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Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.

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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. - Page 2 EmptyJeu 5 Juin - 22:43

- T’sais quoi ? On va jouer à un jeu. Ça s’appelle « répète après moi ». Tu répètes après moi.

- Ok.

- J’ai un prénom de fille.

- J’ai un prénom de fille

- Je sais pas comment m’y prendre avec les filles, à part les attacher au radiateur.

- Je sais pas comment m’y prendre avec les filles, à part les attacher au radiateur.

- Pourquoi ?

- Pourquoi ?

- J’ai envie de baiser avec toi !

- J’ai envie de baiser avec toi.

- C’est vrai ça ?

- C’est vrai ça.

- Ok, on va chez toi ?

- Ok. On va chez toi.

- Non ! T’as pas compris ! On va chez toi. Je t’attends dehors.


Les retrouvailles à l'aéroport ont fait place au meilleur pour eux. Ou au pire, cela dépend de quel point de vue on se place. Les voilà dans leur paradis terrestre, leur tour d'ivoire à eux. Pour certains, cet endroit n'est habitée que par des ivrognes de seconde classe. On raconte que la pire vermine se côtoie dans ces locaux plus glauques que n'importe quel bordel sans nom. On dit que personne n'ose oser s'y aventurer, de peur de ne jamais en ressortir. Des conneries pareilles, Isay en a entendu des tonnes en Croatie, lorsque accompagné de Silver, il fréquentait des endroits pire que celui-ci. Ca le fait marrer ce genre d'ineptie et lui, ça lui donne encore plus envie de découvrir ce que les petits bourgeois nomme « lieu de perdition », ou encore « nids à vauriens ». S'il savaient que ce qu'ils imaginent se trouve à mille lieux de la réalité. C'est encore pire que dans leurs plus terribles cauchemars. Mais ça, il n'y a qu'Isay et Silver pour en témoigner. Ils en connaissent un rayon sur le sujet. C'est eux qui ont vidé les bouteilles des bars des plus miteux. Et le pire, c'est que ça a toujours été leur péché mignon. Et Isay est satisfait de remarquer que cela n'a pas changé entre la jeune femme et lui. Les bonnes vieilles habitudes reprennent. Pour le pire. Pas pour le meilleur. « Tu me déçois Silver, moi qui pensais que tu me connaissais mieux que ça » dit-il, ponctuant ses paroles d'une petite moue à la Isay. En mode je suis déçois, mais surtout je me fous de ta gueule. Limite, il eut envie d'éclater de rire à la suite de sa remarque. Lui mal à l'aise ? Voyons, il en faut plus, beaucoup plus au russo-suédois pour être déstabiliser. Armé d'un sang froid sans pareil, le jeune homme ne se trouve jamais en situation d'infériorité mentale ou physique. Visage impassible en toutes circonstances. Isay ne dévoile pratiquement jamais ses émotions. Déjà faudrait-il qu'il en ressente, des émotions. Il n'est pas doué pour ce genre de trucs. On lui a toujours appris à cacher ses faiblesses. Et pour lui, les émotions permettre au contraire de les dévoiler. Et il ne prendrait jamais le risque de se faire mettre en danger, par rien ni personne. Là réside toute sa force. Et sans doute sa faiblesse par la même occasion, puisqu'un jour cette attitude lui jouera peut-être des tours, mais pour le moment, il n'en tire que des avantages. Personne ne la lui fait jamais à l'envers et il s'épargne ainsi bien des souffrances. « Tu sais que le hasard ça n'existe pas ? ». Isay est bien placé pour le savoir. S'il affirme être tombé à Berkeley, presque par hasard, la vérité est bien ailleurs. Mais cela, lui seul le sait, bien entendu. Et il la connait un peu la Silver, elle a toujours eu – plus ou moins – la tête sur les épaules. Alors il ne la fera pas à lui, le grand manipulateur. On n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace comme ils disent. Et puis les yeux fuyants de la jeune femme la trahissent. Elle ne le regarde pas dans les yeux lorsqu'elle affirme être à Berkeley par hasard. Isay la fixe, pour lui faire cracher le morceau. Le vrai morceau. Et il ne compte pas lâcher l'affaire comme cela. Parce qu'en plus de ses nombreux défauts, la curiosité habite aussi le lambda. Il veut savoir pourquoi Silver est arrivé ici et il le saura. Foi d'un Lindgren. « Tu faisais quoi à Paris ? Et pourquoi t'as voulu changer d'air, c'était pas bien là-bas ? » questionne-t-il sa comparse, en buvant un autre verre à la suite de ses paroles. D'ordinaire peu bavard, Isay s'étonne lui-même de s'intéresser autant à la jeune femme. Avec les autres, ce n'est pas pareil. Il s'en branle de leurs vies qu'elles s'évertuent à lui raconter par tous les moyens. Mais Silver, c'est Silver et oui, même si cela peut paraître étonnant, sa vie et ce qu'elle en a fait depuis que leurs chemins se soient éloignés, l'intéresse. Beaucoup même. Il se demande si elle a continué de vider les bars avec quelqu'un d'autre, ou même toute seule. Est-elle toujours la même que lorsqu'ils se sont rencontrés en Croatie ? Ou alors est-elle devenue plus sage, plus posée que lui ? Il espérait secrètement qu'elle soit restée la même, sa Silver, la déjantée à toute le suivre dans ses délires les plus sordides. « Et t'en es où avec ce mec ? ». Il grince des dents le Isay, à l'évocation de ce branquignole. Alors il boit un shoot, plus deux histoire de faire passer la pilule et de ne rien laisser transparaitre. Sourire en coin, il fait le mec que rien n'atteint et qui n'a pas de cœur. Mais au fond, une pointe de jalousie lui tort le bide. Un brin possessif le Lindgren. Pour lui c'est sa Silver, pas celle de quelqu'un d'autre teh. « Non je dis ça parce que si on couche ensemble ce soir, et on sait pertinemment que c'est ce qui va se produire, il risque de ne pas être très content le coco » lance-t-il, le regard malicieux. Il sait qu'il vise juste, le jeune homme ne balance jamais ce genre de propos de manière anodine. Come on Elias-Bell, personne n'est dupe et tout le monde sait que tu vas finir dans les draps du Lindgren. Il réprime un rire, lorgnant la tête déconfite de sa comparse. En mode renard, ces propos balancés tranquillement, c'est aussi façon subtile d'en savoir plus sur la relation qui lie ce fameux gars et la jeune femme. Une pierre deux coups qu'il fait le Lindgren. « Berkeley est l'une des meilleures écoles. Et je veux être le meilleur, donc je suis là. Tout simplement ». Ben voyons, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier l'alu. Espérant parvenir à endormir la jeune femme avec ces simples mots, même s'il sait que cela ne suffira pas, parce qu'elle est coriace aussi la Silver, il recommande une tournée de shooters. Ben ouais, ils avaient soif – surtout lui – alors le plateau est déjà vide. Mais la soirée ne fait que commencer, les plateaux ne vont pas tarder à s'enchainer. Comme au bon vieux temps. Comme Croatie. Lorsqu'il n'y avait qu'eux. Et les bars.

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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. - Page 2 EmptyMar 10 Juin - 22:33

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay


Isay il me connaît par coeur. Assez pour savoir quand je lui mens alors que j'appuie mes paroles de la plus grande franchise possible sur mon visage. Je connais les tics du mensonge pour avoir vu de nombreux hommes au bureau où travaillait mon père, se faire interroger pour des crimes qu'ils avaient commis. La plupart du temps, ils plaidaient non coupables mais il suffisait de les observer pour apercevoir un geste qui pouvait tout changer et les discréditer totalement. Moi ce soir, j'avais pris soin de faire attention à ces fameux signes qui auraient pu se lire sur mon visage mais je n'avais visiblement pas été assez vigilante. Ou peut-être que mon discours ne tenait vraiment pas et dans ce cas-là, il était tout autant effrayant et agréable de penser qu'Isay en savait bien plus sur moi que je ne le pensais. Peu importe ce que j'en pensais, il me perçait à jour et en plus de ça, prenait malin plaisir à me perturber par des pics déstabilisantes. Moi le décevoir ? Tout ce que je ne souhaitais pas parce que même lorsqu'on se déchirait, on était à la hauteur de l'autre. On ne décevait aucun des deux puisqu'on savait que l'on était comme ça. Un vrai feu ardent, un briquet et une allumette. La foudre et les éclairs. Des éléments aussi complémentaires que destructeurs l'un avec l'autre. Pour lui le hasard n'existe pas. Il me le fait clairement comprendre. Alors quoi ? Je le dévisage avec un regard des plus désapprobateurs sur son questionnement parce que je ne veux pas qu'il sache que n'ai pas été à la hauteur. Que je me suis cassée la gueule comme une merde et que j'ai joué à la pire connasse que la terre ait connue. Et je mettais ramassée en beauté, bouffant le sol encore et encore pour ne me relever que difficilement. C'était ça qu'il voulait entendre ? Parce que cette vérité déplaisante il n'était pas prête d'y gouter, ma fierté étant en jeu. Alors ma mine s'assombrit et je contiens un silence pesant qui insinue l'idée que je réfléchis. Soit pour lui sortir une autre absurdité pour cacher la vérité, soit pour tout simplement lui faire comprendre qu'il n'a pas à s'aventurer sur ce genre de terrains bien trop dangereux. Mais serait-ce le moyen de montrer qu'un distance s'était installée entre nous ? Qu'on ne pouvait rien se dire parce qu'on se livrait à une fausse relation basée sur des secrets ? On m'avait toujours dit que pour être proche de quelqu'un, il fallait la connaître assez pour l'aimer avec ses faiblesses et ses forces. Moi j'étais incapable de parler de moi. Seul Garett avait écho de ma vie des plus mouvementée et depuis qu'Isay était revenu, je ne mettais pas posée une seule fois la question concernant la narration de toutes mes histoires. Apparemment il ne lâcherait pas le morceau et je tousse légèrement comme pour adoucir ma voix qui aurait été aussi dur que mon regard. Je m'en veux d'avoir soudain perdu mes moyens ainsi et d'avoir montrer cet air revêche que je n'affiche que lorsque je tire la gueule. Ce soir on est pas là pour ça et je le sais assez pour ré afficher un doux sourire et tenter une réponse franche. Mon père pouvait plus s'occuper de moi. Alors je suis allée dans une famille adoptive là-bas. Ils étaient assez friqués pour payer une école de cinéma mais ... Disons que pour la petite histoire et je ne m'étendrais pas, j'ai joué à la conne, je me suis prise pour quelqu'un que j'étais pas et je suis tombée de haut. De très haut. Une erreur que je ne commettrais pas une seconde fois, j'en ai retenu la leçon. Qu'il sache que j'étais devenue la plus grande garce de cette école parce que j'étais entrée dans une bande de jeunes friqués ? Non aucune envie qu'il sache ça. Encore moins entendre que tout ça s'était passé parce que j'étais sortit avec l'un de ces hommes qu'il ne supportait pas. Et puis de toute manière c'était finit, ils avaient tous découverts que je n'étais pas l'une des leurs, que j'étais juste une gamine adoptée et hop, ils m'avaient tous jeté sans préavis, même l'homme avec qui je sortais à ce moment-là. Très bien. La chute avait été des plus amères mais j'avais compris. Autant dire que je ne voulais absolument pas qu'il me parle de ma famille en ce moment. Encore un passage compliqué de ma vie, qui s'était chamboulé plus d'une fois et mon passé restait une évocation douloureuse pour moi, surtout concernant ma famille et ses aléas. Et puis je parle de Garett, pour retourner la situation, pour le mettre en situation difficile mais à mon plus grand soulagement, et joue toujours aussi bien la comédie, tout comme moi. Je salive de plaisir à l'idée qu'il peut ne pas être si tranquille à l'intérieur et enfonce un peu plus le couteau en affichant un sourire malicieux mélangé à une pointe de gêne qui pourrait montrer une certaine sensibilité que j'aurais pu éprouver à ce sujet. Faux. Tout faux. Qu'un jeu de comédienne essayant de le faire bouillir de jalousie. Disons que pour l'instant on est redevenu ami, comme avant. Le temps n'a rien changé à notre amitié donc à voir si ça n'aura rien changé non-plus sur le reste ... Moi parler ainsi en abordant le sujet du sexe ? Euuh ... Non not me at all. Sauf que si ça peut faire chier Isay, tous les coups foireux sont bons à prendre et à utiliser alors soit, fonçons dans cette direction ! J'avale trois nouveaux verres et finis par prendre la bouteille à la main au moment où j'entends ses paroles. C'est ma gorge où mon coeur qui me brûle ? Non en faites c'est tout mon corps qui s'attise de désir. Au moins il ne tourne pas autour du pot, très bien ! Pardon ?! Va vraiment falloir ramer pour que tu puisses me toucher. Entre temps j'ai appris deux trois trucs sur le fait de devenir une dame respectable. Du moins je l'étais avant toi et j'ai décidé de le redevenir après toi. Voila très bien, de quoi lui lancer un beau défi. Sauf que je continue à boire alors il va être difficile à relever de mon côté mais que je meurs d'envie d'arracher son tee-shirt au fur et à mesure que l'alcool me monte au cerveau. Je hausse enfin un sourcil après sa réponse et me lève alors. Je n'avais même pas remarqué jusqu'à présent qu'il y a de la musique dans le bar et je m'approche d'Isay avec un sourire pour poser mes mains de par et d'autres de ses épaules, lui faisant ainsi face, mon visage à quelques centimètres du sien avec la ferme attention de ... De rien en faites, une envie sûrement dû à l'alcool peut-être ... Ecoutes moi bien Isay. Soyons honnête l'un envers l'autre dès le début. Je ne prétends pas que ma vie a été des plus admirables et que j'ai aucune raison d'avoir atterrit ici aujourd'hui. Et tu ne me feras pas croire non-plus que c'est ton cas. Je me redresse alors et commence à danser face à lui parce que je m'en fous, ya de la musique, la soirée commence plutôt bien, que je bois comme un trou et qu'en plus si ça peut le faire saliver alors très bien, let's play.

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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. - Page 2 EmptyMer 18 Juin - 23:03

1 000 :plop:

Les verres s'enchaînent les uns après les autres. La température monte crescendo. Il commence à avoir chaud le Isay, alors il quitte sa veste en cuir qu'il laisse choir à ses côtés, dévoilant ainsi un polo blanc qui lui dessine avantageusement ses muscles et son torse. Il le sait, que l'ambiance va devenir de plus en plus torride, cela a toujours été comme cela entre Silver et lui. Et il lit bien dans les yeux de la jeune femme que malgré ses mois, années de séparation, rien n'a changé entre eux. Leur alchimie demeure toujours au rendez-vous. Isay le sent ce genre de truc. Les tensions sexuelles n'ont plus aucuns secrets pour lui, puisqu'en général il se charge de les créer. Mais avec Silver, pas besoin de le faire tout seul. Un regard, et ils se comprennent. Ca c'est toujours passé ainsi. « Qu'est-ce que tu entends par le fait que tu t'es prise pour quelqu'un que tu n'es pas ? ». La curiosité le pique le Lindgren, après de telles révélations. Elle ne veut pas s'attarder sur l'histoire ? Grosse blague, elle pense pouvoir lâcher cela comme ça et ne rien dire de plus. Que nenni, Isay veut comprendre ce qu'elle tente de lui dire. Elle en avait trop dit pour se taire à présent. Alors qu'importe les moyens qu'il fallait employer pour la faire parler, elle lui cracherait le morceau, foi d'un Lindgren. De plus, les deux jeunes gens ne se sont jamais rien cachés, alors il ne voit pas pourquoi cela commencerait aujourd'hui. A moins que Silver ait tant changé, comme elle s'essaye à lui faire croire, mais dans ce cas, il faudra bien avouer que le russo-suédois se verrait très déçu par sa comparse. Et on sait qu'un Isay déçu, ce n'est pas jamais très bon. Pour personne. « Le reste ? C'est à dire ? » demande-t-il, piqué au vif. Il la contemple, rêvant de lui arracher son sourire en coin. Elle le connait, elle sait y faire pour lui faire hérisser les poils du bras. Bien qu'agacé, Isay arbore son plus beau sourire. Ben ouais, elle croit vraiment qu'il va se dévoiler et lui piquer une crise de jalousie devant tout le monde ? Ce n'est pas du genre du jeune homme. Lui il masque tout, enfilant un masque d'impassibilité hors du commun. Il ne laisse aucune émotion transparaitre, tel un robot sans cœur ni âme. Quelques fois, on se demande, si Isay en possède une, d'âme. Parce qu'il fait un peu peur à ne rien ressentir et à se vider de toutes émotions, qu'elles soient négatives ou positives. Mais il en est certain, ce mec il ne va pas l'apprécier – haha – c'est sa Silver, personne n'y touche, et puis quoi encore. Il reprend quelques shooters, histoire de ne pas perdre la main et d'évacuer son irritation. Qu'elle continue ainsi et elle verra de quel bois se chauffe le Isay. Et à quel point il va mettre un point d'honneur à rendre ces retrouvailles inoubliables. Tandis que le liquide alcoolise qu'il vient seulement d'ingurgité se propage doucement dans son œsophage, Isay fait mine de s'étouffer et d'être deux doigts de recracher son verre suites aux dires de la jeune femme. « Arrête de dire des conneries pareilles, j'ai failli m'étouffer. Je te connais bien mieux que tu ne l'imagines Elias-Bell ». Il ponctue sa phrase de son petit sourire malhonnête, malsain, qu'il n'offre que lorsqu'il est certain de pouvoir manipuler ou d'avoir de quoi faire flancher sa victime. On ne bluff pas un bluffeur ma chère Silver. Alors pas besoin de jouer du pipeau avec Isay, il sait déceler le mensonge de la vérité dans ses élucubrations. Dommage pour toi Silver, tu vas devoir sortir un autre bobard. Et un peu plus étudié et travaillé cette fois-ci. Isay se mord le lèvre inférieure, lorsque Silver s'approche un peu trop près son visage du sien. Il plonge ses iris dans ceux de la jeune femme, y lisant le feu ardent du désir. Il ne fait rien, la laissant prendre les commandes. « C'est toi qui parle d'honnêteté alors que tu ne veux même pas admettre que tu es folle amoureuse de moi. Alala ces femmes, bien toutes les mêmes » affirme-t-il, ne la quittant pas des yeux lorsqu'elle se recule de lui. Petite joueuse va. Mais Isay n'a pas dit son dernier. Il la regarde se trémousser face à lui et enquille plusieurs shooters de suite, avant d'attraper Silver par le bras, d'une manière assez ferme pour qu'elle soit emportée vers lui et finisse sa course, assise sur ses genoux. Le russo-suédois encercle la taille de la jeune femme de ses bras, des fois qu'elle se sauverait. Leurs regards ne se quittent plus, leurs visages se rapprochant dangereusement. Isay pose alors ses lèvres sur celles de la sigma, lui offrant son plus beau baiser langoureux. Tu as voulu jouer Silver, on joue. « Alors comme ça, je vais ramer pour te toucher hein.. » qu'il lui susurre doucement à l'oreille. La bonne blague. Il enfouie sa tête dans la nuque de Silver avant de lui déposer un baiser au creux de son cou. Puis d'un seul coup, sans que Silver n'ait le temps de réagir, il se relève, la posant sur le côté du sofa. « Je vais pisser » qu'il lâche d'un air nonchalant en se dirigeant vers les toilettes pour hommes, totalement hilare. Isay on ne l'attend jamais là où il est. Et l'imprévisibilité demeure l'une de ses grandes spécialités.
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. - Page 2 EmptyLun 23 Juin - 21:54

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay


Isay, j'ai beau me confier à lui, lui avouer certaines choses que je n'ai jamais dit à personne, il continue à creuser parce qu'il tente tant bien que mal de tout savoir. Il m'exaspère encore plus que s'il n'avait pas tenter ce tour de force. Je n'aime pas reparler de ces moments. Je n'aime encore moins parler de moi, ma vie et les drames qui l'y habitent. Même si je peux me confier à lui à ce moment précis, je sais aussi qu'il est hors de question qu'il sache à quel point je me suis comportée comme une bêta de première classe au point d'être élue reine du bal carrément. Rien que ça. Ouais. Donc j'imaginais déjà la tête d'Isay si je lui soufflais ces confidences et je faisais tout pour qu'il ne change pas sa vision de moi dans son esprit depuis son retour dans ma vie alors il était hors de question que je crache le morceau aussi aisément. Croyait-il vraiment que l'alcool me délierait plus amplement la langue ? L'alcool m'aidait juste à me rendre compte au fur et à mesure que le temps passait que j'avais envie de son corps et de retrouver bien plus que nos échanges amicaux. Je le fixe longuement parce que je ne jouerais pas à son petit jeu. Je n'ai pas envie de me trahir ce soir ni aucun autre. Mais ça je ne peux pas le promettre. Alors, bien que l'alcool brûle ma gorge et que mes pensées semblent bien plus légères à présent, je n'ouvrirais pas la bouche autrement que pour dévorer ses lèvres qui m'attire inexorablement. Tu m'as comprise Isay. J'étais plus la même Silver, on change tous un jour dans la vie. Le principal est que j'ai su reprendre les reines de ma vie. Il peut comprendre tout ce qu'il veut de mes paroles mais je ne veux pas lui dire que je me suis fait prendre à mon propre jeu. Qu'un homme m'a brisé le coeur. Que ces moments là, je les ais passés loin de lui et cela le conforterait dans l'idée que j'aurais sûrement dû rester et ne pas l'abandonner comme une merde. Comme une vraie lâche que j'avais été. Mais ce qui était fait était fait alors je le dévisage longuement, mon regard océan planté dans le sien si sombre à présent. Il tente peut-être de me faire tressaillir mais ce regard, j'en ai assez l'habitude pour ne plus me laisser berner par ce charme incroyable. Et pourtant je vois une lueur dans ses yeux. De la colère ? Aucune idée mais il est rare de voir un tel air dans son regard. Bien évidemment, je me demande si je n'ai pas rêver puisqu'en l'espace d'une fraction de seconde, il reprend cet air indifférent qui lui sied si bien et m'empêcher ainsi de savoir ce qu'il pense vraiment. C'est ce à quoi on joue tout le temps. Nous sommes des acteurs qui essayons sans cesse de percer l'autre à jour. Un sourire s'épanouit sur mes lèvres à sa question. Le visage bien malicieux, je tente de jouer avec ses nerfs en évoquant l'idée que je suis bien coquine et pas seulement avec lui... Il m'a apprit à devenir une femme. Et il s'est pas arrêté là. Alors je me dis que c'est normal qu'il garde une place spéciale dans ma vie même aujourd'hui non ? Autant lui dire d'une manière déguisé que l'homme en question il a défloré la demoiselle et donc qu'il est plus important que n'importe quel coup d'un soir bien que ce n'était pas du tout mon genre mais ça, Isay ne le savait sûrement pas. Et voila que sans le lâcher du regard, je bois un énième verre, l'air satisfait qui trahirait presque une arrogance féline. Echec. Et oui, il a raison. Il me connaît, plus que n'importe qui. Sûrement. Ce n'est peut-être plus le cas aujourd'hui. Son sourire est délicieux et je ne tente pas de trahir l’amertume qui m'empoigne à ce moment précis sur mes plus grands secrets. Tu me connaissais. Je ne suis plus si sûre d'être toujours la même aujourd'hui. Alors je ne réplique rien parce qu'Isay je l'aime assez pour lui épargner cette déception. Et puis je décide enfin de me relever, de venir le confronter. Parce toute cette distance entre nous m'angoisse à présent, que j'ai envie de le faire saliver et vu que nous sommes dans un coin tout au fond de la salle, aucune chance qu'on me repère jouer à l'allumeuse de service. Alors je ne prend pas de gant, je jette mes inhibitions sur les côtés et l'aguiche d'un regard flamboyant de désir. Dans tes rêves les plus fous. Qu'elle lui sort d'une voix des plus impétueuses. mais avant même que je ne lui fasse un nouveau pied de nez par une remarque cinglante, il m'attrape alors sans aucune délicatesse. Cela réveille en moi bien des souvenirs. Je me retrouve prostrée sur ses genoux, ses bras m'emprisonnant d'une étreinte où nos deux corps sont complètement collés. Et puis je ne peux m'empêcher d'avoir un mouvement de recul. pour lui montrer que ça ne peut pas être aussi facile. Alors mes mains se posent sur son torse mais l'envie est irrépressible et ses lèvres empoignent les miennes réveillant nombre de sensations chez moi, enfouies depuis bien longtemps. J'exerce une pression sur son corps en signe de refus catégoriquement de son baiser et pourtant j'en apprécie chaque seconde. Qui semblent bien durer encore lorsque ses lèvres s'éternisent dans mon cou. Et là, en deux secondes, le Isay il casse tout. Il me pousse, se lève et se casse aux toilettes. Sérieusement ?! Une minute je suis abasourdie. L'autre, je jubile. Et puis après la colère, le dédain et l'envie de le castrer, je souris enfin. Ok, très bien. Je regarde au loin le comptoir où le barman est toujours en grande discussion avec un autre homme. Et puis l'idée de pétasse. De grosse garce même. je tire sur mon haut, laissant apparaître mon soutien-gorge, descends une bretelle, tire sur le tissu pour qu'il se déchire légèrement. J'ébouriffe mes cheveux, et plante mon doigt dans mon verre plein. Je le colle enfin près de mes yeux et les larmes montent instantanément. Et là je m'en vais. Je me dirige sans sourciller vers le barman, titubante, le regard perdu, les lèvres tremblantes. Une actrice de génie, une amie des plus terrifiantes. Il... Il a essayé de... Il faut que je sorte. Que je prenne l'air ... Je semble perdue, sur le point de m'écrouler devant ce que Isay aurait tenter de faire envers moi. Les deux hommes sont abasourdis et puis ils me dévisagent encore plus inquiets. Il est toujours dans les toilettes. J'ai réussit à lui donner un coup... Enfin, je crois je... Et là je fonce vers la sortie et lorsque l'air frais du dehors m'explose au visage, je respire longuement et un sourire qui m'effraierait presque s'élargit sur ma mine de conspiratrice. C'est perturbant. Que je sois comme ça avec lui. Au point d'être démoniaque. Mais je m'en fous totalement. Tous les deux on a aucune limite et ça se voit ce soir. Alors je me dirige vers la voiture, allume le contact et dérape sur le parking pour m'arrêter après un crissement de pneu vers l'entrée du bar où j'attends un Isay qui risque de sortir en courant...

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