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Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~ Alexandra

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MessageSujet: Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~ Alexandra Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~  Alexandra EmptySam 30 Aoû - 11:54

L'odeur des œufs et du bacon grillé me réveilla en douceur ce matin là. Il fallait dire que depuis quelques jours, je n'étais pas stressé par quoi que ce soit. Je me suis levé tranquillement sans me brusquer, tandis que j'entendais dans la cuisine Jared qui mettait la table. Pour une fois que c'était lui qui se levait en premier et qui faisait quelque chose d'utile dans l'appartement, j'allais en profiter un maximum. Je me suis étiré avant de me mettre debout, puis observa le tableau qui se trouvait en haut de mon bureau. Aujourd'hui, Alexandra me rendait visite. Je crois  bien qu'elle n'est jamais venue auparavant. Je regard l'état de ma chambre, il serait peut-être bon que je la range un petit peu avant sa venue. Non pas que j'ai envie de l'impressionner, mais j'ai tout de même un minimum de bon sens. Je n'allais pas l'accueillir dans un tel bordel. Ah ça plutôt mourir. 

- Tête de nœud le p'tit déj' est prêt !
- C'est bon j'arrive !

Tête de nœud... A se rappeler : faire dégager cet individu au mauvais savoir vivre de l'appartement avant la venue de mon invitée. De toute façon, je suis certain que si Jared s'est levé aussi tôt, c'est parce qu'il a quelque chose de prévu. De toute façon, il a toujours quelque chose de prévu... ce con. Je m'installe à table, et l'observe longuement. Il est sur son trente et un. Oui, il va bel et bien sortir aujourd'hui. Il me verse un verre de jus d'orange, un toast beurré, un œuf et deux bonnes tranches de bacon. Je souris car tout est joli, rien n'a l'air brûlé, et tout semble plutôt bon. Bref, je suis conquis. 

- Merci Jay. 

Il me regarde avec insistance. Il attend le verdict final. Est-ce bon ? Ou est-ce si atroce que je vais m'étaler de tout mon long sur le sol, raide mort, empoisonné ? Je ne suis qu'un gouteur, un test immonde pour savoir s'il peut manger sans risquer une intoxication alimentaire. Je soupire, plutôt moi que lui, c'est sa devise. Je coupe un morceau de blanc d'œuf ainsi qu'une partie de mon bacon et le porte à ma bouche. Je mâche lentement tandis que le regard de mon frère devient impatient, limite bizarre. Ses yeux s'écarquillent tellement il veut savoir, me voir manger le soule, car lui aussi il en a envie. 

- Délicieux. 
- AH ben quand même !

Il se met à engloutir son petit déjeuner si vite que je n'ai même pas le temps de finir mon verre de jus d'orange lorsqu'il sort de table, me disant qu'il est pressé et qu'il ne reviendra pas avant ce soir. * Trop cool, c'est ce que j'espérais *. Il sort de la maison et re-rentre, je sais qu'il va me demander s'il doit prendre ses clés, mais il rigole et s'en va. Car il sait très bien que c'est une question stupide... Je ne sors jamais. 

Je regarde la pièce autour de moi, bordel, je me suis encore fait avoir, c'était trop beau tout ça. C'est à moi de faire la vaisselle, il a tout laissé en plan. Je fini mon petit déjeuner et range la maison aussi soigneusement que je le peux. La décoration blanche et bois de la pièce est sobre, limite minimaliste, ce qui donne au salon et à la cuisine, un style assez design, et cela semble agrandir la pièce. Quant à ma chambre, elle est assez vintage, avec assez de rangement pour planquer tout mon bordel. Ce que je fais. Je suis maintenant assis sur mon lit, nettoyant ma caméra avec le plus grand des soins. C'est l'heure, elle ne va pas tarder. 
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MessageSujet: Re: Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~ Alexandra Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~  Alexandra EmptyMer 3 Sep - 0:56

                       


       
       
Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde
/ Julius


Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~  Alexandra 1409694644-sans-titre-3


J'aime pas quand les journées commencent comme ça.

D'abord, Nirvana me réveille à quatre heures quand le téléphone de la larve qui me sert de doudou hurle qu'il est temps pour lui de se lever. Je vous jure, j'aime le rock, mais je peux vous certifier qu'il n'a rien d'appréciable quand le soleil n'est pas encore levé et en plus, quand il vous sort d'un rêve aussi doux que l'était le mien. Déjà frustrée d'être ainsi retombée de mon nuage pour atterrir dans la sordidité du matin, me voilà encore plus en colère quand ma bouillotte adorée s'en va, me laissant toute seule dans mon lit, à demi nue, en proie à un processus de congélation plutôt efficace qui me transit de froid à l'instant même où nos corps se séparent, avec pour seule consolation à mes grognements d'oursonne mal léchée un baiser sur ma tempe et une caresse dans mes cheveux. Aujourd'hui plus que n'importe quel jour, je me demande quel monstre peut bien être le Matin pour oser m'arracher Jesse de la sorte. N'importe quel être sensé capable d'un minimum de bienveillance ne l'aurait jamais forcé à se lever, surtout pas pour aller courser un tueur en série que même les fédéraux sont incapables de coincer dans un coin paumé de l'Idaho. L'Idaho quoi..

J'aime vraiment pas quand les journées commencent comme ça.

Jusqu'au lever du soleil, je ne retrouve pas le sommeil. J'asticotte et tournicotte sous la couette comme un ver dans la terre, glisse entre les draps comme un phoque sur la banquise. Notez le sexy des comparaison, je ne le suis guère plus. Quand les premiers rayons du soleil parviennent à traverser mes persiennes, j'abandonne, et me lève. Je grimace à mon miroir quand il me montre la gueule de dix pieds de long que je tire et ces horribles poches sous mes yeux mal démaquillés de la veille. Je soupire en tournant le dos à cet affreux reflet et m'arrange pour ne plus avoir à le revoir. Et voilà, un bol de céréales et une douche plus tard, me voilà déjà plus présentable. Et pour cause, aujourd'hui j'ai rendez-vous avec Juls, chez lui. Je ne sais pas exactement ce qu'il a prévu, les derniers mots qu'il m'a adressés étant plutôt flous sur ses intentions, mais je me souviens bien de m'être fait menacer par sa caméra, un clin d'oeil et un mouvement plutôt maladroit de ses hanches qui imitaient, je suppose, la danse du ventre. Je me rappelle l'avoir dévisagé avec beaucoup de curiosité avant de lui demander de jurer qu'il n'espérait pas de moi quelque chose de plus tordu que de la danse. En comprenant mon allusion, il a explosé de rire et secoué la tête, avant de tourner les talons. J'ose penser que je devrais être rassurée. C'est pourquoi, priant pour que mes premières idées soient mauvaises, je prépare un gros sac de sport dans lequel j'enfouis toutes les robes et tous les ensembles que j'ai à la maison et que je porte habituellement pour danser ainsi que ma grosse trousse de maquillage, celle qui comprend une palette infinie de toutes les couleurs que je n'appliquerai jamais sur mes paupières.

La fermeture éclair se ferme sous la glissade que lui inflige mes doigts, et je passe la lanière du sac sur mon épaule, j'empoigne mon trousseau de clés et pousse mes lunettes de soleil sur mon nez, et quitte l'appartement. Il ne me faut que quelques minutes en voiture pour arriver chez Julius, enfin, Juls. Je l'ai surnommé ainsi, ne me demandez pas pourquoi. Arrivée devant son immeuble, je grimpe les escaliers jusqu'à arriver devant sa porte, toque trois fois. Le plus banalement du monde, quand il m'ouvre, un sourire s'imprime sur mes lèvres et nous faisons notre salut habituel ; un check extra-complexe que nous sommes les seuls à maitriser à la perfection.

- Hey Juls ! Ça va ?

Les mondanités habituelles s'en suivent alors qu'il me guide chez lui, m'invitant à me mettre à l'aise. Une courte discussion de routine s'installe, comportant un bref récit bilatéral de nos activités de cet été, avant que l'objet de ma visite n'arrive sur le tapis. Je montre autant d'enthousiasme que lui, si ce n'est plus, à la simple idée de danser. C'est mon échappatoire, vous savez. Et avec le réveil peu agréable d'aujourd'hui, s'il y a une chose qui donnerait un deuxième départ, meilleur, à la journée, c'est bien la danse. Assise sur le canapé à côté de lui, je trépigne d'impatience. Je sors donc mon téléphone de ma poche, laissant mes doigts trouver quasi automatiquement l'emplacement des chansons.

- Tiens écoute, je t'ai dégotté plusieurs musiques, tu n'as qu'à les écouter pour voir celle qui collerait le mieux à ton projet. J'ai des chorégraphies pour chacune d'entre elles, tu n'auras qu'à me dire celle qui te botte, et je la modifierai un peu pour la rentrer dans ton thème, et ce sera bon. Prêt ?

J'appuie sur Play. La première se lance. "Aafaton ke parinde, Ishaqzaade". Je ne connais pas la portée exacte de la chanson, mais j'ai déjà vu le film dont elle est tirée. Du Bollywood. Enfin, du nouveau Bollywood. Ça chante et danse autant que dans la tradition, mais l'ensemble n'est pas aussi coloré et gai qu'à l'accoutumée. J'aime bien, l'histoire parle des couples que la morale interdit en Inde, comme par exemple les couples formé d'un hindou et d'un musulman, c'est eux que l'on désigne par le terme d' "ishaqzaade", "crazy lovers" en anglais. En plus de la religion, les pères des héros sont opposés politiquement, ce qui compromet encore plus la relation de Joya et Parma, les ishaqzaade. Un beu film en somme.



La deuxième. Kamli. Tirée d'un film du Nouveau Bollywood aussi, très récemment sorti d'ailleurs, Dhoom 3. J'ai une affection particulière à cette chanson pour la simple et bonne raison que ma mère a dansé sur une chanson étroitement semblable à celle-ci. J'en ai des frissons rien qu'à y repenser. Elle est tellement belle, ma maman, quand elle danse.




Et la dernière, une latino. C'est différent, peut-être plus dansant, plus commun, et plus apprécié des occidentaux qui connaissent déjà bien la chanteuse. On la voyait même une fois par semaine à la télévision, il n'y a encore pas si longtemps, dans un nouveau télé-crochet.




Je suis tellement fière d'avoir cette passion là, de la cultiver depuis tant d'années et d'arriver à la partager à d'autres. Si je le pouvais, je lui passerai toutes les chansons et illustrerait tout ce qu'elles m'inspirent par le biais de mon corps et des ondulations que je suis capable de lui faire faire. J'ai cette flamme en moi, qui prend racine aux confins de mes origines, qui m'embrase à chaque note, à chaque mouvement de hanche, de poignet. Et si je suis là aujourd'hui, dans son appartement à lui faire écouter des mélodies d'ailleurs, c'est pour la répandre, cette flamme, et qu'un jour le monde finisse par brûler sous les feux bienveillants d'une chose qui le rassemblerait.

- Alors ?




     

   
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MessageSujet: Re: Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~ Alexandra Ondulant avec grâce, elle semblait venir d'un autre monde ~  Alexandra EmptyLun 22 Sep - 0:09

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