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and remember, don't forget to be amazing. (jonas)

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AuteurMessage
Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
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and remember, don't forget to be amazing. (jonas) Empty
MessageSujet: and remember, don't forget to be amazing. (jonas) and remember, don't forget to be amazing. (jonas) EmptyDim 6 Juil - 19:47


' Being happy isn't having everything in your life be perfect. Maybe,
it's about stringing together all the little things. '
'

by ann brashares . swan + jonas, south africa
cause they say home is where your heart is set in stone
Une immense clameur s'éleva, les invités, autour d'un verre, pressèrent allègrement leurs mains pour l'applaudir, Elle. Jolie comme un cœur dans une robe d'été en dentelle blanche, son chapeau de paille sur la tête dont les rubans palpitaient dans l'air, Swan dansait sur une chanson de James Brown, éclaboussant le reste du monde de son talent. Encerclée par des amies d'enfance qu'elle avait conviés, les inséparables, les incontournables, et d'une poignée d'inconnus venues prendre par à la fête, elle s'éclatait comme une petite fille le jour de Noël dans ce petit bar restaurant qui longeait l'une des avenues les plus touristiques de la ville. On pouvait entendre cette ferveur à des kilomètres à la ronde, si bien que certains vacanciers, riverains ou étrangers se laissaient emporter par leur curiosité et s'approchaient timidement de cette scène festive comme rare il en existe dans les pays occidentaux. Jamais ils n'avaient vu pour la plupart une telle cérémonie, où les gens se mettent à chanter, à danser, à sauter ensembles, sans peur ni retenu. Ensembles, ils partageaient cette joie commune. Avec cette fille, au cœur de toutes les attentions, la peau brunie par le soleil, qui attirait les autres comme des aimants, faisant d'une simple soirée entre amis une réunion populaire. C'était comme ça ici, le moindre éclat de bonheur rassemblaient les paysans du coin à la couleur café et les grands bourgeois de la capitale, ancêtres des colons britanniques. Une frénésie ambiante qui n'avait pas de limites. Encore moins ce jour-là. Voilà une belle petite semaine qu'elle était de retour Swan, et ça, pour encore deux mois. Deux tout petits mois, le temps de respirer l'air étouffant d'un pays embrasé sous les éclaboussures d'un soleil de plomb. Parcourir ses allées tantôt étroites et précaires, mêlant la gloire et la réussite des uns avec la misère grandissante des autres. Retrouver cette ferveur populaire et ces chants festifs entonnés aussi bien dans les bars que dans les rues. Johannesburg offrait au monde entier son plus beau visage en ce début de mois de juillet. A peine eut-elle achevée son cursus scolaire à l'université de Berkeley – cours dont elle avait fait si peu d'acte de présence cette année, encore – que Swan avait déjà sautée dans le premier avion pour retourner dans son pays natal. Lorsque la majorité de ses camarades se tardait de quitter San Francisco pour une destination paradisiaque, la Grèce peut-être, ou non, finalement les îles Caraïbes, ou encore une virée à Vegas qui sait, Elle, elle voulait tout simplement « rentrer à la maison ». Dans ce pays, qui était le sien, celui-là même qui renfermait ses plus profondes blessures, mais aussi, et surtout, les plus beaux instants de sa vie. « Joyeux anniversaire, princesse. » lui lança t-on derrière ses épaules nues. Cette voix suave avait beau être recouverte par les bruits de la fête, les conversations alentours, la musique assourdissante, Swan l'avait reconnu de suite. Un large sourire bordant le coin de sa bouche vermeille, elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec son meilleur ami. Jonas, le Jonas qu'elle croyait encore à  San Francisco avec sa Billie à profiter des premières saveurs de l'été. Ce Jonas là qui était juste sous ses yeux bleus. Sous les néons colorés du bar, l'epsilon l'attira dans ses bras sans dire le moindre mot. Elle, qui avait l'habitude de passer ses anniversaires loin, bien loin, de ses amis  américains. Qui rayonnait toujours pour fêter ce dix juillet, et dont les sourires, les rires, cachaient l'immense tristesse d'une petite fille à jamais brisée par le manque d'une mère. Élégant dans une simple tenue de citadin, Jonas avait embrassée ses deux joues. Lui seul comprenait ce que signifiait cette triste lueur dans ses yeux. Il voulut la faire rire, et il réussit. Après tout ça sert à ça les amis. Ce soir-là, ils ont célébrés son anniversaire en se racontant leurs vies comme ils savaient si bien le faire. Elle, lui narrant ses périples amoureux – Seigneur, elle osait enfin prononcer le mot ! - avec Nael, parti elle ne sait où avec son pote Jake sur les côtes atlantiques en Europe. Assez loin et assez longtemps surtout pour qu'il pense, elle l’espère, un peu à elle. Et Lui, parlant avec entrain de sa Billie, restée en Californie après un dernier contre-temps. Trois quart d'heures avant que les douze coups de minuit ne sonnent la fin de cette belle journée, Swan se retrouva devant ses... vingts-deux bougies. Vingts-deux petites flammes dans le manteau noir de la nuit. Vingts-deux lueurs d'espoir. « Don't be afraid, sweetheart.  The important thing is for you to believe in something. I want that you, my girl, keep smilling. No matter what. It's called strength. And remember, don't forget to be amazing. » Paroles d'une maman à la gorge nouée qui continue à sourire, même si elle sait déjà qu'elle ne verra plus sa petite fille grandir. Et là, sur cette pensée, cette voix maternelle encore présente dans sa tête, elle souffla ses vingts-deux lueurs d'espoir.

Penchée sur la balustrade du balcon, le regard incandescent de la sud-africaine fut attiré par la course d'une famille de petits zèbres, assez loin de sa propriété pour ne craindre aucun danger et assez près pour pouvoir les observer. Les vitres feutrées de ses lunettes de soleil sur le nez, Swan admira un spectacle que seul la nature était susceptible d'offrir aux yeux des hommes, si vulnérables à côté de ses bêtes sauvages. Ainsi, elle retrouva ses repères d'antan, toutes ses fois où ses parents l'emmenaient voir des animaux qu'elle put, que trop longtemps, n'admirer qu'à travers les vitres de sa chambre d'enfant. Cette maison, c'était une résidence secondaire au nom des Cartwright-Hansen, une bâtisse qui s'élevait sur le flanc d'une colline, un territoire à la périphérie de Johannesburg. La campagne – si ce n'est la jungle – à quelques kilomètres de la ville. C'était ici que Swan se sentait le mieux, avec le silence de la savane, les vols d'oiseaux en dessous d'un air bleu, l'odeur de la terre sèche. Cet univers lui manquait tant lorsqu'elle était en Californie qu'elle en parlait souvent à Jonas, si bien qu'une fois devant ce fameux tableau dont il n'avait entendu jusqu'alors que les mots, il l'avait supplié pour le découvrir à son tour. Swan n'avait pas pu dire non – de toute façon, elle ne refusait rien à Jonas – heureuse de pouvoir lui montrer ses talents de guide. Des safaris, elle en faisait tous les étés, un rituel. Swan connaissait les lieux mieux que personne, pour s'y être perdue à maintes reprises, cette plaine fauve représentait le terrain de jeux de son enfance. Les arbres sans feuillage et les buissons aux branches asséchées où elle adorait se cacher. « Alors prêt à te lancer dans la gueule du loup ? » qu'elle lui demanda en s'esclaffant alors qu'il était venu la rejoindre sur le balcon. L'air un peu anxieux, elle lui gratifia un joli sourire de circonstances, histoire de le rassurer – mais pas trop -  Une petite tape sur l'épaule, un échange amusé, et ils quittèrent les lieux pour rejoindre l'enclos des chevaux situé dans une ferme voisine. L'un après l'autre – elle devant, évidemment – ils partirent à l'aventure, assis sur leur cheval respectif. Appareil photo autour du cou, Swan était armée pour immortaliser chaque instant de leur grande escapade. « Tu me dis si tu as peur hein, on peut toujours faire demi-tour. » qu'elle lui lança de dos, en s’efforçant de ne pas s'éclater de rire. Les mecs, ça se croit toujours fort. Jusqu'à ce qu'ils tombent sur plus fort qu'eux. Durant de longues minute, les deux amis continuèrent d'avancer timidement dans la savane, guettant avec attention les alentours. Soudain, un bruit, semblable à celui d'un rugissement, brisa le silence environnant. Il retentit, une fois, puis deux. Swan observa le visage fermé de Jonas par dessus son épaule avant de vendre la mèche. « C'est bon, détends-toi, c'était moi. » Et elle se mit à rire, pour de bon cette fois. Bon dieu qu'elle aimait emmerder le monde, Swan. Mais emmerder Jonas, ça, ça n'a pas de prix.  
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