Sujet: • Après-midi avec elle. || TALLY Dim 11 Avr - 16:16
Tally & Otto A l'ombre d'un arbre ...
A l’ombre d’un arbre, ils se posteraient et pendant toute une après-midi, ils s’abandonneront alors aux nombreux plaisirs que pouvaient procurer ces heures ensemble. Otto était arrivé à Berkeley il n’y avait pas si longtemps que ça – et il arriva un jour où il croisa la route d’une ravissante jeune femme – un peu perdue, il faut l’avouer. Lui aussi, perdu comme un imbécile dans ses innombrables couloirs, il lui était venu en aide pour l’accompagner là où elle souhaitait, malgré le fait qu’il ne connaissait pas l’université dans tous ses recoins. Son soutien était nécessaire et elle eut passé une journée avec lui.
Ils avaient passé le déjeuné ensemble, mangeant à la même table, dans un coin de la cafétéria, le lendemain, sans oublier les autres jours où ils avaient pus le faire. Otto était le premier étudiant que Tally avait rencontré. Et Tally fut aussi l’une des premières que Otto fréquenta. Ce qui les rapprochaient – et ce qu’il le réconfortait même s’il le savait étant le fait que Tally n’était pas non plus américaine mais qu’elle était étrangère. Il prenait du plaisir à lui parler et passer un peu de temps avec elle, pour différentes raisons. Comme par exemple, parler des différents problèmes qu’ils pouvaient rencontrer tous les deux chacun de leur côté mais aussi – avec les mésaventure de l’autre, l’un pouvait éviter après conseils. C’était plutôt pas mal.
L’accent de Tally n’avait pas échappé à Otto qui devina sans même qu’elle eut le temps de lui préciser qu’elle était française, malgré son prénom qui ne sonné par vraiment dans les habitudes de ce pays. Les deux jeunes étrangers avaient aussi le même âge ; ce qui selon lui renforcé leur relation et leur points communs. Le fait de traîner ensemble les rendaient plus fort et ainsi, pouvez-t-il mieux évoluer à travers les murs de cette prestigieuse et impressionnante université où le nombre d’étudiants n’étaient vraiment pas négligeable !
Otto avait envie de sortir cette après-midi. Premièrement car les beaux jours arrivaient et qu’il faisait beau – voire chaud, étant donné qu’il ne portait qu’un unique pull over à manches courtes noir. Ses cheveux noirs étaient tirés en arrière, à la manière d’une de ses étonnantes coiffures qui lui allait si bien. Son cou habillé de chaîne en fer froid en guise de collier et de vieilles converses grises plus un gant en cuire noir à la main gauche.
Deuxièmement, et finalement, il s’était ainsi vêtu – pas pour une occasion particulière car il abordait toujours des looks plutôt extravertis et originaux mais tout simplement car c’était normal.
Voir une amie. Otto avait hâte d’être avec elle. Ses devoirs pour la semaine prochaine lui sortait par les yeux, il avait besoin de prendre l’air – et son souhait était de profiter de ce samedi après-midi avec T.J. – comme elle aimait qu’on la prénomme.
Otto attendait avec impatience une réponse à son SMS envoyé il y a peu – alors qu’il traversait la route, pour entrer dans le Parc National Lincoln, positionné juste en face d’un second parc du quartier.
Il se posta devant une haie et alluma une cigarette en attendant son arrivée, son portable indiquant deux heures moins le quart.
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Sujet: Re: • Après-midi avec elle. || TALLY Dim 11 Avr - 16:32
« Il y a de la place au soleil pour tout le monde, surtout quand tout le monde veut rester à l'ombre. » Jules Renard Son journal.
Tally s'était levé tôt, elle avait même vue le soleil se lever. C'était une de ses manies, de se lever tôt. Même si ici, la vue était gâchée par les buildings. Foutu Amérique. Lorsqu'elle avait allumé la télé en prenant son petit déjeuné, elle était tombé sur la météo et l'avait regardé sans trop faire attention. Elle avait juste retenu qu'aujourd'hui serait la journée la plus chaude du week-end et qu'il fallait en profiter. T.J. S'était donc vêtue de sorte a ne pas avoir chaud. Elle avait enfilé une légère robe violette et rouge fleurie ainsi que des sandales prise au hasard dans son placard et, alors qu'elle attrapait un chapeau blanc pour se protéger du soleil, elle entendit son portable vibrer. Tally finit tout de même de choisir son chapeau et prit son portable qui était sur une table près d'elle.
« T.J. - un après-midi au parc Lincoln ça te dis ? Je t'attendrai à 14h00, à l'entrée. Je veux savoir comment tu vas, en dehors du Campus, c'est le WK, faut profiter du beau temps! Bisous. OTTO. »
Elle sourit et rangea son portable dans son sac. Même s'il faisait chaud, elle s'était laissé les cheveux détaché, son sac en bandoulière rebondissait sur ses hanches à chaque pas. En général, elle n'était pas très rapide lorsqu'elle se déplaçait mais lorsqu'il s'agissait de voir Otto, ce n'était pas la même chose. Elle arriva tout de même avec dix minutes de retard. On pouvait la voir de loin avec ses cheveux roux presque rouge et son chapeau blanc qui lui allait à merveille. Elle sourit et se mise a courir pour voir son Otto. Tally lui fit naturellement la bise, chose typiquement européenne, les américains préféraient s'enlacer. Elle remit une mèche qui lui tombé sur le visage en place et lui dit.
-Tu vas bien? Ça fait longtemps dis moi.
C'était bien vrai, cela faisait assez longtemps. Pour elle. Otto était son premier ami depuis bien longtemps et à chaque fois qu'ils se voyaient, elle rayonnait de bonheur. C'était le seul a s'être montré gentil avec elle depuis le collège, et depuis son arrivé a l'Université. Ça n'avait pas était très simple de s'intégrer chez les Zeta, c'était un française, un étrangère certes mais elle aurait très bien pu aller dans la confrérie spécialement conçue pour les français -ce qui était étrange-. Mais si elle ne s'était pas inscrite, elle ne l'aurait pas connu. Lui. Elle l'entraina dans le parcs qui était bondé, dans les zones d'ombre comme dans les zones ensoleillées.
-T'as vu ce monde ? C'est horrible...J'aime pas quand les gens nous regardent.
Ce qui était très probable, sortir avec Otto signifiait souvent se faire remarquer et reluquer par la moitié de la population. Il était l'opposé de Tally, niveau fringue. Il était plutôt excentrique et trouvait ça normal. Ce qui n'était pas forcément l'avis de T.J. Qui, elle, trouvait cela bizarre. Mais elle respectait. Comme lui respectait le fait qu'elle n'était ni étrange, ni excentrique, ni fétarde. Elle était simple. Déjà les gens se retournaient lorsqu'ils passaient devant eux et Tally détournait le regard à chaque fois que les gens la regardaient, se demandant ce qu'elle faisait aussi proche de ce type. De quel droit pouvaient-ils penser ça ? Mais chaque fois qu'elle regardait ailleurs, c'était pour avoir de nouveau les mêmes réactions. C'était bête d'agir ainsi, mais c'était Tally. Et elle trouvait ça normal et embarrassant. Finalement, elle trouva du regard un coin au soleil où personne n'était entrain de s'étendre. Elle le pointa du doigt.
-Là bas! On sera plus...tranquille je crois.
Elle soupira et une fois arrivé, elle se laissa tomber par terre. S'allongeant. Tally dit alors d'une voix qui laissait sous-entendre qu'elle était folle et qu'elle devait être interné. Déformant sa voix elle dit donc en soupirant.
-Soleil~~~
Elle avait sortit son chapeau qui était posé juste a côté d'elle. Le surveillant du coin de l'œil, espérant qu'il ne finisse pas comme les autres de ses chapeau, disparu dans un coup de vent. Puis elle murmura à l'attention de Otto.
-Il t'arrive pas à toi de vouloir refaire ton passé ?
Ah le passé, Otto le connaissait, celui de Tally. Il savait aussi ce qu'elle avait enduré au Lycée, elle lui avait dit il y a quelques temps lorsqu'elle s'était sentit en confiance. C'était aussi la fois où elle s'était foulé la cheville en trébuchant. Enfin, lorsqu'on la fit trébucher pour « rire ». Ele avait finit a l'infirmerie avec Otto. Et elle avait tous sortis. S'il était venu c'était parce qu'il l'aimait assez pour s'inquiéter pour elle. En tout amitié. Elle soupira et se tourna vers Otto, les yeux a demi-fermé, presque aveuglé par le soleil qui tapait fort cette après-midi.
« Tout ce qu'il faut pour faire une comédie c'est un parc, un policier et une jolie fille. »Charlie Chaplin
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Sujet: Re: • Après-midi avec elle. || TALLY Dim 11 Avr - 18:59
Tally & Otto A l'ombre d'un arbre ...
Tally eut dix minutes de retard mais celle-ci ne fût pas vraiment longue sachant que Otto savourait sa cigarette, dont la cendre – pour une fois ne se consumer pas très vite. A son grand étonnement. Le jeune homme avait abandonné son poste pour s’appuyer contre le haut mur qui était à la droite de l’entrée du parc.
Otto avait tourné la tête, et voyait alors une tête rousse et ses cheveux rebondir comme les pattes d’une grosse pieuvre. Mais quelle pieuvre ! Plutôt une Médusa – belle et aux cheveux flamboyant. Il était vrai que Otto la trouvait vraiment jolie dans son genre. Au contraire de lui, elle était simple, une fille qu’on pouvait passer pour banale mais au contraire, ce n’était pas du tout ça ! Tally était très intéressante et pas du tout ennuyeuse. Peut être réservée mais pas ringarde du tout !
Un sourire radieux illumina progressivement le visage du jeune homme. Sa robe de printemps lui allait à ravir et embellissait ses formes. Otto accueillit la bise de son amie – dont il prenait toujours plaisir à échangé étant donné que ce n’était pas une habitude dans ce pays, au contraire des leurs. Cependant, il l’enlaça avec tendresse pour lui manifester un peu plus sa joie – du fait qu’elle eût accepter son invitation. Il était vrai que Tally aurait put la décliner pour n’importe quelle prétexte. Peut être aurait elle déjà prévu quelque chose mais son portable qui ne manifestait aucune réception d’un nouveau message était rassurant.
TALLY · Tu vas bien ? Ca fait longtemps dis moi.
OTTO · Cela remonte à trois jours il me semble ! J’espère que tu vas bien aussi.
Faux. Otto et Tally se seraient sûrement rencontré – malgré que l’université était immense mais malgré cette chose évidente pour notre jeune étudiant en mode, ça aurait peut être était le contraire si Tally avait rejoint la confrérie accueillant les français exclusivement – par rapport à l’échange, organisé pour l’occasion. Cependant, il aurait peut être eut une chance quand même, minime certes sachant que les ZETA et OMICRON se côtoyaient presque tout le temps vus qu’ils étaient les deux groupes « étudiants étrangers ».
Bref. Comment passer à côté de cette jolie tête rousse ?
Par grand regret, ils constataient avec étonnement qu’il y avait pas mal de monde – le beau temps, le printemps. Cela s’expliquer. Otto soupira doucement – mais ne fût pas mal à l’aise à travers la foule, contrairement à son amie qui semblait plus réticente.
TALLY · T'as vu ce monde ? C'est horrible...J'aime pas quand les gens nous regardent.
Otto sourit doucement et se rapprocha de Tally, passant son bras autour de ses épaules nues.
OTTO · Tu ne vis pas pour les autres. Fais comme s’ils n’étaient pas là. Ils ne te regardent pas crois-moi. Si tu observes bien, il me regarde moi…mais je m’en fiche.
Le jeune homme lui adressa un clin d’œil pour la rassurer et la prit par la main, l’entraînant dans l’allée piétonne. Otto était conscient que sa manière d’être pouvait attirer les regards et ainsi mettre mal à l’aise les personnes qui sont avec lui, comme T.J. à ce moment là mais ce n’était pas une raison pour lui – du moins valable de ne pas passer du temps ensemble.
OTTO · Arrête de les dévisager...
Il fût couper par Tally qui lui désigna alors un endroit plus tranquille – qui leur permettront ainsi de rester seuls et passer plus inaperçu. Otto accepta avec joie et marchait sur ses pas pour la rejoindre, tandis qu’elle était déjà allongée dans l’herbe. Il s’installa à ses côtés mais resta assis, en croisant les jambes – se tenant par les bras, mit en arrière dans son dos. Otto regardait devant lui – la foule passer. Ils ne les regardaient même plus.
Elle lui demanda alors s’il lui arrivait de vouloir refaire son passé. Il fit signe de la tête – négativement. Il n’avait pas vraiment souffert – né une cuillère en or à la bouche, il n’avait jamais ressenti le manque d’argent. Peut être simplement affectif – du fait que ses parents ne lui apportait pas l’amour nécessaire à son épanouissement. Cependant, il n’en était pas mort.
Mais il connaissait un peu l’histoire de Tally, dont elle lui avait longuement parlé, prit de confiance. Ce passage à l’infirmerie et ses paroles, il s’en souviendrait toute sa vie … Otto s’était inquiéter pour elle et l’avait écouter, attentivement, une main posée sur la sienne, la caressant doucement à l’aide de son pouce.
Une jolie fille : elle. Un policier : Eux (les passants) et qu’était Otto ? Un extra-terrestre ? Une petite fille le regardait en rigolant … pathétique mais son comportement de gamine le fît rire à son tour – hilare, il constata que la petite avait fuit en courant à toute jambe.
OTTO · Je fais peur…je suis un monstre je crois.
Otto soupira doucement et imita Tally en s’allongeant – sa tête contre la sienne qu’il positionna dans le creux de son épaule histoire d’être un peu plus proche.
OTTO · Les nuages c’est les moutons du ciel en fait. Si tu regardes bien, ils se déplacent en troupeau. C’est mignon je trouve. Si être berger était ça je voudrais être le vent dans ce cas.
Otto plongea ses yeux dans les siens histoire de voir comment elle allait réagir à sa bêtise infantile.
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Sujet: Re: • Après-midi avec elle. || TALLY Dim 11 Avr - 20:15
« Il est rare qu'un nuage prenne la forme d'un nuage. » Ylipe Textes sans paroles.
Tally se surprit a rire. Otto était tellement naïf quand il le voulait. Elle lui prit la main et joua avec ses doigts a la manière d'une gamine de 4 ans. Dans le genre de celle qui avait eu peur de Otto, qui pouvait avoir peur de lui. Franchement. C'était faux. Non. C'était complètement absurde. Il ne pouvait pas être un monstre. Sinon elle serait la plus affreuse des monstres, la plus monstrueuse et la plus hideuse. Ors, elle ne l'était pas. Pas encore. Elle le regarda dans les yeux et lui dit.
-Tu sais, si les nuages étaient des moutons et si tu étais le vent bah moi je serais euhm...-Elle leva les yeux au ciel faisant mine de réfléchir- Je serais un des moutons.
Elle finit sa phrase un sourire en coin et le vent souffla. Une bourrasque vint la décoiffer. Elle secoua la tête tentant désespérément de retrouver sa « coiffure ». Et son chapeau s'envola. Ne réfléchissant pas un instant de plus, elle se leva et, à mesure que le vent emporter son précieux accessoire, elle lui courrait après, sautillant en tendant les bras pour l'attraper. Elle ne réussit pourtant pas et il se coinça dans un des arbres qui était dans le parc. Un chêne, avec ses grandes branches chargées de feuilles vertes et parsemé de nids d'oiseau. Otto l'avait suivi. Elle le regardant jugeant qu'il était assez grand et elle assez légère. Elle fit alors sa moue la plus mignonne et lui demanda les mains derrière le dos s'empêchant d'éclater de rire.
-Mon chapeau...Tu veux bien me porter pour que je puisse l'attraper?
Elle roula des yeux et toussa pour dissimuler son rire. Sans l'aide de Otto elle sauta sur place pour atteindre une branche, la plus basse. Une fois qu'elle l'eut attrapée, elle se hissa par la force de ses petits bras et surement par l'aide de Otto. Tally s'accrocha au tronc de toute ses forces et se pencha pour attraper le chapeau qui s'était posé sur une branche plus haute. Plusieurs fois elle risqua de tomber et lorsqu'elle perdait presque appuis, elle se stoppait net et s'accrochait a la branche la plus proche, si fine soit-elle.
-Victoire!
Elle brandit son trésor, lâchant toute prise et bascula en avant. Heureusement, une branche la retint et elle soupira, grimaçant, cette petite chute lui avait fait grand mal. Puis, elle sauta de son perchoir et atterri sur la terre ferme se vissant minutieusement son chapeau sur la tête. Que d'aventure.
-Traitre. Le vent a failli me voler mon chapeau blanc tout neuf.
Il n'était pas si neuf que ça, elle l'avait déjà mis une fois. Mais jamais l'occasion ne s'était présenté. Elle se retourna et, alors qu'elle allait s'adresser a Otto, quelqu'un vint l'interrompre.
-Salut, ça te dit de prendre un verre ?
Elle ne répondit pas, sûre que c'était pour Otto, même si la personne qui s'était adressé aux deux amis était un homme, pas plus âge qu'eux, il se pouvait bien que ça soit pour Otto. C'était même sur. Le jeune homme insista du regard. Tally regarda a sa montre qui indiquait 14h45. Elle soupira de soulagement. C'était bien trop tôt pour en prendre un, ce qui voulait dire que Otto ne la quitterait pas comme ça si c'était pour lui.
-Alors ?
L'inconnu était trop sur de lui. Tally ne pu s'empêcher de sourire, sachant déjà que la réponse serait négative. Du moins, elle l'espérait. C'était son après-midi. Le garçon renchérit encore, surement pressé d'avoir une réponse et pas que des soupirs ou des sourires.
-Non parce que avec mes amis -il pointa du doigt tout une bande de motards- on voudrait bien que tu viennes.
Elle leva la tête vers Otto, attendant sa réponse avec l'impatiente qu'elle faisait toujours preuve. Puis elle fixa de nouveau l'inconnu. Les américains tutoyaient vraiment tout le monde. C'était une des choses qui l'avait le plus surprise. Ils étaient aussi très sur d'eux, pas comme les européens qui faisaient parfois preuve de plus de tact et de plus de politesse. Parfois. Ou jamais d'ailleurs, elle en avait eu la preuve il y a quelques années.
« Juste après star, barman c'est ce qu'il y a de mieux pour draguer. » Bruce Willis
Justement … les nuages ont-ils une forme bien défini ? Otto y pensait profondément – dans le genre à rester la bouche à demi ouverte, se noyant dans le bleu du ciel. Il respirait doucement, il n’y avait de raison à se presser non plus. Tally et lui avait tout le temps qu’ils voudraient – après tout ; nous étions en week-end et ils n’étaient attendus nulle part. Ni en cours, ni à une fête .. ils étaient là, tous les deux.
Le jeune homme l’écouta parler, percevant le son de sa voix comme une douce mélodie berçant son rêve bleu.
TALLY · Tu sais, si les nuages étaient des moutons et si tu étais le vent bah moi je serai euhm... Je serais un des moutons.
Otto sourit encore, serrant la main de son amie dans la sienne, rabaissant les leurs sur l’herbe douce.
OTTO · Tu seras le plus beau des moutons alors.
Il avait répondu d’un air rêveur. T.J. se leva brusquement, lui lâchant la main pour courir après son chapeau emportait par le vent. Otto soupira doucement et la regarda filer doucement, au pas de course, derrière ce misérable accessoire de mode qui avait tendance à lui jouer des tours presque tout le temps – Otto l’avait déduit en l’observant longuement. Tally s’arrêta tandis que le chapeau s’était coincée entre deux arbres d’un haut arbre.
Tout le long du spectacle, Otto avait fini par se lever pour l’accompagner et la suivre dans son combat solitaire. Peut être aurait-elle besoin de lui ? Et il ne se trompa pas sachant que son amie vint vers lui, une fois retournée, les mains jointes derrière son dos, et telle une enfant fragile commençait à approcher pour lui demander de l’aide.
T.J. lui demanda s’il pouvait la porter afin qu’elle puisse atteindre son précieux chapeau. Elle y tenait tellement que le jeune homme ne put refuser. Cependant, elle fut bien plus rapide et opta pour la deuxième solution, c’est-à-dire : se débrouiller toute seule. Otto la regarda faire en restant sous l’arbre au cas où elle trébuchait et tomberait à la renverse. Il serait là pour anticiper et lui éviter de se faire mal en chutant par terre. Ca avait beau être de l’herbe, le sol restait dur malgré la matière qui le recouvrait.
Le jeune homme lui accorda un peu de soutien en lui tenant les cheville pour la hisser avec douceur à hauteur de la branche. Elle arriva à son but et victorieuse elle s’exclama joyeusement. Son cœur rebondit quand elle faillit tomber et Otto avait prit la précaution de se rapprocher encore plus histoire d’être là au cas où … cependant elle atterri seine et sauve sur la terre ferme, sourire aux lèvres.
OTTO · Tu n’as vraiment pas de chance T.J.
Il lui sourit. Quelqu’un l’interpella.
? ·Salut, ça te dit de prendre un verre ?
Otto se retourna et vit un homme d’une trentaine d’années. Que leur voulait-il celui-là ? Le jeune homme le regarda perplexe sans trop lui montrer et ne répondit pas, se rapprochant de Tally pour se rassurer lui même. L’allure de se motard ne le rassurait pas vraiment. Les européens étaient-ils plus craintifs et peureux que les Américains en ce qui concernait les autres ? Peut être, mais c’était préférable dans beaucoup de circonstances.
L’inconnu insista. Tally pouvait s’imaginer que c’était pour Otto mais cependant, Otto était certain que ce n'était pas pour lui mais bien évidemment pour elle. Cependant, le jeune homme n’était pas prêt à la laisser seule avec cet homme qui ne trouvait pas rassurant du tout – avec ses airs de dur à cuire, de sa veste et de ses bottes, ses gants et sa moustache … un motard.
OTTO · On allait partir là. Pour une autre fois.
Otto commençait à marcher, emportant avec lui Tally. Le motard lui barra la route et regardait la jeune femme.
? · Je m’adressais à ton amie – pas à toi. Alors tu es partante ma jolie ?
Le jeune homme fronçait des sourcils et ne lui répondit pas, ne laissant pas le temps non plus à Tally.
? · Il y a un souci petit ?
Ses amis commençaient à venir vers eux. Otto lui répondit une fois de plus que non.
OTTO · On nous attend quelque part, c’est impossible ok ? Sur ce, bon après midi.
? · Tu as peur de quoi, façon je te parles pas à toi.
Otto lâcha la main de Tally et s’interposa devant lui. Le motard avait beau être plus costaud que lui – cela ne lui empêchait pas une seconde de savoir se défendre. Le jeune homme n’aimait pas la violence mais ce qu’il détestait le plus chez les autres étant le fait que certain (et la majorité des américains) étaient insistant. Malgré une réponse négative.
OTTO · Tu as pas compris. On décline ton invitation. Alors sur ce…à la prochaine ! Ou pas. T.J. vient.
Otto tendit la main à son amie, surveillant l’individu et ses amis approcher.
? · C’est sa copine – j’en suis sûr ! Laisse le tranquille ce minus. Dit l'un des motards qui étaient arrivés.
? · Personnellement j’en aurais choisi un autre de copain. Tu as vu sa tête Rigola l'autre.
OTTO · T’as un souci avec moi ? Je t’ai rien demandé.
? · Il devient tout rouge regarde … haha ! Continua le troisième et dernier.
OTTO · (en polonais) Ferme ta gueule !
Ils le regardaient bizarre.
? · Et en anglais ça donne quoi ?! Pouffa un motard.
OTTO · (en polonais) Va voir si je suis ailleurs gros porc ! .. (en anglais) On y va T.J.
« Il n'y a aucune vertu à chercher la bagarre. Si vous vous trouvez dans une bagarre, votre boulot, c'est de gagner. Mais si vous ne pouvez pas gagner, vous devez chercher à vous en sortir. » Jake Welch
C'était donc pour elle cette invitation, alors qu'elle allait décliner l'offre, Otto s'interposa entre elle et le motard qui visiblement ne voulait pas que boire un verre. C'était partie, elle restait interdite, écoutant d'une oreille la discution entre l'inconnu et Otto qui ne semblait pas anodine. Elle s'écarta et se posa près de Otto. La discution touchait bientôt à sa faim mais elle se conclut trop rapidement au goût de Tally. Elle regarda étonné Otto qui parlait en polonais a présent. Etait-il aussi énervé que l'expression sur son visage ? Il lui tendit la main mais elle ne la prit pas et s'avança près du motard visiblement surpris de voir Tally s'approcher de lui.
-Ecoutez-moi bien d'accord ? Il a raison, je ne veux pas vous tenir compagnie même ne serait-ce d'une minute OK ? Et de deux, je ne vous permets par de parler comme ça a Otto compris ? Y'a des limites tout de même!
Elle s'apprêta à le gifler. Erreur. Il lui retint le poignet et plaqua doucement sa main sur sa joue. Elle se débattu et repris possession de sa main, l'essuyant contre sa robe de printemps grimaçant elle lui donna un coup de pied dans le tibia et se retourna mécontente. Tally prit la main de Otto, visiblement son coup n'avait pas fait grand mal au motard car toute sa bande se mise a les suivre. Elle n'y fit pas vraiment attention, se sentant en sécurité près de Otto. De temps à autres les motards les insultaient, surtout elle. Elle soupira et serra un peu plus fort la main de Otto. Une fois sortis du parc, les inconnus partirent a gauche alors que Otto et Tally tournèrent a droite. Elle s'arrêta et regarda Otto.
-Les Américains ont vraiment des idées foireuses! J'y crois pas...
Elle soupira encore une fois et leva les yeux au ciel. Mis a part Otto, personne n'était aimable avec elle, sauf les professeurs et les vendeurs dans les magasins. Oui donc personne. Tally s'adossa a un mur et regarda l'heure sur sa montre, bien trop tôt pour partir et de toute façon elle n'en avait pas envie. Des motos passèrent près d'eux et firent demi-tour. Elle croisa les doigts espérant que ça ne soit pas les même et qu'ils s'arrêtaient pour demander leur chemin. Mais lorsque l'un d'eux enleva son casque elle s'approcha rapidement de Otto. Il n'avait peut-être pas apprécié sa réaction.
-On sera plus tranquilles ici hein les gars ?
Tous approuvèrent celui qui était apparemment le « chef » puis Tally leur adressa son plus mauvais regard, qui n'en avait pas vraiment l'air et leur dit sèchement.
-Ce que vous faites s'appelle du harcèlement. Lâchez nous OK ? On vous a rien demandé, allez plutôt emmerder vos mères. D'accord ?
Erreur, l'un d'eux s'approcha d'elle mais il fut stoppé par Otto. Merde alors, ils ne pouvaient pas passer un week-end sans emmerdes ? Il fait beau quoi...Elle soupira. Le plus jeune poussa Otto et Tally trébucha, mais au lieu de tomber, elle se cogna contre le mur. Elle se releva rapidement et gifla -Victoire!- le jeune qui avait menacé Otto et elle par la même occasion.
-Vous connaissez pas le respect hein ? Vous avez vraiment que ça à faire ? Dégagez de là et laissez nous tranquille à la fin! Parce que vous êtes une belle bande de connards dans votre gen...
« Genre ». Elle n'eut pas l'occasion de finir sa phrase, le plus jeune l'avait giflé à son tour. Ses cheveux volèrent et cette gifle lui fit l'effet d'une bombe. Elle posa sa main sur sa joue qui était à présent douloureuse. Refoulant ses pulsions meurtrières, elle resta interdite un moment pendant que les autres attendaient avec lui ou moins impatiente puis, sans regarder celui qui l'avait giflé elle leur dit.
-La preuve, vous êtes tellement cons que vous frappez les femmes, c'est pas malheureux ça ?
Une nouvelle erreur s'affichait dans son palmarès des choses a ne pas dire a des gens louches et en colère. Elle sentit une autre baffe venir mais le reçu rien. Ors, l'on venait bel et bien de frapper quelqu'un, ce n'était pas elle, merci mon dieu.
« Vous avez appris qu'il a été dit: Œil pour œil, dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui l'autre aussi. » Saint Matthieu La bible.
Otto avait deviné le fond de sa pensée à ce motard, voilà pourquoi il n’avait pas cherché à comprendre et avait parlé à la place de Tally pour lui éviter certaines choses : comme être reluquer par ce pervers – il n’en doutait pas une seule seconde … Cela le dégoûtait au plus haut point car toucher rien qu’une fois à cette jeune fille lui était insupportable et penser une seule seconde encore qu’ils pouvaient tenir des propos sales et déplacés à son égard l’irritait fortement.
Le comportement de Tally étonnait et effrayait Otto sachant qu’elle ne le suivait pas et s’approchait des autres – alors qu’il avait mit terme à la discussion avec un peu de mal – mais surtout s’en prêtait plus attention à ces « chauds lapins » diront nous, à la recherche de bien plus qu’une simple boule de foin ou d’une carotte !
Le battement de son cœur accéléra à mesure qu’elle parlait et que les mots se déversaient de sa bouche.
TALLY · Ecoutez-moi bien d'accord ? Il a raison, je ne veux pas vous tenir compagnie même ne serait-ce d'une minute OK ? Et de deux, je ne vous permets par de parler comme ça a Otto compris ? Y'a des limites tout de même !
Otto s’inquiétait et revint vers elle, lui prenant la main pour la serrer une énième fois. Il essayait en silence de lui persuader que ce n’était pas la peine qu’elle en rajoute plus. L’affaire était close, un point final. Pourquoi le défendait-elle ? Otto se demandait où elle avait la tête de converser plus longtemps avec ces inconnus américains. Ils avaient beau être sympathique – je parle d’une généralité, certains se démarqué du lot, comme tous êtres humains sur terre … des méchants, des gentils. Le monde ne demeurait pas rose malheureusement.
Le jeune homme sentit une chaleur désagréable lui monter de la tête au pied. Il pariait que s’il avait eu un trou dans le crâne, il aurait eut une éruption, tel un volcan qui hurle. Le motard osa la toucher et ce misérable ignora totalement sa présence comme si son apparence fragile (il n’était pas costaud à côté de lui et de ses collègues) lui était égal.
L’androgyne n’eut pas le temps de se poster entre eux deux que son amie envoya un coup de pied dans les jambes de ce dernier. Otto fut fier d’elle et ne rajouta rien, les regardant avec froideur. Cependant. Otto se fit entraîner par la douce Tally ; il pressa le pas étant persuadé que les motards les suivaient encore. Des durs à cuir oui, c’était le cas. Otto en avait bien peur !
Des paroles déplacées, grossières sortaient de leur bouches – Otto les insulta intérieurement, préférant ne pas remuer la braise qui brûlait chez les deux camps. Ignorer était la meilleure solution, ils finiraient bien par se laser et les laisser tranquille.
Ils n’allaient pas gâché leur après-midi, il en était hors de question ! Le polonais était formel. Otto ressentait la haine de son amie et la devina encore plus quand celle ci lui serra plus fermement la main. Il entremêla ses doigts aux siens et lui adressa un sourire sincère. Ses lèvres vinrent se poser sur son front, pour l’embrasser avec douceur : il tenait tellement à elle – en si peu de temps et il ne supportait pas la voir dans cet état là.
TALLY · Les Américains ont vraiment des idées foireuses! J'y crois pas...
OTTO · Il faut se méfier de tout le monde … tu es folle de t’être approchée comme ça de ce…enfin bref, tu m'as compris.
Le jeune homme ne rajouta rien de plus, de peur de passer pour un possessif, ce qu’il était. Mais aussi pour ne pas trop lui montrer combien il tenait à elle.
Les « emmerdeurs » de première firent de nouveau leur apparition. Otto serra Tally contre lui quand elle s’approcha de lui. Pour la rassurer. Lui montrer aussi qu’il était là – en cas de débordement. Otto se raidit encore plus quand T.J. prit la parole pour rajouter qu’ils devaient faire « chier » leur mère que s’en prendre à eux. Otto la regarda gravement dans les yeux en serrant des dents ; essayant de lui faire passer un message qui voulait dire : tais toi une seconde et ne dis plus rien.
Otto s’interposa une fois de plus entre elle et le motard, qui le poussa. Otto percuta Tally qui trébucha et se cogna contre un muret. Il n’eut pas le temps de s’en vouloir étant donné qu’il ne l’avait même pas remarqué, occupé à se relever.
Un gifle. Elle était complètement folle ! Et elle continuait. N’avait-elle pas put les insulter dans une autre langue que l’anglais ? Ca aurait été moins violent et percutant pour les autres…car ils ignoreraient..ou s’en douteraient simplement.
Otto ne vit rien venir non plus. La gifle que reçu Tally lui fit aussi l’effet d’une bombe et sa colère monta de plus belle. Le jeune étudiant se précipita sur le motard.
OTTO · ASSEZ ! Bat les pattes espèce de gros porc !
Tally parla encore mais la gifle que voulait lui donner le motard atterrit sur la joue de Otto, qui se transforma en un coup de poing. Otto n’eut pas le temps d’en ressentir la douleur mais un filet chaud coulant sur son cou et dans le creux de sa bouche le laissa deviner qu’il l’avait ouvert.
OTTO · (en polonais) CREUVARD ! VA TE FAIRE FOUTRE !
Otto lui envoya un même coup dans la bouche – ce qui fut plus douloureux pour son petit poing. Il n’était pas très costaud à côté de lui – ce n’était pas ses petits voir inexistant biceps et ses tablettes de chocolat qui allait faire la différence. Par malheur, les deux autres approchaient dangereusement.
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Sujet: Re: • Après-midi avec elle. || TALLY Mar 13 Avr - 21:36
« Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. » Jean Cocteau
C'était fait, encore une fois elle s'était attiré dans ennuis et elle avait entrainé Otto avec elle. Elle regrettais. Elle regrettais de ne pas avoir su se taire, elle regrettais de ne pas avoir décliné l'offre dès le début, elle regrettait tout. Tally regarda stupéfaite Otto se jeter carrément sur l'idiot qui l'avait giflé. Elle aurait voulu fuir. Fuir avec lui et courir, loin. Très loin. Mais ce n'était pas possible, c'était trop tard et les coups commençaient déjà a fuser. Deux autres motards s'approchèrent l'air mauvais de Otto et Tally s'interposa. Elle n'était pas assez idiote pour laisser un ami se faire frapper a cause d'elle, mais elle l'était pour prendre des coups à sa place. Il s'était trop exprimé en polonais, et lorsqu'il le faisait ce n'était pas forcément quand il complimentait les gens. Elle jeta un coup d'œil à Otto qui saignait déjà de la lèvre, c'était trop. Elle fixa les inconnus et leur dit aussi calmement que possible, refoulant sa colère et essayant de passer plus neutre qu'elle ne l'était.
-S'il vous plait, laissez nous...
Sa voix s'était brisée. Elle ravala les larmes qui voulaient a tous prix sortir, voir un ami en situation plutôt dangereuse et imprévu n'était pas supportable pour Tally. Avant que quiconque puisse la couper, elle releva la tête.
-On vous a rien fait hein? Alors c'est bon, partez de votre côté et nous du notre.
Cela n'eut pas l'effet qu'elle aurait souhaité. Le plus âgé et aussi le pseudo « chef » s'était approché d'elle et lui avait prit le menton entre son pouce et son index. L'obligeant a le regarder en face et de bien plus près. Tally put alors voir à quoi ressemblait de plus près le pseudo-rebel. Il n'était pas forcément beau, des cicatrices tiraient son visage et sa moustache surmontait un sourire sur-refait. Il souriait, sachant ce qu'il allait faire. Elle recula d'un pas, frôlant Otto et rajouta une fois l'homme un peu plus loin d'elle.
-Vous n'aurez pas ce que vous voudrez de toute façon. Alors on en finit là. Il se retourna et la dévisagea.
-Finir maintenant ? Mais voyons, c'est bien trop tôt ma jolie.
-Je ne suis pas votre « jolie ». Mademoiselle a la rigueur, mais pas « ma jolie ».
-Comme tu voudras ma jolie.
Il insista sur les deux dernier mots. Voulait-il vraiment se battre ? Voulait-il vraiment tenter le tout pour le tout ? Visiblement, il ignorait la présence de Otto qui était tendu derrière Tally. Elle lui prit la main, ayant comprit qu'ils les laissaient tranquille. Erreur. L'un deux attrapa le poignet de la jeune fille et la rabattit vers eux. Les yeux grand ouvert, elle vit Otto s'éloigner alors qu'elle était aspiré en arrière. Elle tendit la main mais n'attrapa que de l'air. Une fois sur ses deux pieds, elle se retourna et reprit possession de son poignet. Elle leur dit alors sèchement, les dévisageant un à un.
-On avait conclu que vous partiez et...
-Wo wo wo du calme ma belle...
-Je ne suis pas votre belle.
-Peu importe, personne n'a conclu un marché d'accord ?
-Au revoir.
Elle repartit. A peine deux pas plus loin, une fois encore on l'aspirait près des motards. Elle n'était pas un jouet et encore moins une distraction. Elle regarda Otto sans conviction et souffla, Tally tira sur son bras et recula d'un pas. Pour elle, tout était terminé. Elle allait passer la fin de l'après-midi avec Otto ( qu'elle devait aller soigner d'ailleurs) et tout finirait bien, comme dans les contes pour enfants. Mais dans chaque conte il y a toujours un ou plusieurs méchants -les motards- un prince -Otto- et une paysanne qui deviendra un jour où l'autre princesse -Tally-. Parfait Schéma qui résumait bien la situation.
-Hop là! Écoute ma chérie, tu vas pas partir comme ça. On a deux trois petites choses a faire avant.
Elle ne répondit même pas et se contenta de le dévisager. Il n'avait donc pas honte ? Et puis c'était quoi cette manie de surnommer les femmes et jeunes femmes par des surnoms totalement débiles et hors-contexte ? Le moustachu s'approcha encore une fois de la jeune fille qui, elle, se recula encore une fois.Encore quelques pas et se serrait le mur. Bien heureusement, il y avait toujours Otto pour sauver la situation. C'était peut-être un don. Tally regarda inquiète Otto alors qu'elle sentit le mur dans son dos. Par réflexe, elle se décala vers la droite. Ne pas être bloqué, c'était ça qu'il fallait faire.
« L'homme bon ne va jamais assez loin, le méchant va toujours trop loin, en sorte que tous les deux manquent leur but. » Morris West L'ambassadeur
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Sujet: Re: • Après-midi avec elle. || TALLY Dim 23 Mai - 13:14
Direction, corbeille du RP, nettoyage de printemps.
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