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Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH]

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MessageSujet: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyJeu 20 Juin - 21:38

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 1306200934058685058h03 - Journée pourrie. C’était annoncé dès la sonnerie du réveil. Je devais m’y attendre cette journée serait merdique à souhait. J’étais mal réveillé, mal luné et j’avais mal à la tête. La soirée de la veille avait fait des ravages dans mon esprit, mais aussi dans mon estomac. Difficile, oui, ce réveil était difficile. Emerger était un acte laborieux en cette matinée. Pourtant, malgré que les cours fussent terminés, je devais me lever. C’était doublement blasant. Depuis une semaine j’avais trouvé un petit boulot dans un café, ce n’était pas trop fatiguant et cela me permettait de pouvoir payer mon loyer. Je sais ce que vous vous dites, mais non, j’avais aussi le sens des responsabilités. Dans un sens je n’avais pas le choix, si je voulais un toit au-dessus de ma tête il fallait bien que je me bouge le cul à l’entretenir. Du coup j’enchainais les petits boulots. En général, j’occupais chaque poste deux semaines, je faisais des remplacements, des stages rémunérés, des petits boulots ponctuels…  Rien de bien sérieux, mais enfin cela m’aider à joindre les deux bouts. Très peu de personne connaissait cette facette de ma personne. D’ailleurs, je n’étais pas très à l’aise avec cette partie de ma vie. Je savais que je devrais faire avec, pourtant je n’en étais pas fier. Peu de gens était au courant tout simplement car peu de personnes me connaissaient vraiment. Je me plaisais plus à faire croire qu’à me montrer tel quel. Une sorte de couche de protection. Un bel émaille impossible à faire sauter. Pour me connaitre, il fallait m’avoir rencontré avant, autrefois, d’antan. Lorsque j’étais en Australie, piégé dans ma tour dorée. Désormais je jouais un double jeu et je me plaisais à berner mon monde. C’était amusant, du moins je m’amusais. Combien de temps, ça, je l’ignorais. Mais qu’importe. Le temps pour moi  est éphémère, rien ne me satisfait bien longtemps. J’enchainais les boulots comme j’enchainais tout dans ma vie. Je n’envisageai jamais le futur, et je parlais jamais de mon passé, seul mon présent m’intéressait. Me démerder seul, voilà ce qu’était devenu le but de ma vie. Etre ma propre œuvre me permettait de n’avoir à remercier personne.
11h13 – Je ne sais plus. Combien de café ou de thé avais-je pu servir ce matin ? Parfois lorsque je me faisais chier, je m’occupais à compter. Là c’était trop difficile de calculer. J’étais toujours mal de la veille et travailler n’avait rien arrangé à la situation. Heureusement il n’y avait peu de monde aujourd’hui. L’affluence n’était pas de mise, dieu merci. Mon service s’arrêtait dans peu de temps, pour le coup, je calculais limite les secondes. Ras le cul. Voilà c’était ça, j’en avais ras le cul. Je n’avais qu’une envie : me recoucher. Oublier et dormir. Je fantasmais sur ma couette. Je m’imaginais déjà me glisser dedans, elle serait fraîche et douce. Parfait pour me bercer. Quoique, je n’aurai sûrement pas besoin de ça pour me pieuter. Plus que cinq minutes désormais. J’enchainais les cafés, tantôt avec sucres, tantôt avec chantilly, sans caféines, avec lait… Je travaillais à la chaine sans vraiment calculer ce que je faisais. Le sourire n’était pas vraiment au rendez-vous non plus. Au pire, ils diraient dans leur barbe que je suis un connard. Je me foutais de leur avis. J’étais au même point qu’eux sauf que je n’avais pas droit au café de début de journée. Alors leur avis, ils pouvaient se le carrer. C’était bien loin d’être un souci pour moi. J’essayais de ne pas balayer, pour se faire, je maitrisais tous les traits de mon visage. Surtout mes joues, c’était l’endroit majeur pour camoufler un bâillement impromptu. Je ne voulais pas me faire virer non plus.  Etrangement, j’avais eu peu de clients, mais pas mal de cons. C’était souvent comme ça le matin. Le petit San Francisco qui se réveille pour bosser. J’étais dans la même situation qu’eux mais ils avaient tendance à l’oublier. Beaucoup me traiter comme leur larbin, mais me battre avec les têtes à claque ne ferait pas « correct » sur mon curriculum vitae. Du coup, je préférais passer au-dessus et prendre ça à la légère. De toute façon dans deux semaines je ne serais sûrement plus ici. « Joe ! Sers la demoiselle et après tu peux laisser ton tablier. » Joe ? C’était bien la seule personne au monde à me nommer ainsi. D’ailleurs je détestais les surnoms, mais je n’avais pas la tête à m’arrêter aux moindres détails ce matin. De plus, me la ramener était déplacé, j’étais là pour survivre et non pour laisser exalter ma fierté. Un petit soldat, voilà ce que j’étais. C’était sûrement pour ça que le soir venu j’aimais inverser les situations. Très peu de personne connaissait cette double facette, pour ainsi dire je crois que personne n’en avait conscience. C’était mieux ainsi d’ailleurs. Je ne voulais pas paraitre vulnérable, je ne voulais pas apparaitre moi-même. Ma dernière cliente, il ne m’en restait qu’une et le calvaire serait fini. J’essayais de me motiver, mais mon sourire passa très vite lorsque je vus de qui il s’agissait. Elle. Léo. Mon amie. Mon ancienne proie. Déstabilisé, oui je l’étais, mais je ne devais rien laisser apparaitre. J’avais foutu son couple en l’air par simple envie, elle l’ignorait et ce qui tenait debout notre relation –qui depuis c’était quelque peu détériorée. Putain, c’était vraiment une journée pourrie. Je me doutais qu’elle avait des soupçons à mon sujet, mon objectif : les dissiper. Je n’avais pas trois milles solutions : éviter le sujet, le servir son café et prendre mes jambes à mon cou pour me casser vite fait. Pour l’heure, je n’avais pas vraiment le choix. « Salut, je te sers quoi ? » C’était la seule phrase qui m’était venue. Ma dernière cliente, je n’avais pas vraiment pas de bol aujourd’hui. Le mea-culpa était hors de question, surtout pas ce matin. Je ne pouvais lui avouer la vérité car ça serait admettre que j'étais envieux. Impossible. L'orgueil me l'empêchait, la fierté me l'interdisait. La jouer décontracté était la seule solution que j'avais trouvé.  J’espérais déjà que la situation se réchauffe comme ces foutus cafés que je me faisais chier à servir depuis le début de ma journée.
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptySam 22 Juin - 17:43

    Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 3896094Je n'avais pas une minute à perdre. Je prévoyais déjà de partir en vacances et ma valise était loin d'être bouclée. En faîtes, les idées se bousculaient dans ma tête. Je pensais à bien trop de choses et j'avais dû mal à ne pas faire le vide. Je pensais à Casey. A sa manière dont il allait réagir face au fait que je partais avec Mavis en vacances. Je pensais aussi au bal, à tous les évènements qui s'y étaient produits comme le corps qui s'était écrasé au sol pendant la remise des prix du roi et de la reine du bal. J'en frissonnais encore rien que d'y repenser. C'était une vision qui me prenait au tripes à chaque fois que je me la ressassait et surtout, c'était une vision qui ne mettait pas inconnu. J'avais déjà vu un corps inerte devant moi et malheureusement le passé refaisait surface même ici à Berkeley alors que pour une fois, je n'était responsable de rien. Pourtant, ma vie rose de princesse semblait chamboulée par cette mort et j'avouais que j'avais l'impression d'un déjà vu. Je me sortais ça de la tête pendant quelques temps et décidais de sortir mes fesses de la chambre étudiante pendant que je pouvais. Je collais un bisous sur le visage de ma dernière colocataire présente, alias Marni ma meilleure amie et me dirigeais vers la porte avec un sourire. Avec tout ce que j'avais dans la tête, histoire de coeur et horreurs d'un soir, je n'arrivais pas à dormir. C'est pourquoi je mettais levée aussi tôt et avait décidé d'aller là où j'allais dès que je pouvais, au Starbucks. Prenant la voiture de luxe que mes parents m'avaient offert à mes seize ans, je me dirigea donc dans le centre ville et me gara. Je ne pus m'empêcher de m'attarder vers les galleries marchandes et étrangement je n'avais aucune envie de m'acheter une de ces robes qui coûtait un bras et qui m'allait s'y bien. C'était bel et bien la preuve que quelque chose clochait vraiment. Je leva les yeux au ciel et me dirigea vers le café qui, je le savais, allait m'épargner tout soucis. J'ouvris alors la porte, humant l'odeur agréable des graines de café et autres variantes. Il n'y avait pas grand monde et me dirigea directement vers le comptoir en regardant toutes les bonnes choses à manger. Malheureusement, il allait falloir faire attention à ma ligne si je voulais continuer à poser pour la marque de ma mère. Je redressa ma tête blonde pour m'adresser au serveur lorsque j'apperçus deux grands yeux bleus qui me scrutaient d'une manière aussi surprise que je pouvais l'être en cet instant. C'était Jonah. Je le regarda longuement. Je ne savais si mon expression représentait plus la surprise ou plutôt le dédain. Qu'importe, je n'aurais pas dû me montrer aussi détachée vu notre passif mais depuis que j'avais quitté l'Australie, je n'avais pu m'empêcher de penser qu'il avait un rôle dans tout ce qui s'était joué là-bas. Je l'avais revu ensuite à Berkeley mais je n'avais pu me décider d'aller le voir. Je l'avais aimé bien plus que comme un ami mais j'avais mes affaires à côtés alors j'avais toujours continué à jouer l'ami avec une complicité sans faille jusqu'à lui révéler ma liaison. Et là, tout s'était empiré d'un coup. Sa femme nous avait surpris alors qu'elle était censé être au travail. Pourtant ce jour là, jamais elle nous avait dit pourquoi elle était rentrée plus tôt. Depuis ce jour, j'avais toujours eu le pressentiment que Jonah y était pour quelque chose mais je n'arrivais à savoir pourquoi et comment. Je lui faisais confiance néanmoins avant de partir d'Australie, impossible de le contacter, impossible de lui dire que je m'en allais et que cette fois-ci je ne reviendrais jamais vu les conséquences de mes actes. Alors j'étais partie sans jamais avoir pu lui parler et il ne m'avait plus donné de nouvelle et de plus en plus, cela m'avait montré qu'il pouvait être coupable de certaines choses. Je ne voulais pas vraiment y croire au fond je n'imaginais pas quelqu'un trahir ses amis mais son regard devant, son air distant, me donnait l'impression qu'il y avait bien quelque chose qui clochait et surtout, je n'avais plus confiance en lui de par cette distance qu'il avait mis entre nous si il n'y avait que ça ... Un Mocha s'il te plaît ... Je ne savais quoi dire et que faire mais j'en avais marre de cette situation. J'avais été proche de lui depuis toujours. Mes vacances c'était avec lui que je les avais toutes passés et il était là-bas, mon ami le plus proche. Alors comment se faisait-il qu'on se soit autant éloigné ? J'avais ma petite idée mais je voulais l'entendre de lui-même. En faîtes peut-être pas. Je n'en avais aucune idée mais j'avais besoin de savoir. Cette année m'avait appris que ce qu'on garde cacher ne le reste jamais bien longtemps. Je ne savais pas que tu travaillais là. En même temps comment pouvais-je le savoir sans me donner aucune nouvelle ? Je me sentais mal à l'aise alors que je n'aurais pas dû. D'ailleurs il était au courant d'un de mes plus gros secrets mais je le devais le dire, le vide qu'il y avait entre nous c'était lui qui l'avait créé pas moi.
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyDim 30 Juin - 13:23

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 130630020957407511 Il y a des jours comme celui-ci où vous avez l’impression que tout vous tombe dessus. Vous ratez le bus, il pleut, l’humeur n’est pas ou plus là… Rien n’y fait, la journée n’est pas la vôtre. Ce n’était pas ma journée. Voir Léo n’avait fait que souligner ce sentiment déjà bien ancré. Merde. J’étais dans la merde la plus profonde. Quelle posture devais-je adopter ? Le mec qui nie ? Non, je ne devais pas aborder le sujet par moi-même. Celui qui évite le sujet ? Chose qui prouverait d’autant plus ma culpabilité. Alors qu’elle était ma marge de manœuvre ? Je savais que depuis nos dernières vacances en Australie, l’atmosphère c’était quelque peu glacé entre nous. En même temps je n’avais rien fait pour améliorer cette situation. Au fond, je m’en voulais un peu, non pas d’avoir fait capoter son couple. Ca non, je ne m’en voudrais jamais, mais plus pour m’être éloigné d’elle. Au final ce que je désirai c’était prendre la place de cet amant quelque peu déplacé pour elle. Elle méritait mieux qu’un connard qui trompait sa femme et qui n’avait pas de quoi assumer sa relation au grand jour. Au fond, je pensais être le seul à lui correspondre, à l’époque. Aujourd’hui, la distance avait quelque peu changé la donne. Je savais qu’elle m’en voulait, que ses soupçons ne mettraient pas longtemps à être formulés. Me défendre serait le meilleur moyen de montrer mon innocence. Nier, oui, c’était la solution que je me décidais à adopter. Les preuves étaient silencieuses, je n’étais qu’un suspect et je n’avais rien pour changer mon statut en celui de coupable. Non, rien. Elle ne pouvait m’en vouloir pour lui avoir ouvert les yeux. Je me voulais la face en pensant cela, car si elle devait m’être reconnaissante, pourquoi lui mentais-je ? Mon cerveau était sur le point de surchauffer, je ne savais plus quoi penser. Aujourd’hui n’était pas le bon jour pour mettre au point une stratégie digne de ce nom. Je devais me résigner à éviter le sujet, en faisant cela je me permettais de ne pas avoir à réfléchir. « Un Mocha s’il te plaît… » Sa voix me réveilla de mes pensées les plus inutiles. J’avais l’impression que cela faisait des années que je ne l’avais pas entendu. Elle était toujours aussi mélodieuse. M’avait-elle manqué ? Oui, sans nul doute. Pourtant je ne l’admettrais jamais. Au fond, je n’avais pas fait d’effort pour entretenir notre relation, je le savais. Pourtant, elle me manquait. Je venais de débarquer en Californie et elle était la seule à connaitre qui j’étais vraiment. Ce Jonah australien que je mettais tant de mal à rayer de ma vie. Parler à la troisième personne, était là encore un exemple de ma prise de distance vis-à-vis de ce passé. J’avais tout englobé dans une catégorie « passé », elle avait été, malgré elle, rangée dans ce sac. Toute l’Australie y figurait. La distance que j’avais imposé entre nous n’était qu’un obstacle de plus dans notre relation. Le mensonge, la vanité, le désir avaient remplacés ce qui autrefois n’était qu’amitié, présence et soutient. Le seul coupable dans cette histoire c’était moi. J’en avais pleinement conscience. Une partie de moi, encore infime, espérait que notre relation reprenne comme autrefois. Ce n’était qu’illusion. Un mirage délicieux, sans réalité. Reprendre comme autrefois ? Cela serait compliqué, je le savais. Tout était différent. Les rancœurs avaient recouverts de son emprise tous les sentiments que nous pouvions avoir l’un pour l’autre. Je ne lui avais jamais fait part de mon attirance pour elle. Celle-ci avait, pour la première fois de ma vie, enrayait une amitié qui était cher pour moi. Je ne lui avais jamais avoué la jalousie qui s’était emparée de moi lorsqu'elle m’avait avoué sa relation avec cet homme marié. Ce feu, si brûlant et envahissant, n’avait pris qu’une seconde à envahir tout mon être. Je l’avais détesté, oui, alors que je guérissais mes plaies à ses côtés, elle  passait ses nuits dans le lit d’un autre. Un homme que j’enviais car il l’avait à ses côtés. Je voulais tout, son amitié ne me suffisait plus. Savoir que son cœur était déjà pris alors que je le convoitais de plus en plus durement cela avait été trop pour mon âme. Je ne pouvais savoir que cette nuit-là elle la passerait avec lui. Encore. Avertir sa femme avait été la meilleure solution de ne plus souffrir à cette pensée. Je n’avais pensé qu’à moi, comme bien souvent, j’étais satisfait de la savoir seule. Elle l’était devenue comme moi, anéantie d’être loin de la personne qu’elle voulait à ses côtés. La vengeance m’avait satisfait un certain temps. La fierté m’avait empêché de la recontacté par la suite. Le temps avait passé, les plaies également. Sa beauté ne s’était pas fanée, loin de là. Elle était toujours aussi rayonnante. Face à elle, ma tête devait jouer un certain contraste. Surtout après la nuit que j’avais passé. Le mucha, c’était la première chose qu’elle m’avait dit après tant d’absence. Mon orgueil en prenait un coup. Je pensais qu’elle me dirait que je lui avais manqué, tout comme elle m’avait manqué. Mais qu’importe, elle voulait sa tasse, elle l’aurait. Je n’étais qu’un serveur après tout.  L’ami avait été remplacé par le mec à casquette derrière sa caisse. La mauvaise herbe que j’étais n’avait rien à faire avec elle. C’était trop tard, le temps avait emporté avec lui les derniers sentiments. J’avais l’impression d’avoir à faire à ma « dernière cliente », qu’importe que ce soit Léo ou non. Elle me parlait comme si je n’étais qu’une connaissance, d’accord, dans ce cas-là j’en ferai autant. « Je ne savais pas que tu travaillais là. » A dire vrai, aujourd’hui, c’était la seule à le savoir. Je n’aimais pas afficher haut et fort mes problèmes d’argent. Le rôle de Causette n'était pas fait pour moi. J’étais loin d’être un de ses riches qui déambulaient dans les couloirs de la fac comme on défile pour Givanchy. Je n’aimais pas parler de moi. Du moins je n’aimais plus. Plus comme avant, plus comme en Australie. La distance que j’avais imposé à notre relation se payer aujourd’hui et le mode de paiement était quelque peu cash. On se parlait comme on parle à un ami de collège. Je n’aimais pas cette distance, du moins, maintenant que j’y étais confronté, je ne l’aimais plus. Préparer son mucha était une façon intéressante de ne pas croiser son regard froid. J'avais voulu que lui rendre service en avouant la vérité, qui, à mon moindre avis, aurait fini tôt ou tard par éclater. En fait, je me rends compte que la seule personne à qui j’avais rendu service c’était à moi-même. Comme bien souvent d'ailleurs. Mais qu’importe, c’était du passé. J’avais tourné la page, mais visiblement pas elle. Le froid de la situation contrastait quelque peu avec la chaleur qui émanait du gobelet. « A vrai dire, je bosse ici depuis peu. » Elle voulait être froide, et bien, nous serions deux. Parler comme des étrangers m’aller très bien, au moins de cette façon j’évitais les sujets épineux. « Joe, ton service est fini. Tu peux te barrer, je finis. » La voix grave de ma supérieure me sortit de la baignade que je réalisais dans les yeux de Léo. Le cri d’ogre me fit sursauter au plus profond de mes entrailles. Je détestais cette femme-ours, elle me tapait sur le système dès qu’elle s’adressait à moi. M’exaspérait à m’aboyer dessus était devenu un jeu pour elle. Mais au fond je m’en foutais, je préférais me dire que ce n’était qu’une mal baisée. La voix de ce monstre contrastait parfaitement avec le visage d’ange qui se dressait devant moi. Je retirais mon tablier et cette fichue casquette qui n’avait fait que m’ébouriffer encore plus les cheveux. Le travail était terminé, c’était tant mieux, restait à savoir si j’allais en finir avec cette journée pourrie. J'avais conscience que les occasions de parler avec Léo se feraient de plus en plus rares, étant donné qu’elles l’étaient déjà, les vacances n’arrangeraient rien à la situation. Ma fierté me poussait à attendre qu’elle fasse le premier pas. Si elle voulait qu’on reste des copains de collège, et bien, j’exaucerai ses désirs pour une fois.
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptySam 6 Juil - 20:34

    Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 3896094C'était une erreur de jeunesse. Une erreur qui m'avait couté cher mais à l'époque étant la parfaite petite femme qu'on s'attendait, j'avais la fâcheuse tendance à faire tout pour me prouver que je n'étais pas sous l'influence de mes parents et n'étais pas à l'image que les médias pouvaient se faire de moi. Bien sûr, elle était nécessaire pour la marque de ma mère néanmoins j'étais le genre à foncer dans les histoires qui semblaient ne mener à rien avec naïveté et sans aucune autre envie que de m'amuser et de profiter du moment présent. Sauf qu'en général, mes erreurs touchaient d'autres personnes. Je l'avais remarqué et à présent je mettais bien calmer mes histoires de coeur me prenant à présent tout mon temps pour pouvoir faire de nouvelles conneries plus grosses que moi. Avec cette liaison, j'avais fait souffrir plus d'une personne dans ma famille et j'avais été mise à l'écart de l'image de la marque pour ne pas que cela se reflète sur les ventes de la mère. Son petit ange n'en était un que d'apparence apparemment et ça ne lui plaisait pas. ça ne lui avait pas du tout plut et je comprenais parfaitement. Mais je n'avais pas réfléchit. Ce n'était qu'une amourette de jeunesse et encore aujourd'hui je me disais que je ne l'avais jamais aimé. C'était une tension qui était palpable entre nous et que j'avais voulu attiser. C'était peut-être un simple jeu et j'avais aimé en jouer. Je le rendais souvent jaloux lorsque je sortais avec les hommes de mon âge et il me le faisait comprendre très souvent. Sauf que j'étais une enfant et lui un adulte. Il aurait dû comprendre que je ne réalisais pas forcément ce que je faisais. Encore aujourd'hui je devais dire que j'étais bien naïve et rêvais encore que la vie était comme un conte de fée. Pauvre fille. Je savais que la vie était loin d'être rose mais pourtant j'essayais de me persuader du contraire car je détestais souffrir et surtout me créer ma propre souffrance. J'avais fait du mal autour de moi, avais réparé mes erreurs comme je le pouvais mais jamais au grand jamais les personnes qui mettais le plus proche m'avaient heurté. Sauf que j'avais l'impression que c'était le cas pour le jeune homme qui se tenait devant moi et cette impression était tellement tenace que je n'arrivais pas à lui sourire comme je le faisais autrefois. En faîtes je n'arrivais à rien tout court. Son magnifique regard planté dans le mien, je me rappelais m'être dit que si il n'y avait pas eu ce fameux homme dans ma vie et ce jeu que je me faisais que je serais bien tombée raide dans ses bras en espérant qu'on finirait chaque été ensemble. Il était beau à s'en damner mais à l'époque, les relations et moi faisaient deux. Je me mettais avec des hommes par amour des relations en tout genre mais pas par amour de la personne. J'aurais pu lui faire du mal sans le savoir mais peut-être que je lui en avais fait tout de même et que c'était la raison pour laquelle j'avais l'impression de faire face à un parfait inconnu quand je lui parlais et quand il me répondait. Car son ton aussi montrait une gène et une indifférence certaines et j'espérais que c'était mon imagination. Que je rêvais cette scène. Que je me faisais des idées car après tout, s'il était tout aussi méfiant que moi alors cela prouvait peut-être que mes soupçons étaient fondés. Je détestais penser à mal des personnes que j'avais aimé et pourtant j'avais l'impression que je ne pouvais pas faire le contraire. Je hocha la tête lors de sa remarque lointaine le sentant plus en moi une proie devant un animal sauvage qui aurait été moi. Pourtant je ne connaissais pas du tout ce rôle et ne savait comment le manier. J'aurais dû lui parler franchement pour éviter ses doutes que j'avais et qui me tracassais mais je ne savais si j'en avais le courage. C'est lorsque sa patronne à la voix rauque lui dit que sa journée était finit que je ne pus m'empêcher de me sentir poussée en avant comme par une main invisible qui vous élancerait dans le dos. Joe ! Trop tard, j'avais parlé. Je devais parler. J'attendais que ça au fond de moi mais j'étais une trouillarde. Une de celle qui n'affronte pas les problèmes de peur de voir que son monde de princesse n'est pas vraiment celui qu'elle pensait être. Mais cette fois-ci, on parlait d'une relation de plusieurs années. Il fallait que je sache. On peut parler s'il te plaît ? Voila, c'était dis, je ne savais pas s'il allait accepter mais au moins, il ne pourrait pas dire que je n'essayais pas de raviver ce que nous avions et qui s'était perdu d'une manière que je ne comprenais toujours pas. Ou que je ne voulais pas savoir ...
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyVen 12 Juil - 23:15

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 130630020957407511   Depuis mon arrivée aux Etats-Unis, je n’ai eu aucun point de repères, pas une seule  amie pour vous aider à trouver un logement, aucune famille pour vous soutenir quoiqu’il arrive, vous félicitez tout comme vous encourager, pas un seul être sur qui m’appuyer. J’étais seul. C’était ce que j’avais voulu au fond. N’être personne. Une ombre parmi tant d’autres. Une âme dans la multitude. Un mec comme il peut en exister des centaines. N’être qu’un élément infime parmi la masse, tel était mon désir. Je ne voulais plus être ce gosse de riche que tout le monde convoite pour son statut plus que pour lui. Renier mon existence était le meilleur moyen de me fabriquer de nouveau. Ce que j’aimais dans cette vie sans complexe ? Je pouvais être celui que je voulais. Bon ou mauvais, qu’importe,  je voguais au gré de mes désirs, me laissant porter mes envies. Je me faisais connard pour plaire aux filles, comme brillant pour réussir ma scolarité. Un caméléon. C’était ça, oui, j’étais un caméléon qui se transformait en fonction de l’univers où il se trouvait. Un acteur dans la pièce de ma vie. Je m’étais doté du meilleur rôle et je prenais un malin plaisir à incarner tous les personnages. Certains pourraient dire que je suis « faux », d’autres me qualifieraient de polyvalent. Je suis sûrement un peu des deux. Mais qu’importe. Duper mon monde n’était pas un jeu, au fond c’était un moyen de protéger mon être, me protéger. Me connaitre était devenu une tâche ardue depuis que je foulais le sol américain. Ma « polyvalence » n’était pas le pire de mes travers, non, loin de là. Ma fâcheuse tendance à désirer l’indésirable finissait toujours par tout anéantir. Ma relation avec Léo par exemple avait fini piétiné par mes envies de la posséder mienne. J’avais encore tout fait foiré, comme d’habitude. A quelques détails près… Habituellement, je me foutais des filles que je pouvais vexer ou bien blesser, mais avec Léo c’était quelque peu différent. Elle avait beau me taper actuellement sur le système à faire comme si « de rien n’était ». Mais au fond de moi j’éprouvais toujours un profond attachement à elle. Elle était rattachée à l’ancien Jonah, celui que je tentais désespérément d’oublier. Pourtant dès que je la regardais des images heurtaient mon esprit. Des flashs, des images arrêtées, des souvenirs enfouis, tout ce que je tentais de rayer de ma vie. De toutes les personnes à ce jour dans ma vie, c’était sûrement celle qui me connaissait le mieux. Pour cause, elle savait tout de mon passé. Pourtant je ne pouvais oublier la douleur que j’avais ressentie lors de son annonce. Les quelques mots furtifs « Jonah, j’ai entamé une relation qui pourrait détruire plusieurs personnes. », je ne faisais peut être pas parti de l’équation au début, mais au final, dans le résultat obtenu, c’était tout comme. Anéanti, oui, j’étais tel un verre brisé en plusieurs fragments. Aujourd’hui, la douleur s’était dissipée, je ne lui en voulais plus. Ma rancœur était morte en même temps que mes sentiments avaient cessés d’évoluer. Loin des yeux, loin du cœur. Je crois dur comme fer à ce proverbe. Léo et moi serait une parfaite illustration de la véracité de cette expression. Pourtant, depuis peu j’avais ressenti de nouveaux sentiments à l’égard de Léo, oui des sentiments violents qui me rappelaient les erreurs du passé. Me mêler de sa relation nous avait conduit dans le chemin de l’oubli, j’avais retenu la leçon, mais visiblement, pas elle. Oui, elle n’avait pas appris de nos fautes passées, du moins de la mienne. Sûrement parce qu’elle l’ignorait encore, mais elle allait vite comprendre que se mêler des affaires des autres n’apportait rien de bon dans une relation. En effet, je vivais mal le fait qu’elle s’immisce dans la ma relation naissante avec Casey. Ok c’était son amie, mais sa mère, lui dicter les personnes qu’elle pouvait ou non fréquenter avait le don de me gonfler au plus haut point et Léo n’allait pas tarder à le savoir. Passer de l’ignorance à la colère, il n’y avait que Léo pour engendrer cette évolution chez moi. Elle ne voulait pas faire le premier pas ? Je ne le ferai pas non plus. Nous étions deux têtes de mules en plein affrontement de nerfs. Le premier qui craquerait perdre la partie. C’était ainsi que je raisonnais, or dans les faits, je perdrais plus qu’une partie si je me mutais dans le silence : je la perdrais, elle, définitivement. J’avais envie de lui dire de m’excuser, d’oublier, que tout cela n’était que du passé. Que passer du temps à ses côtés m’avait horriblement manqué, qu’elle était l’épaule que je n’avais plus ici. Pourtant je n’arrivais pas à sortir un seul mot, pas un son, ni même un murmure. C’était plus fort que moi. Je lui en voulais pour ses faits présents, elle pour mes erreurs passées. Je ne pouvais pas tout rayer d’un revers malheureusement. Pourtant, elle gâchait ma relation avec Casey comme j’avais gâché la sienne avec cet homme. Nous étions quittes en théorie. Mais en théorie seulement. Personne ne parlait et les rancœurs l’emportaient sur notre amitié. Nous n’étions que deux étrangers dans un café. La situation était devenue tristement banale. Alors que nous n’avions jamais rien eu de commun. Mon passé mourrait avec elle si elle passait la porte de ce café sans dire un mot. Ne la voyant toujours pas réagir, je décidais de faire ce qu’il y avait de mieux pour moi : me casser. Elle ne voulait plus de moi dans sa vie, je ne lui imposerai pas ma présence. Retirant ma casquette ridicule et mon tablier vert, j’entendis sa voix briser le silence qui nous entourait depuis plusieurs minutes. Mon prénom, oui, je ne rêvais pas, elle m’avait appelé. Il était impossible pour moi de l’ignorer ; cette voix me faisait voyager à plusieurs années de ça. Elle avait été une partie importante de ma vie. Mon amie, mon pilier, ma confidente, la moitié que je n’avais jamais eu. Une partie de moi voulait la sentir de nouveau contre moi, la rassurer et lui dire que je tenais toujours autant à elle, mais une autre partie, celle-ci bien plus grande voulait lui faire payer son erreur d’avoir éloigné Casey de ma vie. « Oui, tu veux parler de quoi ? De Casey par exemple ? Oh j’oubliais, tu préfères parler dans mon dos. » Voilà c’était dit, je n’avais pu retenir ma colère. Elle n’aurait pas dû lui parler de moi, pas de cette façon en tout cas. Mon sang n’avait fait qu’un tour dans mes veines, je m’en voulais déjà de l’attaquer à ce point. Oui, cette partie attendrie par son aura était toujours bel et bien vivante. J’avais beau lui hurler de se taire. J’avais toujours des sentiments pour elle. La rayer de ma vie n’était pas un acte si anodin. La voyant devant moi, ses yeux perdus dans les miens, mon sang se calma d’un coup net. J’étais impulsif, elle le savait. Pourtant elle ne méritait pas ça, je savais qu’elle n’avait pas pensé à mal. Néanmoins, elle avait engendré une douleur chez moi que je n’osais formuler. Mes sentiments furent indéniablement touchés par les souvenirs qu’elle m’inspirait. Ma voix devenait plus posée, plus comme celle qu’elle avait l’habitude de la connaitre. Je ne voulais pas l’effrayer, loin de là même. Encore moins la blesser comme j’avais pu le faire dans le passé. Je voulais avant tout comprendre. « Tu me détestes tant que ça ? » Mes yeux allaient me trahir, je le savais éperdument. Elle avait toujours eu la capacité de voir à travers. Elle était, là encore la seule. Voir que j’étais toujours attachée à elle malgré tout était plus qu’évident. Triste, oui de voir à quel point on se déchirait désormais je ne pouvais cacher ma déception. Le ton sec qui avait émané de ma bouche quelques secondes auparavant laissé place à une amertume doublée de murmures.  « Sache au moins que moi non… » Si elle voulait partir, je ne la retiendrai pas. Non pas par fierté, comme ça avait été le cas quelques temps plus tôt. Mais par peur qu’elle fasse tomber le masque dont j’étais si fier.  
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyJeu 18 Juil - 19:31


    Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 3896094Comment on pouvait en arriver là après toutes ces années où je l'avait retrouvé en Australie pour les vacances ? Je me rappelais qu'il m'attendait tout le temps quand j'arrivais et qu'il était le dernier présent quand je repartais ne voulant jamais desserrer mon étreinte car je savais que je ne le reverrais pas avant plusieurs mois. Les séparations étaient toujours difficile mais toujours aussi magique car je savais que quoi qu'il arrivait durant l'année, il serait toujours là à chacune de mes vacances comme si pour nous, le temps n'avait aucun effet. Comme si rien ne bougeait. Tout tournait autour de nous comme une vraie tempête et pourtant elle ne faisait que nous contourner et notre amitié en restait intact. A chaque fois que je le revoyais, c'était comme si je ne l'avais jamais quitté. Alors pourquoi, après tant de temps à nous séparer pour mieux nous retrouver, notre dernière séparation avait tout briser ? Je sentais comme si notre amitié était dévastée. Comme si la fameuse tempête de la vie avait enfin compris qu'elle nous avait épargné pendant trop de temps et que c'était finit le temps des jouissances. A présent on devait faire comme tout le monde. Se déchirer pour prouver notre amitié était vraiment présente. Si elle était vraie comme toutes les autres. Sauf que malheureusement on ne s'était pas déchirée. On s'était ignoré. Ignorés à cause d'une rancoeur qui ne faisait que grandir en moi depuis mes dernières péripéties en Australie et surtout j'avais dû mal à lui faire confiance à présent à cause de ces mêmes doutes que j'avais vis à vis de lui. Pourtant j'aurais dû faire l'effort de lui parler plus tôt mais j'avouais qu'il s'était passé tant de choses après que la nouvelle était sortit comme une bombe à retardement que je n'y avais pas pensé une seule seconde. En faîtes, je n'avais jamais fait le rapprochement. Jusqu'à récemment. En arrivant à Berkeley. Lorsque j'avais vu son visage et que les images mettaient apparues si soudainement que j'avais dû m'arrêter de marcher vers lui pour lui sauter dans les bras. J'avais alors fait demi-tour car un doute léger n'est rien. Mais le ventre retourné, le coeur battant la chamade, ça ne trompait pas. Sa manière de ne pas du tout venir me voir alors que j'étais sûre qu'il m'avait déjà apperçu n'avait pas arranger la situation et cela n'avait fait que me réconforter dans mes idées. J'aurais sûrement dû aller le voir et lui dire ses quatre vérités. Le laisser s'expliquer, se défendre ou même démentir. Mais je n'étais pas prête à refaire un saut dans mon passé. Surtout un saut dans quelque chose qui avait été si beau et qui aujourd'hui n'était plus rien. Juste un souvenir et ce souvenir semblait être celui de quelqu'un d'autre. C'était bien cette sensation que j'avais lorsque je le regardais et qu'il me dévisageait de la même façon comme si nous étions devenus de parfaits inconnus. De simples connaissances. Il en était rien et pourtant nos gestes et nos regards démentaient tout ce qu'on avait vécu ensemble et rayaient d'un trait les moments passés ensemble. C'était le pire lorsqu'on se sentais aussi proche d'une personne pour se retrouver aussi loin. Je l'arrêta alors. Il fallait que je sache. Ras le bol de toujours me voiler la face et d'ignorer tout ce qui pourrait me faire du mal comme une petite fille apeurée. Sauf que sa réponse ne me fit que plus ma et m'énerva au plus au point. Il avait haussé le ton en premier et j'étais sûre que j'allais suivre sauf que j'eus du mal à comprendre en premier lieu ses paroles. Casey ? Je ne vis que le visage de mon meilleur ami s'afficher pendant un certain temps avant de comprendre qu'il parlait de mon autre Casey. Une amie londonienne comme moi avec qui j'avais vécu pas mal de choses et il était vrai que je lui avais parlé de mes soupçons envers Jonah sans entrer tout de même dans les détails. A toi de me dire si j'ai eu raison de parler sur ton dos ou pas. On y était et on pouvait dire que je sentais la tension qui régnait entre nous. Je ne te déteste pas. Mais j'espère me tromper sur ton compte. Malgré moi je n'arrivais pas encore à sentir le sentiment de la haine mais j'avais peur selon ses réponses que ça arrive. J'en avais peur à présent mais il fallait qu'on mette définitivement des mots sur ce dont on parlait actuellement. Jonah, qu'est-ce qu'il s'est passé en Australie ? Dis moi que tu n'y es pour rien dans le fait que sa femme soit rentrée plus tôt du travail ... Voila c'était dit et maintenant je n'avais plus qu'à espérer qu'il nie mes accusations en bloc...
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyMer 24 Juil - 12:57

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 130630020957407511   Nous étions deux enfants. Elle, c’était la sœur que je n’avais eu, la confidente que j’avais espéré, l’amie qui me manquait et la femme de tous mes souhaits. Oui, elle avait été la présence féminine qui me manquait. Elle était à la fois ma moitié mais également mon opposée. Une grande partie de ma vie avait été comblée par ses rires. Désormais, l’autre moitié était occupée par ses reproches. Le passé n’était pas aussi facile à oublier que j’aurai pu le croire, du moins, que je voulais le croire. Léo était la seule ici qui pouvait me mettre dans un tel état de colère. Elle était également la seule à me connaitre. Elle savait tout de moi, mais pire, elle connaissait tout de ma vie. Mon père, mes démons passés, mes anciennes addictions, mes tourments… Rien ne lui était inconnu. Elle avait connaissance de la meilleure partie de mon être, mais aussi de la pire. Je lui épargnais rien de mon caractère, elle m’appréciait, autrefois, pour cela d’ailleurs. J’étais entier. Plein de défauts, certes, mais vrai dans son imperfection. C’était d’ailleurs ce que je lui reprochais, avoir fait part de mes travers à Casey Sonenclar. Le fait qu’elle lui révèle quoique ce soit sur ma personne, notamment le pire, me mettait dans un état second. L’idée me déplaisait au plus profond de mon être, elle faisait tout foirer, mais en avait-elle conscience ? J’espérais que non au fond, je préférais me convaincre qu’elle ne pensait pas à mal. Dans l’autre cas, si ses actes étaient prémédités et assumés, je ne serais plus maître de mes actes. Au fond de moi, j’avais l’impression qu’elle me trahissait pour une autre, et le grave dans tout ça, c’est qu’elle parlait de moi en mal. Chose que je ne me serais jamais permis, pas sur elle en tout cas. Cracher sur des conquêtes ne dérangeait pas le moins du monde, mais dire du mal de Léo me paraissait difficile, pour ne pas dire impossible. Du moins c’était ce que je pensais autrefois. Elle était la seule femme pour qui j’avais un respect immense. Peut-être parce qu'elle était la seule femme dans ma vie australienne. J’avais perdu ma mère très jeune, n’avais pas eu de sœur, ne tenais pas plus que ça à m’attacher à la gente féminine. Bref, elle était la seule femme en qui j’avais confiance. Autant dire  La distance et le silence n’avaient pas entaché les sentiments que je lui portais. Visiblement il en était autrement pour elle. Désormais tout était différent, elle avait jeté la première pierre, il fallait qu’elle s’attende à en recevoir une volée prochainement. Tout se paye, et elle n’allait pas tarder à le savoir. Je n’aimais pas vraiment me faire berner par une amie. « A toi de me dire si j'ai eu raison de parler sur ton dos ou pas. » Voulait-elle vraiment me foutre à bout ? Si c’était le cas, elle s’y prenait comme une chef. Je ne pouvais m’empêcher de la dévisager. Oui, elle était bien loin de l’amie que j’avais connue autrefois. Elle semblait bien morte à cette heure. Jamais la question ne lui serait venue lorsque nous parlions de tout et de rien sous les bouleaux de son immense jardin. Nous pouvions refaire le monde en une nuit, remodeler nos vies en une heure et oublier notre présent à chaque instant. Oui, cette fille sincère et franche semblait bel et bien morte en Australie. J’avais l’impression de tenir plus le rôle du domestique, plutôt que de l’ami qu’elle venait de retrouver. Je comprenais petit à petit où étais ma nouvelle place. Je n’étais plus un inconnu, mais un véritable ennemi public. Se nuire était devenu la meilleure façon de montrer qu’on pensait à l’autre. Si elle avait mise en garde Casey c’était bel et bien qu’elle ne m’avait pas oublié. J’aurai préféré que ce soit autrement, mais le mal était fait. Oui elle m’avait fait du mal et elle n’allait pas tarder à le savoir. Quitte à ce qu’elle se vexe, je n’étais plus à ça près désormais. « Non non, tu as franchement bien fait de baver dans mon dos. J'espère que la gazette le sait déjà, sinon tu me décevrais. » Sarcastique et ironique à souhait, je me plaisais dans la moquerie que je lui infligeais. Je ne pu m'empêchais de lui rire au nez. Elle se foutait de ma gueule en me demandant pareil connerie, j'en ferai de même. Au fond, il était clair que je l'avais mauvaise. Elle m'avait trahi et elle le payerait tôt ou tard. Certes, je l'avais aussi dupé quelques mois plutôt, mais je détestais ce retour d'ascenseur. Il m'était intolérable. J'avais l'impression qu'on s'était joué de moi à mes dépends. Ma fierté prenait le pas sur mes souvenirs amicaux. Je ne pouvais calmer mon égo qui en avait pris un coup de trop. Léo était sûrement l'une des filles dont je me méfiais le moins, pour cause, elle avait toute ma confiance. Je ne l'offrais jamais à personne. C'était de ma faute au fond, je n'aurai pas dû lui faire confiance, comme elle n'aurait pas dû en avoir à mon égard. Nous nous étions trahis à tour de rôle. J'avais gâché une relation illégitime, elle avait foutu en l'air une éventuelle romance. C'était trop tard désormais, elle ne m'inspirait que déception et mépris. Je ne mâchais pas mes mots car ma colère était trop grande pour me tempérer. Désillusion, j'étais bien loin de l'homme qui croyait en sa perfection et qui ne désirais qu'elle. J'avais été cet homme là, aujourd'hui j'en avais honte. Ma cupidité avait été bien trop grande à son sujet. Je me devais de rebondir ; elle avait refait sa vie, cette vie dont je ne faisais plus partie, je rebâtirai la mienne à mon tour. Je n'avais plus ma place depuis un bon moment dans son entourage, je n'étais pas naïf au point de l'ignorer. Les remords n'étaient pas mon fort, je n'en n'avais jamais eu pour personne, je n'en n'aurais pas aujourd'hui. A dire vrai, sa réaction ne faisait que me conforter dans mon choix passé. Tout balancer avait été une bonne idée en fin de compte, j'avais pris de l'avance sur ses trahisons présentes. « Je ne te déteste pas. Mais j'espère me tromper sur ton compte. »  Sa voix brisa le silence qui habitait la salle habituellement si bruyante. Nous étions deux boxeurs dans un ring, chacun s’employait ses reproches à tour de rôle. Elle venait de refrapper et l’uppercut n'était que plus violent. Me tromper sur mon compte ? A croire qu'elle ne me connaissait pas. C'était l'une de ces phrases typiques que j'entendais par des conquêtes de passage. A croire que toutes nos nuits blanches à refaire le monde depuis sa chambre n'était que foutaise. Elle reprit sans même que je n'ai eu le temps de lui répondre. « Jonah, qu'est-ce qu'il s'est passé en Australie ? Dis moi que tu n'y es pour rien dans le fait que sa femme soit rentrée plus tôt du travail... » Le sujet maudit n'allait pas tardé à tomber, c'était sûr, bon je ne l'attendais pas si vite non plus. Il était clair que vu qu'elle ne faisait aucune remise en question, je n'en ferai pas non plus. Merde, je voulais bien faire un peu d'effort, mais un de trop non plus. Mentir apparaissait être la meilleure solution. C'était celle que j'adoptais car c'était celle que je connaissais le mieux. Les grands discours plein de sincérité me donnait toujours la nausée. Je lui éviterai ça en lui mentant délibérant. « Tu peux m'insulter de salop à ta guise, si ça peut t'occuper, mais ne me prends pas pour ton bouc-émissaire. » Voilà, je ne pouvais m'empêcher de croire que ce mensonge pourrait sauver le peu qu'il restait après l'incendie de nos trahisons. Lui dire la vérité était hors de question, elle colporterait encore plus de rumeurs à mon sujet et je n'avais pas besoin de ça à cette heure. Je ne pouvais m'empêcher de lui sourire, comme pour appuyer mes propos.  « Tu sais s'il a plu hier, je n'y suis pour rien non plus. »  Je ne voulais pas du rôle qu'elle me donnait, je n'étais pas l'acteur de tout ses maux. Je voulais juste retrouver le petit coin de paradis que j'habitais lorsqu'elle était dans mes bras.  
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyMer 31 Juil - 23:31

    Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 3896094Je le dégoutais et le voyais dans son regard. Le son de sa voix m'était encore plus insupportable comme si c'était lui qui devait demander des comptes et non moi alors que pour ma part, j'admettais avoir été légitime d'avoir parler à Casey de mon ancien ami. Après tout, s'il pouvait briser ma vie d'un seul coup alors que tout semblait si beau entre nous, j'espérais qu'il ne ferait pas la même chose avec mon amie londonienne avec qui j'en avais vécu beaucoup et qui était l'une des personnes à qui j'attachais le plus d'importance. C'était simple. Dans ma vie il fallait le dire que j'avais énormément d'ami et que très peu d'ennemis. La plupart des gens que je ne supportais pas étaient des personnes qui avaient au préalable, fait du mal à mes amis ou qui, tout simplement, se basaient sur les premières apparences et évidemment, on pouvait dire que je semblais vraiment hautaine et garce à la première apparition. Jonah lui ne s'était jamais arrêté là-dessus et encore heureux car j'avouais que je n'aurais su dire si alors, nous aurions eu autant de souvenirs en commun durant toutes ces années. Non, lui il s'en était foutu et j'avais eu un coup de foudre amical pour lui. Et bien dans mes amis il y avait les têtes importantes. Harper, Marni, Casey, Mavis ... Et Jonah. Alors pourquoi je devais le retirer de la liste ? Pourquoi étais-je obligée dorénavant de ne compter que sur les autres et de me dire que je pouvais l'oublier de suite ? Notre histoire semblait si belle pourtant mais j'avais été aussi, bien sotte de penser que je pouvais m'amuser avec un homme marié sans être punit pour quoi que ce soit. En faîtes d'un côté, s'il avait vraiment divulgué mon secret, je devais dire que c'était peut-être un tant mieux pour un tant pis. Après tout, cela m'avait réveillé d'un coup de ma torpeur et de mon jeu enfantin dans lequel j'avais plongé tête baissé sans voir le mal ni penser aux conséquences. Il avait éclaté ma bulle et finalement c'était aussi ce qui m'avait fait grandir par rapport à mes états de perpétuelles gamineries. Sauf que s'il l'avait fait, cela voulait dire que tout ce que j'avais cru sur nous était faux depuis le début. Que ce soit, nos belles paroles, nos remises en question, ses propres secrets ... Comment pouvais-je alors savoir s'il avait été vrai avec moi du début à la fin ? Comment pouvais-je tout simplement penser que il avait été réellement un ami toutes ces années ? J'avais peur de tout ça. De ce que toutes les révélations qu'il pouvait me faire à présent puisse remettre en question toute la confiance que je lui portais et toute l'amitié qu'au combien, je lui consacrais. Je lui avais ouvert mon coeur, mes rêves, ma vie et mes plus noirs secrets. Il avait été tout. Le plus grand confident que je n'ai jamais eu. L'ami que je serrais dans mes bras sans pouvoir le lâcher lorsque je repartais en Angleterre, l'ami pour lequel j'aurais donné corps et âme s'il me l'avait demandé. Celui pour lequel j'aurais tout fait pour ne plus jamais être séparé de lui. C'était le genre de personne qu'on ne peut dénigrer dans sa vie tant elle est importante ou l'a été à un moment. Alors pourquoi je sentais soudain cette haine et dégoût envers lui en même temps que je n'avais qu'une envie, le serrer dans mes bras et pleurer au creux de son cou dans lequel je cachais souvent mon visage ? Je ne savais pas. Je m'en doutais mais comment se l'avouer s'il ne le faisait pas ? C'était peine perdue et alors, je vivrais toute ma vie avec le sentiment que je ne pourrais jamais lui refaire totalement confiance. Au point où on en était, il aurait pu tout me dire. Belle naïve encore une fois. Les gens sont prêts à tout pour se protéger mais ça encore, j'imaginais qu'il restait de l'espoir. Que rien n'était perdu et que, en l'honneur de tout ce qu'on aurait vécu, il ne mentirait pas vis à vis des questions que j'avais à lui poser et qui restaient inlassablement dans ma tête depuis pas mal de temps. Sauf qu'il ne commença pas par répondre à ma question et semblait obnubilé par le sujet Casey qui, pour moi, était le dernier de mes soucis. C'était peut-être ça aussi d'être fille unique. On nous blessait, cela nous destabilisait totalement n'ayant pas l'habitude mais on n'imaginait pas du tout que ça puisse être similaire de l'autre côté. Sauf que ça l'était. Malheureusement pour lui, je m'en foutais pas mal de savoir si je l'avais blessé ou non car après tout, si c'était légitime alors j'espérais au moins lui avoir rendu la monnaie de sa pièce. Mon coeur se serra à ces pensées horribles et j'avouais que j'essayais de prétendre que cela ne me touchait pas pour paraître plus forte en face de lui. Il m'avait vu dans tous mes états mais savait aussi que je n'appréciais pas les conflits. Je les évitais encore plus lorsque c'était avec des personnes que j'aimais énormément. Aujourd'hui, je devais lui montrer que j'avais mûrit de ce côté là en tenant bon devant son regard affligeant. Ce n'est pas sujet pour l'instant Jonah et tu le sais très bien ! Arrête de tourner autour du pôt tu veux bien ? Ma voix flanchait légèrement mais j'essayais de reprendre contenance pour paraître plus crédible dans mes paroles. J'espérais qu'il comprenne que je ne jouais pas un jeu et surtout, qu'il démentirait car je n'avais qu'une envie, le retrouver. et c'est ce qu'il fit. Malheureusement, j'étais totalement dubitative sur ses paroles et j'avouais que je n'arrivais pas à le croire. Alors comment ça se fait que tu m'es ignoré dès que tu es arrivé à Berkeley ? Je n'ai eu qu'à t'appercevoire pour vouloir te prendre dans mes bras, te raconter tout ce qu'il s'était passé. Et puis tu m'as ignoré. Je te connais Jonah. Je te connais par coeur. Je m'étais alors rapprochée de lui montrant bien que j'espérais qu'à ma dernière question, j'allais avoir une réponse sincère au quel cas, cela pouvait jouer sur toute notre relation et même sur mes souvenirs qui semblaient finalement faux du début à la fin à présent. Je le vois dans tes yeux. Je le vois sur ton visage Jonah. Tu peux penser ce que tu veux de moi mais une chose est certaine c'est que je sais lorsque tu mens ou non. Il me mentait. Tout mon être me disais qu'il me mentait mais peut-être qu'après tout je faisais fausse route et qu'il ne me racontait pas d'histoire. J'essayais peut-être de trouver un coupable à tout prix. Mais pourquoi lui alors ?
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] EmptyVen 2 Aoû - 20:08

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] 130630020957407511   Je n’avais jamais autant détesté cet endroit qu’à cet instant précis. Un combat de coqs s’était engagé entre deux partis qui semblaient inconciliables. J’y avais cru pourtant. En fait, je dirais que dix minutes plutôt cet espoir animait encore toutes mes passions. Or, plus les mots sortaient et plus elle tuait ce mirage délicieux. Je le voyais s'éteindre dans l'horizon de nos rancœurs. Non, je n'avais jamais pensé à mal à son sujet. La nuire n'était jamais été un désir volontaire. Je ne voulais pas la blesser, même si c'est ce que j'avais fini par faire. Passer pour un connard, j'en avais l'habitude, mais au fond, elle savait que ce n'était pas le cas. Je n'étais pas si mauvais que je pouvais en avoir l'air. Bon, je n'étais pas une âme charitable non plus, mais disons qu'avec les personnes que j'estimais, je n'étais que rarement mauvais. Léo étaient une de ces personnes. Une bonté rare enveloppée dans un corps exceptionnel. Je m'étais déjà demandé, d'antan, si celle n'était pas descendue du ciel. Je n'avais jamais croisé d'anges, mais longtemps je me les étais imaginé à l'image de Léo. A ce moment précis, je me demandais comment j'avais pu passer du tout au tout. De l'idolâtrie à l'ignorance. Je ne savais pas ce qui m'avait fait sauter le pas de l'un à l'autre. Sûrement le manque de nouvelles. Je n'en n'avais pas donné, certes, mais elle non plus. Trop fier pour faire le premier pas, j'étais vexé qu'elle ne le fasse pas pour moi. Je me souviens encore le soir de l'annonce. J'avais été le porteur de mauvaises nouvelles, le corbeau que l'on préfère ignorer, le chat noir de mauvais augures. Briser la vie de plusieurs personnes en un appel, j'en avais conscience. Mais il valait mieux une vérité désagréable à un mensonge séduisant. Ils mentaient à tout le monde ; à eux-mêmes avant tout. Leur histoire était sans avenir, alors qu'à l'époque, je me voyais un avenir solide à ses côtés. J'avais été clairement déçu que je ne sois pas le premier appel qu'elle ait passé. La première personne chez qui elle se serait reposée. Je l'aurai protégée du monde extérieur, je l'aurai conforté à l'idée que ce n'était pas une vie rêvée, je lui aurai dit qu'elle valait mieux, qu'elle méritait de vivre au grand jour son bonheur... Qu'elle méritait la lumière et non l'ombre. Je n'étais finalement pas le mieux placé pour savoir ce dont elle avait besoin. Visiblement, elle n'avait pas eu besoin de moi hier, alors pourquoi aurait-elle besoin de moi aujourd'hui ? Le temps apaisent les sentiments, les enterrent quelque fois, c'était ce qui s'était passé dans mon cas. Ils avaient sombrés sous un amas de poussières, le temps, la distance, l'oubli avaient fait leur œuvre. Je ne l'avais jamais remplacé de mon côté, pour cause, rare étaient les filles avec lesquelles j'étais si proches. Réflexions faites, je crois qu'elle avait été la seule. Elle était d'ailleurs toujours la seule, personne n'avait réussi à prendre sa place. Par contre, elle avait bien refaite sa vie de son côté. Loin des nuits d'été australiennes. Nous étions seuls au monde ces nuits-là. Deux enfants égoïstes déconnectés de toutes réalités. J'en étais nostalgique. Cet état d'insouciance me manquait parfois, plus généralement, elle me manquait. J'aimais sentir sa peau fraiche et douce sous mes mains. Son sourire caressait mon âme peinée. Ses yeux brillants noyaient dans mon cœur en fête à l'idée d'être à ses côtés. Cette pensée me fit tristement sourire. Oui j'étais triste de ce passé révolu. Il ne serait plus, j'en avais conscience. Nous avions grandis, nous n'étions plus deux enfants innocents, mais deux adultes rancuniers que désormais plus rien ne rapprocher sauf la vengeance. Je lui mentais et dans un sens j'aimais ça car je ne pouvais faire autrement. Lui dire la vérité briserait le peu de sentiments qui pouvait rester entre nous. Mon choix était tout fait : lui mentir conserverait le peu de respect qu'elle pouvait me porter. J'ignorais ce que je représentais pour elle à cette heure. Mais une chose était sûre : elle ne me laissait pas indifférent, bien au contraire. Cette faiblesse devait restée cachée. Elle ne devait rien savoir. Je préférais qu'elle pense qu'elle était une parmi tant d'autres. Je ressentais cette impression à son égard. Un parmi la foule. Elle ne s'était pas tournée vers moi depuis des mois. J'avais l'impression d'être un bon pote sur son passage. Après tout elle était peut-être réellement une Beta. Une fille sans cœur qui collectionner les hommes comme les chaussures. Que sais-je encore... J'avais l'impression d'avoir à faire à une étrangère. Une fille froide, pour ne pas dire frigide à toute discussion. Jouer au même jeu qu'elle me paraissait intéressant. Je savais que le jeu aurait des limites, celles que lui imposait ma patience. « Merde Léo ! Tu attends quoi de moi ?! Etant donné que tu décides de tout, à quoi bon parler ? » Elle devait vouloir me pousser dans mes derniers retranchements, si c'était le cas, elle s'y prenait d'une main de maître. J'étais déjà fatigué avant même de lui parler, mais cette conversation ne faisait que m'irriter un peu plus. La patience n'avait jamais été mon fort, elle ne le serait jamais, j'en avais conscience et elle aussi. Alors à quoi bon jouer sur la corde raide ? Elle avait des tendances masochistes que j'ignorais. « Pourquoi tu me demandes dans ce cas ? Tu t'es faites juge et partie, ton avis est déjà fixé alors à quoi bon gaspiller ma salive à essayer de me défendre. » J'étais clairement épuisé par son manège, elle voulait me faire avouer un acte que je nierai toujours. Nous tournons autour du pot et c'était épuisant. Je n'avais pas la foi aujourd'hui de faire face à l'inquisition. Oui, j'avais à faire au jugement déjà tout établi sans possibilité de défense. Je comprenais désormais mieux ces pauvres paysannes du XVIe siècle accusées de sorcellerie injustement et qui étaient condamnées au bûcher sans procès possible. Elle m'avait condamné dès son entrée dans le café. J'étais coupable d'office ; c'était une évidence pour elle. Je ne lâcherais rien, mon mensonge était trop important pour que je fasse marche arrière aujourd'hui. Me dégonfler était impossible, je ne pouvais lui admettre la vérité. Cela serait une preuve de faiblesse. Néanmoins, ses réflexions avaient le don de me toucher. Plus que ce que je n'aurai voulu d'ailleurs. J'aurai aimé la traiter comme une conquête parmi tant d'autres, sans plus d'égard, les sentiments absents de toutes paroles, pourtant, il en était autrement. Léo avait été une exception dans ma vie et visiblement, elle le resterait quoi que je puisse lui dire. « Je t'aies ignoré ?! Dis-moi que tu te fous de ma gueule s'il te plait... » Je rigolais nerveusement, elle me poussait dans mes derniers retranchements. La patience était arrivée à terme. Je ne pouvais plus supporter ses accusations gratuites. S'en était trop pour moi, d'autant qu'elle n'était pas blanche comme neige non plus. Elle aurait mieux fait de regarder sur son paillasson avant de critiquer celui du voisin. « C'est bien toi qui ne m'a pas contacté et qui a pris la fuite ? Ne rejette pas tes fautes sur moi. J'étais là pour toi, tu le savais, mais tu m'as tourné le dos. Merde Léo, tu cherches quoi ?! » Elle croyait vraiment que je me jetterais dans ses bras en la voyant à Berkeley ? Elle était sérieuse ? La discussion tournait à la rigolade. Me connaissait-elle vraiment ? A en croire ses paroles j'avais l'impression que non.
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