Jessiann&Nolan .L'avenir a le don d'arriver sans prévenir.
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Sujet: Jessiann&Nolan .L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. Mer 8 Oct - 13:47
L'avenir a le don d'arriver sans prévenir.
Jessiann&Nolan
Jessiann gesticulait tout autour d’elle. Enfilant rapidement une veste pour couvrir son décolleté plongeant, elle réhaussait sa tenue d’une lanière brodés de perles sur le haut de sa tignasse blonde et sortait enfin du luxueux appartement dans lequel elle venait de s’installer pour filer vers l’université. Elle était consciente qu’elle aurait aussi besoin d’une chambre de confrérie pour être au plus proche de ses études. Elle avait abandonné Yale contre son gré et était dorénavant, pour elle, dans une université de seconde zone. La jeune femme n’avait jamais eu l’habitude des concessions mais toute sa vie en était parsemée à présent et ses études étaient le premier sujet sur lequel elle s’inquiétait grandement. Restant fortunée, elle devait bien avouer que la réputation de sa famille en avait prit un coup avec les problèmes de justice subit par son père. Perdre Yale avait été le plus douloureux. La prestigieuse université lui aurait ouvert les portes de toutes les possibilités d’avenir mais dorénavant elle devait supporter l’ignominie de se retrouver à Berkeley et le statut n’en était pas aussi prestigieux. Evidement, elle ne savait même pas si elle aurait un travail aussi bon si l’on reconnaissait rapidement son nom de famille. Putain de vie. Yale était son rêve depuis toute petite mais elle l’avait laissé filé pour sa meilleure amie et surtout à cause d’elle et de ses problèmes qui avaient ricoché sur Jessiann. Dorénavant mère d’une petite fille, elle décuplait les exploits pour assimiler son rôle et reprendre son cursus dans une autre université un certain temps après la rentrée. Elle qui avait rêvé de ne pas ressentir ce genre de brusques changements, elle était servit ! Arrivée en cours d’année avec d’autres inconvénients. Elle ne connaissait que peu de personnes et surtout, peu de gens la connaissait. Il était impossible ici d’imaginer ne serait-ce qu’un instant la vie qu’elle pourrait avoir et l’instabilité la décontenançait simplement et purement. Surtout avec de nouvelles responsabilités qu’elle n’avait jamais envisagé jusqu’alors. Je l’a récupère en fin de journée ! Jessiann embrassait sa fille et filait en direction de l’université à bord d’un taxi d’un jaune vif agressif pour ses prunelles bleutés. Faisant le tour de l’immense campus que représentait sa nouvelle vie, elle filait au secrétariat réclamé une chambre chez les bêtas. Une fois fait, elle était désireuse de s’y installer mais bien évidement, dans l’immensité du domaine, elle se perdit dans un autre couloir. La musique bruyante agressait ses tympans et l’odeur de fumée contaminait ses vêtements luxueux. Trépignant d’impatience de quitter ce lieu de débauche, Jessiann parcourait encore quelques mètres sur sa gauche. Mais elle n'allait pas dans le bon sens. Elle s'enfonçait de plus en plus dans des endroits dont elle ne connaissait même pas l'existence mais ce qui était sûr, en vue des dixaines de portes closes devant elle, c'était qu'elle était au sein d'une confrérie. Laquelle ? Au loin, elle découvrait une immense affichée relayant un évènement prochain. Une soirée où tout semblait être permis, où l'ordre était de finir plus bas que terre. J'avais souvent fait la fêtes, participer aux plus grandes soirées que New York aient connu. Mais je me respectais assez pour ne pas me dénigrer devant toutes les personnes qui pouvaient y être présentes. Voila peut-être pourquoi on me voyait comme quelqu'un d'associable. Je trépigne d'impatience à l'idée de m'installer dans ma chambre étudiante, que je partagerais avec ma réelle demeure. C'était un pied à terre pour les heures où je n'avais pas cours et n'avait pas assez de temps pour regagner l'appartement que j'avais acheté. Mais ce que je n'imaginais pas en essayant de retrouver mon chemin, c'est que j'allais me retrouver face à mon passé mais aussi à mon futur et autant que je pouvais le dire, ce serait sûrement lui mon pied à terre. Mon petit bout de stabilité parmi une horde de doutes monstrueusement agressifs...
Sujet: Re: Jessiann&Nolan .L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. Dim 16 Nov - 23:07
Se fixant intensément dans le modeste miroir de sa salle de bain universitaire, Nolan ne peux qu'apprécier le spectacle qui s'offre à lui. Non seulement son physique est loin de le décevoir, il apprécie ce qui se reflète dans ses yeux, de sa coupe de cheveux quasi parfaite, à ses fossettes qui lui donnent un air taquin. Jusqu'à ses bras tatoué reflétant son amour pour l'art, en passant par ses muscles assez bien dessiné et son style vestimentaires toujours à la mode, entre le look bon chic bon genre et le look vintage, qui le rend quasiment unique. Du moins, qui le rend beaucoup moins singulier que les autres gosse de son âge. Mais d'un point de vue personnel, il apprécie également celui qu'il est devenu. Tant d'années passé à vouloir contrecarré les plans de son paternel, tant d'années à chercher les problèmes ici et là et pourtant, il a su rester lui-même et surtout ; il a réussi à ne pas se perdre dans cette pseudo vengeance. Il a réussi à garder le cap de ses idées et de ses envies, qu'elles soient vraiment sérieuses ou un peu moins. Son choix d'études par exemple, certes, il n'assume pas de ne pas avoir choisis la voix du marketing et de la vente, comme l'aurait voulus ses parents ; mais il a su se lancer dans sa passion et c'est loin d'avoir été un choix par défaut. Nolan a su se libérer, s'assumer et grandir depuis qu'il a quitté le cocon familiale. Un cocon qu'il a, cela dit, énormément apprécier depuis de longues années. Vivre dans la richesse, dans le confort que l'argent peut apporter, c'est ainsi que Nolan visualise sa vie. Et bien qu'il semble immature, voir enfantin à certains moments, il n'en reste pas moins quelqu'un d'ambitieux. Effectivement, bien que personne ne soit au courant, Nolan a plusieurs projets en tête. Des projets de vie qui ne suivent pas forcément ceux de ses parents, mais des projets dont il rêve depuis un certain temps déjà et qui, il en est persuadé, verront le jour tout ou tard. En tous les cas, il s'en donnera les moyens. Il est prêt à tout et vivre sur le campus reste le meilleur moyen pour y arriver d'après lui. Pour les gosse de riche, quitter la villa familiale pour se retrouver dans une petite chambre universitaire peut-être synonyme d'échec, voir même de honte ; mais pour Nolan ce n'est rien d'autre qu'une étape. Une transition avant d'arriver à son but. L'étape cruciale, qui lui permettra de faire les bonnes rencontres. Malgré ses projets, il n'en oublie pas de vivre cependant. D'ailleurs, il compte bien profiter de sa petite vie chaque seconde de chaque minute, de chaque heure. Après tout pourquoi être sur terre si c'est pour passer son temps à rêvasser sur l'avenir et rester le cul visé sur un canapé au lieu d'agir, de prendre les choses en mains, de décider de ses expériences. Se fixant toujours dans le miroir carré, Nolan finit par se sourire avant de fourrer les mains dans les poches de son jean. Oui, il est narcissique notre petit oméga, mais on ne le changera pas, il s'aime et il aime sa vie, pour lui c'est tout ce qui importe ! Fidèle à sa démarche nonchalante, Nolan sort de sa petite salle de bain débouchant sur une nouvelle pièce, regroupant bureau et lit. Qui aurait cru que Nolan Maxwell se serait contenté du minimum syndical pour vivre ? Personne, ni même lui, encore moins ses propres parents. Mais il est entouré de ses potes et au moins il finira par arriver à faire enrager son père. La main sur la poignet de sa porte, le jeune homme se ravive alors en entendant son téléphone vibrer sur le lit, entouré de vêtements qu'il n'a pas encore eu le temps de ranger. Sortir sans son smartphone ? Cela ne lui ressemble absolument pas, c'est son outil de communication, son moyen de rester en contact avec ses amis, d'être toujours au courant des soirées qui se préparent ou d'autres événement en relation avec la confrérie. Non, sortir sans ce n'est vraiment pas envisageable pour le beau blond. En moins de trente secondes, Nolan avait récupéré son appareil électrique et pianote une réponse rapide sur son clavier tactile. Il continue de surfer sur internet et sur les différents réseaux sociaux tout en sortant de sa chambre, se guidant à l'aveuglette dans les larges couloirs de sa confrérie. Un art qui consiste à jeter un oeil sur son téléphone tout en gardant l'autre sur la moquette sous ses pieds afin d'éviter toute collision. En théorie, lorsqu'un mec avec des problèmes capillaires comme Nolan, s'approche de toi sans regarder où il met les pieds, tu t'éloignes et tu l'évites....En théorie. Visiblement, la théorie et la raison ne semble pas vouloir s'accorder aujourd'hui puisqu'à peine quelques mètres plus loin, le beau blond bouscule une demoiselle. Son smartphone s'échappe des mains du tatoué et tombe alors par terre sous les yeux incrédule de Nolan et de ceux de la jeune femme, à qui il ne prête d'abord aucune attention. « ça t'aurais vraiment tuer de regarder où tu marches sans déconner ! . » lance-t-il à la blonde, non sans aucunes gênes, tout en se penchant sur son téléphone diviser en plusieurs morceaux sur le sol. Avec un peu de chance, l'engin marcheras encore malgré sa chute. Quand bien même, Nolan en a un autre exemplaire dans sa chambre; Lorsqu'on est aussi maladroit que lui, autant prévoir le coup. Il soupire, cherchant à énerver la demoiselle rester stoc au-dessus de lui. Sa vue se porte alors sur les souliers de la demoiselle, de marque, loin d'être donné. Une porte s'ouvre alors et se referme presque aussi successivement créant un courant d'air frais dans le couloir où viennent de se percuter deux jeunes adultes, qui se connaissent, en vérité, depuis de nombreuses années. Le courant d'air semble soulever délicatement une mèche du cou de la demoiselle, qui révèle alors une odeur de parfum plus que familière. Humant délicatement cette odeur, Nolan doit se concentrer sur la reconstruction et l'inspection de son téléphone pour ne pas laisser les souvenirs embuer son esprit. Les secondes semblent durer des heures et Nolan doit alors se faire violence pour se relever. Pour affronter le regard bleuté dans lequel il a lu tellement de choses par le passé. Elle est là, devant lui, ne laissant rien transparaître de son trouble. Elle est là, toujours aussi belle. Elle est là, son amie d'enfance.
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Sujet: Re: Jessiann&Nolan .L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. Sam 29 Nov - 19:13
L'avenir a le don d'arriver sans prévenir.
Jessiann & Nolan
Jessiann n'avait pas fait attention en arrivant en trombe dans les couloirs des omégas. Une forte odeur de cigarettes s'échappaient des chambres et elle avait presque l'impression qu'elle aurait pu s'étouffer avec les nappes de Nicotine qui devaient flotter autour d'elle sans qu'elle n'arrive à les dicerner pour s'échapper de leurs effluves nauséabondes. Les murs étaient d'ailleurs, recouverts d'affiches en tout genre mais dont un thème ressortit tout particulièrement, la fête à outrance. Les filles en bikini s'étalaient sur les papiers lisses et même s'il semblait que les dates de ces évènements festifs étaient bels et bien dépassées, elles restaient accrochées, luttant contre le temps, contre les murs nus et d'un blanc ivoire. Une manière comme une autre d'apprécier la vue de ces beaux témoignages de décadence, chaque jour en traversant les lieux de cette confrérie qui divergeaient des autres étudiants studieux et autres bonnes pensées. Ici, elle n'était clairement pas à sa place. Du moins plus aujourd'hui. Mais perdue, elle avait l'impression d'être complètement à la ramasse depuis son arrivée. Désertant ses envies de trouver son chemin, elle erre comme une cruche dont elle aurait pu se moquer éperdument, au regard sombre pourtant, signe d'une démence éhontée au creux de son regard d'un bleu perle. Mais il suffit de quelques minutes seulement pour qu'elle finisse par dévier de ses pensées passibles car son corps rencontre celui d'une autre personne. Cela lui coupe le souffle pendant quelques secondes et elle voit un objet métallique s'étaler sur le sol, recouvrant ses chaussures griffées et faisant insouffler à sa mauvaise humeur, une envie irrepressible de s'en prendre à cet importuniste qui venait la couper de ses rêveries trop moroses pourtant, elle devait l'admettre. Soupirant sur cette pauvre incartade, elle allait se pencher pour ramasser le téléphone lorsqu'il entendit l'homme qui s'était déjà baissé pour ramasser le cellulaire, l'invectiver d'une manière dont elle n'était que trop peu, habituée. Ses pensées firent un bref retour dans le temps et même ainsi, avec une précision accrue, elle avait bien du mal à savoir quand une personne lui avait parlé aussi mal pour la dernière fois. Son visage s'assombrit, son regard s'obscurcit et, le visage impassible, elle déliait sa langue fourchues pour venir caresser les mauvaises intentions de cet abrutit qui l'avait admonester avec ivresse, sans se rendre compte qu'il se comprotait visiblement, comme le roi des cons. C'est l'hôpital qui se fout de la charité espère d'incapable ! Qu'elle sortait avec hargne mais avec un calme maîtrisé, d'un froid implacable. Mais elle aurait peut-être dû réfléchir avant de parler. Du moins c'était toujours ce qu'elle se disait mais bien évidement, c'était l'une des seules règles qu'elle n'avait jamais envisagé de suivre. Après tout, c'était bien connu, la belle Carpenter n'avait pas sa langue dans sa poche et surtout, n'avait aucun filtre. Ainsi, elle était d'un honnêteté déconcertante et d'une grande impudeur vis à vis de ses propos souvent choquants et claquants de force détestable. Voila que sa réplique faisait honneur à ses nombreuses habitudes. Sauf que le jeune homme se redressa alors et que leur regard se mêlèrent. Elle vécut la scène au ralentit, observant avec attention, chaque trait de l'étudiant, qui apparaissait peu à peu à sa vue au fur et à mesure que son corps se détendait en une extension élégante, mettant en avant son beau corps qu'elle imaginait musclé sous cette chemise immaculée. Devant elle se tenait Nolan, son ami d'enfance, celui qu'elle avait tant appris à aimer, celui qu'elle avait vu grandir et qui l'avait comprise mieux que personne. Et en plus de ça, Nolan était bien l'un des rares à comprendre que la princesse Carpenter n'avait rien à voir avec la petite fille parfaite qu'on pouvait lui prêter, bien le contraire. Evidement, c'était aussi ce qui faisait qu'ils s'étaient si bien entendus de suite, sans aucune concession de faites. Ha ben bravo. J'aurais préféré des retrouvailles bien différentes mais si je dois me contenter de ça alors soit... Qu'elle disait en soupirant ne pouvant tout de même, cacher un sourire sur son beau visage de porcelaine. En réalité, le coeur de Jessiann s'était mis à battre plus vite. Malgré la retenue qu'elle gardait, elle était si heureuse de voir le visage de l'oméga en face d'elle qu'elle aurait pu lui sauter dans les bras sans attendre. Mais Jessiann n'était pas impulsive et avait trop l'habitude de garder une attitude minutieusement contrôlée. Mais avec lui, il était bien rare qu'elle l'a garde longtemps. Surprise, devine qui c'est qui s'est inscrite à Berkeley ? Qu'elle disait la voix pleine d'envie de retrouver son ami et de tout lui dire sur les changements qui l'avaient poussés à venir. Mais rien à dire, elle ne pouvait lui dire pour sa fille. C'était sans compter le fait qu'à lui, elle ne pouvait absolument pas mentir. Evidement. Triste vérité.
Sujet: Re: Jessiann&Nolan .L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. Lun 8 Déc - 15:27
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir..» Jessainn & Nolan
Le temps semble s'être suspendue. Le regard de Nolan reste fixait sur ce visage qu'il a tans de fois observé par le passé. Un visage qu'il a vu évoluer durant des années et qui pourtant lui reste plus que familier, comme s'il n'avait pas changé. Comme si les années ne s'étaient pas écoulées. Nolan aurait voulu savoir quoi dire et que faire en de telles circonstances, mais voilà; l'ancien trafiquant ne sait jamais quoi dire lors de situation délicate. Ce n'est certainement pas le garçon qui arrivera à vous apaiser avec des mots doux ni à trouver ceux qui pourront réconforter. Non, Nolan est bien trop maladroit pour cela. C'est le genre de garçon à mettre les pieds dans le plat et toujours foncer tête baissée dans les situations plus que délicates. Ainsi, après ne plus avoir eu de nouvelles de son amie d'enfance depuis quelques mois, le mieux aurait été de la prendre dans ses bras et de lui demander comment est-ce qu'elle se sent depuis ce temps où ils ne se sont pas parlé... Mais ce n'est certainement pas les premières paroles que prononce notre oméga, à l'esprit embrumés par ses folles soirées. Et par l'effet, toujours présent, de la nicotine et diverses substances dans son organisme. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Voilà ce qu'il arrive à lui dire, en guise de bonjour, depuis leur dernière rencontre. Rêver. Il doit certainement être en train de rêver. Il n'y a pas d'autres solutions à ce qui se passe, en ce moment même sous ses yeux. Jessainn, qui ne lui avait pas donné de nouvelle depuis plusieurs mois maintenant, se tient désormais devant lui, un large sourire aux lèvres. Nolan ne peut s'empêcher de ressentir de l'amertume et de la colère montait en lui. Elle ne peut pas être là, simplement là, à le regarder. à lui sourire et à lui parler comme si de rien n'était. Passant une main dans ses cheveux, Nolan essaie de contenir le flot de mots durent et blessant qui luttent pour passer la barrière de sa bouche. Insulter son amie d'enfance, malgré toute la colère qu'il ressent ne l'amènera à rien de bon. Certes, cela le soulagera d'un poids, mais il ne souhaite vraiment pas rentrer en conflit avec elle ni même voir de la peine dans ses yeux. Malgré le mal qu'il a ressentit face au vide et à l'absence de son amie, il ne peut pas s'amuser à lui faire ressentir de la culpabilité. Il tient trop à elle pour cela. « Tu plaisante là ? » Rétorque-t-il alors, non sans un rire nerveux, lorsqu'elle lui annonce son inscription pour Berkeley. Les choses auraient pu être tellement plus simple si elle avait décidé de couper les ponts et de partir loin. Mais là, c'est d'autant plus blessant pour notre fêtard de la voir évoluer dans la même université que lui. « Tu te moques de moi ? Non, parce que là c'est carrément du fouage de gueule Jess'. Et si tu ne t'étais pas perdue dans ce couloir. Si je ne t'avais pas bousculé, tu te serais tout simplement installé sur le campus sans rien me dire ? » Il marque une pause pour faire quelques pas en arrière tout en secouant la tête ; il commence à laisser la colère prendre le dessus sur lui. Il commence à laisser ses émotions le submerger et cela ne donnera certainement rien de bon, il risque d'augmenter la distance entre eux. « Je pensais valoir beaucoup plus que ça à tes yeux, vraiment. » Il la fixe alors ne se souciant plus d'y voir de la peine ou tout autre sentiment prouvant qu'elle peut être blessée par ses paroles, au contraire même plus il pourra être virulent dans ses propos et plus il en sera heureux.
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Sujet: Re: Jessiann&Nolan .L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. Mer 17 Déc - 16:59
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Son visage hantait ses souvenirs. Une traversée dans le temps qui semblait ressurgir à présent que son passé esquivait son présent. Tout se mélangeait dans son esprit. Les mots, les images, son visage. Leurs deux visages réunis qui n'avaient fait qu'un avant et qui n'était plus depuis quelques temps. Parce que Jessiann avait bourlingué, s'était adaptée à sa nouvelle condition et les nouvelles s'étaient faits plus espacées bien qu'elle tenait toujours à savoir ce qu'il devenait. Mais, sachant qu'il était dans la même université où elle allait se retrouver quelques semaines plus tard. Elle avait fait son premier choix. Et c'était Berkeley. Pour sa sécurité, s'éloigner de chez elle, de Yale mais aussi se raccrocher à des visages familiers qu'elle avait tant aimé jusqu'à présent. Mais la nouvelle ne semblait pas passer. Son interruption dans les moments solitaires de Nolan ne semblait qu'agraver sa situation et leur retrouvaille. Ce n'était pas comme ça qu'elle prévoyait les choses et qu'elle avait imaginé rattraper le temps perdu loin de l'autre. Mais Jessie avait attendu. Trop longtemps apparemment car la surprise n'était pas celle qu'elle avait espéré au plus profond de son coeur. Non. Elle se retrouvait prise au piège dans une joute verbale qui semblait s'envenimer au fur et à mesure que le jeune homme comprenait qu'elle venait de s'installer à San Francisco sans le lui avoir dit au préalable. Mais avant même de l'informer, Jessie avait préféré s'installer convenablement, se trouver un lieu habitable pour elle et sa fille, se combler d'un stabilité irréprochable qui ne l'était pourtant pas. Elle n'en voulait pas à Nolan de réagir de la sorte parce qu'il n'avait pas toutes les clés en main, ce qui faisait qu'elle ne l'avait pas avertit de son arrivée imminente et de son intrusion dans sa vie étudiante. Elle le dévisageait longuement, lassive déjà, de cette accueil non loin d'être chaleureux mais elle restait dans un silence pesant. Ne sachant comment réagir, elle s'embourbait dans des remarques toutes préparées qu'aucune, n'arrivaient à franchir le seuil de ses lèvres. Epuisée déjà par la vérité qui allait surgir bientôt quand elle se murait depuis déjà trop lontemps dans le mensonge, elle l'observait longuement, tentant de discerner la moindre parcelle de joie dans le regard de Nolan. Il n'y en avait aucune. Mais c'était normal. Elle semblait le traiter comme n'importe qui. La jeune femme ne l'avait prévenu de rien et désormais, il était normal qu'il vienne la pousser dans ses retranchements. L'amitié pour elle, était le plus important. Dorénavant, Pablo et Nolan faisaient partit de sa famille parce qu'elle ne semblait pouvoir compter que sur eux deux. Mais c'était peut-être à tord puisqu'une famille, on ne lui mentait pas et on ne lui cachait rien. Nolan, fais pas cette tête. J'allais t'en parler et venir te voir. Je voulais que ce soit une surprise mais avant il fallait que je m'organise j'ai... Des habitudes qui ont beaucoup changé et j'avais besoin de temps pour tout mettre en place dans ma tête. Explications qui n'en valait aucune, Nolan ne devait absolument rien comprendre. Car après tout, pour une étudiante normale, l'idée d'avoir dû attendre pour retrouver son ami d'enfance était incompréhensible. Et puis, l'oméga la connaissait assez bien pour deviner la vie de la jeune femme. Elle n'avait rien de concret à préparer ou à entreprendre puisque tout, lui avait toujours été dû. La connaissant depuis toujours, Nolan voyait Jessiann comme le genre de femme sans aucune responsabilité dans la vie et qui pouvait tout faire en un claquement de doigts. Evidement, autant dire que ses explications seraient loin d'être recevables alors elle soupirait avant de reprendre pour lui fournir une réelle explication qui allait sûrement engendrer, de grandes complications. Je suis venue avec ... Ma fille Nolan. Elle s'appelle Adeline et elle a trois ans. C'est pour elle que j'ai mis du temps à venir te voir. J'avais besoin de stabilité, de trouver un logement convenable et de rétablir certaines bases de ma vie. Mais en trois ans, elle avait continué à parler à Nolan sans jamais lui parler de la fillette. Une trahison de plus pour le jeune homme. Mais comment lui dire qu'en réalité, Adeline n'était sa fille et qu'elle en avait la charge que depuis seulement quelques mois ? Elle n'en avait aucune idée étant donné qu'elle aussi, se perdait totalement dans cette nouvelle vie. Mais en voyant le regard du jeune homme, elle se disait déjà que la meilleure solution aurait été de prendre ses jambes à son cou et fuir aussi vite que possible. Ce qu'elle ne fit pas. D'une parce que ses hauts talons ne lui permettaient pas et de deux, parce qu'elle lui devait bien une franchise implacable, qu'elle soit bien prise ou non ... Ne m'en veux pas, c'est suffisemment compliqué pour moi en ce moment. Qu'elle lui disait en le suppliant du regard d'accepter ses paroles.
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