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Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves

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MessageSujet: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves EmptyDim 27 Juil - 5:31

« Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. »
Anastasia & Aiden

 

 


Faire le deuil. Qu’est ce que ça pouvait bien dire après tout ? Oublier les gens qu’on aimait ? Faire comme si tout était normal que rien de tout ça est programmable et qu’on a pas le droit de pleurer ou de se lamenter ou de dire qu’ils vous manque. C’est hypocrite. Complètement faux et invraisemblable. Perdre un proche est déjà chose difficile, mais perdre sa famille entière comme ça sans prévenir était horrible. Je ne savais pas comment je pouvais encore rester debout, rien de ce que je pouvais faire ne me faisait pas penser à eux. Si, Adrian. Heureusement que j’avais le meilleur ami de tous les temps celui qui était capable de vous accompagner à la morgue pour identifier les corps et de vous aider pas à pas à votre guérison. Vous allez me dire que c’est normal, mais non je ne connais pas beaucoup de personne qui aide les autres. Pas comme ça. Puis il fallait se l’avouer que je me perdais un peu dans mes sentiments, enfin sentiments je pense que ça s’appelle comme ça. C’était le troisième homme que j’embrassais dans ma vie, alors bon fallait mettre les choses en ordre ce n’était pas évident pour moi de ne pas penser que je ne ressentais rien pour lui. Peut-être voulais-je que de la tendresse, après ces jours horrible. Puis je n’étais pas à mon premier deuil, celui de ma mère biologique il y a douze ans exactement. Je m’en souvenais comme si c’était hier, la derrière le canapé se vidant de son sang entièrement en m’adressant quelques mots, puis mon beau-père à qui je n’avais pas accordé la grâce en enfonçant son couteau à l’intérieur de son torse. J’avais huit ans et je n’avais pas compris que j’avais commis un meurtre. Justifié. Mon beau père m’avait violé depuis l’âge de quatre ans tous les soirs où ma mère ne rentrait pas pour pas qu’elle le sache. Je ne savais pas que ça n’était pas normal je pensais que c’était parce que j’étais une mauvaise fille et que je le méritais. C’est qu’après l’avoir dit à la police que j’avais compris que j’avais été violée nuit et jour et que ma mère n’était pas là pour me sauver. Est-ce qu’elle le savait ? Depuis la mort de ma famille adoptive ayant une tonne de photos et de souvenirs j’ai décidé de regarder à nouveau les souvenirs de ma mère biologique. J’ai trouvé des choses que je n’avais pas compris à l’époque. Des lettres. J’ai toujours voulu savoir pourquoi mon beau-père l’avait tué, je voulais lui rendre justice de cette manière je pourrais partiellement oublié ma vie d’avant ses années de cauchemar. L’avait-elle tué sous l’effet de la drogue ou pour autre chose ? Puis comme si je pouvais tout encaisser en ouvrant la boîte de pandore j’avais découvert ses fameuses lettres d’un homme. Il ne signait que d’un simple A. Une écriture pour le moins perturbante je n’étais pas experte en psychologie mais j’avais l’impression de lire une romance interdite. Plus je lisais ses lettres, plus j’étais captivée, enivrée je voulais savoir où jusqu’à ça allait comment ça pouvait finir. Mais rien. Plus de lettre, la dernière datée d’une semaine avant sa mort. Est-ce que mon beau père avait vu cette lettre ? Je ne comprenais pas toute la situation. L’esprit embrouillée je préférais sortir ce soir, j’avais passée la journée à retourner les lettres dans tous les sens à les lires à la Georges Sand, mais rien n’y faisait je ne pouvais donner un nom à cette personne, je ne la connaissais pas, mais j’allais la retrouver un jour. J’avais envoyé un texto à Adrian pour savoir s’il était libre ce soir mais il avait déjà un truc de prévu ne connaissant personne de l’université pour le moment, et n’ayant qu’Adrian comme ami je me retrouvais seule. Alors comme tout bonne fille je me préparais pour aller boire un verre, pas à me bourrer la gueule non ça c’est pour des gamines puériles qui pensent que boire leur font oublier leur problème. Moi c’était pour rencontrer du monde même si j’étais froide et que j’envoyais chié ça me faisait du bien de me sentir entourée, ce soir j’avais besoin de rire et rien de plus drôle que voir des mecs en chaleur vous tourner autour pendant des heures sans rien leur donner. Mes cheveux roux et long tombaient sur mes épaules, j’optais pour une tenue simple et des talons légers ne supportant pas les hauts talons puis un coup de khôl et de rouge à lèvres j’étais prête. Si j’avais eu un copain un jour il serrait content de voir que je prend vraiment que cinq minutes pour me préparer. Je ne pouvais pas mettre de fond de teint avec mes tâches de rousseurs ça se remarquait de suite ni de blush, alors c’était assez rapide. Bref. La musique de mon ipod résonnait dans mes oreilles je préférais marcher car je pouvais admirer le ciel plus aisément, malgré que les rues soient éclairées il y avait toujours des étoiles qui trainaient dans les ciels que je pouvais observer. Oui j’étais tellement en adoration des étoiles et la galaxie que j’étudiais ça les gens devaient me prendre pour une folle, une dingue. J’avais perdu ma jeunesse, et je perds ma vie de famille aujourd’hui alors je préférais avoir les yeux pleins d’étoiles que pleines de larmes, chacun sa façon de vivre. Moi je me lamentais pas j’avais une vie assez chiante pour barber les autres. Il est tôt 21H pour boire un verre, je ne voulais pas arriver face à des bourrées au risque d’avoir du vomis sur ma robe, non merci. Une fois devant l’entrée, je débranchais mes écouteurs et entrer dans le bar. La musique était agréable ce n’était pas le genre de musique qui vous assourdissait. Me déplaçant sur la piste de danse car une musique me plaisait je remuer légèrement mon corps ne prêtant pas attention aux gens autour de moi n’ayant pas honte d’être venue seule et n’ayant surtout pas peur de quoique soit. Mon regard s’arrête cependant sur un jeune homme qui semble m’observer de la tête au pied. Un regard trop insistant pour me laisser un doute sur ses attentions. Me faufilant entre les personne pour ne plus avoir à le regarder je me dirige au bar me commandant une bière. Dans le questionnement je laissais mon regard le chercher dans ce bar qui me semblait tout à coup immense, puis je le voyais arriver derrière moi mes yeux le fuyant. C’était un homme, ça il n’y avait pas de doutes mais il semblait plus mature disons il n’avait pas 20 ans quoi.  Il me regardait bizarrement comme s’il me connaissait, mais je n’avais aucun souvenir de lui. Son regard était trop spécial, il avait su capter mon attention rien qu’en me regardant. Le lâchant enfin des yeux je remettais l’attention sur ma bière en buvant presque la moitié tant la vue de cette personne m’ébranlait.  Puis ce contact. Sa main agrippait mon coude pour le ramener vers lui. J’avais l’habitude de me débattre contre mon beau père alors d’un coup habile je me détachais de lui. Mais il prenait place à côté de moi. Mon visage était neutre, aucune émotions passées pourtant j’étais dans l’incompréhension. Pourquoi ses yeux azurs s’étaient posés sur moi comme ça, comme s’il voyait un démon ou autre chose ressurgir sur terre. Je raclais ma gorge avant de me tourner vers lui en lui disant sèchement :

La place est prise vous pouvez disposez.


Mais le barman, lui faisait non de la tête, d’un regard noir je le fusillais. De quoi il se mêlait celui-là quel connard. Je balançais ma bière en me levant. Ah non je n’allais pas laisser un homme me perturbait ainsi, et encore moi un pauvre con prendre position en voulant me le refourguer ils étaient amis c’est ça ? Au fond je m’en fichais. Je ne comprenais pas pourquoi cet homme m’hypnotiser d’une façon pas commode. Mais je ne savais pas que j’avais affaire à un homme qui voulait avoir ce qu’il voulait, puisqu’en un rien de seconde je me retrouvais face à lui à quelques millimètres le souffle court je me reculais laissant mes yeux scruter tout son visage. Il ne m’était pas familier. Il avait de la force, je pouvais me débattre mais je ne fis rien laissant ce silence s’installait avant de lui dire de façon froide :


Vous avez quoi bon sang à me suivre partout comme ça ? Vous me connaissez ?


Je retirais une nouvelle fois l’emprise de sa main sur mon avant-bras. Je ne savais pas ce qu’il voulait, il avait l’air dans un état parfaitement normal ce qui était encore plus dérangeant pour moi. Mes yeux s’attardaient dans les siens d’un regard aussi pénétrant que le sien. Mais pas un mot. Ma main sur ma hanche droite trahissait mon agacement, je levais les yeux aux ciels avant de lâcher.

Bon on va pas jouer à chien et chat toute la soirée, je pense vous vous trompez de personne.

Mon corps voulait partir mais ma tête m’ordonna de rester comme pour attendre la réponse de l’homme en question. Je perdais peu à peu mes barrières voulant comprendre ce qu’il lui prenait ce n’était pas une technique de drague c’était autre chose. J’avais l’impression qu’il me regardait comme si je n’étais pas réelle et que de me toucher le rassurait. Je devais être moi aussi à l’ouest sur ce coup si.

 
 
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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves EmptyMar 19 Aoû - 4:28


Anastasia & Aiden

“So chew me up, it's written on your face tonight. I give myself for you, nothing left to lose.”


La vie est faite de rencontre, peu importe lesquelles. Parfois on croise des gens qui bouleversent le cours de nos vies. Parfois ce sont les leurs que l’on bouleverse. Peu importe qu’elles soient bonnes ou mauvaises les rencontre que l’on fait dans la vie ont toujours un impact dans nos vies. Bien sur, il ne s’agit pas des personnes que l’on voit une fois, et qui sont insignifiante. Je ne parle pas des filles que l’on croise en soirée, que l’on ramène chez soi et que l’on oublie de rappeler. Pour certains, cette même fille aurait bien pu changer en une quelconque manière sa vie, mais pour moi c’était la plupart du temps une de plus que j’ajoutais à la liste de celles qui avaient fréquenté mes draps. Rien de plus. Non là, je parle des gens qui font un bout de chemin avec vous, même s’il ne dure que quelques semaines, quelques mois.
Parfois, on ne réalise que trop tard l’impact que les gens ont pu avoir sur nous, une fois qu’ils sont partis, dans tous les sens du terme. Partis au bout du monde, partis de chez votre père ou partis sans retour possible. Ma famille avait eu une grosse influence sur moi, et pour la majeure partie d’entre eux, c’était trop tard pour les remercier. Mais cela ne m’empêchait pas de ne pas prendre de nouvelles de mes sœurs. Une fois n’est pas coutume, je ne tirais pas suffisamment de leçons de mes erreurs. My bad.

Le cœur en peine, j’avais décidé comme à mon habitude d’aller boire un verre ou deux pour ne plus penser à tout cela. Quittant la résidence Delta en direction du dit lieu en moto. La vitesse était une drogue bien plus puissante et enivrante que n’importe quelle autre substance existante. Je pris place sur ma Yamaha YZF R1, pour me rendre en ville. Ce n’était pas très loin et j’aurais très bien pu m’y rendre à pied, mais j’avais choisi de sortir un peu la bête du garage et de me faire plaisir ce soir. Je m’accordais même un petit tour d’une vingtaine de minute pour me vider l’esprit. A bord de mon bolide j’aurais très bien pu me tuer si je ne prêtais pas suffisamment attention à mes mouvements et ceux des autres. Mais ce soir je n’étais pas tellement en état à repousser mes limites, mes bras tremblaient de nerfs, suite au dernier appel de mon père qui souhaitait que je vienne le voir pour signer des papiers administratifs. Encore un contrat qui donnerait plus de pouvoir à ma jeune sœur, qui m’avait joliment coupé l’herbe sous le pied pour reprendre ma place. La garce.
Une fois arrivé devant le bar, je garais mon deux roues, ôtais mon casque et saluait le videur, que je connaissais bien. A l’intérieur, sur la piste, que je reconnaissais. Mon sang ne fit qu’un tour lorsque je la vis. Elle était le portrait craché d’une femme que j’avais connu quelques années plus tôt. Elle avait l’air à peine plus âgée, la différence d’âge ne collait donc pas. Mais la ressemblance était frappante. Je ne pouvais m’empêcher de la fixer. Dans la foule, je la suivais des yeux, jusqu’à ce qu’elle se rende au bar. Elle avait remarqué mon regard insistant et n’avait pas l’air rassurée.

Elle était belle, les cheveux tirant vers le roux, les trais que jamais tant. Elle ressemblait tant à la femme que j’avais longtemps auparavant aimé. Celle qui m’avait fait découvrir tant de choses. C’était la première fois qu’une femme refusait mes avances, elle était la première qui avait su dire non. Non au jeune homme que j’étais à l’époque, alors qu’elle était déjà plus mure. Qui n’a jamais rêvé de gouter le fruit du savoir, de connaitre ce que cette experte avait à m’apprendre. Elle était envoutante et mystérieuse. Tout cela parce que je n’avais pas accès à elle, parce qu’elle m’était interdite, puisqu’elle était la copine de mon père. Elle avait environ 20 ans de moins que lui, c’était une jeune femme russe, au physique parfait. Elle avait une voix suave et un accent lorsqu’elle parlait anglais, à faire craquer tout homme sur terre. Mon père avait toujours eu du gout, mais cette fois c’était différent. Cette femme avait tout pour plaire. Je passais deux mois de vacances d’été au domicile paternel, et je me surpris à ressentir des sentiments pour cette femme que j’allais devoir prochainement considérer comme ma belle-mère.
Cette femme, au bar était son portrait craché, et je ne pouvais pas la laisser s’échapper de la sorte. La rejoignant au comptoir, j’attrapais son coude pour l’interpeller. Elle n’avait pas l’air ravie, et semblait même dérangée par ma venue. Elle ajouta même « La place est prise vous pouvez disposer. » Mais je ne comptais pas en rester là. Je m’assis tout de même à ses côté « La place n’est pas prise, on ne vous a jamais appris que mentir c’est mal ? J’affectionne tout particulièrement cette place et ça serait dommage que je ne saisisse pas ma chance de m’assoir à vos côté » J’en profitais également pour commander un Bourbon au barman. Je le connaissais bien lui aussi, en bon habitué des lieux et il avait voulu me donner un coup de main pensant que je voulais courtiser la belle demoiselle. Mais ce soir c’était différent, bien plus particulier que j’en ai l’habitude.

Mais la jeune femme n’avait pas l’air ouverte à la discussion. Elle lançait son verre avant de se lever. Je l’attrapais à nouveau pour ne pas la laisser filer « attendez » murmurais-je.  Elle retirait une fois encore mon emprise avant de me demander « Vous avez quoi bon sang à me suivre partout comme ça ? Vous me connaissez ? » J’avais envie de lui répondre que oui, mais ça aurait été mentir. Je restais sans voix face à cette femme qui se dressait devant moi. Elle me rendait muet. « Bon on va pas jouer à chien et chat toute la soirée, je pense vous vous trompez de personne. » lança-elle, comme pour se débarrasser de moi. Mais on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement. Je commandais une bière pour remplacer celle qu’elle avait brusquement jeté comme pour me faire pardonner « attendez, oui je vous connais. » C’était mentir mais ça avait un sens. « Peut-être pas vous, mais une sœur à vous, ou une cousine, j’en suis certain. » Elle avait la même voix et le même accent que la femme qui m’avait rendu fou. Son accent était moins prononcé, mais était bel et bien présent. « On ne s’est jamais croisé, je m’en serais souvenu. Un visage comme ça, ça ne s’oublie pas. La ressemblance est frappante, mais on vous différencie. » J’avais envie de lui sauter dessus, de lui faire l’amour sauvagement comme son ainée m’avait appris avant elle, mais je ne pouvais pas, pas de suite. « Corrigez-moi si je me trompe, vous venez de Moscou n'est ce pas ? »
Je ne voulais pas lui faire peur, mais si je ne voulais pas la perdre de vue, je devais lui faire comprendre celle à qui elle me faisait penser. Je posais ma main sur la sienne, comme pour la rassurer. « Dis-lui Mike que je ne suis pas un pervers et que je ne lui veux aucun mal, qu’elle ne doit pas avoir peur de moi. Rassures là toi. » Je plaçais tous mes espoirs en lui, barman et amis c’était quitte ou double.
Elle finit s’assoir à mes coté, et pour lui prouver ma bonne foi je sorti une photo que j’avais depuis tout ce temps gardé dans mon portefeuille. Elle était vieille et en mauvais état. C’était elle tout craché, mais ça n’était pas elle. Dans le même temps une photo de ma mère tomba à son tour, photo que je m’empressais de cacher de la paume de la main pour éviter les questions supplémentaire. « Tu es trop jeune pour que ça soit toi, ou alors tu m’aurais reconnu, mais dis-moi qui tu es je t’en prie. »
J'avais changé de registre. Tout à coup j'avais cessé de la vouvoyer, comme pour apaiser l’atmosphère, créer un climat de proximité. Tout simplement parce que naturellement je m'étais senti en confiance.




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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves EmptyMar 19 Aoû - 16:45

« Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. »
Anastasia & Aiden



 Se retrouver dans un bar seule n'était pas une bonne idée tout cela n’amenait que des problèmes. Je le savais et pourtant je voulais me retrouver seule face à mon verre et ne pas penser à mes parents biologiques ni adoptifs. Rien n'y faisait tout à chaque fois me faisait penser à eux, chaque mot que j'entendais dans la bouche d'autres personnes, chaque musique que je pouvais apprécier. Toutes ces choses là me rendait un peu plus folle, puis je n'aurais pas du fouiller dans les affaires de ma mère biologique. Je voyais encore des mots défilés devant mes yeux, se mélanger tout devenait trop complexe pour moi.  Je ne voulais peut-être pas finalement replonger dans ce passé qui n'était que douleur et peine. Je soupirais un peu mais je n'avais pas de moment de répits, puisqu'un homme me fixait étrangement. Je n'aimais pas les hommes d'autant plus quand je savais qu'ils étaient plus âgés que moi.  Je n'avais pas pour habitude de les côtoyer ça me faisait penser à mon beau-père àà chaque fois comme si ce n'était pas suffisant de l'avoir déjà vécu. Une fois que nos regards s'étaient croisés j'avais détourné le regard pour retourner à mon verre. Le jeune homme m'attrapait par mon coude, je levais les yeux aux ciels, en plantant mon regard dans le sien. Quel idiot. Puis le Barman aussi, c'était quoi la ligue des justiciers ? Je le laissais cependant s'assoir après tout je n'avais pas le choix, moins grande comme trois pommes face à l'homme je n'allais pas aller bien loin. Alors je buvais mon verre tout en l'écoutant dire des absurdités, j'avais levé je ne sais combien de fois les yeux aux ciels. Baratineur. Je n'étais pas une dragueuse, la preuve quand j'avais essayée Adrian m'avait recalé. Dans tous les cas je n'étais pas d'humeur à discuter ni même à parler. Tout ça m’agaçait je n'étais pas un morceau de viande et d'autant plus je n'aimais pas les gens qui se mêler de ma vie alors quand le barman prenait la parole j'avais balancé mon verre sur le comptoir. Qu'ils aillent au diable. Je me levais sur mes talons et commençait à marcher vers une sortie. Il me rattrapait une nouvelle fois et me murmurais au creux de mon oreille. Un sursaut. Il déclencha un sursaut, chose inhabituelle de ma part. Je me détachais de lui tout en me retournant. Pour avoir un semblant de réponse, sincère j'espérais. Alors je déblatérais mes menaces à deux balles, mais pour avoir la paix. Après quelques secondes de silence à nous regarder dans les yeux comme pour prouver à l'autre qu'il avait besoin de réponses il m'offrait une autre bière tout en disant qu'il me connaissait. Je soufflais presque de façon inaudible.

Merci..


Je prenais le verre de ses mains, tout en bougeant nerveusement mes jambes. Je n'avais pas l'habitude de parler aux hommes je vous l'avez dit, puis plus il m'expliquait pourquoi plus j'avais froid dans le dos.. Je n'avais pas de soeur, ni de cousines. J'étais toute seule, je me mordais la joue intérieurement pour le laisser terminer, puis on finissait par s'assoir pour  ne pas rester debout comme deux imbéciles. Ma main tremblait légèrement sur le comptoir. Est-ce qu'il me connaissait, comment il pouvait me connaître ? Il me demandait si je venais de Moscou. Ma respiration se coupa net. Il était quoi un espion ? Qu'est ce qu'il voulait me faire ? Je mis un certain temps à répondre en plongeant mes yeux dans le verre de bière avant de tourner mon visage vers l'homme en question
:
Comment vous savez que j'ai habité à Moscou? Vous faîtes une enquête un délire de psychopathe ?


Mes doigts tapotaient dans tous les sens tant je tenais pas en place, soudainement il m'encadrer de son regard azur tout en posant sa main sur la mienne. Je ne bougeais plus, savourant la chaleur de sa paume contre ma main. Je souriais un peu en coin quand il parlait au barman. J'allais lui laissé le bénéfice du doute, après tout je ne voulais pas rentrer aussi tôt.

C'est bon , c'est bon je te crois. Mais ne serre pas ma main comme ça je ne vais pas partir.

Je retirais ma main de la sienne, car c'était trop bizarre. Je buvais une gorgée de ma bière qui refroidissait un peu mon corps. L'homme en question sortait une photo de son portefeuille et me la tendait. Je ne faisais même pas attention à la seconde photo qu'il avait fait tombé je prenais la photo entre mes doigts. Non ce n'est pas vrai. Je tremblais comme une feuille. J'entendais ses supplications mais je ne fis rien. Je restais là en regardant la photo. Je connaissais très bien cette photo j'avais la même dans mon portemonnaie. Je ravalais ma salive, en un quart de seconde j'avais des frissons partout, des yeux remplis de larmes. Non c'était une mauvaise blague. Je posais la photo, en vidant d'un coup ma bière. Une fois la dernière gorgée avalée, je fouillais dans mon sac, mon porte-monnaie en lui tendant la même photo mais en meilleur état . L'homme semblait voir un spectre, un fantôme.

C'est..c'est ma mère. Au cas où; où tu ne le sais  pas elle est morte.

C'était peut-être trop brutal, trop franc ou trop direct. Mais fallait le lui dire il m'avait tutoyé mais je n'y arrivais pas à avoir confiance. Je mettais mes mains sur mon visage tout en respirant un grand coup avant de le regarder en coin.

Comment tu l'as connue, c'est un gag ? Quelqu'un veut me faire du mal? Explique moi c'est quoi se délire, comment ça se fait que t'as la photo de ma mère dans ton portefeuille !

Ma voix était passée dans les aiguës tant j'essayais de me contrôler, de contrôler tout ça. Je mettais ma main dans ma nuque comme pour garder ma tête bien en place. Je regardais le barman en demandant un Whisky. Il haussa un sourcil, puis m'en servit un. Je ne regardais pas l'homme à côté de moi. J'étais dans une bulle, je n'entendais plus rien, je ne sentais plus rien, sauf l'alcool dans mes veines. Je ravalais ma salive, en retirant une larme qui allait coulé.

Putain, ça ne finira jamais.

Lâchais-je dans mes lèvres carmins.

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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves EmptyMer 27 Aoû - 3:14


Anastasia & Aiden

“So chew me up, it's written on your face tonight. I give myself for you, nothing left to lose.”


Qu’est ce qui m’étais passé par la tête pour en arriver au point d’accoster cette fille qui faisait resurgir tant de sentiments,  tant d’émotions et de souvenirs. Je suis un grand malade. Je n’avais pas besoin de ça. Mon cœur battait fort dans ma poitrine ce qui laissait se former une légère douleur sur mon plexus solaire, rien de grave, mais ce n’était pas vraiment très agréable. Mon souffle s’était coupé lorsque j’avais réalisé à quel point la ressemblance était frappante entre la jeune femme, et celle dont j’étais tombé amoureux il y a des années de ça. Comment était-ce possible ? Avec les kilomètres qui nous séparent de Moscou. Je devais peut-être halluciner, et cette fille devait se demander qui était ce fou qui la harcelait en la prenant pour une autre. Quoi d’autre ? Ça ne pouvait être que le fruit de mon imagination. C’était impossible que la femme qui m’avait fait vivre tant de sensation, qui m’avait fait en quelque sorte grandir se trouve ici, à San Francisco en face de moi. C’était tout simplement de la folie.  Elle était beaucoup plus jeune et elle aurait très bien pu être sa sœur, mais quelle était la probabilité que je me retrouve aujourd’hui en face de la sœur de cette femme ? Elle était certainement proche de zéro.

Contrairement aux femmes que j’avais l’habitude de fréquenter, elle me faisait perdre tous mes moyens. Me renvoyant à l’adolescent que j’étais lorsque je l’ai rencontré. C’était aberrent, inhumain de me rendre ainsi. Et pourtant elle n’y était pour rien. Elle ne faisait rien d’autre que de me résister, comme elle l’avait fait auparavant.  Ce qui, soit dit en passant aurait pu me frustrer si elle n’avait été qu’une simple fille que je souhaitais draguer. Mais elle avait du sentir la menace en moi, et n’avait pas souhaité que je m’approche trop près d’elle. Elle n’avait pas l’air d’avoir envie de parler, ni même d’écouter ce que j’avais à lui dire. Elle semblait agacée par ma présence et mon acharnement, mais qu’importe. Je ne pouvais pas laisser passer ma chance. Alors que je l’attrapais pour l’empêcher de partir à nouveau, elle sursautait. Et à ma grande surprise elle accepta ma proposition de lui offrir un verre  puis elle finit par se rassoir à mes côtés.Sa présence me rendais nerveux, j’avais tellement peur de me rendre compte que ce n’était qu’une hallucination. Elle m’avait retourné le cerveau et faisait ressortir tant de souvenirs passé qui me secouaient. Je ne voulais pas affronter ce que je m’apprêtais à lui dire. Mais elle avait fini par se soumettre et accepter la situation. Malgré tout elle retirait sa main, comme pour instaurer une distance entre nous. J’en avais donc profité pour lui montrer que je n’étais pas un fou et que je la reconnaissais bien de quelque part.

Dès que je sorti la photo de mon portefeuille elle la prit dans ses mains et celle-ci ne la laissait pas indifférente. J’avais donc touché dans le mile, mais c’était trop bizarre. Comment était-ce possible. Elle était comme paniquée, les larmes aux yeux. J’avais l’impression d’avoir fait une gaffe mais je ne voyais pas en quoi j’aurais pu. Qu’est-ce que la demoiselle me cachait ? Je n’allais pas tarder à le découvrir. Elle fouillant à son tour dans son grand sac de femme pour en sortir une photo identique à la mienne, mais dont elle avait pris plus de soin. La mienne était là depuis des années, et il m’arrivait parfois d’oublier sa présence. A mon tour je devenais blanc. Ce n’était pas une hallucination, les deux femmes étaient donc liées et ce lien semblait douloureux. Je compris pourquoi lorsqu’elle lâchât : « C'est. C’est ma mère. Au cas où; où tu ne le sais  pas elle est morte. »
Elle venait de lâcher deux énormes bombes dans mon petit quotidien et je n’arrivais pas à réaliser. La gorge serrée, le ventre noué je n’arrivais pas à parler. J’aurais voulu hurler, demander des explications mais ce n’était pas possible. Je faisais donc signe au barman de me resservir un verre, ce qu’il s’empressa de faire, et je bu mon whisky cul sec avant de grogner « pardon ??!  Mais quand est-ce que c’est arrivé ? C’est impossible ! »
Ce qui était impossible c’est que ce soit sa fille, assise à côté de moi, elle était jeune certes mais pas tant que ça, la vingtaine… quelques années à peine de moins que moi. Elle ne pouvait pas être réellement la fille de cette femme qui m’avait mené au septième ciel tant de fois. Et c’était également impossible que cette femme soit morte. Dans mon esprit elle vivait une vie tranquille. Je n’avais jamais pu imaginer une seule seconde cette femme dans un autre monde que le nôtre. « Tu es sûre ? Certaines de ce que tu avances ? »A peine cette phrase prononcé je me rendis compte de la débilité de mes propos. Bah oui couillons c’est sa mère elle doit être bien informée gros bêta ! Alors je m’empressais d’essayer de rattraper la situation. « Enfin, pardon c’est pas ce que je voulais dire … toutes mes condoléances. » Elle me questionnait sur comment je la connaissais, en pensant à une mauvaise farce. Mais qu’aurais-je pu lui dire ? C’était la meuf de mon père, et je me la tapais dans son dos ? Ça passait assez mal en effet. Je ne savais pas quel passage lui avouer, ma relation avec elle, ou celle de mon père ? Je ne savais pas grand-chose d’elle, et encore moi sur sa fille. Je ne connaissais pas ses réactions, ni comment lui avouer mon lien avec sa mère. Je me contentais donc de lui dire la gorge nouée « c’était … heum...une vieille connaissance à moi, on va dire. Je suis désolé pour toi. »

Cette annonce m’avait bouleversé. Je ne savais plus quoi pensée. Cette fille magnifique était à côté de moi, me rappelant la seule femme que j’avais aimé, et me donnant envie de lui sauter dessus à  même le bar, et de lui faire l’amour sauvagement. Et en même temps, je venais d’apprendre que la femme en question avait perdu la vie. S’en était trop pour moi. Je sorti un billet de mon portefeuille, le déposais sur le bar, il réglait largement nos deux consommations respectives. Je prenais mon casque, ma veste et me tournais vers la jeune fille. «  J’ai besoin de prendre l’air, j’étouffe ici. Pardonne-moi. »
Je sortais à la hâte du bar. Celui-ci possédait par chance une terrasse permettant aux fumeurs –entre autres –  de boire à l’extérieur. Je m’assis donc sur une chaise, dehors et déposais mes affaires sur la tables, la photo en évidence. Je pris ma tête dans mes mains, tout pour essayer de faire le vide, mais c’était impossible.







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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves EmptyMer 27 Aoû - 18:34

« Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. »
Anastasia & Aiden



Très vite la soirée avait changé de couleur, d'ambiance je ne me retrouvais plus seule face à mon verre. A mes côtés j'avais un homme tourmenté, beaucoup plus que je ne pouvais l'être. Cette photo était déconcertante pour nous deux, pourquoi on avait la photo de ma mère tous les deux, et la même qui plus est ? Je me sentais étrange, toute chose, comme si tout cela n'était qu'un rêve que je n'arrivais pas à réaliser que ça existait vraiment. Que tout ça était réel, je ne savais même pas pourquoi j'avais acceptée de me mettre à côté de lui. Je soupirais un peu face à ma bière tentant de me calmer. Puis après les bombes que je venais de lui lancer j'étais sûre à avoir des centaines de questions. Visiblement il n'était pas au courant, que je pouvais être sotte, je ne savais pas prendre des pincettes et ce n'était pas près d'arriver de si tôt . En le voyant boire son Whisky cul sec ma gorge se nouée également. Il la connaissait ça c'est sûr et il avait l'air abasourdit par ma remarque.  J'allais lui répondre mais l'homme en question commencer à poser des questions à foison. Je me sentais encore plus mal à l'aise que lui à présent. Je me pinçais les lèvres face à mon absurdité et je me taisais attendant qu'il reprenne son calme. Déjà je n'étais pas rassurée encore moins quand il commencer à être sec et limite en colère. Je serrais doucement mon poignet comme pour m'empêcher de ne pas fuir.

Je suis désolée..je ne savais pas que tu la connaissais..

Puis je me taisais puisqu'il continuer à prendre la parole. Puis comme si le destin nous jouait des tours la musique devenait plus douce et plus grave. J'avais le cœur qui palpitait à milles à l'heure comment il pouvait la connaître il ne semblait pas si vieux pourtant. Je n'arrivais pas à cerner le tout peut-être que boire une pinte cul sec n'était pas non plus une bonne idée. Quand il m'expliquait que c'était une vielle connaissance, je ne le croyais pas . Il ne pouvait pas être aussi ...ému que ça pour une simple connaissance. Ou c'était moi qui n'était pas vraiment humaine alors. Je le sentais dans sa voix  cette peine. Il avait l'air d'avoir tout perdu dès que je lui disais la nouvelle. Je commandais à la suite un Whisky également que je bu cul sec. Je le regardais je n'arrivais pas à me prononcer. Il avait l'air tout autre chose maintenant, que limite j'aurai pu le prendre dans mes bras pour le consoler.

Laisse, je m'y suis faite depuis. Tu es sûr que toi ça va.... ?


L'homme me regardait un instant puis déposer de la monnaie pour payer nos verres, et semblait vouloir me fuir. Quoi ? Non mais il croyait vraiment qu'il allait pouvoir partir comme ça et me laisse penaude sans savoir ? Il croyait qu'il pouvait juste arriver et m'annoncer ça de but en blanc, personne ne connaissais ma mère, alors qu'il était-il.  Il sortait tellement vite qu'il me fallait quelques secondes pour m’apercevoir qu'il était partit.  Je me redressais sur mes talons, j'étais un peu embrouillée par mon cul sec de Whisky. Je remettais ma robe correctement, et j'essayais de le voir à travers la foule. Je perdais espoir. Je ne le voyais plus. Pourquoi d'un coup j'avais mal à l'estomac comme cela ? J'allais dans le coin extérieur du bar quand je le voyais là assis sur une chaise. Je ravalais une nouvelle fois ma salive m'approchant de lui. Mes jambes à sa hauteur, je caressais du bout des doigts ses mains qui encadrer son visage, pour les lui retirer puis je me baissais pour me retrouver face à lui. J'avais le souffle coupé, ce n'était pas dans mes habitudes d'être aussi proche des hommes. Mais lui c'était différent, il avait une certaine présence, puis je le sentais aussi mal que moi je ne voulais pas le laisser comme ça. Je lui disais avec douceur :

Ana, enfin Anastasia et toi c'est quoi ton prénom ?

Lui demandais-je dans un sourire avant d'agripper une de ses mains pour me lever, et le soulever aussi. Je me retournais face à lui :


Prends tes affaires, on va discuter tu veux ?


Il n'avait plus le choix de me suivre, je n'entendais même pas ses réclamations, que je prenais la photo et son casque et je me dirigeais vers la sortie . Il me suivait, sans parler, il avait l'air si..triste. Je ne pouvais plus m'empêcher de le regarder à présent après quelques minutes de marche je voyais un Fridays. C'était dégueulasse comme chaîne de restaurant, mais au moins on pouvait discuter tranquillement. Le serveur nous choisissait une table, je prenais la main d'Aiden, vu que je connaissais son prénom maintenant. Puis on s'asseyait l'un en face de l'autre .

Bon ce n'est pas dans mes habitudes de traîner avec des hommes, mais tu as l'air si..bouleversé. Alors c'est simple, je vais te raconter certaines choses.. mais toi aussi.

Je raclais ma gorge avant de commencer à lui dire :

Ma mère m'a eu avec un mec étrange qui est mort en prison peu de temps après elle a rencontré un homme que je n'ai jamais vu, elle restait souvent là bas et j'étais chez ma tante du coup. Puis elle a rencontré mon beau-père ce salaud.

Merde. J'en disais trop, mais c'était plus fort que moi quand on me lançait je ne pouvais plus m'arrêter.


Bref, on s'en fiche, mais les derniers mois de sa vies ma mère était complètement droguée et sous alcool. Et un jour je suis arrivée à la maison..elle était là étendue contre le sol, mon beau-père lui un couteau dans le ventre. Du coup t'imagines le genre de dispute.. Je n'ai jamais su pourquoi..


S'il la connaissait si bien, il n'allait pas être étonné de tout ce que j'allais dire. Je ne m'imaginais pas un instant qu'il était le A. en question. Non je ne m'en serrais jamais douté..

Puis j'ai vu des lettres d'un de ces amants et je pense que c'est ça qu'il la tué.. Enfin bref, est-ce que vu que tu la connaissais toi aussi...tu veux m'aider ?

Lui demandais-je la voix tremblante. Les larmes aux yeux, c'était dur pour moi. Le Whisky me donnait des ailes à moi aussi et je ne sais pas pourquoi je lui demandais ça. Comme si je reprenais conscience, je me levais en posant une main contre son épaule.

J'ai besoin de me rafraîchir, je me sens pas bien.

Puis je filais aux toilettes, toute tremblantes, je poussais des cris muets, des cris du cœurs, des larmes de l'intérieur. Mais pourquoi putain je n'arrivais pas à vivre sans savoir. Quand la porte des toilettes d'un coup se claquait...


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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves EmptyDim 2 Nov - 1:04


Anastasia & Aiden

“So chew me up, it's written on your face tonight. I give myself for you, nothing left to lose.”


Cette simple photo avait fait basculer tout le cours de ma soirée. Mais pas seulement de la mienne, celle de la jeune femme également. Elle qui avait commencé par me rejeter sans bonnes manières était finalement dans un état aussi bouleversé que moi. Cette rencontre était déconcertante. Une jeune femme qui est le portrait craché de la femme dont je suis tombé amoureux il y a une dizaine d’année se retrouve dans le même bar que moi, et cette dite demoiselle trouve en réalité être la fille de celle qui m’avait bouleversé. Comment était-ce possible, avec tous les kilomètres qui nous séparent de la Russie ?  Tout cela n’était que de la pure folie. Si j’avais été sous l’emprise d’une quelconque drogue j’aurais pu la blâmer pour ce qui ne pouvait être qu’une hallucination, ne pouvait pas être vrai, mais seul un peu d’alcool coulait dans mes veines, et il m’en faut tout de même plus pour en arriver à délirer à ce point. Je devais l’admettre, elle était bien là, en chair et en os.

Elle s’excusait. Mais elle n’avait pas à le faire. C’était sa mère après tout. Ce n’était pas à elle de s’excuser. Je n’étais pas bien, le cœur serré, le ventre noué. Cette sensation m’était étrange. J’avais depuis longtemps refusé de ressentir quoi que ce soit.  Les sentiments, très peu pour moi. Mais cette femme remontait à une époque où je ne m’étais pas encore totalement blindé, où elle avait su me faire succombé, j’étais tombé sous son charme. Comment ne pas lui succomber ? Elle avait tout de   la femme parfait, splendide, sexy et effroyablement expérimentée. Mais cette jeune femme qui se trouvait tout à coup devant moi me troublait tout autant. Je ne savais rien d’elle mais elle m’excitait terriblement. En mémoire de sa mère certainement. Mais c’était elle à quelques centimètres de moi qui me faisait réagir et me troublait. Mon esprit était perturbé, entre deux et excitation, je ne savais pas où donner de la tête.

Totalement abattu par ce que je venais d’apprendre, j’avais du mal à respirer. Ce comportement ne me ressemblait pas. Rares sont les personnes qui m’ont déjà vu comme ça. Ne jamais pleurer en public, ne jamais pleurer tout court. Je n’avais plus pleuré depuis l’enterrement de ma mère, et même si mon cœur se fendait à chaque fois que j’y pensais, je me contenais. Je n’allais tout de même pas pleurer pour une femme … voyons Aiden ressaisi toi ! ça n’allait pas, et ma seule solution était la fuite. Peu valeureux certes, mais je ne connaissais rien d’elle et je ne pouvais pas me permettre de m’afficher devant elle. Je rassemblais mes affaires pour me poser un peu plus loin, sur la terrasse. Elle ne suivrait certainement pas.
Manque de bol, elle m’avait suivi.  La tête dans mes mains, je reprenais doucement mes esprits en faisant la part des choses. Elle caressa alors doucement le dos de ma main, qui tenait ma tête. Cette sensation et ce premier contact me procurèrent une sensation totalement inconnue. Sa tête face à moi, elle me mit mal à l’aise. J’aurais eu envie de l’embrasser, de lui faire sauvagement l’amour sur la table du bar et à la fois j’avais envie de la prendre simplement dans mes bras et de lui caresser tendrement le visage alors qu’elle me parlerait de celle qu’elle a perdu. Elle s’appelle Anastasia. Quel joli prénom. Le souffle coupé il me fallut un moment avant de pouvoir sortir le miens « Aiden, enchanté. » Elle me proposa ensuite de la suivre, pour aller discuter. Pourquoi pas après tout. Elle prit mes affaires, ne me laissant pas vraiment le choix. Tourmenté par la mort de celle que j’avais auparavant aimé, je ne put rien dire. Je la suivais simplement silencieusement.

Nous étions désormais dans un restaurant que je ne connaissais pas. J’avais dû passer devant des centaines de fois, mais jamais ne m’étais attablé ici. Elle avait pris ma main, comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Et pourtant. Elle commença par me dire qu’elle n’avait pas l’habitude de rester avec des hommes, ce qui était étrange pour une si belle femme. Et elle débuta son histoire.
Elle me parla de la première rencontre de sa mère et de son père, de ce que celui-ci est devenu. La pauvre n’avait pas été gâté par la vie. Elle parlait alors de son beau-père qu’elle qualifiait de « salaud » mais je ne m’attendais absolument pas à ce qui allait suivre. J’avais fait la rencontre de sa mère il y a une dizaine d’année. A l’époque où elle était avec mon père. « L’homme qu’elle n’avait jamais rencontré » c’était mon père.
Elle parla ensuite des derniers moments de la vie de sa mère, totalement droguée. A l’époque où j’étais avec elle c’était une femme splendide qui se droguait de temps en temps mais dont la principale addiction était le sexe. Nous arrosions souvent nos ébats mais jamais je ne l’aurais pensé totalement droguée et alcoolique. Quelle fin tragique. Lorsqu’elle annonça que son beau-père l’avait tué de sang-froid, je dégluti. Depuis le début de son récit je n’avais pas réussi à dire quoi que ce soit. Mon sang s’était glacé, ma respiration était haletante et mon cœur avait accéléré comme si je venais de courir un cent mètres.  Elle me parla de lettres qu’elle avait vu, d’un amant à elle. Bien loin de pensé qu’il s’agissait des quelques lettre que nous avions pu échanger je ne comprenais rien. Notre relation remontait à il y a si longtemps, j’avais écrit ces lettre à l’époque. Elle ne devait certainement pas parler des miennes. Il se peut également que mon père lui ait lui aussi écrit, à la mort de ma mère, pour retrouver un sein chaud sur lequel se poser. C’était certainement lui.

Elle n’avait pas pu retenir ses larmes, et en s’appuyant sur mon épaule elle se relevait en direction des toilettes. J’étais resté muet depuis notre arrivé ici, mais je ne comptais pas le rester. J’emboitais le pas. Elle était là, dans les toilettes des femmes, totalement dévastée. Je la pris dans mes bras. Maladroitement. Je l’enlaçais comme s’il s’agissait de ma petite sœur. Je lui caressais doucement les cheveux avant de lui annoncer certaines choses. «  J’ai des aveux à te faire. Je connaissais assez bien ta mère et c’était à mes yeux une personne formidable. Garde cette image en tête. J’étais fou d’elle. Littéralement. Mais j’étais bien trop jeune à l’époque. Elle m'avait rendu dingue.»

Mon cœur battait la chamade. Je tenais Ana dans mes bras, et lui racontais  à quel point j’aimais sa mère. J’étais en train de faire un transfert, j’étais en train de la vouloir elle, elle qui était bien vivante. « L’homme que ta mère a rencontré et que tu n’as jamais vu, c’était mon père. Et il se peut que ça soit lui qui lui ait envoyé les lettres dont tu parles. »
Alors que je disais ça, j’espérais qu’elle ne fasse pas tout de suite le rapprochement entre mon père et moi, signifiant que lui et moi avions couché avec la même femme, ce qui pouvait, dit comme ça être assez répugnant. Mais sa mère était une créature hors du commun qui aurait séduit tout homme sur terre, et j’en avais fait les frais.
«  je ... je ... je ne sais pas quoi te dire, je suis désolé. Tu veux que je m’en aille ? »





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