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La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.

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MessageSujet: La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner. La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.  EmptyMer 8 Oct - 19:14

«La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.»
Pablo & Jessiann




Healing Is Difficult by Sia on Grooveshark



 On dit souvent de regarder les amis d'une personne pour voir la personne véritable. Qu'est ce que je pouvais dire de mes amis, qu'est ce que je pouvais dire de Jimmy ? Un être aussi adorable aussi rongé par l'amour que moi, qui se détruit car le cancer de sa sœur ne va pas en s’améliorant ? Ou encore de Cailin qui sait qu'elle est malade et qu'elle veut vire chaque moment comme si c'est le dernier comme sa bucket list ? Ou encore Jessiann.. Jessiann. Pourquoi diable je ne pouvais pas passer une journée sans penser à elle, sans penser à ce qu'elle m'aurait dit si j'avais fais ça ou cette autre chose. Elle avait débarqué dans ma vie comme ça sans prévenir. Elle et ses airs de princesse. Je tapais contre ma table de cuisine, me coupant légèrement le haut des phalanges. Elle ne pouvait pas débarquer dans mes pensées aussi. Elle ne peut tout simplement pas s’immiscer dans ma vie de cette sorte. Elle ne pouvait pas m'avoir me jeter comme ça. M'adorer et me détester l'instant d'après. Il n'y avait qu'avec elle que j'étais jaloux, possessif, que je ne supportais pas  que quelqu'un la touche, la regarde ou la désire. Mais pourquoi ressentir tout ça de sa meilleure amie ? Ce n'était qu'une amie rien de plus après tout non.. ? Trop de questions j'étais sur ma terrasse en train de me griller une cigarette, comme si ça allait changer mes pensées. J'avais besoin de sortir de me changer les idées ne plus penser à ses créatures qui me rendaient fou. Surtout elle. J'appelais à un pote pour savoir s'il voulait qu'on sorte ce soir, il m'avait dit qu'il avait un speed dating avec des potes. Je levais les yeux aux ciels à travers le téléphone. Une autre connerie du vingt et une énième siècle. Il me poussait à venir, et quand dans tous les cas j'allais repartir avec une fille. Je soupirais mais accepter quand même n'ayant pas la tête à faire autre chose. Je me changeais pour mettre un jean noir assez moulant, une chemise pâle. Je soupirais devant la glace, j'allais devoir encore jouer au parfait connard. Pas que ça m'agaçait, toute façon j'avais compris que si j'étais moi même je souffrais un jour au l'autre. Je ne pris pas le temps de manger, voulant sortit au plus vite de chez moi et de chasser cette blonde de mon esprit. C'est une autre blonde que je prenais au volant à mes lèvres, elle au moins même si elle me faisait mourir, elle ne m’obsédait pas.  J'arrivais au DNA lounge sur les coups de vingt et une heure. Ma bande de potes et moi même entrons dans la boîte de nuit qui avait complètement changé de décors. Une ambiance plus feutrée, plus intime. Tout de rouges, et de touches marrons ici et là. J'embrassais d'un coup d’œil sans vraiment faire attention à la jeune femme qui me souriait au coin de la pièce. Je me traînais ici simplement parce que je n'étais pas d'humeur à faire autre chose. On m'attribuait le numéro cinq. Le principe était simple tu avais six minutes pour détailler ta vie, séduire la fille, et la ramener chez toi. Ce qui semblait assez simple. Premier round, une petite brune, qui devait être encore plus timide que moi à l'époque, elle était dans le journalisme animalier, et elle cherchait le grand amour je ne pouvais qu'une fois la fin de se son récit lui dire «  Tu sais, l'amour ça ne sert à rien et ici tu ne vas pas trouver l'amour ni sur adopte un mec. ». C'était froid, méchant mais à quoi bon la noyer d'espoirs ? Elle espérait quoi trouver le grand amour, tout le monde jouait de fausses identités comme une partie de poker géante. Chacun se lançait au jeu du bluff, jaugeant l'autre pour savoir ce qu'il pouvait dire ou non.   Quelques femmes passaient et je commençais à être vraiment exaspérer. Toute le même ramassé de connerie. Je me disais que je restais pour un dernier tout et qu'après je m'en allais. Je baissais un instant les yeux, perdu dans mes pensées m'imaginant une excuse pour mes potes pour partir quand deux mains se posaient sur la table. Des doigts fins vernis jusqu'au bout des ongles, quelques bagues une peau claire. C'était peut-être la seule chose de jolie que je voyais ce soir. Je relevais ma tête pour faire face à la personne en face de moi. Et là c'est le drame. Jessiann. Est-ce qu'on était tellement proche que le destin nous contraint à nous retrouver ici. Mon cœur venait d'être pris d'une attaque. Je ne savais pas où poser mes yeux, sur sa longueur lumineuse, sur ses yeux qui me transperçaient à chaque fois qu'elle posait le regard sur moi, ses lèvres légèrement habillées d'un rouge à lèvres qui les sublimaient. WHAT WHAT ? Je ne vais pas commencer à fantasmer sur ma meilleure amie. Je raclais ma gorge pour reprendre le contrôle, elle ne pouvait pas me chambouler comme ça. Je haussais un sourcil, tout en n’adoucissant pas mon regard, la lèvre qui tremblait d'une colère ? En colère car je n'avais pas eu de nouvelles depuis des lustres, en colère car elle était encore plus belle que dans mes souvenirs, en colère parce qu'elle ne m'avait pas dit qu'elle était ici. Un peu de tout ça en effet. Une fois mon regard coulant dans le sien, je lui disais un simple «  Ravi de te voir. ». Pourquoi je ne pouvais pas tout simplement lui dire qu'elle me manque, que j'avais besoin d'elle, que sans elle je n'arrivais plus à respirer, qu'elle était devenu mon oxygène. Dans vos rêves. Je ne savais pas quoi rajouter d'autres, ma langue passait sur mes lèvres pour me calmer. J'étais trop stupéfait, trop de choses à la fois. J'avais envie de caresser sa main frêle, ce que faisait mon pouce sans même que je m'en aperçoive tant j'étais plongé dans son regard.


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MessageSujet: Re: La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner. La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.  EmptyDim 12 Oct - 23:16

La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.


Jessiann&Pablo


Sourire placardée sur le visage, Jessiann brossait ses longs cheveux d'or devant l'immense glace entouré d'un anneau d'or brut. Se retournant vers l'immense chambre où trônait sa garde robe impressionnante déposée sur le lit, elle observait Briséïs lui intimer de venir à cette fameuse soirée organisée avec de nombreuses amies à elle. Mais Jessiann avait bien du mal à s'imaginer aller à ce genre d'évènements alors qu'elle n'avait jamais prêté aucune attention aux hommes. Evidemment, elle avait déjà connu des relations longues mais ce n'était pas en forçant le destin qu'elle avait réussit à attirer le coup de foudre sur elle. Détestablement peu reconnaissante des efforts que sa meilleur amie faisait pour l'amadouer, elle maugréait intérieurement bien que son visage de poupée n'exprimait aucune expression qui aurait pu marquer son désarrois. D'accord très bien. Je t'y accompagnerais que si tu cesses de piailler ! Déconcertante à souhait, Jessiann ne connaissait Briséïs que depuis son arrivée à Berkeley, bien après le début officiel de la rentrée. Mais, elle était devenue rapidement proche de l'oméga qui s'était de suite accrochée à sa vie chamboulée depuis ces derniers mois. Car ce qu'elle ne savait pas, c'était que Jessiann avait dû lâcher Yale pour venir à Berkeley et pire encore, que toute sa famille gardait un lourd secret. Mais ce qui ne changeait pas, c'était la froideur de la belle blonde qui ne tergiversait pas lorsqu'une pensée frôlait ses lèvres et c'est pourquoi elle semblait si désagréable face à la jeune femme quand bien même, celle-ci tentait de la sortir pour lui faire connaître la ville et ses plaisirs cachés. Jessiann et la nouveauté ce n'était pas vraiment son truc, surtout contrainte et forcée mais elle devait dire que rester cloîtrée entre son immense villa et l'université, ne l'aiderait nullement à se faire à sa nouvelle vie. Alors elle acceptait bien qu'elle trouvait le principe complètement idiot et qu'elle ne se serait jamais imaginée mettre les pieds dans un tel merdier. Parce que Jessiann elle n'avait jamais eu besoin de grand chose pour être entouré d'une foule de visages. Reine de New York, it-girl de la grosse pomme, elle jalonnait toutes les soirées huppées et tout le monde la connaissait. Ici, elle n'était personne. Qu'une enfant de riche supplémentaire. Peut-être même qu'à San Francisco, on l'a connaitrait peut-être si elle citait son nom de famille. Après tout, le scandale insufflée sur sa famille avait dû forcément déraper pour se porter jusqu'aux oreilles de cette autre grande ville d'Amériques ! Briséïs sortait alors en lui placardant un baiser sur la joue et Jess ne pouvait s'empêcher de sourire devant cette marque d'affection. Rares étaient les amis proches qu'elle pouvait compter dans ses rangs et pourtant, en arrivant ici, elle avait été bien surprise de remarquer que certaines personnes étaient d'une affligeante sociabilité. Loin de lui déplaire, elle n'en avait pas l'habitude et la reine des glaces devait se conforter dans l'idée qu'il était nécessaire qu'elle change grandement sa manière d'être avec les autres. Difficile néanmoins de changer tout un caractère en l'espace de trente secondes. Respirant le calme de la grande demeure, elle se dirigeait dans la chambre d'Adeline pour admirer la fillette jouer avec ses barbies. Son visage éclatant de bonheur, racontait des histoires rien que par son regard chaleureux et ses mains triturant chacun des jouets qui l'entouraient. Dans une heure c'est au lit jeune fille c'est compris ? La demoiselle acquiesçait sans broncher. Une chose dont Jessiann pouvait être fière, c'est qu'elle était incontestablement une bonne mère. Elle avait eu peur de ne savoir comment s'y prendre et pourtant, chaque jour passé en compagnie de la petite fille lui prouvait qu'elle était douée pour ce rôle. A la porte, la sonnette s'enclenchait. La baby sitter devait être arrivée. Empoignant son sac, elle la saluait, lui expliquait la situation et lui promettait un énorme billet si elle ne tuait pas sa fille dans la soirée. Affublée d'une longue robe bleu marine et d'un rose perlé, sur ses lèvres, elle déambulait dans la rue à la recherche d'un taxi. Ce fut chose faites et elle filait alors au lieu de rendez-vous. Les hommes présents la dévoraient avec dévotion. Etant incroyablement bavards, elle n'était qu'un mot sur deux, se contentant d'hôcher la tête ou de les envoyer paître avec un réel respect. Continuant à jouer de ses bonnes manières, Jessiann était d'une méfiance consternante et il était bien difficile de creuser la carapace qui la gardait reclus derrière ses grands airs de princesse pennsylvanienne. Soupirant profondément et regardant sa montre Michael Kors toutes les trente secondes, elle ne fit même pas attention à l'homme devant lequel elle venait de s'installer avec un mécontentement non feint. Du moins, jusqu'à ce qu'elle relève la tête pour s'apercevoir de sa rencontre. Pablo se tenait en face d'elle, plus beau que jamais et il semblait s'ennuyer de la même manière. L'espace d'un instant elle contenait son souffle, son palpitant frappant fort contre ma poitrine. L'excitation à son comble qu'elle ressentait pulvérisait toutes ses appréhensions et manquait de lui faire perdre son calme olympien. Elle aurait voulu le toucher, l'enlacer, lui dire à quel point elle était heureuse de voir un visage connu dans ce monde qui lui était peu familier. Ses traits familiers réchauffaient son coeur et lui donnaient confiance. S'enhardissant devant la vue de son meilleur ami elle se sentait dépourvue tout d'un coup. Elle savait que le jeune homme se trouvait à San Francisco. Du moins elle avait cru comprendre qu'il s'y trouvait. Elle comptait bien l'y retrouver mais en aucun elle n'aurait imaginer que ce serait ce soir là qu'elle tomberait sur lui. Il semblait tout aussi surpris qu'elle et son doigt caressait sa main, dorénavant tendue vers lui, en une supplice pour l'étreindre sans aucune modération. Il lui parla enfin et ses mots résonnèrent en écho comme un souffle indéniablement jouissif qui lui redonna automatiquement le sourire. Plaisir indescriptible placardé sur le visage, elle tentait de reprendre contenance et lui offrait un sourire des plus énigmatiques. Avoue que tu n'attendais qu'une chose, que j'arrive à ta table... Ses doigts frôlèrent les siens, les rencontrant de nouveau encore et encore. Ce contact lui apportait tout le réconfort dont elle avait besoin et elle ne pouvait se détacher de cette minime étreinte. Elle se penchait vers lui avec un sourire diablement envoutant. Avec lui, elle jouait souvent, c'était bien l'une des rares personne devant lequel elle ne contrôlait plus son image. Elle se foutait de tout. Je t'en prie, séduis moi... Déstabilisée par cette audace, elle continuait pourtant sur sa lancée, n'en démordant pas de le tester malgré le fait qu'elle avait l'envie irrévocable de lui sauter dessus pour sentir son corps contre le sien. D'une animalité inavouée, leur relation ne manquait pas de surprendre les gens qui les connaissaient par coeur ...




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MessageSujet: Re: La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner. La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.  EmptyJeu 16 Oct - 20:05

«La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.»
Pablo & Jessiann




Healing Is Difficult by Sia on Grooveshark



 On dit que dans la vie il n'y a pas de hasard, que tout ce que l'on fait ce sont des rendez-vous prévu d'avance. Le destin, le hasard. Deux mots, qui commençait à prendre de plus en plus de place et de sens dans ma vie. Prenons des exemples, comment j'ai pu me retrouver avec Kenzo le jour de mon concours et lui casser son téléphone ? Comment j'ai pu lors d'une soirée arrosée rencontrer Rayan qui n'était rien d'autre que mon président de confrérie, commet mon ami Adrian et moi avions pu finir ici à Berkeley ? Je pourrais citer de tonnes de choses, mais ce qui arrivait là, maintenant était pour moi inconcevable. Je ne trouvais pas ça logique, de penser à une personne toute la journée, repenser à ses fossettes quand elle sourit, a ses lèvres qui s'étirent comme un soleil et qui vous illumine pour le reste de la journée, ou son rire qui résonnait à l'intérieur de vôtre cérébrale comme une musique incessante qui vous prend au tripes. Non je ne comprenais pas du tout, je n'étais pas pourtant un jeune homme stupide, j'étais plutôt bon dans mon domaine et je comptais bien monter plus tard ma propre société de télécommunication, j'avais les études pour ça et dorénavant j'avais le charisme acquis grâce à Kenzo et Valentina. Rien ne pourrait plus m'arrêter, mon père, mes salauds de frères, rien. C'est ce que je dis, mais si un jour je devais tout arrêter pour être avec celle que je considérai comme ma meilleure amie, j'abandonnerai tout. J'abandonnerai même l'idée de m'ouvrir aux autres, vivre à sa façon et loin des gens.  Je pouvais tout perdre dans ma vie  mais pas elle. Pour rien au monde j'aimerai vivre sans qu'elle soit à mes côtés, qu'elle soit là à me dire fais pas çi- fais pas ça, pas sans sa façon de nous prendre dans les bras comme si ce contact physique était nécessaire pour sentir le cœur de l'autre battre derrière sa poitrine. J'étais peut-être devenu un salaud pour les nanas qui ne le méritaient pas qui s'amusaient à aller d'un homme à l'autre, pour ces filles là je ne leur donnait aucunement le bénéfice du doute, elle ne méritait pas ma sympathie, ni mon cœur et encore moins cerveau. Je n'étais là que pour satisfaire mes besoins masculins, mais pas leurs besoins féminins. Voilà ce à quoi je pensais quand je voyais cette belle blonde en face de moi, je perdais mes moyens. Ce n'était pas dans mes habitudes, mais le manque, le manque de son sa voix si particulière, de son pincement de lèvres, de sa façon à remettre une boucle derrière son épaule, de ses sourcils qui accentuaient chaque phrase qu'elle prononcé, me rendait dingue. J'essayais de reprendre une allure normal, comme si de rien était. Elle savait que nous devions nous retrouver ici à San Francisco, mais ni l'un ni l'autre n'avait jugé bon de prévenir l'autre, comme un caprice d'adolescent qui se nourrit à l'intérieur, pour mieux recevoir sa raclée après. Les seuls mots que j'avais prononcées trahissaient mon état, je n'étais pas du genre à dire ce genre de chose avec elle j'étais tactile, je lui prouvais tout par le contact, par des mots sincères et j'avais l'impression que ce que je venais de dire sonnait faux. Son sourire sur son visage s'étirait d'avantage, quand elle parlait enfin, mon cœur avait cessé de battre, comme si elle avait le contrôle sur moi, le pouvoir de me rendre complètement inanimé en un claquement de doigt. Je me mordais la lèvre face à sa remarque, au moins nous étions tous les deux surpris de ce qui nous arrivait là. Je laissais mon sourire se fondre dans mon visage en lui disant tout en mettant ma tête de côté «  Je désespérais comme tu vois, je me demandais quand est-ce qu'une chieuse allait venir jusqu'ici ». J'aimais la taquiner, j'aimais la pousser à bout mais de façon gentille car jamais lui faire du mal était dans mon optique. Ses yeux bleus révélaient vraiment à la perfection son âme, elle était électrique mais douce à la fois, gentille mais taquine, souriante mais froide. Elle était un oxymore à elle toute seule, d'une beauté cruelle. C'est sans doute ce regard qui poussait mon pouce timide à caresser sa main, ce contact si anodin pour certains, ne l'était pas pour moi, je me retenais pour ne pas me lever la prendre par la main et nous enfuir aussi vite d'ici pour rattraper le temps perdu, mais je voulais aussi jouer. En bon joueur, je voulais prendre mon temps pour montrer mes meilleurs cartes, tout en faisant croire que j'étais faible et que je faisais preuve d'indulgence. Nos doigts s'entremêlaient même si ce n'était que ma main droite qui frôlait, toucher, caresser sa main douce, comme deux lèvres timides qui n'osent pas se prendre avec fougue et envie. Je remontais mes yeux vers elle, après avoir laisser mon regard se perdre dans ses phalanges. Quoi ? Elle voulait vraiment jouer à ça, c'était un test ? Je ne devais pas perdre ma confiance, ni mes moyens, même si cette proposition me rendant fou. Je plante un regard sérieux sur la jeune femme, car si nous commencions sur cette pente glissante j'aurai du mal à remonter, j'aurai du mal à la laisser avec d'autres, j'étais déjà d'un possessif non négligeable et voir, comment elle séduit me rendrait complètement hors de moi si ce n'était pas avec moi. J'étais sûrement l'homme le plus tordu de la planète à ce moment précis. Je radoucissait ma voix en lui demandant pour une fois sérieusement depuis notre amitié « Tu veux vraiment faire ça.. ». Mais sans la laisser répondre car la tentation était bien plus importante, que le reste je reprenais « Très bien. ». Je reprenais mes esprits le temps de savoir quoi lui dire, sans pour autant couper le contact avec sa main chaude qui me rassurait et me pousser à agir. Elle voulait que je l'étonne et que je la séduise dans ce cas. Mon regard sur elle avait changé, je ne la voyais plus comme ma meilleure amie à cet instant précis, je me rapprochais d'elle plus proche peut-être que jamais nos visages l'ont été m'arrêtant à quelques centimètres de son nez  et de son teint de porcelaine. Je laissais un doigt de ma main gauche non hésitant caresser ses lèvres, ne respirant plus à cet instant, sentant toute l'électricité qui émanait de ce contact, je laissais mes lèvres se pinçait, laissant ce moment de flottement entre nous avant de me pencher pour murmurer à son oreille « Si tu comptais m'appâter avec le fendu de ta robe.. ». Je laissais ma phrase en suspens en quelques secondes avant de reprendre «  ça pourrait presque marcher.. ». Puis je me reculais remontant mon visage vers le sien avant de me reculer pour me plaquais contre ma chaise tout en la contemplant en disant d'un ton lascif «  Tu aurais pu remonter tes cheveux, tu le sais bien pourtant que le cou est un atout de séduction. » Voilà, Jessiann, tu veux jouer ? Let's play.
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MessageSujet: Re: La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner. La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.  EmptyLun 20 Oct - 22:45

La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.


Jessiann&Pablo


Jessiann dévisageait dorénavant l'homme qui avait partagé sa vie d'une manière bien plus proéminente que la majorité des jeunes qui l'avait célébrée avec ardeur. Dépitée par le jeu du hasard qui s’immisçait à travers une mascarade qu'elle trouvait grotesque, elle n'en était que plus soulagée d'apprécier la vue de son meilleur ami, qui l'était depuis toujours. Son souvenir s'imposait à ses prunelles bleuté pendant qu'elle se remémorait chaque détail de leur virée en Italie. A partir du moment où elle était revenue néanmoins, elle était restée vague dans ses lettres et textos, continuant à profiter de son écriture plutôt qu'à déblatérer sur ce qu'il lui arrivait. Car en rentrant en ville, Jessiann avait tenté de reprendre sa place, était entrée à Yale et avait finalement tout plaqué pour élever une enfant qui n'était pas la sienne. Pablo n'aurait rien compris à cette histoire car Jessiann se noyait elle-même dans ces tourments. Elle avait aussi un gros défaut, sa loyauté n'avait d'égale que sa méfiance et sa solitude. Aussi, lorsque la bêta avait quelque chose sur le coeur, elle se renfermait et se taisait sur les maux qui emportaient son regard loin, dans un vague que personne ne pouvait trouver et comprendre. Alors la plupart des gens passaient leur chemin car ils savaient dès lors qu'ils ne pourraient vaincre cette barrière qu'elle avait érigé entre ses sentiments et le reste du monde. Cela aurait dû être différent avec Pablo. Mais Jessiann était dangereusement effrayée par la proximité et l'intimité qu'elle pouvait lier avec son entourage. Parce qu'elle ne se maîtrisait pas, qu'elle n'avait aucun contrôle là-dessus et pire encore, qu'aujourd'hui, cela ne dépendait encore moins, d'elle seule. Regard langoureux porté à Pablo en face d'elle, elle scrutait chaque courbes anguleuses de son visage et chaque éclat dans son regard qui aurait prouvé qu'il était tout autant ravi de la revoir qu'elle l'était de l'observer avec une précision sans aucune gêne. Jess n'avait jamais eu besoin de cacher ses sentiments et ses envies. Tout ce qu'elle pensait, elle le disait sans avoir peur de blesser les gens autour d'elle. D'habitude, elle ne recevait aucun retour négatif mais c'était à croire qu'elle vivait dans ma un monde des plus hypocrites à l'époque. Destinée à se retrouver, Jessiann savait qu'elle finirait un jour dans cette position, face au jeune homme, afin de se tester de nouveau. Pablo ne semblait pas différent. Aucun trait de son visage était plus marqué que la dernière fois, aucun traumatisme en vue, on pouvait dire que ces légers détails qu'elle observait étaient banales mais sources de réelles inquiétudes sur le faciès des autres. Dans son cas, Jessiann était presque persuadée que son regard était plus sombre aujourd'hui, signe des inquiétudes qu'elle avait endurées. Le laissant tout le loisir de la détailler de la même manière, elle ne se sentait en rien gênée sous son regard inquisiteur qui la portait dans son coeur et l'enfermait dans sa bulle de confiance. Ses doigts rencontrant les siens, elle se liait à son aura, oubliant toute personne alentour qui aurait pu venir contre dire l'harmonie qui les unifiait à présent. Mais avant tout, Jessiann était une joueuse invétérée. Du moins avant. Avant qu'elle se retrouve mère. Mais ça, il n'était pas obligé de le savoir. C'est pourquoi elle levait les yeux au ciel à sa première remarque comme pour montrer son mécontentement au milieu de l'allégresse qu'elle ressentait. Bon. Dans ce cas je crois que tu dois être très déçue. Je vais m'en aller et te laisser avec toi même et ton humour à deux balles. Sourire mesquin planté sur les lèvres, elle joue bien la connasse Jessiann et ça lui va comme un gant si on l'a connaît mal. Destituant tout l'éloignement qu'il avait pu exister entre eux, en l'espace de deux secondes, ils retrouvaient cette complicité qui les avait oh combien liée il y a plus d'un an de cela. Elle le narguait de son regard intrusif pendant qu'elle l'observait longuement avec provocation. Déterminée à jouer de nouveau et réveiller la féline qui sommeillait derrière ses grands airs, Jessie espérait bien que cette soirée finirait par recréer un semblant de la Jess d'antan. Sa question la troubla mais elle n'en laissa rien paraître, accusant les doutes qu'il pouvait émettre à la tentation qu'elle représentait. Etait-ce trop ? Mais la reine de New York n'avait pas de grandes limites concernant les relations avec les hommes car une fois que les rares élus avaient pris place à ses côtés, elle avait dû mal à se dire qu'elle devrait imposer de nouveau des limites pour faire respecter certaines règles élémentaires sur les relations de base. C'est tout ? Et bien, tu as l'air d'avoir changé. Tu aurais pu au moins m'en faire part dans tes messages, ça m'aurait évité une mauvaise surprise... Elle arquait un sourcil pour laisser entendre qu'elle avait la ferme intention de croire à ses propos. Mais son geste la faisait encore tressaillir. Elle sentait encore son doigt sur ses lèvres, son souffle contre sa peau, sa proximité qui était devenue essentielle à sa vie. Pablo était son meilleur ami, le seul qui avait réussit à imposer ses lois quand bien même elle n'avait supporté le jeune homme dès son intrusion dans sa vie. Finalement, il avait forcé l'entrée et elle avait cédé. A son plus grand bonheur. Mais ce qu'elle ressentait, c'était une forte appréhension mêlée à l'envie de toujours aller plus loin. Se levant, Jessiann, reprenait sa pochette posée sur la table et le toisait avec toute l'arrogance qu'elle possédait. Je crois qu'il vaux mieux que j'aille voir quelqu'un d'autre ... Et voila que la demoiselle, sans même prendre garde à ce que pouvait penser Pablo, s'éloignait vers une autre table, sous l'éclat de l'horloge qui affichait bientôt la fin, du rancard qu'elle remplacerait rapidement. Tic tac tic tac Di Marco, c'est une course contre la montre dorénavant ...




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MessageSujet: Re: La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner. La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.  EmptySam 3 Jan - 14:24

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