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Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen)

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MessageSujet: Re: Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) - Page 2 EmptyLun 17 Mar - 23:23


       
Don't know what you think you're doing to me

       
       
Roman&Eileen ⊹ Elle n'avait aucune idée de l'effet qu'elle me faisait. Pire encore j'étais sûr qu'elle s'en fichait pas mal et qu'au pire, je lui aurais demandé, elle aurait sourit avec allégresse et m'aurais lancé un clin d'oeil suggestif. Elle savait parfaitement quelle genre de femme elle était. Elle savait parfaitement à quel point les hommes pouvaient se plier en quatre pour elle. Nous étions des personnes de pouvoir et bien que je n'avais aucune preuve de cette impression envers la belle, je n'en avais besoin d'aucune. Les gens comme nous savent se reconnaître parmi la foule. Elles se sentent et s'attirent inlassablement pour danser la valse des mots savants que nulle autre personne ne pourrait utiliser aussi aisément. Moi je me délecte de sa présence autant qu'elle le fait de la mienne et c'est comme si nos paroles pour nous tester ne rimaient à rien sauf à masquer notre attirance flagrante l'un pour l'autre. Je ne désespère pas de la voir se plier à mes plus basses idées malgré le tempérament de feu qu'elle semble avoir et qu'elle me balance au visage à chaque fois que l'une de ses remarques sort de sa bouche si attirante. Elle a la langue acérée la demoiselle et pourtant elle jongle avec les sarcasmes comme si elle prononçait les plus beaux discours. Mais j'ai trop l'habitude de ce genre de comportement pour la laisser m'amadouer aussi facilement. Eileen est le stéréotype même de la femme qui manipule en ouvrant seulement la bouche. Elle est plus que sournoise, elle dompte les esprits d'un simple regard souligné d'une parole acerbe que personne ne prendra mal parce qu'elle a la présence qui intime le respect. L'abandon total. Moi je m'abandonne à ses mots et ai suspendu à la moindre de ses remarques pendant que mes mains se baladent de plus en plus le long du beau tissu à un prix plus que déraisonnable, qui recouvre son corps qui m'attire sans cesse un peu plus. Je la cherche et elle riposte. Elle m'énerve. Je n'ai pas besoin de la soudoyer pour qu'elle m'impressionne, elle le fait chaque minute un peu plus. C'est un cataclysme. Une rencontre hypnotique entre deux personnes qui étaient destinées à se rencontrer. Moi je le vois comme ça. On est des étoiles parmi les foules. Il ne manque plus qu'à découvrir celle qui illuminera la salle autant que vous et vous fera passer pour un second et alors là, on ne peut plus s'en défaire. Je ne me lasse pas ce charme qu'elle me jette à la figure comme pour voir si je ne craquerais pas avant le beau final. Mais je suis patient quand le jeu en vaut la chandelle et je n'ai pas besoin d'en rajouter pour montrer que c'est le cas avec la belle blonde en face de moi. J'hausse un sourcil à sa première réponse. Elle veut me pousser à bout. tester cette alchimie qui opère entre nous pour bien observer si le mélange fait effet. Pour éviter tout erreur de jugement. On se toise en sachant déjà que ce n'est pas une erreur. Loin de là. Mais on ne peut s'empêcher pourtant d'essayer de tester l'autre jusqu'à ce que l'un de nous craque. Oublie chérie, il n'y a aucune chance pour que je devienne ce pantin ridicule que tu penses pouvoir amadouer à ta guise. Elle avait sûrement bien trop l'habitude de ce genre d'hommes pour montrer une seule marque de faiblesse devant cette femme incroyablement experte dans l'art de la séduction. Tu es tombé sur un as ici. Je pourrais la considérer comme mon égal si seulement je n'aimais pas me comparer à qui que ce soit. Faudrait-il déjà que tu es l'audace de t'éloigner de moi. Je souris de l'air du prédateur qui démontre par A+B que je n'imagine pas qu'elle puisse fuir la foule et ce corps qu'elle tâtonne depuis maintenant un certain temps. C'est sûrement la remarque de trop qui la fera frissonner de dégoût à l'idée d'être autant rabaissé. Je sais qu'elle est capable de tout. pas besoin d'avoir lu son CV pour comprendre quel genre de personne elle est vraiment mais faire monter la pression est un plaisir rare lorsque la personne en face de vous s'avère avoir le niveau requis pour suivre la route. Oh mais après tout, elle n'est pas en reste car elle me lance une remarque des plus moqueuses pour que je perde mon sang froid. Je jette de suite un coup d'oeil à la table que je viens de quitter pour ses beaux yeux. Comme si elle n'en valait déjà plus la peine. Que je pouvais me désintéressée complètement d'elle à la minute où elle venait me faire une remarque qui semblait trop déplacée à mon goût. Je lorgnais le haut de son épaule dans l'espoir d'avoir assez de cran pour avoir recours à cet échappatoire. Avait-elle déjà eu l'opportunité d'être lâché en plein essai de charme ? J'en doutais grandement. Les hommes ne sont pas aussi stupides. Ou peut-être ne sont-ils pas aussi forts. Mais je vois plus qu'un amusement en elle. Beaucoup plus. C'est peut-être pour ça que je reste encore et préfère passer cette soirée en sa compagnie plutôt qu'avec les personnes hauts placés qui sont venues ce soir seulement pour moi. Tu pourrais. Qu'elle fasse l'effort de m'applaudir si elle le voulait, mon sourire agaçant rendait ce moment encore plus prenant. Elle m'en balance plein la figure sur mes remarques concernant le journal parce qu'elle sait qu'elle me tient dans la paume de sa main. J'aimerais tirer sur la corde qu'elle a accroché à mon cou pour m'en défaire mais je semble dans l'incapacité totale de passer à l'acte malgré que ma machoire se serre légèrement lorsqu'elle vient encore une fois dénigrer mes idéologies. Qu'elle rigole encore et encore. Parce que c'est sûr que dépenser l'argent de papa et maman ça fait avancer dans la vie. Hou qu'il est vilain le Roman quand il s'y met. Et pourtant que dire si ce n'est que j'ai fait la même chose toute ma vie jusque là ? Mais après tout, pourquoi ne pas venir titiller la pauvre petite fille riche en face de moi qui se permet de critiquer ouvertement les gens avec un si beau sourire ? Eileen elle a tout. Tout ce qu'un homme voudrait avoir mais certainement pas une personne pour venir la faire redescendre de son petit nuage de temps en temps et la faire sortir de ses gonds. Qu'elle genre de proie de luxe aurais-je été si je n'avais pas joué à son propre jeu ? Sourire en coin je ne me détache pas de son regard pendant qu'elle rétorque qu'elle ne posera pas pour moi. Si ce n'est que ça, ça peut s'arranger. Moi, la défier au poker juste pour le plaisir qu'elle perde son argent pour poser devant mon objectif ? Un plaisir dont j'aurais pu me délecter pendant longtemps mais quel aurait été l'intérêt si elle finissait sans rien ? Cette fille avec son argent valait toutes celles qui pouvaient prétendre à la même fortune car avec ce luxe, elle s'était créé une personnalité si attractive qu'on ne pouvait lui retirer son argent sans se sentir mal. Mais ce jeu devient long. Je commence même à me lasser de ses formes que je ne peux toucher qu'avec sa robe posé dessus comme une promesse qui ne cesse d'être reportée. Je suis quelqu'un de patient lorsqu'il s'agit des femmes mais pas pour n'importe lesquelles. Eileen elle fait durer le jeu plus qu'il ne le faut pour savoir si la personne est digne d'elle ou non. Je dois avoir réussit les étapes de sa grande machination puisqu'elle m'entraîne enfin avec elle après un baiser qui en dit long sur le reste de la soirée. Je quitte donc mon auditoire et sent le regard de Tyler dans mon dos. Je suis la belle blonde tout en lui lançant un sourire qui en dit long. Il ne comprendra jamais ce que c'est vraiment. Il ne pourra jamais imaginer ce que c'est de trouver une fille comme elle. Une fille qui a enfin le niveau. Une personne qui me ressemble bien plus que n'importe qui. Alors elle m'entraîne dans les dédales de couloir et me faire patienter bien trop sagement à mon goût dans l'immense ascenseur qui nous fait monter dans les étages. Qu'elle est belle quand elle joue. C'est lorsque j'arrive enfin devant une immense porte qu'elle m'arrête dans mon élan pour encercler sa taille et embrasser sa nuque. Elle me demande de fermer les yeux. Je déteste ne pas avoir le contrôle de la situation mais je ne peux m'empêcher d'opérer non sans dédain pour ma manière d'agir. J'entends la porte s'ouvrir et je me laisse guider à l'intérieur de ce qu'il me semble une immense suite en vue de l'immeuble dans lequel nous nous trouvons. Elle me fait avancer et je me laisse guider dans mon excitation grandissante pour ce que je m'apprête à découvrir. Je sens soudain l'air frais de la nuit frapper mon visage comme un doux retour à la réalité mais je me laisse surprendre avec plaisir et la laisse prendre mes mains pour les poser sur ce qu'il me semble être une barre bien froide par rapport au reste de mon corps qui s'est réchauffé de plus en plus en compagnie de la belle blonde. Et puis j'entends un bruit de tissu qui glisse au sol et je ne peux m'empêcher d'afficher un sourire. La patience maintenant ? Je n'en ai plus aucune. Je me meurs de toucher son corps et de me laisser aller sans aucune parole pour essayer encore une fois de la tester et déstabiliser. C'est promis. Plus une réponse à côté. J'ouvre enfin les yeux devant une Eileen presque nue, posée sur un barrière au bord du vide. L'extase à l'état pur. Une vue à coupée le souffle et le corps de cette femme parfaite coupant la ligne d'horizon. C'est un orgasme visuel qu'elle m'offre là. C'est encore plus délicieux que je ne l'aurais imaginé. Et comment ! Elle était unique. Elle m'embrassait déjà avec fougue et je savais que dans mes bras, en une seconde elle pouvait basculer dans le vide. C'était ça le pouvoir. Le pouvoir de s'offrir à l'autre dans une situation des plus dangereuse juste parce qu'on le pouvait. Profiter du confort que la vie nous avait offert et tournons le à notre manière. Je me rapproche de son corps pour m'y plaquer enfin tout en caressant chacune de ses courbes avec délice. Je n'ai qu'une envie, embrasser la moindre parcelle de son corps alors j'entreprends de profiter de ses lèvres tout en glissant vers son cou puis sur sa poitrine. Je me déleste de mes vêtements maudissant le fait que je doive des fois dégager mes mains qui caressent le creux de ses reins et ses cuisses autour de ma taille. Cette nuit semble être bien partit pour rester l'une des plus belles de ma vie car elle est là. Devant moi. Elle s'offre à moi devant la nuit la plus mémorable de ma vie.


       
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MessageSujet: Re: Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) - Page 2 EmptyDim 23 Mar - 0:48


« (...) Il y avait de la folie dans tous les sens, à toute heure.
On pouvait allumer des étincelles partout.
Il y avait ce sentiment extraordinaire que quoi que nous fassions,
c'était juste que nous étions en train de gagner.»


Roman ne cessait de l’assener de provocations plus vives les unes que les autres. Prostré devant elle, dans son costume Gucci, il se sentait fier et puissant. Roman pensait sincèrement avoir toutes les cartes en main, et gagner cette partie en quelques secondes. Eileen le toisait avec une condescendance sans pareille, convaincue d’être invincible, que personne ne pourrait jamais la déchoir de son trône diamanté. Un sourire mauvais se dessinait sur ses lèvres, et un rire presque fou résonnait dans la pièce. Roman pouvait tenter de faire passer la pornographie pour de l’Art, elle n’en croirait pas un traitre mot. Aussi, elle ne s’attendait pas à ce qu’il réplique aussi bassement, en l’a renvoyant à sa propre nature. Une fille à papa, avide d’argent et de privilèges, élévée dans un monde pavé de dorures. Eileen s’insurgeait, elle ne parvenait pas à croire que c’était cette vision d’elle même qu’elle renvoyait à Roman. Ils ne se connaissaient pas, mais elle avait cru qu’il était différents des autres. Plus sensible, ouvert d’esprit, plus joueur aussi. Un mélange de déception et de colère s’installait sur son visage. Cette ultime provocation était celle de trop. Il voulait voir princesse Rosenbach sortir ses griffes, il allait être servi. « C’est de la jalousie faussement dissimulée ? Regarde-moi dans les yeux et répète moi encore que je ne suis qu’une fille à papa dépourvue d’ambition, tout juste bonne à jeter l’argent de papa-maman par la fenêtre . » Elle était vexée, presque blessée dans sa fierté. Roman avait touché une corde sensible. Personne n’avait l’autorisation de renvoyer Eileen Rosenbach à un statut aussi pitoyable que celui de petite bourgeoise sans cervelle. Eileen était plus que la fille unique du grand et détestable Grégory Rosenbach, elle était la réincarnation de la folie, celle qui transgressait les interdits un à un. Elle était à des kilomètres au dessus des filles à moitié nue qu’il prenait en photo, au dessus des arrivistes prétentieuses. Elle était ce que le caviar était à la gastronomie, elle était ce que la royauté était à l’échelle sociale. Il n’avait pas le droit de lui balancer ça au visage et s’en sortir avec un sourire malsain. « Fais-le, et je peux te faire la promesse que tu ne remettras plus jamais les pieds à Vegas. » Elle ne plaisantait pas. Etre la fille du grand patron avait quelques avantages. Elle ne pouvait théoriquement pas empêcher Roman de revenir dans la ville du péché, mais elle pouvait parfaitement faire en sorte qu’il se voit refuser l’entrée de tout les meilleurs hôtels de la ville. Ne lui resterait que les hôtels de seconde zone et ses yeux pour pleurer. Elle le défiait du regard, certaine de reprendre le contrôle de ce petit jeu parfaitement malsain. Vingt minutes plus tard, elle se retrouvait cent quatre-vingt sept mètres au dessus du vide, elle dansait avec la mort, elle jouait avec le feu comme à son habitude. Eileen n’avait pas peur, elle se sentait plus vivante que jamais, elle pensait secrètement que tout était enfin possible. L’air brulant du désert parcourait son corps dépourvu de vêtements. Les rayons argentés de la lune se reflétaient sur leurs silhouettes enlacées. Il l’a retenait, littéralement, Roman tenait sa vie entre ses mains. Cela dépassait visiblement ses espérances. Elle lui avait fait la promesse d’une nuit inoubliable et comptait tenir ses engagements. Le pouvoir de vie ou de mort qu’il exerçait actuellement sur elle, valait tout l’or du monde. Rien ne pouvait venir entraver ce moment, Roman devenait tout puissant grâce à elle, il comprenait finalement ce que c’était d’être tout en haut. D’être à jamais, invincible. La vue à couper le souffle rendait l’instant d’autant plus magique. Les néons multicolores de la ville du vice scintillaient de toute part et, entre l’inconscience et le danger, elle dévorait ses lèvres et s’enivrait de sa peau. « Le pouvoir qui se matérialise, qui t’explose en plein visage ... Mais tu n’as encore rien vu. » Elle murmurait ces quelques mots au creux de son oreille avec une certaine pointe de séduction et de provocation. Eileen reprenait le contrôle du jeu pour son plus grand plaisir. Délicatement, en prenant soin de ne pas basculer bêtement en arrière, Eileen descendait du rebord sur lequel elle était en équilibre. Ses mains partaient à la recherche du corps incroyablement désirable de Roman, et les uns après les autres, elle retirait les boutons de sa chemise immaculée. Ses lèvres s’emparaient de celles du richissime apollon, tandis que la température semblait augmenter de minutes en minutes. Elle boulonnait littéralement de désir. C’était ardent, volcanique, explosif, c’était extatique ! Les battements de son palpitant redoublaient d’intensité, elle les sentait cogner avec ardeur contre sa poitrine. Elle avait envie de lui, immédiatement. Sans retenu, sans attendre, sans limites. Elle arrachait sa chemise avant de l’envoyer valser quarante cinq étage plus bas. Puis, avec une ardeur sans pareille, elle le poussait vers l’intérieur de la luxueuse suite, afin qu’ils succombent ensemble à la tentation la plus primaire. « Entrons dans le vif du sujet. » prononçait elle avec le souffle court, presque haletante, tandis qu’ils pénétraient dans le royaume de l’interdit et de la luxure. La chambre d’Eileen était baignée d’une lumière tamisée qui se reflétait à l’infini dans les miroirs qui recouvraient le plafond. Le lit se voulait imposant, voir même royal et trônait au centre de la pièce. Un cocon de soie, des draps pourpres, des oreillers par dizaine. Partout, dans chaque recoins, une abondance excessive de luxe aveuglant. Oeuvres d’arts, colliers en diamants, talons vernis signés Louboutin et Zanotti. Du bout de l’index, elle poussait Roman en direction du lit où il se laissait négligemment tomber. Elle en profitait pour s’emparer d’une bouteille de champagne cachée dans un mini-bar dissimulé. Le bouchon sautait avant de retomber au sol et, le liquide doré coulait doucement le long de ses mains précieuses. L’ivresse, le désir, la tentation et le danger. C’était mémorable, apocalyptique. Grimpant sur le lit, elle rejoignait Roman, passait une jambe de part et d’autre de son torse nu. Elle avalait une longue et revigorante gorgée de champagne, puis deux. Elle s’humectait les lèvres, exaltait ses sens, laissait tomber quelques gouttes sur leurs corps presque-nus, avant d’envoyer la bouteille contre le mur où elle se brisait en un million de morceaux. Elle retirait les derniers morceaux de tissus qui la séparait de lui, et l’embrassait avec une fougue sans précédent. Le début de leur histoire s’écrivait maintenant, pour toujours et à jamais. Un aller simple pour le septième ciel.

Les rayons du soleil irradiaient la pièce, il était midi, peut être plus. La chambre d’Eileen témoignait de la folie démesurée de la soirée de la veille. A sa droite, Roman dormait à poings fermés. Discrètement, elle s’extirpait du lit et se dirigeait d’un pas de velours vers la salle de bain. Elle se glissait sous l’eau brulante et vivifiante de la douche, et se souvenait de cette soirée haute en couleurs. Roman lui avait offert une nuit bien au delà de l’extase et de la béatitude. Il avait redéfini la notion de -plaisir charnels- grâce à son charme inusable. Eileen s’enveloppait finalement dans un peignoir de bain immaculé avec ses initiales en lettres d’or sur le devant, et repoussait ses cheveux trempés derrière ses épaules. Toujours endormi, elle en profitait pour admirer quelques secondes les traits fins et parfaits du Da Russo. Ses lèvres parcouraient soigneusement sa joue avec une douceur incomparable, et quelques minuscules gouttes d’eau tombaient dans le creux de son cou. « La salle de bain est libre. Je vais commander le petit-déjeuner. » murmurait t’elle tendrement avant de regagner la pièce principale. D’habitude, Eileen n’offrait pas le petit-déjeuner à ses conquêtes et s’en débarrassait plutôt facilement. Mais, Roman était différent des autres. Elle avait envie d’apprendre à le connaitre, de le revoir, de remettre ça ; et elle était persuadée que les choses étaient réciproques. « Petit-déjeuner continental s’il vous plait. Pour deux personnes. D’ici dix minutes. » Elle raccrochait le téléphone et faisait quelques pas en direction de la fameuse terrasse où elle aurait pu perdre la vie quelques heures plus tôt. La vue était toujours aussi impressionnante, mais elle perdait de sa magie en journée. Des centaines de questions lui brulaient les lèvres. Combien de temps restait-il encore à Vegas ? Allait-t-elle le revoir ? Devait-elle lui dire la vérité à son sujet ? Son corps de déesse n’avait plus aucun secret pour lui, mais sa vie privée en revanche était encore un véritable mystère. Elle avait prétendu détenir un pouvoir colossale la vieille, mais tout s’était déroulé tellement vite qu’elle n’avait pas eu l’occasion de lui en dire davantage. Il ne connaissait que son prénom, rien d’autre. Pas son nom de famille pavé de diamants, pas son âge, pas même l’ampleur hallucinante de son compte en banque à onze chiffres. « Bien dormi ? » demandait t’elle en attendant ses pas se rapprocher d’elle. Elle se retournait vivement, avant de laisser son regard se perdre sur son corps presque nu. Roman était ce qui se rapprochait le plus d’un dieu grec, ni plus, ni moins. « Tu te souviens hier soir, quand je disais que je pouvais faire n’importe quoi. Que tu pouvais tout demander et me mettre au défi ? » Elle s’avançait vers lui, un sourire amusé en travers du visage. Elle s’apprêtait à crever l’abcès, et à lui relever un de ses petits secrets. « Je m’appelle Eileen Rosenbach. Bienvenue dans mon royaume. » Elle murmurait ces quelques mots à son oreille avec une pointe de provocation. Elle n’avait pas besoin d’en dire davantage pour qu’il comprenne. Son papa était un requin mondialement connu, il apparaissait au classement Forbes, le prestigieux nom des Rosenbach était omniprésent dans la presse. Roman était dans le business, il savait exactement où elle voulait en venir. Il savait aussi qu’elle ne mentait pas, et qu’elle avait les moyens de lui prouver. Si la vieille il avait pu croire, ne serait-ce qu’une demie seconde, qu’elle était une fille à papa comme les autres, il comprendrait maintenant qu’il n’en était rien. Elle ne jouait pas dans la même cour que les autres filles de Vegas qui se prenaient pour des princesses. Du haut de ses seize ans, Eileen était l’héritière du sommet du monde.
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MessageSujet: Re: Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) - Page 2 EmptyDim 30 Mar - 18:05


Don't know what you think you're doing to me



Roman&Eileen ⊹ Elle a détesté mes paroles et apprenant à la connaître, j'aurais dû savoir que m'écarter d'elle aurait été le mieux à faire. Je l'imaginais déjà m'écraser sa coupe de champagne contre mon visage sans l'ombre d'une hésitation et bien évidement, avec son charme inégalable, je savais très vite qu'elle n'aurait aucun préjudice. Grande prêtresse de son royaume, elle semblait mener ses sujets à la baguette mais je me demandais bien ce qui lui offrait ce pouvoir qu'elle ne dissimulait pas en vu de son arrogance et de cette confiance en elle qu'elle dégageait sans l'ombre d'une hésitation. Je ne lisais aucune doute dans son regard et j'aurais bien été avisé d'en déceler qu'un infime soupçon. Alors je met à sourire parce qu'elle n'apprécie pas ma provocation. Je souris parce qu'elle a un tempérament de feu malgré son allure froide de reine des glaces. Je souris parce que j'aime la voir bouillir. Elle me cherche, je réponds. C'est évident, je ne suis pas l'un de ses petits animaux qu'elle peut contrôler à sa guise d'un claquement de doigt et qui s'aplatissent lorsqu'elle se permet de ne plus flatter leurs égos. Oh que non, je ne suis pas de ce genre là et elle l'a bien compris malgré qu'elle semble avoir l'envie de m'en coller une à ce moment précis. Je l'aurais sûrement mérité mais c'était avoir plaisir que je voyais qu'elle gardait ses manières malgré son regard qui venait me fusiller sans aucune retenu. J'aurais pu lui répéter mes mots si elle n'avait pas déjà compris dans mon regard que je n'attendais qu'une chose, c'était qu'elle me prouve le contraire. Mais faute de ne pas la connaître assez et surtout, de vouloir lui montrer que moi aussi j'étais doué pour déstabiliser les gens, je n'allais sûrement pas lui faire le plaisir de m'excuser pour mes paroles. Loin de là. Elle aurait pu être Sisi l'impératrice que ça n'aurait absolument rien changé. Je n'aime pas les menaces. Mon regard se fait autoritaire et pourtant je jurais que j'ai bien du mal à cacher la curiosité au travers de ma pupille. Elle semble si sûre d'elle que mon ton colérique semble moins sûr de lui. Comment pourrait-elle s'y prendre, qui est-elle vraiment ? Je n'ai aucune réponse à ces questions mais elle semble toujours un peu plus influente que je ne l'aurais imaginé la seconde d'avant. Mais chaque chose en son temps. Malgré que l'on jouait comme chien et chat, je ne pouvais décoller à présent mon corps du sien. Tant que ça en devenait frustrant. Je ne voulais plus parler. Juste arracher cette robe qui lui sied à merveille pour ensuite embrasser son corps nu entre mes bras. Mais elle semblait encore une fois sur la même longueur d'onde que moi. Elle m'amène toujours plus loin toujours plus haut et la patience à ce moment précis devient le pire des calvaires. Sauf que je me retrouve enfin sa vie entre mes mains. Un moment de pure extase, un moment qu'elle m'offre en rigolant au-dessus du vide qui pourrait à tout moment s'emparer d'elle. Eileen est magnifique parce qu'en plus de ça, les lumières de la ville inonde sa parfaite chevelure blonde de teintes colorés. Elle me donne un aperçu du paradis ou au moins une équivalence et je peux promettre qu'elle s'en remerciera de m'avoir apporter toute son attention. Elle est mienne pour cette nuit et pour tous les moments que je déciderais de passer à ses côtés. Mais à défaut d'imaginer pouvoir retrouver quelque chose de similaire à ses mêmes côtés, je me décide à profiter de l'instant présent comme s'il semblait encore plus divin et que jamais plus un homme ne pourrait avoir chance folle. Alors je fais courir mes lèvres et mes mains sur son anatomie de déesse tout en profitant de cette sensation de pouvoir qu'elle m'offre alors qu'en faîtes, nous savons tous les deux que c'est elle qui contrôle tout. Elle donne et peut reprendre à tout moment. On ne cessera jamais de se battre pour que jamais je ne me trouve assez satisfait d'une victoire. Alors elle me déleste de mes vêtements qui s'entassent sur le sol et je ne peux m'empêcher de la soulever enfin du garde-corps pour venir la plaquer contre la cloison vitrée un instant. Là dans mes bras, je ne veux plus la lâcher. Son corps redescend lentement et sans arrêter de m'emparer de ses lèvres, elle me fait enfin avancer dans cet intérieur qui suinte le luxe à ne plus savoir quoi en faire. Elle est divine et à de l'argent à en jeter par les fenêtres. A élever des statuts à son honneur et nommer des montagnes en son nom. Eileen je ne l'a connais pas et tente tant bien que mal de me demander si je ne la connaitrais pas. Car on ne peut s'offrir un tel luxe sans faire parler de soit. Mais la mémoire me joue des tours tout comme la demoiselle semble le faire de moi mais j'apprécie tant le moment que je ne cherche même plus à reprendre le contrôle. Elle me pousse sur le lit et j'y tombe avec un sourire tout en la regardant attraper une coupe de champagne. Elle n'a pas froid aux yeux, et moi, je la dévore tant que je peux d'un regard cuisant, à la hauteur de ce que ressent mon corps. Je n'ai plus aucun contrôle et je tente tant bien que mal d'attiser le désir qu'elle me procure envers elle. Le bouchon de champagne saute et je l'envie presque pour avoir les mains de la demoiselle posé dessus. Elle avance alors vers moi et je ne perd pas une miette du spectacle qu'elle m'offre. Ses cuisses encadrent alors mon corps et je m'offre à elle avec allégresse en espérant qu'elle assouvira vite mes plus bas désirs parce qu'Eileen je la désire comme aucune autre je ne l'ai désiré avant elle. Cette tentation, elle me bouffe de l'intérieur comme si j'attendais ce moment depuis trop longtemps mais dont je n'avais jamais eu conscience. Aujourd'hui, c'était comme une explosion en moi. Une explosion de saveur lorsqu'elle venait m'embrasser, une explosion dans mon corps et mon coeur lorsqu’elle arrachait le dernier sous-vêtement qu'il me restait. Avec plaisir. toujours dans la retenue ? Non je n'en avais plus aucune et pendant que je m'emparais de son corps avec avidité, je n'imaginais pas à quel point cette nuit marquait un tout nouveau commencement ...

Je ne sais pas combien de temps j'avais dormit mais ce fut quelques gouttes d'eau tombés sur ma nuque qui me réveillèrent d'un sommeil profond dénué de rêves. Mon rêve ça avait été elle et pendant une seconde, si j'étais cru avoir tout imaginer, j'appréciais entendre sa voix au creux de mon oreille pendant que ses douces lèvres venaient déposer un baiser sur ma joue. Encore quelques secondes et je m'emparais de nouveau de son corps pour la jeter dans les immenses draps de soie qui recouvrait ce lit empirique. A la place de soit, j'admirais mon courage de ne pas penser avec ce qu'il se passait en dessous de la ceinture. Après tout, donner trop c'était dévoiler bien d'avantage. Je me redresse alors pendant que je la vois s'éloigner et l'entends commander le petit-déjeuner pendant que je me dirige vers la salle de bain. Avant de m'y engouffrer, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'oeil à sa silhouette qui s'éloigne vers le balcon. Le Roman il a été chassé et attrapé sans qu'il ne le comprenne vraiment mais à en voir quel effet elle me fait, je comprends vite qu'elle m'a, dans la paume de sa main. D'ailleurs, une fois sous la douche, je me sens plus du tout à l'aise. D'habitude, je prend toujours la tangente. Je ne reste pas les lendemains. Ces termes là je ne les connais nullement et la connaissant, elle n'est pas non-plus de ce genre là. Et pourtant, elle me propose de rester. Comme si c'était normale. Comme si il était évident qu'on ne pouvait pas se séparer ainsi, avec nos bassesses habituelles qu'on réservait à des conquêtes bien plus intéressantes. Alors je souris et sort enfin de la douche en enfilant rapidement mon caleçon, le corps encore trempé. Mais j'ai besoin de la voir. D'admirer son visage. De me dire que c'est possible et qu'elle est bien réel. J'ai trouvé une personne unique. A telle point que je me demande encore si c'est possible. Mais il suffit que j'arrive sur le balcon, à moitié nu et qu'elle détourne son regard perçant vers le mien pour que je réalise que c'est le cas. Plus que bien. Bien évidement, elle est persuadée que ça a été le cas. Je le lis dans ses yeux, elle n'a sûrement pas l'habitude d'ailleurs de poser ce genre de question à ses conquêtes d'une nuit. Je m'approche d'elle avec le sourire charmeur qui ne cesse de s'élargir sur mon visage pendant que je passe mes mains sur ses hanches et commence à embrasser son cou. Je n'imagine même pas les messages assassins qui sont sur mon portable mais pour l'instant je n'ai aucune envie d'y penser. Je n'avais jamais trouvé Vegas attirant de jour et pourtant, avec Eileen dans le paysage, je le voyais d'une toute autre manière ... Ses paroles sortent de sa bouche et je commence à sembler hésitant pour qu'enfin elle crache le morceau. Je me recule enfin, sans la lâcher et pourtant avec un recul prononcé. Mes yeux plantés dans les siens, je ne laisse passer aucun sentiment et pourtant, je suis en train de comprendre tout. Depuis le début. C'est comme si on redonnait la vue à un aveugle. Ça surprend, ça fait peur aussi et pourtant la sensation est incomparable à aucune autre. Le voile se lève enfin. Je me demandais si j'allais devoir te séquestrer pour comprendre vraiment qui t'étais. Je préfère largement l'honnêteté néanmoins. Un léger sourire s'accorde sur mon visage avec le sien lorsque mes sourcils se froncent légèrement. J'analyse toujours toutes les informations qu'on me donne et tout circule dans ma tête en l'espace de quelques instants. Entre les millions de lecture faîtes à propos de sa famille, une information me revient. De plus en plus vigoureuse et qui réveille mon esprit anesthésié par la liesse de pouvoir encore profiter de son corps. Là, mes mains quitte ses hanches pour me reculer d'un pas. C'est une torture mentale et physique et pourtant, je n'ai pas le choix. Mais attends, tu as quel âge ? Si j'avais bien tout assimilé, la demoiselle n'avait clairement pas la majorité mais peut-être m'étais-je tout simplement trompée. Pourtant avec Eileen, je pouvais m'attendre à tout et en vue des surprises qu'elle m'avait réservé je me disais qu'elle n'avait sûrement pas terminé.



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MessageSujet: Re: Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) - Page 2 EmptyMar 15 Avr - 21:58


« (...) Il y avait de la folie dans tous les sens, à toute heure.
On pouvait allumer des étincelles partout.
Il y avait ce sentiment extraordinaire que quoi que nous fassions,
c'était juste que nous étions en train de gagner.»


Le soleil brillait très haut dans le ciel et ses rayons se reflétaient sur les parois de verre des buildings de Vegas. L’air était brûlant et vif, typique du désert de Mojaves en cet après midi estivale. Accoudée au balcon de sa suite, elle admirait la vue qu’elle connaissait par coeur. Au loin, on pouvait admirer la pointe de la réplique de la Tour Eiffel, et la façade dorée du Mandalay Bay. Elle trouvait Las Vegas, presque aussi sensationnelle de jour. Elle avait la sensation que cette ville était dotée d’une magie extraordinaire. Elle s’y sentait bien, elle était chez elle. Les volutes épaisses de la fumée de sa cigarette s’échappaient vers le ciel dégagé. Une nouvelle journée commençait, mais elle n’était pas seule, contrairement à d’habitude. En temps normal, elle était là, suspendue au dessus du vide. Elle contemplait son futur royaume avec espoir. Elle rêvait de savoir ce qu’il se passerait ensuite, elle souhaitait bruler quelques chapitres pour s’approcher plus près du dénouement. Elle imaginait son nom clinquant placardé aux quatre coins de la ville. Ses rêves de grandeur faisaient parti intégrante de sa personnalité. A 16 ans, les filles normales voulaient un petit-ami, elle ... non. Elle voulait le monde à ses pieds. Rien de moins. Derrière elle, il s’approchait doucement. D’un pas calme et serein. Il voulait s’assurer qu’il ne rêvait pas. Que tout était bien réel. Que cette nuit au septième ciel, parmi les étoiles, n’était pas le fruit de son imagination. Son regard d’un bleu perçant et presque irréel s’enfonçait dans les pupilles de Roman. Au fur et à mesure qu’il s’avançait vers elle, un délicieux sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle ne pouvait nier cette attirance qui subsistait entre eux. Les lumières oniriques de la ville s’étaient éteintes depuis des heures et pourtant, l’alchimie demeurait. Imperturbable. Immuable. D’ordinaire, elle expédiait ses conquêtes bien avant le lever du jour, Roman était donc l’exception qui confirmait la règle. Elle sentait qu’il était différent des types qui avait foulé le sol marbré de sa suite. Roman avait de l’argent, du pouvoir et de l’audace. Il avait l’âme d’un vainqueur, et une ambition à tout épreuve. Au même titre qu’elle, il était prêt à tout pour se faire une place au soleil. Finalement, même si elle ne le connaissait que très peu, elle parvenait à se trouver quelques points communs avec lui. Roman gagnait à être connu, et jamais elle ne laisserait une si bonne occasion lui échapper. Ses lèvres effleuraient son cou tandis que ses mains venaient se placer sur ses hanches fines. Le jeu de séduction ne cessait jamais. Il perdurait. « J’espère qu’elle était inoubliable. » lançait t’elle amusée avant de regagner la pièce principale. Eileen avait sorti le grand jeu la vieille au soir. Des litres d’alcool hors de prix, l’exubérance du luxe, le défilé des privilèges, le plaisir sans limites, sans bornes. Elle avait même mis sa vie en péril pour lui faire gouter la saveur exquise et additive du pouvoir. Au dernier étage d’une tour magistrale, ils s’étaient sentis transportés à des kilomètres au dessus de la ville. Ils s’étaient sentis, plus vivants que jamais. Mystérieuse et capricieuse, l’héritière avait fait en sorte de ne rien lui relever à son sujet. Seulement son prénom. Il ne savait rien d’elle. Rien sur son nom de famille notable, rien sur la fortune de son paternel, rien sur ses liens à étroits qui l’unissaient à Vegas. Il était venu le temps de faire tomber le masque, et de laisser la vérité éclater au grand jour. Il suffisait qu’elle prononce le mot Rosenbach pour que les doutes deviennent une évidence. Tout semblerait alors d’une logique imparable pour Roman. Elle seule pouvait se targuer d’avoir une famille immensément riche et réputée, en bon homme d’affaire qu’il était, il les connaissait forcément. Eux, les Rosenbach. « Me séquestrer ... L’idée est intéressante. » Elle haussait les épaules, et s’avançait vers la porte d’entrée. Un homme venait d’arriver armé d’un gigantesque plateau. Au programme, une ribambelle de couleurs, des toasts fraichement grillés, du jus d’orange pressé, et une multitude de confitures colorées. D’un geste aérien, elle désignait l’immense table en verre et prenait place, suivit de près par Roman. Elle pensait que Roman en savait suffisamment, mais la question qui franchissait le seuil de ses lèvres, l’a laissait de marbre. Son âge. Elle toisait Roman de haut en bas, tentant de déterminer avec plus ou moins de précision l’âge de son amant d’une nuit. Une bonne vingtaine pas plus, mais déjà la carrure de quelqu’un de plus mature. « ça ne se fait pas de demander son âge à une femme. » répliquait t’elle un brin joueuse, en voyant la mine auparavant assurée de Roman se décomposer littéralement. Elle croquait énergiquement dans une tartine tout en lui lançant de savants petits regards pleins de sous-entendus. « Je pense sincèrement que tu aurais du me poser cette question avant ... » Elle laissait sa phrase en suspend, et cherchait la tournure la plus appropriée pour définir cette nuit -agitée- qu’ils avaient passé ensemble. « Avant de me sauter dessus. Voilà. » Concluait t’elle en repoussant l’une de ses longues mèches blondes. Son visage encore enfantin ne mentait pas, elle était quelque peu différente de la Eileen de la vieille. Les talons stratosphériques en moins, la robe de catin en moins, le maquillage prononcé en moins. « 16. » balançait t’elle dans l’indifférence la plus totale. Elle moquait éperdument de son âge, cela n’avait jamais été un problème. L’argent ouvrait toutes les portes, et personne ne se mettait en travers du chemin d’Eileen Rosenbach. Pourquoi donc Roman voulait faire une montagne d’un chiffre qui ne signifiait pas grand chose. A part devant la Loi. Mais, Eileen passait au dessus des lois. « Ce sera notre petit secret, si c’est ce que tu veux. » soufflait t’elle en poussant le pot de confiture en direction de Roman. Il semblait encore plus perturbé par cette révélation que par la précédente. Aussi, elle se levait de son siège et s’avançait vers lui. Elle posait savamment ses mains sur ses épaules nus et approchait son visage du sien. La séductrice qu’elle était revenait sur les devants de la scène. Elle n’avait pas l’intention de voir Roman partir de sitôt. Pour une fois, elle avait trouvé dans la ville du vice quelqu’un avec qui elle était sur la même longueur d’onde. Quelqu’un qui avait le désir de bruler la vie par les deux bouts pour en faire quelque chose de plus grand. « Tu restes encore combien de temps à Vegas ? » murmurait t’elle en déposant un baiser le long de sa joue. Ses mains caressaient soigneusement son visage sculptural, et ses yeux cherchaient à capter son attention. « J’ai encore des centaines de choses à te montrer, alors ce serait vraiment dommage que tu partes. » Son index se posait sur les lèvres de Roman tandis qu’elle prenait place sur ses genoux. Son peignoir entre-ouvert laissait apparaitre son corps presque-nu. Lingerie chic et idée malsaine. « Je n’ai jamais séquestré personne avant aujourd’hui. » C’est lui qui lui avait insufflé cette idée tordue mais incroyablement intéressante. Il était hors de question que les réjouissances s’arrêtent de sitôt. Elle avait envie de s’amuser, et, elle semblait avoir trouvé le partenaire idéal pour cela. Roman et Eileen. Les prémices d’un duo en passe de devenir légendaire.
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MessageSujet: Re: Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) - Page 2 EmptySam 26 Avr - 18:24


     
Don't know what you think you're doing to me

     
     
Roman&Eileen ⊹ Je la regarde longuement et plus ses paroles s'éloignent de l'instant où elle les a prononcées plus elles se font une place dans mon esprit. J'aurais pu réagir de bon nombre de façons. J'aurais pu jouer au lâche et partir en me disant qu'elle était trop importante pour quelqu'un comme moi mais heureusement pour moi je n'étais pas le genre d'hommes à penser ce genre de choses. Elle aurait pu me dire qu'elle était reine d'Angleterre que je n'aurais qu'hausser un sourcil intrigué pour finalement venir lui affirmer que la cuisine de son palace devait être sûrement meilleure que celle de l'hôtel particulier dans lequel j'aurais pu séjourner. Me rabaisser à ce point ? Jamais. Et puis, elle se sentait déjà assez supérieur à tous pour que je vienne glisser qu'elle m'impressionnait par son nom de famille. Et non. Raté. Même si j'admirais particulièrement l'homme qui avait fait de ce nom un illustre mythe, je me disais qu'elle était comme moi. Elle n'attendait que de faire ses preuves. Brûlait la vie par les deux bouts et allait finir par tenter à tout prix de détrôner encore plus la réputation de sa famille qui était déjà bien en place. Eileen Rosenbach avait tous les atouts en main pour réussir dans la vie. Elle était belle, pleine de vie, ne semblait avoir peur de rien et détenait déjà un pouvoir colossale dans les mains qu'on pouvait déjà deviner dès son arrivée dans une salle. Il avait suffit de voir à quel point elle avait pu capter mon attention hier soir. Mais comme je le savais si bien pour l'avoir vécu, nous n'étions pas le genre de personne à vouloir nous contenter de tout ce luxe qui débordait de notre bouche ou de nos attributs. Non. On était pas ce genre de personnes qui jouaient avec leur réputation qui venait seulement des parents. Eileen n'était pas une Hilton. Sinon je n'aurais eu aucun plaisir à rester ce matin même à ses côtés. Elle était comme moi et ça je l'avait vu de suite. Dangereuse, imperturbable, sûr d'elle et d'une ambition qui caractérisait les héritiers comme nous et nous plaçait dans l'autre catégorie. Je comprends pourquoi elle dégage tant de charme et d'élégance mais aussi pourquoi elle semble assurée de tout. Elle sait déjà que le monde entier pourrait se mettre à ses pieds et surtout qu'en un claquement de doigt elle pourrait changer la vie de quelqu'un. Elle vit dans monde sans limite et ne s'en cache plus aujourd'hui bien que j'avouais que sa suffisance de la veille ne freinait en rien mes intérêts envers elle. Je me dis aussi qu'elle doit tout avoir sur un plateau d'argent. Une vraie princesse. La princesse de Vegas. Et elle m'invite à rester en sa compagnie, rien que ça. Bien évidemment, l'esprit éveillé et en alerte, je ne peux m'empêcher de commencer à réfléchir. A détourner ce brouillard qui paralyse mes pensées les plus matures et qu'elle a fait naître dans mon esprit. Car lorsqu'on est en sa compagnie c'est comme si tout le reste n'avait plus aucune importance et qu'on avait déjà décroché le st Gral. J'ai connu pire. Pourtant ces paroles ne s'accordent pas avec un quelconque sourire provocateur que je pourrais lui offrir comme à mon habitude. Je suis déjà perdu dans mes songes, les sourcils froncés, le visage bien plus sombre qu'à l’accoutumè. Je prend mes distances avec elle sans penser une seule seconde que des hommes tueraient pour être à ma place et qu'en une poignée de seconde je peux tout gâcher. Oui, ça je le sais, elle est unique je l'avais bien compris. Mais je n'étais pas non-plus n'importe qui et n'était pas du genre à dégager mes principes pour succomber à une tentation aussi forte soit-elle. Évidement que mon idée est intéressante pourtant elle dévie mes propos. Elle cherche peut-être un échappatoire mais il ne faut pas s'y fier, elle semble vouloir plutôt continuer à laisser planer le mystère qu'elle  a fait naître autour d'elle toute la soirée. Eileen semble d'une franchise troublante et pourtant le jeu en vaux sûrement la chandelle puis qu’après ma question, son regard se fait encore plus angélique. Une diablesse qui se ferait passer pour innocente. Je lis à travers elle comme dans un livre ouvert cette fois. Ses grands airs mystérieux je les connais et je comprend son regard amusé car je suis du genre à me comporter de la même manière lorsque mes idées les plus malsaines viennent se mêler au paysage. Si l'on s'est joué de tous la veille par notre absence sûrement remarquée, c'est maintenant moi qui semble être le dindon de la farce. Mais entre nous, on sait très bien que celui qui séquestrera l'autre c'est toi. Montrais-je donc ainsi qu'elle n'avait plus toute mon intention ? Aucunement. Mais elle savait aussi que j'étais venue ici pour le business et qu'elle resterait à vivre sa vie dorée comme elle l'avait fait avant mon arrivée remarquée en vu de la matinée qu'elle semblait me préparer. Mais le travail était le travail et je commençais à redescendre du nuage si confortable sur lequel nous nous étions installés. Je ressentais une gêne évidente qui se lisait sur mon visage et mon regard se faisait impénétrable, brouillé par des visions de la jeune femme entre mes mains. J'avais seulement vingt ans, je le savais parfaitement. Je n'étais pas majeur dans ce pays et pourtant je gardais un profond respect pour l'idée que je ne toucherais pas à une femme mineur, une fille de seize ans. Oui. Ça pouvait choquer venant d'un goujat dans mon genre et pourtant je faisais très attention à ce genre de scandale et de principe. Je poussais la barre loin pour tout, me jouais des femmes, créait un magasine des plus audacieux et pourtant, j'étais le stéréotype même de l'élégance qui s'était perdue dans la vie d'Hefner. Elle aurait pu être la femme de ma vie que cela n'aurait rien changé à mes idées. Je la suis de mon regard lorsqu'elle décide de revenir à l'intérieur. Malgré mon air sombre et le fait que je suis en train de me faire avoir pour la première fois de ma vie, je ne peux m'empêcher de faire glisser une fois de plus mon regard le long de la courbure que m'offre son dos, derrière le satin du peignoir qu'elle a négligemment enfilé, laissant découvrir une bonne partie de son corps nu. J'entre dans la pièce et lui fait face. Elle tourne autour du pôt. Ses paroles sont amusées et elle me crache enfin le morceau comme si ça n'allait pas changer grand chose. Elle était si sûre d'elle que cela m'arracha un sourire navré. Le Roman s'est fait avoir en beauté et elle s'en moque éperdument parce qu'elle pense déjà que n'importe quel homme se ficherait pas mal qu'elle est seize ans parce qu'elle a toujours tout eu et qu'elle est une Rosenbach qui ne passe pas inaperçu. Je ne suis pas comme tous les hommes mais elle semble l'oublier. Maintenant que tu me le dis, j'aurais sûrement dû m'en douter. Etais-je en train de lui dire qu'elle faisait plus jeune maintenant que je l'observais avec insistance, à la lumière du jour, sans ses talons vertigineux et son maquillage presque totalement enlevé. Même comme ça de toute manière elle était magnifique mais dorénavant j'installais comme une barrière entre nous. Et on se demande bien qui a sauté sur l'autre. Oh qu'elle retourne la situation, je commence à être énervé mais je garde d'apparence ce calme olympien car je sais que l'énervement ne mène à rien. Surtout pas avec elle. Eileen elle pourrait s'en amuser de mon changement de comportement mais je m'en fiche à présent. Je suis sûrement en train de faire la plus grosse connerie de toute ma vie mais je ne daigne pas la regarder d'avantage. Dorénavant j'accumule les informations et je commence à regarder ma montre que j'ai enfilé rapidement avant de me dire qu'il n'était clairement pas l'heure d'enfiler plus que le simple sous-vêtement que je portais. Cela pouvait attendre. Il y a peu. Ce n'était plus le cas. Elle s'avance vers moi comme si elle était une lionne cherchant à garder sa proie encore un peu entre ses pattes avant de n'en faire qu'une bouchée. Elle est si douée. Assis sur la chaise posée devant l'amas de nourriture, je continue à la fixer, bouillant d'idées contradictoires qui se livrent une bataille intérieure. Ses mains se posent sur mes épaules et elle vient enfin s'assoir sur mes genoux et je la dévisage. Elle me pose des questions, me regarde longuement. Je serre le poing lorsque mon regard se pose sur sa poitrine à moitié découverte. Je lui attrape enfin les bras et la redresse pour me lever à mon tour coupant net à ses hélans de romantismes. On en reparlera quand t'auras au moins atteint tes dix huit ans. C'était quoi cette remarque ? L'air de dire que je l'attendrais ? Ce n'était pas ce que je voulais lui faire comprendre et pourtant c'était sortit entre mes lèvres pincées. Tu devrais savoir que je ne suis pas le genre qui s'arrête sur une belle façade. T'es trop jeune pour moi, j'ai des principes malgré ce que tu peux penser. Toujours avec calme et justesse je détache mon regard implacable du sien pour aller enfiler les vêtements que j'aie éparpillés dans la pièce. On a jamais dû lui faire ce coup là. C'est peut-être moins dur de se dire qu'ainsi, elle en gardera un souvenir encore plus mémorable. Son regard se fait inquiétant et pourtant je ne change pas d'avis. Ma décision est prise. Mon portable en main je remarque un nombre incalculable de messages et d'appels en absence. J'avance de nouveau vers elle, le regard fixé sur l'écran comme si elle n'existait déjà plus. Je la regarde de nouveau décontenancée par mon culot malgré qui elle peut représenter dans cette ville d'extase et ce qu'elle m'a offert la nuit d'avant. Je la regarde longuement me demandant si je vais partir en la laissant là, sans un mot supplémentaire. Je commence tout d'abord par me diriger vers la porte de la suite mais craque finalement. En quelques pas je suis sur elle, empoignant sa nuque d'une main, la poussant d'une autre contre la cloison qui se trouve derrière elle et lui vole un baiser fougueux. Si je l'est mis dans une rage folle ? Sûrement mais je préfère lui voler de nouveau un souvenir des plus audacieux pour ne pas regretter ce départ impromptu. C'est d'une fougue peu commune que je vole son intimité en glissant une main sous son peignoir et me colle à elle pour ressentir une dernière fois la chaleur de son corps puis m'en sépare aussi vite que je m'y suis collée pour m'éloigner vers la porte. Enchanté de vous avoir rencontrer Mlle Rosenbach. Oh sûrement pas elle et pourtant je me dis, alors que je ferme la porte derrière moi qu'il est sûr que je la retrouverais et que je n'en ai pas finit avec cette fille qui a su éveillé tous mes sens l'espace d'un instant, telle une étoile filante brûlant les cieux de sa magnificence.


     
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MessageSujet: Re: Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) Dont know what you think you're doing to me - (roman et eileen) - Page 2 EmptyLun 5 Mai - 16:32


« (...) Il y avait de la folie dans tous les sens, à toute heure.
On pouvait allumer des étincelles partout.
Il y avait ce sentiment extraordinaire que quoi que nous fassions,
c'était juste que nous étions en train de gagner.»


Enveloppée dans une fine étoffe de soie, Eileen se pavanait d’un bout à l’autre de l’immense suite baignée par une lumière naturelle. Les éclats furtifs du soleil caressaient partiellement sa peau diaphane, et un sourire empli de bonheur s’étirait de part et d’autre de son visage juvénile. Du coin de l’oeil, elle observait Roman prendre place autour de l’imposante table en verre. Un vaste plateau de nourriture trônait en son centre. Profusion de confitures fruitées et multicolores, jus exotiques, tartines de pain complet aux graines de sésames. Le petit déjeuner des rois. Au fur et à mesure qu’elle approchait, les effluves brûlantes de la nuit passée en sa compagnie lui revenaient en tête. C’était des flashs, un amoncellement d’images suaves et extatiques. C’était comme si, sa peau bouillonnait de nouveau sous l’effet d’un simple regard. Elle se rappelait du gout sucré de ses baisers, du rythme irrégulier de sa respiration tandis qu’elle le conduisait au septième ciel. Elle aurait voulu que cette nuit ne s’arrête jamais, que le film soit projeté en boucle. Malheureusement, la lune et les étoiles avaient disparus. Laissant place à un soleil irradiant, qui avait congédié la magie en un seul éclat. Elle espérait garder Roman auprès d’elle un peu plus longtemps. Elle voulait que cette parenthèse enchantée ne prenne pas fin si subitement, mais elle n’était plus si confiante. Présent, il semblait absent. Son esprit paraissait déjà préoccupé par des affaires de business, par des appels urgents, des réunions barbantes. L’amusement était terminé, mais elle ne l’entendait pas de cette façon. Perdu dans un enchevêtrement de pensées disparates, Roman fronçait durement les sourcils et daignait à peine lui accorder un regard. Plus les minutes passaient, plus elle sentait que le lien qu’ils avaient établi la veille était en train de se désagréger. Impuissante elle regardait cette connexion disparaitre, devenir un souvenir. Il gâchait tout. Il était sur le point de la perdre sans savoir que cette décision serait définitive. Laisser Eileen Rosenbach au pied du mur revenait à se condamner à mort. Aucun homme ne méritait qu’elle se batte pour lui, ou qu’elle mette sa fierté de Rosenbach dans un coin. Eileen était bien trop présomptueuse pour le supplier à genoux, pour réclamer son attention. S’il décidait de partir, elle ne le retiendrait pas. Pire encore, elle lui ferait regretter cette décision irréfléchie et profondément stupide. « Du moment que tu n’as pas connu mieux. » ajoutait-elle pour unique réponse en se servant un généreux verre de jus d’orange frais. La nuit avait été bien au delà de ses espérances, elle s’était sentie plus vivante que jamais dans ses bras, et elle en concluait qu’il en était de même pour lui. Il y avait des milliers de femmes à Vegas, mais il n’y en avait pas deux comme elle. Roman se rendait t’il compte qu’il était tombé nez à nez avec une perle rare ? Une princesse des temps modernes, aussi cultivée que ravissante, aussi redoutable que déterminée. Elle haussait un sourcil interrogateur à chacune de ses réflexions. Le Roman qu’elle avait rencontré la veille au détour d’une boite luxueuse semblait avoir disparu. Elle en avait à présent, devant ses yeux, une version édulcorée et bien moins appétissante. Un Roman tourmenté par ses pensées et par ses choix, un homme relativement trop sérieux à son goût. « Ton sex-appeal s’est fait la malle dans la nuit, ou Monsieur n’est pas du matin ? » demandait t’elle avec une pointe de provocation perceptible. Même si la matinée était révolue depuis plusieurs heures, elle considérait que la journée ne faisait que commencer. Les diamants de sa Rolex s’adaptaient à son rythme sulfureux. « Tu es défaitiste... ou alors tu te sous-estimes vraiment beaucoup. » ajoutait-t’elle faussement amusée et un peu déçue. Il était question de savoir qui séquestrera qui, et Roman s’avouait déjà vaincu. Visiblement, le jeu de séduction qui s’était installé entre eux ne lui procurait plus le moindre effet. Jamais Eileen Rosenbach n’avait échoué aussi lamentablement face à une de ses conquêtes. On lui montrait de l’intérêt, on se prosternait face à elle, on en redemandait. Mais pas lui. Du moins, plus maintenant. Tentant le tout pour le tout, dans une manoeuvre savamment calculée, elle se levait de son siège pour venir s’installer sur les genoux de Roman. Elle fixait son regard caramel et effleurait ses joues du bout des lèvres. Contrairement à d’autres, elle refusait l’échec. Le mot défaite ne faisait pas parti de son vocabulaire. Dans le même temps, elle lui révélait son âge sans imaginer une seconde l’effet que cela produirait. Un cataclysme. Elle avait seize ans et ne s’en cachait plus. Elle avait dit adieu aux couches de maquillage, à ses talons stratosphériques et à tout ces artifices. Elle avait balancé toute la vérité à Roman, son nom, son âge, son empire, elle penserait qu’il serait épaté et surpris, pas décontenancé. Elle était pourtant la même personne. Cette même fille à qui il avait fait de l’oeil la veille, celle a qui il avait offert un verre, qu’il avait embrassé avec fougue et ardeur, puis qu’il avait prise toute entière. Il était impensable pour elle qu’il puisse regretter, qu’il puisse prier pour que ces instants disparaissent. S’il avait le pouvoir de retourner en arrière, y changerait t’il quelque chose ? Elle en doutait. Il y avait eu un magnétisme mystique, une connexion palpable entre eux. Une attirance certaine et féroce. Elle jaugeait la moindre de ses réactions, doucement il se détachait d’elle, il sciait les liens. Roman était sur le point de bâtir un mur infranchissable entre eux. Il essayait de se convaincre qu’elle n’était qu’une gamine, et qu’il n’avait rien à faire avec elle. Il essayait sincèrement de se convaincre qu’Eileen n’était pas une fille pour lui. Il commettait l’erreur de sa vie. C’était impardonnable. Son peignoir en soie était légèrement entre-ouvert et elle laissait à Roman le plaisir de l’observer sous toutes les coutures. Son corps était un appel à la tentation avec lequel elle jouait pour parvenir à ses fins et combler ses désirs les plus inavouables. Malgré tout ses efforts, il ne réagissait pas. Son plan n’était pas prêt d’être couronné de succès, et elle avait beau étaler ses atouts et faire preuve d’ingéniosité, Roman avait déjà fait son choix. « T’es devenu gay entre hier et aujourd’hui ? » lançait t’elle en guise d’ultime affront. Elle commençait à être dépassée par les événements, et un agacement certain s’immisçait dans son esprit. A l’intérieur elle bouillonnait, littéralement à deux doigts d’exploser et de transformer ce temple du luxe en un vulgaire champ de ruines. Plus les mots dépassaient le seuil de ses lèvres, plus elle avait l’envie irrépressible de faire un massacre. Il était odieux, il prétextait qu’elle lui avait sauté dessus, alors qu’ils connaissaient tout les deux la vérité. « Dans trois minutes tu m’accuses de viol ? » répliquait t’elle sans prendre de gants. Il avait eu droit à la gentille, docile et sensuelle Eileen, désormais il découvrait son autre facette. La garce, l’abominable et cruelle pauvre petite fille riche à qui on ne dit pas non. Le regard fuyant et l’air excédé, il mettait définitivement un terme à son petit manège. Sans la moindre once de douceur, il attrapait son avant-bras et se redressait. Visiblement, princesse Rosenbach n’avait pas l’âge requis pour prétendre pouvoir s’assoir sur les genoux du Da Russo. « On en reparlera plus jamais. Fais une croix sur moi. » soufflait t’elle sèchement, prête à lui mettre une mémorable gifle. Elle se contenait, gardait tant bien que mal son sang froid pour ne pas commettre l’irréparable. Elle le fusillait du regard, ses deux yeux azurs étaient des mitraillettes mortelles, elle l’écoutait prête à faire feu à tout instant. « T’étais bien content de trouver une, je cite -belle façade- il y a quelques heures. Tu cherches quoi ? Tu veux me tester ? » Elle hurlait presque, jamais elle n’avait vu un crétin pareil en seize années d’escapades nocturnes à Vegas. « Je me fiche éperdument de tes grands principes, mais si tu veux le conseil de la -belle façade- qui n’est pas assez bien pour tes beaux yeux, tu devrais y rajouter le respect. » Elle hallucinait, elle n’en revenait pas de cet énergumène.  Il était aussi beau que con, et l’un dans l’autre, elle ne voulait plus le voir. Roman venait de se faire rayer de sa liste. Elle rêvait d’une vengeance, elle rêvait de le voir mordre la poussière. « Je voulais passer la journée avec toi, pas t’épouser, alors tes théories sur l’âge tu peux te les garder. La vérité, t’es trop minable pour l’avouer. Je te plais et tu es incapable de gérer. » Elle le regardait ramasser ses vêtements éparpillés sur le sol et elle priait pour qu’il n’oublie rien. Elle ne voulait pas avoir une relique de Roman, elle ne voulait garder aucune trace du passage du Da Russo dans sa suite, dans son lit, dans sa vie. Les yeux rivés sur son téléphone dernier cri, elle n’existait déjà plus. Elle ignorait avant aujourd’hui que des adieux avec une aventure d’une nuit pouvaient être aussi douloureux. Elle valait tellement mieux. Tellement mieux que lui. Lentement il se dirigeait vers la porte, sans état d’ame de la laisser là, sans regrets, sans se retourner. Il méritait la médaille du -connard- de l’année. Un magnifique trophée qu’il pourrait partager avec les autres types dans son genre : les loosers. Ceux qui regardent leur chance passer et qui ne la saisisse pas. Ceux qui regretteront jusqu’à leur dernier souffle. Ceux qui n’auront jamais la moindre parcelle de pouvoir parce qu’ils sont trop lâches pour ça, parce qu’ils n’osent pas prendre des risques. Prendre le risque. Encore quelques millimètres et il scellera leur histoire en posant sa main sur la poignet dorée. Elle ne le quittait pas des yeux, et il se retournait. D’un geste rapide il se saisissait de sa nuque, il lui volait un baiser des plus charnel et des plus fougueux. Elle fermait ses paupières, s’enivrait de son parfum une dernière fois. Son palpitant battait à tout rompre tandis qu’elle enfonçait ses ongles dans sa chair. Elle voulait qu’il ait mal, qu’il garde sur sa peau des traces de son passage éclair parmi les Rosenbach. Les mains de Roman se baladaient sur son corps presque nu, elle retrouvait l’homme qui l’avait retenu au dessus du vide. « Dégage ! » susurrait t’elle au creux de son oreille avec fermeté. Elle le repoussait, comme il avait osé le faire un peu plus tôt lorsqu’elle s’était assise sur lui. Il avançait vers la porte, non sans un détestable mot d’adieu. « J’aurai aimé que ce soit réciproque. Mais ça ne l’est pas. » tranchait t’elle avec condescendance. Alors qu’il commençait son ascension à travers le dédale de couloirs en marbre, elle attrapait son verre de jus d’orange sur la table juste à coté d’elle. Dans un élan de colère impossible à contenir, elle envoyait l’objet en cristal en direction de Roman. « Pars pas les mains vides. » Le verre se brisait en un millier de morceaux, elle le regardait une dernière fois et claquait sa porte avec une violence inouïe. Roman était sa plus grande déception. Il lui avait montré les sommets, le paradis puis l’avait laissé tomber en plein vol. Sans parachute, sans rien pour se rattraper. Il le paierait. Au même titre qu’un Lannister paie toujours ses dettes, un Rosenbach règle toujours ses comptes.  
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