| | | Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue |  |
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 | | Sujet: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Mar 9 Juil - 20:12 | |
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C’est officiel, l’accident mortel, est bien un meurtre. Le doyen est affolé. Le tueur fait forcément partie de ses étudiants et il n’a aucune idée de qui cela pourrait être. Jugeant que l’enquête n’avance pas assez vite. Il va prendre les devant pour demander à chacune de ses confréries de mener ses enquêtes de leurs côtés. Après tout, ils sont coincés tout l’été et ne pourront donc avoir que très peu de temps pour s’amuser. Alors autant être utile. Le doyen pense que son idée est très judicieuse –toujours satisfait de lui même - cela va regrouper les confréries entre elles. Elles vont être plus soudées que jamais. Mais en même temps il va falloir rester sur leurs gardes puisque le meurtrier est bien parmi eux. Donc ils vont aussi devoir prouver à chaque instant qu’ils sont innocents.
Attention soyez prudent, le tueur n’acceptera aucune fuite, certains témoins l’ont vu et il compte bien écarter tout ceux pouvant se mettre en travers de son chemin. Alors prenez garde, il vous voit et ne vous lâchera pas. Il se pourrait même que le tueur soit accompagné de complice(s).
Consigne : Vous pourrez donc parler ici, en rp 300 mots minimun et 800 mots maximun pour éviter un sujet qui n'avance pas. Délibérer entre vous et surtout vous prouverez à vos collègues votre innocence. Enfin seulement si vous l'êtes vraiment ... parce que n'oubliez pas que le coupable est bien ici.
❝And may the odds be ever in your favor❞
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Mer 10 Juil - 18:43 | |
| « C'est pas moi. » siffle-t-il, venimeux, à l'intention d'une trentaine de paires d'yeux accusateurs qui le scrutent sans la moindre pudeur. Si l'idée de réunir les étudiants afin de tenter de démêler cette sombre histoire est tout à l'honneur du doyen, ça n'en reste pas moins la meilleur façon de s'entretuer. Ils ont assisté à un meurtre lors d'une soirée que certains attendaient depuis des mois, s'étaient vus privés de la liberté de vaquer à leurs occupations touristiques pour les vacances, et en plus de ça ils se retrouvaient convoqués de force afin d'avoir tout le loisir de se soupçonner les uns les autres. On a vu mieux comme esprit de solidarité, et il est difficile d'imaginer un travail de groupe lorsqu'on sait que le meurtrier est peut-être l'un d'eux. Sam est grognon et agacé par la tournure des événements, et s'il y a pire que de passer l'été avec ses comparses omega, rien ne laissait présager qu'ils cohabiteraient également avec les alpha. Les fêtards et les intellos réunis dans une seule et même pièce, forcés au mieux de collaborer, au pire de se supporter. Parfois, la logique de l'administration lui échappait complètement. « J'ai jamais vu ce Riley avant le bal, j'avais aucune raison de le tuer. » se défend-il avec une pointe d'agressivité. Il ne supporte pas d'être considéré comme coupable, même s'il est conscient qu'ils sont tous logés à la même enseigne. Mais Dieu sait qu'il est inutile de les questionner un par un, tout en sachant que personne ne viendra avouer qu'il a purement et simplement assassiné un gars lors du bal de fin d'année. L'humeur ne pouvait être que morose étant données les circonstances, et il était aisé de comprendre qu'ils n'avaient aucune envie d'être là. Pourtant certains y mettaient du leur, et Sam était forcé de constater que les alpha faisaient ça bien plus sérieusement. Quant aux omega, ils étaient, dans la majorité, terriblement nonchalants. Compréhensible quand on sait qu'ils avaient tous planifiés des soirées hallucinantes pour l'été. En tous les cas, après un petit quart d'heure, ils avaient mis au point un système "ludique" qui consistait à faire défiler un à un les étudiants, qui auraient pour mission de se justifier du mieux possible. Quant aux autres, ils auraient tout le loisir de juger la crédibilité des arguments. En bref, une totale partie de plaisir. « Et j'ai passé toute la soirée avec Elmas. Ca règle la question, on peut passer à quelqu'un d'autre. » Etre au centre de l'attention a beau être plaisant, le jeune homme a largement sa dose. Alors que les regards de étudiants se détachent peu à peu de lui pour trouver une nouvelle victime, Sam en profite pour s'éclipser au fond de la pièce. Il n'a qu'une envie, s'échapper de cet enfer plutôt que de broyer du noir en coeur avec les autres. Mais les règles fixées par le doyen lui interdissent ce petit plaisir. Alors il s'adosse au mur, grincheux, avec la ferme intention de se faire oublier pour la journée. Mais c'est sans compter sur la présence de la jolie Davy, qu'il vient seulement de remarquer à l'autre bout de la pièce. Ses yeux sont gonflés, et il devine qu'elle a passé une bonne partie de la nuit à pleurer. Il regretterait presque de l'avoir laissée aux bras de Wren le soir du bal, et de ne pas s'être assuré par lui-même de sa sécurité. Le drame plus vif que jamais dans leurs esprits rendrait presque leur présence mutuelle moins étrange. Car désormais, les deux anciens "amis" étudient dans la même université, et s'il avait cru pouvoir profiter des vacances pour se préparer à la rentrée qu'il appréhendait déjà, c'était plutôt raté. Au moins il aurait tout l'été pour se faire à sa présence, quelle merveilleuse nouvelle. Il la couve d'un regard inquiet, bien qu'il ne soit pas encore décidé à esquisser le moindre mouvement. Parce que leur relation n'a rien de normal, bien que la surprise de leurs retrouvailles soit plus ou moins passée. A croire que son regard manquait de discrétion - ou alors Davy n'avait pas non plus l'intention de le lâcher des yeux trop longtemps - puisqu'ils se retrouvent rapidement à se fixer l'un l'autre, chacun à un bout de la pièce. Ridicule tant aucun d'eux ne semble vouloir faire le premier pas. Heureusement, Sam la connaît assez pour ne pas attendre qu'elle vienne vers lui, et c'est d'un pas assuré qu'il franchit les quelques mètres qui les séparent. Il n'a pas réfléchi à une phrase d'approche, et ça le dérange même pas. Il reprend sa place de prédilection contre le mur, et regarde droit devant lui une scène qui ne l'intéresse pas. « Je suis désolé. » Pour Riley, s'entend. Car il sait que Riley participait à l'échange entre Oxford et Berkeley, comme il sait que que Davy le connaissait. Et tout comme il connaît Davy comme sa poche, il sait qu'elle est au fond du trou.
Dernière édition par Sam R. Lindley-Scofield le Jeu 25 Juil - 20:27, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Mer 10 Juil - 19:45 | |
| Mavis et comme tous les étudiants qui avaient assisté au bal de fin d'année, avaient l'obligation de rester à San Francisco. Pour le jeune anglais cela ne changer strictement rien puisqu'il comptait rester ici poursuivre son taff qu'il avait réussi à avoir grâce à Jamie, et puis il n'avait carrément pas les moyens de se payer un voyage donc au moins c'était réglé. Le seul truc qui le perturbait avec cette annonce, c'était le fait de savoir qu'un de ses compatriote anglais soit mort et qu'on l'ait tué. Ils n'étaient arrivés quelques mois auparavant avec cet échange alors il se demandait ce que Riley avait bien pu faire pour se mettre à dos une personne aussi rudement. Il ne connaissait pas ce mec très bien, il lui avait juste adressé deux-trois phrases à l'occasion mais ils ne s'étaient jamais intéressés à la vie de l'autre, il voyait juste qu'on avait tué un jeune d'Oxford et qu'il avait envie de retrouver ce meurtrier pour qu'il soit jugé! Il ne pouvait en être autrement! Le principal de Berkeley avait décidé pour l'occasion de faire des réunions entre plusieurs confréries, les alphas se retrouvant avec les omégas. Ils n'avaient rien en commun, peut être que le débat serait ainsi plus enrichissant? Il n'en savait strictement rien. Nouveau dans sa confrérie, il ne connaissait pas grand monde et ne parlons pas des omégas.. à pars Jamie qui était une très bonne amie, après les autres il ne les avait pas trop approché. Mav' se retrouvait dans le salon de sa confrérie où ces deux confréries semblaient ne pas du tout s'accorder entre elles, ce qu'il y avait de plus normal. Il écoutait tout ce qui se disait avec intérêt et attention, le visage un peu fermé mais concentré à la fois, il avait envie de tout prendre ce que disait les autres étudiants pour pouvoir essayer d'y voir plus clair mais c'était difficile. Ne les connaissant pas, il voyait un peu tout le monde comme potentiel meurtrier et c'était assez bizarre en soit.. Mav' regardant Sam qu'il connaissait brièvement pour l'avoir rencontré au spring break, ne pouvait pas dire s'il était coupable ou non mais il semblait plutôt sûr de ses propos donc pourquoi ne pas le croire? Ce fut à Mavis de prendre la parole.. Pas mal d'américains ne voyaient pas d'un bon œil notre arrivée sur votre campus.. Parlant au nom des anglais, Mavis semblait assez suspicieux et mettait un peu le feu aux poudres. Peut être que le meurtrier aurait trop pris cette rivalité à cœur. Là il accusait clairement les américains du crime de son compatriote, en même temps quand t'es anglais un jour, t'es anglais toujours. Il ne déclara rien sur son cas à lui car pour lui c'était clair dans sa tête qu'il n'avait rien à voir avec le meurtre.. |
| | | | June D. J. Martin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Jeu 11 Juil - 0:37 | |
|  Je savais que je n'aurai jamais du me rendre au bal. Je me l'étais pourtant répétée un bon paquet de fois mais je m'étais laissée influencée par Matt, qui avait eu les bons mots pour me dépeindre le bal comme une soirée sympa. Un jour ou l'autre, il sera bien nécessaire que j'arrive à me mettre dans la tête que je dois suivre mon instinct plus que le reste, plus que l'avis des autres. Etant assise face à un policier, je comprends aujourd'hui que c'est bel et bien dès à présent que mon instinct doit être désormais le seul à être pris en compte. Je décide donc de le suivre cette fois, et je me livre aux policiers situés devant moi. En tant que doyenne des alphas, je fais bien évidemment partie des premiers à être interrogés, mais ayant ma conscience pour moi, je n'éprouve aucune nervosité. « Je suis arrivée juste avant le meurtre monsieur l'agent. Je ne devais pas me rendre au bal mais Matthew Warrens-Crawford, mon cavalier a finalement réussi à me convaincre au dernier moment, pour preuve ma tenue sur les photos est loin de s'accorder aux tenues élégantes arborées par les autres. » Je parle d'un ton posé, calme, détachant chaque mot, sans pour autant prendre le risque de sourire. Vu la situation, il serait absurde et déplacé de sourire, ou même de rigoler. Le policier prends quelques notes sur son calepin, mais les cache de sorte que tous les gens placés derrière moi et moi compris ne puissent en déchiffrer le contenu. Le policier m'interroge alors sur le bal, et les raisons qui me poussaient à ne pas m'y rendre. Un soupir quasi exaspéré émane de ma bouche sans que je ne le contrôle. Baissant le regard vers mon gros ventre, je pensais qu'il devinerait par lui-même. Une femme enceinte à un bal de promotion? Plutôt de mauvais goût. « Je pense que c'est assez évident. Mon ventre est tellement énorme que je suis loin de passer inaperçue et en ce moment, être le centre de l'attention m'est particulièrement désagréable. De surcroit, vous vous doutez bien qu'avec mon gros ventre, il m'a été impossible de porter, pousser, ou tuer qui que ce soit. » Je réponds quasiment d'un ton insolent, un ton qui est loin de m'être propre. Et apparemment, il n'est pas non plus du goût du policier qui, d'un ton pompeux, me redemanda mon identité. « Je suis Meleya Levy-Carcenac, née Ivanova, comme les Ivanov de Bulgarie. » Je n'ai pas pour habitude de préciser l'origine de mon nom, ni qui je suis réellement, mais dans ce cas présent, l'agacement dont je vais preuve est grandissant. Et puis, que ce soit le nom d'Ivanov, ou le nom de Levy-Carcenac, dans les deux cas, le policier peut trembler car j'ai derrière le pouvoir de deux puissantes familles. « Je suis par ailleurs la doyenne des alphas et je me porte garante pour chacun d'entre eux. Les alphas sont l'intelligence même au sein de l'Université, et il va de soit que si l'un d'entre nous avait voulu commettre un meurtre, ce serait un meurtre bien plus élaboré que celui là. » Je m'aventure dans des paroles qui ne sont en temps normal pas les miennes, mais aujourd'hui, les choses sont bien différentes. En tant que doyenne, je me dois de protéger les alphas, de faire en sorte que les soupçons soient éloignés d'eux. Après tout, aucun d'entre eux n'aurait pu être capable de commettre une telle atrocité. Je connais la plupart d'entre eux, et la bonté émanée de chacun. Non aucun alpha ne pourrait commettre un meurtre. Je me lève alors, sans jeter un regard au policier et je m'accoude à l'embrassure de la porte. Un nouvel alpha vient se placer à la place que je viens de quitter, et je le regarde se faire cuisiner sans ménagement par le policier, qui semble prendre un malin plaisir à maltraiter mes alphas. Je détourne mon regard de cette scène pour observer la porte d'entrée s'ouvrant et laissant apparaître Davy, une jeune alpha venant tout juste de débarquer d'Oxford. Je me doute que pour elle, les choses doivent être particulièrement effrayantes. A peine arrivée sur le sol Américain, qu'elle doit affronter la mort d'un de ses compatriotes. Guère évident pour elle malheureusement. Je lui souris gentiment avant de lui faire un signe de la main. Elle ne semble guère à l'aise, et tremble presque. Elle détonne totalement par rapport aux oméga qui sont eux aussi dans le pavillon, un brin d'insolence collé au visage. Davy est le parfait exemple de ce que mes alpha sont entrain de vivre, un stress incommensurable, chose que je n'apprécie pas du tout.
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| | | | Nina Fitzmartin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : julia
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› avatar : florrie arnold
| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Ven 12 Juil - 1:55 | |
| Avec ses petits tremblements et ses yeux rougis, elle s'enfonce dans son siège à chaque question de plus. Elle a l'impression de dégager l'aura de la bonne coupable, la personne qui panique à tel point qu'elle semble cacher quelque chose de pas clair. Seulement Davy, elle n'a rien à cacher. Pas plus que d'autre du moins. Elle balaye le visage de l'inspecteur d'un regard à la fois fébrile et doux, comme si ajouter un peu de candeur à son malaise réussirait à apprivoiser cette armoire à glace armée de son crayon papier et son bloc note à enquête. « .Dans le hall d'entrée avec Wren Rosenbach qui pourra en témoigner. » déclare-t-elle, décidée à coopérer. Elle ne sait rien, Davy. Elle n'a rien vu et les détails de cette soirée lui ont échappés comme la vie s'est acquittée du corps de Riley. Elle a beaucoup pleuré aussi, perdu son éternel sourire grandiose et communicatif. Elle tremble comme une feuille en plein vent, mais elle ne s'en rend pas encore tout à fait compte. Elle s'est immergée dans un profond brouillard, une brume dense, oppressante et ce depuis la découverte du corps. C'est tellement flou qu'elle ne se souvient même plus de la tenue que portait Wren et espéra un instant que l'inspecteur ne lui demanderait pas la couleur de son smocking ou ce genre de détail. Elle serait incapable de répondre et s'attirerait alors l'attention particulière de la police, un comble. La cerise sur le gâteau amer qu'est sa misérable existence. Satisfait de ses réponses, bien qu'elles soient toutes aussi sommaire que l'entretient en lui-même, l'agent de police met fin au dialogue non sans lui adresser un regard inquiet. Merveilleux, maintenant il doit me penser au bord du gouffre et prête à sauter, pense-t-elle, dépitée de n'avoir pas affiché une plus grande prestance au cours de l'interrogatoire. Elle s'essaye à un sourire, qui s'effondre en une mimique affligée la seconde suivante et c'est lorsque son regard s'acquitte de la silhouette du policier que, dans un automatisme prodigieux, il capte celui de Sam. Si elle n'était pas aussi fatiguée et accablée, elle aurait probablement détourné le regard et serait allée discuter ailleurs. Seulement, elle n'a ni la force de l'ignorer, ni même celle de se passer de lui sur l'instant en dépit de leur relation précaire. Il a un regard rassurant. Il est rassurant. Parce que familier. Parce qu'il sent bon, qu'elle se sait toujours en sécurité dans son étreinte – même si cela fait bien longtemps qu'elle n'en a pas profité – et qu'il a toujours un pointe de chaleur dans son regard, même lorsqu'il s'essaye à la froideur de l'indifférence. Il est rassurant, pour tout. Elle aussi, elle est désolée pour Riley. Elle en souffre en silence, mais elle pense que c'est parce que c'est le choc. Elle le connaissait pas tant que ça finalement. C'était juste un pote à sa sœur qui se sentait obligé de ramener la facétieuse Davy chez elle après une soirée trop alcoolisée et avant le coma éthylique. Il était fun, Riley. En parler au passé renforce l'amertume dans laquelle baigne Davy. Elle pousse un soupir et hausse les épaules. Elle sait pas quoi lui dire, à Sam. Son regard vide scrute avidement la moquette bleu marine où traînent nerveusement ses converses abîmées. « .La dernière fois que je l'ai vu, il a dit que j'étais sacrément conne de pas participer à l'échange pour un sale connard. » finit-elle par avouer à voix basse, sans connaître la raison qui la poussée à balancer cette petite anecdote. Puis elle lâche au faux soupir amusé, dénué de toute chaleur. « .C'était ses mots exacts. Je m'en souviens encore. Il avait raison, un peu. » Du moins, elle devine que Sam sera d'accord avec Riley, ou ce qu'il en reste. Ce dernier n'avait pas un peu raison, il avait complètement raison. Encore un signe qui prouve à Davy Lancaster qu'elle ne sait jamais prendre les bonnes décisions. Mais maintenant, c'est trop tard pour refaire le monde. Y a eut trop de pertes, trop de conséquences. Elle a perdu Sam, maintenant Riley - d'une façon différente, heureusement. Y a Seth qui se comporte comme un étranger. Puis Wren. Y a même pas de mots pour Wren. Elle voudrait l'étriper, mais y a son sourire là. Wren aussi, il est rassurant, familier. Parce qu'il fait parti d'un passé qu'elle vivait à cent à l'heure et qu'elle adorait. Même si elle le voulait vraiment, elle pourrait pas s'en détacher. « .Quand est-ce que la vie est devenue aussi compliquée ?. » demande-t-elle, l'air rêveur, un peu morose aussi. Finalement, elle dépose un regard sur Sam. Dénuée de toute émotion, l'air hagard qui essaye de se concentrer sur Sam Lindley. Il a l'air fort, imperturbable. Et elle, elle est aussi fragile qu'un flocon sur du bitume. Mais elle essaye de tenir la route. Après tout, ça pourrait être pire. Ça pourrait être sa sœur, Sam, Seth ou même elle. Quelqu'un qu'elle aime vraiment quoi. Riley, il était cool, mais elle l'appréciait c'est tout. Il l'aide juste à broyer du noir un peu plus. « .Moi j'voudrais retourner dans le passé. Tu sais... A l'époque où on était vraiment heureux. » soupire-t-elle, néanmoins on ne peut plus sincère. Elle se rend pas compte de ce qu'elle dit. Il doit se souvenir de cette époque lui aussi, non ? Où ils étaient vraiment heureux. Tous les deux, ou bien avec les autres. Davy, elle donnerait tout pour recommencer. Elle dit ça parce qu'elle à l'impression que le bonheur n'est pas à l'ordre du jour, ni même du mois, de l'année. Qu'il a décidé de la bouder indéfiniment. Du coup, ça bloque tout espoir d'avoir une vie meilleure. L'existence de Davy, elle est aussi colorée d'un jour de pluie en Bretagne. Heureusement, y en a qui profite de quelques petits bonheurs malgré tout. Y a Meleya pas loin qui lui fait coucou d'un signe de main, auquel elle répond d'un sourire sincère, mais pas plus chaleureux qu'à l'accoutumé. Elle est tellement jolie Meleya, avec sa cambrure de femme enceinte. Rien que l'idée qu'elle se balade à deux, ça fait sourire Davy. Elle voudrait pas être à sa place, certes, mais elle trouve qu'il y a rien de plus ravissant qu'une Meleya enceinte.
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| | | | Zachariah La Tour Dubois there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Stéph'
› date d'inscription : 12/08/2009
› nombre de messages : 38933
› disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn)
› avatar : joseph morgan
| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Ven 12 Juil - 21:53 | |
| De sa démarche habituelle et nonchalante, il fait son entrée dans le pavillon alpha pour rejoindre ses compères jaunes et bleus dans la salle commune. Son emballement pour jouer à l'inspecteur Derrick est au point mort. Parce qu'il a vécu un bal désastreux et qu'il est obligé d'annuler tous ses plans pour l'été. Zachariah, c'est le genre de mec qui demande juste à vivre sa vie en paix, sans qu'on vienne l'enquiquiner pour des broutilles qui ne le concernent pas. Scott vint se mettre à sa gauche pour à son tour se rapatrier chez les Alpha. Ils n'ont pas le choix. Ils doivent tous cohabiter sous les ordres du doyen suprême. Et le jeune homme sent par avance qu'il va avoir bien du mal à calmer ses troupes farfelues face aux intellectuels qui sont de nature posées. Canaliser l'énergie débordante de certains énergumènes comme le Scott lui demandait beaucoup de volonté et patience. Surtout quand il remarqua que ce dernier partait directement vers deux alphas dans le but de leur mettre la main aux fesses. Il soupira en fermant brièvement les yeux avant de détourner complètement son regard de la scène qui se déroulait. Il préférait se concentrer sur les enquêteurs qui avaient déjà commencé à interroger les étudiants présents. Ce fut tout d'abord son confrère et président omega, Sam, de prendre la parole Puis les autres personnes se mirent à leur tour à déblatérer leur emploi du temps. Tous semblaient vouloir coopérer. Pour en finir au plus vite. Trouver le meurtrier, l'envoyer derrière les barreaux et pouvoir profiter du restant des deux mois de vacances. Les mains dans les poches, il attend que l'on vienne le questionner. Il n'a rien à cacher et plus vite l'interrogatoire sera terminée et mieux il s'en portera. L'un des policiers se rapproche finalement de lui et Zachariah commence son monologue. « Au moment du meurtre, je venais d'être élu roi du bal. » Affirme-t-il en grimaçant à l'évocation de son titre royal. Au départ, il avait détesté être le centre d'attraction. Le point de mire de tous. Celui dont on se moquerait durant des mois parce que soyons honnêtes : Aucun mec sur terre ne souhaite être désigné roi du bal de fin d'année. Dans son malheur, il avait eu une part de chance. Haussant les épaules avec une désinvolture propre à lui-même, il poursuivit. « Des dizaines de témoins pourront vous l'affirmer. Ils n'avaient d'yeux que pour moi. » ça, c'est son côté La Tour Dubois narcissique qui ressort. Merci Constance pour déteindre sur Zachariah. Frénétiquement, le bonhomme face à lui, note scrupuleusement chaque mot émit par le jeune homme. Son alibi est en béton. A vrai dire, c'est peut-être lui qui a le meilleur. Avec Aislynn qui se trouvait être à quelques centimètres de sa personne. Il songea brièvement à la iota, en se demandant dans quel état d'esprit elle se trouvait actuellement. Avant de revenir à la réalité. Le policier venait de fermer sèchement son calepin et s'éloigner de lui pour aller interroger un autre étudiant. Zachariah, quant à lui, fendit la foule pour se poster face à Meleya, doyenne des alpha. Il ne la connaissait que très vaguement. De nom tout au plus. Leurs confréries n'avaient pas d'atomes crochus alors leur relation était inexistante. Néanmoins, à présent, l'affaire était bien différente. « En tant que doyens respectifs de nos maisons, je propose que nous fassions front ensemble. Collaborer au lieu de se déchirer. » Une alliance temporaire ( ou pas qui sait ). Voilà ce qu'il lui proposait. Leurs confréries étaient à l'opposé l'une de l'autre, certes. Cependant avec l'intelligence des alphas et la sociabilité des omegas qui leur faisaient connaître énormément de monde, il y avait moyen pour qu'il trouve rapidement le meurtrier. Soucieux de bien paraître aux yeux de la brune, il lui offrit un sourire des plus sympathiques. Les autres omega avaient peut-être envie de jouer au Cluedo durant les soixante prochains jours mais Zachariah lui avait d'autres projets. Il tendit la main à Meleya. « Partenaires dans l'adversité ? » Il espérait sincèrement qu'elle accepterait. S'ils se divisaient dès le départ, ils étaient foutus. A cet instant, il se surprit à songer à Adriel qui devait faire face avec sa confrérie aux beta delta. Il donnerait cher pour voir comment son ami se dépatouiller parmi toutes ses groupies. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Jeu 18 Juil - 1:52 | |
| S'il est de son devoir de s'assurer que chaque omega coopère sans broncher à l'enquête en cours, Sam n'en a pas la moindre envie. Malgré la gravité de l'événement, il se sent pour ainsi dire peu concerné par le drame et n'a aucun mal à laisser le rôle de chef à son comparse et doyen, Zachariah. Ce dernier semble de toute façon bien plus enclin à la discussion, et c'est d'un regard distrait qu'il l'observe faire preuve d'un incroyable sang froid. Le jeune homme est bien conscient que son attitude correspond tout à fait à celle d'un coupable, mais encore une fois cette information lui passe au dessus de la tête. Alors qu'il s'est promis de ne plus intervenir et de laisser cette sombre affaire se tasser, il ne peut s'empêcher de laisser traîner une oreille curieuse à la conversation. Ainsi, lorsque Mavis accuse implicitement les étudiants de Berkeley - et lui-même, fatalement - il ne peut s'empêcher d'intervenir. « Ouais, en attendant aucun de nous ne pourrait dire qui était réellement Riley. S'il avait des ennemis, je miserais plutôt sur vous, les rosbeef. » réplique-t-il, acide, alors qu'il jette un froid regard au jeune anglais fraîchement débarqué. Voilà qu'il se met lui aussi à rendre la situation un peu tendue, cette réunion est définitivement trépidante. Jusque là les rapports entre l'ancien omicron et lui semblaient conviviaux, sans être profondément affectifs. Ils se supportaient, s'appréciaient même parfois. Pour autant il ne comptait montrer aucune pitié pour celui qui proférait des accusations à son égard, quand bien même ce n'était - pour lors - que des suppositions. Sur cette brève intervention pleine de bons sentiments - l'ambiance était décidément à l'ironie - Sam eut tout le loisir de s'intéresser à la seule chose qui l'intéressait réellement dans la pièce. Chose, ou devrais-je dire personne. Davy s'est défendue du mieux qu'elle pouvait, bien que personne n'ait eu besoin d'écouter le moindre de ses arguments. Ses yeux rougis et sa mince abattue se chargent très bien de convaincre l'audience et l'inspecteur qui passe rapidement à quelqu'un d'autre. Et si elle est accablée de chagrin, il n'est pas difficile de voir qu'elle aura besoin de temps pour faire son deuil. Chacun ses façons de gérer sa peine, et Davy semble éprouver un irrépressible besoin de parler du défunt. Ainsi que d'y ajouter un autre point sensible, Jonas. Si la mort de Riley est encore fraîche dans l'esprit de la brune, l'ancien petit ami de cette dernière l'est encore dans celui de Sam. Sa gêne se transforme en frustration, et il n'en devient que plus morose encore. « Un brave gars. » commente-t-il sobrement. La voix de la sagesse, surtout, qu'il pense. Mais le temps n'est pas aux pics et aux remarques acerbes, et il rend hommage à la mémoire de Riley en ne se servant pas de lui pour exprimer sa rancœur. Du moins c'est ce qu'il se plait naïvement à penser. Au fond, il est égoïste. Car son plus gros problème n'est pas d'enterrer un étudiant mais d'assister au chagrin d'une autre. Il ne peut alléger sa peine, et en être le témoin n'en est que plus insupportable. Alors il évite son regard, et tache d'être fort pour deux. Fort, certes, mais bien loin d'être rassurant. Il ne faut pas trop lui en demander non plus. « Elle l'a toujours été. Tu viens juste de t'en rendre compte, c'est tout. » Welcome to the real world, Davy. Il n'est pas dans ses habitudes d'être aussi pessimiste, à croire que l'humeur de l'anglaise déteint sur lui. Sam, lui, c'est le genre de type pour qui tout est simple et facile. Dans sa tête il n'y a pas d'entre deux, ses choix lui sont dictés avec une facilité enfantine au gré de ses envies. Il n'aime pas se compliquer la vie, malheureusement elle s'en charge parfaitement toute seule, Davy en est la preuve vivante. Pour lui tout était clair depuis des années, il voulait plus qu'une amitié, et lui avait bien fait comprendre. Résultat, elle avait donné à sa décision une complexité nouvelle, et ce par le simple fait de la refuser. Oui, Sam non plus n'aurait pas refusé un petit retour dans le temps. « Appelle-moi quand t'as trouvé comment. Enfin, le point positif c'est qu'on aura pas à revivre ces merdes une deuxième fois. » Grandiose. Dans le genre remontage à bloc, on a connu mieux. Sam est terriblement mauvais à ce petit jeu, si bien que la seule personne qu'il parvient à réconforter est lui même. En se convainquant que sa vie n'est pas si insignifiante, et qu'il s'en satisfait très bien. Dans le passé, lorsqu'il avait à consoler Davy, la solution était toute simple : il la prenait dans ses bras, lui caressait les cheveux, murmurait quelques mots à son oreille. Peu importaient lesquels, tant qu'ils étaient susurrés avec chaleur. Mais ce temps était révolu, comme elle l'avait si bien souligné. Elle décroche enfin un sourire. Seigneur qu'il aimerait en être la cause. Mais non, son regard se balade sur le ventre rond de la doyenne des alpha, et cette simple vision semble rendre sa journée moins désastreuse. Il regrette déjà la pointe de déception qui vient le titiller aussitôt. Non, ce n'est que ta fierté, pense-t-il, naïf. Il s'en fout de la faire sourire. Il n'y a aucun romantisme entre eux, seulement de mélancoliques souvenirs et de la complexité par paquet de douze.
Dernière édition par Sam R. Lindley-Scofield le Jeu 25 Juil - 20:26, édité 1 fois |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Ven 19 Juil - 23:05 | |
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Un mec était mort. Riley qu’il s’appelait. Nate ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve, il ne l’avait jamais vu auparavant. D’ailleurs, même après l’incident du bal, il ne l’avait toujours pas vu. Donc quand on lui demanda de se justifier, de prouver qu’il était innocent, le britannique se mit à rire aux éclats. Certes, on pouvait sans connaître, comme ça, froidement et sans raison quelqu’un au hasard, mais Nate avait passé la soirée du bal avec Remy-Lou Silverstone, sa cavalière. Il n’a quitté la salle du bal à aucun moment, il a la vessie solide. M’enfin, toujours est-il que Nate était convoqué au même titre que ses camarades Omégas ainsi que les Alphas pour enquêter ainsi que pour se disculper aux yeux des autres, dans le bâtiment des Alphas. Ils se trouvaient tous dans la même salle, les membres des deux confréries. L’université leur avait interdit de quitter l’enceinte de l’université durant l’enquête, ce qui était probablement plus embêtant pour Nate que pour n’importe qui d’autre à Berkeley. Le groupe de Nate devait décoller de San Francisco pour l’Europe afin de jouer dans divers festivals tout l’été durant. L’incident ayant eu lieu lors du bal retarde donc les plans du jeune anglais. Plus que cela, il allait donc perdre énormément d’argent en annulant les apparitions de son groupe à travers l’Europe. Est-ce que Nate aurait tué un parfait inconnu pour ne pas aller en tournée, par peur ou par envie d’arrêter ? Cela semble hautement improbable. En effet, pourquoi serait-il angoissé ? Ce métier, la scène, est dans son sang, et son groupe monte de plus en plus. Si cela a un effet sur Nate, c’est bien de l’exciter, et non pas de lui faire peur. Mais il devait le dire aux autres, il devait se disculper :
- Nate Rose, je suis anglais, j'étudie la musique et je suis un Oméga.
Nate lança un regard complice à ses camarades Omégas. Malheureusement pour Nate, le fait d’être anglais n’allait pas l’aider. En effet, de nombreuses personnes commençaient à soupçonner les Anglais d’avoir perpétrer ce meurtre, et Nate allait donc également devoir justifier sa nationalité, un comble.
- J’étais au bal avec une autre Oméga, Remy-Lou, et je ne l’ai pas quitté des yeux de la soirée. Là, maintenant, je suis censé être sur scène en Angleterre, à un festival, devant des dizaines de milliers de personnes. Donc franchement, à part pour le plaisir de perdre de l’argent et de ne pas voyager, je ne vois pas pourquoi j’aurais pu m’en prendre à quelqu’un que je n’ai jamais vu de ma vie et dont j’ignore même le prénom, sans vouloir manquer de respect à qui que ce soit.
Puisque Nate et les Omégas se trouvaient en compagnie des Alphas, les intellos d’une université déjà élitiste. Ils sont, d’une façon, la crème de la crème, des grosses têtes. Donc, en théorie, suffisamment intelligents pour comprendre que ce que venait de dire Nate tenait debout.
- Alphas, vous êtes l’intelligence de cette université, vous êtes donc suffisamment futé pour comprendre que je n’ai donc rien à voir avec cet incident. Et nous autres, Omégas, étions bien trop occupés à faire la fête et à profiter du bal pour tenter de ruiner ce que l’on aime le plus. Et ça semble trop simplet pour venir de vous.
Pour Nate, les Omégas et les Alphas étaient innocents. Les Omégas aimant trop faire la fête pour tenter d’en détruire une, les Alphas étant trop intelligents pour se rabaisser à quelque chose de si simple, comme l’avait précisé la doyenne des Alphas, une certaine Meleya. Alors quitte à être coincé à Berkeley, autant tenter d’aller de l’avant et d’avancer dans cette affaire, afin que chacun puisse vaquer à ses occupations dans les plus brefs délais.
- Tentons alors d’avancer dans cette affaire, car j’aimerais bien être ailleurs cet été, tout comme vous j’imagine. Alors si le responsable de cet acte n’est pas ici, où pourrait-il bien être ?
Nate n’étais pas à Berkeley depuis très longtemps, et de toute façon, il n’y était que très rarement, puisqu’il passait le plus clair de son temps en tournée ou en soirée. Il aurait pu être bien plus utile lors d’une rixe lors d’un de ses concerts ou durant une soirée, mais pendant le bal de fin d’année de son université, Nate n’allait pas pouvoir être d’une grande utilité malheureusement. Toutefois, pressé de vouloir quitter Berkeley, la Californie et les Etats-Unis pour le vieux continent, son Angleterre à lui, Londres, sa famille, son groupe et ses fans européens, Nate voulait vraiment faire avancer cette affaire. Il pensait à lui pour le coup, oui, plus qu’à la famille de quelqu’un qu’il n’a jamais vu de sa vie, il en était conscient, mais il fallait organiser ses priorités, et sa tournée européenne et sa famille passent avant la mort d’un étudiant que Nate ne connaissait pas lors du bal de fin d’année.
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| | | | June D. J. Martin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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| | Sujet: Re: Alpha ❀ Oméga - Sujet commun intrigue Dim 21 Juil - 2:39 | |
| Cette situation ne me plait guère, c'est une certitude. Voir mes alphas se faire interroger, décortiquer sous tous les angles par ces agents en costume de policiers est presqu'un supplice, tant ils semblent mal à l'aise. Et de surcroit, les policiers sont encore une fois plus qu'agaçant, tant les réponses apportées par les alphas ne leur semblent pas crédible. Pourtant, les alphas, la crème de la crème, l'intelligence suprême, n'auraient pu se résoudre à commettre un crime si imparfait, où tous les doutes sont permis. Cela devrait couler de source bien sur, être évident pour tout le monde, mais bien sur, cela n'est pas assez clair pour les agents de l'Etat, toujours aussi critiques et insupportables, à afficher cette mine arrogante. Quelques secondes plus tard, mon regard se porte sur le doyen des omégas qui entre dans le pavillon alpha, d'un air nonchalant. Ce dernier réponds aux questions sans grande difficulté, d'autant qu'au moment du meurtre, il était élu roi du bal de promotion, autant dire qu'il est exempt de tous soupçons. Ce dernier par ailleurs, s'avance vers moi, pendant que je croise le regard souriant de Davy, qui descends vers mon gros ventre. Zachariah se place devant moi et me propose que l'on s'allie dans cette histoire, tant les choses s'annoncent compliquées. Il me laisse quelques secondes de réflexion, avant de tendre ma main, attendant vainement que je la sers. « Partenaires dans l'adversité. Tu as raison, il vaut mieux s'allier et se soutenir plutôt que de se déchirer. C'est déjà assez le bordel en ce moment pour vouloir en rajouter une couche. » Pour allier le geste à la parole, je sers sa main et l'invite à aller s'installer un peu à l'écart, afin de parler de la situation. Je ne connais pas Zachariah, seulement son nom, rien de plus normal puisqu'il s'agit d'un La Tour Dubois. Mais j'ose espérer qu'il est une personne droite et sincère, et qu'il va tenir parole jusqu'au bout. Mes prunelles balayent largement le salon du pavillon, observant les membres un à un de nos confréries se faire interroger, malmener. Et clairement, cela finit par m'insupporter plus que tout. « Je ne comprends pas qu'ils agissent ainsi. Certes nous étions tous au bal, mais on a l'impression que tout le monde est coupable à leur yeux. De surcroit, à part être agressifs et arrogants, ils sont incapables de faire preuve de respect. Je vais finir par exploser. » Je me tais quelques instants, avant d'entendre Sam accuser implicitement mon président de confrérie, Mavis, anciennement omicron et venant tout droit d'Oxford. Cette accusation m'agace au plus haut point, d'autant que Mavis est tout simplement une crème de la crème. Ce Sam décidément ne me plait pas. Je le sais suffisamment proche de ma Elmas, pour savoir qu'en un claquement de doigt il pourrait la briser comme on casse une brindille. Une chose est sure, cet oméga, je vais le garder à l'œil et pas qu'un peu, d'autant qu'il semble particulièrement intéressé par ce que Davy a à lui dire. Il lui montre par ailleurs beaucoup d'intérêt, un peu trop même mais encore une fois, je n'ai rien à dire et ce ne sont pas mes affaires. Je me tais malgré tout et j'attends que les interrogatoires se poursuivent. Au bout d'un moment, à observer la situation je finis par prendre la parole. « Est-ce que l'on peut maintenant disposer? Je pense que l'on a suffisamment répondu à vos questions, et que vous avez bien compris qu'aucun d'entre nous n'a commis ce meurtre. » Sans le vouloir, je hausse le ton, attitude très étrange de ma part, ce qui ne semble pas au goût de l'agent de police en charge des interrogatoires. Celui-ci se plante devant moi, les mains sur les hanches et me demande pour qui je me prends pour lui parler ainsi. Je lui répondrai bien que je suis la future dirigeante de la Bulgarie, mais une telle prétention n'est tellement pas mon genre… Je préfère me contenter de répondre avec honnêteté. « Je suis la doyenne des alphas, qui est particulièrement agacée de voir à quel point vous malmener mes camarades. » Le ton est donné, et j'espère fortement que Zachariah va me suivre, puisqu'après tout, alpha ou oméga, même combat face à ces agents de police. « D'autant plus que je suis enceinte jusqu'aux dents, et au cas où vous ne seriez pas au courant, on ne s'amuse pas à contrarier une femme enceinte, au risque de devoir avoir à faire à son courroux. A moins que cela ne vous fasse pas peur.» Je m'agace encore un peu plus, et je me contrôle pour ne pas me mettre à parler en Bulgare, ma langue maternelle. Mais à coup sur, si j'en viens à employer la langue slave, je ne doute pas un instant de la frayeur que je pourrai lui provoquer. |
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