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tiger father begets tiger son. → william&rayan.

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MessageSujet: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyMar 23 Sep - 14:49

tiger father begets tiger son. → william&rayan. Tumblr_mceo8tlCXl1qaf90uo6_r1_250 tiger father begets tiger son. → william&rayan. Tumblr_missf1c0vj1ru61tno9_250
William & Rayan. + « Crash you're going down without a sound and I'll pass you up before I explode. Breaking until I'll see it through, you won't keep me down when I crash through you. So here we are right now, this is our time to cross this line. Every single time I could drive in blind can't make up my mind, I know I'm gonna find my way out. »

15 août 2014. 16h37. Je sors au pas de course de Shark Publications, renversant au passage quelques employés plus occupés à déglutir leur café qu'à travailler, me ruant jusqu'à ma voiture afin de démarrer en trombe. L'avion dans lequel se trouvant ma mère adoptive se devait d'atterrir dans sept minutes exactement et je suis plus qu'en retard. Cependant, je prends malgré tout le temps de m'arrêter chez un fleuriste afin d'obtenir un sublime bouquet de roses blanches et rouges et me voilà à nouveau sur la route. Bouquet à la main, clés de voiture dans l'autre, je n'hésite pas à demander mon chemin au risque de perdre du temps à le trouver par moi-même. Bouquet à la main, clés de voiture dans l'autre, je n'hésite pas à demander mon chemin au risque de perdre du temps à le trouver par moi-même. L'avion a atterri il y a plus d'un quart d'heure maintenant. Et enfin, je la vois. Un large sourire fait son apparition sur mon visage. « Maman ! » Sapira Harabo se retourne à la volée et j'ai à peine le temps de voir son sourire que je la porte dans mes bras, la soulevant du sol afin de la faire tournoyer. « Rayan, par pitié, pose-moi par terre ! » Je m'exécute et l'enlace avec une infime douceur. L'affection d'un fils envers sa mère. « Je suis content de te revoir, tu m'as tellement manqué. » Un peu plus et je pourrais pleurer. « Toi aussi, mon grand... » C'est une larme que je sens ? Non, ça doit être une poussière, ou un moucheron, ou carrément, une brindille qui s'est glissée dans mon œil. Lâchant cette emprise autour de ma mère, je me baisse pour récupérer le bouquet que j'avais laissé tomber à terre pour accueillir ce bout de femme comme il se devait. Le bouquet entre ses mains, mon regard dérive sur une chose quelque peu étrange et mes yeux s'écarquillent instinctivement. « Seigneur, c'est quoi cette naine ? J'te manquais tellement que t'as dû me remplacer par cette chose puante et bavante ? » Quels autres termes aurais-je pu employer pour qualifier la fillette qui venait alors à agripper la jambe de Sapira en fuyant mon regard. C'est bien, petite, le bas-peuple devrait réagir comme toi sur mon passage. « Arrête tes enfantillages. Toi et moi devons discuter, et sérieusement. » À peine retrouvés et déjà ce ton sec qui signifie mon fils, tu as fait une énorme connerie. Help, please.

Aujourd'hui. La journée tout entière défile d'une manière plus que lente. Au fil des heures, je peux sentir la fatigue me gagner un peu plus, si bien qu'au courant de ma première heure de cours de l'après-midi, une heure de littérature orientale avec une professeur d'une trentaine d'années à peine et au physique prometteur, je finis par me laisser emporter par le sommeil. Je dois bien avouer que c'est la première fois qu'un tel écart se produit, mais ça ne loupe pas. À la fin de l'heure, la prof' en question me convoque dans son bureau à la fin de la journée. Une grande première alors que je n'ai jamais eu la moindre convocation. Autant, je suis un connard de première dans la vie en générale, autant mes résultats et mon comportement lorsqu'il s'agit de mes études, restent irréprochables. Quelques heures plus tard, alors que les autres étudiants se ruent vers la sortie, je pends donc la direction de son bureau d'un pas lourd et fort blasé. Sauf qu'au moment de tourner dans le couloir, je me stoppe dans mon élan. Soyez sûr qu'à cet instant, je rêverais d'être à des milliers de kilomètres de Berkeley et de cet endroit, plus précisément. Ma prof' de littérature vient de sortir d'un bureau, reboutonnant à la va vite son chemisier. Sauf que ma présence vient de la bloquer, évidemment. La remarque ne tarde pas et elle m'invite à quitter les lieux, sans la moindre explication alors qu'elle fonce jusqu'à son propre bureau en veillant à verrouiller soigneusement la porte. Cependant, et au lieu de quitter les lieux, je m'avance jusqu'au bureau qu'elle venait de quitter, et oh surprise ! La personne que je cherche à éviter le plus dans cette université : William Clives. Sans toquer ou sans même demander la permission, je fais irruption dans la pièce et claque la porte dans mon dos. « Alors, ma prof' a eu le temps de te parler de mon comportement inapproprié pendant son cours, entre deux cris de plaisir ? » Un rire moqueur vient à s'échapper d'entre mes lèvres tandis que je prends place sur la chaise faisant face au bureau. D'ailleurs, je m'abstiens de poser mes mains sur le meuble. Au vu du désordre qui y règne, je sais où mon paternel a fait son affaire. « Ou elle t'en a parlé avant, mais a suggéré qu'elle pourrait faire une croix sur cette affaire si tu lui rendais un tout petit service. Et comme t'es loin d'être avare question sexe... » Tout le monde le sait, c'est un gène commun entre William et les deux jumeaux qu'il a engendré. « Et sinon, comment on se sent après avoir manqué de tuer son propre fils ? Je pensais que Joe Shark t'avait éjecté du pays suite à ça, mais visiblement, c'est pas le cas. C'est bien dommage. » J'aurais vénéré mon patron d'avoir fait pareille action, ceci dit. Notons au passage que la rancœur est très tenace chez moi, alors tant que je suis dans cette pièce, autant mettre les choses au clair avec... William.
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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyLun 29 Sep - 19:57

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Rayan & William




La rentrée avait repris. Et enfin, je redonnais signe de vie en revenant jusqu’à l’université. Dés le premier jour, de nombreux étudiants m’avaient dévisagé. Pour cause, Rayan – mon fils, et moi, nous étions battus le dernier jour des cours avant les vacances d’été. Un différent qui avait fait croître davantage notre haine. J’avais perdu le contrôle, et l’avait passé à tabac jusqu’à ce qu’une ambulance le transporte jusqu’à l’hôpital le plus proche, salement amoché. Autant dire que je n’avais pas été fier, et c’est la raison pour laquelle je m’étais exilé deux mois durant, afin de me retrouver avec moi-même. Où avais-je terminé ? En Amérique centrale, recueilli par un peuple marginal qui fuyait tout contact avec le monde civilisé. On m’avait logé et nourri, sans rien demandé en échange. J’avais cependant contribué à leur mode de vie en faisant des travaux. Je m’étais même laissé tenter par des rites d’initiation pour prouver ma virilité. On me charriait gentiment en disant que l’homme blanc était douillet. J’avais prouvé le contraire même si effectivement, notre peuple s’était habitué au luxe. Je n’avais donné que très peu de nouvelles, à Noah et à Kenzo, afin de les rassurer.

Finalement, à mon retour et dés le premier jour de la rentrée, le directeur de l’université m’était tombé dessus, sans grande surprise. Il exigeait des explications sur mon comportement envers Rayan. Il avait d’ailleurs menacé de me virer, seulement, il lui manquait des preuves et surtout, mon fils n’avait pas lancé de plainte contre moi. Rien qui puisse faire tenir l’histoire même si, bien évidemment, nous étions tous conscients de ce qu’il s’était passé. L’université de Berkeley avait donc repris son cours, paisiblement. Les journées s’écoulaient doucement et un soir, alors que je me trouvais dans mon bureau afin de terminer quelques travaux avant de partir, une collègue frappa à la porte. Une enseignante en littérature orientale d’une trentaine d’année, et au CV bien… fourni.

- Bonsoir. Que puis-je faire pour toi ?

Là, elle me parla du comportement inapproprié de mon fils durant l’un de ses cours de la journée. Si un quelconque sentiment pouvait muter mon visage, on aurait certainement pu y lire un air blasé. Oui, je suis son père mais il semble assez visible que nous n’entretenons pas une relation ordinaire en vue de notre lien de parenté. Qu’il se soit endormi en cours, ça m’est égal. Ce qui m’intéresse davantage, c’est le délicieux décolleté léger qu’elle arbore avec ce chemisier blanc. Et déjà, je joue la carte du séducteur, entre regard de braise, sourire en coin et attitude entre arrogance, charme et virilité. Trente minutes plus tard, nous étions en train de nous envoyer en l’air sur mon bureau. Finalement, cette journée de travail ne se sera pas si mal terminée. Et même si nous nous montrons discrets, c’est au moment où elle ressort de mon bureau que nous sommes pris la main dans le sac par le « jumeau maléfique », alias Rayan. Je suis assis dans mon fauteuil, de nouveau au travail quand il entre dans mon espace de travail. Cette fois-ci, l’air blasé vient de s’inscrire sur mon visage. Je retire ce que j’ai dit, cette journée est désastreuse jusqu’au bout.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

J’arque un sourcil jusqu’à ce que mes yeux bleus se posent machinalement sur un tanga rouge en dentelle qui s’est niché entre un dossier et un pot de stylos. Crédibilité : zéro. Ma main s’empare du sous-vêtement que je glisse dans la poche de ma veste de costume, en me disant que ma collègue se balade nue sous ses fringues. Une idée qui me plaisait beaucoup. Mais je repose bien vite mon attention sur Rayan, alors que je suis contraint désormais d’avouer la vérité.

- Grâce à moi, elle passe l’éponge. Ne me remercie pas, c’était un service qui n’était pas très désagréable.

Chez les Clives, nous sommes beaux-parleurs. Oui, tout à fait. Finalement le sujet de conversation dérive bien vite sur l’altercation que nous avons eue avant les vacances d’été. Mes sourcils se froncent, non pas par énervement cependant. Je regrette mon comportement, notamment car il s’agit du William que j’avais cherché à fuir, plus jeune, et qui m’avait éloigné de ma famille. J’avais beaucoup travaillé pour éviter de redevenir ainsi violent et avec Rayan, j’avais réduis mes efforts à néant, en seulement quelques minutes.

- Sache que Joe Shark n’a pas tous les pouvoirs avec moi.

S’il pouvait se montrer très persuasif avec beaucoup de personnes, il ne l’était pas avec moi. Et pour cause, nous avions tous deux des pouvoirs qui nous empêchaient de nous faire ce genre de crasses.

- Quoi qu’il en soit je suis…

Oui, ça m’arrache la gueule mais je devais bien faire ce premier pas.

- … désolé pour ce qu’il s’est passé.

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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyVen 3 Oct - 20:39

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William & Rayan. + « I've got the scars from tomorrow and I wish you could see that you're the antidote to everything except for me. A constellation of tears on your lashes. Burn everything you love then burn the ashes in the end everything collides. My childhood spat back out the monster that you see. »

Il est plus qu'évident que je suis loin d'être enchanté de me trouver dans ce bureau en la compagnie de mon paternel, alors que la porte est close. Il serait si facile de me jeter à son cou et de serrer mes doigts autour de sa gorge en lui faisant amèrement regretter ce qui s'est passé avant les vacances d'été. Mais lorsque je m'imagine en train de lui faire la peau, c'est l'image d'un Kenzo triste et en colère à mon encontre que j'aperçois. Je sais à quel point il tient à William et à cette relation qu'il entretient avec ce dernier, et je sais tout aussi bien qu'il serait terriblement déçu si notre père venait à partir pour de bon. Autant dire que je prends grandement sur moi pour ne pas mettre ma vengeance à exécution, parce que je sais que je pourrais perdre mon frère à cet instant. Nous avons beau avoir une relation fusionnelle, mais je sais où s'en trouve la limite. Je l'ai appris lorsque j'étais à l'hôpital, alors que mon frère était en train de m'accuser d'avoir fait du mal à William. Voyez la logique, je suis celui qui se retrouve dans cet établissement qui pue la mort et c'est moi que l'on vient encore emmerder. Son pique me fait repenser à la manière avec laquelle il m'a annoncé qu'il a couché avec Valentina et instinctivement, je fronce les sourcils. « Plutôt crever la gueule ouverte que de te remercier pour quoi que se soit, de toute manière. » Toute forme de politesse envers Clives Senior est quelque chose qui m'est inconcevable, plus encore depuis l'incident d'il y a maintenant plusieurs semaines. Il m'en faudra du temps, pour digérer cet évènement. Mais mieux vaut prévenir que j'ai une rancune des plus tenaces et que William en entendra encore parler pendant des années. Je pousse un soupir, levant les yeux au plafond pendant un bref instant avant de reporter mon attention sur mon père. Et un instant plus tard, me voilà en train d'arborer une mine un tantinet surprise. Oui, cette fois-ci, je n'ai su contenir mes émotions et rester ce mur de marbre que tout le monde connait. J'hésite, le temps de quelques secondes seulement, avant de rappliquer sur un ton quelque peu sec. « Désolé ? Tu crois que je vais me contenter de ça ? On est désolé d'avoir écrasé le chat du voisin, pas d'avoir envoyé son fils, défiguré et victime d'un traumatisme crânien, à l'hôpital. » William croyait-il sérieusement que j'allais accepter ses excuses ? Et bien, c'était peine perdue. Monsieur apprendra très vite que je ne suis pas du genre à pardonner aux autres si facilement, notamment pas au vu d'une crasse comme celle-ci. Il ne m'a pas juste bousculé, il m'a carrément envoyé à l'hôpital, n'importe qui de censé ne devrait pas offrir son pardon si facilement. « Sérieusement... deux mois que personne ne t'as vu et t'attends que je débarque ici par le pur des hasards pour te montrer désolé ? Ca ne prend pas avec moi, j'suis pas né de la dernière pluie. » J'ai l'impression que tout est une cause perdue, que jamais William et moi n'arriverons à trouver un terrain d'entente malgré ce que Kenzo espère. J'ai fait de nombreux efforts pour mon jumeau, et ce, à l'encontre de William, afin de lui faire plaisir, mais j'ai toujours pensé que personne ne prenait en compte ce que je ressentais au fond. Ne pas vouloir être un membre à part entière de cette famille, ne pas vouloir tisser de lien avec celui qui était mon père. Cependant, des évènements inattendus sont survenus il y a peu de temps et ces derniers jours, je comprends un peu mieux ce que William peut ou a pu ressentir à une certaine période de sa vie. C'est peut-être pour cette raison que je ne suis pas encore parti de ce bureau. « Si j'ai rien dit, c'est uniquement pour Kenzo. Parce que si ça n'avait tenu qu'à moi, tu dois bien te douter que tu n'exercerais plus ici. » Je suis loin d'être tendre dans mes propos et je n'en ressens pas le moindre remords. Sans doute à cause de cette foutue fierté dont je suis habité, une fierté qui refuse d'en prendre un coup et qui m'empêche de baisser la tête. J'aimerais communiquer autrement avec mon père que par des mots crus et un ton rempli d'amertume, mais je n'y arrive pas. En fait, je ne me sens en rien capable de faire tomber les barrières m'entourant pour me rapprocher de lui. Peut-être par peur, mais tôt ou tard, je n'aurais d'autre choix que de baisser mes armes en présence de mon père.
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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyLun 13 Oct - 12:55

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Rayan & William




Oui, entre nous, c’est l’amour fou. Joke. Enfin… si nous nous montrons notre pire visage, je dois avouer que peu à peu, je me fais à l’idée qu’il soit mon fils, ma chair et mon sang, le frère de Kenzo. Et plus cette idée fait son bout de chemin dans mon esprit, plus mes sentiments se multiplient. Une chose que je ne lui avouerais jamais, et que j’ai d’ailleurs du mal à m’avouer à moi-même. C’est pour dire. J’arque donc un sourcil avant de lever les yeux au ciel en entendant sa réponse. Crever la gueule ouverte au lieu de me remercier ? Je le reconnais bien là. J’ai d’ailleurs l’impression que nous nous ressemblons bien plus que nous l’aimerions. Mais je passe l’éponge. Je prends mon courage à deux mains et lui présente mes excuses. Des excuses qu’il n’accepte pas, sans grande surprise. Sa remarque m’amuse d’ailleurs, même si mon visage reste fermé. Et c’est avec tout un semblant de sérieux et tout le naturel du monde que je réponds avec réparti :

- Effectivement, l’histoire du chat est davantage tragique.

Gros silence. Mon visage reste sérieux alors que je griffonne sur une feuille avant de la lui présenter. Dessus est inscrit : « Haha, this is a joke. ». Et mon visage, lui, reste fermé, ce qui prête d’ailleurs plus à rire. Mais revenons-en au sujet principal. Je me doute bien évidemment que Rayan ne me pardonnera pas aussi facilement. Je veux néanmoins qu’il sache que je regrette. Après, de mes excuses, il en fait ce qu’il veut.

- Rien n’est acquis, Rayan. Que je sois ici ou ailleurs, quelle importance ?

Ce que je souhaitais lui faire comprendre ? Qu’il aurait très bien pu me faire virer. La seule chose qu’il aurait gagnée, aurait été de nous séparer, Kenzo et moi. Même si j’appréciais mon travail à l’université, ce n’était pas ce pour quoi je vivais. Je possédais mon job au MI6, et ça, ça avait toute son importance.

- Mais dis-moi, qu’est-ce qui t’amène dans mon bureau ? Car j’imagine que tu n’es pas réellement intéressé à l’idée de savoir si j’ai couché avec ta prof, ni pour voir si je suis bien revenu après deux mois d’absence.

Mes paroles ne sont pas cinglantes et ne lui demande nullement de partir d’ici. Je semble d’ailleurs même ouvert à la discussion, plus calme et plus serein. C’est d’ailleurs ce que j’avais cherché en quittant cet endroit durant deux mois. J’avais la sensation d’avoir retrouvé cette paix intérieure. Ainsi, je l’invitais à me parler d’un sujet en particulier, s’il en ressentait le besoin. J’imaginais bien entendu que ça ne déboucherait sur rien, mais ne sait-on jamais.


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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyMer 15 Oct - 18:10

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William & Rayan. + « Crash you're going down without a sound and I'll pass you up before I explode. Breaking until I'll see it through, you won't keep me down when I crash through you. So here we are right now, this is our time to cross this line. Every single time I could drive in blind can't make up my mind, I know I'm gonna find my way out. »

Je ne lâche pas William du regard ne serrait-ce que pour une seule seconde, comme si je le sentais capable de me prendre à revers dés que je m'autoriserais à m'évader quelque peu. Je garde ainsi donc un calme olympien, me concentrant sur ma respiration et les battements de mon cœur qui pour une fois n'est en rien en train de s'emballer en la présence de mon paternel. Chaque rencontre avec ce dernier à engendrer de la rancœur et des disputes, et Dieu seul sait que ces rencontres n'ont été en rien nombreuses après à peine plus d'un an passé en Californie. Je ne rapplique pas lorsqu'il rebondit sur ma remarque et me contente de l'observer d'un air des plus détaché. En fait, je donnerais ma main à couper que j'ai exactement la même expression que William a actuellement. Cet air fermé et surtout renfrogné, sauf que j'ai meilleure allure que lui du haut de mes vingt-trois ans. Jusqu'à ce que mon père vienne à écrire quelque chose sur un bout de papier, l'on aurait pu entendre une mouche voler, et d'ailleurs, j'aurais voulu éviter de lire les mots qu'il venait de griffonner. Une blague... sérieusement ? Pour ma part, je n'étais en rien en train de rire à ce sujet, bien au contraire, ces idioties me firent plutôt pousser un soupir de désespoir. « Ça m'aurait bien arrangé de te savoir à des kilomètres d'ici. », avouais-je sans la moindre retenue. Mon franc-parler m'a souvent joué des tours et je me suis déjà attiré bien du monde à dos à cause de tels propos, mais peu importait. Ce n'est pas pour autant que mon côté franc s'en était allé. Et oui, si je le pouvais, j'enverrais William sur un autre continent, mais depuis mon arrivée à San Francisco et plus exactement depuis ma rencontre avec Kenzo, je ne pense plus seulement à moi, mais à lui aussi. C'est ainsi que j'ai accepté de ne pas le décevoir en faisant tous les efforts possibles et imaginables pour créer certains liens avec ce côté anglais de ma famille, mais rien à faire. William me ressemblait un peu trop à mon goût, Noah était trop collant et gentil, pour ne pas dire carrément chiant, et les grands-parents... je leur ai à peine adressé un mot lors de notre rencontre chez mon frère. Sauf que tout ce beau monde, Kenzo y tenait comme à la prunelle de ses yeux et séparer père et fils reviendrait à perdre cette partie de moi que j'ai trouvé en mon jumeau. Il était ma moitié, après tout et d'une manière ou d'une autre, nous étions liés l'un à l'autre. Ce qui l'affecte, m'affecte, et vis-versa. William avait raison sur tous les points. Je me fichais de savoir qu'il couchait avec ma prof' et pire encore, je me fichais de son retour du moment qu'il ne me flanquait plus des bâtons dans les roues. « En fait, j'voulais pas vraiment te voir, tu dois bien t'en douter. Et c'est pour cette raison que j'vais y aller. J'ai un tas de choses à faire. » Deux secondes plus tard, et j'ai quitté le siège posé en face du bureau de mon père, tournant les talons pour me diriger vers la porte. Ma main se pose sur la poignée et l'espace d'un instant, je suis confronté à un dilemme que jamais je n'avais encore envisagé : celui de rester dans ce bureau et de parler avec William. Une discussion d'homme à homme. D'un fils à son père. J'ai déjà entrouvert la porte du bureau, mais au dernier moment, je la referme et rebrousse chemin, retournant jusqu'à ce siège que j'occupais un instant plus tôt. Cependant, je ne vais pas m'y installer. Non, je reste debout derrière, croissant les bras contre mon torse et reposant mon regard sur William. « Comment t'as réagi lorsque t'as appris que j'étais aussi ton fils ? Enfin, tu t'es évanoui ça j'le sais, mais j'veux dire... qu'est-ce que t'as ressenti quand j'ai refusé de t'accepter en tant que père ? » J'ai cru que ces mots, cette question plus exactement, ne sortirait jamais d'entre mes lèvres. Elle n'aurait jamais été posée, si certains évènements récents ne s'étaient pas produits.
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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyJeu 23 Oct - 22:06

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Rayan & William




Rayan et moi sommes arrivés à un point où le tact n’est plus d’actualité. L’a-t-il seulement déjà été ? Moins sûr. Quoi qu’il en soit, nous ne trouvons aucune bonne raison de prendre des pincettes l’un avec l’autre. A quoi bon ? Chacune de nos discussions se transforment en disputes. Nous ne nous connaissons pas pour être doux lorsque nous nous trouvons au même endroit. Cependant, je ne cherche pas à répliquer. Un simple sourcil s’arque pour ma part, ce qui reste on ne peut plus explicite. Et tandis que je lui demande la véritable raison de sa venue, il m’envoie une fois de plus sur les roses. Je ne peux pas lui en vouloir, je demeure également dur avec lui, plus qu’avec n’importe qui d’autre. Mes yeux bleus l’observent se lever et se diriger vers la porte. Mon bureau se plonge dans un silence que beaucoup considèrerait comme gênant. Et soudain, à ma grande surprise, Rayan fait demi-tour. Il revient jusqu’au siège qu’il occupait une minute plus tôt, en restant debout derrière le dossier, néanmoins. Mon regard s’est fixé au sien. J’attends ses paroles et lorsqu’il formule sa question, je freine mon caractère pour ne pas répondre avec sarcasme et mettre fin à ce qui pourrait devenir une véritable conversation. Je mets également ma surprise de côté, et reste silencieux un instant, afin de trouver les bons mots.

- De l’incompréhension.

Mon ton peut paraître dur, et probablement l’est-il un peu. Si Rayan estime que je me fiche totalement de son existence, il se trompe. Ne dit-on pas que s’énerver après quelqu’un prouve qu’on lui porte de l’importance ? Mes doigts tapotent la surface de mon bureau, dans un rythme constant, puis s’arrêtent tandis que je reprends la parole.

- Je possède de nombreux défauts. Je ne suis probablement pas fait pour être père. Je dirais même si j’excelle dans l’art d’être un con. Mais si l’on doit me haïr, je souhaite que la raison soit fondée. Ici, on me juge comme étant le salaud qui a abandonné ses enfants. J’estime cependant que pour abandonner quelqu’un, il faut au préalable connaître son existence. Et ça n’a pas été le cas, ni pour Kenzo, ni pour toi.

J’avais l’impression de me répéter, de crier toujours à l’injustice en expliquant que je n’étais pas au courant de leur existence. Mais personne ne semblait me croire.

- Oui, j’ai beaucoup de défauts, mais pas celui d’être lâche. J’aimais ta mère. Et si j’avais été au courant de sa grossesse, notre vie à tous les quatre aurait été différente. A l’époque j’étais trop jeune. Je n’ai pas eu le courage de dire merde à tout et de partir avec elle. Et si j’avais pu être au courant de votre existence à tous les deux, même si vous n’auriez été encore qu’en bas âge, j’aurais tout fait pour que l’on soit ensemble. Je ne te demande pas de me croire sur parole, je sais ce que je vaux et ce que je suis capable de faire.

Ce genre de discussion avec Rayan restait délicat. Et pour cause, nous nous prenions souvent la tête à ce sujet. Un soupir s’échappa de mes lèvres. Je souhaitais jouer franc jeu avec lui, car je n’ai jamais aimé les hypocrites. Je ne quitte pas une seule seconde son regard.

- Tout ça pour te dire que j’aurais aimé une relation différente. Mais entre nous deux, c’est vite devenu conflictuel. Probablement parce que l’on a le même caractère. Avec Kenzo, ça a été tellement plus simple. Mais il n’y a pas une seule raison valable pour que je sois davantage fier de lui que de toi.

C’était bien la première fois qu’en une parole, je prouvais à Rayan que je le considérais pour ce qu’il était. Je peux avoir une tête de con, mais je ne suis pas encore pourri jusqu’à l’os.


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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyLun 3 Nov - 20:21

tiger father begets tiger son. → william&rayan. Tumblr_mceo8tlCXl1qaf90uo6_r1_250 tiger father begets tiger son. → william&rayan. Tumblr_missf1c0vj1ru61tno9_250
William & Rayan. + « Crash you're going down without a sound and I'll pass you up before I explode. Breaking until I'll see it through, you won't keep me down when I crash through you. So here we are right now, this is our time to cross this line. Every single time I could drive in blind can't make up my mind, I know I'm gonna find my way out. »

Très clairement, j'ai dû prendre mon courage à deux mains pour faire sortir ces quelques mots d'entre mes lèvres. Jamais je ne me serais senti capable de le faire parce qu'encore ce matin, je n'éprouvais que haine à l'encontre de mon géniteur. Depuis le début, depuis notre première rencontre, depuis le premier regard échangé, William ne m'inspire rien de plus que haine et dégoût. Sauf qu'au plus profond de moi, quelque chose a changé et me laisse encore bien pensif. Je suis actuellement devant le fait accompli, ressentant ce besoin si soudain de mettre un terme à plusieurs mois d'acharnement à nous pourrir mutuellement la vie. J'ai besoin de réponses et surtout d'explications pour comprendre mieux certaines choses qui semblent nettement me dépasser. Mon regard ébène planté actuellement dans les prunelles azur de William, j'attends sa réponse, laquelle ne me fait que très peu réagir, tout du moins, extérieurement. Je ne laisse rien paraître aux yeux de mon père, jouer l'indifférent est un rôle qui me colle à la peau et qui sert à me protéger d'une certaine manière. Cependant, je ne m'attendais pas à tout le discours qu'il vient à me tenir. Je n'en attendais pas tant de sa part pour tout dire et pourtant, je me vois être le premier surpris à l'écouter avec grand intérêt. Si avant, je n'en avais que faire de ce qu'il pouvait dire ou faire, à l'heure actuelle, cela n'est en rien le cas. Je bois presque la moindre de ses paroles. Pas un mot ne franchit la barrière de mes lèvres, préférant très nettement écouter sans quoi, je sais qu'une nouvelle guerre éclatera. Mon impulsivité a déjà assez fait de dégâts entre nous. Mais soudainement, mon cœur loupe un battement et ma respiration se coupe le temps de deux courtes secondes. « Mais il n'y a pas une seule raison valable pour que je sois davantage fier de lui que de toi. » La surprise me frappe de pleins fouets et les traits de mon visage viennent subitement à me trahir, traduisant à la fois de la surprise et de l'incompréhension que je ressens. Jamais encore, je n'ai entendu pareilles paroles sortir de la bouche d'un homme se prétendant comme mon père. Après quelques instants de silence, je me daigne enfin à prendre la parole. « Ou c'est probablement parce que je ne t'ai jamais laissé ta chance. » Même si nos caractères si semblables doivent jouer un certain rôle dans toute cette histoire, cela ne s'arrête pas là et je le sais pertinemment. Quelque chose en moi s'est brisée des années en arrière, une blessure ouverte refusant de guérir. Mes jambes menacent de s'effondrer sous mon propre poids et je viens finalement à reprendre place sur le siège en face du bureau, mes yeux restant rivés sur ceux de mon père. « Tu sais, j'ai jamais dit que tu nous avais abandonné. Je l'ai pensé au début, mais quand j'ai rencontré Kenzo, il m'a tout de suite dit que ce n'était pas le cas. Et que tu n'as jamais su que nous existions. J'ai fini par l'accepter, même si je ne le montre pas toujours. » Je n'ai jamais su la vérité sur William jusqu'à ce que mon frère lui-même vienne à me l'avouer, même si cela a été dur à accepter d'une certaine manière. « En fait, c'est pas pour ça que je t'en veux ou que je te déteste. » C'est bien plus compliqué et c'est quelque chose que je n'ai jamais su clairement aborder. À présent, j'estime que William mérite de savoir la raison pour laquelle je me comporte comme le pire des enfoirés envers lui et pourquoi je reste tant éloigné de ce dernier. Je prends une profonde inspiration avant de baisser le regard, presque gêné de m'ouvrir si subitement à mon père. « Ma mère adoptive a toujours tenu son rôle à merveille et encore aujourd'hui, elle le fait. Mais mon père adoptif... j'avais pas encore cinq ans lorsqu'il nous a abandonné et pendant ces quelques années, il m'a toujours considéré comme un bon à rien et me le faisait clairement comprendre. Sauf que tout ce qu'il me disait, je ne l'ai compris qu'un peu plus tard, parce qu'à cette époque, j'étais encore trop petit pour savoir tout ce que cela voulait dire. » William avait une fois prononcé ces mots qui avaient bercé mon enfance lorsqu'il avait ouvertement annoncé que je n'étais rien pour lui. C'est ainsi que j'ai grandi. Quinze ans en arrière, je n'avais rien de la grande gueule que je suis aujourd'hui, mais c'est ce qui m'a fait devenir le connard imbuvable que je suis aujourd'hui. « Puis ma mère a connu des hommes après lui et j'ai toujours tout fait pour les repousser. J'ai fait mouche à chaque fois. D'une part, je refusais que quelqu'un lui fasse encore du mal, maman avait trop souffert à cause de mon père adoptif, mais d'autre part, parce que j'avais peur d'être à nouveau rabaissé comme je l'avais toujours été. J'étais le mâle dominant dans la famille et je devais le rester. » Si notre première rencontre c'était mal déroulée, c'était bien parce que je n'étais pas prêt à lui faire face, pas prêt à voir un nouveau père tenter de s'immiscer dans ma vie, traumatisme de l'enfance et problème d'égo. « C'est pour ça que tout n'a toujours été que conflit entre nous, même si Kenzo a toujours tout fait pour les éviter. Il ne comprenait pas, il n'a jamais eu de figure paternelle l'ayant trahi comme cela a été mon cas. » Je redresse finalement la tête alors qu'une soudaine impression de légèreté vient à s'emparer de moi. Vider mon sac et offrir ces quelques explications à William semblent m'avoir été bénéfiques et lui comme moi avions plus que besoin de jouer cartes sur table une bonne fois pour toutes afin d'apaiser des tensions qui se voulaient de plus en plus fortes. Après quelques instants encore passés derrière ce bureau et un regard à ma montre, je me décide finalement à pousser les choses encore plus loin. « Écoute, j'ai vraiment des choses à faire, mais... t'accepterais de venir avec moi ? J'ai quelque chose à te montrer, ça ne prendra que quelques minutes. Et ça évitera que tu dises que je te cache moi aussi des choses. » Parce que tu seras le premier au courant de cette histoire. Je ne lâche en rien son regard azur, insistant presque pour qu'il accepte cette invitation.
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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyDim 23 Nov - 7:36

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Rayan & William




Jamais je n’oserai prétendre que la faute vient uniquement de Rayan. Nous possédons le même caractère, blessé, renfermé et indépendant. Nous semblions percevoir les sentiments comme une forme de faiblesse. De toute façon, nous n’allons pas nous voiler la face, je ne suis pas fait pour être père. Je manque de diplomatie, de stabilité et d’humanité. Et malheureusement, mon second fils en faisait les frais. Pourtant, nous semblions peu à peu sur la voie de la paix. Enfin, l’un comme l’autre, nous étions près à faire un effort, qui se résumait à faire un pas en avant, même si nous paraissions encore un peu sur la défensive, près à montrer les dents en cas d’incompréhension. Mais enfin, nous avouions nos tords, sans jeter la faute totale sur l’autre pour se déculpabiliser. Comme quoi, le progrès est possible.

Rayan reprend place sur le siège et semble décidé à vouloir vider son sac, à son tour. Je l’écoute donc attentivement, tandis qu’il me conte son histoire, ce passé douloureux où il a pu être rejeté et rabaissé par l’homme qui a fait office de figure paternelle. J’ai également longtemps été en conflit avec mon père. A l’époque, j’étais une tête brûlée, je ne répondais qu’avec mes tripes et possédais le sang chaud. Cela a toujours été sujet à dispute avec le paternel. Sans cesse, nous étions en désaccord et haussions la voix. Et un jour, je suis partie. Je me considérais comme le fils rejeté, celui qui n’avait pas sa place. A côté, Noah, lui était la perfection incarnée. Pourtant, cette jalousie – car elle a été existante, ne m’a jamais éloignée sentimentalement de mon petit frère. Je voulais le meilleur pour lui et souhaitait le voir grandir, différent de moi, humble, généreux et humain, tout ce que je n’avais jamais été. Tout cela pour en revenir au fait que je pouvais aisément comprendre ce que l’on peut ressentir lorsqu’il y a conflit avec la figure paternelle. Et dans la mesure où Rayan possède le même caractère que moi, je ne peux avoir qu’une très nette image de son ressenti.

- Je peux tout à fait comprendre ce comportement. Et je le respecte. Seulement, avec le temps, tu apprendras qu’un homme, de part ses actes et ses pensées, ne fait pas une généralité.

Mais pour voir cela, Rayan devait déjà laisser toute cette haine le quitter peu à peu. Cela prendra certainement du temps, mais il y arrivera. J’étais sur le point de poursuivre, quand je le vis regarder sa montre. Il avait des choses à faire ? Très bien. Cependant, il semblait vouloir que je l’accompagne. Par politesse ? Je fus gêné, sans le montrer, ne sachant pas si je devais effectivement le suivre, ou bien refuser poliment pour ne pas le déranger. Finalement, son regard fut plus insistant. Il souhaitait me montrer « quelque chose ». Mes sourcils se froncèrent sous l’étonnement quand enfin, je pris la décision de le suivre. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais je ne pouvais définitivement pas laisser passer une occasion de planter la hache de guerre avec lui.

- Je te suis.

Ces quelques mots furent prononcés tandis que je récupérais mes affaires après m’être levé de mon fauteuil.



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MessageSujet: Re: tiger father begets tiger son. → william&rayan. tiger father begets tiger son. → william&rayan. EmptyDim 30 Nov - 7:24

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William & Rayan. + « Crash you're going down without a sound and I'll pass you up before I explode. Breaking until I'll see it through, you won't keep me down when I crash through you. So here we are right now, this is our time to cross this line. Every single time I could drive in blind can't make up my mind, I know I'm gonna find my way out. »

Kenzo pourra très nettement le confirmer. Je ne suis en rien le genre de personne qui a besoin de parler pour évacuer certaines choses et je préfère très nettement garder certaines informations, tant bien sur ma vie que sur mes sentiments, pour moi. Au risque d'imploser un jour où l'autre, certes, mais c'est ainsi que j'ai toujours fonctionné. D'une part, je n'avais pas envie de mettre en avant mes faiblesses et d'autre part, cela me permettait de me barricader derrière certaines barrières qui se voulaient être infranchissables, me rendant presque invulnérable. Autant dire que ça n'avait été en rien une partie de plaisir que de me livrer à William qui, jusqu'à ce jour, était telle une menace à mes yeux. Mais au fond, je me sentais bien mieux qu'au moment où j'avais franchi la porte du bureau, comme si j'étais à présent libéré d'un poids. Un simple haussement d'épaule vient à m'animer en l'entendant et un coup d'œil à ma montre justee après m'oblige à le couper. J'aurais aimé continuer cette discussion, sincèrement, mais un autre devoir m'appelle et je ne peux passer au travers. C'est un soupir de soulagement qui s'échappe d'entre mes lèvres lorsque William accepte finalement de me suivre. Je me redresse donc et quitte le bureau avec ce dernier, marchant à ses côtés dans le couloir. Au passage, je ne peux m'empêcher de lui jeter un coup d'œil. « Dommage que l'université soit quasi vide, j'suis sûr qu'avec pareille démarche, on aurait pu avoir un parterre de filles à nos pieds. » C'était le quatre-vingt-huitième et dernier moment j'me la pète de la journée, à demain pour de nouvelles aventures. Arrivés au parking, je l'invite à grimper dans ma voiture, prétextant que je le déposerais à nouveau à l'université sur le chemin du retour. Près de dix minutes plus tard, je coupe le moteur à deux pas d'une école élémentaire. « Juste une chose... évite de poser la moindre question pour le moment. » Sortant du véhicule, j'invite William à me suivre d'un simple geste de la tête, venant à me planter à quelques pas d'un groupe de femmes en pleine discussion et rejointes très rapidement par leurs enfants. C'est à ce moment qu'une fillette de cinq ans affichant une petite mine sur son visage, à la tête bien basse, à la chevelure brune rassemblée en une queue-de-cheval et aux traits fins, s'avance jusqu'à moi. Elle ne me décoche qu'un petit sourire forcé en arrivant à ma hauteur. « Coucou Rayan. », me lança-t-elle alors qu'elle vint à encercler ma taille de ses bras. J'en déduis donc que sa journée n'a pas été des plus agréable, encore une fois. La demoiselle n'est, après tout, jamais si tactile avec moi, sauf quand elle est au plus mal et qu'elle n'a que moi dans le secteur. Si ma mère adoptive avait été là, elle m'aurait grandement snober. « Salut ma grande. » Je passe une main gênée dans ses cheveux avant qu'elle ne se détache de moi et qu'elle tourne son visage vers William. C'est à ce moment-là que la fillette tente de se camoufler derrière moi. « Sara, écoute, je... enfin, voici William. William est ton... grand-père. » La subtilité ? Connais pas, j'ai horreur de tourner autour du pot et me vois contraint de dire les choses comme elles le sont. Mes yeux rivés sur la petite Sara, je ne peux même pas voir la réaction de mon paternel. « Comme grand-mère Sapira ? C'est le chéri à mamie ? » Sapira, ma mère adoptive, et William, mon père biologique... « Quoi ?! Non, non. Certainement pas. Et t'es trop petite pour parler de ce genre de choses. » Même pas en rêve. Moi vivant, mon père ne l'approchera jamais à moins de cinq mètres. Toujours plantée derrière moi, la fillette se hasarde à jeter un bref regard à l'homme qui lui fait face. Grand, blond, des traits qu'elle peut en parti retrouver chez moi... C'est intriguant. « P'pa, j'te présente Sara. Ta petite-fille. » Qui est ma fille au passage, mais je déteste le dire à haute voix parce que ça parait plus réel que ça ne l'est déjà. « Personne n'est au courant pour elle. Pas même Kenzo. Du moins, pas pour le moment. Je sais que t'as mal pris le fait que je sois arrivé ici comme une fleur sans que tu sois mis au courant que j'étais aussi ton fils, alors... voilà. » Voilà, c'est tout ce que je trouve à dire à l'encontre de William. Où je veux en venir au final ? Je ne veux pas réduire l'infime chance que nous avons de nous rapprocher l'un de l'autre en lui cachant plus longtemps celle qui s'avère être ma fille. Enfin, plus longtemps... Cela fait à peine plus d'un mois que je suis au courant de son existence.
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