the great escape
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it's where my demons hide + all the beta/delta

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MessageSujet: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyDim 18 Mai - 23:00


I drink champagne on the boulevard, laughing and drinking all night

the after is when all the best are together ; beta/delta Le bal avait touché à sa fin, les plus grands bouleversements avaient eut lieu, laissant place à une impression de rêve et de soupirs refoulés. La piste de danse était à présent vide et sans attendre de la voir être claire de monde et remplie de vide, Arielle partit dans un taxi afin de mettre en place ce que la confrérie préparait depuis l'annonce du bal. L'after. Il n'y rien de meilleur dans une soirée, quelque soit sa nature, qu'un after avec la crème de la crème. Malgré la jalousie qui rongeait Arielle de voir Rayan avec une autre fille, surtout la doyenne blonde et sublime de leur confrérie, la brune s'était porté garante de tout préparer à l'appartement afin d'organiser l'introduction des lambdas aspirants à être dans la confrérie des étudiants les plus convoités et une réunion de toute la confrérie dans son intégralité. Les beta delta psi étaient connus pour être les plus beaux de l'université, mais ils avaient aussi une réputation de fêtard faisant la fête avec dignité et sans que les excès soient dépassé en général. Arielle était un savant mélange entre les omega et les beta, et son choix vers les roses avaient été pris après de nombreuses délibérations et discussion sur elle même. Voulait-elle faire passer son indéniable goût pour la fête avant son goût pour la mode et la beauté, devait-elle choisir entre passer pour une personne superficielle ne pensant qu'à elle même au lieu d'un esprit de fête en groupe ? Non. Les betas étaient un mélange des deux et beaucoup l'oubliait. Il était un groupe qui aimait se réunir et faire ensemble des fêtes avec la crème de la perfection. Dans le taxi la menant à chez elle, elle envoya un message à Rayan, lui disant qu'elle partait préparer cette fête. Le mot avait été passé à tous les lambdas voulant intégrer la confrérie. Hommes ou femmes voulant faire partie des plus beaux, ils étaient prévenus, l'after se passait chez le bras-droit et sa colocataire d'enfer. Arielle avait passé une soirée mémorable mais les sentiments de jalousie et de possessivité qui jaillissaient en elle lorsqu'elle voyait Rayan et Valentina ensemble l'avait poussé à prendre plus de cachet qu'elle ne le faisait d'habitude. Et surtout à franchir une ligne avec Isay. Le jeune homme allait lui faire payer le fait de l'avoir laissé en plan durant la soirée. Mais Arielle n'en avait cure à cet instant, elle ne pensait qu'à elle, c'était bien connu. Elle n'avait jamais eu de peines de coeurs ou bien de coeur brisé ou d'amour non réciproque, mais elle commençait à comprendre toutes ses chansons mielleuses et idiote que certaines filles écoutaient à longueur de journée. Rayan lui manquait, cette complicité, cette ambiguïté entre eux lui manquait. Elle voulait pouvoir retourner dormir dans son lit sans avoir peur qu'il ne lui dise non parce qu'il ne le supportait pas, elle voulait pouvoir être sa magnifique colocataire et le dire haut et fort sans voir l'agacement dans ses yeux. Bref, elle voulait qu'ils redeviennent Rayan et Arielle. Mais non. Elle allait devoir apprendre à passer à autre chose et aller de l'avant. Comme elle le faisait à chaque fois. Arrivée devant chez elle, elle monta à l'appartement en sautant quelques marches. Sa robe fleurie et transparente serait remplacé par un mini robe blanche à manches courtes et ses Louboutins seraient troqués contre des escarpins noirs Jimmy Chu. Une société avait été louée afin de transformé l'appartement. Des rubans bleus et roses, couleurs de la confrérie, avaient élu domiciles au plafond et tombaient en spirales, un buffet avec des plats légers mais assez consistant pour éponger l'alcool. D'ailleurs, en voyant les bouteilles alignés dans un ordre parfait devant elle, Arielle prit un shot de vodka grenadine pour faire disparaître l'engourdissement qui prenait place dans ses pieds. Passer toute une soirée en talons de plus de treize centimètre était une épreuve. Il restait quelques agents de la société, tous des jeunes, surement des étudiants. Arielle avait passé ses nouveaux habits et les voyaient avec des yeux grands comme des soucoupes. Ses cheveux étaient lâchés en un flou disciplinés et ses yeux avaient été cerclé d'un noir profond. Ses lèvres rouges étaient explosives. . Vous attendez quoi ? Que je vous permette de rester ? Rêvez, sortez de chez moi, il n'y a de la place que pour l'élite et la crème de Berkeley. . Leurs yeux énormes lui faisaient pitié. Elle ouvrit la porte et les laissa partir. Vérifiant leur travail une deuxième fois, elle arrangea quelques petits détails et remplaça quelques bouteilles. La sonnerie retentit, et elle courut aussi vite qu'elle le pouvait vers la porte. En ouvrant, elle vit de nombreux visages familiers mais aussi certains inconnus. . Bienvenue à l'introduction de certains d'entre vous et à la dernière chance d'autre. Veuillez entrez. . Elle regarda alors ces étrangers entrer dans son antre.

robe d'arielle

consigne:
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyMer 21 Mai - 5:15


« Je t'en prie, ce n'est qu'une robe. » Dis-je en levant les yeux au ciel, sans pour autant chercher à masquer le petit sourire en coin qui vient illuminer mon visage. La vérité, c'est que son regard avide me fait plaisir. J'aime ce regard parce qu'il me fait me sentir belle et désirable. J'aime ce regard parce qu'il me fait me sentir vivante, tout simplement. Malgré mes récents déboires sentimentaux, je réalise soudainement que je serais presque prête à me laisser tenter à nouveau. Je me sermonnais mentalement, alors que le chauffeur se garait. Le taxi que nous avons pris nous avait arrêté juste devant l'entrée de l'appartement du Delta. En bon gentleman qu'il est, il sort le premier et s'empresse de me tendre une main pour m'aider à sortir. Je la saisis sans me poser de question, puis marche en sa compagnie jusqu'au palier, sans même chercher à rompre le contact lorsque nous approchons de l'entrée. « Y-a-t-il des choses que tu m'as caché jusqu'à maintenant ? Des choses importantes, j'entends. » Demandais-je en arquant un sourcil, avant que nous fassions une entrée remarquée dans l'appartement. Je ris en voyant son air à la fois inquiet et déconfit, et décide d'expliciter avant qu'il ne tourne de l’œil. « Non parce qu'au cas où tu n'aurais pas réalisé, je m'apprête à découvrir le lieu où tu habites, et je n'aimerais pas particulièrement tomber sur un cadavre dans le placard. » Au sens propre comme au sens figuré du terme, mettons nous d'accord. Nous avons finalement passé le seuil de la porte d'entrée, et deux choses me sautèrent aux yeux. La première, l'appartement avait vraiment l'air d'être cool. Grand, spacieux, et lumineux. La seconde : la fête battait déjà son plein. Je prenais l'entière responsabilité de notre retard – c'était moi qui avais insisté pour repasser par la confrérie, afin que je puisse me changer. J'avais une réputation à tenir. Après tout, on est une Bêta ou on ne l'est pas, n'est-ce pas ? Un coup d'oeil jeté en direction du salon me suffit pour comprendre que la soirée a bien commencé, et surtout, que tout semble au point pour qu'elle soit parfaite. L'alcool coule à flot. Les Bêta, Delta, et ceux aspirants à le devenir ont le sourire, dansent, et rient. « C'est une bonne idée. L'after. » Soufflais-je à Rayan. Oui, pour sur, elle allait permettre de créer des liens, et d'en resserrer d'autres. Ou pas, songeais-je en voyant se dessiner la silhouette d'Arielle au centre de la pièce. Je la voyais rire à gorge déployée (ou pouffer comme une écervelée, expression au choix), et rejeter ses cheveux en arrière. Qui comptait-elle séduire de la sorte ? Elle osa un regard vers l'entrée du salon, et s'arrêta un court instant sur Rayan. J'eus donc presque instantanément la réponse à ma question – mon bras droit était la personne visée par toute cette mascarade. « Évidemment. » Sifflais-je sévèrement, l'air pincé. Mes doigts lâchèrent aussitôt ceux de Rayan, tandis que je me dérobais à son étreinte. Qu'il aille poser ses pattes ailleurs. Je ne voulais pas être embarqué là-dedans ; ce n'était pas mon but. Je ne voulais pas me dresser entre les deux colocataires. Je n'avais pas cherché à le faire. Je n'avais rien demandé. « Tu m'excuseras. » Déclarais-je à Rayan, toujours aussi amère, avant de m'éclipser. Qu'il aille gérer sa vipère de colocataire jalouse. Qu'il la drague et se la fasse, qu'on n'en parle plus. Peut-être qu'elle me lâcherait la grappe. Je me suis avancé vers la table qui servait de bar improvisé d'un pas assuré, un air fier et hautain plaqué sur le visage. Mes talons claquaient sur le sol à une cadence faible et régulière, créant un petit bruit mélodieux. Ce n'était certainement pas aujourd'hui que Valentina Irina Jaslang, doyenne des Bêta Delta Psi de son état, allait se laisser faire par une brune minuscule, plate et insipide. Non merci, je valais bien plus. La petite guéguerre qu'Arielle me proposait était loin d'être satisfaisante. C'est à peine si je la considérais comme une rivale, tant nous étions différentes. J'ai souri à Aiden qui se trouvait sur mon passage, et je me suis attardée quelques secondes devant le bar. J'ai finalement opté pour un mojito, que j'ai porté à mes lèvres immédiatement après m'être servie. Encore quelques verres, et je me mettrais sans doute à danser sur la table en verre du salon. Qu'importe ; j'étais là pour m'amuser. Et ce n'était certainement pas une voleuse de cavalier qui allait me gâcher la soirée. Au contraire ; je comptais bien profiter, et ce, sous ses yeux. Et si ma pseudo rivale avait un problème, elle n'avait qu'à venir m'en parler sur le champ. J'étais prête à régler ça dès maintenant – ou plutôt, j'étais prête à lui mettre la misère et à l'écraser devant l'assemblée ici présente. Parce que s'il y a une leçon à retenir en ce qui me concerne, c'est la suivante : on ne défie pas, ni ne joue ou trahit la doyenne des Bêta sans en subir les conséquences.
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyVen 23 Mai - 16:53


Cela fait plusieurs minutes maintenant que je ne cesse de ressasser les mêmes idées, avec d'autres mots à chaque fois, certes, à Valentina. La robe est jolie, bien décolleté, un peu trop peut-être, mais pas pour mes yeux. Cependant, je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui seront présents au cours de la petite fête à laquelle nous étions actuellement en train de nous rendre. Je dois bien avouer être jaloux du fait qu'un autre puisse poser les yeux sur la doyenne, mais je ne le dirais jamais de vives voix. Trop de fiertés, sans doute. « Oui, mais elle est parfaite. Ou c'est toi qui es parfaite, j'ai pas encore décidé. » Complimenter la blondinette, l'un de mes passe-temps favoris depuis que Kenzo m'a présenté cette dernière, plus encore depuis que j'ai intégré la confrérie quelque temps après mon arrivée à l'université. Il m'avait prévenu, une grande blonde au physique de rêve, et pourtant, je n'avais pu m'empêcher de jouer au dragueur obsessionnel, et ce, malgré la relation qu'elle entretenait encore avec Matthew à cette époque. Lorsque la voiture s'est arrêtée, j'ai glissé quelques billets au chauffeur avant de m'extirper de la voiture et de tendre ma main à la doyenne. Certes, la galanterie est une valeur que m'a inculquée ma mère, mais elle coulait déjà dans mon sang au vu de mes origines britanniques. Instinctivement, j'ai gardé sa main dans la mienne jusqu'à ce que nous arrivions sur le seuil. Cela peut paraître égoïste, cela l'est même, mais je n'ai vraiment pas envie de la voir s'éloigner de moi au profit des autres invités. J'en ai déjà eu assez de l'interruption de Arielle au bal et je refusais que cela se reproduise une seconde fois au cours de la soirée. Je suis sans voix, sceptique, comment ça, des choses importantes ? Et non, je n'ai pas encore réalisé que Valentina va passer la porte de mon petit nid pour la première fois ! Mon refuge lorsque j'ai besoin d'être seul, loin de la confrérie, bien que maintenant, Arielle ait envahi mon espace privé. « Et bien... maintenant que tu en parles... j'ai peut-être tué un mec hier soir en l'égorgeant et je l'ai caché chez moi. T'inquiètes pas pour l'odeur, j'ai aéré ma chambre toute la journée. » Notons bien que le Rayan ne connait pas du tout l'expression avoir un cadavre dans son placard, mais passons, puisque je me contente d'un sourire de chieur à l'encontre de la doyenne. « Ah, et j'ai des caleçons Spider-Man dans un tiroir. Mais ça, c'est une information confidentielle. » Quoi ? Ce sont des choses importantes, j'y tiens à ces sous-vêtements ! Je me décide finalement à passer la porte en la compagnie de la demoiselle, porte derrière laquelle, la fête battait déjà son plein. La faute à qui ? Tournez la tête et admirez la beauté qui se trouve à mes côtés, mais pas trop longtemps, hein. C'est mon appartement, et je suis obligé d'admirer chaque recoin comme si cela était la première fois que j'y mettais les pieds. Je suis dans mon élément et pourtant, au moment où j'aperçois Arielle, je me sens mal à l'aise. Tu es sûre que c'est une bonne idée ? Et bien plus moi. Surtout pas après le bal et les dernières tensions. « Finalement, je me dis que j'aurais dû prévoir autre chose qu'une soirée avec autant de personnes. » L'étreinte de mes doigts se resserre délicatement autour de ceux de Valentina. On aurait dû rester à la confrérie et profiter d'une sacrée soirée de débauche. « Quoi ? Hé, où tu vas ?! » J'avais pris quelques instants pour réfléchir, à regarder dans le vide, jusqu'à ce que le ton sec de la doyenne ne vienne à me faire sortir de mes songes, et là voilà qui s'éclipse. Je le suis un instant du regard et porte mon attention sur Arielle, présente quelques pas plus loin. Un profond soupir s'échappe d'entre mes lèvres. Entre ma doyenne et ma colocataire, il m'est impossible de choisir. L'une me faire me sentir étrange ces derniers temps et l'autre est une amie fidèle, ou ce qu'il en reste. Sauf que là, j'en ai assez. Trop de gens cherchent à vouloir contrôler ma vie et je me suis juré de ne jamais laisser qui que se soit le faire, surtout pas une femme. Elles sont trop compliquées, de toute manière, peut-être l'une des raisons pour laquelle j'apprécie de temps à autre la compagnie d'un homme. Oui, j'ai encore un cadavre dans le placard, mais celui-là, c'est secret défense. Finalement, ma décision est vite prise et je m'approche rapidement du bar, agrippant une bouteille de whisky pour me servir un verre. « La doyenne serait-elle aussi rancunière que son bras droit ? Visiblement, oui. » J'ai fait mon choix et il s'est porté sur Valentina. La jalousie de Arielle m'étant de plus en plus insupportable. « Tu vaux tellement mieux que ça. Tu vaux tellement mieux qu'elle, non ? », lançais-je après avoir avalé une longue gorgée du liquide se trouvant à présent entre ma main. Des pieds à la tête, je l'observe, m'attardant plus longtemps sur les moindres traits de son visage. « Alors abandonne tes plans de vengeance et profite de cette soirée. S'il te plait. » J'aurai dû le sentir. J'aurais dû savoir qu'il y aurait des conflits entre les deux femmes, Arielle m'ayant clairement donné son opinion quant à la doyenne. D'abord, je n'avais voulu prendre parti pour aucune, appréciant les deux femmes l'une autant que l'autre. Mais la jalousie dont faisait preuve ma colocataire ne cessait de la tirer vers le fond et la résonner ne servait à rien. J'en ai assez de me battre et de chercher à faire plaisir aux deux. Aujourd'hui, c'est à moi que je vais faire plaisir. « Mais pas avec n'importe qui. » Valentina, tu es prévenue, je ne suis pas prêt de te lâcher. Posant mon verre sur le bar, je m'affaire à servir un nouveau mojito à la blondinette. Ce soir on boit, on s'amuse, on ne pense plus à rien -surtout pas au fait qu'il s'agisse également d'une soirée d'intronisation pour les futurs bêta et delta- et on se laisse aller. Je lui rends son verre à nouveau plein, la dévorant littéralement des yeux au passage. Un regard envieux qui voulait en dire long.
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Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyVen 23 Mai - 22:14

Les sourcils froncés, les traits tirés, le visage renfrogné, c'est un Isay plus qu'agacé qui s'apprête à se rendre à l'after du bal de fin d'année. La gueule du mec qu'il ne faut surtout pas emmerder l'habite. Ses pas sont rapides, trahissant sa colère qu'il a du mal à dissimuler. Il a envie de faire un massacre. Ses yeux noir déferlent des éclairs qui s'allient avec son air revêche. Personne n'a intérêt à se pointer sur son passage ou le jeune homme est capable du pire. Lorsqu'il se trouve dans un tel état hargneux, le contrôle est difficile à ne pas perdre. A tel point que ses membres en tremblent lorsqu'il sort une cigarette de son paquet. Il manque de faire tomber son paquet par terre, peste qu'il ne parvient pas à extirper son briquet de la poche de son pantalon. La nicotine collée au bec, il aspire une première bouffée, puis une deuxième avant de fermer les yeux et de se masser les tempes de sa main qui tient en même temps sa cigarette. Il faut qu'il se calme avant d'aller à ce putain d'after de bal. Pourquoi s'y rend-t-il au juste, la question rôde encore et encore dans ses plus sombres songes. Pourquoi joue-t-il encore au masochiste ? N'en a-t-il pas eu assez avec le stupide bal, pendant lequel sa pseudo cavalière s'est fait la malle avec un autre, sous son nez et où Silver lui a offert le pétage de plomb du siècle. Mais ça c'est une autre histoire, qu'il réglera un autre jour. Genre demain. S'il en a la force et le courage. Pour le moment, l'unique certitude qui l'habite réside en l'envie d'exposer à Arielle sa façon de pensée quant à son attitude au bal. Il va lui falloir d'énormément de self-control pour qu'il ne se jette pas sur la jeune femme, une fois arrivé à l'after que cette dernière a organisé. Parce que là tout de suite, il rêve de voir sa tête éclatée en mille morceaux sur un mur. Trop sanglant ? Bon d'accord. Il va juste lui faire vivre un enfer. Et faire la gueule pendant des jours. Et si elle est trop inconsciente au point de tenter une approche envers le russe, alors il sortira les crocs. Mais genre les vrais crocs, ceux des loups-garous, pas des petits caniches. D'une pichenette experte, Isay fait voler son mégot de cigarette dix mètres plus loin. Il enfile son casque de moto qu'il ne prend pas la peine d'attacher. C'est un rebel le Isay ouais ouais ouais. Nan la vérité, c'est que ses mains flageolent tellement sous le coup de l'énervement qu'il ne parviendrait pas à le fermer correctement. Alors il le laisse choir sur sa tête, ça va plus vite. Un crissement de pneus signale son départ en fanfare sur son engin de rêve. Il roule vite Isay, dans les rues de San Fancisco, parce que le vent fouettant son visage, l'adrénaline s'infiltrant dans chaque pore de son corps le rend euphorique. Il revit presque, en oublie ses problèmes. La moto, c'est son médicament à lui. Il se shoot à coup de 200 km/h, c'est sa came, sa raison de vivre. Sa moto, c'est la femme de sa vie, celle qui le trompera jamais et ne l'abandonnera pas non plus. Il tient bien moins à la vie qu'à son terrible engin (lalalaaaaaaaa). Ce moment d'extase prit vite fin. Il arrivait déjà au lieu de rendez-vous. Isay descend de sa bécane, la gare correctement ( à peu près ) puis retire son casque avant de passer une main nonchalante dans sa tignasse mal coiffée. Casque sous le bras, il sonne au lieu où se déroule l'after. Arielle lui ouvre. Il passe devant la jeune femme pour entrer dans l'appartement, sans lui accorder le moindre regard ni la moindre parole. Au moins, le message est clair. Un rapide tour d'inspection pour s'apercevoir que quelques personnes sont déjà présentes. Il pose son casque dans un coin de la pièce et en se retournant, il aperçoit une Arielle tout penaude, s'approchant de lui. Sa mine se referme sur le champ. « Dégage Arielle. Parce que je te jure que je risque d'être très méchant » cingle-t-il, avant de lui tourner le dos. Quelle audace la petite, d'oser penser s'approcher ne serait-ce que d'un centimètre d'un Isay enragé. Il se rend vers le bar pour se servir un bon verre de vodka. « Rappelle moi pourquoi je me suis pointé ici ? ». Il pose la question à son acolyte Aiden,  se trouvant à ses côtés. Il vide son verre d'un trait, one shot comme disent les américains. Et il s'en ressert un autre, parce qu'il a soif tout à coup Isay. « Je te jure Aiden, je fais le serment devant toi, plus jamais je joue au bon samaritain. Trop bon trop con comme ils disent ». Il l'a mauvaise le russo-suédois. Très, très mauvaise. Il fusille les invités du regard et ne se focalise même pas sur Valentina et son sois-disant prétendant. Toutes des putes qu'il se dit.

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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptySam 24 Mai - 21:56


« Participer à une after chez Arielle et Ryan ? »

Nous pouvions sentir dans la voix de Pablo une hésitation non dissimulée par ce dernier. Juliet, cette ravissante bêta qui avait accepté d'accompagner le lambda au bal lui avait proposé de venir. En fait, cette après-soirée était exclusivement réservée aux membres de la confrérie Bêta-Delta ainsi qu'aux aspirants de cette confrérie. Il était donc, presque naturel que le nom de Pablo puisse figurer sur la liste des invités. Ce dernier ayant passé un agréable moment avec celle à qui il pensait de plus en plus, hésitait tout de même. Il ne fallait pas abuser des bonnes choses, mais en même temps, s'il ne sautait pas sur l'occasion, il sentait qu'il passerait à côté de quelque chose.
De plus, le prénom de Arielle n'avait pour effet que d'accentuer encore plus son moment de doute. En effet, cette seconde bêta semblait éprouver un intérêt certain pour le petit Pablo. C'était une chose assez déstabilisante que de voir que toute une panoplie de personnes de cette confrérie s'intéressait à la personne du Di Marco, c'était même comique. Lui qui était tout leur contraire commençait à de plus en plus leur ressembler et autant dire que cela lui plaisait plus qu'autre chose.

« Allons-y ! »

Répliqua alors Pablo à son interlocutrice. Sa réponse c'était presque faite attendre et sur le coup, il se sentit honteux d'avoir pris le temps de réfléchir à une telle proposition. À croire qu'il avait peur qu'il y ait des débordements ou qu'il ne puisse se contrôler. Il n'y avait pas de raisons de paniquer, c'était simplement une petite fête en présence de l'une des meilleures confrérie du campus, ainsi que de quelques lambda voulant trouver leur place au soleil.

Pablo et sa cavalière quittèrent donc le bal organisé par la faculté. La nuit était tombée depuis des heures et l'air humide eut le don de faire grelotter la bêta, alors qu'ils attendaient un taxi qui les amènerait à leur nouvelle destination. En véritable gentleman -ou séducteur- de son état, Pablo enleva sa veste de costume en velours -choisie par Valentina, elle-même !- et la passa sur les épaules de son amie. Si ses mentors le voyaient, ils seraient probablement fier de lui. C'est vrai, le Di Marco avait tenté de mettre en pratique tous les conseils que le président et la doyenne des Bêta-Delta lui avaient donné, et ça semblait marcher pour le mieux !
Le temps passa et Pablo se retrouva à l'entrée d'une grande maison. La musique y était à fond, la fête devait donc battre son plein. Son cœur battait assez rapidement et il se demandait s'il serait vraiment à sa place parmi tous ses beaux gosses et toutes ses magnifiques princesses. Il n'était probablement pas encore prêt pour intégrer cette confrérie, mais chaque jour il y travaillait davantage. Son manque de confiance en lui résultait d'un passé douloureux qu'il essayait de cacher et d'oublier petit à petit pour se concentrer vers son avenir. Il avait eu le temps de digérer la trahison de son ancienne petite amie, mais cela le hantait toujours, il fallait le reconnaître. Faire confiance à une femme était de nouveau très difficile pour lui et il savait qu'il se devait de corriger ce défaut. Juliet était une femme sublime, une femme qui avait réussi à montrer à Pablo qu'elle n'avait pas spécialement de mauvaises intentions, bien qu'on se qu'on à son sujet dans tout le campus était peu flatteur. Elle était réputée pour être une garce invétérée, mais Pablo n'avait pas eu l'occasion de voir cette partie de la demoiselle. Il doutait même de la véracité des propos qu'il avait eu vent. Néanmoins il ne fallait tout de même pas oublier qu'ils en étaient à leurs premiers rendez-vous et que, par conséquent, ils n'avaient pas eu l'occasion de se connaître plus en détail.

Sonnant à la porte, cette dernier ne tarda pas à s'ouvrir à la volée par l'un des invités de la fête, laissant place au paradis, ou du moins à ce qui semblait être une partie de cette zone si idyllique. De la musique sortait de partout dans toutes les pièces de la maison, les gens présents se déhanchaient en rythme, néanmoins elle ça ne semblait pas être l'une de ces fêtes vulgaires que l'on pouvait voir à la télévision, dans les séries américaines, non. Cette confrérie avait une classe et une réputation à tenir, il était donc évident qu'on ne voient pas, au premier plan des personnes totalement ivres au bord du coma. Enfin ça, c'était surtout parce qu'ils n'étaient qu'au début de cette after-soirée.

« Tu veux que j'aille te chercher quelque chose à boire ? »

Cria Pablo à l'égard de Juilet, afin de couvrir l'incommensurable musique qui se faisait entendre.
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyDim 25 Mai - 20:38

“I drink champagne on the boulevard, laughing and drinking all night.”
Le bal de fin d’année s’était finalement achevé, pour certains dans la bonne humeur et pour d’autres pas tant que ça, mais dans tous les cas, qui dit fin du bal, dit début de l’after party, dans ce cas l’after bal des betas delta psi. Seuls les beta-delta ainsi que lambda inspirant à devenir l’un d’entre nous étaient parmi la liste d’invités, pas de chance pour ceux qui n’avaient pas leur paire dans la même confrérie qu’eux, car notre confrérie en tout cas, avait une tolérance zéro pour cette règle. Autant le dire tout de suite, heureusement, ce n’était pas mon cas. Je vous raconterais une autre fois ce qui s’est vraiment passé à ce bal inoubliable, qui avait encore une fois, mérité une place d’or dans un des coins de notre mémoire, là où on plaçait nos souvenirs à garder pour toujours. Tout de suite, ce n’est pas le bon moment. Passons donc. J’avais décidé d’inviter Pablo à nous rejoindre pour cette after-party, après toi, c’était tout de même avec lui que j’étais allée au bal –après son invitation je souligne– beaucoup m’avaient invité, beaucoup de geeks désespérément à la recherche de la paire idéale, mais il avait été le bon choix. Sans vouloir trop en révéler, c’était lui par qui je voulais véritablement être invitée, lui et personne d’autre, mais ceci je ne le lui révélerais jamais, évidemment, je reste tout de même Juliet Allenwood, il ne faut pas trop m’en demander. Il avait donc, certes un peu hésitant au début, mais sûrement, accepté à son tour, puis il était de toute façon un lambda qui aspirait à devenir delta, donc nous ne briserons aucune règle. La soirée se déroulerait chez Arielle, la delta hystériquement surprenante, qui nous avait rejoins récemment et qui était la colocataire de notre très cher bras-droit, soit le Rayan. D’ailleurs je n’ai pas encore clairement compris la relation entre ses deux là, je doute qu’eux-mêmes la comprennent, donc je ne cherche pas plus que cela à comprendre, puisque mes efforts seraient probablement nuls et sans résultat. Allons-y ! m’avait répliqué Pablo alors que la piste de danse se vidait peu à peu. Il avait insisté pour qu’on appelle un taxi, quoi que j’aurais tout simplement préféré appeler mon chauffeur, histoire qu’il ramène ma limousine, mais il faut dire qu’il n’est encore qu’un amateur beta delta psi, il n’avait pas encore beaucoup l’habitude des grandes choses, enfin il préférait rester digne à sa personne, soit discret pour le coup et faire comme tout le monde, appeler un taxi était donc une chose qu’il fallait que j’accepte. Je décide de faire cet effort pour lui et d’ignorer ma phobie pour les transports publics, étant donné que c’était quand même lui le mâle, malgré tout. Alors qu’on attendait le taxi, en véritable gentleman qu’il était, il enleva sa veste pour venir la déposer sur mes épaules frileuses. Quelques petites minutes après, le taxi arriva et pas longtemps après nous avons rejoins l’appartement d’Ariel et de Rayan. Toujours avec ses petites manies mignonnes de gentleman il m’ouvrait la porte et me tendait la main pour m’aider à sortir. Je montais en sautant les quelques marches, et pénétrait dans un appartement très lumineux et spacieux. La décoration était de bon goût, des rubans bleus et roses tombaient en spirale du plafond et les couleurs de la confrérie étaient partout dans la salle. Pour mon plus grand bonheur, la soirée battait déjà son plein et mon désir de m’amuser montait au cerveau. Ils allaient découvrir comment les beta-delta font vraiment la fête. Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à boire ? Il continuait de se montrer en véritable gentleman, il était différent le Di Marco, il n’était pas comme les autres. Son manque d’assurance m’intriguait fortement, je n’avais jamais ressenti une intrigue aussi forte et puissante pour quelqu’un, je lui répondis positif aussitôt. Quelque chose de fort et bon : pourquoi pas un mojito à la fraise avec de la vodka ou un truc du genre, s’il te plaît. Demandais-je ma voix douce évidemment, tout en m’approchant de son oreille qu’il puisse l’entendre avec toute la musique qui prenait toute la place dans la maison. Je l’attends quelques petites secondes, en attendant je regardais un peu autour de moi et marchait en sa direction alors qu’il me rejoignait avec les boissons. J’espère que tu as laissé tes soucis et préoccupations dehors, ils sont interdits à l’intérieur. Susurrais-je à son oreille tout en m’y approchant de façon séduisante et sexy. Il l’avait désormais compris, nous étions là pour faire la fête, ce n’était que le début de la soirée, il fallait s’amuser, se lâcher, ne pas penser aux mauvaises choses, se laisser aller : faire la fête comme il faut. Lorsqu’il revient avec le mojito, j’en bois la moitié du verre d’un coup.
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyDim 25 Mai - 20:45


« C'est nous qui sommes parfaits, Rayan. Nous. » Répétais-je en souriant, alors que nous étions assis l'un à côté de l'autre dans le taxi. Ma main droite passa dans son cou, afin de réajuster son col. Le Delta voulait toujours paraître sur son trente-et-un ? Je l'y aidais volontiers. Et je jouais un peu avec lui au passage, m'appliquant à créer une proximité corporelle troublante. Nous sommes rapidement sortis du taxi, et je profitais des derniers mètres qu'il nous restait à parcourir pour interroger Rayan. J'ai éclaté de rire devant la naïveté du Delta, mais je n'ai pas le cœur de lui expliquer. Au contraire, je préfère rentrer dans son jeu. « J'espère. Je ne compte pas dormir dans une chambre où l'odeur dominante est celle du moisi, du renfermé, ou d'un cadavre en putréfaction. »  La phrase pouvait sembler anodine, mais j'y avais dissimulé un détail à la fois intéressant et troublant : le fait de dormir dans la chambre de Rayan. J'étais restée floue volontairement – je ne voulais pas trop m'avancer quant à l'issue de cette soirée. Néanmoins, il y avait une chose dont j'étais sure : Rayan et moi avions passé le plus clair de notre temps  à nous tourner autour. Ce soir, mais aussi ces dernières semaines, voire ces derniers mois en ce qui concernait le Delta. J'avais longtemps été bloquée et peu attentive aux paroles de Rayan, pour la simple et bonne raison que j'étais déjà en couple. Mais maintenant, les choses étaient différentes. La donne avait changé. Matthew et moi, c'était du passé. « Dis-moi que tu ne mets pas ce genre de caleçons quand tu as un rendez-vous. Par pitié. » Suppliais-je après avoir levé les yeux au ciel. Des caleçons Spider-Man ? Et puis quoi encore ? Un tee-shirt Hello Kitty pour dormir ? C'était tue l'amour au possible. « Si ça se passe mal, on peut toujours s'enfuir avant que ça ne dégénère vraiment. » Fis-je remarquer en haussant les épaules, peu inquiète. Je profite de l'instant pour observer l'ensemble de l'assemblée, et aussitôt, je sens ma jalousie me titiller sévèrement. Je viens d'apercevoir Arielle, minaudant comme une gamine de quatorze ans en regardant Rayan. Le but de son petit manège était simple: elle voulait attirer l'attention du Delta. Mais c'en était trop pour moi. D'abord le bal, et maintenant, ça ? Son attitude eut le don de m'énerver sérieusement, et j'ai préféré m'éloigner de mon cavalier plutôt que de passer mes nerfs sur lui. L'endroit où je me dirigeais ? Le bar. Là, j'étais sure de trouver du réconfort. Mais ma solitude fut de courte durée ; il ne fallut que quelques secondes à Rayan pour me rejoindre. « Ce n'est certainement pas une raison de rancune. » Maugréais-je, l'air pincé. Je bois quelques gorgées de mon verre, jouant la carte de l'indifférence parfaite. Oui mais voilà, là, ça ne prend pas. Ça ne fonctionne pas. C'est effectivement une question de rancune et de rancœur, mais aussi une question de jalousie. Jalousie mal placée soit dit en passant, puisque le principal concerné ne me devait rien. Ce n'était pas parce qu'il avait passé les dernières semaines à me complimenter que ça me donnait un droit quelconque. « Elle est juste toujours dans mes pattes, toujours prête à me sauter à la gorge pour un oui pour un non. Elle rôde, m'assassine du regard dès que quelque chose lui déplaît, et a le culot de me piquer mon cavalier le soir du bal. Désolée, mais j'ai de quoi être en colère. » Sifflais-je, le regard assombri par la colère. Et n'ose pas prétendre le contraire, parce que tu sais pertinemment que j'ai raison. « Excuse-moi, mais j'ai du mal à y croire. » Dis-je en secouant la tête. Rayan n'était-il donc pas au courant de mon passé sentimental ? J'avais une fâcheuse tendance à être trompée. Lennon. Matthew. Et Isay, même s'il n'avait jamais été question de couple avec le Russo-Suédois. Le dernier en date à m'avoir honteusement lâché pour une autre ? Rayan, en personne. Je concevais que ce n'était pas de sa faute, et qu'il n'avait rien fait pour se retrouver dans pareille situation. Mais quand même. Une fois de plus, j'avais été délaissée au profit d'une autre. J'ai ravalé ma rancune, consciente que le Delta n'avait pas cherché à me mettre dans l'embarras. C'est d'ailleurs pour cela que je ne ruminais pas après lui, mais après son emmerdeuse de colocataire. « Je vais rester sage et polie ce soir. » Finis-je par dire, sans pour autant quitter des yeux la brune. « Mais je vais lui faire sa fête à la première occasion, crois-moi. On ne marche pas sur les plates-bandes de la Jaslang. » Ajoutais-je, tournant finalement le dos à la Bêta. Je me suis emparée du nouveau verre qu'il me tendait, le remerciant d'un hochement de tête et d'un petit sourire timide qui faisait office d'excuse. « A ce propos... » Dis-je en déposant mon verre sur la table qui se trouvait derrière Rayan, alors qu'il me parlait de profiter de la soirée. Je me suis rapprochée un peu plus du Delta, faisant passer notre degré de proximité du stade « proche » à « ridicule ». « Faisons notre job rapidement. » Accueillir les nouveaux, danser pendant quelques minutes, faire deux ou trois sourires bien placés. « Et allons-nous balader. Seuls, évidemment. » Soufflais-je à son oreille, alors que mes ongles manucurés se posaient sur ses bras. Ce soir tu es à moi – et peu importe ce que l'assemblée ici présente en pense.
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyLun 26 Mai - 16:05

Il va s'en dire qu'Arielle devait recevoir la palme d'or de la garce de première ce soir. Elle qui d'habitude avait toujours le sourire le plus sincère au lèvres et l'envie d'être agréable et non pas irritable malgré que ce soit souvent le cas, venait de voir son humeur descendre en flèche, sa jalousie être au sommet et sa colère atteindre des nuances de noirs mêlé de rouges qui lui donnait des envies de clouer un quelconque animal au mur. Il n'y avait rien de pire que d'être ignorée et rabaissée. Elle avait vécu ça durant une grosse partie de son enfance. Son hyperactivité avait toujours été un frein à ses relations, quelle soit amicale ou amoureuse. Qui voudrait d'une petite amie qui ne tient pas en place, qui veut toujours être en mouvement, qui a un mal fou à se concentrer, qui s'emporte pour un rien ? Bref, une chieuse en puissance qui ne la fermait jamais ! Elle était ainsi, tout en excès et en non retenu, montrant tout ce qui était futile et gardant tout l'essentiel. Elle avait et a toujours désespérément besoin d'attention, une peur de l'abandon presque capricieuse mais tellement importante. Ce n'était pas futile pour elle, il fallait qu'on l'aime et l'apprécie. Elle aurait voulu que Rayan soit cette personne, cette personne qui la fasse se sentir aimé comme jamais. Car mis à part sa famille inconditionnellement aimante et son meilleur ami Lucas, elle aurait bien voulu pouvoir ressentir l'amour d'un homme, de voir des yeux s'éclairer à sa simple vision et sentir son coeur battre la chamade avec un simple toucher. Mais il fallait croire que la petite n'était pas faite pour l'amour, que son amour propre faisait passer ceux des autres pour une chaussette sale au sol. Pourtant, quand elle vit Isay passer le pas de la porte, elle put s'empêcher d'aller vers lui, un verre de vodka à la main, pour faire amende honorable. Mais le russe n'était pas de cet avis. Il ne voulait pas la regarder dans les yeux, et refusa son verre. Elle était penaude, complètement honteuse de son comportement. Mais elle ne le fit pas voir. Elle afficha son sourire le plus faux, coinça sa main contre sa hanche et repartit en balançant des hanches comme si elle jouait dans un mauvais film. Mais bien entendu, il fallait qu'elle tombe face à Rayan et sa poupée barbue grandeur nature. Arielle n'arrivait pas à supporter la vue de ses longues jambes interminables à la Serena VDW. La petite sirène était sans aucun doute petite et fine, mais elle avait une chose que la suédoise ne comprenait pas, elle avait souffert pour arriver à cette confiance absolue qu'elle avait en elle. La malchance était son allié le plus fidèle et elle aurait sa revanche devant cette blonde. Il n'y avait rien que l'on puisse faire pour la faire descendre de son pied d'estale la Arielle. Elle avait vécu plus qu'il n'en fallait, elle avait vécu des choses horrible, elle avait grandit même si on avait l'impression que sa vie entière avait été un conte de fée. On ne peut pas prendre à quelqu'un quelque chose qu'elle avait déjà perdu. Arielle avait perdu sa fierté en tombant enceinte, son orgueil en sonnant à la porte de ses parents et en trouvant refuge chez son frère, son envie de vivre en perdant son enfant, bref, elle avait traversé un enfer e s'était relevé. Ce n'était surement pas un pauvre bal raté et une mauvaise soirée qui allait la faire s'effondrer. La petite voyait bien que Valentina n'était ravie de sa présence, et Rayan non plus n'était pas des plus avenants. La beta joua alors la comédie, elle ria aux blagues pourris de certains lambda, dragua quelques deltas, flirta avec des beta, et vit alors Pablo et Juliet. Elle apprécia les deux avec des degrés très différents. Pablo était un jeune homme qui devait gagner en confiance car son charme était des plus indéniables et attracteurs, quand à son caractère, c'est un gentleman comme on fait plus. Arielle avait jeté un dévolu certains sur lui et n'hésitait pas à lui faire comprendre qu'il l'intéressait de toutes les manières possibles. Quand à Juliet, Arielle avait une vraie complicité naissante avec elle. Elles se comprenaient et s'appréciaient beaucoup, elles n'hésitaient pas à sortir ensemble et à s'amuser. Alors Arielle alla vers eux, elle s'incrusta, et se mit à penser qu'elle le faisait bien trop souvent. Elle s'était incrusté dans la vie de Rayan, dans son appartement, elle s'était incrusté dans la vie d'Isay, dans celle de Pablo, de Juliet, d'Erwan, de Lucas, Silver, Catalina. Elle ne faisait que ça, s'incruster. Elle ne s'en rendait pas compte, mais à présent, elle allait y remédier. Demain, ce serait une nouvelle Arielle, une Arielle plus compréhensive. Mais demain, ce soir, elle allait finir la soirée en beauté et être le pire d'elle même. . Salut, Juliet, Pablo. Vous vous amusez bien ? . Il n'y avait pas grand monde à qui elle pouvait parler sans être traité en paria. Aiden avait à faire avec Isay et bien que le delta soit un des amis les plus proches de la sirène, elle ne voulait pas faire un scandale. Elle se tourna quelque peu, prit une pilule de la petite poche de sa robe et la fit passer avec une rasade de vodka. Elle ne comptait plus depuis le début du bal le nombre de pilule avaler. Sans doute qu'elle aurait du.
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MessageSujet: Re: it's where my demons hide + all the beta/delta it's where my demons hide + all the beta/delta EmptyMar 27 Mai - 16:01

« Mmmh, c'est pas faux, ça. Mais tout le monde le sait déjà. » Autant dire que si Arielle ne nous avait pas séparé au cours de la soirée, nous y aurions régné tel un prince et sa princesse, un roi et sa reine. Et ne parlons pas de cette élection, ô combien débile pour couronner les deux bouffons de fin d'année. La main de la doyenne se glisse dans mon cou, ajustant le col de mon costume tout en réduisant la distance qui venait jusqu'alors à nous séparer. Pitié, Valentina, ne joue pas à ça avec moi. Je dois lutter pour ne pas succomber à la tentation maintenant. Pas de précipitation, je me l'étais juré, mais la Suédoise rendait la chose bien plus complexe. Mais à quelques pas de la porte de l'appartement, je hausse un sourcil, me demandant intérieurement pourquoi la bêta a soudainement ri aux éclats alors que je n'avais rien dit de spécial qui puisse se montrer... drôle. Je ne relève pas ses propos, bien qu'ils soient à présent enregistrés au fin fond de ma meilleure. Dormir dans ma chambre, parfait ! Le problème restant que, je me doute fort de passer le reste de la nuit dans cet endroit. Les plus ivres y passeront sans doute la nuit, Arielle y comprit puisqu'elle avait sa propre chambre, et je ne souhaitais en rien affliger tout cela à Valentina. « Oh non, pas d'inquiétude à ce sujet. Je ne tiens pas non plus à te faire fuir dés le premier soir. » À dire vrai, je ne les enfile jamais, ou que très rarement. Disons qu'ils sont plus comme les derniers souvenirs de l'adolescent que j'étais, celui qui a grandi bien trop vite. Là où les Américains quittent le lycée pour les universités, les Israéliens entrent dans l'armée pour y faire leur service, trois années de ma vie que je cache derrière un vide total, hormis pour mon frère jumeau. Cependant, ça faisait toujours plaisir à Marc, ancien assistant de Shark et que je tente de remplacer tant bien que mal, de me voir en porter l'un d'entre eux pour nos rendez-vous extra-professionnels. Je ne dis plus rien, au moment où nous passons le pas de la porte, mais je suis d'avis que nous ferions mieux de rebrousser chemin dés maintenant. Arielle ne supporte pas Valentina qui ne la supporte pas non plus. Je ne supporte pas Aiden parce qu'il ne supporte pas Valentina et qu'il cherche à retrouver son poste de doyen de la confrérie, et je ne supporte pas non plus Isay parce que sa tête ne me revient pas, sûr que la mienne ne doit pas lui revenir non plus. Cependant, lorsque la blondinette décide de s'éloigner, je ne tarde pas à la rejoindre. Elle est, semblerait-il, la seule à ne pas tenter de prendre le contrôle de ma vie, chose rare parmi les femmes que je côtoie. Arielle tentait de m'avoir rien que pour elle, Cailin détenait des informations à mon sujet susceptibles de m'anéantir, Lucie avait cru bon de se faire passer pour ma petite-amie, William voulait me faire changer d'avis, et la liste restait longue. Je me contente alors d'écouter la doyenne cracher son venin sur ma colocataire, une expression complètement détachée venant à s'étendre sur mon visage. Au pire, les filles, vous réglez ça dans un combat en bikini dans la boue. Cependant, je baisse la tête. Je n'ai rien voulu de tout cela, mais je me sens mal vis-à-vis de la blondinette. « Allez, fais pas ta modeste. Toi et moi, on sait très bien que tu vaux bien mieux que toutes les personnes présentes dans cette pièce réunies. Et si certains ou certaines ne voient pas à quel point tu es fantastique, c'est qu'ils sont tout simplement cons. » Pardon pour le mot, mais je m'emporte tout seul. Par moment, je ne comprends pas pourquoi Valentina n'a pas la même vision que moi, j'ai d'elle. Peut-être parce qu'au fond, je ne connais pas tous les pans de sa vie, que certains mystères persistent, mais je tâcherais de trouver des réponses, tôt ou tard. Un mince sourire étire mes lèvres. Ah, la vengeance, si elle n'existait pas, nous aurions dû l'inventer. « Je n'en doute pas, et je suis plus qu'heureux d'être à sa place. » Sans crier garde, je ne me retrouve qu'à quelques millimètres à peine de la doyenne, mon cœur loupant un battement au passage et ne cessant de s'emballer. Il n'est pas bien, celui-là, qu'est-ce qu'il se tape comme stress depuis le moment où je suis allé chercher ma cavalière. Mon sourire de prédateur s'étire sur mon visage. Elle aura ma peau, c'est clair. « Rapidement n'est-ce pas ? Alors vite, ne perdons pas de temps. » Un petit tour des nouveaux arrivants, histoire de présenter leurs futurs souverains , quelques sourires aux abonnés de la confrérie en leur demandant si tout se passe bien, on laisse de côté les têtes d'ampoules qui font tâches dans le paysage, et je ne citerais pas de nom –Arielle, Aiden et Isay. Je passe même à côté de Pablo et Juliet, les snobant sans vraiment le vouloir. Je n'ai rien contre eux, c'est juste que je veux éviter la demoiselle qui leur tient à présent compagnie. Oublions donc l'étape de la danse au milieu du salon, même si je pourrais très facilement en faire rager plus d'un dans un corps-à-corps endiablé avec la doyenne. « Et maintenant, Jaslang, où je t'emmène ? Au paradis ? », lançais-je tout en lui faisant face, agrippant ses hanches pour la coller contre moi sans le moindre scrupule, sourire plus qu'irrésistible plaqué sur mon visage. Désolé, les enfants, mais papa Rayan a quelques projets avec maman Valentina, alors la marmaille à intérêt à ne pas déconner et à ne pas foutre le feu à l'appartement sinon ils passeront tous l'année complète à récurer les moindres recoins du pavillon de la confrérie à la brosse à dents.
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