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Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.

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MessageSujet: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyDim 27 Avr - 16:00

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay


Arrête de paraître si faible quand je suis pas là ! Putain Silver regarde toi ?! Tu t'illumines en ma présence, t'as un foutu feu qui brûle dans tes yeux mais t'es trop lâche pour tout laisser péter. T'as intérêt à t'accrocher si tu veux me suivre. Les paroles filent dans ma tête sans que je ne puisse les retenir. Ces paroles je les entends souvent. Elles me rappellent Isay et la manière dont nous nous sommes séparés en Croatie où j'ai vécu de vrais moments d'égarement après que ma vie avait commencé à s'écrouler progressivement. Il n'imaginait pas à quel point il m'avait sauvé la vie en me sortant la tête hors de l'eau même si nos méthodes n'étaient pas des plus saines. J'ouvre les yeux. Dans ce lit qui est bien trop grand pour moi seul et inspire profondément. Comme lorsque l'on sort d'un rêve bien trop beau et qu'on finit par comprendre que ce n'est pas la réalité. Pour une fois, je ne fais pas mine d'essayer de me rendormir comme la feignasse que je suis. Je me redresse, les yeux toujours endormis, le regard dans le vague. Bizarrement cette nuit j'ai rêvé d'Isay. De notre première rencontre. Ou du moins du moment où je l'avais vu autrement et où notre relation avait prit un tout autre tournant. Il m'avait provoqué. J'avais voulu lui montrer que je n'étais pas du tout ce qu'il pouvait imaginer. Je me foutais éperdument de ce que pouvait penser les gens et pourtant j'avais voulu lui prouver quelque chose. Quoi ? Je n'en avais aucune idée mais c'est comme ça que tout avait commencé. Je me lève rapidement et entends tambouriner à la porte de ma chambre ce qui me réveille de mes songes prenants. Je roule des yeux mais pour une fois, n'ait aucune envie d'hurler contre Vitaly qui aime particulièrement me tirer du lit à n'importe quelle heure. J'ouvre la porte, mon air bougon habituel sur le visage et le dévisage d'un regard noir et dénué de tout sens de l'humour. Je le repousse d'un coup d'épaule pendant qu'il marmonne un bonjour rapide ayant compris que ce moment étant encore moins bon que les autres pour venir m'emmerder royalement. Alors j'arrive dans la cuisine sans un mot et entreprends de me servir quelques céréales que mon colocataire a abandonné sur le comptoir. Je m'en sers dans un bol et regarde la caméra que j'ai laissée hier soir sur la table de la cuisine. J'ai travaillé presque toute la nuit pour rendre le court-métrage que mon prof m'a demandé de rendre, demain. Mais je n'ai aucune motivation. Je n'ai d'ailleurs aucune envie. Triste. D'habitude, je me lance corps et âme dans ce genre de travaux mais là, je ne suis pas inspirée. Par rien. Pourtant la vue de la mer à travers la baie vitrée de l'immense appartement devrait m'aider à dégager toutes les pensées qui pourraient intervenir entre moi et mon travail. Mais non. Et puis rêver d'Isay ? Évidemment que ça me donnait encore moins envie de travailler. J'avais dormit à peine trois heures et ressentais comme une profonde envie de tout envoyer en l'air pour aller faire tout et n'importe quoi. C'était l'effet qu'il me faisait dès que je pensais à lui. Mais beaucoup de choses avaient changé depuis que nous nous étions éloignées. Peut-être que c'était mieux ainsi. Je n'étais plus la même personne, j'avais de nouveaux problèmes qui ne me permettaient plus de faire tout ce que je voulais ... Foutaises. J'aurais tuer pour revenir plusieurs années en arrière. Mon portable se met alors à vibrer mais je n'ai aucune envie de me diriger vers lui. C'est bien évidemment Vitaly qui le récupère et s'approche de moi, l'air malicieux qui ne le quitte pas à le don de m'énerver. Il fera toujours tout pour se mêler de ma vie privée et tenter par la même occasion quelques rapprochements. Mes joues s'empourprent légèrement malgré une mine des plus sombres. Si tu le veux vraiment va falloir me donner quelque chose en échange ! Mon visage exprime un air interloqué qui ne sied guère à mes manières si farouches. Décontenancée par ses demandes qui s'accentuent de jours en jours je ne peux m'empêcher de me ruer sur lui pour lui arracher l'appareil des mains. Arrêt Vit, donne moi ça, t'as pas une autre fille à aller emmerder ?! Ouh quelle est vilaine la Silver lorsqu'elle est mal réveillée ! Je lui attrape enfin mais il vient me voler un baiser qui s'écrase sur la commissure de mes lèvres et je le repousse violemment. Il joue avec ma seule faiblesse. Ma gêne avec les hommes. Well done. J'allume enfin le portable et aperçois un message sans nom de destinataire. Ha bon, on pouvait faire ça ?! "Une surprise t'attends à l'aéroport de SF." Je hausse un sourcil intrigué. Qu'est-ce que c'est que cette arnaque ?! Je me vois déjà supprimer le message mais je vois déjà mon colocataire revenir à la charge. Ok très bien, au moins même si ce n'est qu'un canular, il m'offrira tout de même un bel échappatoire et une excuse pour ne pas me terrer toute la journée chez moi. Je file prendre une douche, enfile quelques vêtements légers et file à l'extérieur au petit trot pour ne pas me faire intercepter par le Iota qui partage la résidence. La Fiat 500 que mes parents adoptifs m'ont offert à Paris m'attends en bas des escaliers et je prend la route en traînant plus que de convenance. Une fois à l'aéroport, je me demande clairement ce que je cherche. C'est stupide d'être venu. Si je cherchais une excuse pour ne pas travailler c'est gagner ! Je pense faire demi-tour mais au lieu de ça je ère entre les voyageurs qui attendent le vol. Ma main s'égare comme à son habitude dans mon sac pour y chercher mes médicaments. J'en ingurgite trois supplémentaires par habitude de ma dépendance et lève les yeux au ciel. A quoi tu t'attendais ma pauvre ? Que quelqu'un vienne te sauver de ta léthargie ?

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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyMar 6 Mai - 21:59

« Tout ce temps, tous ces visages, tous ces cris de jouissance, ces étreintes sans âme au petit matin, quand la nuit n'est plus, le jour n'est pas encore, ton orgasme prend fin, et tes yeux se dessillent, ta chambre n'est qu'un bordel, Baudelaire est mort et, dans tes bras, il n'y a qu'une putain ..»


100 :plop:

La tête dans les nuages. Cette phrase peut définir une personne un peut trop rêveuse, dans son monde, qui ne frôle jamais la terre ferme. Mais dans cette situation, Isay se trouve simplement dans l'avion qui l'emmène vers la destination de sa nouvelle vie. San Francisco. Lui qui n'a jamais mis les pieds en Amérique a décidé de faire le grand saut, comme ça, sur un coup de tête. Mais un coup de tête réfléchi. Il est comme ça Isay, souvent il fait les choses à la va vite en sachant toujours exactement ce qu'il fait. Il ne prend jamais aucunes décisions sans y avoir mûrement pensé et sans ayant pesé chaque pour et chaque contre. Il n'aime pas avoir de remords et encore moins des regrets alors il fait tout comme il le décide lui sans jamais se laisser influencer par qui que ce soit. Bon sauf par son père quand il s'agit de ses études mais ça c'est une autre histoire. C'est surtout pour qu'on lui foute la paix que quelques fois il se plie à certaines complaintes de ses proches. Mais pour l'heure, le jeune homme est simplement confortablement installé dans un siège première classe à bord du vol qui le conduis tout droit à San Francisco. Les yeux rivés sur le hublot, Isay s'imagine sa destinée. Il n'a aucune idée d'où il va mettre les pieds ni les conséquences que cela va avoir mais il s'en fout, il a hâte d'y être. Isay aime le bordel et surtout il aime le créer. Il n'est pas du genre à s'enterrer pendant des années au même endroit. Lui il voyage, il voit du pays, il fait des rencontres, sans ça il s'emmerde ferme et fustige contre la monotonie et la routine. Chose incohérente lorsque l'on sait que le russe n'est pas un fermant adepte du changement. Paradoxe qui décrit toute la complexité du personnage. Ca c'est tout du Isay, il n'aime ni le blanc, ni le noir mais il a peur du gris. Et puis il est toujours en opposition avec tout et tout le monde, juste pour faire chier. Quand l'un dit un truc, le russe dit le contraire et quand Isay a tort, ben il n'a jamais tort en fait. Il n'avouera jamais ses torts, même si on lui démontre par a+b l'ineptie qu'il est entrain de soutenir. Oui mais voilà, Isay se sent toujours supérieur aux autres alors avouer qu'il peut se tromper, never. Le jeune homme trépigne d'impatience d'atterrir sur le sol américain. Il ne cesse de gesticuler sur son siège, arrachant des soupirs d'exaspération de la part de sa voisine de siège. Il a envie d'arriver et de retrouver sa Silver. En espérant qu'elle soit présente au rendez-vous bien sur. Il faut dire qu'Isay n'a pas choisi la manière la plus clairvoyante pour faire part de son arrivée. Voulant la jouer mystérieux et misant sur l'effet de surprise à fond, le russe a envoyé un mail anonyme à son ancienne acolyte de beuvrie, de partie de jambe en l'air et il en passait et des pires, en lui signalant que quelqu'un l'attendrait à l'aéroport. Mais Isay n'est pas certain qu'elle sera là, sa Silver. Même si il l'a connait un minimum et qu'il est certain que la curiosité sera plus forte que tout pour la jeune femme. Du moins il l'espère au plus haut point. D'un autre côté, le jeune homme appréhende aussi les retrouvailles avec la demoiselle. Doit-il lui sauter dans les bras, lui faire la bise ou juste lui serrer la main ? Leur dernière entrevue remonte désormais à quelques temps et il n'avait pas vraiment apprécier que Silver prenne la poudre d'escampette, tout comme l'avait fait son ex petite amie Valentina. Mais bon, de l'eau a coulé sous les ponts depuis et il faut bien avouer que Silver manque à Isay. Même s'il préfère crever que de l'admettre. Parce qu'Isay, il n'aime pas dévoiler ses sentiments. Il ne veut que personne n'ait de moyens de le briser, alors il fait le connard impassible, parce qu'il en est un, et parce que comme ça, il évite les problèmes et les déceptions. Isay anticipe toujours, sinon on se fait avoir et c'est comme ça que les problèmes commencent. Après plusieurs heures de vol, l'avion atterri enfin à San Francisco. Le ciel est clair et la température clémente, du moins c'est ce qu'annonce le commandant de bord lorsqu'il proclame sa dernière annonce. Isay se lève de son siège, sort de l'appareil et file en direction de la salle des bagages récupérer ses valises. Une fois la tache effectuée, il se rend dans le grand hall de l'aéroport, là où il a donné rendez-vous à Silver par le biais de ses manipulations informatiques. Hé oui Isay sait manier un ordinateur et surtout il possède quelques talents de hackeurs. Le moment de vérité approche puisque le voilà parcourant la foule des yeux, à la recherche de Silver. Du haut de son mètre quatre-vingt bien engagé, il surplombe la foule, ce qui l'aide à repérer assez rapidement celle qu'il cherche. Un sourire s'étire sur son visage. La jeune femme est de dos, elle ne l'a donc pas encore aperçu et Isay tente de se rapprocher d'elle rapidement afin qu'elle ne remarque pas encore son arrivée. Une fois à sa hauteur, il lâche ses bagages et couvre les yeux de Silver par ses mains. « Devine qui c'est » interroge-t-il de sa voix suave. Il attend quelques instants que la jeune femme puisse cogiter et émettre quelques idées de nom, puis il se place face à elle, le sourire au coin des lèvres. « Surprise ! » s'exclame-t-il.  « Tu t'attendais pas à me voir hein avoue ! ». Hilare, il ne peut réprimer un petit rire, fier de sa petite manigance. Il ressemble à un enfant le jour de la fête des mères, qui a caché son cadeau des jours durant en étant persuadé que sa maman ne s'en est pas aperçu, et qui l'a regarde l'ouvrir avec autant d'euphorie que s'il s'agissait de lui qui ouvrait le cadeau.  « Pis le coup du mail anonyme, j'avoue c'était simplement du génie tu ne trouves pas ? ». Toujours dans la modestie le Isay, toujours. « Je suis content de te voir en tout cas ». True story little Silver, true story.
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyDim 11 Mai - 0:26

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay


Je me sentais enchaînée, prise au piège par une idée préconçue. Une envie qui ne se réaliserait pas. Aujourd'hui j'allais devoir rentrer chez moi avec le folle espoir que quelqu'un ait pu me sortir de ma torpeur. Il s'était évanouie en un claquement de doigt, à travers un battement de cils et dorénavant je regardais cette infime espoir s'envoler. J'étais une imbécile si je pensais sérieusement trouver un idiot capable de me faire vibrer aujourd'hui. Personne n'en étais vraiment capable. Je paraissais des plus solitaires, souvent l'air bougon et j'affichais une mine renfrognée sur le visage qui ne sied guère au sourire qui s'y affichait dès que quelqu'un venait me parler. Là, plantée dans cet aéroport, je commençais à me dire que j'essayais de trouver n'importe quel prétexte pour sortir d'une routine, qui s'était installée depuis peu, et dont je n'avais en aucune façon l'habitude. J'avais toujours bougé dans ma vie. A droite à gauche. Pris des virages trop rapidement, était tombée plus d'une fois, mettais relever. J'avais voyagé, j'avais rencontré de nouveaux visages, encore et encore. J'avais connu plus d'un drame et plus d'un éclat de rire. Mais depuis mon arrivée à l'université je vivais une vie des plus banales. Qui va parfaitement aux gens qui m'entourent mais dont je n'arrive à supporter les angles dans laquelle elle m'enferme en s'obstinant. Je sais ce que je devrais me dire. Que des centaines de jeunes de mon âge tueraient pour être à ma place. A Berkeley, en Californie pour suivre la voie qu'elle s'est tracée depuis toute jeune. Mais j'avais un feu ardent en moi qui n'avait jusqu'alors cessé de brûler et qui semblait à présent se retourner contre moi. Tout ce calme l'anéantissait de plus en plus et mes veines grondaient en silence de pouvoir bouillonner de vie une nouvelle fois à travers des agissement répréhensibles. Mais non. Je me comportais normalement, devenais presque transparente pour le coup et ne faisais pas d'écart parce que je ne m'en sentais plus capable. C'était bien la meilleure excuse que j'avais trouvé pour m'en dissuader du moins. Mais j'avais fait des promesses autour de moi et mon état de santé était l'excuse toute trouver pour ne pas me dire que ma vie craignait énormément et que j'avais clairement envie de repartir sur les routes comme dans le passé pour ignorer la monotonie de cette vie. Mais ça allait très vite changer. Mon regard bleuté fixe alors la sortie de l'aéroport. Je compte m'y avancer lorsque c'est le noir complet autour de moi. Je ne vois plus rien mais je sens deux paumes chaudes sur mon visage et qui me couvrent la vue. Je n'ai pas assez de connaissances autour de moi et encore moins des personnes assez proches pour se permettre ce genre de gestes. Je frisonne à l'idée que ces mains pourraient être celles d'un homme car si je suis beaucoup moins prude avec certaines personnes, il s'avère que j'ai un gros problème de confiance en la gente masculine ce qui me laissait totalement froide aux avances de ces mêmes personnes. Je commence à bouillonner au fond car je déteste les surprises. Jusqu'au moment où une voix s'élève non loin de mon oreille et mon coeur manque un battement. J'entre-ouvre la bouche sous le choc parce que ce timbre je le reconnaîtrais entre mille. Un sourire s'élargit dorénavant sur mon visage de poupée et je ne peux m'empêcher de me retourner bien plus brusquement que je ne l'aurais voulu. Mais devant lui je n'ai aucunement besoin de prétendre un quelconque sentiment, il me connaît par coeur. J'ai beau savoir qui se trouve derrière moi, lorsque je découvre son visage, je manque de me jeter dans ses bras. Mais je garde mon sang froid devant l'explosion de sensations qu'il provoque en moi. Le regard d'Isay me troublait autrefois. Aujourd'hui je le dévore sans aucune modération. Des hommes j'en ai connu. Avec qui je suis allée aussi loin ? Il n'y en a eu que deux et il en fait partit. Isay ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ?!! Je ... Je t'avoue que je ne m'y attendais pas. Je suis décontenancée et trouve mes paroles complètement stupides au moment où elles se faufilent à travers mes lèvres. Non sans rire ?! Je hausse un sourcil en reprenant contenance devant ses paroles malgré la joie de le voir qui est si intense que je manque de lui couper la parole juste pour l'assaillir de questions. Une chose qui n'a pas changé chez moi ? Ma curiosité maladive comme mon honnêteté souvent déstabilisante. Je n'aurais pas employé le terme génie pour te caractériser mais si tu le dis. Comment cacher le plaisir intense que son apparition créé chez moi ? En le taquinant dès son arrivée. Je reste longuement plantée devant lui. C'est bizarre de nous voir ainsi, à discuter comme de vieux amis alors qu'on s'est souvent déchiré bien plus d'une fois. Ses remarques m'attendrissent pendant qu'il me fixe longuement dans un silence qui montre ma plus grande approbation à ses dernières paroles. Et puis je craque, la tension est trop forte. Ma main s'égare sur son bras et presse légèrement le tissu qui recouvre son bras. J'hésite puis finit par le prendre dans mes bras. Ce n'est pas souvent que je montre des élans d'affection mais Isay est différent de tous les hommes que j'ai pu rencontré. T'y habitues pas trop quand même. Que je murmure à son oreille pendant que je m'imprègne de son parfum si familier qui m'avait tant manqué ...



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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyJeu 15 Mai - 18:16

« Nous étions l'un à l'autre notre seule planche de salut. Le garde fou préservant de l'âbime. »


L'aéroport, la foule, les voyageurs pressés. Isay se sent vite oppressé, alors il cherche avec ferveur celle à qui il a donné rendez-vous. En espérant qu'elle soit présente, c'est le risque encouru lorsque l'on donne un rendez-vous anonyme. Il la repère vite sa Silver et se rue à sa rencontre. Sa Silver à lui, qu'il connait mieux que personne. Il en a passé des soirées avec elle. Des souvenirs qu'il ne partage qu'avec la jeune femme. Il n'a eu de moments de débauche intense qu'avec elle. Des coups à finir pété comme pas deux, ivre mort sur le trottoir et à s'embrasser, à baiser soit chez lui, soit chez elle, à boire encore. A ne plus se rappeler des événements passés le lendemain matin. Isay se mettait rarement dans ces états-là. Que lorsqu'il se trouvait en compagnie de la jeune femme. Une aura de dépravation s'emparait d'Isay et Silver lorsqu'ils se trouvaient en présence de l'un et de l'autre, sans qu'ils ne puissent rien en faire pour s'en débarrasser. Ca a toujours été plus fort qu'eux. Comme s'ils s'entrainaient vers le fond mutuellement. Et plus ils touchaient ensemble le fond, moins ils souhaitaient remonter à la surface. Nulle n'avait jamais eu de tel effet sur Isay. C'était surprenant et envoûtant. Un goût de liberté s'emparait de son être lorsqu'il partageait ces moments avec Silver. Un sentiment inexplicable l'habitait, dont il ne pouvait et ne voulait se défaire. C'était complètement grisant et le jeune homme adorait cette sensation. « C'est le principe d'une surprise, les gens ne s'y attendent pas » précise-t-il, un sourire moqueur ornant son ténébreux visage. Qu'il est chiant le Isay, à toujours chercher la petite bête, à appuyer la faille, à vouloir que tout soit précis, carré. Lui lorsque quelqu'un lui demande l'heure, il ne va pas dire il est quatre heures, si sa montre affiche quatre heures deux. Ben ouais, on appelle une pomme une pomme, c'est pas une banane. Il ne supporte pas que les choses soient amplifiées, exagérées, à des décennies de la réalité. Pour lui une activité qui lui prend une heure, lui prend une heure et non pas des journées comme certains aiment à le raconter. Bonhomme très compliqué et à la fois si simple. Très cartésien le Isay, à être très – voir trop – terre à terre. Ce qui peut se montrer contradiction puisque le jeune homme est très croyant, comme peut le prouver son tatouage dessiné au creux de son poignet, représentant une croix religieuse. « J'ai décidé de venir passer un peu de temps à San Francisco. Et je suis inscrit à la rentrée prochaine de l'université de Berkeley ». Il est devant sa Silver, fier et content de la revoir. Il a envie de la prendre dans ses bras, comme ça, devant tout le monde, mais ça ne lui ressemble pas trop. Et puis peut-être que la jeune femme ne l'apprécie plus autant. Des mois se sont écoulés depuis leur dernière entrevue, il comprendrait qu'elle l'ait oublié. Mais si rien que le fait d'y penser leur rendait soudain très maussade et mélancolique de ce temps passé ensemble, à profiter de la vie sans se soucier du reste. Il n'a pas changé lui depuis cette époque là. Toujours le même Isay fêtard, grande gueule, sarcastique, limite méchant. Certains certifierons qu'il est le diable en personne, bien qu'il possède le charme d'un véritable ange. « C'est vrai que toi tu me caractérises plutôt par des adjectifs tels que parfait, beau, merveilleux et j'en passe et des meilleures » déballe-t-il, plus modeste que jamais. Se la péter, se croire supérieur à tout et tout le monde, du Isay tout craché. Il a conscience d'avoir un physique plus qu'avantageux, de pouvoir compter sur son charme légendaire et son éloquence sans pareille. Il tient ces qualités de son père, grand diplomate russe. Il a tout appris de lui et il demeure à l'heure d'aujourd'hui son plus grand modèle. Le jeune homme ne peut pas être plus fier que lorsqu'il est comparé à son paternel. Craint et respecté de tous, monsieur Lindgren s'est toujours appliqué à faire respecter ses valeurs auprès de son unique fils. Etant jeune, lui aussi s'est montré volage et coureur de jupon. Voire même peut-être plus qu'Isay. Comme quoi il se peut que ce soit héréditaire ce trait de caractère. Isay se retrouve soudain pris au piège dans l'étreinte de Silver. Il ne se doutait pas qu'elle lui témoignerait son affection de cette manière là, en plein aéroport, au milieu de la foule qui ne manquait de presque les bousculer à chaque passage. Il referme ses bras sur la taille frêle de la jeune femme et respire son parfum enivrant. Il ne l'avait pas oublié, loin de là. Une sensation de plénitude l'envahit quelques instants, jusqu'à que Silver rompt ce moment de complicité. « M'habituer à quoi ? » réplique-t-il, un haussement d'épaule ponctuant son questionnement. Il sourit, pour de vrai, avec son sourire sincère, en mode je suis vraiment content de te revoir et j'avoue tu m'as quand même manqué.Bien que son départ de Croatie avait ébranlé le jeune homme, qui s'était senti comme trahi une nouvelle fois. Il ne sait pas mettre des mots sur ce qu'il ressent lorsqu'il est avec Silver. Mais c'est loin d'être anodin. « Bon et si on sortait de cet aéroport et qu'on allait fêter comme il se doit mon arrivée ? Tu es la seule au courant que je suis ici en plus, vla le privilège ! ». Dépossédé de sa rancoeur qu'il avait pu éprouvé après Silver lorsqu'elle était partie de Croatie, Isay passe son bras autour des épaules de la jeune femme pour la conduire à la sortie de l'aéroport. Il veut fêter son arrivée ici avec elle et avec personne d'autre. Comme avant. Comme au bon vieux temps. Motivé à ne pas passer sa soirée seul et laisser son empreinte dans chaque bar de la ville. « Je te laisse choisir l'endroit où tu m'emmènes ». Quel gentleman ce Isay alors. Faudrait pas qu'il devienne trop gentil le petit, être gentil, ça rend moche et gâteux. Et pis c'est pas drôle d'être gentil.
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyDim 18 Mai - 18:44

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay



Je lève les yeux au ciel. C'est caractéristique de lui de venir me titiller dans chacune de mes paroles qui sortent sans aucune réflexion au préalable. Mais il joue de suite parce qu'il sait que souvent, ma franchise nous fait assez défaut pour deux. Alors il me taquine dès ma première remarque. Parce qu'il joue sur ma surprise sur les stupidités qui peuvent me venir me tête. Il jouis du spectacle que m'apporte son improbable arrivée dans ma vie. Au milieu de ce flot de personnes qui grouillent tout autour de nous sans faire attention une seule seconde à l'attractivité qui opère entre nous. C'est comme un aimant. incontrôlable, imperturbable et qui, lorsque l'on est séparé, n'arrive jamais à se sentir pleinement entier. Pour moi Isay était l'un des rares hommes à avoir pu être intime avec moi. C'était aussi le seul avec lequel je pouvais me disputer pendant des heures, la voix enrayée par les cris qu'elle poussait et les joues en feux de proférer tant de menaces et d'insultes envers une seule et même personne. C'était aussi mon meilleur ami. L'homme qui me connaissait par coeur. Devant lequel je ne faisais semblant de rien et ne me cachais pas d'avoir pu garder des manies de pétasse qui datait de mon année à Paris ou de ma vie en général. Qui n'en finissait pas de connaître des drames. Je me foutais de tout et ne cachais rien de mon existence, de mes doutes et de mes craintes. Comme s'il ne comptait pas ou du moins que lui, comparé à tous, ne me jugerait jamais. Qu'on était trop proche pour se cacher, faire semblant d'aimer la solitude alors qu'on pouvait pas se détacher l'un de l'autre. C'était peut-être aussi ça qui faisait que je me permettais autant de coups de gueule quand j'étais à ses côtés. Comme si je me permettais toujours tout avec lui parce qu'on avait dépassé depuis bien longtemps la limite entre l'amitié et l'incohérence. J'affiche une moue sombre lorsque ses premières paroles sortent de sa bouche que j'observe avec attention. En faîtes j'avoue qu'à ce moment-là, ce n'est qu'une description minutieuse du moindre détail de son visage. Comme si je voulais reconstruire mes souvenirs qui semblaient s'être estompés depuis la dernière fois que nous nous étions vus. Et je ne me gênais aucunement pour apprécier chaque contour de son visage de mon regard bleuté. Donc tu ... On va être dans la même université ? Toi et moi ? Je fronce les sourcils et affiche un regard faussement désapprobateur. Comme si on ne pourrait jamais se supporter tous les deux dans un lieu aussi restreint. Comme si on ne pouvait pas être l'un avec l'autre sans finir par détruire les gens qui nous entouraient ou nous-même au passage. Je lui souris enfin. Parce que la nouvelle est plaisante. Parce qu'elle fait accélérer par respiration et aussi parce que j'entrevois de nouvelles perspectives à Berkeley. Il est ma base, il est mon tout. Je n'aurais jamais été totalement complète sans lui ici. Aujourd'hui c'est une réalité, il revient. Une grimace déforme mon visage lorsqu'il se jette alors des fleurs sans oublier un seul adjectif qui aurait pu le valoriser. Très bien, il n'a pas changé et il sait dès lors que je ne suis pas le genre à lui lancer toutes sortes de compliments superflus qui auraient pu le placer sur une marche plus élevée que celle sur laquelle je me trouvais.Je fais mine de jeter des coups d'oeil derrière lui puis me retourne comme si je cherchais quelqu'un. Enfin je reporte mon attention sur lui avec une moue des plus innocentes. Pardon ? Je pensais que tu disais ça à quelqu'un d'autre. C'est bizarre je ne vois que toi et moi. Actrice comme pas deux et pourtant mes paroles sont réfutées par mes bras qui l'encerclent à présent. Pourtant je n'ai pas grande prise sur lui. Cette effusion me gêne à l'instant même où son corps se colle contre le mien et pourtant c'en ai si bon que je me demande pourquoi mes idées sont si contradictoires. Je me rompt ce moment rare d'amitié que je lui offre et lui souris. Ok, il me comprends assez pour savoir ce que je peux ressentir dans ce moment-là. Et puis mon regard devient tout d'un coup plus sombre, malicieux même. Un sourire de tentation s'élargit sur mon visage pendant qu'il m'observe en se demandant quelles idées farfelues je pourrais avoir. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas amusée comme on le faisait tous les deux. On était en marge de tout. Si les autres faisaient quelque chose, on était obligé de faire pire. Voir de se mettre en danger juste pour se sentir vivant, dépasser nos limites. Aujourd'hui je n'avais plus les mêmes capacités. Mais ça il n'en savait rien et je ne voulais absolument pas me sentir diminuer face à lui. Surtout pas face à lui. Alors je l'entraîne à la sortie de l'aéroport et le fait monter dans la fiat 500 que j'ai garé au dépose minute. Je regarde l'heure. Bien que la lumière du jour soit présente, l'heure est déjà bien avancée. Alors je décide l'emmener d'abord dans un bar parce qu'on est jamais mieux que devant un verre pour parler tous les deux. Et forcément de nombreuses idées me viennent. Dont une qui retiens mon attention. Une idée que j'avais eu arrivant à Berkeley mais que je n'avais jamais expérimenté. Là j'étais avec mon compagnon idéal. Avec la personne avec qui je pouvais tout faire et avec qui j'étais le plus assurée en moi. Mais quelque chose au fond me gêne et alors que je m'arrête enfin devant le bar dans lequel je veux l'emmener pour commencer la soirée, je ne peux m'empêcher d'hésiter à sortir de suite comme bloquée par des doutes qui m'assaillent depuis trop longtemps pour ne pas les entendre. Je me tourne enfin vers Isay qui sait pertinemment que quelque chose ne va pas mais qu'il n'a rien besoin de dire pour que je lui en parle. Mon regard se braque enfin sur le sien après une brève hésitation, tout en coupant le moteur de la voiture. Ecoutes Isay. Je suis désolée. Pour être partit comme ça. Sans prévenir. C'est juste que les choses se sont compliquées pour moi après mon départ et que j'ai reçu un appel qui impliquait que je parte sans attendre. Je crois que j'ai pas eu le courage de te dire au revoir aussi. Mon honnêteté avait toujours gêné les gens qui m'entourais. Aujourd'hui elle était nécessaire et je ne me cachais absolument pas. J'avais eu peur de lui dire au revoir parce que je tenais à lui sûrement bien plus qu'il ne le pensait. Alors je l'avais laissé, avec un sourire, en lui disant que j'allais revenir, que je partais chercher quelque chose. Et puis je ne l'avais pas fait. parce que j'avais été lâche et qu'être si proche d'un homme aujourd'hui me fichait une trouille bleue. Pourtant c'était aussi cette passion qui m'éveillait, cette relation qui attisait tous mes plus grands vices qui sommeillaient en moi. J'avais essayé de vivre sans. Mais on sait très bien qu'on ne pourra jamais changer le karma d'une mauvaise fille...

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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyJeu 22 Mai - 15:16

« Quelle garce, quelle magnifique garce ! Dans le genre copine on n’a pas fait mieux. »


Un sourire accroché aux lèvres. Ses iris marronnés détaillant les traits angéliques de Silver. A la base, il n'aime pas trop ça, les retrouvailles Isay. Il se trouve toujours un peu gauche devant la personne, ne sachant pas vraiment comment se comporter. Surtout il n'est pas à l'aise lorsqu'il n'a pas vu la personne depuis un long moment. Comme Silver. Durant le temps de son voyage, il s'est beaucoup questionné. Fallait-il la prendre dans ses bras, lui faire la baise ou simplement se contenter d'un vieux sourire en coin. Isay, il n'aime ni les retrouvailles, ni les départs. Il ne le montre pas, mais c'est surement les seuls moments où une once de fragilité tend à l'habiter. Mais c'est vraiment un minuscule sentiment ressenti au plus profond de ses tripes. Pas de quoi lui foutre les larmes aux yeux. Quand même pas. Il ne faut pas trop lui en demander quand même au Isay. Une fois arrivé vers la jeune femme, ces questionnements s'étaient envolés, dissipés. Il s'était laissé guidé par l'environnement et le contexte qu'il s'était amusé à mettre en place, avec l'email anonyme et tout le tralala. Il fallait bien avouer qu'Isay s'est gavé à jouer les hackers et à donner un rendez-vous anonyme à Silver. Cela pouvait ressembler à un coup de poker si jamais la jeune femme ne se pointait pas au rendez-vous, mais ce petit doute avait rendu leurs retrouvailles plus trépidantes, avec l'éternelle question : sera-t-elle ou pas ? Et oui, elle était venue, au plus grand plaisir du russo-suédois. Good game Isay. « Hé oui, comme quoi le monde est petit hein ! ». Pas si petit que cela tout de même. Connaissant Isay, rien n'arrivait par hasard. Il n'agissait jamais sur un coup de tête et ne prenait jamais de décision sans une intense réflexion au préalable. Alors se dire que le jeune homme s'inscrivait à Berkeley par pur hasard relevait du pléonasme. Sachant de surplus que Valentina son ex petite amie et Silver y poursuivaient leurs études. Isay s'était renseigné avant de choisir sa destination. Il avait mené sa petite enquête et lorsqu'il apprit que ces deux jeunes femmes résidaient dans la même université, sa décision fut vite prise. A coup d'arguments et de négociations, le lambda avait réussi à convaincre ses parents de ce départ vers San Francisco. La mine attristée de sa mère l'avait accompagné le temps du voyage. Il chérissait ses parents plus que n'importe qui. Enfant choyé dès sa naissance, l'unique femme de sa vie résidait en la personne de sa mère évidemment. Il lui avait promis de l'appeler le plus souvent possible et Isay tenait toujours ses promesses. « Pfff c'était petit ça ! Je t'ai connu avec plus de répondant » réplique-t-il, faisant mine d'être à la limite de la déception. Il la titille, la taquine, comme il l'a toujours fais. Il se plait à la pousser dans ses retranchements. A coups de petites remarques aiguisées de sarcasmes ou de petites piques bien dosées. Il est comme ça Isay, il n'est pas le gentil petit camarade qui raconte des blagues pas drôle et qui écoute attentivement les déboires des gens. Lui il enquiquine ses copains, les remballe sans ménagement, limite leur pourri pas un peu la vie. Il n'a rien de l'ami comme on tend à le décrire. Le mot amitié n'a aucune définition pour lui. Il est capable de coucher avec la femme de son pote, juste parce qu'il en éprouve l'envie, sans se sentir envahi de culpabilité. Sentiment qu'il n'a sans aucun doute jamais ressenti. Il s'interdit de se sentir coupable de quoique ce soit. Lui il croque la vie à pleine dent, il se fait plaisir, même si ça doit passer par décevoir ceux qui ont la naïveté de penser qu'il peut être un type bien. Douce utopie. « Azy c'est bon j'ai pas envie d'en parler maintenant. Franchement, j'ai pas envie de m'énerver maintenant de te gâcher nos retrouvailles. On aura tout le temps d'en reparler. Plus tard » avoue-t-il. Plus tard, ou même jamais, ça l'arrangerait grandement. Les déclarations et discussions de cette sorte, il les évite. Montrer ses sentiments, parler de ce qu'il ressent, tout ça c'est pas sa tasse de thé. D'une part, parce que généralement, il ne ressent rien et d'autre part parce qu'il trouve ça futile ces démonstrations de sentiments ou ces blablatages à deux franc cinquante comme s'il se trouvait allongé sur un divan de psychiatre. Et pour être honnête, il s'en fout de savoir le pourquoi du comment Silver a pris la poudre d'escampette, tout comme Valentina l'avait fait quelques mois plus tôt. Parce qu'il l'a toujours en travers de la gorge, ce départ précipité. Complètement démuni et enragé, il avait attendu que la jeune femme revienne des heures ce fameux jour-là où elle lui avait promis de le revoir. Il avait espéré qu'elle ne soit pas comme Valentina. Mais elle lui avait prouvé le contraire, et lui s'était juré de ne plus jamais retomber dans ce piège-là. « En tout cas je suis content que ce soit toi qui sois venue me chercher. T'es la seule au courant de mon arrivée ici » ajoute-il, après un long silence gêné. Il est sincère à ce moment-là Isay. Il lui en a beaucoup voulu, ça oui. Mais bizarrement, elle est une des rares personnes qui puissent se vanter d'avoir fait flancher la rancune tenace du russo-suédois. Isay se renferme dans son silence. Les yeux rivés sur la fenêtre de la voiture, il voit défiler les rues de San Francisco. Sa nouvelle vie se trouve à bout portant. Un soupir s'échappe de ses lèvres. La fatigue du voyage le gagne. Il ferme les yeux quelques instants. Le crissement de pneus lui signale qu'ils sont arrivés à bon port. Se redressant d'un coup sec, il se tourne vers Silver, une moue taquine trônant sur son visage. « Alors t'as décidé de m'emmener où ? Dans un endroit bien glauque j'espère ». Un de ces endroits qu'ils avaient l'habitude se fréquenter, là-bas en Croatie. Des endroits dont ils connaissaient les moindres recoins, parce qu'ils y passaient leurs nuits et leur argent. C'était leur échappatoire.
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyDim 25 Mai - 23:17

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay


Oui le monde était petit. Que je puisse le remarquer aussi souvent me faisait penser que tout semblait prédestinée. Mais je n'aimais pas ce genre d'idées car ça voulait dire que, quoi qu'on fasse, on était déjà portée dans un courant dans lequel on ne pouvait s'extrait. On avait beau trimé pour essayer de changer qui on était, ce qu'on ferait de notre vie, s'éparpiller pour mieux se retrouver, on ne changerait jamais la nature profonde de notre avenir et de notre destin. Cette pensée me faisait grincer des dents et pire, me faisait peur. Alors je le regarde longuement et essaie de me dire que ça n'a rien à voir. Que la vie n'est faites que de multiple surprises et que celle là est bien l'une des meilleures qu'elle a eu le don de m'offrir. Parce que j'étais venue à Berkeley avant tout pour être au côté de ma soeur. Du moins ma demi-soeur. Helsye. On m'avait dit de me tenir calme, de rentrer dans le cadre, faire des études. Arrêter tout simplement de courir à droite et à gauche et peut-être faire une pause dans tous les écarts que je m'étais permis jusqu'ici. Alors cette université m'avait été recommandé par mon père et ma famille adoptive pour la bonne raison que c'était l'une des meilleures, que j'apprendrais beaucoup et qu'en plus, ma demi-soeur s'y trouvait. Mais, et bien évidement, rien ne s'était passé comme prévu. J'aurais dû le sentir venir en vue de mon parcours. Je n'avais pas eu le temps de faire sa connaissance qu'elle était déjà partie quelques semaines après mon arrivée. J'aurais pu la rencontrer avant son départ mais j'avais été lâche. D'un côté, j'avais perdu tous mes repères, toute cette vie de débauche qui me constituait. Je venais de sortir de plusieurs mois de tournage aux côtés des plus grands alors forcément, il y avait de quoi s'y perdre. Mais peu m'importait. Ma famille constituait depuis toujours une seule et même personne, mon père. Si je ne pouvais pas connaître cette fille qui avait vécu la vie que j'aurais pu avoir dans d'autres circonstances tant pis. Mais revoir Isay était une très bonne surprise parce qu'elle me rassérénait dans mes choix, dans le futur que j'avais entrepris de créer en entrant dans cette université et tout me paraissait bien moins flou et sombre dorénavant à ses côtés. C'était bien sûr, un euphémisme compte tenu de nos agissements lorsque nous nous trouvions tous les deux ensemble. Sourire en coin je ne peux m'empêcher de plonger mon regard dans le sien sans aucune gêne aucune. C'est bien la seul auprès duquel je ne me sens pas gênée ou devant lequel je n'ai pas besoin de me protéger et de me méfier. Ne me cherche pas trop tout de même, tu sais que tu pourrais vite t'en mordre les doigts. A force de trop tenter le diable on finit par l'avoir aux trousses. Et il savait parfaitement que, lorsque j'étais lancée je ne pouvais pas m'arrêter. Alors je l'emmène moi. Dans un bar que j'avais fréquenté une seule fois en arrivant à SF. Et puis je m'étais abstenue d'y retourner. Parce que c'était typiquement le genre de lieu que je fréquentais avant et au travers duquel je ne me reconnaissais absolument plus. Mais comme quoi les choses changent. Aujourd'hui, il était à mes côtés et tout reprenait un sens. Peut-être dans la mauvaise direction. Une voix au fond de moi me hurlait de le prévenir que j'avais changé. Que tout ce qui nous avait séparé n'était pas prêt de s'effacer mais il y avait quelque chose qui prenait plaisir à retrouver cette envie soudaine de redevenir totalement insouciante et de me laisser aller malgré tout ce que cela aurait pu engendrer. Alors je me gare enfin. Le silence s'est installé dans la voiture mais nous n'avons pas besoin de mots pour nous comprendre tous les deux. Dans ce moment d'apaisement et de calme, je ne peux que réfléchir. Parce qu'à travers nos retrouvailles, une page sombre n'a pas été encore soulevé et je ne tiens plus en place. Les mots sortent tout seuls. Une fâcheuse habitude de dire toujours tout ce que je pense. Au point de souvent le regretter. Mais je tiens tête. A chaque fois parce que je préfère passer pour une garce bien trop franche que pour une lâche. Dorénavant, alors que je me tourne enfin vers lui en quête de la moindre réaction, je me sens me rétracter peu à peu. Je ne sais jamais quelle réaction attendre avec lui. C'est peut-être aussi ça qui explique cette passion que dégage notre relation. Et puis il parle enfin. Ce n'est pas forcément les mots que j'attendais et pas du tout ce que j'avais en tête à vrai dire. Je suis sur le cul et ne voit rien d'autre à rajouter parce que cela montre qu'il n'a pas oublié et qu'au fond il m'en veut. Comment ne pourrait-il pas après tout ?! J'aurais pu lui en tenir rigueur de la sécheresse qui perçait dans sa voix mais je n'en avais aucunement le droit. Etait-ce utile de préciser que c'était bien la première fois que je montrais autant de sagesse face à des paroles qui pouvaient me heurter bien plus qu'il ne le pensait ? Comme tu voudras. Au moins une chose qu'on a en commun, on ne veut pas s'attarder sur le sujet. Pas maintenant. Alors il reprends de la même voix qui m'a accueillit quelques instants auparavant comme si cet aparté n'avait jamais eu lieu. Vraiment ? M'en voila flattée. Ça cache quoi ? Me dis pas que t'as une photo de moi dans ton portefeuille qui traîne et que tu l'a matais souvent en priant pour me retrouver tout de même. Je le regarde d'un drôle d'air parce que me faire savoir que je peux compter à ce point ça me gêne. Parce que j'ai pas l'habitude que quelqu'un compte pour moi et que ce soit autant réciproque. A la limite du malsain. Alors je réplique par des remarques dans ce genre pour parer toutes idées ambigües qui me viendraient en tête et il faut le dire, elles sont nombreuses. J'ai pas encore trouvé un endroit assez miteux pour te représenter mais disons qu'ici ça fera l'affaire. Mais c'est que ma langue commence à se délier ! Je sors de la voiture avec un sourire malicieux et l'entraîne à ma suite dans le bar qui se trouve à quelques mètres de là. Comme il peut le constater, les lumières tamisés n'entraîne aucunement une ambiance des plus conviviales. Les rares clients présents nous dévisage sans grande envie à notre arrivée et je m'approche du bar. J'ai ramené mon rival de beuverie. Et si vous avez perçu mon talent la dernière fois attendez de comprendre le sien. Je pense qu'on va commencer à la vodka. Le patron se rappelle sûrement de moi après avoir faillit mettre une de ses clients dans un sale état. Dangereux de jouer avec une fille qui vient d'Amsterdam et qu'à eu l'habitude de mettre des raclés à des hommes de deux fois son poids en concours de boisson. Alors je m'installe à une table un peu plus loin et il s'installe à ma suite. Les yeux dans les yeux, j'attends que les boissons arrivent et je fixe longuement Isay avec un léger sourire. Dis donc, ça en paraîtrait presque romantique tout ça. Et puis les verres arrivent, sur une longue rame, avec shooters et bouteille à côté. Ok, le patron ne m'a clairement pas oublié. Je lui fais un de mes plus charmants plaisirs et il repart à la suite d'un clin d'oeil des plus tendancieux. Je n'ai plus l'habitude de jouer à cette magnifique créature qui chauffe pour atteindre ses fins. Mais je ne suis plus dans le même contexte dorénavant. J'espère que t'as soif. Et que tu n'as pas arrêté de boire autant tout comme moi aurais-je dû préciser. Mais ça, il était hors de question qu'il connaisse ces légers changements dans ma vie...


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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyVen 30 Mai - 23:06

- Qu’est ce qui se passait ? Pourquoi ça durait pas ?

- Ce qui se passe à chaque fois, la vie.


« Tu me connais assez pour savoir que...tu ne me fais pas peur Elias-Bell » déclare-t-il, utilisant le patronyme de la jeune femme pour la taquiner un peu plus. Elle n'aime pas ça, lorsqu'Isay l'apostrophe ainsi. Alors il l'appelle de cette façon pour la titiller, l'embêter. Il attend qu'elle réplique, qu'elle se défende comme elle sait si bien le faire. Ils sont comme cela tous les deux, toujours à se chercher, se renvoyant sans cesse la balle et ça sera à celui qui aura le dernier mot. Relation difficile à définir, comme l'attachement qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Isay n'est pas du genre à s'attacher aux gens, encore moins à une de ses conquêtes, mais Silver ne figurait plus depuis bien longtemps dans la catégorie d'un simple coup d'un soir. Elle occupait une place particulière dans le passé d'Isay et si elle était la seule personne qu'il avait contacté pour son arrivée à San Francisco, ce n'était pas un hasard. Mais ça, il était bien trop tôt pour l'avouer à la jeune femme. Et surtout le russo-suédois ne dévoilait jamais ses sentiments, à qui que ce soit. Parce que la plupart du temps, il ne ressentait rien pour personne, tout simplement, tililiiiiii. Les retrouvailles à l'aéroport se poursuivent désormais dans la voiture de Silver, qui les conduise vers une destination mystère, désignée par la sigma elle-même. Isay lui a laissé carte blanche, débarquant fraichement en ville et ne connaissant donc pas la ville et ses différents bars. Mais il a toute confiance en son amie pour leur dégoter le lieux parfaits pour inaugurer la première soirée à San Francisco d'Isay. Installé aux côtés de son ancienne amante dans sa voiture, le russo-suédois sent que sa réponse quant à la fuite de la jeune femme en Croatie ne lui convient pas. Il la connait la Silver, un minimum quand même. Mais pour le moment, il n'a pas envie de revenir sur ce qu'il appelle communément une trahison. Vivre ce genre de fuite deux fois de suite l'avait rendu plutôt amer. Première fois par Valentina, puis par Silver. Comme s'il était maudit. Ou qu'il méritait ce que ces femmes lui infligeaient. Le lambda n'apprécie pas rendre triste son amie, parce qu'il sait qu'elle a mal pris sa requête quant à éclaircir leurs rancoeurs plus tard. Mais c'est plus fort que lui, il ne veut pas en parler à ce moment-là, de peur d'être trop cru dans ses propos. Il la préserve de son caractère de chien. Leur soirée ne retrouvailles ne doit être gâchées d'aucune façon. Alors il remet tout ça à plus tard, laissant un silence gêné s'installer dans la voiture le temps qu'ils arrivent à destination. Jusqu'à que Silver brise la glace. « Comment t'as deviné ? Merde alors, me voilà démasqué ! ». Il lui offre un de ses innombrables sourire en coin, sa marque de fabrique à lui, sa signature même si on pouvait dire. Le léger malaise qui les habitaient quelques instants auparavant se trouvait déjà dissipé. Un exemple de toute la complexité de leur relation. Incapable de se faire la gueule bien longtemps ou de s'en vouloir. Ils se tiraient dans les pattes avant de se prendre dans les bras deux minutes après. Elle demeurait sa préférence, sans qu'il ne puisse expliquer le pourquoi du comment de cette faveur envers la sigma. Et surtout il ne se posait même pas la question. « Connasse » qu'il balance, suivi d'un petit rire. Quelle magnifique garce, lorsqu'elle lui cingle ce genre de propos. Ca le fait marrer, la spontanéité de la jeune femme. Elle le connait et ne le ménage pas, lui rendant sans ménagement les piques qu'il lui lance dès qu'une occasion se présente. C'est ce qu'il apprécie chez Silver, elle ne se laisse pas faire et elle sait comment lui arracher un rire, même lorsqu'il est d'une humeur à grogner sur tout et tout le monde. Elle était son petit rayon de soleil rien qu'à lui. Tant qu'elle restera un rayon de soleil avenue Montaigne, il aura envie de croire au bonheur. Les deux étudiants entrent dans le bar qu'à choisi Silver. Visiblement cette dernière n'est pas étrangère à ce lieu. Isay serre les dents, lorsqu'il intercepte le clin d'oeil salace du serveur à l'égard de sa protégée. Ses iris noirs fusillent ce malotru. Jaloux le Isay ? Assez possessif même. « Comme tu le dis si bien, c'est presque romantique » dit-il insistant sur le "presque" et brisant le silence s'étant installé entre les deux jeunes gens. Isay n'est pas dupe, il l'a ressent cette tension limite sexuelle commençant à s'imposer entre eux. Les yeux dans les yeux, ils se doutent bien de l'issue de cette soirée. Surtout qu'Isay vient de débarquer à San Francisco et qu'il est donc complètement sans domicile. Et il comptait bien sur la charité de la jeune femme pour lui prêter son canapé – ou son lit – le temps d'une nuit. Là, maintenant, tout de suite, il est même prêt à l'embrasser sur le champs. Il ne résiste pas à ses yeux océans dans lesquels Isay a du mal à ne pas se perdre. Il remercie inconsciemment le serveur venu leur apporter leur beuvrage d'écourter cette échange intense de regards langoureux. « Je suis même à la limite de la déshydratation ». Elle ne fait pas semblant la Silver et il retrouve alors son acolyte de débauche. La soirée s'annonce plus que prometteuse à la vue de ces nombreux shooters mis à leur disposition. Il commence à en boire un, puis deux, puis trois. Silver le suit, en même temps, elle n'a pas vraiment le choix. Le jeu commence et il n'est pas prêt de s'arrêter. « Alors mademoiselle Elias-Bell, que vous est-il arrivé depuis que nous nous sommes séparés en Croatie ? Parle moi de ta vie ici, ça m'intéresse » demande-t-il, reposant son quatrième shooter vide. Petite pause blablatage, histoire de ne pas finir au pieu trop rapidement. Parce qu'ils savent comment ça finit lorsqu'ils boivent comme des trous. Complètement nus, dans un lit ou une voiture.
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MessageSujet: Re: Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal. EmptyMer 4 Juin - 22:28

Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.


Silver&Isay


Non je ne lui fais pas peur. Je le sais, il me l'a prouvé à de nombreuses reprises et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé de faire capoter cette relation un nombre incalculable de fois. Pour moi et ma phobie des hommes, de l'attachement, de lui. Tout dans son regard me replonge ostensiblement plusieurs années en arrière quand il n'y avait que lui et moi. Lorsque son visage était baigné de lumière, allongé sur une des nombreuses plages de la côte et qu'il me dévisageait. Avec ce même regard qui me défiait sans cesse. Qui ne faisait que me tester. A tel point que certaines fois je me demandais si ce n'était qu'un jeu pour lui. Encore une de ses plus belles inventions. Un jeu destiné à tromper l'ennui et à nous tromper nous-même par la même occasion. Mais je n'avais jamais tenter de douter de tout ça parce que se poser des questions lorsqu'on était ensemble c'était tuer tout ce qui nous liait. Parce qu'on vit dans une indescriptible osmose et qu'y penser et l'analyser c'est se bouffer intérieurement et détruire ce lien qui nous unit. Alors on fonce, à trois cent à l'heure parce qu'on veut pas s'arrêter une seule fois de rêver et de penser à l'un et à l'autre. A ce qu'on pourrait partager le lendemain sans qu'une seule fois ça paraisse illogique, sans qu'une seule fois ça nous fasse peur. Sans qu'une seule fois l'un de nous ne se mette à se poser des questions. Un sourire apparaît sur mon visage, l'un de ceux qui paraît le plus énigmatique. Celui qui vous entraîne dans vos plus proches souvenirs que vous pouvez avoir en commun. Je le dévore des yeux parce que le ton qu'il emploie, il ne cessera jamais de me faire de l'effet. C'est comme s'il allumait une mèche pour faire péter une bombe sur laquelle je serais posée. Et toute cette adrénaline c'est lui qui l'a déclenche et ça vient par vague, incessante, violente et j'adore cette sensation parce que ça fait bien des mois que je ne l'ai pas ressentit. Si tu le dis. Mais on sait tout deux qu'on pourra toujours essayer de se faire tomber, de dépasser les limites de l'autre, quitte à ce que ça finisse en cris et en rage folle. On y arrivera jamais. Parce qu'on en a vécu des moments où je pensais que la terre s'effondrait en vue des paroles que je pouvais lui jeter au visage avec indifférence. Mais il faisait de même. Comme si des fois c'était bien trop dur de se trouver tous les deux ensembles. Il fallait toujours que ça aille trop loin. On ne pouvait pas réagir normalement. C'était soit ça finissait par déchirer les vêtements de l'autre, soit on en venait à se hurler dessus pour tout et n'importe quoi parce que tout prétexte était bon à prendre pour évacuer ce surplus d'énergie entre nous. Je ris et il m'insulte enfin. Là c'est pire qu'un rire, c'est le genre démoniaque. Qui pourrait me faire passer pour une folle parce que je joue le rôle parfaitement, à ce moment précis, de la fille complètement folle. Mais il me connaît et sait que j'aime les jeux de rôles et avec lui j'en tiens souvent plusieurs. Mais jamais bien longtemps. Il met peu de temps à me percer à jour. C'est le seul qui y arrive vraiment. Je l'entraîne enfin à mes côtés pour lui faire découvrir le lieu dans lequel j'espérais passer une bonne partie de ma soirée. C'est une fois assit que je remarqua de suite la tension que ressentais mon corps. C'était comme ressentir le stress avant une épreuve difficile. Ou peut-être que c'était l'excitation du moment. Mon corps suffoque peut-être. Comme s'il était en manque. C'est ça, c'est comme si chaque fibre de mon corps, après une purge de plusieurs années, ressentait de nouveau la drogue que j'avais écartée de ma vie. Ma drogue c'était lui cette fois-ci et mon corps sans rappelait assez pour me montrer que je ne pouvais toujours pas sembler désinvolte à son égard. Grave erreur, ça lui donnait du pouvoir et ça, je ne l'admettais pas. Ses paroles me font redescendre sur terre. Un sourire s'affiche sur mon visage pendant que je continue pourtant de le dévisager. Ben quoi ? Me dis pas que t'es mal à l'aise. C'est vrai que tu sembles plus fragile qu'avant ... C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Mais si ça peut me permettre de gagner un peu de terrain avant qu'il n'avance ses pions en un claquement de doigt alors soit, je passais en attaque sans attendre son autorisation ! Et c'était aussi le moyen pour moi de contrer sa remarque. Parce que je me demandais si quelque chose avait changé entre nous. Après tout, cela aurait semblé normal. Et pourtant je ne pouvais m'empêcher de le regretter intérieurement sans avoir même la moindre preuve de ce que je pouvais avancer et tout comme moi, il aimait cacher les apparences jusqu'à abattre ses cartes. Les verres s'alignent alors et d'un regard entendu, je bois à ses côtés. Quatre verres s'enchaînent à la suite et ma gorge, plus aussi habituée qu'avant, me brûle. Mais c'est une douleur vivifiante et si délicieuse que je manque de finir la bouteille à moi seule. Mais la modération est sûrement le mieux... Pour l'instant. Et bien je... Je suis restée à Paris un certain temps et puis ... J'ai eu besoin de changer d'air. Donc je suis partit en tant que stagiaire sur le tournage d'un film qu'est sortit il n'y a pas longtemps et de hasard en hasard, j'ai décidé de reprendre mes études. Mouais mouais mouais. De hasards en hasards ou de drames en drames ? Je me demandais si lui aussi se demandait si ma version n'était pas légèrement erronée. Mais je ne voulais absolument pas lui dire que j'avais quitté Paris parce que j'avais été trahit par un homme, parce que j'étais devenue une fille méconnaissable. J'ai retrouvé pas mal de connaissances ici. Entre autres, mes meilleures amies et ... Le mec que j'avais rencontré avant la Croatie, que j'ai suivit avec son groupe. Merci Silver, même en essayant de sembler légèrement mature tu fous les pieds dans le plat. Il ne connaît pas le nom de cet homme mais sait déjà qu'il a compté pour moi. Le pire c'est que je ne le dis même pas pour essayer d’apercevoir la moindre réaction sur son visage énigmatique. C'est une sincérité désarmante qui semble l'être aussi envers moi. Le revers de la médaille sans doute. Je bois alors un verre pour m'empêcher de raconter mes moindres pensées intimes et relève mon regard bleuté vers le sien, bien sombre en comparaison. Et toi alors ? Qu'est-ce qui t'amènes à Berkeley ? Vraiment je veux dire. Parce qu'Isay il peut me dire tout ce qu'il veut, je me dis que ce n'est pas une décision prise juste parce que le niveau à Berkeley était bon et que je m'y trouvais. Soit, je le savais, ça jouait beaucoup mais tout de même.


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Silver&Isay :. Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.

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