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Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins

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MessageSujet: Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins EmptySam 16 Nov - 20:57

C’est dernier temps, tu t’étais un peu relâché, niveau étude. Il faut se l’avouer, avec Caroline qui te tracassait et le retour d’Helsye dans ta vie, sans compter Jorden qui vivait plutôt mal et Marni qui vivait leur séparation tout aussi mal, tes études s’étaient un peu retrouvées délaissées. Pourtant, tes notes n’ont pas particulièrement descendu, mais tu te sentais coupable d’avoir tant repousser tes priorités. C’était donc un vendredi matin, alors que tu n’avais cours qu’après l’heure du diner, que tu t’es décidé à aller à la bibliothèque et travailler sur ton rapport de recherche pour ton cours de biologie. Cela te ferait du bien, que d’étudier un peu et de te plonger dans tes travaux. Ne plus penser à rien serait une bonne idée. Tu te dirigeas sous la douche, histoire d’être parfaitement réveiller, pour ensuite revêtir un jeans quelconque et une chemise bleue, bien banale. Enfouissant tes divers livres dans ton sac, tu enfilas une paire de basket et quitta la résidence des Alphas alors qu’il était encore particulièrement tôt. Tu pris au passage un croissant et une bouteille d’eau, croissant que tu grignotas sur le chemin. Ton alimentation n’avait jamais été des meilleures, bien que tu sois étudiant en médecine et que tu saches les effets néfastes que cela pourrait avoir. Mais c’était justement par manque de temps – et d’envie, qu’on se l’avoue – que tu négligeais ton alimentation ainsi. En contre partie, tu allais courir au moins une fois par jour et tu t’entraînais plutôt régulièrement, histoire d’oublier la culpabilité que tu pouvais ressentir lorsque tu étais chez toi et que ton charmant grand-frère portait une attention particulièrement à ce que tu mangeais. Ouai, il te connaissait bien, toi et tes stupides mauvaises habitudes qu’il tentait de te faire perdre. Pour être franc, il y avait aussi le départ de Casey qui te tracassait. Bien que tu ne l’ais jamais réellement remarquer, avoir ton frère aussi proche te faisait du bien. Tu aimais savoir qu’il était à disponibilité et que tu pouvais aller le voir n’importe quand, dès que tu en avais besoin. Maintenant qu’il était reparti pour New-York pour aider les affaires familiales – une moue de dégoût apparut sur ton visage – tu réalisais combien son départ pouvait t’affecter et que votre relation avait réellement évoluée depuis que ce dernier était de retour d’Italie. Ton frère te manquait, voilà tout, ce qui ajoutait à la charge que tu avais placé sur tes épaules.

Finalement, tu entras dans la bibliothèque, inspirant une bouffée d’air renfermée, odeur qui t’avait manqué ces derniers temps. Allant prendre place à une table, tu ouvris tes divers manuels et cahiers de note, pour ensuite sortir ton ordinateur portable – achat nouvellement fait mais Ô combien pratique – et ainsi commencé ton rapport de recherche. Lorsque tu te mettais à travailler, tu pouvais y passer des heures, concentré sur l’écran de ton ordinateur. Tu travaillais avec beaucoup d’application, histoire de rechercher la note maximale. Tu pris quelques gorgées à ta bouteille d’eau, captivé par un texte que tu étais en train de lire. Le problème était que cela faisait tellement de fois que tu le lisais, encore et encore, que tu le connaissais presque par cœur, ce qui n’aidait pas à ton travail. Soupirant, tu te levas, jetant quelques fois des regards à ton portable laisser sur le plan de travail, pour aller voir dans les étagères s’il n’y avait pas d’autres livres sur la biologie qui pourrait t’aider à ton rapport, parce que là, après une vingtaine de pages, tu séchais et tu ne trouvais pas l’information que tu souhaitais avoir. L’internet c’est bien, mais les informations sont d’autant plus fiables dans un vrai livre papier. Promenant ton regard sur les livres de la section biologie, celui-ci se posa toutefois sur une demoiselle qui se trouvait à quelques pas plus loin. Elle te disait quelque chose, la demoiselle. C’était une Bêta, ça, tu en étais sur. Tu finissais toujours par te rendre entre les murs de cette confrérie et elle te disait clairement quelque chose. Tu haussas cependant un sourcil alors qu’elle prenait son livre pour ensuite partir rapidement, comme si elle cherchait à fuir quelque chose ou encore à ne pas être remarquer. Un sourire étira tes lèvres alors que tu passas par une autre rangée pour finalement te retrouver en face d’elle. Ton rapport pouvait bien patienter encore quelques instants pour satisfaire ta curiosité qui venait d’être piquée. Alpha un jour, Alpha toujours. « J’ignorais qu’emprunter un livre à la bibliothèque pouvait être quelque chose d’honteux » lui dis-tu, un léger sourire sur les lèvres. C’était l’allure qu’elle t’avait donné, en prenant le livre puis en détalant. Comme si, en toute Bêta qui se respect, elle se devait d’être complètement cruche. Pas que certaines l’étaient… Mais si, à vrai dire. Pourtant, une belle femme et intelligente de surcroît est d’autant plus intéressant. Du moins, si l’on se fiait à l’avis du futur neurochirurgien. Ton regard glissa sur ton ordinateur, plus loin, t’assurant toujours qu’il était en place, avant de retomber sur la silhouette féminine qui se trouvait devant toi. Toujours un léger sourire sur les lèvres, tu te demandais réellement le pourquoi d’une telle réaction. Qu’on soit franc, tu as toujours été de nature curieuse, à tout vouloir comprendre, à toujours chercher réponse à tes questions. C’est comme ça, tu n’y peux rien. Tu fais tout de même des efforts, histoire que ce ne soit pas trop lourd pour ceux de ton entourage. Surtout que, en t’attardant un peu plus sur son visage, tu te rendis compte que, si tu la voyais souvent chez les Bêtas, tu l’avais aussi aperçu quelques fois à la bibliothèque. Uhm, intéressant tout ça. « Je suis surtout plutôt surpris de voir une Bêta dans un tel endroit. » Non mais, pour la plupart, elles préfèrent passer du temps devant leur miroir à se préparer. Bon, ce n’est pas spécialement vrai, tu en connais des très intelligentes qui travaillent fort sur leurs études, mais tout de même, c’est peu fréquent. Pire encore au niveau des Deltas. « Et pourtant, une demoiselle intelligente est particulièrement plus intéressante qu’une qui ne fait que s’admirer dans le miroir, non ? » Aller petite, tu n’as pas le choix, il y a l’Alpha qui cherche à en savoir plus. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’il te voit détaler avec un livre à la main et ça, ça attise sa curiosité.
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MessageSujet: Re: Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins EmptyJeu 26 Déc - 20:19

On ne pense pas que ça puisse nous arriver. Se sentir léger et à la fois vide de toute émotion, de tout ressenti. Ne pas savoir si on est heureux ou triste. Ne plus réfléchir à la direction à emprunter. On vit par habitude. On vit sans réellement chercher un but. Maisy était dans cet état. Elle n'arrivait pas à tourner la page. Elle n'arrivait pas à retrouver sa belle humeur. C'était en effet compliqué à gérer. Joe était parti. Il était revenu. Il avait essayé, en vain, de s'expliquer et de se justifier. Néanmoins, les paroles ne pouvaient pas lui faire oublier la douleur. Elle ne s'était jamais sentie torturée de cette manière. Elle n'avait pas compris ses actions, ses réactions et pourtant, elle s'était faite une raison. Elle avait essayé de l'oublier mais, à chaque fois, un détail, un souvenir venait la tourmenter. Alors, depuis quelques semaines, la jeune femme s'était installée dans la bibliothèque de l'université. Elle passait souvent en coup de vent, les bras chargés de bouquins. C'était toujours le même intérêt, l'astronomie. C'était son seul remède pour ne pas y penser, pour s'intéresser. La jeune femme avait cette passion particulière pour les astres depuis des années. C'était toujours de cette manière qu'elle arrivait à se changer les idées. Quand sa mère lui promettait monts et merveilles, Maisy passait ses nuits sur le toit de cette maison qui l'avait vu grandir. Chez ses grands-parents, l'enfant essayait d'avancer et de ne plus considérer ces promesses comme une réalité. Car, ça n'arrivait jamais. La mère de la jeune fille ne viendrait pas. Depuis une dizaine d'années, c'est ce qu'elle prétendait, c'est ce qu'elle essayait de lui faire croire. Volant à cette enfant, la notion d'humanité, de famille et de parole. Voilà de quelle manière Maisy se relevait, elle étudiait. Elle se passionnait toujours en peu plus et souvent à l'abri des regards. Elle n'aimait pas se dévoiler sur ce sujet. Elle n'aimait guère être questionnée. En effet, les faux semblants lui convenaient mieux que la vérité. De cette manière, on ne savait pas ce qui pouvait l'affaiblir ou la rendre plus forte. Rares étaient les personnes, au courant de cette intelligence particulière. Rares étaient ceux, avec qui la jeune femme voulait en discuter. Marchant donc assez rapidement vers la sortie de cette bibliothèque, Maisy essayait de ne pas croiser de regard. Elle essayait d'être aussi invisible qu'un fantôme. Elle ne voulait pas discuter. Elle ne voulait pas saluer. La jeune femme était rarement de mauvaise humeur mais, quand ça lui tombait dessus, c'était plutôt compliqué à gérer. Surtout quand elle avait failli lui marcher sur les pieds. Qu'est-ce qu'il lui veut Superman ? Deux têtes en moins, la jeune femme lui faisait face. Elle tombait dans son regard et remarquait cet incroyable sourire en coin. Il était mignon l'inconnu mais, un peu maladroit dans son approche. Une attitude qu'elle n'allait pas tarder à lui faire remarquer. « Qui a dit que c'était honteux ? A ce que je sache, on est encore libre d'emprunter ces livres. Marquant très brièvement pause, elle ne pouvait pas s'empêcher de l'interroger davantage. Tu es le gendarme de cette bibliothèque ? » Au moins, de cette manière, elle serait au courant. Elle apprendrait qu'il était le directeur de cet endroit, celui qui gérait les allées et venues de ces bouquins. Plutôt sur la défensive, la jeune femme avait répliqué. Elle ne s'était pas laissé faire et surtout elle ne comprenait pas cette intervention. Puis après courte réflexion, elle commençait à méditer. Il ne serait pas alpha, ce beau mec ?! Il n'était pas là, les trois voir cinq fois, où elle était venue faire des échanges ? Maisy était-elle surveillée ? Elle reculait d'un pas pour le regarder, pour l'observer. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? Est-ce que le professeur Shark l'avait engagé ? Il avait tellement de secret, que la jeune femme n'était plus étonnée de rien. Cependant, elle ne voulait pas y croire. Pour la première fois et depuis longtemps, elle souhaitait qu'un homme s'intéresse à sa personne pour qui elle était. Peut-être qu'il était une de ces rares exceptions. Voir plus loin que son nez, ne pas toute suite penser à ce qui pourrait se passer. Avancer en terre inconnue et guider par la curiosité. La demoiselle changeait donc radicalement d'attitude. Ce ton qu'elle utilisait comme défensive se transformait en ironie. « Eh bien, au moins avec cette étiquette, je peux me permettre bien des choses. Je n'ai pas besoin de m'embarquer dans de grande discussion avec la gente masculine. Pas besoin de prendre de risque et de le perdre en cours en chemin. » répliquait-elle en toute honnêteté. En effet, Maisy se servait de cette excuse pour ne pas les gêner. S'ils réalisaient qu'elle était bien plus intelligente qu'elle n'y paraissait, il pourrait prendre la fuite. Dans le cas contraire, elle s'amusait de la situation. Elle aimait jouer ce double jeu et leur faire croire qu'ils étaient des dieux. Sauf, qu'il semblerait qu'à cet instant, la jeune femme se retrouve face à aussi intelligent qu'elle. Elle se retrouvait face à quelqu'un d'intéressant et t’intriguant. Il se pourrait que son comportement en subisse les conséquences. La jeune femme faisait tout pour ne pas être déstabilisée, pour ne pas être emportée par la brillance et la clarté de ses prunelles. « Tout dépend de ce que tu recherches ! » Donc tout dépendait de ce que voulait l’homme ou ce que voulait la femme. Un peu de compagnie ou une chaleur particulière. Il y en avait pour tous les goûts et pour tous les styles. Parfois, il arrive que deux opposés s’attirent mais, rares sont les couples qui peuvent s’en vanter toute une vie. « Est-ce que je dois prendre ceci pour un compliment ou une attaque ? Que je sache directement ce qu’il en est. Qui tu es. » déclarait-elle une dernière fois et sans s’emporter. Maisy arrivait drôlement à se contrôler. Simplement parce que ce genre de réflexion ne l’atteignait pas. Elle arrivait à faire la part des choses, à lui trouver toutes les raisons du monde. Après tout, il ne la connaissait pas. Il ne savait rien sur elle. Donc toutes les réflexions n’étaient que des futilités, du vent. Toujours méfiante sur ses attentions, sur ce premier pas qu’il venait d’effectuer vers elle.
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MessageSujet: Re: Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins Being intelligent is not a crime - ft. Maisy R. Cagle-Hopkins EmptyDim 12 Jan - 22:46

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