pourquoi cette balle a ôté la vie de mon père. Voilà la différence entre ses filles et moi, elles se prennent la tête avec tout ces chiffres pour pouvoir voir les leur monter en flèche dans leur compte en banque. C’est leur seule raison de leur choix d’étude.

Ces filles ne sont pas simplement des têtes qui travaillent sans cesse. Si je traine avec elle, c’est parce qu’elles me font rire. Elles sont un peu insouciante et laisse les problèmes venir à elles. Disons qu’elles passent leur temps à chercher justement ces problèmes-là. Bagarreuse, rebelle, c’est leur côté qui me ressemble. Le seul d’ailleurs. Mais je ne cherche pas les soucis, c’est seulement lorsqu’ils viennent à moi que je m’acharne et ne me laisse pas marcher sur les pieds. Rester avec elles permet qu’on me laisse tranquille, on les crains et j’aime ça. J’aime la peur qu’elles offrent aux autres mais je ne me bat pas à leur côté, elles ont toujours su comprendre que je n’étais pas fait de la même graine qu’eux. Les batailles sont pour elles, je préfère les têtes à têtes. C’est les vacances, nous sommes en juillet 2013 et la chaleur nous font fondre. Nous sommes allés au festival ce soir. J’ai failli refusé leur proposition, préférant me balader sur les berges d’une plage, mais j’ai fini par dire oui en me disant que je pouvais me prélasser sur le sable plus tard.

Lorsque nous arrivons, nous nous acharnons sur un stand de glace. Chacune choisis plusieurs boules aux goût différents. Le chocolat, la fraise, la vanille, la framboise, la marron, la pistache, tout y passe. Les glaces ne les calment pas plus que ça puisque lorsque nous nous retrouvons une bande de fille et que l’une d’elle en bouscule une autre c’est l’acharnement. Des foudres, des éclairs, elles gueulent, se disputent sans s’arrêter. Ces filles-là sont presque les mêmes. Je ne connais pas leur prénom mais je sais qu’ils faut les éviter elles aussi. Sauf une. Je ne l’avais jamais remarqué mais ce soir, je ne peux que la remarquer car elle se décale de toutes ces imbécilités enfantines. Comme moi. Elle est dans l’ombre de ces filles, un sourire au visage. Habituellement, si c’était de vrais amis, je serais venu les aider car personne s’en prend à ceux que j’aime. Je me serais bagarrée, j’aurais frappée, mais ces filles, je m’en fiche. On ne peut pas aimer toutes les personnes avec qui ont traîne, ces filles sont un divertissement, je préfère éviter de me retrouver avec des coups pour ces filles. Mais cette jeune fille aux longs cheveux bruns, aux regard perçants, aux regards moqueurs se moque de toute cette agitation. Maintenant que je la vois là, je me rend compte qu’elle a toujours trainée avec ces petites pestes sans intérêts. Les mêmes petites pestes avec qui je traîne à vrai dire mais il ne faut pas prendre le risque de dire à l’une ou à l’autres qu’elles se ressemblent. Elles s’offusqueraient tout de suite, se sentirais indignée et risqueraient de me rejeter.

Je m’approche d’elle, les bras croisées de la même manière. Nous sommes toutes les deux à côtés, à regarder la scène. On s’amuse bien, il ne manque plus que les pop corn et nous sommes comme devant un film de baston ou d’action. Ces filles savent se battre mais pour le moment, elles ne sont encore qu’au crêpage de chignon. A se dire leur quatre vérité. Elles se connaissaient déjà, elles étaient en froid. Je ne connaissais pas la raison mais maintenant je la connais. Encore et toujours des histoires d’amour, des histoires de tromperie, des histoires de garçons. Les mecs sont toujours la raison de leurs disputes. Même moi qui se fiche bien d’eux, je me retrouve parfois mêlée à la haine d’une fille car leur homme se serait retourné sur leur chemin pour me regarder. Je ne suis pas une peste au point de chercher à croquer les copains des autres, il y a bien trop de garçons solitaires pour que je m’intéresse.

« Sympathique le spectacle, n’est-ce pas ? »

Un petit sursaut vint à elle lorsque je commence à lui parler mais elle ne prend pas peur, elle est juste un peu surprise de mon arrivée inattendue. Je lui souris pour lui faire comprendre que je ne compte pas m’en prendre à elle, mais plutôt, que je suis comme elle. Je me demande si le tour qu’elles nous jouent n’est pas plus intéressant que des tours de magie. J’adore la magie, mais c’est un vrai régale le spectacle qu’elle nous offre à toutes les deux. Lorsque Madison met une claque à Shirley, c’est Keira qui s’en prend à Madison. Elyana ne la laisse pas faire et commence à lui tirer les cheveux comme une vraie gamine. Derrière elles, le reste des filles dans les deux groupes continuent de se prendre la tête bien qu’Emily cherche tout de même à calmer les choses.

« Regarde Lawrence comme elle est perdue ! On dirait qu’elle a peur de se prendre un coup là où elle ne s’y attends pas. »

Je rigole un coup et je me rend compte qu’elle rigole aussi. On comment alors à s’amuser en détaillant la bataille sévère de nos amies respectives comme un téléspectateur commentant un match de hockey avec des exclamations, des rebondissements, des déceptions.

•••

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MessageSujet: Re: LA BAGARRE — feat Sara. LA BAGARRE — feat Sara. EmptyJeu 11 Sep - 19:28

flashback ; juin 2013 w/ grace richards & sara banner-reyes ; Son casque beats blanc autour du cou, elle écoute la musique qui joue toujours d’une oreille discrète. Son iphone dans les mains, Sara envoie des dizaines de textos à Babi. Elle raconte des mauvaises choses. Sara elle est mauvaise. Vraiment mauvaise. Elle redresse la tête et regarde le groupe de filles qu’elle suit depuis maintenant le début de l’après-midi. Elle a l’impression d’être le petit chiot qui traîne, mais en y réfléchissant bien, ça lui convient parfaitement. Elle se mêle, sans se mêler, elle écoute sans pour autant par aux gamineries de ses soi-disant amies. Elle soupire et se reconcentre sur son écran tactile qui affiche deux nouveaux messages elle serre les dents pour essayer d’empêcher de faire sortir les pensées qui cognent dans sa tête. Alors elle textote tout ce qu’elle pense à son italienne et ce n’est pas très beau à voir. Elle critique tellement qu’elle a l’impression d’être une autre personne. Mais si il faut être mauvaise autant le faire avec la Babi. C’est ce qu’elle pense, car il n’y a pas mieux que la brune devenue blonde pour bien parler derrière le dos des gens, quoique c’est mieux encore de le faire avec la Jules, mais comme Miss Hastings-Fields est actuellement en Grèce, la brune se doit de faire la mauvaise avec la Babi. « Sara ? » mais elle n’entend pas la blonde l’appeler, trop concentrer avec son portable. Et puis elle sent une douleur au niveau de son bras, un pincement. Elle sursaute. « Aïe, mais t’es tarée ? » qu’elle lâche entre ses dents, tenant l’endroit endolorit avec son autre main. « Oh ça va, ça fait dix fois que je t’appelle tu réponds pas. » Sara fronce les sourcils et soupire. « D’une, tu ne m’as pas appelé dix fois bouffonne, tu ne m’as appelé qu’une fois. » elle semble choquée de la façon dont Sara lui parle, mais elle laisse couler. En ce moment, il ne faut pas contrarier la Sara au risque de se prendre un mur dans la tête. Elle est à fleur de peau la Sara. « Bref, ça te dit qu’on aille se prendre une glace avec les filles ? » La brune lâche son regard de la rousse et regarde les autre filles, elles attendent. Quoi, le déluge ? « Faites ce que vous voulez, moi je n’ai pas faim. Je vous attends ici, le stand est là-bas, je ne vais pas me taper une queue de folie alors que je n’en mange pas. » Elle hausse les épaules et baisse son regard sur son portable. En fait si, elle meurt d’envie de manger une glace et pas qu’une boule, non, elle ne se contente pas de ça, elle ce qu’elle veut c’est une bonne coupe de glace avec tout ce qui ferait mourir les mannequins de vogue rien qu’en la voyant. Ouais, c’est ce qu’elle veut mais avec Babi et Jules, pas avec ses barbies ridicules. La rousse soupire et plante Sara là où elle est pour rejoindre ses amies. Mais alors qu’elle pense que les choses vont être calmes, elle entend une plainte et une insulte fusée, puis une autre et une autre. Elle fronce les sourcils et regarde devant elle. Merde. Elle roule des yeux, soupire et croise les bras, son portable dans la main droite avant d’afficher un sourire malicieux et de planter son iphone devant elle, souriez les filles, vous êtes filmées pour Babi. Et c’est avec un sourire sur les lèvres que Sara regarde la scène. Une scène typique entre fille. Quoique, il manque le vrai crêpage de chignon et la journée de Sara pourrait être mieux. D’ordinaire, elle se jetterait dans la foule et taperait sur la première venue mais là, elle n’en a pas envie. Elle n’a pas la tête à ça et surtout pas pour ses filles là. Elle arrête la vidéo et l’envoie à Babi. C’est d’un ridicule. Toujours cette histoire de mec, de jalousie. Et puis elle se rend compte que c’est pour ça qu’elle préfère la compagnie des mecs à celle des filles, trop prises de têtes et elle en a encore la preuve devant ses yeux. Sauf ses copines, non ses copines sont les meilleures. Son sourire s’agrandit à la pensée de son entourage féminin certes pas énorme mais suffisant pour elle toute seule. En un an, elle a réussi à se faire plus de relations féminines qu’en vingt-et-un an de vie. « Sympathique le spectacle, n’est-ce pas ? » Elle sursaute et regarde l’inconnue qui vient de lui parler. Elle tente de comprendre mais elle n’y arrive pas. Elle ne la connait pas et pourtant elle sent qu’avec elle, c’est pas comme avec les greluches là-bas. « Ouais, mais je ne sais pas, je crois qu’il manque quelque chose à cette histoire, genre un vrai crêpage de chignons, pas une bagarre de bac à sable ! » qu’elle lâche en riant. Et puis elle ne sait pas si Dieu l’a entendue mais le doux son d’une claque –méchante- qu’on vient de mettre lui parvient aux oreilles et elle retourne tout de suite la tête pour voir d’où elle vient et qui la reçut. « Dieu m’a entendu, que les paris commencent ! » dit-elle en sur jouant un présentateur de catch. « Regarde Lawrence comme elle est perdue ! On dirait qu’elle a peur de se prendre un coup là où elle ne s’y attend pas. » Elle rit, de bon cœur. Elle sait pourtant que cette jeune femme vient de l’autre groupe mais elle s’en fiche. Elle n’appartient pas à ce clan, elle traîne avec elles juste parce qu’elle n’avait pas envie de rester enfermée dans la maison toute seule. Des bouches trous ? Ouais, en quelque sorte, mais elle se gardera bien de le dire. Cachottière. « Je vais lui filer un gps elle saura où aller. » dit-elle en riant à sa connerie. « non mais sérieux, c’est quoi ces filles qui ne savent pas se battre … que des paroles, que des paroles, c’est désolant … vraiment, j’ai honte d’elles ! » dit-elle, presque déçut du résultat. Combien de fois les as-t-elles entendues parler, dire qu’elles leurs mettront la pâté mais en vrai, que dalle. Elle croise les bras contre sa poitrine et penche la tête sur le côté avant de reporter son attention sur la grande brune à côté d’elle. Elle ne la connait pas, mais elle l'aime bien. Les choses comme ça ne s'expliquent pas, ça vous tombe dessus. Mais elle peut au moins dire une chose, c'est qu'elle a réussit à la faire rire et a lui faire apprécier cette journée merdique qu'elle était entrain de vivre. « au fait, moi c’est Sara. » elle lui tend une main pour qu’elle la serre. Elle ne sait pas si ça se fait encore, elle s’en fout un peu en fait. Sara, elle fait ce qu’elle veut, quand elle veut.
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MessageSujet: Re: LA BAGARRE — feat Sara. LA BAGARRE — feat Sara. EmptyJeu 11 Sep - 23:42



❝ Il y a des gens dont le regard vous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontre, in ne faut pas les laisser passer.
• feat.  Sara Banner-Reyes •


LA BAGARRE — feat Sara. Pqg4

Je me rends compte qu’on prend un malin plaisir à se moquer de nos soi-disant copines au loin alors qu’on pourrait leur venir en aide mais nous sommes bien plus malignes que ça pour vouloir prendre part à la discorde. Sara a raison, cette bataille est vraiment minable en fin de compte. Si je devais m’y mettre, ce serait presque trop facile de les mettre à terre. Elles ont du apprendre à se battre en faisant jouer leur barbie quand elles étaient plus petite. Je ne vois que cette option vue la façon dont elle cherche à se donner des coups de poings. Leur griffe reste leur meilleur moyen et d’un seul coup je ressens la même honte que Sara. Je lui donne d’ailleurs mon prénom à mon tour. Après quelques minutes d’attente je la regarde avec un souffle d’exaspération devant cette scène qui commençait fortement à m’ennuyer. Je me suis amusée au début mais maintenant je ne prenais plus aucun plaisir. C’est alors que l’envie de m’éclipser me vint en tête car je ne pouvais ni rester là à attendre et je n’avais pas non plus l’envie de stopper les choses, ce n’était pas mes soucis. J’ai tout fait pour ne pas être mêlé aux histoires de mecs, ce n’est pas pour me retrouver dans ce genre de situation justement. C’est pourquoi j’attrape le bras de Sara et je l’amène petit à petit dans l’ombre pour pouvoir faire demi-tour et partir loin d’elles. Lorsque j’empoigne sa main, je lui murmure à l’oreille quelques mots pour qu’elle ne prenne pas peur si je me met à l’embarquer de cette manière.

« On se casse là parce que c’est plus possible. »

Pour une rencontre étrange, s’en est une mais je sens que je vais plus m’amuser en étant rien qu’avec elle plutôt que mes quatre copines avec qui je traîne de temps en temps depuis le collège. Si je passe du temps avec ces filles c’est seulement parce qu’elles me font rire quand elles sont innocentes, presque attachantes je dirais mais là, c’était trop. Dans ces moments-là, elles perdent tout leur charme et je ne voudrais pas qu’on me trouve à côté d’elles. On serait capable de me prendre en photo et de me foudre dans la presse people. Le magasine raconterait pleins de stupidité comme quoi je me bagarrais alors que je ne faisais que me moquer d’elles. C’est horrible d’être traquée de cette manière. Les photographes sont toujours à l’affut de la photo unique pour se faire le plus de fric mais heureusement que j’ai réussi à garder un peu de mon intimité. C’est sûr je ne peux pas me cacher des gens qui m’ont déjà vu dans des magasines de mode mais pour les autres, je passe plutôt inaperçu. C’est sûrement dû au fait que je donne un autre nom pour le mannequinat, je ne voudrais pas qu’on m’harcèle sur mon téléphone ou qu’on arrive jusqu’à chez moi. Il y a des fous, des traqueurs capable de ces gestes. Ils prennent ton nom, le tape sur google et hop, ils ont l’adresse et ton numéro. Et là, plus possible de te défaire d’eux, ils te colleront à la peau jusqu’à ce que tu casses son appareil photo. Lorsqu’elle comprit ce que je voulais faire, elle marcha discrètement en marche arrière et quand nous nous retrouvions assez loin d’elle on se mit à exécuter mon plan. Nous nous mettons à rire de bons coeurs devant la peur qu’elles nous remarquent partir et on s’attarda à un stand, loin de leur superficialité.

« Ne t’inquiète pas, elles ne nous ont pas remarqué depuis le début, on aura qu’à dire chacune de notre côté qu’on les avait perdu de vue et que du coup on est rentré chez nous. »

Après un hochement de tête on claque notre main l’une entre elle pour se dire qu’on a réussi comme des chefs à s’en débarrasser. Après une minute de réflexion je lui propose de partir faire un manège plutôt que rester plantée là. Si je ne commence pas les vrais sensations de la fête foraine, je vais vraiment finir par m’ennuyer. On ne prit pas longtemps avant de se retrouver l’une à côté de l’autre dans la roue qui tourne à une allure incroyable. Je ne sais pas si elle était vraiment excitée d’y venir ou si elle a fait ça pour me faire plaisir mais elle est côté de moi dedans alors cette fille est faite pour être mon amie. Oui, nous avons quelques différents comme notre choix de bande d’amies toutes aussi stupides les unes que les autres mais ça ne nous empêche pas de nous amuser puisqu’on s’est enfui de leur spectacle accablant ensemble. Le cliquetis de nos sièges se met en marche ce qui explique que le démarrage de l’attraction allait bientôt commencer. Je me tourne vers elle et les mains accrochées aux barres je lui fit un sourire pour lui montrer l’excitation qui monte en moi comme une flèche dans le ciel.

« Prête ? »

Et le manège se mit à tourner. Je n’arrivais plus à savoir où j’étais exactement mais je criais de joie et Sara me suivait avec bonne humeur. On en perdit presque la tête à bouger dans tous les sens, et puis avec les battements de coeur qui suit tellement plus vite que d’habitude. Je le sens monter en moi et lorsque tout s’arrête, tout mon corps redescends d’une grande étreinte d’adrénaline.

« C’était de la folie ! »

Et sur ces mots nous nous asseyons comme on le pouvait sur un banc ou je m’allume une cigarette.

« C’est fou, on ne se connaissait pas il y a encore une heure et j’ai plus rigolé que quand j’étais avec mes potes depuis quatre heures. »

Cette fille me ressemble. Elle a les mêmes idées que moi et elle me suit dans mes folies, je l’ai remarqué dès le début. Quand elle s’est mise à rire devant la situation et quand elle a commencé à commenter le match des filles. Je me demande d’ailleurs où elles en sont mais en tout cas, elles m’ont complètement oublié puisque je n’ai pas reçu de messages ou d’appel. En même temps, elles savent que si je ne suis plus là, c’est que j’ai décidé de déserter. Je souffle la fumée de ma cigarette et on continua à discuter toutes les deux, à se connaître un peu plus puisque nous ne connaissons rien l’une de l’autre à part peut être qu’on aime les véritables combats de filles, pas les tirages de cheveux à deux balles. Je jette ma cigarette sur le trottoir et l’écrase, je ne comptais pas la laisser partir comme ça. Je commence à peine à m’amuser et je sens qu’avec elle, j’ai de quoi rire pour toute la soirée.

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MessageSujet: Re: LA BAGARRE — feat Sara. LA BAGARRE — feat Sara. EmptyDim 5 Oct - 18:52

Elle s’ennui, c’est affolant. Le regard désespéré sur la scène, un soupire et une remarque cinglante sort de sa bouche. Elles sont pathétiques, qu’elle pense fortement. Que des cris, des semblants de gifles, rien de vrai, que du cinéma pour attirer l’attention et le sujet de l’histoire, un mec. Elle roule des yeux tandis qu’elle écoute la jeune femme a côté d’elle. Elles ne savent pas se battent, elles sont complétement perdues dans leurs hystéries. Même les vidéos envoyées à Babi n’arrivent pas à lui remonter le morale, elle voudrait se casser de là, l’idée est alléchante mais elle s’en prendrait plein la gueule. Mince, depuis quand s’intéresse-t-elle à ça ? Elle sent une prise au niveau de son bras, la brune semble penser la même chose qu’elle et s’apprête à réaliser son vœu. Partir. Changer d’air et ne plus entendre les cris de ses harpies. « .On se casse là parce que c’est plus possible. » elle se tourne vers elle. « .putain, tu ne me le diras pas deux fois. » qu’elle lâche dans un murmure amusé, elle jette un dernier regard à la bande, toujours dans leur cinéma. Elle hoche la tête et recule discrètement avec sa nouvelle amie. Grace. Pour une rencontre hasardeuse, s’en est une, et intérieurement, elle ne regrette pas vraiment de s’être laisser emporter de force dans cette mascarade. Enfin un peu, elle aurait préféré rester avec sa Babi et sa Jules. Une fois loin du cauchemar ambulant qu’elles représentent, elles s’arrêtent à un petit stand. « .Ne t’inquiète pas, elles ne nous ont pas remarqué depuis le début, on aura qu’à dire chacune de notre côté qu’on les avait perdu de vue et que du coup on est rentré chez nous. » elle sourit. « .oh, don’t worry. Je m’en fais pas et à vrai dire, je m’en fous un peu, j’ai pas vraiment de compte à leur rendre. » qu’elle dit sans mâcher ses mots, en réalité, elle s’en fout un peu, même royalement de ses filles. Elle ne les connait pas plus que ça et ne compte pas les connaître en profondeur. Elle hoche la tête, contente de leur échappatoire avant de lui faire un high five. Well, maintenant faut trouver un truc à faire sinon Sara, elle rentre chez elle sans hésitez. La jeune femme lui propose un manège, ce que Sara, sans hésiter, accepte avec grand plaisir. Sara suit le mouvement, juste derrière Grace, elles s’arrêtent devant le manège qu’elle voulait faire depuis longtemps, mais flemmarde qu’elle est, elle n’a jamais vraiment trouver le temps de le faire ni même la personne avec qui le faire. Le faire avec une inconnue ? S’envoyer en l’air avec elle – sans arrière-pensée – pourquoi pas ? Avide de sensation forte, la jeune femme monte sans hésiter à côté de Grace. Elle ne touche pas la barre, pas par question d’hygiène –en faite un peu- mais surtout pour ressentir toute les sensations qu’elle risque de ressentir lors du manège. « [quote=violet].prête ?[/color] » Sara se tourne vers elle et lui montre tout son enthousiasme avec un énorme sourire qui lui ferait presque mal aux joues. Elle tape dans ses mains comme une enfant et attend avec impatience la mise en route du train. Ce qui ne tarde pas. Le manège se met en route et la jeune femme ne sait plus où le ciel, où est la terre. La tête dans les airs, elle s’égosille à en avoir mal à la mâchoire, elle cri de toute ses forces suivit de près par Grace. Les mains libres, elle s’empêche le plus possible de s’accrocher, elle sent son estomac monté et descendre de façon répéter. En clair, elle prend son pied et serait prête à le refaire, le refaire jusqu’à ce qu’elle soit dans un état proche de l’ivresse. Mais malheureusement, les bonnes choses ont toujours une fin et celle du manège touche à la sienne. Une fois arrêté, elle a du mal à remettre son esprit à l’endroit. « .C’était de la folie ! » qu’elle sort la Grace, encore sous le choc de ses émotions. Sara, elle rit comme une gogole, elle a les jambes qui flageolent quand elle descend du siège, laissant la place aux pauvres fous qui attendent leurs tours. Alors qu’elles quittent l’enceinte de la roue, Sara marche près de Grace, elle a l’impression de marcher sur des œufs. Très vite, elles s’approchent ensembles d’un banc où elles s’assoient sans hésitations. «.C’est fou, on ne se connaissait pas il y a encore une heure et j’ai plus rigolé que quand j’étais avec mes potes depuis quatre heures. » qu’elle lui dit en tirant une taff sur sa cigarette. Sara se tourne vers elle et lui sourit avant de lui répondre avec toute la modestie du monde. « .ça, my dear, c’est parce que t’es avec moi et pas avec ces blondasses décolorées. » la modestie, le tact et la gentillesse envers ses soi-disant amies la font rire. « .non, plus sérieusement, je pense la même chose. Comme quoi, certaines rencontres hasardeuses font quand même du bien au moral. » qu’elle lâche, la fin plus pour elle-même que pour Grace. Elle regarde en face d’elle, son regard se pose sur une petite fille qui mange une barbapapa avec sa maman. Elle ressent un pincement au cœur quand elle pense à son enfance, même si elle était bien avec sa mère, la vie n’était pas aussi rose qu’elle l’aurait voulu. Elle baisse la tête et se souvient de la présence de Grace à ces côtés et lui lâche. « .tu n’as pas faim ? parce que moi si, la gamine en face m’a donné la dalle. » fit-elle en pointant la barbapapa. Elle veut quelque chose de sucré, en fait, elle pourrait quasiment manger tout ce que le stand pourrait vendre. Elle attend la réponse de Grace en s’attachant les cheveux en une queue de cheval haute. Elle salive, littéralement, en pensant à ce qu’elle pourrait manger, là maintenant. Elle se tourne vers Grace et lui affiche une mine de chat potté. « .hein, dis-moi que t’as faim comme moi, ça me rassurerais dans le fait que je ne sois pas une morfale. qu’elle rit, un immense sourire sur le visage. En fin de compte, la soirée risque d’être plus plaisante que ne se l'était imaginé.
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Edison L. Allen
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