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Nom et Prénom : H. Roman Da Russo
Confrérie : Epsilon
Petit texte pour se vendre comme il se doit : Je suis un Da Russo, tout le monde sait ce que ça signifie.

Je regarde la cravate que je suis censé nouer autour de mon col. J'ai une flemme terrible de me présenter à cette vente aux enchères. En faîtes, je ne sais pas vraiment pourquoi j'y vais. Pour la bonne cause sûrement. Après tout, j'ai passé mon week-end à travailler alors je peux bien faire ça histoire de me changer l'esprit et relâcher la pression. Mon dieu, ma générosité me perdra. J'imagine déjà ces gamines que je me suis sûrement déjà fait, essayer d'avoir le Roman. Elles en redemandent toujours, c'est infligeant. Certaines personnes ont dû oublié leur dignité dans le ventre de leur mère au moment de la naissance. En tout cas, je me disais que j'étais déjà en train de foutre les pieds dans la gueule du loup. Je sentais aussi ses crocs acérés se refermer sur moi pendant que j'afficherais quoi qu'il arrive, un sourire hautain sur le visage. Oui car ce soir, on ne choisissait pas avec qui on rentrait mais on le subissait. J'espérais vraiment que j'arriverais à dissuader certaines demoiselle de faire quoi que ce soit pour attirer mon attention. Imbu de moi-même comme jamais, j'avais la prétention de finir la soirée en charmante compagnie et non avec encore l'une de ses potiches que je ramenais dans ma chambre lorsque je n'avais rien d'autres à faire. Merci mais non merci, je n'avais clairement pas besoin de ce genre d’évènement pour que cela se réalise. Je noue ma cravate mais gronde intérieurement de mettre laisser prendre au jeu. En faîtes, plus j'y pense, je me dis que je me laisse embarquer dans une affaire qui sent le bouc. Clairement, je finis avec une fille de la cambrousse qui s'est pas faire la différence entre crocs et Jimmy Choo et je lui fait un chèque pour qu'elle déclare avoir passé la soirée avec moi pendant que j'irais moi-même, voler la promise d'un autre qui m'aurait tapé dans l'oeil. Quelle tête énorme, quelle confiance en soit, quelle suffisance. C'est à en devenir risible et pourtant ... Je finis de regarder mon reflet dans le miroir et ne peut m'empêcher de remarquer que le costume Dior que je porte est une vraie merveille. Un sur mesure, évidemment. Je sors de ma chambre qui m’étouffe à chaque fois que j'y met un pied et tambourine à la porte de Francesca et Eileen au passage pour les inviter à sortir elles-aussi de leur cocon. Je fais quelques pas me fichant éperdument de venir accompagné ou non. En ce moment, quand je pense à Francesca ou encore Leyna et Camélia, je me dis que le mieux est encore de se barricader dans ma solitude habituelle plutôt que de mettre les pieds dans le plat. Oh, comme si cela te gênait vraiment... J'arrive enfin dans l'immense salle où je vois déjà quelques hommes faire leur show sur scène. Ils sont pathétiques et sérieusement j'ai des envies de suicide. Des kékés en puissance. Heureusement que les epsilons relèvent un tant soit peu le niveau. Je m'avance alors pour prendre place à cette mascarade lorsque j'aperçois sur mon passage Lubja. Oh non, tu as encore envie de sortir quelques sarcasmes avant de monter sur scène. Un joueur qui agace. Je suis déçu. Je pensais trouver tes films à la médiathèque du coin mais malheureusement ça a été peine perdue. Si décevant ... Est-ce que je la cherchais désespérément sur les derniers activités que j'avais entendu certaines personnes lui prêter ? Oui sans doute. Je me fichais de savoir si elle le prendrait bien ou mal et monta enfin sur la scène. J'hausse un sourcil suffisant et toise la foule d'un regard impérieux. Ha c'est sûr que comme ça, tout le monde va t'aimer Roman ! Mais non. Pas de sourire adorable et des étoiles plein les yeux. Pas question de ramener un laideron ce soir et on sait tous que les femmes les plus attirantes sont celles qui convoitent les hommes les plus difficiles ...

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Nom et Prénom : Mavis Aylesbury
Confrérie : Alpha
Petit texte pour se vendre comme il se doit : Bonsoir tout le monde! Hum je n'ai trop l'habitude de me retrouver devant des personnes pour me vendre mais bon c'est pour la cause donc je le fais. Mavis Aylesbury, je suis arrivé durant l'échange avec Oxford ça va faire un an bientôt. Si vous me choisissez, je vous ferais passer une soirée agréable, à ce qui parait, les british sont doués pour ça!

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Nom et Prénom : Pavel K. Mikhaïlovitch.
Confrérie : Gamma.
Petit texte pour se vendre comme il se doit : Bonsoir, mesdemoiselles. La confrérie ne fait pas le moine, c'est donc un Gamma que je vous propose pour vous faire passer la meilleure Saint-Valentin de votre vie. Un prince à l'accent russe aux petits soins pour vous ? Un gentleman qui vous tient la porte et qui tiendra la promesse d'une soirée inoubliable ? Laissez-vous tenter, je vous garantis que vous ne le regretterez pas.

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Nom et Prénom : Rayan A. Clives-Harabo
Confrérie : Delta
Petit texte pour se vendre comme il se doit : Bonsoir tout le monde ! Alors les filles, laquelle d'entre vous n'a jamais rêvé de passer ne serrait-ce qu'une seule soirée en la compagnie de l'homme parfait ? Vous l'avez toutes déjà espéré, sans jamais le trouver, mais pas d'inquiétude, me voici. Le Dieu vivant de la confrérie Delta vous proposera de multiples services pour vous faire passer une soirée de rêve.

Un bel enfoiré manipulateur. Voila qui était le Doyen Frederiksen. Nous, étudiants, n’étions que de simples pions qu’il avançait à sa guise pour atteindre ses objectifs. Il trouvait un moyen de pression chez chacun d’entre nous et s’amusait ensuite, menant sa petite armée de soldats à sa guise. J’étais définitivement devenu l’un d’entre eux lors de ma réinscription à Berkeley. Il m’avait accepté au sein de l’université selon ses conditions et depuis je devais me plier au moindre de ses caprices au risque de me faire renvoyer pour les nombreuses frasques qu’il avait décidé d’écarter de mon dossier. La dernière de ses lubies était d’organiser une vente aux enchères des hommes de Berkeley pour financer une bonne cause à l’occasion de la Saint Valentin. Je n’avais clairement pas envie de participer à cette mascarade qui consistait grossièrement à tester sa côte de popularité auprès de la gente féminine. Je ne faisais pas partie de ces mecs qui avaient besoin de regonfler leur égo, qui éprouvaient la nécessité de se rassurer. Je savais très bien ce que je valais, je plaisais à suffisamment de filles pour ne pas me sentir obligé de participer à ce grotesque événement. Mais bien évidemment, tout cela ne pouvait pas se passer comme je l’avais prévu. Le Doyen exigeait ma présence parmi les garçons qui faisaient don de leur personne pour une soirée afin de soutenir une bonne cause. Bonne cause dont personne n’avait vraiment entendu parler jusqu’ici. C’est donc résigné à devoir obéir au doigt et à l’œil à notre cher doyen que je m’étais préparé pour cette vente aux enchères. Vêtu d’un simple costume couleur marine, d’une chemise blanche et d’un nœud papillon assorti au costume, j’essayais de me prêter au jeu du discours. En effet, comme si défilé n’était pas assez agaçant, nous devions également dire quelques mots à l’auditoire féminin pour les convaincre de nous acheter. A vrai dire, cela m’arrangerait qu’aucune des personnes ne s’achètent mes services. De toute façon, quel genre de fille pouvait bien souhaiter s’offrir un garçon. Payer pour passer la soirée avec quelqu’un, autrement dit, nous n’étions que de simples gigolos, c’était à notre tour de faire les putes. A tous les coups, les filles de l’auditoire allaient être des mochetés qui n’arrivaient jamais à attirer le moindre garçon, alors merci, mais non merci, je préférais passer la soirée seul plutôt que de faire dans le social. Allez savoir, je pouvais peut-être également tomber sur des homosexuels qui voulaient essayer de séduire un hétéro, là encore, je n’étais pas intéressé. Bref, la soirée s’annonçait longue et le calvaire qui m’attendait m’exaspérait déjà. Une fois prêt, je me rendis dans la salle où l’événement allait avoir lieu. Tous les mecs qui jouaient le jeu avaient le sourire aux lèvres, plutôt content d’être ici apparemment. Bande d’idiots, si vous avez besoin de ça pour choper, vous me faites vraiment de la peine, pensais-je en les regardant avec mépris. Les minutes passaient et je ne trouvais toujours pas d’idées pour mon discours. Finalement, arriva l’heure de mon passage sans que je n’eus préparé quoique ce soit. Je montai donc sur la scène d’un pas assuré – malgré les circonstances – et m’avançai lentement vers l’auditoire. Contrairement à ce que j’avais imaginé, il y avait pas mal de jolies filles présentes dans la salle. Il y avait également un bon nombre de filles avec qui j’avais mal agi. Autrement dit, cela rayait déjà quelques noms sur les personnes susceptibles de débourser ne serait-ce qu’un dollar pour passer la Saint Valentin en ma compagnie. Tant mieux. Mon air blasé légendaire, je pris enfin la parole.


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Nom et Prénom : Matthew Warrens-Crawford
Confrérie : Lambda
Petit texte pour se vendre comme il se doit : Bonjour, je m’appelle Matt. Si vous souhaitez faire un don qui ira directement dans les poches du doyen, n’hésitez pas à miser un max sur moi, merci.

Immédiatement, je m’en allai de l’estrade pour revenir dans les coulisses. Je n’avais pas respecté les consignes, mais je n’avais pas eu envie de me soumettre aux envies du doyen sans broncher, pas une nouvelle fois. Je participai à son événement comme il me l’avait demandé, jamais il n’avait mentionné le fait que je doive le cautionner.

« Qu’est-ce que je m’emmerde… »

Elle voulait évidemment signifier que la soirée était merveilleusement bien réussie. Pour les personnes adeptes de romantisme, de cœur à prendre, d’amour pour toujours et de charité ajouterait-elle. Pour sa part, elle était venue admirer ses amis se faire vendre comme du bétail et les filles qui s’entretuent pour avoir un gars. C’était le but de la soirée non ? Lorsque Pavel passait sur le menu, Aengus leva les yeux au ciel avant de rire sous cape. Pour sûr que se serait inoubliable. Qui avait fait tout le ménage dans leur chambre ? Et puis avec Pavel sous le bras soit on s’éclate, soit on est con. Au passage de Rayan, la blonde ne pu que sourire. Egal à lui-même celui là. Bien maintenant que son ami avait montré patte blanche, peut être pourrait elle obtenir un peu d’attention. Elle n’avait personne à embêter sous la main et sa mauvaise langue allait finir par dépérir à parler seule. Imaginez le nombre de fois où elle avait dû la mordre pour éviter de rembarrer sa voisine, une sorte de fille qui n’avait rien pour elle, pas même la gentillesse. C’est pour dire le cas désespéré. Elle semblait jeter son dévolu sur Rayan et la blonde se marrait déjà à l’imaginer se coltiner ce truc à son bras. Il allait être malade s’il devait s’assortir avec ce genre de fille. Ca lui apprendra à se vendre comme ça… Le garçon juste derrière Rayan, un certain Matthew la fit tellement rire qu’elle le siffla en levant son verre à sa santé. Bien parlé ! Pour une fois qu’une personne censée prenait la parole autant le soutenir.

Passage obligatoire au bar pour se dégoter un verre à elle et son ami d’enfance et la voilà qui arpentait tant bien que mal parmi les talons aiguilles et robes à paillette. Rappelons qu’elle portait une robe noire moulante et particulièrement transparente sur le côté droit. Un détail qui autorisait le regard à deviner une partie de ses sous vêtements. Une partie seulement. Aengus jouait la carte de la provocation, encore une fois en arborant des dessous affriolants. Quoi ? Elle n’avait pas d’argent mais des atouts ! Pourquoi elle était là alors ? Parce qu’elle avait aidé à la préparation de la soirée. Oui, elle avait été punie quoi.

« Salut, je me fais chier, je me tape l’incruste. » Déclara-t-elle en atterrissant entre Rayan et Pavel, deux coqs en rut prêts à se dévorer. « Ne vous battez pas tout de suite, les enchères doivent monter un peu avant. » Ne fantasme pas, Aengus. Ils n'allaient pas se battre. Une gorgée de son punch, ou plutôt celui qu’elle aurait dû donner à Rayan, plus tard et elle poursuivait. « Moi, honnêtement, je vous mettrais tout les deux dans mon lit sans hésiter… » Un coup d’œil à Rayan et elle complétait, amusée. « Mais je suis fauchée. Je pourrais toujours vous kidnapper, je suis armée… » De talons aiguilles mais on évitera de préciser. Est-ce que Benedikt allait se vendre ? Et voilà qu’elle tentait de voir le suivant en imaginant la tronche de Tacha (ou plutôt celle de la fille qui oserait acheter Benedikt).