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nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. - olivia & mackenzie

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MessageSujet: nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. - olivia & mackenzie nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. -  olivia & mackenzie EmptySam 2 Nov - 20:58


« S’il existe une personne telle que moi dans le monde,
à une extrémité de l’éventail humain,
n’existerait-il pas mon contraire à l’autre extrémité ? »


Elle déambule dans l’aéroport comme un zombie, elle traine des pieds et soupire à intervalles réguliers de trois secondes. Mackenzie cherche désespérément le hall des arrivées, sauf qu’évidemment les architectes payés pour faire les plans du bâtiments ont eu la brillante idée de s’inspirer d’un labyrinthe. Alors non, Mackenzie qui n’a aucun sens de l’orientation ne trouve pas le bon chemin. Par exemple cette machine à café avec la grosse tête de Clooney et bien ça fait six fois qu’elle passe devant. Excedée, l’Australienne à la légère impression qu’on se fout de sa gueule, et qu’on joue avec ses nerfs déjà pas costaux. La journée avait pourtant bien commencé, un samedi matin parfaitement normal où elle avait gobé l’équivalent de trois petit-dejeuner, tartines et jus de fruits frais. Après quoi elle s’était plongé dans un roman hyper captivant écrit par un jeune auteur qui commençait à se faire un nom dans le milieu. Bref, pas un nuage à l’horizon jusqu’à ce coup de fil de Garrett. Monsieur la rock-star avait un emploi du temps tellement chargé qu’il n’était pas en mesure d’aller chercher son adorable soeur à l’aéroport, il s’excusait brièvement avant de refourguer la corvée à Mackenzie. Elle avait hurlé non une bonne centaine de fois à travers le téléphone mais Garrett avait déjà raccroché. Elle ne portait pas Olivia dans son coeur et voilà que cette pimbêche rejoignait le reste de sa famille en Californie. Pourquoi n’était elle pas restée à Sydney celle là ? Elle aurait pu faire des steaks de kangourous au Fitz et ce jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais non, Olivia s’était laissée convaincre par Garrett son binôme ultime dans la famille pour venir poursuivre ses études à Berkeley. S’en était fini de la paix, les Fitz se retrouvaient au grand complet et de nouveau les deux clans allaient s’affronter dans une guerre sans merci. Olivia et Garrett contre Jake et Mackenzie. Les moches contre les beaux en outre. Princesse Olivia ne pouvait pas prendre un taxi et se débrouiller, non évidemment, il fallait que Mackenzie sacrifie sa précieuse journée pour cette bimbo de supermarché. Clairement, Garrett allait lui devoir un service, et même une énorme faveur pour ça. Elle soupire encore une fois et tente de lire les panneaux qui ornent les murs. Elle suit les flèches, demande son chemin à un couple d’asiatiques incapables d’aligner trois mots d’anglais, puis maudit la terre entière et le ciel aussi. Parce que les avions sont dans le ciel, qu’Olivia est à bord d’un avion, et donc qu’elle est dans le ciel. Intérieurement, elle espère que son ainée va être marquée par la fatigue du voyage et qu’elle va se taper deux énormes poches sous les yeux ainsi qu’un amas de noeuds dans les cheveux. Avec de la chance, elle aura peut-être même éclatée le talon de sa chaussure en montant dans l’avion, si bien qu’elle se retrouvait contrainte d’arpenter l’aéroport dans une paire de tongs de paysanne. « Miracle ! » qu’elle murmure entre ses dents en levant les bras en l’air. Finalement après une recherche effrénée elle a trouvé le fameux hall. L’avion vient tout juste d’atterrir, donc une fois qu’Olivia aura récupérer ses précieuses valises elle devrait faire son apparition dans le coin. Mackenzie décide de se poser sur un banc et enfonce ses écouteurs dans ses oreilles. Elle regarde le flot ininterrompu de touristes qui se croisent, s’entrechoquent, et disparaissent tout aussitôt. Ils ont tous des énormes valises avec eux, comme s’ils transportaient toutes leurs vies, et ils trainent le tout à l’aide de chariots métalliques qui grincent comme pas possible sur le carrelage. Tiens une chanson de Garrett dans ses oreilles, elle ne perd pas une seconde et appui sur suivant. Ha non, autant elle adore sa musique, autant là, maintenant, tout de suite elle a juste envie de le lapider à coups d’encyclopédies. Le temps passe pas, toujours pas de traces de Queen Fitzgerald. Peut-être que sa valise et toutes ses affaires ont été perdues. Ce serait trop bon. Mackenzie rit déjà en imaginant la scène, Olivia dépourvue de ses précieuses robes et chaussures à paillettes. Perdue dans ses pensées, elle ne remarque pas la fameuse Olivia qui se pavane dans le hall. Perchée sur ses escarpins elle est entrain de chercher son Garrett des yeux. Normalement c’était lui qui devait venir là chercher, sauf qu’il a eu un empêchement et qu’elle ne le sait pas. Elle va être tellement déçue en voyant le visage de Mackenzie. Ca fait plusieurs mois qu’elles ne se sont pas vues et pourtant Olivia ne lui a pas manqué, elle n’est même pas spécialement heureuse de revoir sa soeur. Elle sait qu’Olivia va encore lui faire des réflexions puériles et que ça va l’énerver pour rien, parce que quand sa soeur est dans les parages, elle ne parvient pas à avoir la paix. Il faut toujours qu’elle ouvre son clapet pour ne rien dire Olivia, qu’elle ajoute son grain de sel partout où elle passe et qu’elle se l’a joue madame autoritaire qui a le contrôle sur tout. Au début c’est supportable, à force ça devient chiant et lassant et puis à un moment ça donne d’horribles envies de meurtres. Elle se redresse et va à sa rencontre, l’air de rien, elle esquisse même un léger sourire qui se veut sincère. « Salut Olivia. » dit elle en lui claquant une bise, puis elle remarque la montagne de valises qu’elle se trimballe. « Garrett n’a pas pu venir donc je le remplace. Tu le verras ce soir. » poursuit elle, en attrapant la plus petite et donc plus légère valise de la pile. « Je suis garée devant, c’est pas loin. » au cas où elle aurait peur de devoir marcher un kilomètres avec ses talons de péripatéticienne. « Sinon, ça a été le voyage ? Pas trop long ? » la questionne t’elle alors qu’elle sait pertinemment que le vol Sydney-Los Angeles est l’un des plus longs du monde, quelque chose comme seize heures dans les nuages. Mackenzie tire la valise à roulettes et parcoure l’aéroport tandis qu’Olivia marche bien sagement dans ses pas. Elles vont devoir passer l’après-midi ensemble et Garrett souhaite en plus que Mackenzie fasse découvrir la ville à Olivia. Elle ne connait pas San Francisco donc c’est l’occasion, n’empêche que c’est risqué de laisser ces deux femmes ensemble. Combien de fois elles ont faillis s’entretuer ? « D’ailleurs, vu qu’on est coincées ensemble cet après-midi; Garrett m’a demandé de te faire visiter un peu. » Mackenzie n’avait pas l’intention de se casser la tête pour sa frangine, elle allait l’emmener dans les endroits hyper touristiques et faire en sorte de la perdre dans la foule. Le Golden Gate, le parc Persidio et Haight Ashbury. Olivia pourrait se pavaner, exposer son corps parfait à la vue de tous, et secouer ses cheveux avec narcissisme, voilà, Mackenzie ira flâner dans les librairies et manger des glaces italiennes. Elles n’avaient aucuns points communs, elles n’allaient certainement pas s’en trouver un maintenant.
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MessageSujet: Re: nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. - olivia & mackenzie nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. -  olivia & mackenzie EmptyDim 10 Nov - 21:37


Of two sisters one is always the watcher, one the dancer
AÉROPORT + Berkeley, California

Franchement, ce voyage semblait ne plus finir. J'étais assise depuis plus de quatorze heures à cette fichue place, la 12. Encore une chance que la place numéro 13 n'existait pas car avec la chance que je traîne derrière moi, j'aurais eu cette place pour faire le trajet. Les jambes toutes engourdies, j'essayais de bouger tant bien que mal pour éviter de chopper la phlébite. C'est inhumain de rester assise, immobile pendant des heures, surtout pour moi. Avec le caractère que j'ai, le besoin de bouger et d'action est omniprésent. Je n'aime pas rester sans rien faire, ça m'angoisse, le vide me fait peur. Heureusement que mon voisin est quelqu'un de causant. J'ai pu trouver en l'occupant de la place numéro 11, un mec adorable et surtout, à l'écoute de mes moindres petits caprices. On ne se connaissait pas avant et pourtant, il a su me rassurer dès le début du vol. Oui parce que, pour fini le tableau, j'ai peur de l'avion. Je n'ai pas peur seulement des crashs ou des accidents mais c'est surtout à cause du mal de l'air. Je n'ai jamais été sortable, tant en bus, en bateau qu'en train. Heureusement que mon cher voisin a su trouvé de quoi m'occuper pour éviter de penser au trajet. Un jeune homme charmant qui parle autant que moi, aux allures d'homme d'affaires. Eh ben, si tous les Américains sont ainsi, je risque de me faire plaisir à San Francisco. En fait, j'appréhendais un peu mon arrivé à Berkeley. Je n'ai jamais quitté l'Australie et j'ai peur de ne pas être capable de m'adapter dans un pays où toutes les coutumes et les principes sont différents de chez moi. On parle souvent du rêve Américain, j'espère vraiment ne pas être déçu par mon départ. Bon, dans un sens, je savais que Garrett allait être là pour mon arrivée, qu'il allait m'attendre à l'aéroport et que, dans la limite du possible, nous allions parcourir la ville, histoire de rattraper le temps perdu. C'est assez étrange, j'étais à la fois super stressée à l'idée de quitter mon pays mais aussi très contente de partir à l'aventure. Je voulais faire de nouvelles rencontres, me lancer dans mon projet de restaurant, continuer à vivre et à profiter de chaque instant. Je comptais les heures, plus impatiente que jamais, je saoulais d'ailleurs mon voisin qui ne savait pas quoi dire pour me réconforter. Un Américain de pure souche, il me raconta un peu son parcours, la raison de sa présence ici. Il n'était pas étudiant mais le fut il n'y a pas si longtemps que cela. Le gars me parla de sa vie passée d'étudiant, la débauche et les aventures qu'il a vécus, toutes plus passionnantes les unes que les autres. C'était à mon tour de vivre la même chose, de faire mon expérience, ma jeunesse à ma façon. Les dernières heures furent les plus longues du trajet, je ne tenais plus en place, il fallait que je sorte de là, que je prenne l'air. Berkeley, me voilà. Une fois descendue du train, je pris la direction du truc pour récupérer mes bagages. Bon, je ne connaissais pas cet endroit et encore une fois, le numéro 11 m'aida à m'y retrouver. Tel un gentleman, il accepta de porter l'une de mes valises, histoire de m'avancer un peu. Merci beaucoup, dis-je avant de reprendre ma valise et de prendre le numéro de mon voisin. En fait, je n'avais pas encore de portable Américain mais cela n'allait pas tarder. Le téléphone c'est la vie, je ne peux pas m'en passer. Bref, j'arrivais presque à la sortie, je cherchais des yeux mon Garrett, l'homme de ma vie. J'étais tellement contente de le revoir, le sourire ne quittait pas mon visage, j'avais les yeux qui brillaient. Je le voyais déjà avec une pancarte à la main, inscrit dessus quelque chose du genre « Livia Fitzgerald, la plus belle du monde » juste pour me charrier. Bordel, je n'avais qu'une envie, voir sa petite bouille et le prendre dans mes bras. Ma déception fut totale lorsque je vis, non pas Garrett, mais Mackenzie, ma petite soeur. Mon sourire disparu aussitôt. Je gardais un minuscule espoir de voir Garrett juste derrière elle, en vain. Il n'était pas venu, il n'était pas là pour m'accueillir. Je me sentais mal, je regrettais presque toutes ces heures d'avion pour rien. Si cela ne tenait qu'à moi, je prendrais le premier avion pour Sydney. S'il y a bien une personne que je n'avais pas envie de voir, c'est bien elle. Blasée, l'envie de faire des efforts se dissipa aussitôt. Mackenzie s'approcha de moi, me fit la bise et me raconta que Garrett ne pouvait pas se libérer pour venir me chercher, il l'avait envoyé elle. Je ne répondis pas mais lorsqu'elle me demanda si mon voyage s'était bien passé, je fus quand même obligé de parler. Horriblement long, concluais-je d'un ton tranchant. Ma réaction ne se faisait pas mais bon, ma déception était telle que c'était plus fort que moi. Comprenant ma connerie, il fallait que je me rattrape. Désolé, je suis de mauvaise humeur. Je viens de passer quinze heures dans l'avion sans bouger, je m'attendais à voir Garrett. Mais bon, puisque tu es là, c'est gentil d'être venue me chercher quand même, continuais-je. Rajoutant le « quand même » à la fin de ma phrase, je voulais lui faire comprendre que cette petite attention qu'elle avait envers moi ne m'était pas indifférente. Bon certes, je n'allais pas lui dire merci mais cela me faisait plaisir, je le disait à ma manière, c'est tout. Franchement, Mackenzie aurait pu me laisser me débrouiller toute seule, cela aurait été de bonnes guerres, elle et moi n'avions jamais étés proches. Oh il t'a demandé de t'occuper de moi ? dis-je ironiquement avant de la suivre jusqu'à sa voiture. Je ne montrais rien mais j'étais contente de la voir. Elle ne m'avait pas manqué tout ce temps mais la voir était plutôt bon. Après tout, c'est ma soeur. Alors, parle-moi un peu de la vie ici, je veux tout savoir, je suis curieuse de tout découvrir, dis-je d'une voix aiguë, celle que je sais bien faire et qui a le don d'agacer Mack. Même si j'étais fatiguée et exténuée par le voyage, j'avais envie de faire ma touriste.
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MessageSujet: Re: nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. - olivia & mackenzie nous avions créé notre monde. c’était nous contre eux. -  olivia & mackenzie EmptyDim 12 Jan - 22:59

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