the great escape
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i won't go home tonight. ~ maxim.

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MessageSujet: i won't go home tonight. ~ maxim. i won't go home tonight. ~ maxim. EmptyVen 26 Sep - 23:12

.i was there for you in your darkest times.
- maxim caldwell ft. sara banner-reyes ; dna lounge. -

Son regard vide se porte sur le miroir qui se dresse devant elle. Un miroir crasseux qui pour la première fois depuis son arrivée dans le bar attire toute son attention. Son reflet si dresse, elle se trouve horrible. Elle fait peine à voir, du moins c'est ce qu'elle pense fortement. Elle ne voit pas son physique, elle ne voit que l'intérieur, ce qu'il reste d'elle. Si les autres occupants du bar voient une jolie jeune femme elle ne cesse de voir ce qu'elle a été depuis qu'elle a apprit qu'il était partit. Qu'il n'était pas revenu à elle comme elle l'avait fortement espérer comme une conne. Elle avait tout perdu à cause de lui. Tout, ce qu'elle avait été, ce qu'elle était et le peu qu'elle avait. Elle l'avait aimé, bien plus qu'elle ne se l'était imaginé mais il était quand même partit, même après lui avoir dit des mots qu'elle n'avait jamais dis à personne. Elle lâche le regard et le porte sur le son verre, encore plein. Depuis qu'il lui a été servit, elle ne l'a pas toucher une seule fois. Elle serre les dents, elle se sent nauséeuse, la bouche sèche même si elle ne fait que boire. Elle se dandine maladroitement sur son tabouret un peu bancal pendant que ses doigts s'agrippent de plus en plus farouchement autour du verre qu'elle possède pour la soirée. Elle a les lèvres pincées en une fine ligne rose. Elle ferme les yeux, inspire brutalement, elle lutte mentalement contre le flot de paroles qui envahissent sa bouche. Elle se sent conne, elle se sent terriblement lâche de s'être perdue ainsi. De s'être perdue comme une fille naïve. Maintenant elle sait, elle sait pourquoi elle s'était toujours retenue, pourquoi elle ne s'était pas permis d'aimer. Elle grogne un juron qui fait retourner le barman vers elle, elle ne se reconnait pas. Elle lève le verre et le porte à ses lèvres, buvant cul sec son alcool, emportant en elle les paroles qui ne veulent pas du bien, ni à celle qui les dit, ni à ceux qui les entendent. L'alcool brûle tout sur son passage et elle se dit encore une fois, qu'elle n'aime vraiment pas ça. Mais ce soir, c'est tout ce qu'elle a trouvé pour essayer d'oublier. Et rien que cette idée la répugne. Devenir comme les autres. Maintenant, elle fait partit du monde des filles qui se sont fait larguées. Elle repose violemment le verre sur le bar. Elle ferme les yeux quelque seconde, le monde tangue autour d'elle. Elle se redresse et tend son verre vers Karl. ça tombe bien que ce soit lui ce soir. Elle l'aime bien. « .un autre verre s'il te plait, mais un truc plus fort. » parvient-elle a dire après toute la concentration du monde. Il s'avance vers elle tandis qu'elle pose sa tête sur son avant-bras. « .d'accord. » Elle ne prend pas la peine de se redresser, elle relève juste la tête et soupire. « .merci. » qu'elle lâche en avançant son verre vide vers lui, elle dépose son menton dans le creux de son coude et regarde son verre se remplir silencieusement. Elle avale difficilement le peu de salive qui lui reste et fait glisser son verre vers elle. Elle regarde rapidement le jeune homme. « .est-ce que t'as du coca s'il te plait ? » il roule des yeux, et rit légèrement, il feint l'ignorance. « .oh fais pas genre, j'sais que tu en as, t'en as toujours. » il hausse les épaules et se retourne. « .je vais voir si j'en ai, mais c'est bien parce que c'est toi ma biche. » Elle sourit tandis qu'elle le voit partir. Depuis quelque temps, elle devient un peu une habituée des lieux. elle se concentre sur son deuxième verre qu'elle s'enfile rapidement. Elle ferme les yeux, elle n'aime pas du tout le goût mais elle doit avouer que l'effet qui lui fait la met bien. Elle croise maladroitement les jambes et commence a jouer avec son verre. Le barman revient vers elle avec un pack de canette, prévenant. Il pose le pack non loin d'elle, prend une canette et verse le contenu dans un autre verre qu'il fait glisser à elle. « .vous êtes un magicien. » « .ma biche, je suis pas un magicien, et toi, tu n'es pas dans ton état normal. » « .peut-être. sûrement, qui sait. » il s'approche d'elle et pose ses avants-bras sur le bar. « .est-ce qu'il s'est passé quelque chose ?. » il est curieux mais il sait à quoi elle pense. Etant donné qu'elle lui a déjà raconté l'histoire. Elle le regarde. « .est-ce que je pourrais avoir un mojito d'abord ?. » il hoche la tête, elle soupire et se ramène avec tout ses ingrédients. « .mais qu'est-ce que je vais faire de toi ... si ça commence comme ça, je vais devoir t'appeler un taxi et pour moi aussi, par la même occasion. » elle ricane. Il sourit. « .pfff. menteur. » il lui sert rapidement son cocktail. Là voilà avec deux verre, elle est fine. Un mojito et son coca. Qu'importe, elle s'en fout. Elle boit déjà son coca. Il est toujours là, il attend. « .sers-toi quelque chose, j'offre. » Son sourire s’agrandit, elle hausse les épaules. Désoler beau-papa. Tandis qu'il se sert, ce qu'il veut, elle demande pas, elle s'en fout. « .tu connais l'histoire .... » elle s'attaque au mojito. Il s'approche d'elle et s'assoit sur une tabouret en face d'elle. Il prend ses aises, qu'importe, ce soir, il n'y a pas grand monde. Elle soupire. « .enfin bref. » « .de quoi ?. » qu'il demande. « .et toi ? avec le mannequin, t'as réussis à avoir son numéro ?. » dit-elle avec un sourire moqueur. Il baisse la tête et hausse les épaules. « .aller, me dis pas qu'il ne t'a pas contacté !. » il boit un peu de son verre. « tu devrais laisser tomber les mecs, c'est tous des cons, trouve toi une femme. » qu'elle dit en buvant son mojito à la paille, les morceaux de sucres se cassent entre ses dents ce qui lui arrache une grimace. « quoique évite, les femmes sont des sorcières par moment. fais comme moi, raye tout ça et prend toi un chat. » il éclate de rire. « .l'alcool te monte au cerveau. j'avais oublié qu'après trois verre tu commençais à dire des conneries. » « mais j'en ai toujours dis. » qu'elle réplique, fière d'elle et puis les voilà dans une conversation sans queue ni tête. Entre une larguée et un gay, les verres s’enchaînent et la conversation touche tout les points possibles. (.vingt minutes plus tard.) Elle a six verres vides devant elle. Quatre verres lui appartiennent,  les deux autres sont ceux de son compagnon. Étrangement, elle n'a pas envie de vomir, elle se sent bien, euphorique, comme libérée d'un poids. « .je vais ... finir par faire dodo sur ... un banc ... je peux pas rentrer comme ça ... elles vont me tuer ... » qu'elle parvient à dire entre les rires, les hoquets. Quand elles parlent d'elles, c'est de Babi et Jules et puis elle pense à Caleb. Elle frappe sa main sur sa bouche. « .t'as qu'a pas faire dodo. » « .pff t'es con. » il hausse les épaules et se lève de son siège, un sourire amusé sur les lèvres, il commence a débarrasser les verres et les mettre dans le levier avant de reprendre place sur son siège. « .et ma biche, tu trouves pas qu'il est canon ?. » Elle se retourne, et tente de regarder la direction indiquée. Son regard se pose sur un jeune homme. Elle l'a déjà vu mais elle ne sait pas où. « .qui dit canon, dit boulet derrière. » elle se retourne vers son barman. « .tente pas sur des gens comme ça. » elle boit la fin de son quatrième verre de coca. Elle commence a faire des grimaces avec sa bouche. « .je revieeeens. » qu'elle lâche soudainement. Elle se dandine sur son siège. « .va dans les privées, je les ai nettoyer tout à l'heure, personne y est allé depuis. » il lui lance un clin d'oeil, il a comprit où elle voulait aller, elle ne peut pas se retenir, elle descend de son siège et part direction les toilettes. Le chemin lui semble long. Le sol ne tangue pas comme elle l'avait prévu, elle trouve facilement son chemin. Alors qu'elle rentre dans les toilettes et qu'elle allume la lumière, elle voit quelque chose qui la fait frissonner. Une araignée. Elle sautille sur place, espérant la faire partir mais non, elle reste toujours là. « .tu bouge pas de là d'accord ?! » lâche-t-elle en direction de la bête. Mais oui Sara, elle te comprend parfaitement. (.dix minutes plus tard.) Elle revient de son périple. Les mains encore mouillées de sa bataille d'eau avec l'araignée. Son visage est boudeur. « .je suis traumatisée. » qu'elle lâche en s'asseyant. « .pourquoi ? » « j'ai fais pipi avec une araignée et puis j'ai fais une bataille d'eau avec elle, je voulais savoir si elle allait se transformer en licorne, mais ... elle est juste morte. » elle sursaute quand elle entend le son d'une claque, elle regarde son compagnon de soirée, il a sa main sur le front. « pourquoi tu te frappes ? c'est elle la connasse, elle s'est pas transformée. » il roule des yeux et soupire. « .qu'est-ce que j'vais faire de toi ? » lâche-t-il, complètement désespérer. « .m'offrir un verre ? » il secoue la tête et lui sert un autre verre. « .tiens, c'est le dernier. après j't'appelle un taxi. » elle boude mais boit une gorgée de sa boisson, le gout de l'alcool lui monte rapidement au nez, au cerveau. Elle se sent enfin tanguer. Et puis elle sent une présence à côté d'elle. Elle tourne la tête et ricane. « Oh voilà le canon, dis, il est où ton boulet ? » qu'elle lâche sans réfléchir. Elle regarde son verre, elle s'ennuie soudainement. Avec un regard malicieux, elle se tourne dangereusement vers le jeune homme qui la regarde avec un air surprit. « est-ce que tu vas .... » qu'elle commence à dire. Puis soudain, le reste de son verre atterrit en plein sur le jeune homme. Un splash monumental, a marquer dans les annales. Tout est mouillé, le visage, le haut et le bas. Sara elle est fière puis soudainement plus trop. « .pff, c'est pas marrant, tu t'es pas transformer en licorne. » elle hausse les épaules et se laisse s'écrouler comme une masse sur le bar. Elle entend la voix du barman s'élevait dans les airs mais elle ne capte rien. Pas encore du moins.
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MessageSujet: Re: i won't go home tonight. ~ maxim. i won't go home tonight. ~ maxim. EmptyMar 30 Sep - 22:02


" I'm gonna live like tomorrow doesn't exist. I'm gonna fly like a bird through the night, feel my tears as they dry. I'm gonna swing from the chandelier.
And i'm holding on for dear life, won't look down won't open my eyes.
Keep my glass full until morning light, cause i'm just holding on for tonight. "

Les insomnies et les retournements de situation, ça le connaissaient. Maxim n'était pas un épargné. Il n'était pas un pauvre naufragé. Loin d'être le seul rescapé.. Loin d’être totalement livré à un minuscule bout de terre. Il l'avait réalisé. Le jeune homme le comprenait et en prenait conscience chaque jour, sur son lieu de travail. Là, où il pouvait sauver des vies. A cet endroit même, où il pouvait également accueillir les premiers battements de coeur d'un nouveau né. Maxim faisait face à de grands cas qui relevaient plus d'un miracle, que d'un traitement complet. Simplement, parce que le dieu tout puissant ne pouvait pas être partout. Uniquement, parce qu'il y avait un temps pour tout et, pour chacun d'entre nous. Sans même le savoir, nous avançons vers notre perte, vers cette fatalité qui ne tarderait jamais à venir nous secouer, nous rappeler que la vie est bien précieux. Un diamant coincé dans la roche, qu'il faut traiter avec respect et patience. Cependant, ce n'était pas facile et personne ne l'avait juré. Qui serait assez fou pour se lever le matin et hurler que tout ceci serait facile ? Qui pourrait s'avouer invincible sans jamais s'égarer, sans jamais éprouver le moindre doute ? Aucun être sur cette terre ne pouvait vanter cette force toute puissance. Ce n'était pas possible, peu importe notre passé et notre courage, on finissait toujours par faiblir. Il arrivait toujours un instant, un fragment de temps où on baisserait la garde et où cette fichue vie nous prendrait de plein fouet. Sans nous demander notre avis. Sans songer à cette réalité qui était compliquée mais, sérieuse.. Qu'on ne pouvait pas éternellement se relever. A un moment ou à un autre, ça arriverait aussi. A force de trébucher et de connaitre les déceptions, il nous deviendrait impossible de nous redresser, de continuer à avancer.. L'espoir ne serait plus cette drogue qui coulait sans cesse dans nos veines. Cet espoir ne serait plus qu'un vaste souvenir, une véritable moquerie. Comme l'un de ces flocons qui se pointait au tout début de l'hiver et dont, on n'entendait plus parler au début du printemps. La fatalité n'était pas quelque chose que tout le monde pouvait accepter. Maxim avait encore du mal à la gérer. Comme il éprouvait autant de difficulté à y renoncer, à croire que cette réalité lui avait filée entre les doigts. Elle lui était passée sous le nez, comme pour le narguer, gentiment et tranquillement. Juste de quoi l’irriter et l'agacer. Car, aujourd'hui, le jeune homme avait perdu son premier patient depuis son arrivée sur les terres américaines. Il avait été le premier spectateur de cette défaite, de cette flamme qui s’était éteinte en un souffle, à peine. Alors, assis dans ce bar, il buvait. Maxim en avait bien besoin. Même s'il n'était pas là pour noyer ses pensées. Non, le jeune homme n'était pas de ce bord. Il n'aimait pas consommer de l'alcool pour se retourner dans tous ses états, pour s'accorder quelques minutes de répit. Il était là pour réveiller cette chaleur qui envahirait ses veines, une fois l'alcool dans son corps. Comme un électrochoc. Comme sa porte de sortie. Celle qui l'aiderait à se détacher des difficultés du métier, de cette profession qu'il voulait obtenir. Devenir un grand médecin, c'était plutôt bien. C'était carrément son souhait le plus cher.  Sinon, le jeune anglais ne serait même pas là pour y songer. Il serait resté chez lui, continuant ses études sans la moindre passion. Rentrant tous les soirs, pour constater que la maladie était en train de lui voler sa mère. Un simple spectateur, c'était ce qu'il aurait pu être. Il n'aurait pas eu à se soucier au lendemain et à cette fin. Cette douloureuse et dévastatrice fin, si sa mère venait à connaitre les profondeurs de sa maladie. Si elle venait à le considérer comme un simple inconnu, sans la moindre idée de sa propre identité.. L’Alzheimer ne pouvait pas grandir sans ramasser quelques coups et voilà donc, ce qu'il faisait ici, loin de chez lui. Maxim n'en parlait jamais et très peu de gens étaient au courant de l'état de santé de sa mère, de cette seule famille qu'il pouvait lui rester, qu'elle pouvait à elle seule représenter. Puis, il était là dans ce bar et surtout, il n'arrivait pas à se détacher de cette jeune femme. Ne sachant pas par quelle mouche, elle venait de se faire piquée. Maxim avait décidé de l'observer. Très discrètement et dans le plus grand des secrets, il était presque invisible. Il était surtout là, où il voudrait être. Portant à ses lèvres, ce verre.. Il souriait. Le jeune homme s'amusait de l’insouciance de la demoiselle. Dans l'état, où elle était.. Cette dernière aurait pu se faire maltraiter, kidnapper ou embobiner qu'elle aurait de grandes difficultés à pouvoir s'en rappeler. Elle rigolait comme personne. Le son de sa voix était au-dessus de quelques conversations, entre amis. Elle était tout ce qu'il voyait et entendait. Du moins, jusqu'à ce qu'il décide de se lever. Maxim allait s'acheter un paquet de cigarettes, dans cette vieille machine que l'on retrouvait encore dans quelques bars. Quand soudain, elle s'était retournée vers lui. Captivé par la brillance de ses prunelles, il n'avait pas bougé. Il avait été, en vérité, la cible parfaite et il en payait directement les frais. A l'odeur de ce soda qui coulait le long de son veston « Tu es .. Vraiment ..  essayait-il d'exprimer, sans pouvoir trouver le moindre qualificatif assez important pour la décrire dans toute sa connerie. Tu es vraiment une folle alliée. Une licorne et puis quoi encore ! Un arc-en-ciel et les bisounours qui glissent leurs culs sur ce fichu toboggan du ciel, pour venir chanter avec toi, leur chanson magique ! » finissait-il par sortir. Retenant en lui, deux mots : pauvre fille. Ils lui brulaient les lèvres. Maxim aurait voulu lui dire. Il avait songé à devenir son électrochoc mais, il se retenait et suivait les valeurs qu'on lui avait inculquées. D'ailleurs, ce dernier ne supportait pas le comportement de la demoiselle. S'étant déjà retournée, comme si de rien n'était, comme si elle s'en foutait. C'était dans cet instant de colère et d'incompréhension suprême que le jeune homme lui attrapait le poignet. Il était hors de question qu'elle se repose sur son tabouret et oublie cette action, sans la moindre répercussion. D'une fraction de seconde à l'autre, le regard de Maxim s'était assombri. Il était énervé et il comptait recueillir quelques excuses. Il comptait lui rappeler quelques valeurs sûres. « Et tu n'as rien à dire, de plus ? Sérieusement. Pas d'excuse. Pas de mot pour expliquer ce que tu as fait. Tu as gâché cette chemise que j'affectionne particulièrement. Alors, j'attends.. » enchérissait-il, tout en remarquant le peu d’intérêt chez cette dernière. Son interlocutrice ne semblait pas d'humeur à vouloir plier. Savait-elle au moins, ce que pouvait signifier la portée de son geste. Un manque concret et réel de respect. Envers Maxim, envers cette inconnu qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Captivant sans hésiter ses prunelles, ne quittant pas son regard, le jeune homme essayait donc d'être un minimum patient. Il faisait de son mieux. Seulement, ce n'était pas facile. Il l'avait tellement observée, qu'il savait forcément que quelque chose se cachait derrière. Il y avait quelque chose derrière ce feu qu'elle essayait de faire passer comme folie passagère. Cette demoiselle devait essayer d'enterrer ses sentiments dans ce bar. Elle espérait peut-être que le barman lui annonce qu'il a un grand secret et qu'il pouvait lui ôter la mémoire. Peu importe ce qu'elle avait vécu. Si elle était là, parce qu'elle s'était disputée avec ses copines pour une histoire de fringues empruntés ou si elle était là parce qu'un enfoiré venait de piétiner son pauvre petit coeur. Lui, Maxim n'avait rien fait. Il n'avait demandé à personne de la blesser et surtout de devenir sa première victime. « Si c'est comme ça que tu veux que ça se termine. On va donc continuer de rire. » déclarait-il désormais plus chaleureusement et laissant présager un doux souffle d'humour ou d'éclat de joie. A peu de chose près, c'était ce qu'il avait envisagé. S'agenouillant presque pour arriver à la hauteur de son bassin, Maxim ne réfléchissait pas plus longtemps et la soulevait contre lui. Tant pis. Elle aussi, elle aurait un peu de parfum au soda et elle allait récupérer ce qu'elle avait semé. Un petit peu de vengeance. Maxim la soulevait donc comme un vulgaire sac de pommes de terre. Au milieu de ce bar, il continuait d'en faire la vedette, jusqu'à connaitre également quelques chaleurs. Sur ce petit changement d'ambiance et ce regard qu'il venait d'échanger avec le serveur, Maxim décidait de la sortir. Après tout, la jeune femme avait assez bu. Elle en avait eu assez pour la soirée. Et surtout avant de réellement blesser quelqu'un, il l'invitait à rappeler sa raison et à filer jusqu'à sa maison. Rentrer sereinement et en toute sécurité, c'était ce qu'il lui faisait comprendre explicitement. Par ce geste. Par cette altercation. Par ce sourire qui lui échangeait et qui voulait dire : " plutôt être piétiner par une meute d'éléphants que de te laisser, à nouveau rentrer dans ce bar, très chère.. "
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MessageSujet: Re: i won't go home tonight. ~ maxim. i won't go home tonight. ~ maxim. EmptyMer 1 Oct - 19:33

Lorsqu’elle revient de son périple, son attention est focalisée sur ses mains, elles sont mouillées et dieu sait qu’elle déteste avoir les mains mouillées. Alors elle tente de les sécher comme elle peut, elle les secoue mais rien à faire, elle met de l’eau partout. Elle les plaque sur son haut mais elle se mouille encore plus. Alors elle s’arrache presque les paumes des mains avec ses ongles pour tenter d’enlever l’eau. Mais rien à faire, elle grimace et se les passe nerveusement dans les cheveux, elle se fait mal mais qu’importe, ses mains sont moins mouillées. Un mal pour un bien. Elle soupire et se rassoit maladroitement sur son spot, un tabouret qui en a vu, un peu bancale et contre lequel elle se bat depuis le début de la soirée pour rester droite et éviter la chute. Elle pourrait changer de siège mais dans sa tête c’est comme abandonner une guerre. Elle claque sa langue contre son palais. L’ambiance semble lui peser tout d’un coup sur les épaules, elle regarde un peu partout. Le bar est peu comblé, elle se rend compte qu’on entendait qu’elle depuis le début. Elle grimace en essayent de penser aux conneries qu’elle a pu dire avec le barman. Pauvre fille. Elle s’insulte intérieurement d’être en ce moment-même tout ce qu’elle déteste. Pauvre fille. Et puis elle se retourne, redresse la tête, son regard noisette s’accroche au verre de coca en face d’elle. Il n’était pas là quand elle est partie. Qu’importe, elle l’agrippe et le ramène vers elle. Le barman se rapproche d’elle et puis elle parle, elle déblatère une connerie plus grosse qu’elle. Les mots qu’elle laisse sortir de sa bouche n’ont aucun sens. Pour celui qui l’entend, comme pour elle. Elle parle d’araignée, de bataille d’eau. C’est une gamine qui parle, rien de plus, rien de moins. Elle ne ressemble en rien à une jeune femme de vingt-deux ans tout juste. Non, elle est trop euphorique, perdue dans un monde complètement à elle, elle n’est pas encore redescendue sur terre. Elle est bourrée. Tout simplement. Une gamine réveillée par l’alcool. Elle devrait arrêter les frais, rentrer chez elle, cuvée et vider une boîte d’aspirine le lendemain, s’insulter devant sa connerie et avancer, comme il l’a fait. Elle grogne, fais une grimace et se retourne sur le côté. Quelqu’un vient d’arriver, elle fronce les yeux pour essayer de le reconnaître, mais elle ne le connait pas, elle ne réussit pas à mettre de prénom sur son visage. Elle s’adresse à lui comme si elle le connaissait depuis des lustres pourtant. Sara, l’art et la manière qu’il ne faut pas adopter avec des étrangers. Il la regarde et puis elle baisse la tête, comme fascinée par le liquide qu’elle vient de lui verser dessus. Ça coule doucement, laissant une trace qui va être difficile à retirer, une odeur qui va rester et qui va taper sur le système de la victime. Mais l’effet qu’elle voulait n’est pas là, alors elle détourne nonchalamment son attention, elle ne s’excuse pas, trop fainéante pour ouvrir la bouche, elle sait qu’elle vient de faire une connerie, qu’elle peut avoir des problèmes mais qu’importe, elle y est abonnée, une de plus ou une de moins sur la liste ne lui fait ni chaud ni froid. Elle s’écroule sur le bar. Elle sent quelque chose de collant, elle regarde rapidement. Son bras est complètement posé sur le bar, collé par le bois, imbibés d’alcool. Elle grimace mais ne fait rien pour l’enlever. Elle pose sa tête dessus. Elle se coupe du monde et regarde droit devant elle. Elle entend la voix du barman au loin et puis une voix qui s’élève, qu’elle ne connait pas. Elle la trouve douce cette voix. « .Tu es .. Vraiment .. » Un sourire s’étend sur ses lèvres et se perd quand elle comprend le sens des paroles. « .Tu es vraiment une folle alliée. Une licorne et puis quoi encore ! Un arc-en-ciel et les bisounours qui glissent leurs culs sur ce fichu toboggan du ciel, pour venir chanter avec toi, leur chanson magique !. » elle ne sourit plus, elle ferme les yeux. Elle commence à avoir mal à la tête. « .shut, tu parles trop fort. » elle aurait aimé le lui dire, mais une force intérieure l’en empêche, comme si elle l’aidait à ne pas se mettre encore un peu plus dans le pétrin. Elle souffle, elle a soudainement envie de rentrer chez elle. Elle sent soudainement une force au niveau de son poignet. Ça lui fait mal, vraiment. Elle se sent se redresser. Son regard affolé se pose sur son poignet, puis il dévie sur la main. Puis le long du bras jusqu’au visage de la personne. Merde. Il n’a pas l’air content. Vraiment pas. « .lâche moi, ça f.. » elle n’a pas le temps de répondre qu’il lui aboi presque dessus « .Et tu n'as rien à dire, de plus ? Sérieusement. Pas d'excuse. Pas de mot pour expliquer ce que tu as fait. Tu as gâché cette chemise que j'affectionne particulièrement. Alors, j'attends.. » elle le regarde, essaye de comprendre ses mots par un cerveau embrouillé par les effluves encore présent de l’alcool. Des excuses ? Pour ? « .Non. » -tu devrais t'excuser de ne pas t'être transformer en licorne ; qu'elle pense fortement, telle une gamine boudeuse de voir son jouer retirer de ses mains. Elle secoue la tête rapidement, essayant de remettre ses pensées en ordre. Elle baisse le regard et son attention se porte sur la traînée de coca sur la veste. Elle a soif. Oups qu’elle pense fortement en haussant les épaules. Geste désinvolte qui risque de lui coûter beaucoup. Des excuses ? tu peux toujours courir. « .Si c'est comme ça que tu veux que ça se termine. On va donc continuer de rire. » Elle ouvre la bouche, lentement comme si le temps avait ralenti sa course. Elle ne comprend pas ce qu’il veut dire, elle le voit se baisser, son regard a un train de retard … et puis elle se sent voler. Il la prend par la taille. Soudain, elle se sent prise de vertige. « .YAH. dépose moi tout de suite par terre ! » qu’elle s’écrit alors qu’il l’installe sur son épaule. Elle tape dans son dos, voulant le faire flancher. Il ne bouge pas. « dépose-moi tout de suite, tu veux mourir ou quoi ?. » Mais il ne l’écoute pas. Une part d’elle le comprend, elle ferait également la même chose. Quoi que, elle ne le porterait pas, elle renverserait aussi son verre. 1 partout. Mais elle n’est pas décidée à quitter le bar. Elle tape ce qu’elle trouve devant elle. Elle tape à l'aveugle, qu'importe si ça fait mal, dos ou fesses, qu’importe, elle s’en fout, elle veut juste descendre de là. Tant pis si ça fait mal. Elle veut le faire regretter son geste. Mais ça ne suffit pas alors, elle se gigote dans tous les sens, bat des jambes dans le vide; elle sait que c’est dangereux, que si il décide de la lâcher, elle risque de se manger sévère au sol et elle aura gagné sa soirée. De la chaleur du bar, elle passe rapidement à la froideur de la nuit. Elle frissonne sévèrement. Elle n’a rien sur elle, seulement habillée de son jeans et de son débardeur. Le froid la réveillerait presque de son état. « .lâche-moi je te dis, je veux rester ici. » qu’elle dit un peu trop fort qu’elle ne le veut. L’écho de sa voix résonne sur le parking, elle roule des yeux et soupire, elle se fait de plus en plus lourde pour essayer de le faire faillir. Elle y met toute sa bonne -peut-être pas en faite - volonté pour pouvoir descendre de là où elle actuellement. Elle veut lui faire regretter de l’avoir porté comme un vulgaire sac. Une fois. On l’a porté comme ça une fois et où ça l’a amené ? À cet instant précis. Elle grogne, se retient de jurer tout ce qu’elle connait dans son dictionnaire d’insulte. Elle fait l’insouciante, se balance sur son épaule mais il ne semble pas coopérer. Elle voit la porte du bar s'éloigner d'elle. Alors elle parle, à la vitesse de la lumière. « .pourquoi tu faaaaais ça, tu m’emmènes oùùùùùùù ?! » qu’elle se plaint allègrement. « .je veux descendre, je commence à avoir la nausée. » qu’elle murmure presque pour elle-même. La tête en bas, les choses ne sont plus ce qu’elles sont. Elle le frappe dans son dos à l’aide de sa paume, mais pas une frappe méchante, mais plutôt celle qu’on donne à quelqu’un pour le féliciter. « .hé, bel inconnu. » qu’elle appelle avant de se tourner légèrement et faire face à .. son dos. Elle roule des yeux et continue « .tu veux pas que je retourne dans ce bar c’est ça ? » un sourire satisfait se plaque sur son visage. « .good, parce que tu viens de sauver mon compte en banque. J’ai pas payé tout ce que j’ai bus. Gracias amigoooo. » qu’elle chantonne avant de répliquer plus furieusement. « .maintenant lâche moi. » et elle recommence à battre des jambes. Mais il semble tenir. Elle doit le reconnaître, il tient bon. 
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MessageSujet: 669999 i won't go home tonight. ~ maxim. EmptySam 25 Oct - 13:30


" Un truc que j’ai appris c’est qu’on ne doit pas regarder en arrière. Le passé est mort et enterré. On a rien à gagner à vivre dedans. Tout est dans le présent. Mais j’ai ces rêves. Dans ces rêves, rien n’est réel. Rien n’est solide, tout n’est que pure fantaisie. "

Rien n'arrivait jamais sans raison. Les saisons. Les années. Les rencontres. Les départs. Tout était mis en place pour que nous puissions tout connaitre. Les déceptions tout autant que le bonheur. L'amour sans oublier la haine. L'être humain avait été crée pour cette unique raison, cette cause fatale qui était de relever les défis du monde. Maxim n'en doutait pas une seule seconde. Il savait que rien n'était laissé au hasard, c'était juste ce que certains préféraient croire. Penser que si un proche venait à nous quitter, à partir.. C'était parce que quelqu'un l'avait écrit quelqu'un part. En effet, c'était plus sage de penser de cette manière. Ceci pouvait nous retenir dans nos actions, minimiser nos responsabilités. Se dire sagement que ça ne servirait à rien de le retenir. Et pourquoi pas, finalement ? Pourquoi être le spectateur du premier rang, de sa propre existence ? Maxim n'était pas une de ces personnes. De celles qui restaient dans toutes ces conneries, du fichu destin. Il l'emmerdait royalement et c'était cette même optique qui l'avait conduit vers cette nouvelle terre, vers les Etats-Unis. Parfois, il suffit de prendre des risques. Parfois, il est utile de retenir l'être aimé. Et s'il part quand même ? Le jeune homme vous répondra que vous avez au moins essayé. Que ces derniers mots, ce dernier regard et supplice ne vous a rien coûté. Vous avez joué votre dernière carte. Vous ne regretterez jamais et quand bien même, ça vous contaminerait.. Une chose était certaine, ça vous ferait grandir. Alors, est-ce que cette jeune femme était en train de grandir ? Éprouvait-elle des difficultés à aller de l'avant, à passer à autre chose ? Il était curieux de le savoir. A elle toute seule, elle attirait toute l'attention dans ce bar. Cette petite jeune femme, pas plus grande qu'un mètre et demi, les bras levés et sur un tabouret. Une petite vie mais, puissante, songeait-il tout en l'observant. Maxim n'arrivait pas à le comprendre, ni à le concevoir.. Il ne savait pas pour quelle raison, elle arrivait à le captiver de cette façon. A la fois, attachante et agaçante. Il s'était donc aventuré à ses côtés. Juste le temps de passer et de filer vers cette machine à cigarettes. Du moins, c'était ce qu'il aurait espéré. Avant de sentir la substance de ce soda s'attacher à sa chemise, jusqu'à ne faire qu'un avec son torse.  A cet instant même, où son regard changeait. Il tombait dans ses prunelles et ne pouvait pas s'empêcher de la maudire. Resserrant ses dents et constatant l'ampleur des dégâts, parce qu'il l'appréciait particulièrement cette chemise. Assez pour engager la conversation et essayer, à son tour, de la ramener à elle. Un objectif qui était qualifié de cause perdue. Quand on prenait le temps de décrypter les traits de ce visage révolté. Elle avait des airs de dégénérée. Une folle furieuse. Une bonne à enfermer. Une petite camisole de force pour la calmer.  « Est-ce qu'il y a quelqu'un, là dedans ? » songeait-il aussi rapidement qu'elle venait de prononcer son " non " décisif.  Maxim avait utilisé son index pour lui infliger une minuscule pression sur le front. Comme si ce geste pouvait réveiller sa conscience. Il pouvait toujours rêver. Avec l'alcool qu'elle avait ingurgité, elle devait être loin.. Très loin. Sans attendre donc plus longtemps, il soulevait l'inconnue du sol. Il allait la sortir qu'elle le veuille ou non. Il n'allait pas lui laisser le choix. Une fois, en position de faiblesse, il prenait un peu de ce temps pour l'agiter de droite à gauche. Prenant goût à ce nouveau divertissement, il croisait le regard du serveur et comprenait. Il était venu le temps de sortir et de laisser les autres profiter encore un peu de leur soirée. Évitant le débordement, il poussait la porte et retrouvait l'air frais. D'habitude, Maxim ne se serait jamais arrêté sur une fille comme elle. Désespérée, désemparée et complétement agitée. Il n'était pas dans ses manières d'être le bon samaritain. Cependant, il l'avait fait pour elle. Un sentiment l'avait poussé à agir et à l'en sortir. Aider cette jeune femme qui criait à l'aide, en se laissant guider par la délicieuse substance qu'était l'alcool. Dangereuse substance. Mauvaise décision. Pour elle. Pour lui. Il y songeait en l’écoutant d'un seul coup réagir. Elle n'avait pas besoin de lui. Il n'avait pas besoin d'elle. Et pourtant, il décidait de ne pas plier. Avançant désormais et doucement dans la rue. «  Tes menaces ne me font pas peur. Tu ne ferais même pas peur à une pauvre et ridicule mouche. » décrétait-il, tout en prenant le plus grand soin de s'éloigner de l'établissement. Traversant la rue. Parcourant encore quelques mètres. Il songeait à ses dernières menaces. Elle avait la nausée. Il réfléchissait une poignée de minutes, tout en restant à nouveau silencieux. Tout juste avant de s'arrêter et de se décider à la déposer délicatement, la laissant retrouver ainsi le peu d'équilibre qu'il pouvait lui rester. Maxim n'hésitait pas plus longtemps également pour l'interroger. «  Ok. Mais.. Ne me dit pas que tu es enceinte ? Parce que sinon, c'est une petite nuit à l'hospice que je t'offre. Avec tout ce que tu as bu. Mon dieu. Tu étais là depuis combien de temps ? » prononçait-il, d'un seul coup soucieux. En effet, Maxim n'était pas médecin pour rien. Il ne cherchait pas à aider son prochain juste à préserver la race humaine. Et pour le coup, il n'osait même imaginer l'état d'un minuscule fœtus, en constatant à nouveau l'état de la jeune femme, directement. «  Et tu sais, je les attends toujours tes excuses pour cette chemise que tu as souillée. M'enfin, tu dois faire partie des causes perdues, c'est ça.. Et c'est pour cela également que tu es sans tes copines. Si tu en as encore.. Parce que je comprendrais, du coup, qu'elles t'aient abandonnée. Dégénérée. » Petit surnom. Petite attention et sourire au bord des lèvres. Sur cette dernière fatalité qui pouvait la bousculer, le jeune homme décidait d'enlever le veston qu'il portait. S'approchant de l'inconnue, il le déposait sur ses épaules. Le temps se refroidissait. L'hiver nous guettait. La soirée également touchait à sa fin. Il allait la ramener et sans broncher.. Pour changer. Maxim ne souhaitait pas qu'il lui arrive malheur. Bien qu'il pourrait faire, comme si elle n'avait jamais existé. Seulement, ceci lui était désormais impossible. Il n'arrivait pas à la quitter des yeux, à s'en détacher et aussitôt, il essayait de se convaincre que ça passerait.. Une fois, la jeune femme rentrée et en sécurité.  «  Je ne suis pas un ange gardien, je préfère te prévenir. Ni un génie avec trois vœux à t'offrir. J'apprécierai donc que tu me dises où tu loges, comme ça, je te ramène et on n'en parle plus. Tout est bien qui fini bien.  » avouait-il, tout en attendant la suite. Tout en espérant qu'elle se souvenait encore de l'endroit où elle créchait. La vie n'était pas facile et pour personne. Aucun être ne pouvait s'annoncer intouchable et c'était pour cette raison qu'il ne la jugerait pas sur cette soirée, ou presque. Car, il appréciait finalement la surnommée la dégénérée. Il appréciait surtout la côtoyer. Cela faisait longtemps que Maxim n'avait pas rencontré une personne aussi particulière. Aussi touchante qu'ignorante. Après tout, il devait y avoir quelque chose là dessous. Elle devait avoir quelques cadavres dans son placard. Comme tout le monde me diriez-vous. Néanmoins, quelque chose l'avait dangereusement attiré, ce soir. Quelque chose qui risquait de lui coûter gros. Encore faudrait-il qu'il puisse garder quelques distances, qu'il puisse arriver à s'en détacher ou à la laisser. C'était cela qui s'avérait sans doute le plus compliqué. Peut-être que le jeune homme aurait dû la laisser faire son cinéma, dans ce bar. Peut-être qu'il aurait dû laisser quelqu'un d'autre la ramasser et s'en occuper. Oui, il aurait très bien pu le faire. Finir son verre et partir tranquillement. Mais parfois, il arrive que l'on se retrouve dans certaines actions, dans cette rage qu'elle pouvait laisser sous entrevoir. Cette même rage qui guidait le jeune homme, depuis quelques années déjà. La rage d'avancer et espérer d'être épargné. Un tout petit peu. Assez pour souffler. «  Appelle moi, Maxim au passage. Et tu es ? la dégénérée.. » l’interrogeait-il soudainement. Imaginant que la folie de cette nuit devait bien aussi porter un prénom.

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MessageSujet: Re: i won't go home tonight. ~ maxim. i won't go home tonight. ~ maxim. EmptyVen 21 Nov - 23:49

nice to meet you, where you been ? i could show you incredible things : magic, madness, heaven, sin. saw you there and i thought oh my god. look at that face, you look like my next mistake.


Elle commence à croire que la vie lui en veut terriblement. Elle soupire pendant qu’il lui demande des explications sur son geste, des excuses. Plait-il ? Elle le regarde droit dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres avant de lâche un non. Non. Fier et décisif. Elle n’a pas d‘excuses à fournir à ce moment-là –peut-être qu’avec une bonne nuit, un pack de six bouteilles d’eau, une boîte d’aspirine, peut-être que là les excuses fuseront mais pour l’instant, l’alcool coule à flot dans ses veines, embrouillant son jugement et la faisant parler à tort et à travers. « .est-ce qu'il y a quelqu'un, là-dedans ? » lâche-t-il, plus pour lui-même que pour elle. Elle fronce les sourcils et sent littéralement son cerveau se décoller de son crâne quand il fait une légère pression de son index sur son front. Elle ferme les yeux, affichant une grimace perdant la moitié de son équilibre. Se redressant avec tout le mal du monde, la main sur son front pour limiter l’apparition d’un mal de tête, elle se sent soudainement soulevée de sa chaise. La tête en bas, elle voit le sol à une hauteur différente que d’habitude. Elle comprend soudainement qu’il vient de la porter. « .wow, c’est donc ça être grand ? » songe-t-elle en voyant la hauteur, tout dans un murmure qu’elle seule peut entendre. Et puis elle ferme les yeux, se sentant conne de sa propre réflexion. Elle secoue la tête –bad idea, se la prend rapidement et commence à faire ressentir sa présence sur l’épaule de l’inconnu. Elle bat des pieds, tape des mains dans son dos pour le faire céder, mais rien n’y fait. Le pire, c’est qu’il semble y prendre goût et profite de sa supériorité pour la secouer comme une poupée. Elle sent soudainement son estomac se soulever quand il commence à prendre la direction de la sortie. Elle lui dit, enfin, elle hurle ses pensées, sa demande d’être reposée par terre. Tant de hauteur ne lui convient pas du tout, elle veut de la stabilité –si tenté qu’elle puisse en avoir torchée comme elle est. Mais il ne semble pas l’écouter, elle soupire, grogne, vient même au point de le menacer. Rien, si ce n’est des secousses répétitives et le bar qui s’éloigne de plus en plus en guise de réponse. Elle a froid. « .tes menaces ne me font pas peur. Tu ne ferais même pas peur à une pauvre et ridicule mouche. » comment ose-t-il ? Elle se redresse en s’appuyant de ses mains sur son dos et regarde devant elle. Elle roule des yeux. Elle mime un si tu savais bien placé sur ses lèvres. Il ne la connait pas, il ne sait pas ce qu’elle a pu faire. Il ne connait pas le passé de Sara, d’ailleurs, vaudrait mieux pour lui, il pourrait prendre peur. Elle ne dit rien, elle sert les dents, empêchant les insultes qui lui viennent en tête. Elle ferme cette porte, elle vient de trouver une autre idée. Il est obligé de la déposer si elle lui sort qu’elle a envie de vomir. Pauvre lui, pauvre chemise … et la loi du fichu pour fichu ne s’applique évidemment pas sur ce genre de cas. Bingo. Il s’arrête, semble réfléchir et décide finalement de lui donner la liberté. Une liberté qui tangue beaucoup. Elle met quelques minutes à retrouver son équilibre. Elle sent son regard sur elle, un regard curieux, insistant et exaspéré. « .Ok. Mais.. Ne me dit pas que tu es enceinte ? Parce que sinon, c'est une petite nuit à l'hospice que je t'offre. Avec tout ce que tu as bu. Mon dieu. Tu étais là depuis combien de temps ?. » trop d’informations tue l’information. Elle sursaute face à autant de questionnement et surtout sur le sujet de sa demande. Enceinte ? Elle ? Instinctivement, elle pose ses mains sur son ventre, une mine choquée sur le visage. Elle ne l’est pas, elle le sait, c’est tout. Mais au vu de son inquiétude, elle décide d’en jouer un peu. Sara, elle a l’âme joueuse ce soir. « je … je … » qu’elle bégaye, rentrant dans le jeu d’une pauvre jeune femme prise sur le fait. Elle laisse écouler quelques minutes avant d’exploser de rire et de manquer de tomber le cul par terre. « .si tu voyais ta tête ! qu’elle lâche entre deux hoquets. Elle reprend difficilement sa respiration. non je suis pas enceinte. J’ai pas un polichinelle dans le tiroir. » rien que cette idée lui redonne la nausée. Pas qu’elle n’aimerait pas, c’est juste qu’elle n’y pense pas et que ce n’est pas quelque chose qui nous vient en tête quand on a vingt-deux piges, qu’on vit en colocation avec ses meilleures amies et le frère de l’une d’elle, qu’on vient d’apprendre ses origines, qu’une famille, un royaume et surtout trop de règles l’attendent et surtout … rien. « je supporte juste pas l’alcool et demeuré comme tu es, tu t’es bien amusé à me secouer comme une bouteille de coca. » qu’elle lui lâche, une mine boudeuse sur le visage, les bras croisés contre sa poitrine. Elle frissonne. « j’sais pas. J’y étais, c’tout. » elle lui lance un regard peu amène et se radoucit aussitôt. Elle l’a déjà vu quelque part, elle ne sait d’où et n’est absolument pas en mesure de s’en rappeler. Un sourire niais sur le visage, elle le regarde comme si elle avait la septième merveille du monde devant elle. Il ne semble pas franchement de cet avis et reprend de plus belle sa quête aux excuses. « et tu sais, je les attends toujours tes excuses pour cette chemise que tu as souillée. M'enfin, tu dois faire partie des causes perdues, c'est ça.. Et c'est pour cela également que tu es sans tes copines. Si tu en as encore.. Parce que je comprendrais, du coup, qu'elles t'aient abandonné. Dégénérée. » Ses paroles lui viennent en pleine face comme une énorme claque. La réalité la frappe. Cause perdu, dégénérée, abandonné. Ouais, c’est tout elle en ce moment, est-ce que cela se voit tant que ça, est-ce marqué sur son front ? « .d’accord, mes excuses même si je ne les pense pas. elle relève son regard sur lui, il affiche un sourire sur les lèvres. .et je ne suis pas une cause perdue d’abord. Et elles ne m’ont pas abandonnées, elles ne savent même pas que je suis là … elle frissonne rien qu’à l’idée que cela puisse se faire entendre par ses colocataires. Bonjour les remontrances … Et puis, c’est une autre personne qui l’a abandonné, mais ça, il n’a pas tellement besoin de le savoir et elle, elle n’a pas besoin d’y penser. .dégénérée, dégénérée, je t’en foutrais des dégénérées moi. » les mots s’évadent de sa bouche tandis qu’elle tourne la tête en guise de rupture de conversation. Non, ce n’est pas une dégénérée, juste son désespoir qui s’est abattu sur la mauvaise personne, au mauvais endroit et au mauvais moment. Quoiqu’il en soit, intérieurement, elle remercie dieu –si tentait qu’il existe- d’être tombé sur lui plutôt qu’une autre, elle se serait facilement retrouvé … elle n’ose même pas l’imaginer et rien qu’à cette idée, elle frissonne. Perdue dans son imagination, elle sent quelque chose s’installer sur ses épaules. Elle sursaute légèrement et le voit déposer sa veste sur elle. Un sourire niais sur les lèvres, elle dandine de la tête. « .merci. » l’alcool la rend lunatique, elle vire de bord à tout moment, et oui, peut-être que le surnom de dégénérée lui correspond bien à ce moment-là. « Je ne suis pas un ange gardien, je préfère te prévenir. Ni un génie avec trois vœux à t'offrir. J'apprécierai donc que tu me dises où tu loges, comme ça, je te ramène et on n'en parle plus. Tout est bien qui finit bien. » elle soupire, triste face à la révélation du jeune homme, bon, d’un côté elle s’en doutait un peu, mais le voir casser le mythe lui ferait presque mal au cœur. Elle baisse la tête.  «  .Appelle moi, Maxim au passage. Et tu es ? la dégénérée. » Maxim. Elle aime bien. Elle se redresse complètement et souri avant d’afficher une grimace. « .c’est sara. Pas la dégénérée … et j’ai vu ça, tu t’es pas transformé en licorne … et puis elle s’approche d’une façon qui se veut féline mais qui ressemble plus à un canard. .il n’y a pas que les génies qui peuvent exercer les vœux. et puis elle s’arrête, le point en l’air tel buzz l’éclair faisant tomber le veston par terre. Elle sent la froideur de la nuit l’envelopper de nouveau, elle se baisse rapidement pour le récupérer, se le fout sur la tête, le point toujours en l’air et tourne la tête vers lui d’un air qui se veut dramatique mais qui ressemble plutôt à mister been. « .too bad, i wont go home toniiiiiiiiight. qu’elle chantonne sur un air de let it go avant de poser ses points sur ses hanches. La débilité est là. .j’peux pas rentre captain, je vais me faire trucider. Et comme j’ai dit, il n’y a pas que les génies qui font des vœux, d’ailleurs ils sont radins sur les bords … trois, non mais sérieux … elle part très loin, elle se parle plus à elle-même que pour l’inconnu. .quoiqu’il en soit, tu t’es porté garant pour me ramener maiiiiiiiiiiiiis … eet oui il y a toujours un maaais. finit-elle sur l’air de let it go, again. .comme je peux pas rentrer et que c’est toi qui me ramène et bien j’crois que tu vas devoir te taper ma présence toute la soirée ! malheur à toi, il y a plein de truc que je veux faire. Donc, à partir de maintenant …. débute-t-elle sur un ton de suspense, si bien qu’elle se penche en avant et commence à taper sur ses cuisses. .tu es, à partir de ce soir, proclamé comme étant mon génie ! Forcée de constater que t’es pas une licorne … » elle tape des mains, fière de sa connerie, fière de son génie. Les choses risquent maintenant d’être intéressantes.
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MessageSujet: Re: i won't go home tonight. ~ maxim. i won't go home tonight. ~ maxim. EmptyLun 1 Déc - 11:50


Le paradis, l'enfer, les limbes. Personne ne sait vraiment où nous allons, ni ce qui  nous attend quand on est là bas. Mais la  seule chose  qu'on  peut dire  avec certitude, c'est qu'il y  a  des  moments  qui  nous  emmènent  ailleurs, des moments   de    paradis   sur    terre, et   peut-être   que   pour l'instant, c'est tout ce qu'on a besoin de savoir. .sara & maxim

Il n'y avait aucun mot pour la décrire. Il avait beau cherché tout en la portant à bout de bras, il ne trouvait pas. Cette jeune femme devait être un cas à part, un peu comme une espèce en voie disparition ou carrément une espèce protégée. En tout cas, si elle ne l'était pas encore, il comptait l'officialiser. Parce qu'il en avait déjà vu des filles bourrées. Il en avait déjà croisé des demoiselles désespérées. Mais, cette dégénérée était vraiment particulière. Elle était bien différente et il se demandait par quelle connerie, il avait été guidée. Pourquoi s'en était-il approchée ? Pour le coup, il était trop tard pour y revenir, pour y réfléchir. Effectuant quelques pas à l'extérieur, Maxim souriait. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien. Sans trouver les mots pour l'expliquer, ni l'exprimer. Sans comprendre l'effet qu'elle pouvait avoir sur lui. Même bourrée, la dégénérée arrivait à gagner sa tendresse. Cela ne lui était jamais arrivé. Le jeune homme était plutôt solitaire. Il ne devait rien à personne et ne préférait jamais se mêler des histoires des autres. Alors ce soir, cette jeune femme défiait toutes les règles qu'il avait cru solides jusqu'ici. Elle avait ce trop plein d'espoir qui se dissimulait dans ses prunelles. Un sentiment qui manquait cruellement à Maxim. Lui qui avait décidé de lâcher prise avec cette émotion, cette éternelle flamme qui brûlait en chacun de nous. Une sensation qui pouvait nous faire avancer bien plus que la réalité, qui pouvait nous amener là où on n'avait jamais osé aller. Maxim ne l'avait plus cet espoir. Il ne croyait plus en ses rêves. Il croyait simplement en ce qu'il voyait ou en ce qu'il entendait. La nausée, disait-elle. Aussi rapidement qu'elle l'avait évoquée, il décidait de lui rendre sa liberté. Il décidait de la déposer. Tombant également instinctivement dans ses prunelles, Maxim restait inquiet. L'alcool et une grossesse ne font jamais bon ménage. C'est loin d'être recommandé. Seulement, aussitôt prononcé, aussitôt réalisé.. Elle se foutait de lui. Elle le prenait pour un pigeon et elle ne pouvait pas s'empêcher de s'en amuser. Après tout, elle avait tous les droits. Ce bel inconnu s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas.  « T'es vraiment pas normale, toi. On te l'a déjà dit ? » finissait-il par ajouter. Tout en voyant cet air satisfait sur chacun de ses traits. Elle était fière. Même alcoolisée, la jeune femme croyait en son pouvoir de persuasion. Et pour le coup, elle avait gagné. Secouant la tête, il cherchait toujours et éternellement à obtenir des excuses. Très à cheval sur ses principes, Maxim ne se démotivait pas. Comme sur le fait, qu'elle allait rentrer chez elle et que la soirée allait se terminer. S'il fallait la porter jusque là et la porter jusque son lit, il n'hésiterait pas. Autant aller jusqu'au bout, surtout qu'il avait déjà fait le plus dur. Même si rien n'était joué. Il le savait. Ce genre de jeune femme a plus d'une idée dans son sac et dans cette pénombre, le duo se retrouvait livré à lui même. Elle était livrée à lui. Il était livré à elle.  Par sa simple volonté d'avoir voulu s'en approcher. « Demeuré, tu dis. Et toi, la dégénérée.. On fait une sacrée paire. articulait-il, tout en écoutant la suite de ses explications, les raisons de sa présence dans ce bar et de son état lamentable. C'est très classe pour une jeune femme d'être dans cet état. On t'a prisé le coeur, c'est ça ? Il t'a quitté pour une grande blonde avec une belle poitrine. Oui, la vie est dure, je sais. » enchérissait-il en laissant échapper un léger rire. Pas qu'il s'en moquait, juste qu'il savait. Cela arrivait. Les femmes avaient dû mal à supporter une rupture. Tandis que les hommes faisaient le nécessaire pour la dissimuler. Et au moment, où il ne s'y attendait plus. Elle les prononçait ses royales excuses. Enfin, des excuses qui avaient dû mal à sortir et qu'elle qualifiait de non sincères. Maxim prenait donc ce qu'il y avait à prendre. Puis, il n'avait qu'une seule nuit. Celle-ci, celle de leur rencontre. Pour se faire, le jeune homme la questionnait. Il comptait réellement la ramener, comme il avait compté sur ses vagues excuses. Cependant très rapidement, il pouvait constater que la jeune femme était loin d'être fatiguée. Le marchant de sable n'était pas passé. Bercée par son incroyable imagination, elle le voyait désormais comme son génie. Elle partait dans un délire qui n'avait pas de prix et qui le faisait à nouveau sourire. Avec cette veste qu'elle utilisait maintenant en guise de cape ou de tenue extravagante. Il appréciait le spectacle. Il constatait son inconscience. Comme si elle s'était échappée du pays imaginaire. Celui où la jeunesse se n'éteint jamais, où les choses sérieuses ne sont qu'une vague illusion. « Sara, Sara.. Tu n'es pas sérieuse ! Il priait pour qu'elle enfile à nouveau sa veste et lui réponde non, avec un doux sourire. Il priait pour qu'elle lui confirme le fait qu'elle n'était pas totalement comme ça. Sauf, qu'elle l'était réellement. Sara était une jeune femme qui voulait profiter de la vie et aujourd'hui, c'était de cette nuit qu'elle voulait se souvenir. Pour se faire, il reprit rapidement la parole. Pas certain. Pas totalement fidèle à lui. Maxim retrouvait étrangement l'homme, qu'il avait décidé de laisser en Europe. Oh je sens que cette nuit va être longue. Tu veux trois voeux ? C'est donc tout ce que tu veux. Alors, c'est bon, je te donne trois voeux. Seulement et uniquement si tu me promets qu'après tout ça, je te ramène chez toi. » concluait-il en lui tendant la main. En réalisant à cet instant, l'erreur qu'il commettait à nouveau. Malheureux.. Où était passée sa raison. Maxim n'était pas comme ça. Il n'allait que très rarement accoster une inconnue. Et rare fois où il l'avait fait, c'était pour obtenir un peu de chaleur humaine. Alors que là, c'était tout le contraire. Sara n'allait pas lui apporter ceci. Elle allait lui apporter plus et raviver cette joie de vivre, enfuie depuis trop d'années. Après tout, juste le temps d'une soirée, le jeune homme pouvait céder. L'être humain n'était pas infaillible. Maxim ne l'était pas. En vérité, il était emporté par cette jeune femme, par ses sourires et ses maladresses. Forcé de constater qu'il était rare de rencontrer un tel phénomène. Une demoiselle qui ne comptait pas sur son apparence et sur ce qu'elle pouvait refléter. Une jeune femme pour qui il pourrait réellement craquer. Attrapant donc sa main, sans lui laisser désormais le choix, Maxim l'invitait à marcher. Il l'invitait à suivre son génie. « Quel serait donc ton premier souhait très chère Sara ? Que puis-je faire pour toi.. » C'était qu'il se prenait réellement au jeu. Du coup, il se sentait indestructible. Il aimait surtout montrer de quoi, il pouvait être capable. Il était éternellement comme ça. Dans la vie de tous les jours et au boulot, le jeune homme aimait défier les règles. Il prenait souvent beaucoup de risques. Mais que serait une vie, sans oser ? Parfois, on pouvait se tromper. Parfois, on pouvait s'égarer. Mais, à chaque fois, Maxim en ressortait plus endurci. Il apprenait de ses erreurs. Et ce soir, il était persuadé que c'était loin d'être le cas, qu'elle ne l'amènerait pas sur chemin. Sara allait le ramener à ce jeune homme avide d'aventure. Elle allait réveiller cette partie de lui, celle qu'il s'était pourtant promis de protéger pour mieux avancer. « Et bien entendu, oublie ta licorne. C'est une légende. Je suis désolé de te l'avouer. » répliquait-il sur un ton très attentionné. Comme lorsqu'on révèle à un enfant que le père Noël n'existe pas, rattrapé par la dure réalité de la vie. Hé oui. Maxim ne voulait surtout pas s'aventurer sur ce terrain. Pas de licorne, c'était déjà une bonne chose pour cette jeune femme qui semblait être une véritable fan. Marchant désormais côte à côte, le duo s'apprêtait certainement à vivre une nuit interminable. Une nuit pleine de rebondissements. Il lui laissait donc cette nuit pour obtenir ce qu'elle désirait. Juste quelques heures pour faire les bons choix..

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MessageSujet: Re: i won't go home tonight. ~ maxim. i won't go home tonight. ~ maxim. EmptyVen 2 Jan - 14:20

La terre est bien basse d’un coup, les pieds au sol, elle tente de récupérer un semblant d’équilibre même si il tangue beaucoup ce monde. La vie semble bien différente avec l’alcool qui coule à flot dans ses veines. Elle se sent puissante, libre si bien qu’elle pourrait chanter let it go à s’en briser la voix et à ne plus avoir de souffle. Le monde dans lequel elle est, est plus insouciant, plus joyeux, moins chiant et compliqué, moins douloureux aussi, elle oublie la majorité de ses soucis et il faut dire que ça lui fait du bien. Si d’ordinaire, la jeune femme exprime son dégoût profond pour l’alcool, qu’elle ne cesse de répéter que l’alcool, elle le supporte difficilement, mais il faut bien l’avouer que parfois, l’alcool lui va bien au teint. Alors qu’elle lui fait croire à la présence d’un morveux dans son bide, la jeune femme s’amuse de l’inconnu, lui expliquant qu’en effet, l’alcool et elle ne font pas bon ménage-preuve en est, la jeune femme lui parle comme si c’était son ami de toujours –enfin, cette habitude de parler à des inconnus comme ça ne change pas de son état normal. Elle hausse les épaules et soupire avant de se renfrogner quand il l’appelle la dégénéré. Ouais, peut-être, qu’importe. Et il l’est attend toujours ses excuses, alors elle les lui donne, sans vraiment les penser sur le moment, ça viendra plus tard. « .T'es vraiment pas normale, toi. On te l'a déjà dit ?. » qui lui sort dès qu’elle ait terminé son speech sur une grossesse inexistante et des excuses portées dans le vent. Vous la voyez-vous ? Sara, enceinte ? Mon dieu, pauvre gosse, déjà qu’elle a bien du mal à s’occuper d’elle, à régler ses problèmes de cœurs et de familles, alors un gosse en plus et elle est finit. Son air fière fait place à de l’amusement puis à rien, comme si la fatalité lui était revenue en plein visage. Elle roule des yeux, soupire et hoche la tête. « .mhh, il me semble qu’on me l’a déjà sorti celle-là. Mais tu vois, je fais difficilement dans la normalité … et » explique-t-elle dans un ton complétement désintéressé. Tel est son cas. Elle s’arrête, attend quelque instant avant de reprendre. « .mais je suis juste un peu plus calme quand je suis pas bourrée. » ou pas. Elle accompagne ses dires d’un geste de la main en rapprochant son index et son pouce en un espace réduit ou on pourrait presque mettre un bouchon de stylo. Son regard fixé sur ses doigts se détache bien rapidement pour se coller au visage du jeune homme. Folle oui, mais pas au point de se faire interner. « Demeuré, tu dis. Et toi, la dégénérée.. On fait une sacrée paire. » elle soupire longuement avant d’hausser les épaules « C'est très classe pour une jeune femme d'être dans cet état. On t'a prisé le coeur, c'est ça ? Il t'a quitté pour une grande blonde avec une belle poitrine. Oui, la vie est dure, je sais. » elle joue avec ses doigts telle une gamine qui se fait réprimander. Mais il n’a pas tout à fait tort comme il n’a pas tout à fait raison. Oui, elle s’est fait briser le cœur et non, de ce qu’elle sait, il n’est pas partit pour une grande blonde, enfaite, elle ne le sait pas ça. Il a juste disparut comme ça, sans un mot, sans laisser de trace. D’ailleurs, elle ne sait même pas si c’est vraiment à cause d’elle ou si c’est sur un coup de tête. Une part d’elle espère que ce n’est pas de sa faute comme une autre part d’elle pense qu’elle est la fautive de son départ. Parce qu’à bien y regardait, sa première fugue remonte au lendemain à sa première fois et cette fois, il est partit après qu’elle lui ait dit qu’elle l’aimait. Alors, peut-être que c’est elle, la raison de sa fuite, elle lui a peut-être fait peur. La tête baisser, elle inspire profondément avant de lâcher « .tout juste sherlock, pauvre conne que je suis, je me suis fait briser le cœur et pour ce qui est de la grande blonde à forte poitrine, j’en doute, en fait je ne sais pas du tout … il … est … il est juste partit, comme ça. Sans un mot, sans rien. » elle se mord la lèvre inférieur, c’est la première fois qu’elle en parle à haute voix depuis qu’il a plié bagage et surtout à un inconnu qui plus est, même avec Babi et Jules, elle évite le sujet au plus haut point car entre l’intéressé, la présidente du fan club et l’ex du coupable, les avis divergent et il faut le dire que ce n’est pas peace and love dans la maison quand le sujet Levy refait surface. « .mais la vie est dure comme tu dis, m’enfin, il y a des choses plus graves dans la vie … » lâche-t-elle avec le peu de lucidité qui lui reste en essayant de changer le sujet pour ne pas s’attarder sur ce sujet qui fait remonter trop de souvenirs douloureux à la gorge. Elle croise les bras contre sa poitrine et frissonne légèrement. Voyant son état, il lui place sa veste sur ses épaules, un merci s’échappe de sa bouche, surprise du geste. Et puis sa lucidité prend la porte, elle repart dans un état euphorique lorsqu’il lui explique qu’il n’est pas un ange gardien et qu’il n’a pas trois vœux à lui offrir. Elle sent son monde s’écrouler, elle tombe des nues et tous les espoirs qu’elle avait fondés en lui s’évaporent en un rien de temps. Il se présente, Maxim. Elle fronce les sourcils, ce prénom lui dit quelque chose, elle l’a déjà entendu quelque part, d’une personne amie d’une autre personne et tout le blabla. Elle fait une grimace, elle se présente, Sara. Et sa folie reprend le dessus et la voilà partit dans un sketch qu’elle seule peut faire sans avoir peur de se taper la honte de sa vie, elle s’en fout, elle n’a qu’une vie. Et à ce moment-là, sa raison est partit en vacance au Bahamas et l’alcool parle pour elle. Elle mélange les classiques disneys à sa connerie habituelle en passant par une veste tomber par terre et l’espoir d’un jeune homme pour qu’elle s’arrête. Trop tard, le voilà proclamé génie de la jeune femme. « .Sara, Sara.. Tu n'es pas sérieuse !. » la veste encore sur les épaules en guise de cape, la brune tourne lentement la tête vers lui et affiche un sourire en coin. Elle n’a jamais été aussi sûre de sa vie. « . Oh je sens que cette nuit va être longue. Tu veux trois voeux ? C'est donc tout ce que tu veux. Alors, c'est bon, je te donne trois voeux. Seulement et uniquement si tu me promets qu'après tout ça, je te ramène chez toi. » un sourire radieux illumine son visage, elle tape dans ses mains, elle est heureuse de la tournure que la soirée prend. « . c’est vraaai ? vrai de vrai ??? » qu’elle s’exclame au point de vraiment devenir une demeurée. Il lui tend la main, elle la regarde sans vraiment comprendre au début, elle laissa s’échapper quelques secondes de sa vie a restée comme ça, plantée au beau milieu du parking à regarder la main qui lui tendait. Puis il lui prit la main sans crier gare et ils partirent. Son regard fit des aller et retour sur la main qu’elle tenait dans sa main et le visage du jeune homme. « .Quel serait donc ton premier souhait très chère Sara ? Que puis-je faire pour toi.. » elle sursaute légèrement avant de revenir à ses esprits. Son premier vœu ? Elle serre doucement sa prise autour de sa main et regarde droit devant elle. Elle n’a pas encore réfléchit … « .Et bien entendu, oublie ta licorne. C'est une légende. Je suis désolé de te l'avouer. » elle renifle avant de lâcher. « .oh. mon monde s’écroule, j’ai envie de pleurer, plus encore que lorsque ma connasse de maîtresse de primaire m’a gueulé dessus en disant que le père noël existait pas … » rien qu’à ce se souvenir, elle frissonne et se colle complètement à Maxim. « .quelle connasse. Je te dis pas comment j’étais heureuse quand elle a eu le cul collé sur sa chaise. » Laissant ses souvenirs d’enfances de côté, elle fronce les sourcils avant d’afficher un sourire en coin. Elle avance un peu plus vite que lui et se retourne pour lui faire face, entamant une marché arrière toujours main dans la main. « .huuum … à vrai dire je sais pas vraiment là tout de suite. Tu vois, j’ai le droit qu’à trois vœux … spèce de radin mais comme t’es mignon, je te pardonne … » elle sourit de toute ses dents avant de reprendre. « .huuum … ça te dirait un bain de minuit dans une fontaine ? » elle a son regard qui pétille de malice, pressée rien qu’à l’idée d’aller braver les interdis et faire trempette dans une fontaine.
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