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Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja

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Keith O. Phillips
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja - Page 2 EmptySam 27 Sep - 13:16

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ft. Maël Asher Grey & Lubja T. Malhoa de Lima ♡
troisième musique Il est rare de nos jours de rencontrer de bons profs. Quel que soit la matière qu’on étudie. Heureusement j’ai eu un très bon professeur de mathématiques ici. Je pense que si je n’avais pas eu envie d’être prof avant de le rencontrer, j’en aurais eu l’envie après sa rencontre. Il était passionné par ce qu’il enseignait, et ça se voyait dans sa façon d’apprendre. Je suis plutôt triste de son départ, même si je sais que je resterais en contact avec lui. Après tout, c’est un peu comme mon mentor. J’ai beaucoup appris en étant son assistante durant toute l’année. J’ai pu voir comment il travaillait en cours, mais aussi en amont. Ce qu’il faut faire ou au contraire ne pas faire. Je veux être une aussi bonne prof, sans pour autant copier sa méthode de travail. Je veux être le Professeur Malhoa, sans être une copie de l’ancien professeur. Je m’inspirerais juste de ce qu’il a pu faire. Et tout faire pour ne pas commettre des erreurs. Lorsque je l’entendis me parler de son père, je me rendais vraiment compte que les professeurs n’avaient pas que des problèmes avec les élèves. Mais qu’on pouvait aussi en avoir avec la famille. Ah ces parents qui se sentent supérieur aux professeurs, et qui pensent qu’on ne sait pas faire notre boulot. A ces parents j’aurais juste une chose à leur dire : que s’ils sont meilleurs que moi, alors pourquoi ne deviennent-ils pas prof ? C’est trop facile de venir gueuler. Juste parce que son enfant n’est pas le meilleur. Mais s’il ne l’est pas, ce n’est pas la faute du prof, mais la faute de l’enfant. Ah, j’espère bien ne pas avoir à tomber su ce genre de parents. Bien que je n’aie pas ma langue de poche, alors je n’hésiterais pas une seconde à leur dire le fond de ma pensée. Je ne me laisserais pas intimider par des parents fous. Je sais ce que je fais, et c’est mon boulot. Je ne viens pas les voir eux, pour leur dire qu’ils font mal leur travail. « Je vois… Bon l’essentiel c’est que tu aies trouvé ta voie. » Ça parait bête de dire une telle chose. Seulement, il y a des gens qui ne savent toujours pas quoi faire après des années. Et c’est désolant pour eux.

Pourquoi est-ce que je lui avais dit cela ? Maintenant c’était trop tard, et je ne pouvais pas revenir en arrière. Je ne pouvais pas lui dire de laisser tomber. Il n’accepterait surement pas cette réponse. Après tout, je ne lui avais pas annoncé n’importe quelle nouvelle. Je lui avais lancé une vraie bombe à la figure. Et j’en étais désolée. Il aurait surement préféré ne pas être au courant. En plus, je ne le lui avais même pas dit pour le foutre mal, ou avoir sa pitié. Je lui avais surement dit parce que je sentais bien sa réaction, et que j’avais besoin d’en parler à quelqu’un. Autre qu’à Zadig. Je ne voulais plus l’embêter avec cela. J’avais déjà trop fait en accouchant de la sorte en sa présence. Je me sentais tellement mal vis-à-vis de lui. Je lui ai fait vivre un sacré truc. Il devait surement me détester maintenant. Tout comme Maël peut-être. Il ne voulait peut-être pas être au courant d’un aussi triste évènement. Il ne voulait peut-être pas supporté le poids de cette vérité. Oui, je sais, et j’en suis désolée. Seulement, j’avais besoin de le dire à voix haute. Voire comment même moi je réagirais en le disant. Et j’avais ma réponse maintenant. Des larmes surgirent dans mes yeux. Je n’avais pas cessé de la pleurer, ma petite fille. Et ça me faisait toujours autant de mal d’en parler. « Tout simplement une fausse couche, qu’on n’a pas décelé… du coup je pensais vraiment accoucher d’un enfant vivant… et t’imagines la surprise… » Il me demanda alors comment j’allais. Comment est-ce que je vais ? J’essaie d’aller bien. Je commençais à bien aller, à oublier tout ce qui s’était passé l’année dernière. Et voilà qu’une nouvelle chose arrivait dans ma vie. « Je me sens juste très mal. J’ai l’impression que c’est de ma faute… j’ai dû faire quelque chose de mal durant ma grossesse, mais je ne sais pas quoi. C’est moi qui l’ai tué ; ma propre petite fille. » On avait beau me dire que ce n’était pas de ma faute, je n’arrivais pas à y croire. Si ce n’était pas ma faute, c’était celle de qui alors ? Hein ? Donnez-moi une réponse valable, et peut-être que j’arriverais à me faire à l’idée que ce n’est pas de ma faute.





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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja - Page 2 EmptyMar 14 Oct - 17:50

Quand je parlais de mon père, je rendis compte qu’elle n’allait pas en avoir une bonne opinion. Si elle se destinait à devenir professeur, cela signifiait qu’elle allait avoir en horreur ce genre de parents. D’un autre côté, je pensais qu’ils se faisaient moins présents pour les universitaires, non ? Enfin, je me voyais mal envoyer mon père négocier avec un de mes professeurs de la fac pour une note. Je préférais m’en charger moi-même. Mais j’avais éjecté mon père de ma vie. Il n’était plus rien pour moi. Et même s’il me considérait encore comme son héritier, je savais que je ne dirigerais jamais sa société. Il fallait qu’il l’intègre. Et rapidement.
Mais il ne voulait pas. Il ne comprenait pas mon rejet. Ce qu’il pouvait être idiot… Heureusement que j’avais ma sœur. Elle était ma famille. C’était sûr elle que je comptais lorsqu’il m’arrivait un truc. Elle saurait toujours quoi faire –même si ce n’était pas forcément dans le cadre de la légalité-.
« Oui, c’est vrai, j’ai plus ou moins trouvé ma voie » Je savais que je voulais travailler dans le droit. Mais je n’avais absolument aucune idée du sens que j’allais donner à mes études. Quoi faire avec un diplôme de droit ? Je n’en savais rien. Mais pour le moment je me contentais de savourer le plaisir d’étudier tout en m’éclatant, insouciant de la vie d’adulte. Je n’étais qu’un étudiant. Je n’avais pas de considération pour les problèmes d’adultes. Je voulais rester un grand enfant. Je ne voulais pas grandir. C’était très idiot. Mais j’étais bien ici. J’adorais cette ville, cette université, cette confrérie. J’avais trouvé ma famille. Au moment où j’en avais le plus eu besoin, au moment où je m’étais retrouvé tout seul, j’avais trouvé l’université, j’avais retrouvé ma sœur, j’avais découvert les Oméga. J’avais pu enfin me sentir à nouveau moi-même. Et c’était un luxe que je ne voulais pas perdre en chamboulant toute ma vie.

Lorsqu’elle me confia qu’elle avait perdu son bébé je ne pus m’empêcher de me sentir bouleversé. Je me rappelais les conditions de notre rencontre. C’était sa grossesse qui m’avait poussé à la raccompagner chez elle ce jour-là. Elle m’avait touché. Je me souvenais de notre rencontre comme si elle s’était passée la veille. Et je savais à quel point le deuil pouvait être dur à vivre. Je n’avais pas perdu un enfant à naitre, mais mon jumeau. Alors je pouvais comprendre la tristesse qui devait habiter Lubja.
Lorsque je vis les larmes sur le visage de la jeune femme, je sortis un mouchoir et le lui tendis. Et je passais mon bras dans son dos, tentant par ce geste de lui faire passer tout le réconfort que je voulais lui apporter. Ces situations n’étaient jamais simples. Je me demandais comment elle avait réussi à verbaliser sa perte. Il m’avait fallu tellement de temps avant d’admettre à haute voix que Cameron était décédé.
Les circonstances dans lesquelles elle avait appris la mort de son bébé rendaient tout cela encore plus affreux. Je me demandais comment on pouvait sortir d’une perte pareille. Mais il fallait continuer d’avancer dans la vie. Encore et toujours avancer. Et à un moment donné la perte devenait supportable. La douleur était toujours présente. La douleur ne disparaissait jamais et tous ceux qui disaient l’inverse étaient des menteurs. Mais c’était plus facile de se dire que la douleur allait finir par s’en aller.
En fait, non, je ne voyais pas vraiment les choses comme ça. Au début de mon deuil j’avais cherché par tous les moyens à anesthésier cette douleur. Je buvais trop, je roulais trop vite pour me concentrer sur l’adrénaline. J’étais complètement parti en vrille.
« Ce n’est pas ta faute Lubja, quoi qu’il se soit passé, soit certaine d’une chose, c’est de celle-là. Mais je sais aussi que la culpabilité ne te lâchera jamais. » Après tout, quatre ans après la mort de Cameron, j’étais toujours persuadé que j’étais responsable de son accident de moto alors même que j’étais à New-York au moment fatal. « On apprend à vivre avec la culpabilité à force. Cela ne devient jamais facile. C’est quelque chose qu’on ne dit jamais. Tout le monde va te dire que ça va aller avec le temps. Mais ça fait toujours mal, même des années après. On vit avec. Le plus important est de continuer d’avancer dans la vie. » Je distribuais mes conseils par rapport à ce que j’avais vécu moi-même. Je n’étais pas sûr qu’elle ait envie d’entendre ce que je lui disais. C’était la seule façon que j’avais trouvé pour essayer de l’aider. Après réflexion, je me dis que ce n’était pas forcément très réconfortant. Mais c’était la vérité.

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MessageSujet: Re: Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ? ¤ ft Lubja Vous vous êtes jamais demandé comment serait le monde si vous n’étiez plus là ?  ¤ ft Lubja - Page 2 EmptyLun 10 Nov - 22:39

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Ce n’est pas pour rien que j’avais décidé de faire une année de sociologie après avoir reçu mon diplôme pour les mathématiques. Moi aussi je me sentais encore jeune, je ne voulais pas entrer dans le monde du travail. Je souhaitais rester une étudiante. Et c’est pour ça que j’ai essayé de trouver encore une matière dans laquelle je pouvais étudier. Je souhaitais rester chez les Beta, et continuer à faire la fête avec mes amis. Mais rien ne s’était passé pour faire la chose. Je n’avais pas du tout suivit les cours de sociologie après l’annonce de ma grossesse. Ce qui fait un bon temps d’absence. J’ai eu quelques petits problèmes avec la loi, puis ensuite la grossesse. Ce qui ne pouvait que me rappeler que j’étais belle et bien une adulte. Il était peut-être temps de me poser, de fonder une famille, trouver le job de mes rêves, et vivre comme une femme de mon âge. Au lieu d’être avec les jeunes et faire comme si j’avais leur âge. C’est bien beau de jouer au Peter Pan, mais ce n’est pas possible. La réalité vient toujours à vous, en en énorme claque. Je l’avais bien prise cette claque, et je vivais donc en conséquence. J’avais trouvé le métier de mes rêves, à l’endroit que je voulais. Je pouvais donc rester avec mes amis. Que demander de plus ? Fonder une famille peut-être. Bien que ça risque d’être difficile en étant célibataire, et après une fausse couche. Je ne sais pas trop pourquoi j’avais laissé filer la vérité à Maël, mais c’était fait maintenant. Je l’entendis essayer de me réconforter. J’essayais de me concentrer sur ses paroles, même si je m’entendais plus pleurnicher que ses mots. J’essayais donc de me calmer. Mais lorsque j’entendis ce qu’il me disait, je me remis de plus belle à pleurer. Je savais qu’il avait totalement raison. Et j’aimais sa franchise. Ras le bol des gens qui vous disent que ça va passer, qu’on va oublier. Parce que non : ce n’est pas possible d’oublier une telle chose. Maël avait des paroles franches, difficile à entendre, mais au plus profond de moi, ça me faisait du bien. Du coup, je me jetais d’un coup dans ses bras. Tout en essayant de ne pas lui laisser de morves partout sur ses vêtements. Je lui murmurais à l’oreille. « Merci. » Quoi dire de plus ? Il m’avait montré la dure réalité des choses, de ce qui va venir à moi, ce qui va se passer, ce que je vais ressentir. C’est dur, mais au moins je sais à quoi m’attendre. Et surtout, je me dirais que c’est normal de se sentir toujours aussi mal, même avec du temps. Il faut juste apprendre à vivre avec. Voire, à en trouver une force. C’est alors que je me rendis compte qu’il s’y connaissait plutôt bien. Stop. Il faut que j’arrête de m’apitoyer sur mon sort. « Tu me sembles en savoir long sur le sujet… » Même les psychologues ne sont pas foutus de vous dire de telles choses. Ce qui est normal, car après tout, on ne peut pas en parler, tant qu’on n’a pas vécu une perte. Quelque qu’elle soit. Je ne voulais pas obliger mon ami à se confier, mais pourquoi pas. Oh non… au fond je ne veux peut-être pas savoir. Je vais me sentir mal, et je ne saurais pas quoi lui dire en retour. Je croisais les orteils de pied pour ne pas qu’il me parle. S’il veut le faire, qu’il le fasse un autre jour. Promis plus tard je serais là pour l’écouter, mais aujourd’hui je me sentirais plus mal qu’autre chose.





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