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Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya

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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya EmptyJeu 20 Juin - 4:55

Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Tumblr_m9q4o6VZS91qcrj39o1_250 Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Tumblr_inline_mildq8U9qu1qz4rgp

Croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit..
Encore plus machiavélique qu’il n’est séduisant, il n’a jamais proféré une seule parole sans quelques projets malhonnêtes. De toutes celles qu’il a conquise il n’en est pas qui en ait à s’en plaindre. Fuyez le à tout prix...

    Déposant mes affaires sur la commode dans l'entrée, je lâchais dans le même temps mes clés et partis m'affaler sur le canapé. Posant ma main sur mon ventre bien rebondis, je souris à l'idée que d'ici cinq mois, le petit être que je portais en moi allait pouvoir tenir dans mes bras, et me combler d'amour. J'étais heureuse à l'idée de me dire que j'allais avoir cet enfant, qu'il allait grandir dans un environnement stable, avec une mère aimante, et une tata gâteau. Elle allait même avoir un oncle - par alliance - prêt à la faire rire au possible, du moins, c'est ce qu'Enzo m'avait raconté lorsque nous avions pris un moment pour discuter ensemble, de cette grossesse. Pourquoi m'étais-je mis à en parler au frère d'Aurea du petit pois qui grandissait dans mon ventre? Je n'en avais aucune idée. J'avais simplement suivi l'instinct du moment, pour me retrouver assise sur le canapé, à converser avec le petit Enzo, et d'une certaine manière, le petit italien s'était mis en tête qu'il deviendrait le tonton de mon bébé, et qu'il s'occuperait de lui avec grand soin. Cela m'avait fait sourire, m'avait surpris, mais surtout très plaisir. Mon bébé aurait donc un tonton gâteau, à défaut d'avoir un père présent. C'était d'ailleurs là ma grande peur. Et si mon bébé ressemblait à Gaulthier? Et si j'étais incapable de ne pas voir Gaulthier à travers les yeux de notre enfant? Je ne pouvais pas le nier, cette histoire m'effrayait, ce bébé m'effrayait par avance, alors que je savais pertinemment que j'allais l'aimer d'un amour sans faille. Aurea me répétait très souvent que j'allais être une bonne mère, que je n'avais pas à m'inquiéter de son futur, mais la vérité était là. Cet enfant allait grandir sans son père, son un repère masculin dans sa vie, et je savais que cela risquait de lui faire défaut. Je savais ce que cela pouvait faire de ne pas connaître son père, ni même sa mère, de vivre sans sa famille. Je m'étais pourtant toujours promis de ne pas faire subir la même chose aux enfants que j'engendrais. Et pourtant, à l'âge de dix neuf ans, j'étais enceinte de quatre mois passé, d'un homme dont je venais de me séparer, juste après que celui-ci soit décédé. How pathetic is it… J'aurai pu arrêté tout cela, mettre un terme à ma grossesse, afin d'éviter de telles déconvenues à cet enfant. Mais la vérité étant, que j'étais incapable de tuer un enfant, de supprimer ce petit pois de mon ventre. Il était mon sang, ma chaire, et même si je n'avais pas eu de parents, cela ne m'avait pas empêché d'être éduquée, d'avoir certaines valeurs, parmi lesquelles, de dire non à l'avortement. Toujours est-il que je profitais de cet instant de répit, pour me reposer. Après tout, c'était bien connu que les jeunes femmes enceintes ressentaient une grande fatigue après n'importe quel effort. Et en ce moment, un rien me fatiguait. Pourtant d'ici une vingtaine de minutes, j'allais devoir me rendre au pavillon alpha, et par avance, cela me fatiguait. Aussi, je profitais tranquillement de ces vingt petites minutes, avant de reprendre mes affaires, de remonter dans ma voiture et de reprendre le trajet, direction le pavillon alpha. Quelques minutes plus tard, j'étais donc au pavillon, fin prête à mettre de l'ordre dans mes affaires. J'entrais dans ce qui pouvait sembler être mon palace, puisque j'en étais la reine, et je saluais quelques personnes de la main, tout en posant une main reflexe sur mon ventre. Je devais bien l'admettre, ici, au côté de mes alphas, je me sentais en sécurité. Pas de murmures gênants à mon passage, pas de critiques haut et fort, pas de moquerie, juste de la pure sympathie pour moi et ma situation. Mes alphas étaient réellement une seconde famille pour moi, et je savais que je pouvais compter sur eux. Aussi, je leur devais bien cela, de redorer le blason de cette confrérie. Et je devais bien l'admettre, en ce moment, ils en avaient bien besoin. Aussi, m'installant à mon bureau, je commençais à trier les différents dossiers qui s'étaient accumulés. Deux problèmes se présentaient à moi, le premier étant le recrutement d'un nouveau président, Théo ayant quitté l'université, et le second se révélant plus encombrant. La rush week venait de commencer, et à ce titre, une montagne de candidatures s'offrait à moi. J'aurai bien demander à Erwan mon bras droit de m'aider dans cette tâche, mais je le savais occupé ailleurs, et je n'avais aucune intention de l'encombrer de cela. Une chose cependant était sur, il me serait impossible d'étudier tous ces dossiers aujourd'hui. J'attaquais donc une première pile. Le premier candidat était Mavis, un omicron, fraichement débarqué d'Oxford. A première vue, il me semblait un excellent candidat et je le mis donc de côté. Il allait de soit qu'Erwan aurait son mot final à dire dans le choix. Le second dossier ne m'intéressait guère. Un dénommé Peter s'intéressant plus au sport qu'à ses études n'avait pas sa place chez les alpha, loin de là. Le troisième était Sasha, et un sourire se dessina sur mon visage. Mon Sasha. J'étais très heureuse de voir sa candidature faite chez les alpha et il allait de soit que j'accepterais. Bien sur, cela n'avait rien à voir avec le fait que Sasha était l'un de mes plus proches amis, et que sa sœur était ma meilleure amie. Non. Sasha avait simplement tout d'un alpha et c'était donc avec plaisir que je mis son dossier du bon côté. Je pratiquais ainsi pendant près de trois quart d'heure, avant de commencer à fatiguer et me lasser. En cet instant présent, je n'avais envie que d'une chose, sortir et me boire un café. Aussi, je quittais mon bureau, le fermais à clé, et sortis du pavillon. Remontant dans ma voiture, je pris quelques instants pour réfléchir. Où avais-je envie d'aller boire un café? Là maintenant comme ça, le starbucks. Non pas que je sois une grande fan de cette chaîne de café, mais Elmas me parlait sans cesse de ce café, où son ami Wren l'emmenait à chaque fois. Selon elle, ils y servaient le meilleur café qui soit. Pourtant aujourd'hui, je n'étais pas d'humeur à m'assoir à une terrasse et à regarder les gens passer. Non j'avais envie de liberté, d'évasion et c'est pourquoi, sans trop réfléchir, je pris la direction de la marina. Là bas, je savais que je pourrais prendre un café à emporter, m'installer sur un banc et observer les bateaux partant vers le large pour je ne sais quelle destination exotique. Ma voiture m'emmena donc à ma destination, et une dizaine de minutes plus tard, je marchais le long de la marina, un café au lait avec une pointe de vanille et de caramel à la main. J'inspirais l'air marin en fermant les yeux, laissant aller mon imagination, la laissant vagabonder sur ce qui pourrait être la prochaine destination de tels ou tels bateaux. Et si celui-ci partant en direction d'Hawaï? Et lui pourquoi pas vers Seattle? un sourire béat s'afficha sur mon visage et je restais un moment ainsi. Au bout de  quelques minutes, je décidais enfin de bouger et repris mon chemin, sans vraiment regarder où j'allais. Le regard dans le vague, ma boisson à la main, je ne le vis pas venir. Lui. Je percutais quelqu'un et il fallut que ce soit lui. Mon épaule endolori, je relevais les yeux pour lui faire face. Je n'arrivais même pas à redire son nom, à le prononcer. Pourquoi était-il ici? Que faisait-il à San Francisco? N'avait-il pas quitté la ville des mois auparavant? Ne m'avait-il pas abandonné au moment même où sa présence était plus que nécessaire à mes yeux? C'est d'un coup que la colère me monta au nez, que je prononçais enfin son prénom. « Cameron. » un ton sec, dur et froid. Voilà comment allait être reçu Cameron dès lors qu'il me verrait. Pas un mot, pas une lettre, un mail rien, alors qu'il était l'une des personnes les plus proches de moi, en qui j'avais le plus confiance. Pourtant, lorsqu'il était parti, je n'avais pas cherché à le contacter. J'avais bien trop de choses à m'occuper et je n'avais pas eu l'occasion d'évacuer la colère qui s'était accumulée petit à petit. La vérité étant, qu'avec le décès de Gaulthier, j'avais déjà eu beaucoup à faire niveau colère. Je l'avais évacuée par ailleurs de bien des manières, mais aujourd'hui, faire face à Cameron me ramenait à la dure réalité des choses. Je n'avais pas oublié la mort de Gaulthier et cette colère qui me rongeait. Je n'avais pas oublié l'abandon de Cameron et l'effet que cela avait eu sur moi. Non, rien de tout cela. « Qu'est-ce que tu fais à San Francisco? Tu ne devrais pas être ailleurs dans le monde, à parader comme un paon, à fuir les gens qui tiennent à toi? » Crachai-je à son visage, un brin hostile, ouvrant une fois pour toute mon cœur et ce qui s'y renfermait. Je n'avais aucune idée de ce que Cameron allait bien pouvoir dire pour se défendre, pour expliquer son absence et sa défection. D'une certaine manière, j'étais impatiente et curieuse d'entendre sa version, d'entendre son explication. Des scénarios, je m'en étais fait une tonne, mais pas un ne me convenait. A chaque fois, j'en revenais au même point. Cameron était un lâche qui, en plus d'avoir abandonné Valentina, sa propre meilleure amie au moment même où elle perdait Dawson, son petit ami - et accessoirement mon ex - m'avait abandonnée au moment où j'avais perdu mon mari. La fuite. Voilà tout ce dont Cameron avait été capable.
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MessageSujet: Re: Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya EmptyVen 21 Juin - 17:03

❝ Demandez à n’importe qui ce qu’il attend de la vie, la réponse est simple : être heureux. Mais c’est peut être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut être que plus on essaye d’atteindre le bonheur, plus on s’embrouille les idées au point de ne même plus se reconnaître. Alors on continue à sourire et on essaye de toutes nos forces d’être les gens heureux que l’on voudrait devenir. Jusqu’à ce que tout à coup, on comprenne que le bonheur est déjà là, pas dans nos rêves et nos espoirs, mais dans ce qu’on à déjà : le confortable, le familier.. ❞ 

Marc Lévy a écrit « on peut blâmer son enfance, accuser indéfiniment ses parents de tous les maux qui nous accablent, les rendre coupables des épreuves de la vie, de nos faiblesses, de nos lâchetés, mais finalement on est responsable de sa propre existence, on devient qui l'on a décidé d'être ». Depuis tout petit, j'avais appris à grandir seul, à me débrouiller seul, sans l'aide de mes parents. Je m'étais forgé ma personnalité, mon caractère. Les épreuves de la vie ? Personne ne m'avait aider à les surmonter. Personne ne m'avait tendu la main dans les moments les plus sombres de mon existence. Mes parents s'étant très vite séparés après ma naissance, ils ne se battirent pas pour ma garde. Personne ne s'était jamais battu pour moi. Parce qu'avoir un enfant surdoué n'est pas un cadeau de la nature. Il est indiscipliné, curieux, observateur, hyperactif. Il pose des questions, tout le temps sans interruption. C'est fatiguant d'avoir un enfant surdoué parce qu'il demande plus d'attentions qu'un enfant normal. Et mes parents n'avaient pas pour habitude de se soucier de quelqu'un d'autre qu'eux-même. Ils soupiraient lorsque je les sollicitais pour une activité, quelle soit manuelle ou extérieur. Ils me renvoyaient à mes camions quand je quémandais une histoire. Ma mère, bien trop occupée à se faire coiffer ou à s'offrir des manucures pour emmener son fils à la découverte du monde. Mon père lui, s'étant tout de suite remis avec une femme après son divorce avec ma mère, préférait s'occuper de ma petite sœur que de son aîné, trop bruyant à son goût. J'avais pris l'habitude de me réfugier dans mon imaginaire. Tantôt je devenais un preux chevalier en guerre contre le dragon guerrier, tantôt j'explorais les dépouilles d'un avion de chasse, à la recherche de blessés à soigner sur le champ. J'aimais m'inventer toute une ribambelle d'amis imaginaires pour ne plus me sentir seul. Et lorsque ces derniers ne parvenaient plus à combler cette solitude qui m'habitaient depuis tout petit, ma grand-mère prenait le relais pour me distraire, me conter monts et merveilles et me préparer son moelleux au chocolat dont je raffolais et dont elle seule détenait le secret. Ma mémé, je l'aimais plus que tout. Très proche d'elle, elle était la seule à me comprendre. Elle aussi détenait un quotient intellectuel supérieur à la moyenne donc elle comprenait mieux que personne les angoisses qui gâchaient mes nuits et me rendaient susceptible et anxieux. Elle me calmait mieux que quiconque et répondait à chacune de mes interrogations avec une patience infinie. J'avais hérité du caractère bien trempé de mon père mais ma soif d'apprendre et ma curiosité aiguisée provenaient de ma grand-mère. Mon pépé aussi, je l'aimais beaucoup. Il m'apprenait à faire toutes les bêtises que mon père ne supportait pas. Il fut celui qui m'appris à fabriquer ma première sarbacane, à construire cabane en bois. Il m'inculqua la patience de pêcher, à viser correctement dans une carabine. On partait tôt le matin avec pépé pour aller à la chasse et à la pêche. J'aimais ces moments avec lui. Il ne fallait pas parler, mais ça ne me dérangeait pas, parce qu'avec pépé, on se comprenait d'un regard. C'est grâce à eux que j'ai appris à grandir, grâce à eux que je me suis construit. Et ces derniers temps, lorsque je me perdis en chemin, j'en voulais à ces parents si absents et qui n'avait pas appris à m'aimer. Je leur en voulais de m'avoir transmis leur cœur de pierre et leur faculté à ne pas savoir aimer les autres. C'était plus simple d'être le connard de service. Je n'aurais pas supporté devenir comme eux. Moi je préférais de pas m'attacher, ou moins je ne prenais pas le risque de faire du mal à mes proches comme mes parents avaient pu m'en faire. Mais j'avais tout faux. Sauf que je ne m'en étais pas encore rendu compte. Pour l'instant, l'heure était à trouver le smoking idéal pour le futur mariage de mon paternel. Mariage auquel j'avais été convié et dont je me voyais l'obligation d'y assister. Ordre de Romuald Adams, mon très cher père. La cérémonie se déroulait dans deux semaines et je n'avais toujours rien à me mettre. Mais étant devenu la nouvelle égérie de la très grande marque G-Star, je m'étais vu attribué une styliste attitrée avec laquelle j'avais rendez-vous dans cinq minutes. Ashton tenait sa boutique en plein centre de San Francisco et c'était elle désormais qui m'habillait de la tête au pied. Fini le Cameron en mode clochard, fini le look totalement étudiant, désormais Cameron était toujours classe et bien habillé. J'allais faire taire toutes les langues qui aimaient critiquer mon apparence. En plus de ma belle gueule, véritable piège à fille, mon apparence s'en voyait resplendir. J'étais devenu une véritable bombe, très modeste, et ce n'était pas mes conquêtes qui allaient dire le contraire. Sourire charmeur, coupe en bataille, vêtements taillés sur mesure, je détenais la parfaite panoplie du mannequin à succès. J'entrai dans l'antre d'Ashton, arrivé à bon port. Cette dernière me sauta dans les bras lorsqu'elle me vit entrer. « Salut le plus beau ». Je la gratifiai d'un baiser sur la joue en guise de remerciement. J'appréciais cette jeune femme au caractère bien trempée et pleine de vie. Nous ne nous étions pas quittés ces derniers mois, lorsque je parcourais les quatre coins du monde pour divers shooting. Elle m'accompagnait partout, m'habillait pour chaque événement, interwiews, me reboostait lorsque la fatigue se faisait alors sentir sur mon visage et mon moral. Nous avions lié un véritable lien d'amitié et je ne saurai me passer d'elle désormais. « J'espère que tu as ce qu'il me faut Ash et il faut que ce soit niquel parce que tu connais mon père, il ne me laisse rien passer » soupirai-je. Ashton possédait un véritable talent, elle excellait dans son domaine et je n'avais de doutes quant à la finalité de son travail. Je savais que mon smocking serait parfait. « Oui je sais Eynsford, t'inquiètes pas, je connais tes mensurations par cœur, tu feras tomber toutes les demoiselles d'honneur quand elles te verront habiller ainsi ». Clin d'oeil de la part de mon acolyte, je rigolai tandis qu'elle me tendait le fameux smocking à essayer. Et comme je l'avais prédis, il était parfait. J'en profitais pour passer un moment avec mon amie, entre divers bavardes et fous rires, le temps passa à une vitesse folle. Le cellulaire de ma styliste préférée nous tira de notre euphorie du moment et j'en profitais qu'elle soit au téléphone pour lui souffler un baiser de loin et de m'éclipser. J'avais d'autres personnes à voir pour les avertir de mon retour. D'autres personnes comme … Meleya, qui me percuta de plein fouet tandis que nous marchions dans la rue. La surprise se lut dans son regard. Hé oui je n'avais mis personne au courant de mon retour. Surpriiiiiiiiiiiise. Je sentis au ton de sa voix que visiblement ma surprise n'avait pas l'effet escompté. Elle semblait m'en vouloir. « Hey Meleya » lâchai-je, un petit sourire en coin. Je n'eus pas le loisir d'ajouter autre chose que déjà une déferlente de reproches m'explosa en plein visage. Quant à la question, était-elle en colère contre moi, visiblement oui. Je pouvais la comprendre. Nous étions très proches avant que je ne parte faire le mannequin dans le monde entier et comme à beaucoup d'autres personnes, je ne lui avais quasiment aucunes nouvelle. Ce n'était pas bien, j'en étais plus que conscient. « Toi aussi tu m'as manqué ». Je laissai échapper un petit rire nerveux. Les missiles volaient et me touchaient de plein fouet. Je ne lui en voulais pas d'être aussi en colère contre moi. J'allais devoir trouver les mots pour me défendre et m'excuser de mon comportement de goujat. « J'ai terminé mon contrat donc je suis revenu à San Francisco finir mon année comme tu peux le voir » dis-je, rangeant mes mains dans les poches de mon jean. « Et je ne suis pas parti fuir les gens qui tiennent à moi comme tu le suggère si bien » ajoutai-je dans la foulée. Je suis plutôt parti me fuir moi, ma Meleya si tu savais. Si tu savais comme je ne supportais plus la personne que j'étais devenu. Si tu savais comme le travail fut long pour que je me redore une image à mon goût. « Je sais que tu m'en veux de ne pas avoir donné de nouvelles et je le comprends, mais ce n'était pas dans le but de te blesser ni de blesser qui que ce soit ». Même si mon comportement et mon départ en avait touché plus d'un, je le savais. Je n'aurais sans doute pas du agir ainsi mais lorsque ce contrat s'offrit à moi, je ne pris pas la peine de réfléchir que déjà je m'envolais vers de nouveaux horizons. J'avais eu besoin de cet éloignement, j'en revenais plus fort que jamais. Et changé aussi, pas seulement physiquement. « Tu ne veux pas qu'on aille boire un coup quelque part et qu'on parle tranquillement ? ». Dans l'espoir qu'elle accepte ma proposition, j'attendais qu'elle veuille bien me donner une chance de m'expliquer et de lui prouver que je n'avais jamais eu l'intention de lui faire quelconque mal. Et que je m'excusais de n'être qu'un crétin.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya EmptyDim 30 Juin - 19:11


Croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit..
Encore plus machiavélique qu’il n’est séduisant, il n’a jamais proféré une seule parole sans quelques projets malhonnêtes. De toutes celles qu’il a conquise il n’en est pas qui en ait à s’en plaindre. Fuyez le à tout prix...


    Ces derniers temps, je devais bien l'admettre j'étais plus que sous tension, m'énervant pour un rien, m'agaçant à la moindre réflexion des gens à mon égard, en somme j'étais bien loin d'être agréable à vivre. Bien sur, mes quelques proches en avaient pleinement conscience, et ne m'en voulaient pas, mais il fallait bien que je le reconnaisse, cela devait être compliqué pour eux. Pourtant, je n'étais pas prête à faire des efforts, à prendre sur moi. Non, c'était juste impossible. J'étais veuve, j'étais enceinte, et j'entendais bien laisser aller mon chagrin jusqu'au bout, que cela plaise ou non. Oui, c'était loin d'être dans mes habitudes, mais pour une fois, je décidais de me la jouer à la Aurea, de faire ma capricieuse et d'en profiter un maximum, que l'on accepte ou non. Ma sœur l'avait d'ailleurs bien rapidement compris mon petit jeu mais n'avait pas cherché pour autant à me dissuader d'agir ainsi, puisqu'après tout, lorsqu'elle le faisait, je me taisais et supportais ses habitudes.  Pourtant, de moi-même j'admettais que mon comportement dépassait les limites, et de ce fait, j'essayais de m'isoler au maximum, histoire d'éviter toute confrontation et toutes disputes inutiles. C'est pourquoi je m'étais rendue à la maison des alphas, de sorte de trier les nouvelles candidatures pour l'année à venir et choisir qui étaient capable de faire d'excellentes alphas. Mais bien vite je fatiguais, et entre la maison alpha et la maison ivanova, j'en avais assez d'être enfermée. Aussi je décidais de prendre le large, de partir direction la marina, afin d'aller prendre l'air marin, et de me dégourdir les jambes. Je savais qu'arrivée là bas, il y aurait peu de risques je croise une montagne d'étudiants ou de personnes de ma connaissance, et donc j'éviterai les regards et critiques incessantes. Après tout, c'était surement ce genre de comportements qui m'incitait à m'éloigner et à m'isoler de tous. Mais voilà en me rendant à la Marina, je ne m'attendais certainement pas à tomber sur des personnes de ma connaissance, des personnes surtout qui m'avaient abandonné au moment le plus culminant. Et oui, il avait fallu que je tombe sur Cameron, le Cameron, l'oméga par excellence, le frère d'Adriel, le Cameron qui comme son frangin avait endossé le rôle de protecteur envers moi. Mais c'était aussi le Cameron qui avait décidé de faire ses clic et ses clacs, sans prévenir, sans un mot, qui avait décidé certes de vivre un rêve, mais qui avait fermé la porte à son passé, sans se préoccuper des conséquences et du manque qu'il pourrait provoquer auprès des autres. Alors le voir devant moi, avec son petit sourire en coin, ma colère monta directement au nez telle une moutarde un peu trop forte. Les mots sortirent directement de ma bouche, sans prendre la peine de passer par la case réflexion, et à vrai dire, je m'en coutre foutais carrément de ne pas avoir tourner ma langue sept fois avant de parler. Au fond, ce que je venais de lui balancer, c'était exactement ce que je pensais et je n'avais aucune crainte à lui dire tout cela. Adieu la petite Meleya naïve, et bonjour Meleya sur d'elle. Evidemment, Cameron était loin de faire le fier, et il avait bien raison. Il savait qu'il était en tord, cela se voyait sur son visage qu'il en avait pleinement conscience. Maintenant est-ce qu'il allait admettre son erreur, sa faute, c'était là une toute autre histoire. Après tout, Cameron était quelqu'un de très fier, et je doutais qu'il soit capable de s'excuser aujourd'hui. Sur un petit ton nerveux, il me déclara que je lui avais manqué, le tout ponctué d'un toi aussi. Oh que oui il m'avait manqué, mais cela m'écorcherait la bouche que de le lui avouer. Aussi, je ne répondis même pas à cette réplique, tellement je n'en voyais pas l'intérêt. Aujourd'hui, je portais une robe ample, qui cachait aisément mes rondeurs de femme enceinte, et mon bras posé négligemment sur mon ventre finissait par cacher entièrement mes cinq mois de grossesse. Hors de question que je ne le mentionne sorti de nulle part, ou que Cameron s'exclame sur cette merveille nouvelle. Aujourd'hui était la Saint Cameron, et cela n'allait guère lui faire plaisir. « Ah c'est sur, il a fallu que je le vois, parce que tu n'aurais pas eu la décence de me faire part de ce retour, tout comme tu ne l'as pas eu pour ton départ. » Crachai-je  à son visage. « Le même Cameron avant et après le départ. » Lâchai-je sarcastiquement, lui faisant comprendre une nouvelle fois que je lui en voulais d'une force qu'il ne pouvait pas imaginer. « Alors pourquoi es-tu parti? Pourquoi n'as-tu pas donné signe de vie? Pourquoi n'as-tu pas prévenu de ce départ? » Tentai-je de comprendre. Paradoxalement, je cherchais à comprendre sa décision, son départ, même si dans le même temps, je n'en avais que faire. Il avait pris la décision de partir et mon esprit n'était capable que de se focaliser là-dessus. Il allait me falloir du temps pour m'habituer à son retour, à le revoir arpenter les couloirs de l'Université en même temps que moi. Et le voilà qu'il me proposait d'aller boire un verre en sa compagnie, comme si les quatre cinq mois qui s'étaient écoulés n'avaient aucune espèce d'importance, comme si j'allais d'un claquement de doigt, oublier le départ de Cameron, son absence et le manque qu'il avait creusé en moi. Meleya la bonne poire n'existait plus, et Cameron allait vite le comprendre. « Parler? Mais parler de quoi Cameron? Que tu me racontes ton tour du monde sur les podiums? Que tu me racontes avec quelle fille tu t'es envoyé en l'air pendant que moi j'en chiais? Que tu me racontes tes exploits pendant que Valentina perdait l'homme de sa vie? » Je n'étais pas particulièrement proche de sa meilleure amie, mais l'une comme l'autre avions pris conscience que nos vies étaient liées. Après tout, Dawson mon ex petit ami était devenu sien au moment de sa mort, pendant que son meilleur ami Cameron était devenu comme un frère pour moi. Aussi, j'imaginais parfaitement dans quel état la jeune fille devait se trouver en ce moment. Mes paroles commençaient à prendre de l'ampleur, et mon ton à devenir plus hargneux, et les mots qui allaient suivre n'allaient pas aller en s'atténuant. La vulgarité s'était d'ailleurs emparer de moi, prouvant en cet instant que la sagesse dont je faisais preuve en temps normal n'avait plus aucun contrôle sur moi. « Tu veux qu'on parle de tout ça Cameron? Ou tu veux qu'on parle du fait que je sois veuve? Tu veux qu'on en parle de la mort de Gaulthier et du joli cadeau qu'il m'a laissé? Tu veux qu'on en parle de ce gosse que je vais mettre au mode dans quatre mois et qui n'aura pas de père? » Je dégageais ma main de mon ventre et tirais sur ma robe, laissant alors apparaître absolument toutes mes rondeurs de femme enceinte de cinq mois. Cameron me dévisageait, interdit, sans savoir réellement quoi dire. Et c'est à ce moment là que je choisis d'enfoncer le couteau bien profondément. « Ne t'inquiètes pas. Adriel, ton frère a été présent pour moi et m'a très bien soutenu. » Je savais que les rapports entre Adriel et Cameron étaient froids, pour ne pas dure quasi nuls et inexistants, ce que Cameron devait d'une certaine façon ou d'une autre regretter. Aussi, enfoncer le clou en lui rappelant qu'Adriel avait été présent pour moi ne devait guère faire plaisir à Cameron. En même temps, les deux Eynsford avaient toujours été présent pour moi à leur manière. Adriel et moi étions les amants maudits des Levy-Carcenac, les deux jeunes gens destinés à épouser les enfants L-C, et finalement, c'est ce qui nous avait rapproché. Rapproché par ailleurs, au point que je fasse croire devant certaines amies d'Adriel, qu'il était le père de cet enfant. Je savais qu'à un moment ou à un autre je paierai cher ce mensonge, mais l'epsilon savait que j'avais agit impulsivement, pour faire perdre la face à Autumn, qui se tannait d'avoir obtenu le cœur de Gaulthier. « Alors Cameron, tu veux toujours qu'on aille boire un café tranquillement? » Lâchai-je un brin désinvolte à l'attention de l'oméga. Même s'il s'était excusé, je doutais réellement être capable de lui pardonner du jour au lendemain. L'abandon, j'avais connu ça toute ma vie, n'ayant jamais eu de vraie vie de famille. Cameron était au courant de tout cela, et pourtant, il ne s'était pas gêné pour partir, tout quitter sans un regard derrière lui, sans penser au mal qu'il était capable de faire.
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MessageSujet: Re: Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya EmptyMer 3 Juil - 22:42

❝ - Le truc, c’est qu’je sais qu’je suis un vrai connard parfois. Mais, les gens aiment ça, pas vrai ? Mon côté emmerdeur, mon charme légendaire, ça plaît aux gens. Et ça m’plait qu’ça leur plaise.
- On n’est pas obligé d’en parler maintenant.
- Mais des fois, j’ai l’impression de pas être moi, parce que, parce j’suis plus que ça. J’veux pas être un connard moi. C’est vrai. Effy elle le sait, elle m’aime pour c’que j’suis vraiment.
. ❞ 

Recommencer à zéro, personne n'avait cette chance. Pourtant nous espérions tous pouvoir y parvenir quand l'envie s'en faisait sentir ou que nous penses ne plus avoir le choix que de recommencer sa vie à zéro. On souhaiterait pouvoir changer cette personne qui nous était devenue insupportable, cette personne que nous ne pouvions plus supporter, cette personne dont même le reflet dans le miroir nous était répugnant. Ce serait si simple de pouvoir changer en un claquement de doigts. De pouvoir délaisser tout ce que nous ne pouvions plus supporter en nous. S'en débarrasser à jamais et devenir la personne que nous aimerions être au plus profond de nous. Oui ça serait tellement simple. Mais la vie n'était pas simple, loin de là. Tout n' était pas rose et rien de se résolvait en un claquement de doigt. Malheureusement. On ne pouvait pas tout claquer et partir sur un coup de tête sans en subir les conséquences. Pourtant sur le coup qu'est-ce que c'était bon de partir sans se soucier de rien. J'avais apprécié cette dose d'adrénaline qu'offrait cette vision d'inconnue qui s'ouvrait à nous. J'avais aimé partir sans me retourner, sans penser à rien ni à personne, seulement à moi. J'avais été égoiste, je le savais et pourtant je ne regrettais pas mon geste. Je regrettais seulement de ne pas avoir prévenu mes proches. Mais cet éloignement de Berkeley et de ma vie m'avait été plus que bénéfique. Un nouveau Cameron en était revenu. Plus sur de lui, plus amical, jovial. Délaissant un temps soit peu son côté connard. Mais le nouveau Cameron n'avait pas encore rencontré mes amis, mes proches. Et ça ne serait tarder. Je comptais aller rendre visite à quelques uns de mes plus proches amis mais aujourd'hui je n'allais pas à l'encontre de Meleya, ce fut cette dernière qui vint à moi. Et si au départ un sourire s'élargit lorsque mon amie me percuta de plein fouet, il s'évapora bien vite dès les premiers reproches de la jeune femme. Je m'étais attendu à recevoir des missiles pour m'être enfui comme un voleur mais à ce point j'avouais ne pas l'avoir soupçonné. « Si je n'ai rien dis sur mon retour c'est sans doute parce que je n'avais rien dis sur mon départ. Tu m'aurais répondu si je t'avais appelé, presque six mois après mon départ. On connait tous les deux la réponse Meleya, non tu n'aurais pas décroché parce que tu m'en veux. Alors oui je n'ai rien dis et je préférais venir te voir en personne ». Et puis pour tout dire, revenue depuis seulement deux jours, entre le décalage horaire et mon forcing auprès du doyen pour être réintégré sans problèmes à Berkeley, je n'avais pas encore trouvé le temps nécessaire pour aller voir mes amis. La seule que j'avais pu voir pour l'instant était Valentina, ma meilleure amie, qui n'avait pas hésité non plus à me faire part de son mécontentement quant à mon comportement de ces derniers mois. « J'ai changé en cinq mois, crois moi » déclarai-je, en baissant légèrement la tête. Oh oui j'ai changé ma Meleya, crois moi. Que ce soit physiquement et psychiquement, j'avais évolué. A vingt-cinq ans passés, je venais enfin d'acquérir une maturité qui m'avait tant manqué et fait défaut ces der nières années. M'enfin, je gardais tout de même une – grande – part de gaminerie en moi. On ne pouvait pas complètement changer sa nature humaine après tout. Et puis ce côté enfantin avait souvent joué en ma faveur envers la gente féminine. Il était un de mes atouts de séduction attitré et peu d'entre les filles que je pouvais rencontrer ne savait résister à ce charme légendaire qu'offrait cet esprit de grand gamin. Mais aujourd'hui, l'heure n'était plus aux gamineries lorsque je voyais l'esprit renforgné de Meleya. « Je suis parti parce qu'on m'offrait une opportunité en or, que je ne pouvais pas refuser. Ca s'est fait vite, je n'ai pas eu le temps de réaliser que j'étais dans un avion pour la France. Je suis désolé d'être parti comme un voleur, je regrette mon geste aujourd'hui mais il fallait que je parte. Je n'aimais plus la personne que je devenais, j'avais besoin de me retrouver. C'est en parti pour cela que je n'ai pas donné de nouvelles. Ni à toi, ni à personne ». Toutes mes explications ne serviraient pas à me racheter auprès de Meleya, je le savais. La jeune femme m'en voulait au de-là du raisonnable et je comprenais son mécontentement. Mais à part m'excuser et tenter de lui expliquer le pourquoi du comment j'avais ressenti ce besoin de tout plaquer du jour au lendemain, je ne voyais pas ce que je pouvais faire de plus. Il ne me restait plus qu'à la convaincre à défaut qu'elle me pardonne. Je connaissais Meleya, je savais qu'il lui faudrait du temps pour que la pilule passe. J'allais être patient. Ou du moins j'essayerais. « Tu me vois vraiment comme ça ? Pour le mec qui s'en tape de tout le monde et qui ne pense qu'à baiser ? Tout ne fut pas rose ces derniers mois, je te rassure ». Mais ça n'allait pas être coton de parvenir à rester calme et patient face aux piques que ne cessait de me lancer l'alpha. Evidement que son but n'était autre que celui de me blesser et me faire du mal comme j'avais pu lui en faire. Mais il y avait des terrains à ne pas attaquer et ça Meleya le savait parfaitement. « Et pour ce qui est de Valentina et Dawson, j'en ai déjà parlé avec elle et elle et moi on s'est expliqués, donc c'est pas la peine de me faire la morale par rapport à elle » répliquai-je, plus sèchement que je ne l'aurais voulu. Valentina faisait parti d'un de ces chapitres à ne pas attaquer. La bêta était ma meilleure amie et elle n'avait besoin de personne pour me cingler mes quatre vérités, ce qu'elle ne s'était pas privée de faire lorsque j'étais allé la voir, aussitôt avoir atterri à San Francisco. Alors non, je ne laisserais pas Meleya me rabâcher ce que je savais déjà à propos de la bêta. Je détestais les gens qui ne cessaient de s'occuper des affaires des autres. « Je.. je suis désolé. Je ne savais vraiment pas Meleya. J'ignorais tout de ce qui s'est passé ici, et pour toi ». Je me calmais, au contraire de la jeune femme en face de moi, exhibant ses rondeurs de femme enceinte. J'étais resté quelques instants interdits, stoique face à la nouvelle, ne sachant quoi faire ou quoi répondre. Meleya enceinte et veuve, bah ça c'était de la nouvelle. J'étais franchement désolé pour elle et surtout de n'avoir pas pu l'épauler dans ces épreuves. Mais on ne revenait pas sur le passé. J'allais m'excuser une nouvelle fois lorsque l'alpha me lança une pique en plein fouet. Je relevais la tête d'un bond, fronçant les sourcils. Oui, elle venait de taper en plein fouet, d'appuyer là où ça faisait mal et sans l'ombre d'un scrupule. Je sentis une vague de colère m'envahir et je respirai un grand coup avant de cingler. « Et bien si mon cher demi-frère t'as si bien soutenu que ça, qu'est-ce que tu viens me taper la morale pendant cinq minutes sur mon départ et mon absence ? Finalement t'as pas eu tant besoin que moi ces derniers temps à ce que je vois ». Jaloux le Cameron ? Si peu. J'en avais surtout ma claque d'être toujours comparé à mon demi-frère. Adriel le parfait, Adriel que tout le monde admirait, Adriel que je ne savais plus me voir en peinture. J'avais toujours été le frère de l'ombre, le moins bien, le raté. Adriel était l'enfant prodige, à l'instar de moi Cameron, le looser de la famille. Meleya était consciente du mal qu'elle venait de m'infliger, parce qu'elle connaissait notre relation demi-fraternel et je m'étais beaucoup confié à elle quant à mon complexe d'infériorité envers mon demi-frère. Et je lui en voulais d'utiliser cela pour me faire du mal. Good game Meleya, ça me fait du mal. « Tu sais quoi, non je n'ai plus envie. Va voir Adriel et va lui pleurer combien Cameron est méchant et ne se préoccupe de personne. Tu vaux pas mieux que les autres à me dénigrer ». J'avais été touché au plus profond de mon âme par ses dires et la colère l'emportant sur le reste des autres sentiments ressentis, je commençai à tourner les talons pour m'éloigner. Mais tout de même, il s'agissait de Meleya, ma Meleya, une de mes plus proches amies, ma petite protégée. Allez Cameron ravale ta fierté et retourne vers elle. « J'ai fais une erreur ok ? Je le sais et je m'en excuse platement. Mais j'avais mes raisons de faire ça. Et c'est pas parce que je n'ai pas donné de nouvelles que je n'ai pas pensé à toi. Et surtout c'est pas une raison pour me balancer des telles horreurs à la figure alors que tu sais très bien que... que c'est un sujet sensible » dis-je, une fois revenu à sa hauteur. « Tu me fais du mal intentionnellement alors que moi jamais j'aurais pu faire une chose pareille envers toi. Quelles que soient les circonstances. Je veux bien me mettre à genoux pour que tu me pardonnes d'être parti comme ça, mais j'ai pas non plus mérité que tu mettes sur le tapis de tels sujets qui soient aussi sensible. Ou alors ça fait de toi une sorte de monstre sans cœur que je pensais connaître alors que non ». Je la regardais, paré à me prendre une gifle monumentale ou à essayer des cascades de reproches ou de piques assassines. Je n'en étais plus à quelques unes près.
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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
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Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Empty
MessageSujet: Re: Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya Heureux ? C’est quoi être heureux ? Les vaches sont heureuses et elles finissent en steak tartare ! Cameya EmptyMar 16 Juil - 1:15


Croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit..
Encore plus machiavélique qu’il n’est séduisant, il n’a jamais proféré une seule parole sans quelques projets malhonnêtes. De toutes celles qu’il a conquise il n’en est pas qui en ait à s’en plaindre. Fuyez le à tout prix...

11 000 de ma Meleya pour mon Kinder :mimi: :plop:
    J'aurai pu hurler de le voir ici de la sorte, parader comme un paon fier, comme si tout était normal, comme si rien ne s'était jamais passé, et qu'il n'était pas parti pendant des mois. Je pourrais hurler mais on m'a toujours appris dès mon plus jeune âge à avoir un sang froid à toute épreuve. Je reconnais que petite, je n'en avais jamais compris l'utilité, détestant ce que mes instructeurs me faisaient subir. Mais en découvrant mon identité, j'ai vite pris conscience que m'inculquer un fort sang froid a été la chose la plus importante de mon apprentissage. Entre Aurea et moi, il faut bien que l'une d'entre nous assure publiquement, accepte sans broncher les critiques, le jour où la Bulgarie nous appartiendrait. Aurea en grandissant dans une famille italienne, a hérité du sang chaud, d'une impulsivité qui leur ait propre. Et puis, on me l'a toujours dit, que j'attire plus la sympathie que ma sœur, qu'une certaine aura de quiétude m'entoure. C'est surement pour cette raison que notre mère a décidé que ma place serait aux relations publiques et internationales, au contraire d'Aurea. Toujours est-il que ce jour, j'ai bien du mal à faire valoir ce sang froid, tant la moutarde me monte au nez. Je suis face à Cameron mais je suis bien incapable de me contrôler, de stopper, d'arrêter ce flot de paroles insensés qui sort de ma bouche. Je le sais, certaines choses dépassent ma pensée, mais je suis bien incapable de m'excuser aujourd'hui, et surtout, je n'en ai pas envie, pas du tout même. Pourquoi m'excuser auprès de quelqu'un qui n'a montré aucun respect envers moi? Non je n'en vois pas l'utilité, peut-être pas maintenant en tout cas. « Tu préférais me voir en face pour annoncer ton retour?» Je rigole ouvertement, à la limite du foutage de gueule tant cela me choque de l'entendre dire ce genre de choses. Sa réplique est tellement risible qu'encore une fois, je suis incapable de me contrôler. Mais il l'a bien compris d'ailleurs. Et voilà que monsieur me déclare qu'il a changé en cinq mois. Encore une fois, j'ai envie de rigoler à entendre cette remarque. Il a changé peut-être mais moi je n'ai pas pu voir ce changement, et je ne sais même pas si j'ai envie de voir ce changement, c'est bien ça le soucis. Pourquoi assister à ce changement alors qu'il n'a pas été capable de donner une seule nouvelle depuis son départ? Pourquoi rester à ses côtés pour assister à cela alors que lui n'a plus été à mes côtés? Voilà la vérité, je ne suis pas sur de vouloir de lui à mes côtés aujourd'hui. « Mais je comprends que tu n'ais plus aimé la personne que tu étais devenu, j'ai connu cette sensation aussi. Donc oui, je comprends que tu ais ressenti cela. Mais plutôt que d'en parler, tu as préféré fuir, et plutôt que de prévenir de ton départ, ce que j'aurai compris, tu t'es barré sans un mot. » L'agacement est à son comble, la tension l'est belle et bien aussi. Et pourtant, je suis honnête avec lui lorsque je lui dis que je comprends cette sensation. Lorsque je suis arrivée à Berkeley, je me suis peu à peu habituée à cette vie de confort, et par moment j'avais l'impression de devenir Aurea, à devenir critique, à la limite de l'égoïste, et presque capricieuse. Et cette façon de me transformer n'a pas été de mon goût, puisque je m'étais vite calmée, avec un aller retour à l'église, ce qui m'avait manqué. Donc oui, je comprends parfaitement la sensation que Cameron a pu éprouvé, c'est certain et j'aurai même pu l'aider. Mais non, il s'était barré, avait choisi la facilité. « Ce n'était pas comme ça que tu étais avant ton départ peut-être? Tu avais d'autres qualités je ne le nie pas, mais il faut dire ce qui est, à cette époque tu étais bel et bien comme ça Cameron. Et comme tu l'as si bien dit, je n'ai pas vu ton changement de caractère alors oui c'est comme ça que je te vois. » J'en viens à parler de Valentina et de Dawson, et monsieur en vient à me dire que je n'ai pas à faire la morale. Ce qu'il oublie surement, c'est que Dawson a été mon premier amour, et qu'au moment de sa mort, j'étais toujours belle et bien amoureuse du jeune homme. Alors quand je mentionnais Valentina et Dawson, c'était avant tout pour lui rappeler que moi aussi j'aurai aimé son soutien à ce moment là . Après tout, en l'espace de quelques semaines, j'ai perdu les deux hommes qui ont vraiment compté pour moi, pour qui j'ai vraiment eu des sentiments, les seuls qui restent vraiment à mes côtés depuis tout cela, sont Adriel et Gaël, les deux seuls à mes yeux. Alors encore une fois, je ricane, n'ayant aucune envie de répondre à sa réflexion tant je la trouve idiote. Et là encore, j'ai l'impression que Cameron ne me connait pas si bien que cela, sinon, il aurait compris mon allusion. Cameron ignorait ce qu'il se passait ici? Evidemment qu'il ne pouvait pas être au courant de tout cela puisqu'il n'avait donné aucune nouvelle et qu'il n'avait pas cherché à en avoir non plus. Aujourd'hui, est définitivement le jour de la ricanerie tant toutes les conneries qu'il peut dire me donne l'envie de ricaner. « Il a bien fallu que l'un des deux frères me soutienne puisque tu as décidé de ne pas le faire. Et je te fais la morale parce qu'au cas où tu n'aurais pas compris, le soutien d'un frère n'était pas suffisant, il me fallait les deux. Peut-être que tu comprendras un jour la douleur que j'ai subi et pourquoi j'avais besoin de vous deux. Alors oui je te fais la morale malgré le fait qu'Adriel ait été à mes côtés. Et t'as raison, je ne vaux pas mieux que les autres. Parce qu'avant, à tes yeux, j'étais loin de faire partie des autres pour toi, je faisais partie des seules et uniques. Et maintenant, je ne suis qu'une partie des autres, mais ça, cela fait quelques mois que je l'ai bien compris. » Je le vois s'éloigner, certainement agacé par ma remarque. Je suis peut-être aller trop loin, c'est fort possible, mais aujourd'hui, je suis loin d'être d'humeur à m'excuser, à être la gentille et docile Meleya que les gens ont l'habitude de connaître. Je porte ma boisson à mes lèvres, sachant pertinemment que Cameron ne va pas en rester là, parce qu'après tout, nous sommes Cameron et Meleya, nous sommes au-delà de bien des choses, de bien des gens, et je le sais, malgré le mal qu'il m'a fait, le mal que je lui fais, on arrivera à surmonter tout cela, même si je ne doute pas un instant de cette difficulté. Et je ne me trompe pas puisque je le vois revenir vers moi, un air agacé et en colère sur le visage. Un brin insolente, je porte à nouveau ma boisson à mes lèvres, cherchant à montrer un certain désintéressement face à tout ce qu'il se passait. Mais autant lui que moi le savons, ce n'est aucunement vrai. « Tu sais ce qui m'a transformé en ce monstre que tu dépeins si bien? C'est d'avoir perdu en quelques jours Dawson et Gaulthier, les deux seuls hommes pour qui j'ai été amoureuse. Et c'est aussi d'avoir fait une fausse couche de Dawson avant de m'en séparer, pour finir par tomber enceinte de Gaulthier. J'ai eu l'impression de remplacer un bébé par un autre, voilà ce qui m'a transformé en monstre. » Je marque une pause, me sentant défaillir, sentant mes forces m'abandonner petit à petit, et les larmes pointaient le bout de leur nez. Pas un malaise maintenant, non. « Ma sœur s'est barrée prendre soin de son autre frère, tu t'es barré, tout le monde s'est barré me laissant seule, toute seule, dans mon bordel. Et pour couronner le tout, je vis une grossesse à risque, qui pourrait me coûter la vie lors de l'accouchement. Alors oui, je suis devenue une monstre sans nom et je ne vais pas m'en excuser parce que je n'ai plus envie de m'excuser. » Je sens le malaise venir et pour palier à cela, je sors de mon sac mon comprimé et je m'assoie, sans prendre la peine de dire quoi que ce soit à Cameron parce qu'après tout, il ne peut prétendre à connaître mes secrets, il ne peut plus. Je n'ai aucune envie de dire ce qu'il se passe à Cameron et j'espère bien qu'il l'a compris. Je lui fais dos, sans pour autant savoir ce qu'il peut faire, ni même ce qu'il peut penser. Je bois d'une main tremblante mon café avant de poser mon autre main dessus pour stopper ce tremblement. Sans prendre la peine de dire quoi que ce soit, je me saisis de mon téléphone et envoie brièvement un message à Kenzo, la seule autre personne avec Aurea et Gaël, à savoir absolument tout de mon état de santé. J'ai caché la vérité à mes deux meilleures amies, à tout ce qui me sont proches, dans le seul but de les protéger. Mais en ce qui concerne Gaël et Aurea, je suis bien incapable de leur cacher quoi que ce soit, surtout vu la grossesse avortée d'Aurea, et parce que Gaël a perdu son frère, et qu'il est hors de question qu'il perde sa meilleure amie, ainsi que son neveu. En ce qui concerne Kenzo, j'aurai préféré lui cacher la vérité, mais il s'avère qu'il fut présent lors de mon premier examen puisque présent lors de mon premier malaise et la découverte de ma grossesse. De ce fait, il est l'une des personnes à qui je dis absolument tout au sujet de ma grossesse, et s'il m'arrive d'avoir un malaise sans le prévenir, je risque la peine capitale. Alors je le préviens simplement d'un rapide message pour le prévenir, sans rentrer dans les détails, sans mentionner ce qui m'a provoqué cela. L'espace d'un instant, j'en oublie Cameron, nos soucis, notre engueulade. Je rentre dans ma bulle, mais je le sais, cela ne va pas durer très longtemps. Cameron ne va pas en rester là, je le connais.
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