Jean noir moulant, ok, teeshirt rouge décolleté, ok, maquillage qui fait que je ressemble plus à une poupée qu'à moi, ok, cheveux lissé bien coiffés, ok, chaussure à talons, ok aussi. Je crois bien que je suis prête, je lance un dernier sourire à mon reflet dans le miroir, plutôt contente de ce à quoi je ressemble. C'est comme si c'était Halloween en avance, je suis déguisée pour que les gens pensant que je suis ce que je ne suis pas. De toute façon qu’est-ce que j’en sais où on allait, j’allais me promener. J'attrape mon portable, je reçois un message de Sixtine. Hey ma folle ! Faut qu’on se voit j’ai un jeu de… boules à nous faire essayer ! Je répondis positivement, bien évidemment. Voilà que ce petit bout de femme venait mettre une pointe de lueur magique et bien éclairait, afin d’illuminer ma journée qui ne s’était résumée qu’à du pur caca, pour ne pas dire autre chose. Aujourd’hui les cours ont été spécialement ennuyeux, j’écoutais le prof, non mais parce que ce qu’il disait était intéressant, mais bien parce qu’il était plutôt sexy, muni de ses yeux bleus et de son sourire Colgate qui me faisaient complètement craquer, il y avait de quoi suivre le cours avec joie. Mis à part cette petite parenthèse, qui m’avait plutôt motivé dans la journée pour l’espace d’une quarantaine de minute, ma journée n’avait pas été l’une des meilleures et voilà que ma biatch était venue y mettre un peu de lumière, histoire qu’elle ne sombre pas dans mon âme comme une journée ordinairement et stupidement inutile. En plus « jeu de boules » il n’y avait que moi pour l’inspirer autant perversement. Enfin, elle aurait sûrement dit que ce n’était pas pervers elle, mais on se comprend. Il fallait donc allait faire un jeu de boules, je pensais à n’importe quel sport qui était fait avec une balle et je m’en rends compte que la plus grande partie d’entre eux requièrent une balle, donc j’abandonne et file me changer en tendue plus confortable. Alors que je m’apprêtais à me changer, je me rappelle Sixtine m’avoir dit qu’il fallait qu’on aille faire des conneries au golf une fois et comme je pouvais carrément lire dans son esprit, je me rendis compte que c’était sûrement le sport que l’on allait faire voir, pratiquer, si on peut dire cela comme ça. En pensant à cela, je me figure déjà la tenue sexy que j’allais porter. Pas question de choisir une de ses tenues totalement courantes pour femme, la mienne serait bien spéciale. Une mini jupe sexy et un haut de sport, ou plutôt soutien-gorge sportif noir push-up, qui ne couvrait même pas la moitié de mon ventre, mais seulement ma poitrine. Je me munis également de longues chaussettes foncées que je tirais jusqu’à mon genou, puis des chaussures de golf que j’avais acheté il y a bien longtemps. Je me décide d’enfin sortir de la salle de bain et c’est alors que je reçois un autre message. Je passe te prendre en voiture. Enfin légèrement maquillée et prête, je prends mes lunettes de soleil, glisse mon portable dans mon soutien-gorge comme d’habitude et l’attendit dehors, assise sur un banc qui se trouve à la sortie de mon manoir. J'inspire profondément avant de quitter la maison. Je ne dis pas que ça va être nul au contraire, cette fin de journée avec ma meilleure pour faire des conneries, soit Sixtine, ce sera obligatoirement une soirée d’enfer, digne d’un jeudi soir. J’attendais sur ce banc, depuis quoi ? Deux minutes et elle était déjà là, dans la Porsche qu’elle avait achetée récemment, que j’avais d’ailleurs choisi. En guise de salut on fait notre « tchèque des biatch » et j’entre dans la voiture en refermant la porte lorsque je pris place et lui fais un bisou tendre sur sa joue. Godness ma gazelle t’es trop canon ! Le compliment de départ, chose qu’elle n’oubliait jamais de souligner, j’étais franchement contente de l’avoir rencontrée cette fille, on se complétait franchement et bizarrement. On a toujours fait un bon duo, tu le sais. Disais-je afin de lui faire souligner qu’elle était tout aussi canon que moi. Les cheveux au vent, la musique à fond, on se dirigeait en direction du golf qui était dans le nord de San Francisco. Je compris finalement que j’avais raison, c’était bel et bien au golf qu’elle m’emmenait, comme je le disais, je la connais trop bien, je suis la meilleure personne pour la déchiffrer. On entre et on paye rapidement tout ce qu’il fallait payer, puis on commence à jouer, à s’amuser. The game is on, bitches. Comme on dirait. Un beau garçon se trouvait derrière nous, dans le parcours juste à quelques mètres de nous, puis je fais une courbe avec ma silhouette de rêve, je me baisse pour prendre la balle que j’avais fait tomber exprès, on pouvait ainsi entrevoir ma culotte sexy que j’avais mis exprès sous ma mini-jupe. Je retourne brièvement mon visage et tout en regardant son visage de satisfaction, je lui fais un clin d’œil. Je ne pouvais pas en dire autant de cette blonde qui nous regardait alors qu’on faisait semblant de jouer, elle nous regardait munie d’un sourire moqueur. Il était temps de jouer, elle ne savait pas avec qui elle en avait à faire là. Le duo de choc. Elle devrait avoir peur, moi j’aurais peur à sa place, franchement, je me mordrais la lèvre, je me serais déjà téléportée dans une autre planète bien lointaine. The game is on, bitches.

Toujours et encore vêtue de ma mini jupe sexy et mon haut de sport, ou plutôt soutien-gorge sportif noir push-up, qui ne couvrait même pas la moitié de mon ventre, mais seulement ma poitrine, ainsi que mes longues chaussettes foncées que j’avais tiré jusqu’à mon genou, puis des chaussures de golf que j’avais acheté il y a bien longtemps. Tenue sexy qui faisait encore et toujours tourner la tête des tous les joueurs –et même joueuses jalouses– qui se trouvaient dans le grand terrain de golf. Cette blonde continuait de nous fixer alors qu’on faisait semblant de jouer, elle nous regardait munie d’un sourire moqueur. Il était temps de jouer, elle ne savait pas avec qui elle en avait à faire là. Le duo de choc. Elle devrait avoir peur, moi j’aurais peur à sa place, franchement, je me mordrais la lèvre, je me serais déjà téléportée dans une autre planète bien lointaine. The game is on, bitches. Je ne sais pas comment c’est arrivé, bon à chaque fois que je suis avec la Six les choses arrivent trois-cent fois plus vite que d’habitude, mais c’était là qui se trouvait tout le fun de pouvoir sortir et m’amuser en sa compagnie. Elle me jeta un regard, un simple clignotement des yeux qui me font tout comprend, celle-là allait passer un mauvais quart d’heure. Aussitôt dis, aussitôt fait. On commençait déjà à lui rendre la vie noire. Nous étions en un genre de compétition désormais. Sixtine décide de taper la balle la première, elle se met en position, légèrement cambrée et penchée en avant, elle se prépare à taper la balle. Dès que le mouvement fus fait, la balle rentre aussitôt dans le trou. Fière d’elle, elle n’hésite pas à me faire un grand sourire et après en faire un à la blondinette un peu plus loin, qui elle aussi joue à son tour et arrive à mettre la balle dans le trou un peu plus loin. Le garçon qui tout à l’heure ne s’était pas gêné à regarder ma culotte avait été rejoins par un de ses amis, lui tout aussi sexy. Sixtine, prend son putter et va le rejoindre, son nouvel ami pour lui faire une proposition. Excuse moi, tu pourrais m’aider s’il te plait... j’y arrive pas trop… elle lui propose de venir l’aider, il ne semblait pas que c’était la première fois que cette blondinette étaient venue au golf et puisque donc la battle était plutôt injuste, puisque nous n’étions pas vraiment le genre de fille qui venait là tous les jours s’entrainer, cela me semblait plutôt juste que ses deux garçons sexy viennent nous aider. Je décide de faire la même chose à mon tour, mais seulement en lui faisant un geste de la main pour qu’il vienne. Je voyais déjà la blondinette toute rouge de jalousie. Le temps qu’ils nous rejoignent, je prends mon équipement et tape dans la balle en direction de la blondinette, maintenant aussi rouge qu’une tomate. Elle atterrit rapidement sur sa tape et elle tombe le cul sur le grand territoire verdoyant qui était sous ses pieds. Une de ses amies vient en notre direction, alors que l’autre l’aidait à se relever. Celle-ci lance un regard de défi au garçon qui était désormais venu me rejoindre, ils semblaient se connaitre. Il me chuchote aussitôt à l’oreille que celle-ci était sa « folle ex-copine qui était encore et toujours amoureuse de lui » oooooups. Salope. T'as vu ce que t'as fait à mon ami ? Avait-elle dit ? Elle m’avait appelé ça a moi ? La guerre était donc déclarée et décidément c’était le moment de jouer. J’ignorais d’ailleurs sa question qui était franchement inutile. Enchantée Salope, moi c’est Juliet et ça c'est Sixtine et nos copains. Baaaam. Dans sa gueule. Elle ne savait vraiment pas à qui elle avait à faire cette fausse blonde, je regardais Sixtine et lui fis un clin d’œil, je donnais la main au garçon qui était venu me rejoindre, afin qu’elle devienne encore plus rouge qu’une tomate. Sixtine s’apprêtait à prendre la parole.

Spoiler:

Non monsieur ! Je suis innocente !

Julietouf ∞ Sixtouf

Le cliché de l’ex copine jalouse, j’adore ! Nous avons encore plus de terrain pour bien les faire chier. Ju’ commença en répondant à ce qui pouvait être une « pique ». A sa réponse je me mis à rire ce qui fis rire les autres. Juliet me fit un clin d’oeil comme pour me laisser la parole. J’avança un peu plus vers la brune venu sur notre camp de guerre pour finir par la regarder dans les yeux un sourire en coin de bouche, le genre moqueur qui rend fou. Oui.. Sixtine. Mais tu peux m’appeler Conasse aussi, il y a pas de soucis. Je me suis retourné vers le garçons derrière moi. Dis moi chéri, c’est ton ex enragé aussi ? La brunette me regarda méchamment en commencent à ouvrir la bouche pour parler, je lui coupa la parole : Bah quoi ? En général ce genre de fille se tape les amis de leurs mecs, non ? Elle comprit vite que j’ai la pratiquement traité de putain.. Non ça ce fait pas, mais bon quand on commence à venir sur mon terrain en insultant ma meilleure amie, on prend souvent cher par la suite. Bon sinon ta pote là bas, qui s’est étalé comme une merde, ça va ? Elle à pas éclaté ses implants de fessier ? Ca serait dommage quand même, c’était réussi ! La gonzesse repartit vers sa copine au sol carrément énervé. Juliet, j’adore quand tu vise bien tu sais ? Bon faut dire que avec des coach comme vous les mecs !! Dis-je me mettant sur la pointe des pieds pour faire un bisou sur la joue du garçon derrière moi. Celui ci semble plutôt content d’ailleurs. Juliet ! Ca te dis d’aller voir nos amies la bas, voir comment ça ce passe pour elles ? Nous partons vers elle suivit par les garçons décidé à ne plus nous lâcher, l’un d’eux s’est d’ailleurs mit à côté de moi pour passer sa main sur ma hanche opposé. Je ne l’ai pas repoussé pour autant.

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