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"Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya

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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyMar 1 Mai - 22:57


T’essayes de m’faire du mal ? Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.Sois pas ridicule Julien, t’en es même pas cap’.


    « Meleya faudrait que tu te bouges un peu, tu vas être en retard en cours ! » La douce voix de ma sœur jumelle me parvint depuis le salon et me fit part de l’heure tardive qu’il était déjà. Mais l’heure m’importait peu, j’étais bien trop malade pour envisager ne serait-ce qu’un instant d’aller en cours. Je détestais manquer les cours, mais lorsque je m’étais levée pour aller prendre ma température, j’avais manqué de tomber dans les pommes. Il était donc hors de question que je prenne le risque de faire des malaises au sein de l’Université, alors même que la fusillade était toujours dans les esprits. Et puis il n’était pas forcément conseiller de se rendre en cours alors que l’on avait près de trente neuf degrés de température. Aussi, n’ayant que peu la force de parler, j’envoyais un message à ma sœur pour lui dire de ne pas m’attendre pour aller en cours, j’étais malade et je ne me sentais vraiment pas en état d’aller assister à mes trois cours de la matinée. Je me doutais que cette nouvelle serait surprenante pour ma chère jumelle, habituée depuis plusieurs mois maintenant à me voir assister à mes cours avec la plus grande assiduité possible. Et je ne m’étais pas trompée puisque j’entendis Auréa monter quatre à quatre les escaliers et entrer en trombe dans ma chambre. Bien sur, pas une once d’inquiétude ne s’affichait sur son visage, sa venue était juste synonyme d’une grande curiosité. « Ne parles pas trop fort s’il te plait, j’ai un mal fou à la tête. » Bien sur, il était trop beau d’imaginer qu’Auréa m’écouterait mais qu’importe puisque je savais que d’ici une dizaine de minutes, elle passerait la porte d’entrée et laisserait ainsi un appartement des plus silencieux, qui me ferait le plus grand bien. Et ce fut ce qu’il se passa puisque quelques minutes plus tard, je l’entendis claquer la porte d’entrée, me laissant ainsi l’appartement pour moi toute seule. J’allais donc en profiter pour dormir quelques heures avant que le médecin ne vienne m’ausculter à quatorze heures comme il me l’avait dit au téléphone.
    Après trois bonnes heures de sommeil, j’attrapais ma biographie de Martin Luther King, prête à avaler le pavé, quoiqu’il m’en coûte. Il faisait parti de ces grandes figures que je devais connaître sur le bout des doigts, si je voulais obtenir mon diplôme en matière de diplomatie. Cet illustre avait écrit de nombreux discours, réputés pour avoir soulever les foules, dont le célèbre ‘’I have a dream’’. J’entendais d’ailleurs bien apprendre à manier la plume avec un si bel aplomb que lui, et savoir trouver les mots justes pour calmer des divergences entre hommes d’Etats et autres. Je savais que dans le futur j’allais être amené à traiter de problèmes politiques bien plus important que je ne pouvais en avoir conscience actuellement. Bien sur, ma mère que je venais tout juste de retrouver s’était mise en tête de me faire parvenir très régulièrement des nouvelles du pays et de l’avancée des négociations en cours, dans le seul but de me mettre devant un cas pratique. Je ne m’en plaignais pas le moins du monde puisque cela me permettait d’appliquer tout ce que j’avais appris depuis mon entrée à Berkeley durant le mois de Septembre 2011. Je me plongeais donc durant une bonne heure dans mon ouvrage, avançant d’une bonne centaine de pages ma lecture. Je m’interrompis seulement lorsque j’entendis la sonnette de la porte d’entrée, me signifiant que le médecin était arrivé. Ce fut donc avec le plus de précautions possibles que je descendis l’escalier pour ouvrir la porte au médecin, sur lequel je manquais de tomber en ouvrant la porte. Il me diagnostiqua bien vite une très forte grippe et m’annonça que pour éviter toute épidémie au sein de l’Université, il serait préférable que je reste chez moi pendant au moins trois jours, le weekend arrivant après. J’éviterai ainsi de contaminer tout le monde et dans le même temps, je pourrai me reposer car avouons le, j’étais loin de pouvoir tenir debout plus de deux minutes. Me laissant une ordonnance longue comme le bras, le médecin me quitta. Je me retrouvais ainsi à nouveau seule, dans une quiétude que j’avais peine à retrouver depuis que j’étudiais à Berkeley. Remontant dans ma chambre, je me fourrais sous les couettes et attrapais mon téléphone avant de voir que j’avais reçu un message de Zephyr. Ce dernier s’inquiétait de ne pas me voir à l’Université et voulait savoir pourquoi je ne m’y trouvais pas. Ce qu’il pouvait être chou celui là alors… Il prenait tellement souvent de mes nouvelles, afin de savoir si j’allais bien, si je m’adaptais à San Francisco etc… En même temps, il était le colocataire de ma meilleure amie Leïla, il était donc logique que je n’ai aucun doute à son sujet. Je lui expliquais donc que j’étais clouée au lit avec une bonne grippe et une poussée de fièvre, qui me tenait éloignée de l’Université pendant un bon moment. La réponse ne se fit pas attendre et Zephyr m’annonça qu’il arrivait de ce pas, avec mes cours de la matinée et qu’il allait s’occuper de moi. Décidemment, j’étais vraiment tombée sur une perle ! Il avait tout ce qu’une fille pouvait rêver, et je me demandais pourquoi j’entendais tant souvent les jeunes filles de mon âge dire que les hommes étaient des abrutis. J’avais été enfermé et éloigné des hommes durant l’intégralité de ma vie, et au final, je ne voyais pas pourquoi on me les avait caché lorsque je tombais face à des personnes comme Zephyr. J’envoyais en guise de réponse que la porte d’entrée ne serait pas fermée à clé, et qu’il n’aurait qu’à me rejoindre dans ma chambre, ne sachant pas si j’aurai la force ou non de descendre pour lui ouvrir la porte. Il ne me fallut attendre qu’une trentaine de minutes l’arrivée de Zephyr, durant lesquelles j’avais continué ma lecture. J’étais d’ailleurs tellement plongée dans mon ouvrage que je n’entendis ni la porte d’entrée s’ouvrir, ni même celle de ma chambre. Ce ne fut que lorsque Zephyr se décida enfin à parler que je m’aperçus de sa présence. « Oh Zephyr tu es là ! Ca fait longtemps que tu es arrivé ? Je ne t’ai même pas entendu ! » Je me relevais doucement sur mon lit et m’adossais à mon oreiller, afin de faire la bise au jeune Alpha qui se tenait devant moi. Il n’y avait pas à dire, Zephyr Princeton était un très bel homme, et je me demandais comment il faisait pour ne pas avoir de petites amies, avec le nombre incalculable de filles qui trainaient sur le campus.
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MessageSujet: Re: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyJeu 10 Mai - 0:43

Les doigts du jeune homme se déplaçaient, divinement, sans aucune pause, entre les touches du clavier de son piano, qu'il s'était offert pour quelques centaines de milliers de dollars. Cela pouvait bien évidemment, choquer quand on pense qu'une personne à revenu modeste mettrait plusieurs années à gagner autant d'argent, tandis que lui était né avec une cuillère d'argent dans la bouche, mais, à vrai dire, il n'avait que faire de ce que pouvait bien penser les gens, mis à part une petite poignée de demoiselles, il se moquait éperdument des critiques que l'on pouvait se permettre, bien trop souvent à son goût, de lui faire. Il était né Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton, il était né avec son nom, et il ne voyait absolument pas au nom de quoi, il devrait renoncer à l'immense héritage qu'il recevait chaque jour durant, de ses grands parents, paternels et maternels. Si Dieu l'avait fait naître au sein de cette famille-ci, et non dans une autre, c'était qu'il y avait obligatoirement une raison, on lui avait toujours appris, depuis sa plus tendre enfance jusqu'à sa majorité, que Dieu était un être qui ne faisait pas les choses par hasard. Il était né immensément riche, et c'était parce que Dieu l'avait voulu, ainsi, aucun sentiment de culpabilité ne pouvait envahir l'esprit du milanais. A vrai dire, le principe de culpabilité était quelque chose, une notion, très abstraite pour lui, car il ne la connaissait que très, très rarement. Ses actes étaient souvent très réfléchis, en expert manipulateur qu'il était devenu au fil du temps, et il était donc très difficile pour quiconque, de le prendre au dépourvu. Il maniait le verbe comme les plus grands orateurs de l'histoire, et manipulait les personnes comme les plus grands chefs de l'histoire. Digne héritier de Dom Juan et de Casanova, doté d'un esprit cultivé et attentif à toutes les situations, le jeune homme avait aussi hérité de ses aïeuls d'un physique avantageux, qui avait bien souvent fait tourner les têtes des demoiselles, même si, il était arrivé que celles qu'ils désiraient réellement, n'y prête pas plus attention que de coutume, à cette apparence, travaillée jusqu'à la perfection par l'italien, qui en jouait, même si le verbe était sa principale arme de séduction massive. Elles étaient nombreuses à avoir succombé au charme et au charisme du transalpin, de mademoiselle Phoebe-Hawkins à la demoiselle Brightside, en passant par sa colocataire Carpentier-Greenden, entre de nombreuses autres. Même si son fils de trois ans lui prenait, lorsqu'il passait du temps à San Fransisco, le plus clair de son temps, il avait aussi dans le but de profiter de sa vie, il n'avait finalement que vingt-trois ans, et profiter de la vie durant ces années d'université, était pour lui une nécessité, car ce n'était absolument pas lorsqu'il serait le président-directeur général de l'empire qui lui est promis par son rang d'héritier, qu'il pourrait prendre le temps de séduire quelques demoiselles, évidemment pas. Alors, il profitait de la vie autant qu'il le pouvait, et sa façon de profiter de la vie, c'était de passer beaucoup de temps avec des femmes, magnifiques bien souvent, intéressantes toujours. Les écervelées ne l'intéressaient pas, ils préféraient bien plus les personnes spéciales, quitte à ce qu'elles soient 'spéciales'.
Puis, d'un coup, ses doigts s'arrêtèrent, en plein milieu d'une mélodie, sans aucune fausse note, pas la simple indication d'un claquement de talons qui se rapprochaient, encore et toujours. Evidemment, c'était Leïla qui approchait à pas félins, et alors qu'il s'apprêtait à engager la conversation avec la blonde, il se rendit compte qu'elle était au téléphone, avec sa meilleure amie, la douce, la charmante, la belle, Meleya. Une proie aussi appétissante que difficile à attraper dans ses filets pour le milanais, mais rien ne l'excitait autant que la difficulté, la difficulté d'emmener là où on le désire, une femme, surtout lorsque celle-ci est assez -très- coincée et semble-t-il, vierge. Un défi de taille pour un prédateur tel que le Princeton, qui était toujours attiré par une chair encore inconnue par quiconque. Malade, disait Leïla, cela était intéressant, très intéressant même. Grand acteur dans l'âme, il ne cessait de jouer le gentleman avec l'alpha, qui était malgré sa beauté, un peu trop niaise pour lui, le sans-coeur ; et c'était l'occasion rêvée de mettre son plan à exécution, en espérant que la demoiselle, touchée par le geste de compassion de son ami, se montrerait fort conciliante. Son objectif n'était pas seulement de coucher avec elle, il n'était pas ce genre d'homme, mais réussir la première étape de manipulation de la demoiselle, le comblerait pour le moment, avant de continuer dans cette optique. C'est donc avec ces idées noires, qu'il se rendit dans la douche rapidement, avant de se hâter vers sa chambre, en en sortant, pour s'habiller et quitter son immense villa pour rejoindre mademoiselle Ivanova, qui était apparemment, clouée au lit. La vue d'un gentleman venant prendre de ses nouvelles, devrait assurément la ravir, et il semblait logique dans l'esprit sans pitié de Zéphyr, qu'elle se montrerait évidemment, beaucoup plus docile qu'à son habitude. Il passa dans une confiserie, rapidement, pour pouvoir offrir à la bulgare, quelques remontants. Frappant à la porte, il eut le réflexe instinctif d'appuyer sur la poignée de la porte, et celle ci étant ouverte, il s'autorisa à entrer avant de monter vers la chambre de la demoiselle, qui était tellement plongée dans son livre de chevet, qu'elle ne remarqua même pas son apparition. « Bonjour, mademoiselle Ivanova. » Dit-il, en appuyant bien sur le nom de famille de la belle, tout en utilisant son accent russe, hérité du grand-père. Non, elle ne l'avait pas entendu, et c'était la preuve de la discrétion de l'italien. Il s'approcha de la demoiselle qui se releva comme elle pouvait, pour lui faire la bise. « Non, rassures-toi, je viens juste d'arriver, la porte était ouverte, je me suis permis d'entrer. » Lâcha-t-il, léger et fort souriant, plus que de coutume, en tout cas. « En tout cas, j'espère que tu aimes le chocolat.. » Tendant son sachet à la demoiselle.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyLun 14 Mai - 0:02


T’essayes de m’faire du mal ? Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.Sois pas ridicule Julien, t’en es même pas cap’.


    Il n’y avait pas à dire, cette biographie était totalement prenante. Lorsque je me plongeais dedans, j’oubliais totalement le reste, le monde n’existait plus. Bien sur, il en allait de même avec beaucoup de livres, ou plutôt avec tous les livres vu la passion que j’avais pour ces derniers. Mais cette biographie avait quelque chose de particulier, de passionnant et d’authentique, que j’adorais tout particulièrement. Elle me transportait et c’est exactement ce que je cherchais dans mes lectures, l’évasion, la passion totale. C’était surement pour cela que je n’entendis pas Zephyr entrer dans ma chambre. Mais ce dernier me rassura rapidement en m’annonçant qu’il venait seulement d’arriver et qu’il s’était permis d’entrer. Il avait bien fait car avec la fièvre que je couvais, je ne l’aurai très certainement pas entendu même sans avoir été plonger dans le livre. « Tu as bien fait d’entrer !! » L’alpha s’approcha de moi, une petite surprise dans les mains. Apparemment, il m’avait apporté des petits chocolats et pour le coup, ce n’était pas le chocolat qui allait fondre mais bien moi. L’attention m’allait droit au cœur, et je comprenais réellement pourquoi Leïla adorait tant son colocataire. « Oh il ne fallait pas Zephyr, tu n’étais pas obligé !! » Je déposais un rapide baiser innocent sur la joue du jeune homme, afin de me ré-adosser sur mon lit. J’invitais Zephyr à s’installer sur le lit aussi, afin d’éviter qu’il reste debout. J’avais l’avantage d’avoir un très grand lit, il n’allait donc pas prendre beaucoup de place en s’y installant. Installée comme je l’étais, je faisais face à Zephyr et son regard bleu azur. Il n’y avait pas à dire, j’étais totalement sous le charme du jeune homme et ce, depuis le premier jour. Lorsque je l’avais croisé chez Leïla, il sortait de la douche, et ne portait que pour seul vêtement une serviette autour de la taille, laissant apparaître sa silhouette parfaitement sculptée. Etant habituée à vivre au sein d’un couvent militaire, je n’avais jamais pu observer le corps d’un homme dans son plus simple appareil et ce fut une surprise des plus totales. Bien sur, ma réaction première avait été de détourner le regard, ayant l’impression d’aller à l’encontre des principes que l’on m’avait inculqué depuis petite, et surtout des valeurs que je recevais de Dieu même. La situation qui se présentait à moi aujourd’hui était particulière. Je me retrouvais avec Zephyr dans la chambre, et je ne savais absolument pas qu’est-ce que nous allions bien pouvoir faire. En réalité, je ne connaissais pas vraiment Zephyr, ni même ses goûts, ce qui rendait la situation des plus compliquées pour moi. Il n’était bien sur pas venu juste pour faire coucou et me donner des chocolats, j’avais bien compris qu’il voulait rester un petit peu me tenir compagnie, ce dont je l’en remerciais. Me vint ensuite une idée qui saurait vraisemblablement nous combler tous les deux, et ne me demanderait pas trop d’efforts : regarder un film. Je me faisais depuis maintenant presqu’un an un rattrapage des films incontournables que j’avais pu rater dans mon existence. Il avait été pour beaucoup, inconcevable que je n’ai pas vu des films tels que Titanic, Dirty Dancing, ou encore Slumdog Millionnaire. J’avais donc entrepris de me faire une liste de films à voir absolument, avec l’aide de quelques personnes qui m’avaient conseillée, et en avais vu au minimum un par semaine, afin que cela n’empiète malgré tout pas trop sur mes révisions, travail d’étudiant oblige. Je proposais donc mon idée à Zephyr, en pensant ainsi pouvoir ajouter un nouveau film incontournable à ma liste de faits. « Que dirais-tu de voir un film ? J’ai pas mal de retard sur les films cultes du cinéma, et on m’a conseillée de regarder IronMan, je ne sais pas si tu connais ou si ça te dit ! » Zephyr et son sourire enjôleur acquiesça à ma proposition et s’enquit d’installer le bluray dans le lecteur approprié. Il revint ensuite à mes côtés et se posa le plus confortablement possible. Je n’étais pas habituée à une telle proximité avec un homme, ou du moins avec un homme que je ne voyais pas comme un simple ami. J’avais bien entendu regarder des films dans de telles conditions avec des hommes comme Ismaël ou bien Noah, avec qui j’avais pris l’habitude de passer du temps dans leur chambre, sans que jamais rien ne s’approchant du pêcher ne se passe. Mais avec Zephyr, les choses étaient différentes, vraisemblablement du au fait que je le trouvais des plus attirants, et que sa proximité provoquait des choses en moi que je n’avais encore jamais ressentie. J’avais l’impression d’avoir des tonnes de petits papillons dans le ventre, virevoltant en son sein, me donnant ainsi l’impression d’avoir des ailes, sensation que je n’avais jamais ô grand jamais ressenti de toute ma vie. Mon dieu que je n’aimais pas avoir ce genre de sensations… Je ne savais pas réellement à quoi cela pouvait faire référence, ne connaissant pas vraiment ce qu’est l’amour. Mais j’attendais patiemment de pouvoir en parler avec ma petite Allyn et Elmas, afin de pouvoir mettre des mots sur ce que j’éprouvais à son égard. Jetant un coup d’œil à Zephyr, je vérifiais qu’il était bien en place et appuyais sur play afin de lancer le film. Dès les premières secondes du film, je fus absorbée par la musique qui était diffusée. C’était du rock, un bon vieux rock mais je n’avais pas encore une culture musicale assez importante pour pouvoir connaître sur le bout des doigts les titres que je pouvais entendre. Les images continuaient à défiler à l’écran depuis près de dix minutes et j’étais totalement à fond dans le film. J’adorais totalement ce que je voyais. Je tournais la tête vers Zephyr afin de voir s’il aimait lui aussi le film et j’eus la surprise de voir qu’il avait eu la même idée que moi. Nous nous retrouvâmes nez à nez, très proches, bien plus proches que jamais je ne l’aurai cru.
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MessageSujet: Re: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyJeu 31 Mai - 23:47

Un célèbre film a titré que le diable s'habillait en prada. C'était peut-être, pour eux, producteurs, une bonne accroche et un bon scénario ; mais il semblait d'une rare évidence que ce n'était point le cas, il était plus sûrement vêtu de costumes sur-mesure signé de Giorgio Armani, et se voulait aussi être italien. Pour le petit monde parallèle qu'était l'université de Berkeley, le choix était réduit à deux petites propositions ce qui, pour le coup, ne rendait absolument pas le choix plus facile, pour les gens que l'on pourrait interroger sur la question. Augusto Pelizza da Volpedo, le romain face à son compatriote, Milan Zéphyr Princeton, le milanais. Choc de titans. Le milanais aimait à penser qu'il ne pouvait être plus diabolique que lui, et surtout pas dans l'enceinte de l'université. Quoi qu'il en soit, finalement, ces considérations n'avaient que peu d'importance dans son esprit, car bien d'autres se bousculaient dans la boîte crânienne du jeune homme à cet instant précis. Son plan était bon, très bon même. La demoiselle qu'était Meleya, était d'une naïveté sans pareille à la connaissance de Princeton, et ce n'était pas pour autant, un défi des plus faciles pour l'italien, quoi que l'on puisse en penser. Le demoiselle était croyante, elle était vierge, elle était aussi la meilleure amie de sa colocataire, qui devait bien souvent se plaindre de lui. En clair, il n'était pas parti avec les plus grandes facilités, mais le personnage qu'il avait façonné pour l'alpha, gentil, gentleman et serviable était la couverture parfaite, pour justement emmener la demoiselle sous les couvertures. Elle le pensait d'une manière, alors que tous les autres personnes savaient qu'il était complètement à l'opposé des convictions de la belle à propos de l'alpha. Malgré tous les bruits qu'elle pouvait entendre dans les couloirs de l'université, elle semblait ne vouloir offrir sa foi qu'à Zéphyr, autant dire que c'était une très mauvaise idée, un très mauvais calcul fait par une jolie demoiselle, aussi intelligente que naïve. Car les faux semblants étaient maîtrisés à la perfection, par un jeune homme qu'on avait fait baigné dans le mensonge dés le plus jeune âge, à qui l'on avait appris à ne faire confiance à personne et ne croire qu'en lui même. Et aussi, et surtout, à qui l'on avait appris à tirer le maximum de toutes les personnes qu'il pouvait rencontrer dans sa vie, et que jamais cela ne soit le contraire. Manipuler, mentir, jouer ; il était devenu maître dans cet art et Meleya n'était qu'une proie de plus dans le viseur du prédateur qu'il était. Mais, car il y avait toujours un mais, il était possible que le jeune homme ait à présent une certaine considération pour la demoiselle, qui, même si cela ne le détacherait pas de sa mission première, l'obligerait à manier la finesse et à ne pas briser le coeur de cette demoiselle, qui n'en était qu'aux premières étapes de l'amour. Les manoeuvres n'étaient pas aisées, mais pour le moment, le plan du jeune homme se déroulait à merveille.

Le ton serein et maîtrisé à la perfection, il était devenu avec le temps et le meilleur et le plus onéreux des apprentissages, un parfait orateur, qui n'avait aucun mal à transporter chaque personne l'écoutant, là où il le désirait. Que ce soit un partenaire commercial de son grand-père, un professeur réticent ou une demoiselle qu'il souhaitait dans son lit, l'effet était toujours le même. Meleya n'était ni la première, ni la dernière, elle était une, spéciale cela-dit, parmi tant d'autres. « Tu me rassures, on m'a appris à ne pas entrer chez les gens sans y être réellement invité, mais j'imaginais que ce cas faisait office d'exception. » Les amabilités étaient de mise, c'était une chose qu'on lui avait appris déja tout petit, dans le but de se faire bien voir, quelque soit la personne à ses côtés ; un Princeton n'était l'ennemi de personne, mais un Princeton avait le monde entier comme ennemi, excepté quelques personnes bien choisies. « Oh, ne sois pas gênée, cela me fait grandement plaisir. J'avais grande peine à imaginer si jolie demoiselle malade, mais ne t'inquiètes pas, cela ne t'enlaidit en rien. » Lâcha-t-il sur un ton aussi léger que le sourire qui se dessinait sur ses lèvres, en direction de la demoiselle, qui ne cessait de rougir à mesure que les compliments fusaient de la bouche du milanais. Un instant, le jeune homme s'autorisa à penser à sa première rencontre avec l'alpha, et se souvenait parfaitement qu'elle était au moins aussi rouge qu'à cet instant précis. Pour une demoiselle ayant passé de très grandes et longues années dans un couvent, loin du regard et des flatteries des hommes, il était difficilement concevable pour la jeune femme, de tomber nez à nez avec un homme quasiment en tenue d'Adam, et à défaut de la choquer, cela l'avait mis profondément mal à l'aise, et c'était sûrement cela -rappelant au jeune homme son roman préféré, les Liaisons Dangereuses de Laclos- qui avait forcé le jeune homme à approcher, à rôder autour de cette belle créature encore si pure, jusqu'à l'emmener où il le désirait, et d'ailleurs, ce moment n'avait jamais semblé aussi proche qu'aujourd'hui, dans cette chambre. Regarder un film ne le dérangeait pas plus que cela, sa tactique ne serait évidemment pas le coup de 'je baille et je mets mon bras autour de la fille' ; il était un descendant de Casanova et de Dom Juan, pas un beauf. « Si cela te va, cela me va tout autant, let's do this. » Elle se leva pour aller mettre le disque dans le lecteur, et l'italien -loin d'être un gentleman pour le coup- ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur le postérieur de l'alpha, qui semblait le mettre devant ses yeux, tel l'ange de la tentation qu'elle était loin d'être. La demoiselle semblait aussi gênée que mal à l'aise, et il était d'une déconcertante facilité de le voir. Le temps passait, son regard déviait souvent sur la demoiselle, jusqu'à ce que celle-ci détourne le visage vers lui, et qu'il n'en fasse de même. Le hasard faisait bien les choses, c'était assurément ce que devait se dire l'alpha, alors qu'il n'en était rien. Ils se retrouvaient désormais à quelques centimètres loin de l'autre, leurs souffles se mêlaient tandis que leurs regards se croisaient sans arrêt. Sans même s'en rendre compte réellement, il s'approcha jusqu'à ce que ses lèvres rencontrent celle de Meleya, qui était loin d'être une experte du baiser, mais cela ne gênait pas le milanais, cela s'apprenait avec le temps et l'usage, elle avait tout le temps pour s'aguerrir. Il se retira un instant, la regardant dans les yeux, sa main droite caressant le visage de la demoiselle, avant de venir re goûter au goût délicieux d'un fruit interdit, tandis que sa main descendait vers les hanches de la demoiselle.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyMar 5 Juin - 23:31


T’essayes de m’faire du mal ? Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.Sois pas ridicule Julien, t’en es même pas cap’.



    Allez un peu de réflexion pendant ne serait-ce qu’une seconde, afin d’analyser ce cher Zephyr. Soyons honnête, il n’y avait rien en lui prouvant que tout ce que j’entendais à son sujet était vrai. Un enfoiré ? Un coureur de jupon ? Un joueur ? Non il ne semblait n’être rien de tout cela, pour preuve avec moi il se comportait en total gentleman, ce qui me flattait grandement. Je n’avais jamais connu ce genre de sentiments, ceux que l’on ressent lorsque quelqu’un s’intéresse avec autant d’intérêt à vous, ou qu’il est tellement au petit soin, à exaucer le moindre de vos désirs… Autant de choses que faisait Zephyr, et qui me mettait totalement sous le charme du jeune Alpha. De surcroit, le jeune homme parlait toujours dans une langue des plus parfaites, sans la moindre faute grammaticale, et toujours en utilisant les termes les plus polis et appropriés… Sincèrement comment pouvais-je penser le moindre instant qu’il n’était pas parfait –ou presque puisque personne n’est parfait - ? Mais après tout, les gens me répétaient souvent que j’étais bien trop naïve, et que je ne voyais pas le mal. Leïla me le répétait à longueur de temps – chaque fois que l’on se parlait – et même si j’accordais une très grande importance aux paroles de ma meilleure amie, j’avais du mal à me reconnaître ce trait de caractère. En même temps, j’avais été élevé à croire tout le monde, à penser que le monde était beau et que le mal n’était que l’œuvre de Satan. Bien sur, débarquer dans la réalité m’avait fait prendre conscience que Satan n’était pas le seul responsable des malheurs du monde, que bien des gens au caractère bien trempé et terrible y étaient aussi pour beaucoup. C’était sur, mon entrée dans le monde réel n’avait pas été sans peine, et avait plutôt été un choc. J’étais tombée face à des gens pour qui seuls les mots argent et sexe avaient de l’importance, et autant dire que la confrontation avait été plus que brutal, pour une jeune fille comme moi qui avait été élevé à l’abri de toute tentation et de toute déviance ! Dès le départ j’avais semblé être ébranlée, bouleversée, sans trop savoir comment réagir, comment penser, comment parler… En fait, tout ce en quoi j’avais toujours cru, la personne que j’étais devenue n’était qu’une caricature dans le paysage réel. C’était dur à supporter mais je le faisais, parce que j’avais une foi inébranlable en Dieu, et que si ce dernier m’avait créée comme je l’étais actuellement, c’était pour une bonne raison, et je me devais de rester ainsi. Et puis après tout, certaines personnes arrivaient à m’apprécier sincèrement et ce malgré mon caractère peu ordinaire. En tête de liste se tenait Leïla, ma meilleure amie pourtant totalement réfractaire aux idées avancées par la religion, ou même encore Gaël, qui me prenait comme j’étais, peut importait mes pensées. En somme, je remarquais que même si le mal était Roi dans ce beau monde, le bien en restait malgré tout le maître suprême. Question philosophique du jour bonjour !
    C’est d’un air gênée et en même temps flattée que je reçus les chocolats de la part de Zephyr, ce dernier était ainsi toujours fidèle à l’image que j’avais de lui, un garçon bien élevé, poli et propre sous toute couture. Encore une fois, les ragots qui revenaient frappés à la porte de mon oreille étaient repoussés d’un coup de main par mon esprit, montrant ainsi à quel point j’avais confiance en le beau mal qu’était Milan Zephyr Princeton. Pour couronner le tout, l’Alpha se mit en tête de me complimenter en déclarant que malade ou non, je restais toujours aussi jolie. Je ne doutais pas un instant que mes joues avaient viré au rouge écarlate au son de cette réflexion des plus agréables à entendre. « Je ne te dirai pas arrête tu vas me faire rougir car je suis quasiment sur de l’être déjà » Honnêteté quand tu nous tiens. J’avais ponctué cette phrase d’un petit rire, avant de me tourner et de me mettre à tousser avec difficulté. Avec la venue du beau brun, j’avais totalement oublié que je devais prendre l’un de mes médicaments calmant ma toux. Je me levais donc vers ma commode où reposait le médicament en question et prit la dose prescrite par le médecin. Ma proposition à regarder un film semblait plaire au jeune homme, et cela ne put que m’enchanter une fois de plus. Fin prêt, place prise et totalement installés, je lançais le bluray, quelque peu excitée à l’idée de voir ce fameux chef d’œuvre. Les minutes défilaient, et je ne voyais pas le temps passé tellement j’appréciais le spectacle que m’offrait le film. Mais je ne pouvais m’empêcher de voir que Zephyr tournait régulièrement la tête vers moi, et je ne pouvais me retenir de faire la même chose. Et ce qui devait arriver arriva, yeux dans les yeux, face to face, nos lèvres finirent par se toucher, pendant que Zephyr posait sa main sur ma joue. C’était mon premier baiser… j’étais entrain d’embrasser un garçon pour la première fois et ce n’était même pas mon petit ami. Dans un sens, je m’en voulais énormément d’agir ainsi, de ne pas le repousser et lui expliquer que ce n’était pas du tout dans ma nature. Mais en même temps, le baiser était tellement agréable que je n’avais aucune envie de l’interrompre. Décollant nos lèvres l’espace d’un instant, de quoi se regarder dans les yeux, Zephyr se ré-avança vers moi et je n’eus aucunement le courage de le repousser, voulant à tout prix que ce baiser reprenne. Sur le moment, je ne sentis pas la main de l’Alpha posée sur ma hanche, et qui déviait légèrement sous mon tee-shirt. Je ne m’en rendis compte qu’au bout de quelques secondes, toujours aux prises avec les lèvres de Zephyr. Et bien que ma morale m’aurait dit de tout arrêter, de lui dire que je ne voulais pas que cela se passe comme ça, que ce n’était pas dans ma logique, je le laissais faire, pendant que sa main dégrafait rapidement mon soutien gorge. Instinctivement, je fis glisser la veste qu’il portait sur lui par terre, de sorte qu’il soit plus à l’aise. En l’espace d’un instant, je me retrouvais allongée sur mon lit, Zephyr au dessus de moi, entrain de nous embrasser. Je ne savais pas où tout cela allait nous mener, ou même ce que je devais faire ou dire… « Zephyr tu es au courant que… enfin tu vois ! » Par le tu vois j’entendais que j’avais été violé à l’âge de trois ans et que depuis ce jour aucun homme ne m’avait jamais touché, et ce surtout lié à mes croyances religieuses !
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MessageSujet: Re: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyVen 15 Juin - 0:18

Il était impressionnant à quel point, la demoiselle, malgré vents et marées, croyait en ce jeune homme, qui semblait être envoyé par le diable, ou pire, était lui même le diable. Toute l'université avait eu vent de la réputation plus que sulfureuse de l'alpha, qui ne devait sa place dans cette confrérie qu'à son coefficient intellectuel et non pas à une réputation d'intello plongé dans les bouquins durant toute la journée, et il était donc, presque anormal que la demoiselle croit dur comme fer que ce qu'on disait sur lui n'était pas vrai, en tout cas, pas complètement. Bien sur, il n'était pas réellement lui-même avec elle, il se voulait prévenant, galant et gentleman à souhait, comme sa mère désirerait infiniment qu'il soit durant chacun de ses rendez-vous galants, mais, il avait décidé de garder cette image et cette étiquette de 'prince charmant' que pour de rares occasions, pour rendre cette façon d'être beaucoup plus rare et donc beaucoup plus appréciable, à la demoiselle qui recevait toutes les plus belles attentions de la part du milanais, qui, lorsqu'il prenait cette attitude, ne faisait pas les choses à moitié, comme dans tout ce qu'il entreprenait. C'était la raison pour laquelle cela devait avoir si bien marché avec la belle bulgare, qui malgré une grande crédulité, n'était pas bête, loin de là même, naïve certes, mais loin d'être bête, au contraire, c'était sa grande intelligence qui faisait d'elle une personne d'exception, mais en même temps, une proie relativement facile pour un prédateur aguerri tel que l'italien, qui se voulait le descendant de Dom Juan et Casanova, ce qui faisait tourner la tête de chacune des demoiselles de l'université de Berkeley. D'autres part, le jeune homme avait imaginé que, à l'instar de sa mère, la belle avait surement une assez grande foi en Dieu, pour penser que foncièrement, un individu ne pouvait pas être totalement mauvais, ne vivre que pour s'offrir du plaisir au détriment d'autrui, et, elle avait peut-être raison, au fond. Certes, il faisait passer ses envies avant tout le reste -même si les entrées dans sa vie de Luca et de Thaïs changeaient quelque peu la donne- mais depuis son arrivée à Berkeley, il se voulait beaucoup moins salaud, même si il pouvait très bien l'être au plus haut point lorsqu'il le désirait et que la situation lui guidait ce changement de comportement. Mais, il était avant tout un gentleman, avec un certain prestige et une certaine aura à entretenir, et ce n'était pas en crachant du venin sur quiconque l'approcherait que ce serait le cas, assurément. Anyway, le jeune homme se voulait ravi de la tournure des choses, il se rendait compte que ses nombreux efforts, depuis plusieurs mois maintenant, avaient porté leurs fruits, que dans quelques minutes, il la ferait sienne pour la première fois, qui serait aussi celle de la demoiselle avec un homme, Leïla lui avait confié que la demoiselle détenait toujours en elle la pureté que beaucoup d'autres en ce pays avaient perdu avant même de pouvoir mettre les mains sur le volant d'une voiture, que jamais un homme ne l'avait réellement touché, et que par conséquent, elle était novice en la matière. Et quel meilleur professeur que Milan Zéphyr Maksym Princeton. Même si ses pensées étaient loin d'être très catholiques, le jeune homme se faisait un devoir de rendre cette première fois, inoubliable pour la demoiselle, car, même si il ne l'aimait pas d'amour, il avait, pour elle, une grande affection et une grande tendresse, et il lui devait au moins ça. Il lui retirerait sa virginité, et faisait de sa priorité, le bonheur de la demoiselle. Il ne voulait pas qu'elle se dise que c'était une erreur, cela serait honteux de sa part de profiter de la situation et de la faire souffrir, elle ne le méritait pas.
Même pour un sans-coeur tel que le milanais, les réactions de la demoiselle étaient presque touchantes, tant elles se voulaient enfantines. Ses sourires, ses gestes, ses mots, ses rougissements. Tout cela la rendait spécial, car bloqué dans un état entre la femme et l'enfant, cela ne la rendait que plus belle, plus poignante. « Je suis obligé de te dire que c'est le cas, mais, tu ne devrais pas, c'est la stricte vérité. » Une fois ces quelques mots lachés sur un ton détaché et un petit sourire lancé à la belle demoiselle, le jeune homme vint s'installer dans le lit de la demoiselle après avoir enlevé ses chaussures de marque italienne, tandis qu'elle mettait en route le blu-ray du film Iron Man, qu'ils ne verraient sans doute pas en entier, la situation devenant de plus en plus propice à ce qu'ils couchent ensemble, finalement. Le film ne plaisait pas plus que cela au jeune homme, qui n'était pas très film d'aventure ou de super-héros, pas plus que les films à l'eau de rose d'ailleurs, mais son attention se reportait, de toute façon, inéluctablement sur la bulgare, dont il cherchait le regard pour pouvoir l'emmener où il voulait, l'emmener à un stade où elle ne pourrait résister et où enfin, il briserait le barrière qui se trouvait entre leurs lèvres respectives. Et ce moment arriva enfin, et le jeune homme put déposer ses lèvres sur celles de la belle, doucement mais tout de même passionnément. Et même si elle se débrouillait bien, on sentait que c'était quelque chose de tout nouveau pour l'alpha, qui était un peu gênée et légèrement crispée dans ces gestes. Il se recula, un instant, un léger sourire aux lèvres et lâchant son regard dans les pupilles de la jeune femme, avant de venir l'embrasser à nouveau, et tandis qu'elle faisait glisser à terre la veste du jeune homme, les mains expertes du milanais venaient dégrapher le soutien-gorge de la demoiselle. Il l'allongea sur le lit et continuait ses baisers, pour la détendre et la mettre dans les meilleures conditions possible pour une première fois. « Oui, ne t'inquiètes pas pour ça.» Dit il doucement, avant de l'aider à retirer son t-shirt. Il embrassa son cou, puis descendit lentement avant d'embrasser la poitrine de la demoiselle, qui se cambrait sous ses baisers. Il retira sa chemise, puis fit glisser les vêtements de la demoiselle, sauf son dernier sous-vêtement, dévoilant les longues jambes de la demoiselle, qu'il caressait doucement. Se levant pour enlever son pantalon à son tour, il s'arrêta, un instant. « Je comprendrais si.. T'es sûre de vouloir le faire ? »
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya "Il faut apprendre à aimer ce qui nous fait du bien." Zephaya EmptyVen 22 Juin - 2:02


T’essayes de m’faire du mal ? Je vais te dire t’as raison je viens de passer la nuit dans un cimetière et j’ai bel et bien appris... quelque chose : dans une relation à deux on doit accepter l’autre personne dans sa globalité, pas seulement ce qui est facile à aimer, et faut vraiment être bête pour repousser quelque chose d’aussi important que... l’amour.Sois pas ridicule Julien, t’en es même pas cap’.


    La journée était loin de prendre la tournure à laquelle j’aurai pensé en me levant ce matin. J’avais une fièvre de cheval, une difficulté astronomique à réviser vu le mal de tête que j’avais et pour couronner le tout, Zephyr le magnifique me tenait compagnie, sur mon lit. Non ce n’était définitivement pas la journée que je m’étais imaginée. Dans ma tête, elle aurait été calme, menée par mes cours, mes allers et venus à la bibliothèque pour réviser, et mon jogging quotidien au bord de la plage. Au lieu de cela, j’étais allongée sur un lit, entrain d’embrasser – pour la première fois de ma vie – un garçon, qui plus est Milan Zéphyr Princeton, le seul et l’unique. C’était une journée aux antipodes de ce que j’avais l’habitude de connaître, et au fond, ce n’était pas plus mal. J’avais toujours le même rythme de vie depuis un an, sans jamais connaître le moindre changement. Aussi, une journée comme celle là m’aidait à casser la routine, à découvrir d’autres façons de vivre et d’appréhender la vie, et bien sur, d’affronter de nouvelles expériences. Bien sur, je découvrais tous les jours de nouvelles choses par rapport au petit confort que j’avais avant, mais c’était des choses minimalistes comparés à un tour de piste en circuit dans une ferrari, ou un saut en parachute ! Autant de choses que j’adorerai tester, mais dont je ne m’accordais jamais aucun temps pour le faire. Et oui, ma confrérie n’était pas un choix anodin, j’étais bel et bien une alpha, à réviser dès que j’en avais l’occasion. Les seuls moments de plaisirs que je m’accordais étaient mes entrainements sportifs, autant dire que c’était loin d’être assez pour un saut en parachute. Mais à y réfléchir, ce serait quelque chose à expérimenter, définitivement. Enfin, j’avançais de telles idées, mais à coup sur, la fièvre me faisait délirer et penser des choses étranges. Le médecin m’avait d’ailleurs prévenue que ce genre de délires était tout à fait possible au vu de la température corporelle que j’affichais au thermomètre. Un peu plus et j’allais me mettre à halluciner ! Si ça se trouve, Zephyr n’était pas réellement présent, ce n’était juste que le fruit de mon imagination débordante, cherchant à me montrer que Zephyr était quelqu’un qui m’attirait réellement. Oui je partais loin et je me rendais compte que je n’allais pas devoir tarder à prendre mes médicaments. Mais cela, ce serait pour plus tard. Car dans l’instant, j’étais un peu trop occupée à regarder le film tout en embrassant Zephyr. Ou plutôt, à embrasser Zephyr tout court car le film était plutôt passé au plan secondaire. La situation prenait une ampleur à laquelle je n’avais définitivement pas pensé lorsque le beau brun m’avait annoncé qu’il passerait me rendre visite. Déjà lorsqu’il m’avait tendu les chocolats j’avais totalement rougi, ce qui ne l’étonna pas et qui ne le dérangeait pas plus que cela non plus. Mais me retrouver allongé sur un lit à ses côtés devant un film devenait de plus en plus étrange, et lorsque mes lèvres touchèrent les siennes, cela devenait totalement surréaliste. Pourtant, tout dans la situation avait un réalisme déconcerté, que ce soit lorsque je me retrouvais allongée sur le lit sous Zephyr, ou bien que ses mains dégrafèrent mon soutien gorge alors même que je venais de retirer mon tee-shirt. Je n’avais jamais eu à faire à un tel scénario puisque jamais auparavant je n’avais ne serait-ce qu’embrasser un garçon. Je l’avais d’ailleurs rappelée à Zephyr même si je savais pertinemment qu’il détenait cette information depuis fort longtemps. Mais un petit rappel n’était pas inutile, sait-on jamais. Toujours est-il que Zephyr était doux et attentionné, ne faisant aucun geste brusque, ce que j’appréciais grandement. Je savais pertinemment où la situation allait nous mener, et le fait qu’il prenne tant soin de moi dans ce moment, me confirmait que Zephyr n’était pas n’importe qui, que lui offrir ma –pseudo- virginité était un très bon choix, il n’y avait pas à débattre. L’Alpha me défit des vêtements que je portais, hormis ma petite culotte, avant à son tour d’ôter sa chemise, dévoilant ainsi son torse parfaitement sculpté, ce qui me laissait totalement rêveuse. Soyons honnête, il était magnifique ! J’avais eu l’occasion de voir bon nombres de garçons torses nus dans les vestiaires du complexe sportif de l’Université, mais rares étaient ceux qui arrivaient à la cheville de Zephyr, c’était un fait certain. C’est d’ailleurs dans cette position, lui debout, ne portant que son jean, et moi n’ayant que pour seul vêtement une petite culotte, qu’il me demanda si j’étais certaine de vouloir le faire. Bien sur, mes principes me disaient de lui dire que je ne voulais pas, que ce n’était pas bien et certainement pas la chose à faire. Oui la morale et ma raison me criaient de lui dire stop, arrêtons les frais tant qu’il en est encore temps. Mais mon cœur me soufflait autre chose. Il me disait de me laisser aller, de profiter de l’instant présent en compagnie du magnifique Apollon qui se tenait devant moi, comme si c’était le dernier jour à vivre sur Terre. J’étais totalement partagée, mais en regardant Zephyr dans ses yeux, en voyant la sincérité qu’il dégageait, je ne pus que lui sourire. « Oui je suis certaine, absolument certaine ! » lui annonçais-je, avant de l’attirer à moi, pendant qu’il ôtait son pantalon, ainsi que son caleçon. Zephyr était totalement nu, et je ne tardais pas à l’être à mon tour lorsqu’il vint me retirer ma petite culotte tout en l’envoyant valser à l’autre bout de la pièce. Ses baisers se firent alors plus intenses, plus fougueux, alors même que je commençais à lui mordiller le lobe de l’oreille. Pourquoi faisais-je cela ? Je n’en avais pas la moindre idée, mais ce n’était définitivement pas une pseudo expérience que je pouvais avoir. C’était plutôt l’instinct qui me soufflait tel ou tel geste, tout comme il me souffla de laisser ma main se perdre dans l’entrejambe de Zephyr, ce qui me permit de me rendre compte que l’excitation était à son comble aussi du côté du jeune homme. Pour une fois dans ma vie, je n’analysais rien, je ne me posais pas de questions, je me laissais simplement aller, laissant mes émotions me guider, de même que mon instinct. Et au fond, cette sensation était des plus agréables. Soudain, je sentis Zephyr me pénétrait en douceur, ce qui ne m’empêcha de ressentir une légère douleur. Je le savais depuis longtemps, les premières fois étaient rarement agréables, et plus douloureuses qu’autre chose. Mais le va et vient que faisait Zephyr m’habitua bien rapidement, et la douleur laissa place doucement au plaisir.
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