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«Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.» {PV Caramalle}

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MessageSujet: «Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.» {PV Caramalle} «Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.» {PV Caramalle} EmptyMer 14 Avr - 23:27

    La mode a toujours fait partie de mes passions. Ma maman y a sans doute été pour beaucoup dans ça. Depuis que je suis un petit bébé, elle m'habillait toujours avec ce qui se faisait de mieux et quand j'ai grandit elle m'a inculquée son sens inné du goût, sa connaissance du style et de la mode. Ma mère est une femme du monde pour qui la vie en société n'a pas de secret. Contrairement à moi, elle n'a jamais autant montré de réticence dans le fait de paraître dans le monde. Je n'aime pas ça moi cette société où l'apparence seul compte et où les individus ne sont jugé que sur ce qui est visible. Ainsi un personne est moins bien qu'une autre parce que ses vêtements ne sont pas griffés Chanel et ses chaussures Loboutin? Je ne suis pas d'accord avec cette vision. Pour moi ce qui compte c'est ce qu'une personne a en elle. Bien sûre je ne remets pas en cause le fait que parfois les apparences puissent se montrer vraies mais ce n'est pas suffisant pour juger quelque un. D'ailleurs je trouve que rien ne l'est. Je n'acceptais pas que les gens me jugent, je ne les jugeais donc pas. Pour en revenir au début, je n'avais pas la même aisance que ma mère. Elle trouvait du plaisir à paraître mais il était vrai aussi qu'il était difficile de radoter sur sa vie parce qu'elle savait parfaitement la contrôler. Jamais, elle ne laissait les choses au hasard. Elle se rapprochait de la perfection aux yeux de certains et elle n'avait jamais l'impression de jouer un jeu. C'était quelque un de sincère. Bien sûre, elle avait cherché à m'apprendre des tas de choses et j'aimais plutôt ça, mais parfois, je ne comprenais pas certains de ses choix. C’était comme si elle voyait le bien partout. J'étais moins naïve qu’elle ou dû moins plutôt moins méfiante parce qu’on ne peut pas dire que ma mère soit naïve. Enfin, assez parler d’elle. La mode donc est une de mes passions comme la musique ou la littérature. J’ai plutôt un profil littéraire, c’est vraie mais j’étudie la médecine discipline qui m’a toujours plus intéressé et passionné aussi. En me regardant, ce n’est pas la première chose à laquelle on penserait n’Est-ce pas? Mais c’est pourtant vraie. J’adore ce que je fais. En bonne Alpha je passe pas mal de temps à travailler même si je ne vois pas vraiment ça comme un travail à vrai dire. Je ne prends pas l’étude de la médecine comme une corvée. Pour moi devenir docteur a été une vocation. Étant quelque un de plutôt passionnée, il y a des tas de choses qui m’intéressent dans la vie mais je n’ai jamais vraiment eu le courage, ni l’audace de m’essayer à une activité artistique de façon professionnelle par peur de ne pas réussir, de ne pas avoir de talent, de génie. Il est sans doute vrai qu’une part de génie et de talent était nécessaire en médecine mais j’estimais que si je travaillais dure, je pourrais être un très bon médecin. Du génie et du talent, on verra si j’en aurais quand j’aurais des vraies patient devant moi. Pour le moment je ne suis qu’en première année.

    Je jetais un coup d’œil à ma montre, il était environ 15H30, j’avais encore largement le temps avant d’aller rejoindre Caramelle. C’était une frenchie qui venait étudier aux ici Etats-Unis à Berkeley dans le cadre de l’échange que l’université faisait avec la Sorbonne à Paris. La première fois que je l’avais vue c’était dans l’un des couloirs de l’université, elle avait fait tomber l’un de ses dessins et j’avais littéralement accroché. À peine avais-je eu le temps de lui rendre qu’elle s’était volatilisé, on s’était recroisé par la suite lors de la soirée d’un jeune créateur où je l’avais aidé à rentrer. Depuis on communique par message et autres mais on s’est jamais véritablement revue. Juste de brefs saluts au détour d’un couloir ou bien au restaurant universitaire. Aujourd’hui j’avais pris rendez-vous en quelque sorte bien décidée à ce qu’elle me montre enfin ces dessins pour que je puisse réellement apprécier la chose. Elle me paraissait réticente pour je ne sais quelle raison pourtant je trouvais que c’était le genre de fille plutôt sure d’elle. Caramelle étudiait le droit et avait déjà toute la carrure d’une future grande magistrate. Au premier abords elle donne le sentiment d’être une fille brillante et assurée. Je ne pouvais pas croire qu’elle ait peur de mon jugement. Après tout je ne suis pas quelque un dans la mode, une passionnée parmi tant d’autre. Elle, elle avait le talent en plus. Non, je ne comprenais pas vraiment ses réticences mais j’aurais sans doute l’occasion de la questionner tout à l’heure pour le moment il fallait que j’aille faire un tour à la bibliothèque pour rendre mes livres. Je passais le plus clair de mon temps dans cet endroit. Dès que j'avais un moment de libre, j'allais me réfugier dans cet endroit qui m'émerveillait toujours. Des tonnes de livres à perte de vue, le rêve pour moi ! Les livres sont mon moyen d'évasion. Ils sont mon échappatoire quand je suis soumise à toute cette surpression de la part de mes parents et du reste de ma famille. Comme à mon habitude, je ne résistais pas à leur appel. La bibliothèque avait reçue le dernier roman de Tracy Chevalier l'une de mes romancière préféré et je m'étais littéralement jeté dessus avant qu'un autre élève ne le prenne. Une table était libre au fond et je m'étais installé dessus à l'abri des regards pour me poser en tout confort. Le livre était passionnant, le temps semblait s'être arrêté...

    La sonnerie me ramena à la réalité. Il était seize heures et j'avais rendez-vous à seize heures. Pour traverser le campus et aller jusqu'à l'Albatros il me faudrait environ dix minutes! J'étais en retard et qui plus est je n'avais pas récupéré mes livres de médecine. Piquant un sprint vers la section sciences, j'eus la chance de ne croiser personne sur ma route. Je saisis rapidement mes bouquins et le fit enregistrer par la stagiaire plutôt sympa qui m'appréciait et me fit passer en priorité omettant un argument loin d'être valable. Je souris et partis en direction du café. Il était plein à cette heure de la journée mais je n'eus pas de mal à repérer la silhouette mince et gracieuse de Caramelle habillé de manière travaillé.

    - Excuse moi pour le retard j'ai eu un contre temps une histoire de livre. Enfin ce n'est pas important !

    M'écroulant sur la chaise en face d'elle, je lui décrochais un sourire tout en reprenant mon souffle. Elle était impeccable et je devais être la plus laide du bar! Devant elle était posé son sac d'où dépassait une pochette renfermant sans doute ses dessins. Sans doute remarqua t-elle mon regard mais je n'eus pas le temps d'analyser qu'un serveur me demandait ce que je voulus boire.

    -Une grenadine, merci.

    Je m'intéressais de nouveau à mon interlocutrice échangeant les politesses de bases avec elle lui demandant comment allait ses cours et autres histoire de mettre une bonne ambiance. J'espérais qu'elle me pose des questions, elle semblait tendue, mais pas qu'elle me détourne du but de notre rencontre d'aujourd'hui.







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MessageSujet: Re: «Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.» {PV Caramalle} «Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.» {PV Caramalle} EmptyMar 20 Avr - 11:48

« Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.»

    Caramelle avait eu une enfance plutôt difficile. Pas plutôt. Difficile, carrément. Alors qu'elle était encore toute jeune, pas plus de quatre ans, ses parents avaient divorcé. Bon, ce n'était pas quelque chose d'exceptionnel, cela arrivait à des tas de personnes. Les deux adultes leur avaient expliqué à son frère et elle qu'ils n'arrivaient plus à s'entendre, à communiquer, et qu'il fallait y mettre un terme, avant que les disputes ne deviennent encore plus violentes qu'elles ne l'étaient déjà, ce que l'aînée avait déjà compris. Ainsi, un soir, leur père monta dans sa chambre, puis sur un simple "Adieu", disparut. Et elle ne le revit plus jamais. Banal, si banal. Elle apprit plus tard par sa mère qu'il était parti refaire sa vie aux Etats-Unis. Que toute sa fortune leur revenait à eux, à sa nouvelle femme et ses enfants. Qu'il ne leur avait absolument rien laissé. L'égoïste. Quelques années plus tard, après un tragique accident de la route, il décéda. Ils purent avoir la nouvelle par sa nouvelle femme, qui les appela. Franchement, Caramelle ne ressentit aucune peine, aucune douleur. Cela faisait tellement de temps qu'elle ne l'avait pas revue que sa mort ne l'affecta même pas. Et après le coup vache qu'il leur avait fait, encore moins. Sa mère et son frère, de même. Ils reprirent très vite leurs activités habituelles. Car, oui, voilà le problème : à sa naissance, Caramelle avait pu profiter de tout l'argent de son père, mais après qu'il ait déménagé, il ne leur resta plus rien. Elle était passée du statut de petite princesse gâtée à personne aux soucis financiers. Rapidement donc, elle dut grandir, car elle voyait comment sa mère se démenait pour pouvoir les nourrir, ayant même acceptée deux boulots à la fois pour subvenir aux besoins. C'était moche de voir maman trimer autant, et alors Caramelle envoya des photos d'elle dans des agences de mannequin, étant donné qu'on le lui avait déjà fait remarqué qu'elle serait parfaite pour ce genre de milieu, possédant une silhouette zéro défaut. Une des agences la reçut. C'était assez douteux. Et sans qu'elle puisse s'en rendre compte du comment c'était arrivé, elle se retrouva à poser en sous-vêtements pour des magazines masculins, et même à faire des films pornographiques, pour pouvoir gagner de l'argent. Mais enfin, ce fut seulement lorsqu'elle sut qu'elle allait entrer à l'université de la Sorbonne qu'elle arrêta tout ça, espérant que ça restera du passé. Et que personne n'en saurait rien. Surtout que personne ne le sache, car c'était honteux, très honteux. Comme quoi, dès fois on était vraiment capable de faire des choses qu'on n'aurait jamais cru. Ne jamais dire jamais. La Sorbonne avait carrément changer sa vie. Pour le meilleur.

    C'était donc pendant une certaine époque de son adolescence, lorsque sa mère rentrait très tard de son travail, et pendant que son frère dormait, qu'elle s'était mise au dessin. Elle s'en rappelait comme si cela datait de hier : Le Bourgeois était dans le salon, la télévision allumée à volume bas où défilait un documentaire sur la société de luxe Gucci. Normalement, blondie était censée faire un devoir maison d'anglais, à rendre pour le lendemain, et où elle avait pris beaucoup de retard. Alors qu'elle répondait à une question posée sur la copie, la lycéenne avait relevé ses yeux, qui s'étaient arrêté sur l'image d'une robe présentée, de la nouvelle collection. Elle était tellement magnifique. Blanche. Léger décolleté. Sublime. Si parfaite qu'elle ressentait le besoin au moment même de l'immortaliser. Pour ne pas qu'elle disparaisse. Pourtant, elle savait qu'elle pourrait la retrouver sur internet, mais non. Attrapant aussitôt un crayon de bois, elle retourna son devoir et commença à gribouiller dessus. Aussi vite qu'elle le put. Son regard bleuté faisait des allers-monters avec la télé' et sa feuille. Les traits étaient imprécis mais suffisamment clairs pour qu'elle puisse recopier le modèle. Le résultat lui plaisait bien. C'était une énorme découverte qu'elle avait fait là, avec ce dessin. Et dire qu'elle ignorait qu'elle savait manier le crayon. En arts plastiques, pourtant, blondie n'avait jamais récolté d'excellentes notes, mais au fur et à mesure, elle avait compris le pourquoi. C'était parce qu'elle savait simplement dessiner des vêtements. Et après ça, elle n'avait jamais arrêtée. Puis un jour, dans les couloirs de la prestigieuse université de Berkeley, alors que blondie avait son carton de dessins à la main, elle s'était percutée à une autre fille, et tout était tombé et éparpillé à terre. Vous savez, comme dans les films. Sans hésiter une seconde, Caramelle avait tout ramassé, et s'était enfuie. Elle n'aimait pas trop montrer ses créations, si on pouvait appeler cela ainsi. La fille ? Eliana Herrington Briggs. Quelques jours plus tard, elle avait été celle qui l'avait aidé à entrer dnas une soirée chic de créateur, et avait insisté sur le fait qu'elle souhaitait la rencontrer. Cela mettait la blonde super mal-à-l'aise. Elle ne comprenait pas trop son intérêt, et surtout, d'après elle, dessiner n'était pas réellement un talent. Mais elle avait fini par accepter un rendez-vous, parce qu'Eliana semblait hyper sympathique.

    16.08H. Assise à une table vide de l'Albatross, un café / bar juste à côté de l'université, Caramelle s'impatienta légèrement, étant ici depuis dix bonnes minutes, détestant arriver en retard. Est ce que par hasard, elle avait commis une erreur, et avait oublié leur rendez-vous ? Où est ce que c'était elle-même qui s'était trompé de jour ? Non, c'était bien aujourd'hui. D'ailleurs, la voici. Apparemment, elle avait piqué un sprint, vu ses joues rosies. Caramelle lui fit un léger signe de la main, et celle-ci la rejoint. Elle se laissa tomber sur la chaise face à la sienne, et s'excusa de son retard, ayant eu une histoire avec un livre, ce à quoi Caramelle fit un signe du genre "ce n'est rien". Un serveur s'approcha et prit la commande d'Eliana, qui opta pour une grenadine, et Caramelle en profita pour se prendre un Cosmopolitan. Elle ne pouvait résister à cette boisson. Le serveur repartit derrière le bar, les deux filles engagèrent la conversation, échangeant les politesses de base. Légèrement mal-à-l'aise, Caramelle réajusta sa tunique bleue, puis allait se lancer, lorsque le serveur revint, les boissons sur le plateau. Il les déposa devant elles, et s'éloigna vers une autre table. Saisissant sa paille, Félicie, de son deuxième prénom, la fit tournoyer dans le verre, puis posa ses yeux bleus sur la jeune femme qui lui faisait face, et dit, un petit sourire sur ses lèvres glossées :

    « Donc ? Je comprends pas tellement pourquoi tu veux voir mes dessins. Ils sont vraiment normaux, je t'assure. Rien de particulier. »
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