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C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ?

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MessageSujet: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyMar 26 Aoû - 23:31

« C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ?»
Charlotte & Xavier



 Finit la gentillesse ! J'étais déterminée à faire revenir la mauvaise Charlotte, celle qui en avait plus rien à foutre des autres. C'était finit la belle charlotte qui se prenait pour oui-oui et qui disait amen à tout. J'en avais eu ma dose ! Je n'en pouvais plus. C'était donc naturellement que j'envoyais un sms à Xavier pour savoir si ça le branchait qu'on se voit ce soir. Il m'avait dit de le rejoindre à Ocean Avenue pour vingt heure. Il était dix huit heures quand je décidais enfin de me préparer, cette fois-ci Xavier et moi nous nous voyions pas comme deux drogués sans avenirs mas comme deux véritables amis. Nous nous étions pas revus depuis mon overdose, et je devais l'avouer il me manquait beaucoup. On avait passé qu'une semaine ensemble et pourtant cette semaine était la meilleure de ma vie , je n'avais plus eu de problèmes je ne vivais que pour moi sans me soucier des autres. C'est au moment de me soucier des autres que ma vie avait foiré. C'est toujours quand les gens prennent une grande place dans votre vie que tout foire. Nous étions très proches avec Xavier si bien que je savais un peu sa vie, et je me devais de lui dire que j'avais vu Barbara, Lysa et Alexandra. Que j'étais amie avec les trois sans trop le savoir, sauf que maintenant Alexandra je lui faisais vivre un enfer. Dans tous les cas je ne pouvais pas lui annoncer ça de but en blanc fallait prendre des pincettes. Puis pour une fois ce soir nous toucherions pas à la drogue ni à l'alcool et le sexe est proscrit. Du coup je ne voulais pas tout gâcher de suite. Je m'habillais d'une simple jupe taille haute avec  un tee-shirt assez simple. Après tout je ne devais pas provoquer l'envie chez lui non ? Malgré tout je portais ma plus belle paire de talons, ceux qui affinaient encore plus mes jambes. Maquillée aussi tout de même. J'attendais Xavier, sur le rebord d'une ruelle, puis j'entendais un gros bruit de moteur. Xavier savait que j'aimais plus que tout les belles voitures , un sourire naquit sur mes lèvres rouges quand je m'approchais il baissait sa vitre pour me saluer. J'entrais directement dans la voiture avant de le prendre dans mes bras, car il m'avait manqué ce bougre :

Deux mois sans te voir, salaud tu m'as presque manqué comme ça !


Lui avais-je dis tout en lui faisait un gros bisou sur sa joue sans pour autant être trop proche de ses lèvres quoiqu'un tout petit peu. Qui pouvait résister à Xavier Cavendish ? Pas même moi. Assise sur mon dossier, les yeux pétillants je le regardais avec une légère admiration :

Tu as l'air en forme dis moi !

Lui disais-je en lui tapotant l'épaule. J'étais vraiment heureuse de le revoir, j'avais l'impression d'avoir de l'oxygène à nouveau. Il était devenu beaucoup de chose en un rien de temps, c'était ça le mystère de la vie...
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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyMer 27 Aoû - 17:42

You got niggas and I got bitchies ♫ La musique à fond dans les hauts parleurs de la station de radio, Xavier se préparait à une soirée qui promettait des rebondissements plus que douteux. Arrivé il y a deux jours de Santa Barbara, il avait eut chaud en évitant de justesse des remontrances de Briséis suite à leur rupture et à sa crise peu de temps après à cause d'une Alexandra un peu trop énervante. Le jeune homme chantait à tue tête dans l'appartement qu'il occupait depuis son retour aux Etats-Unis. Il devenait fou avec cette chanson, fou d'adrénaline et c'est surement ce qui l'avait poussé à contacter la jeune De La Croix. Charlie, sa Charlie adorée qu'il avait envoyé à l'hôpital mais dont il avait prit soin tout le long après. Ils étaient devenus si proches, si complémentaire. Chacun retrouvait leur vrai personnalité suite à un bal désastreux et des sensations fortes qui les avaient conduit au bords de la folie. Charlie ou celle qu'il s'est promit de ne plus jamais toucher comme avant. Ils se sont fait une promesse, plus de drogues, plus de sexe, plus d'excès, plus d'alcool. Ils seront sages et complètement sobre durant leur escapade, ils seront deux amis qui font la fête sainement. C'est étrange de la part du jeune homme de se dire ça, mais c'est vrai. Ils ont besoin de stabilité dans leur vie et si cette relation était la seule stable de leur vie sociale, alors qu'il en soit ainsi. L'été avait été chaotique, presque une illusion. Entre Briséis et leur aventure, Lysa qu'il avait presque harcelé durant les deux mois, Alexandra qui dévoilait son véritable visage et le feu de camp qui s'était révélé riche en émotions étranges, il avait été chamboulé dans son univers. Il rêvait de cette nuit avec son ami depuis un bon moment. Elle lui avait manqué et il allait lui faire plaisir pour de vrai cette fois. L'avantage d'être plein au as mais que la majorité vient de sois est que l'on peut se faire des petits cadeaux très chers. Aston Martin Vanquish, sorti il y a peu de temps sur le marché, l'édition limité customisé par Marc Jacobs. Il avait craqué devant cette voiture complètement sortie de ses rêves les plus fous. Il enfila son jean Diesel préféré, le noir avec les traces de peintures, un débardeur gris avec une chemise en flanelle blanche, sa paire de Timberland noire et prit son iPhone et ses clés avant de descendre au garage de l'immeuble et sortir son engin. Il prit le volant avec un plaisir incontrôlable, il mit sa playlist préféré sur son portable et prit la route avec un plaisir jouissif. Ocean Avenue était sa destination. Pourquoi il avait donné rendez vous là à son amie ? Aucune idée. Mais l'idée d'une avenue où tout était possible lui semblait énorme. Les fenêtres ouvertes, le vent s'engouffrant dans l'habitacle avec délice, il était libre. Son coeur avait moins de mal à battre depuis qu'il voyait une lueur d'espoir à l'horizon. Elle avait répondu à son dernier sms et ils avaient rendez vous dans quelques jours afin de mettre les choses à plat. Xavier était tellement heureux qu'un sourire éternel avait l'air d'être tatoué sur son visage. La route n'était pas très longue depuis chez lui, il vivait dans le quartier juste à côté, à Sea Cliff. Rendez vous dans une ruelle à l'entrée de l'avenue. Il vit Charlotte à des kilomètres ou presque avec ses longues jambes fines et attirantes entre lesquelles il avait si souvent élu refuge. La situation aurait pu être bizarre si ce n'était pas si simple. Fini les conneries, place à la folie. Elle entra dans la voiture avec sa grâce française habituelle. Leur embrassade était sage mais leur mot laissait transparaître tout l'amour qu'ils se vouaient mutuellement. J'espère que j'ai plus que te manquer connasse. Non mais franchement, comment tu as réchauffé tes draps sans moi ma chère. Du Xavier tout cracher. Rien à redire. Xavier était heureux de la revoir si en forme. Ils avaient échangés quelques textos durant les vacances mais la distance qu'ils avaient mis entre eux était sans doute bonne pour eux. Ils avaient mûris durant cet été. Je suis en forme et plus important, une caisse de malade. Non mais t'y crois ça !? Regarde moi cette bagnole. En extase devant son bolide, le jeune homme avait un sourire digne du joker accroché à son visage. Il était heureux. Pour une fois depuis très longtemps, il était vraiment heureux.
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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyVen 29 Aoû - 0:27

« C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ?»
Charlotte & Xavier



C'était vraiment possible d'être amie avec une personne avec laquelle vous avez joué avec la vie et la mort ? Bah écoutez c'est plutôt possible puis que nous étions là assis dans un bolide digne des magazines. J'entrais dans la voiture comme si je la connaissais déjà parfaitement. En voyant le visage de mon ange adoré je ne pu m'empêcher de sourire. Nous étions des anges déchus. Une fois dans ses bras toute la pression que j'avais accumulée ces derniers jours. Un soupir s'échappa de mes lèvres, mes bras encadrer son cou. Je restais quelques secondes ici, près de lui sa chaleur m'avait presque manqué. Cela me rappelait ses bras quand nous étions dans mon lit d'hôpital l'un contre l'autre se jurant d'être toujours l'un pour l'autre quoiqu'il arrive. De ne plus se faire de mal, de ne plus succomber au plaisir de la chair . J 'étais perdue dans mes pensées, quand sa voix me rappeler à l'ordre je le regardais en ébouriffant sa crinière que j'avais l'habitude de maltraiter auparavant. Je lui disais dans un sourire sincère .

Si je te dis que tu m'as manqué plus que tout tu vas te sentir frais. C'était dur à réchauffer mais fallait bien te remplacer mon chou.

Cet été sans Xavier aurait pu me faire encore plus sombrer qu'avant, mais au contraire je voulais aller mieux pour lui. Je voulais qu'il me voit en forme et en chair j'avais même pris quelques kilos depuis l'été. Et je m'aimais bien comme ça la musique à fond je me trémoussais sur mon siège surexcitée. Quand je lui demandais s'il était en forme sa voix me faisait encore plus sourire c'est vrai que sa bagnole était à tomber. Je caressais des doigts les finitions avant de lui dire dans un regard faussement tendre :

Tu sais comment faire plaisir aux femmes toi !

C'était une petite pique par rapport à notre passé mais après tout nous n'allions pas faire semblant qu'il ne s'était jamais rien passé entre nous non ? Je replaçais une mèche de cheveux vite fait avant de me tourner vers lui et lui demander pour amorcer le sujet :

Alors cet été t'as dévergondé combien de nanas comme ça ?


Tout ça avec le plus beau de mes sourires. Je voulais sa version des faits, je connaissais sûrement mieux sa vie que lui même mais ça je ne pouvais pas le lui dire, je ne voulais pas qu'il croit que j'épiais ses moindres faits et gestes. Les rencontres et les hasards ont fait que j'étais directement contact avec toutes les femmes qui torturé mon ange à moi. Je sortais de mon sac un paquet de clope en lui demandant :

Je t'en allume une ?

Je n'arrivais pas encore à lui donner de petits surnom à part mon « chou » de temps en temps pas que je n'aimais pas ça mais je voulais vraiment une relation saine avec lui. Et même si sa présence à mes côtés sans le toucher, le goûter , le contempler me semblait insoutenable je gardais ma poker face. Je ne pouvais pas enlever le passé, je ne pouvais pas enlever les orgasmes qu'on avait eu ensembles, les moments de fous rire, les moments où nous étions là étendus sur le sol entrain de regarder le plafond ou les étoiles et on se posait des questions existentielles sur la vie là tous les deux. J'étais entrain de me perdre, Xavier ramène moi à la réalité, mon ange.

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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyDim 7 Sep - 13:11

Les nuages présents dans le ciel étoilé de la ville de San Francisco donnait à cette soirée une allure irréelle. Le jeune homme, au volant de sa magnifique voiture, ne pensait plus à ces vacances qui furent ponctuée de disputes avec Briséis et de questionnement à propos de Lysa. Non. Il pensait juste à la compagnie charmante et fraîche de sa française préférée. Il allait revoir Charlotte après deux longs mois où il n'y avait que leur téléphone qui établissaient un lien entre eux. Et pourtant, leur lien était toujours aussi fort. Bizarre pour deux autodestructeurs de leur bonheur. Entre la presque mort de la jeune femme et les repentances minables du jeune homme, on aurait pu croire que leur amitié était vouée à l'échec. Mais non. Ils étaient encore là, toujours aussi soudés et pleins de confiance l'un envers l'autre. En voyant la gamma s'introduire aussi facilement que si il lui avait donné la permission d'entrer dans sa voiture, il se dit qu'elle lui avait quand même vachement manqué la folle. Charlotte avait ce sourire sur son visage malgré toutes les merdes qui lui étaient tombée dessus durant sa petite vie. Mais au même titre que Xavier, elle arrivait à s'en sortir, à montrer une autre facette d'elle au fils des jours. Pourquoi je te crois qu'à moitié quand tu dis que ça a été dure ? Dure oui, mais pas à trouver ma petite. Insinuation perverse et regard coquin. Xavier avait bien retrouvé sa partner in crime, sa petite diablesse, celle qui lui faisait oublié toutes les conneries qu'il faisait habituellement et avec qui il en faisait encore plus. Xavier et Charlotte, deux entités bien différentes mais tellement compatibles. Il n'était pas étrange que leur rencontre eut été explosif, nucléaire, complètement hors de contrôle et si profonde dans tous les sens du terme. Charlotte le rendait plus vivant qu'avant et il lui rendait bien. Tu le sais bien ma chérie. Ils ne faisaient pas fit du passé. Non. Ils acceptaient complètement leur rencontre, leur déchéance, leur passif étonnant. Si on lui demandait un jour comment il avait rencontré la Gamma, il allait dévoiler une vérité tellement crue que toutes les personnes aux alentours devraient détaler en courant. Mais la sincérité de Xavier n'était pas si évidente. A l'aéroport serait sa réponse. Pas plus, pas moins. Aucunes Charlie, j'ai été sage. Du moins, à peu près. J'étais en couple durant deux mois. Records depuis Barbara. Il mit le pied sur l’accélérateur et enclencha la première prêt à faire un bon sur la grande rue. Xavier devenait fébrile avec cette histoire. Il avait vraiment gâché une amitié exceptionnelle pour des sentiments qui auraient très bien pu s'éteindre quelques jours après. Secouant sa tête dans tous les sens, il prit la direction d'un petit restaurant sympathique qu'il avait découvert peu avant l'entrée en vacances. Il prit la cigarette proposée si gentillement par son amie brune, et l'alluma avec son briquet. La fumée toxique qui rentrait dans ses poumons dans l'enclot que représentait la voiture était divine. Il devait arrêter, surtout avec les études qu'il faisait, mais non. C'était la dernière douceur qu'il s'autorisait. Bien entendu, il faisait toujours autant la fête et n'hésitait pas à boire. Mais la drogue était finie. Il ne pouvait plus. Jusqu'à la prochaine rail. Le problème était que sa vie ne pouvait pas lui soustraire cette tentation bien qu'il ne soit pas dépendant. Il avait appris à ne pas l'être. Pas comme Charlie. Cela se voyait et il l'avait compris durant son séjour à l'hôpital. Je t'invite au restau. Le meilleur moyen d'atteindre le coeur d'un homme ou d'une femme passe par son estomac. Tu as déjà atteint mon coeur, ma petite Charlie. Laisse moi atteindre le tien. Et promet moi une chose, arrête de te perdre quand je suis à côté de toi. Je suis là et sérieusement, faut que je me tienne à carreaux alors lance moins d'ondes sexuelles pitié. Xavier était complètement fou. Il sentait le corps chaud de la jeune femme à quelques centimètres de lui, il sentait ses cheveux parfumés à la vanille qui embaumait l'habitacle et sa cigarette. Un arôme enivrant et perturbant. Charlotte, aide le à surmonter tout ça.
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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyLun 8 Sep - 17:34

« C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ?»
Charlotte & Xavier


Ce que l'on s'aime by Tryo on Grooveshark





 Xavier, mon moi au féminin. Rien n'aurait présagé cette rencontre avec l'Oméga. Si je ne lui avait pas proposé ce joint à l'aéroport où en serrions nous ? A nous donner la mort sans limite jusqu'à ce que l'un tombe dans le côté obscur. Il était devenu au fil des mois un pilier ce qui est assez déroutant quand à la vue de nos personnalités si différentes. Sa bipolarité, je la prenais, je la berçais et je m'en servais pour lui donner ses ailes d'ange déchu. Cet été nous n'avions pas pu nous voir tout simplement parce que insouciants comme nous étions nous avions à chaque fois des choses à faire. Au fond je m'imaginait que des vacances n'auraient pas arranger notre arrangement. Ses deux mois a pu calmer toutes les tensions physiques que j'éprouvais à son égard. Ce n'est pas si simple de balayer d'un revers de main toute cette semaine de déchéance et d'envie entre nous. Je ne pouvais et il ne pouvait pas l'oublier, comment on pouvait oublier cette semaine ? Impossible ni pour lui ni pour moi, il représentait tout et rien à la fois. Le sourire aux lèvres je le regardais remplie de fierté de le voir pour une fois autrement qu'embué par la fumée de la drogue, il avait réussit lui à notre pari, moi je ne pouvais pas. J'étais une accro, puis durant l'été beaucoup de choses s'étaient passées, le départ de ma meilleure amie, l'histoire avec Alec ou avec Aiden. Tout plein de petites contrariétés qui faisaient chier les femmes. Je tapais son épaule à sa remarque, il était aussi pervers que moi ce qui n'était pas un bon cocktail pour les fruits défendus que nous étions . Il devait arrêter tout de suite ce regard qu'il avait sur moi, sa façon de transmettre toutes ses pensées les moins orthodoxes dans son regard ce n'était pas juste. Je levais les yeux aux ciels, sans répondre à sa provocation, car tout simplement si on commençait où est ce que ça allait nous mener..  Puis comme si je renonçais à ce que me dicter mon cerveau je lui lançais directement une pique sur notre sexualité.  Il m'avait redonner la vie, il m'avait sortit d'un enfer où je m'étais enfermée toute seule. Il a su me montrer que dans la vie valait mieux être accompagner que de rester seul face à tout ça.  Je ne changerai pour rien au monde tous les moments qu'on avait pu avoir ensemble et si on me le demandait je recommencerai tout même l'overdose. Me souvenir de lui, quand il avait grimpé dans mon lit d'hôpital pour me réchauffer de ses bras. Je ne lui répondais que d'un sourire coquin quand il me disait que je savais comment il faisait plaisir aux femmes. Mes yeux se perdaient sur la magnificence de son visage, le cœur qui faisait des ravages à l'intérieur de ma poitrine.  Quand il me disait qu'il a été un couple, mes yeux devenaient plus sombres. Xavier en couple ?

Pardon, tu te fous de moi, tu me le dis dans une voiture comme ça ? Connard. C'était qui ? Lysa ?


Oups. Je savais que ce n'était pas Lysa, mieux que personne puisque Lysa était mon amie, et quand nous avions parlé de l'histoire d'Alec, nous avions continué sur Xavier. La voix un peu amère par rapport au début de la conversation. Il fallait qu'il sache que je savais que tout ça, que j'étais là pour lui que je ne le jugeais pas mais que je voulais l'aider à faire le bon choix. La cigarette en bouche je prenais une bonne bouffée en fermant un instant les yeux. Puis la voix de Xavier retentissait comme une cloche pour rappeler à l'ordre le petit chien perdu dans le jardin. Au fur et à mesure de ses mots mon visage déçu d'il y a une minute s'illuminait. Les yeux brillants de sincérité, on pouvait me voir rougir. Chose non habituelle pour une De la Croix. Mes dents mordaient gentiment ma lèvre inférieure pour retenir mes mots inconvenables à ce moment. Il était trop parfait pour être réel. Tenir l'engagement de ne plus s'autodétruire était facile, mais lui résister beaucoup moins. Le corps qui avait subitement changer de température. J'avais chaud, trop chaud. Je me retenais comme je le pouvais essayant de ne rien montrer à Xavier. Mais il m'avait percé à jour. Je me pinçais les lèvres avant de lui dire avec assurance pour cacher que tout chez lui n e me rendait pas indifférente .


J'espère que c'est italien je meurs de faim. Ca n'arrange rien que tu sois là, j'y peux rien si je suis le meilleur coup de ta vie.


La prétention et moi c'était nouveau. Mais fallait pas qu'on passe autant de temps à se chercher, sentant déjà des légères gouttes de sueur à l'arrière de ma nuque et entre mes jambes collées, montrait que je n'étais pas insensible à lui. Une autre latte et je ne le regardais pas non, car je me connaissais, je fonçais la tête dans le mur. Il accélérait car lui aussi savait que cette voiture représentait trop de jeux interdits. Après un bon moment nous arrivions, nous avions discuter de choses et d'autres rien de très importants, fumer encore deux cigarettes comme pour compenser le manque de l'autre. J'étais pas bien du tout. Non pas malheureuse, mais frustré. Et il n'y avait rien de pire qu'une femme frustrée. Le jeune homme m'ouvrait la portière, toujours élégant et prêt à faire plaisir aux femmes. Avant d'aller manger je me postais un peu contre la voiture reprenant peu à peu la respiration qui s'était étouffée dans cette voiture. Il se mettait devant moi comme pour me pousser à avancer me tendant sa main mais au lieu de ça, je la prenais pour l'attirer à moi. C'était le premier contact depuis deux mois, la peau brûlante, les frissons sur les épaules je lui suggérais à l'oreille :

Si on le refaisait qu'une fois, une seule fois... pour être sûr.

Quelle conne non mais franchement... Être sûr de quoi ? Que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre, que l'autodestruction c'est mal. Que notre amitié ne tenait que sur un fil, et qu'il se brisait dès que je sentais son souffle sur mon cou vue notre proximité. Je secouais la tête avant de relever doucement mon regard vers lui. La respiration coupée j'avais eu peine à lui dire :

Laisse tombé, quand je suis sobre je dis n'importe quoi.

Encore moins crédible. Plus les secondes passées, plus les degrés grimpaient, j'étais entrain de bouillir de l'intérieur. Un feu que très peu de personne savait le maîtriser à la perfection comme Xavier. La lèvre inférieure blessée par la morsure de mes dents je tentais de reprendre mon calme, tout en plantant mon regard dans le sien. Non, ça allait être dur de ne pas sentir toute la tension entre nous. Même des inconnus nous pousserais l'un à l'autre pour ne plus se torturer à nous voir résister.

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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyLun 8 Sep - 23:51

Les batailles que l'on mène sont toutes différentes les unes que les autres. Amour, argent, amitié, réussite professionnelle. Il faut savoir choisir ses batailles mais au bout du compte, on finit tous par mener bien trop de guerres dans une vie si courte. Xavier et Charlotte en ont mené bien des batailles pour arriver au point où ils en sont actuellement. Contre eux même, contre les autres, contre le monde qui les entoure. Xavier menait un combat tous les jours contre lui même, un combat acharné et plein de violence. Comment réussir à se dompter sois même quand notre caractère est d'être si insouciant ?! C'est une question qu'il se pose tous les jours en prenant ses médicaments posés sur sa table de chevet avec un verre d'eau. Il était dépendant de ces psychotropes, ces petites pilules blanches et rouges qui canalisaient sa bipolarité et ses excès de violence. Si on les lui enlevait, il allait faire un carnage, il en était sur. Assis dans cette voiture si confortable avec son amie destructrice enchaînant cigarette sur cigarette, il se disait que leur combat quotidien était déjà bien trop épuisant pour encore combattre l'addiction au tabac. Et en son fort intérieur, il se disait qu'un joint de temps à autre ne lui ferait pas de mal. Surtout qu'il y avait de très bons fournisseurs dans la région. Durant les vacances, le jeune homme avait essayé de ne pas consommer de substances illicites telle que le cocaïne, l'extasie ou autre. Et il y était arrivé. Il était fier de lui, lui qui ne pouvait pas passer une journée sans une bouffée de cannabis dans ses poumons. En voyant son amie, il se dit qu'elle n'aurait pas cette force. Ses vacances à elle n'ont pas eut l'effet escompté sur elle. Elle avait l'air beaucoup plus fatiguée qu'à son départ pour Coachella. Lui changer les idées seraient une bonne idée. Lâchant sa bombe, il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse de cette manière. Désolé de pas avoir fait de communiqué de presse pour t'annoncer cette nouvelle. En entendant le nom de Lysa, ses mains serrèrent le volant de sa nouvelle voiture. Il avait encore de l'espoir que son amitié avec elle survive à cette longue absence qu'il avait provoqué. Si cette personne avait été Lysa, je serais encore avec elle Charlotte. Savoir que deux de ses meilleures amies se connaissaient étaient étranges. Il aimait l'une et couchait avec l'autre. Un esprit de contradiction très Cavendish. Une stupidité qui foutait sa vie en l'air bon nombre de fois. Xavier n'était pas un homme infidèle mais la probabilité qu'il louche sur une autre fille alors qu'il était en ménage était très forte. Il avait quand même fait un belle partie à trois avec Eileen et Grace alors qu'il connaissait à peine cette dernière quelques jours après que Briséis ait rompu avec lui. Bref, niveau stabilité, c'était le roi de l'instabilité. Arrivée devant le restaurant, il se gara sur le parking assez remplit pour une fois. Le restaurant était petit, intime et très peu souvent fréquenté par ceux qui connaissaient la bonne cuisine italienne. Il savait que Charlotte adorait ça. Son petit spich sembla lui faire monter les larmes aux yeux. C'est italien de un. Ensuite, JE suis le meilleur coup de ta vie, mettons les choses aux clairs. Et éteint moi cette énième cigarette jeune fille. Une Charlie prétentieuse, c'était une nouveauté ça. La jeune femme n'avait pas ce trait de caractère il y a quelques mois. Et une Charlie en manque, il n'avait jamais vu ça aussi. Elle était attirante, comme toujours. Belle et sublime dans sa simplicité, totalement dévouée et abandonnée. Son discours pouvait paraître incohérent mais pas pour Xavier. Il voyait dans ses yeux ce qu'elle voulait. Une dernière nuit, une toute dernière. Une dernière et elle serait en paix. Pressé contre son corps chaud, il allait craquer face à son regard et en écoutant ses paroles. Elle l'attirait, c'était inutile de le nier. Mais Lysa ... Il posa ses lèvres contre les siennes, fortement mais pas brutalement. Comment agir quand notre corps et notre coeur sont en contradiction totale ?! Il eut un flash, de longs cheveux blonds flottant au vent et un corps magnifique qui danse face au soleil sur une plage. Lysa. Non. Non, je peux pas faire ça Charlotte. Je suis désolé mais je ne peux pas. Il avait changé, c'est sur. Il repoussait les femmes, il réfléchissait avant d'agir. Mais jusqu'à quel point ?! Au point d’érafler une amitié aussi neuve ?! Il posa ses yeux sur la gamma, la honte dans les yeux mais la compassion dans le coeur. Il ne pouvait pas trahir sa promesse, devenir un homme fiable et droit pour celle qu'il aimait. Il voyait qu'elle était vexée, qu'elle lui en voulait. Charlie. Charlie ne ... Comment lui expliquer ? Comment lui dire ce qu'il avait sur le coeur ? Lui dire que durant tout le temps où ils avaient couché ensemble, drogué ensemble, il était amoureux d'une autre ? Qu'il pensait à être avec quelqu'un d'autre durant tous ces moments là ? Cela aurait été cruel de dire cela. Surtout car c'était faux. Charlie était la personne qui l'avait poussé à être plus responsable.  Toutes ses nuits où il s'était infiltré à l'hôpital pour dormir à ses côtés, que ce soit sur le lit ou sur les affreux sièges. Toutes ses conversations qu'ils ont eut sur leur passé, leur douleur, leur enfance et leur futur. Xavier et Charlotte sont unis, quelque soit les obstacles, ils en ont déjà eut tellement. Je suis amoureux de Lysa et je dois faire des efforts pour elle. Je ne peux pas coucher avec toi alors que tu es amie avec elle. Je ne peux pas m'abandonner aux fabuleux plaisirs de la chair avec toi alors que mon esprit entier est occupée par elle. Ce ne serait pas juste envers elle et envers toi. Xavier ressentait tout à présent. Il avait compris depuis un petit moment que sa vie ne serait pas toujours aussi épuisante, qu'il arriverait à un moment que son existence serait plus calme, moins torturée, plus joyeuse et non pas constamment parsemée de drames et de violence. Charlotte devait recevoir du respect et de l'amour et il sentait que si il n'avait pas déjà le coeur pris par une autre femme, il serait facilement tombé sous son charme obscure. Elle était l'idéal de beaucoup d'hommes mais peu de personnes le voyait et c'était dommage. Son charme français était inégalable et sa fraîcheur de vivre était contagieuse. Ne m'en veux pas s'il te plait. Ne m'en veux pas. Il l'a prit dans ses bras, serrant son petit corps fragile entre ses bras.
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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyMer 10 Sep - 17:57

« C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ?»
Charlotte & Xavier


Besoin de rien, envie de toi by Peter et Sloane on Grooveshark




  Etre dans cette voiture avec lui me faisait du bien. Pendant deux mois je m'étais retrouvée toute seule, du moins pas vraiment j'étais allée à Coachella pour me changer les idées profiter de l'été mais je n'avais fais que me disputer avec mes meilleurs amis. J'avais du confronter Aiden pendant toute une semaine, niant mon attirance envers lui, que je le considérais plus qu'un plan cul régulier. Le départ en Europe avec Arielle où j'avais appris son aventure avec Alec, quand j'avais appris que Alec harcelait mentalement une de mes amies proches. J'avais besoin de lui mieux que personne. Je n'aurais pas pensé qu'une amitié aussi forte aurait pu naître entre lui et moi à croire que la vie parfois est pleine de surprise. Comment deux caractères radicalement différents peuvent-ils être complémentaires ? Les opposés s'attirent. Dicton de merde oui. La mort vous rapproche. Si je n'avais pas eu cette overdose rien ne serait pareil entre nous. Il m'aurai encore baisé jusqu'aux aurores, complètement défoncés. Est-ce que finalement je ne regrettait ce plaisir simple avec lui ? Lier une amitié sur des bases aussi bancales amènent des quiproquo qui peuvent vous rendre fou. Fou de désir. Enfin bref postée sur mon siège la tête en arrière tout en fumant ma clope j'étais choquée qu'il ai été en couple sans me le dire, c'est pas vraiment le rôle d'une meilleure amie..si ? Alors je m'étais vengée sur son point le plus sensible, son talon d'Achille. Lysa. Et ça n'avait pas loupé puisque ces mains se serraient d'avantage sur le volant comme s'il voulait me l'arracher pour me le jeter en pleine face. Je soupirais en l'attendant parler d'elle. La pauvre, elle est suivie par un malade mental et amouré par un bipolaire. Comme quoi certaines personnes avaient plus une vie de merde que les autres quoiqu'il en soit je ne pouvais m'empêcher de le lui dire :

Le jour où tu l'auras t'as pas intérêt à merder, je t'enterre sinon.

Oui Lysa, était une jolie fille. Mais fragile, elle voulait faire sa forte en résistant à Xavier, mais au fond elle était amoureuse de lui . Aucune fille ne lui résister, et on sait toute que la résistance est un signe de faiblesse chez les femmes. Il y a un truc qui faut que vous sachiez. Quand une femme vous dit qu'elle ne couchera pas avec vous, vous pouvez être sûr à 100% qu'elle le fera.  Nous arrivions rapidement au restaurant, et il était vrai qu'il m'avait touché en plein cœur avec sa semi-déclaration sur comment m'atteindre en plein cœur. Nous nous étions pas revus depuis tant de temps je pensais qu'on allait juste boire un coup rigoler un peu, draguer ce qu'ils bougent et rentrer chez soi. Mais je ne m'attendais pas à une soirée à la Cavendish. Quoiqu'il en soit quand il soufflait qu'il était le meilleur coup de ma vie je levais les yeux aux ciels je lui lançais seulement, le regard remplit d'un désir toxique :


T'es pas le premier homme à me donner un orgasme tu sais, je suis assez open de ce côté là.


Si de base je n'étais pas prétentieuse de base, j'étais une souveraine fidèle de la provocation et tout chez Xavier me poussait à être provocante. Son côté un peu bad boy mais au fond gentil comme un cœur me poussait à agir ainsi. Enfin je pourrais passer des heures à vous décrire son caractère que vous le cernerait toujours pas. Le souffle court, je pressais son corps contre le mien, ce n'était pas une bonne idée, ce n'était pas dans la charte des meilleurs amis. Mais la Gamma que je suis s'en contrefichait des règles sur terre, et encore plus quand l'envie de la chair transpirer à travers les pores de ma peau. Le regard brûlant, plus brûlant qu'un volcan en irruption, je contemplais mon ami imparfait. La chaleur de ses lèvres s'écrasaient sans ménagement sur les miennes. Je me retenais de ne pas le toucher pour ne pas me brûler un peu plus.Mais c'est lui qui rompit le contact avec moi en me recalant. EN ME QUOI ? C'était bien la première fois que Xavier ne céder pas à mes avances. La salive qui se ravalait comme un goût d'inachevé. J’essuyais d'un revers de main l'odeur et le goût  de ce fruit défendu qu'était ses lèvres. Mon regard avait changé, on ne me repoussait comme un vulgaire chewing-gum collait à votre chaussure. Je raclais ma gorge, tout en le fixant. Ne disant aucun mot j'attendais son explication. Vous aviez déjà vu une femme frustrée, mais en plus vexée fallait vraiment avoir une bonne raison.  Il balbutiait mon prénom entre ses lèvres je n'avais même plus envie de lui adresser la parole. Je ne lui ai demandé rien qu'une nuit pas l'impossible, si ? Mais finalement quand j'écoutais sa confession les larmes me montaient aux yeux. Quoi ? Même Xavier avait trouvé l'amour ? Il ne rester que la vielle Charlotte la traînée qui n'avait pas le droit au bonheur ? Je ne bougeais pas trop bouleversait par ce que je venais d'entendre. C'était un électro-choc. Quand il me prenait dans ses bras je le repoussais, mais malgré ma force de moineau il me retenait contre lui. S'en était trop pour mon petit cœur de pierre. Une larme coulait sur ma joue je ne pu m'empêcher de confesser :

Je comprends pas pourquoi tu fais de la merde alors, tu as deux personnes qui t'aiment toi au moins. Moi il n'y a personne. Je suis toute seule, comme une vulgaire pute sur un trottoir.

Du revers de ma main droite j'essuyais ma larme qui n'avait pas lieu d'être puis je reprenais mon sourire. Car nous n'étions pas là pour parler de moi ce soir et j'avais beaucoup de chose à lui dire au jeune homme concernant sa fiancée par exemple.


Bon viens, on passe à autre chose j'ai un truc à te dire.


Devant son regard inquiet je rigole un instant avant de lui dire tout en lui caressant légèrement le bras pour le rassurer. Posant mes lèvres blessées par son refus sur sa joue douce :

T'inquiète je ne suis pas enceinte.

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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptySam 13 Sep - 1:30

On est détruits, cassés, rembourrés de défauts et de coeurs à remplir.

Crois moi, je te donnerais le droit de me tuer d'une balle dans la tête si je merde avec elle. Il ne faut pas être susceptibles quand on fréquentait le russe. Il lançait pique sur pique, blagues sur blagues, toutes plus nulles les unes que les autres. Charlotte le savait très bien et pourtant il y a parfois des moments où le rejet du jeune homme était plus difficile à supporter pour la jeune femme que d'autres. Et elle avait raison. Durant des jours, ils s'étaient livré à l'autre, corps et âme, complètement abandonné au corps de l'autre et aux substances qu'ils ingéraient de manière frénétique. A présent, il lui disait presque qu'il ne pouvait même plus la regarder sans penser à une autre personne. Bien entendu, il adorait Charlie, il aurait très bien pu lui donner cette dernière nuit de folie dont elle avait tant envie et ensuite recommencer comme si rien ne s'était passé entre eux. Mais une chose qu'il avait recommencé à avoir pour les femmes depuis cet été était le respect. Il avait perdu le respect pour les femmes depuis qu'il avait appris la vérité sur sa mère biologique autant qu'adoptif. Entre une mère prostituée et une mère qui est cocu un bon nombre de fois et adopte l'enfant d'une relation illégitime, il avait eut une opinion des femmes très limité durant ces quelques mois. Comment lui en vouloir ? Comment en vouloir à une personne qui avait eut tellement de rejet dans sa vie ? Comment ? Il ne pouvait pas, c'était impossible. Appuyés contre la voiture de sport, ils laissaient enfin tout sortir. Xavier aime Charlotte, c'est sur. Mais il l'aime comme sa meilleure amie particulièrement baisable mais intouchable à présent. Il ne pourrait plus avoir de rapport de ce genre avec elle, il le savait très bien. Cette soirée au restaurant était une manière de marquer la fin de cette époque, la fin de ce chapitre de leur vie. Mais il ne voulait pas non plus la voir souffrir comme elle souffrait. Elle méritait tellement plus cette puce. Elle méritait d'être traitée comme une princesse et non pas comme la maîtresse du roi. Charlie, s'il te plait. Ne pleure pas. Tu es ma princesse et à partir d'aujourd'hui, qui est a marqué d'une pierre blanche, tu resteras ma princesse. Ne pleure pas. Elle se sent rejeté et Xavier ne peut pas faire grand chose d'autre pour apaiser sa peine que de la prendre dans ses bras. Il la serre dans ses bras, comme si il pouvait éponger ses larmes avec sa chemise à cinq cent dollars et absorber sa peine dans son corps qui valait le prix de la voiture. Chuuuuut ! Elle se calme peu à peu et Xavier sent son coeur être moins serré, peu à peu. Il sent que sa culpabilité fond un peu mais pas complètement. Lui baisant le front, il souhaite qu'elle trouve une personne aussi belle qu'elle, fille comme garçon. Elle avait l'embarras du choix la jeune française. Il accompagne son changement d'humeur avec plaisir, retrouvant son sourire coquin. Mais il a quand même un peu peur. Et si elle lui annonçait que ce petit haut cachait un ventre qui pointait. Après tout, il n'avait pas été des plus prudents durant cette "fameuse" semaine. Heeeeeu, j'ai peur là ! Il se baisse pour qu'elle puisse lui embrasser la joue pendant qu'elle touche son bras. Son contact provoque des frissons dans le corps du jeune homme. Décidément, l'alchimie entre eux est inévitable, on ne peut pas la contester. Entrant dans le restaurant avec la jeune femme à son bras, il la conduit l'autel d’accueil afin qu'on les conduise à leur table. Bonsoir, un table pour deux au nom de Cavendish et De La Croix s'il vous plait. Il donnait toujours tous les noms des personnes avec qui il dînait, n'aimant pas qu'on fasse de confusions si ils n'étaient que deux ou que les retardataires soient recalés et qu'il soit obligé de quitter un délicieux repas à cause d'une hautesse énervante. Par ici, monsieur et madame. Le coin qui leur avait été réservé était éloigné du centre de la pièce pleine de bougies blanches et de nappes vertes et rouges. L'ambiance générale était à l'image de la gastronomie italienne; belle et chaude, parfaitement en accord. Xavier fit son gentleman en reculant la chaise pour la française afin de bien l'installer. Il était galant de nature, ayant une éducation bien anglaise avec tous les us et coutumes de la bourgeoisie anglaise. Il était ainsi dans n'importe quelle situation. Par exemple, lorsqu'il avait quitté le bal et s'était retrouvé avec la Eileen dans cette magnifique rue, il l'avait aidé, et même soutenue afin qu'elle n'ait pas trop mal aux pieds. Il est galant, on ne peut pas y faire autrement. S'installant à son tours, il prit les menus et donna le sien à la jeune femme. Parfois, on a l'impression que Xavier agit comme un homme de quarante ans qui a déjà bien vécu alors qu'il n'en a que vingt-quatre. Son éducation a fait qu'il agit comme cela à présent, avec Charlie en face de lui qu'on aurait très bien pu prendre pour son épouse ou sa fiancée à la manière dont il agissait avec elle. Ah, ce Xavier ! Toujours trop compliqué pour le bien être des mortels. Regardant le menu, il choisit de suite son repas favoris dans ce restaurant-ci : les raviolis aux épinards, à la crème et au parmesan avec un supplément de filets de blancs de poulets. Pas d'entrée, car il n'aimait pas la salade. J'ai choisis. Tu as fait ton choix ? Il ne prenait pas de temps au restaurant. Il aimait les choses simples. Le compliqué dans ses choix gastronomiques, ça n'existait pas. Tant que l'aliment était frais et bon dans sa bouche, il avalait tout. Voilà pourquoi il n'était pas un fan de fast-food. A la lumière des bougies qui éclairait la salle et sur le côté, sous la fenêtre, il voyait Charlie d'un oeil nouveau. On pouvait voir que ses yeux avaient pleuré à cause des rougeurs sous ses yeux et de leur boursouflure. Mais on voyait aussi qu'elle avait le teint pâle, beaucoup trop pâle. En la voyant dans cet état, il ne put pas faire autrement que de prendre sa main dans la sienne, la serrant avec force et conviction. Elle était sa princesse Charlotte à lui. La sienne. Il allait en prendre soin. Charlotte aux fraises, faut vraiment que tu me fasses un résumé de ces vacances. J'ai l'impression que tu as pris trente ans en deux mois, et non, ce n'est pas un compliment. Il vit le serveur approcher et saisit l'occasion pour pimenter un peu la soirée. Servez nous une carafe d'eau plate, une de San Peregrino et votre meilleur vin rosé. On vous rappellera pour les plats. Ma petite Charlie, tu allais parler ce soir. Quelques minutes plus tard, le serveur approcha avec les bouteilles sur un plateau en argent. C'était un petit restaurant mais un restaurant assez classe tout de même. Voici vos bouteilles monsieur, un serveur passera dans un petit quart d'heure pour prendre vos commandes. C'est ça, prend ton temps mon vieux, on a toute la nuit.

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MessageSujet: Re: C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ? EmptyLun 15 Sep - 7:29

« C’est toi et moi contre le reste du monde. Pas vrai ?»
Charlotte & Xavier



Je savais que parler de Lysa était un sujet sensible mais je voulais qu'il aille sur le bon chemin mon bipolaire. Je voulais qu'il trouve enfin l'amour et Lysa était amoureuse de lui je le savais j'étais une fille après tout je sentais ces trucs là. Doucement arrivés au restaurant j'avais laissé encore une fois parler mes envies avant de réfléchir aux conséquences, je n'aurai jamais pensé qu'un jour Xavier me refuse mes avances et pourtant c'était bel et bien le cas aujourd'hui . Je me retrouvais là comme une conne postée sur la voiture tout en le regardant d'un regard plus que vide. Je me sentais abandonnée, mon compagnon de détresse lui ne l'était plus. Je me sentais à ce moment là vraiment seule, face à mon sort. Doucement les larmes montaient à mes  yeux. J'étais une fille forte, à faire la grande gueule si vous voulez mais quand il s'agissait de sentiment j'étais comme toutes les femmes je perdais mes moyens  doucement mais sûrement. D'autant plus quand le Cavendish vous dit de ne pas pleurer, bah c'est comme si on vous agitez un oignon sous le nez automatiquement vous vous mettez à pleurer. Je n'arrivais même pas à balbutier quelque chose entre mes lèvres. Alors finalement voyant que j'étais incapable de lui parler il me prenait dans ses bras doucement. Laissant mes larmes coulées comme la pluie sur un visage. J'étais fatiguée de ma vie, je n'en pouvais plus j'avais besoin de ce craquage de ce moment de sensibilité. J'étais humaine après tout, je n'étais pas qu'une gentille fille qui disait amen à tout un moment donné je me rebeller, peut-être pas avec les bonnes personnes, mais ça arrivait bien souvent. Dans un sourire je lui proposais de rentrer manger, car de une je voulais changer de sujet et de deux parce que je mourais de faim. Sentir ses lèvres chaudes de mon ami sur mon front apaisa mon cœur le temps de quelques secondes. Je lui expliquais que j'avais des choses à lui dire. Heureusement que je n'étais pas enceinte. Sérieusement vous imaginez un Cavendish mélangé avec un de la Croix le désastre que ça donnerait, pour sa propre survie j'aurai avorté sur le champs. Dans un sourire amusé je lui reconfirmer que je n'étais pas enceinte pour pas qu'il s'obsède l'esprit attendant  l'annonce fatale. Je sentais son visage perdre sa crispation. En même toi moi aussi j'aurai bien pris peu si une nana me disait qu'elle avait quelque chose à me dire. Doucement le jeune homme se baissa pour que je puisse lui faire une bise sur la joue sans que je fasse un saut de vingt centimètres. J'avais pris son bras comme appui, je sentais les frissons à travers sa peau. On avait beau faire semblant de ne pas se désirer les corps parlaient à notre place. Je roulais des yeux vers le ciel tout en marchant en direction de la réception du restaurant.  Un jeune femme nous accompagnait à notre table. L'endroit vers lequel nous nous dirigions était plus que charmant, je ne pouvais pas enlever mon sourire sur mes lèvres. Xavier avait fait fort pour nos retrouvailles et toutes ces petites attentions qui m'adressaient me faisait prendre conscience que j'avais vraiment de la chance de l'avoir comme ami, de l'avoir à mes côtes. La galanterie du jeune homme m'impressionnera toujours après que ma chaise soit reculée pour m'asseoir. Je me taisais pour ne pas faire une remarque qui me brûlait les lèvres. Finalement assis , je me mettais à regarder le menu et là je ne savais pas quoi choisir mais alors pas du tout . Mais un petit intitulé titillait mon œil des ravioles aux cèpes sauce parmesan . Quand il me demandait si j'avais fait mon choix, je lui répondait alors d'un sourire «  Oui, oui ne t'inquiète je ne suis pas le genre de femme à mettre trois heures à choisir son plat ». Lui disais-je en riant un peu. L'endroit était cosy une simple bougie me séparait de Xavier. Je regardais mon interlocuteur qui lui même me regardait de façon étrange comme s'il détaillait chaque trait de mon visage.  Avec tendresse il posait sa main contre la mienne, tout en mettant la force qui faut pour faire lever mon regard vers lui. Sa remarque aurait pu être blessante de la part de quelqu'un d'autre mais pas de sa part . Je savais qu'il se faisait un sang d'encre pour ma personne depuis mon overdose . S'il pouvait mettre un capteur pour savoir mes moindres mouvements il le ferrait. Je riais à sa comparaison face au trente ans que j'ai pris «  Tu as raison, bientôt je vais devenir un pruneau d'Agen ». Finalement une fois que le serveur, nous servait le vin et posait les autres bouteilles sur la table et que je savais qu'il était assez loin pour qu'on puisse discuter. Je raclais ma gorge car je savais que ce que j'allais sortir n'allait pas lui plaire. «  Promets moi, de ne pas me juger Cavendish, s'il te plaît... » Lui demandais-je dans une voix à demi-teinte. Je prenais une gorgée du rosé attendant sa réponse, puis surtout pour m'encourager. «  Alors voilà avant d'aller à Coachella j'étais avec un mec je t'en avais pas parlé car c'était comme un sexfriend on va dire. Mais on est partit à Vegas, on a bu, on a fumer, on a baiser et on s'est marier. Mais en allant à Coachella j'ai appris qu'il harcelait une amie à moi.. du coup au lieu de lui parler je me suis vengée ». Sentant les larmes qui montaient, je reprenais une gorgée, tout en sentant la pression de la main de Xavier qui m'encourageait à parler.  «  Alors j'ai couché encore avec Aiden pour me défouler. Puis j'ai revue, Aengus ma meilleure amie, on a finit par se mettre en couple pendant deux mois. Tout semblait beau et parfait mais elle m'a trompé avec plusieurs mecs elle ne m'a toujours pas dit pourquoi.. ». Terminant mon verre cette fois-ci je retenais mes larmes, mais je savais que j'allais exploser à la suite de toutes ses révélations, je prenais une grande inspiration avant de continuer «  Alors pareil, je me suis vengée, j'ai envoyer des lettres coquines à son agresseur, puis j'ai coucher avec son meilleur ami que je fais chanter car j'ai une sextape de lui et moi. Voilà où j'en suis Xavier marier à un harceleur, amoureuse d'une fille qui ne m'aime pas et le cœur en miette. C'est la raison pour laquelle on dirait que j'ai cinquante ans. J'ai le cœur brisé je n'arrive plus à sourire, à rien faire sans que tout ça remonte à la surface. » Terminais-je de dire dans un sanglot. Finalement je me levais, retirant ma main dans la sienne pour me diriger aux toilettes des femmes. Je ne pouvais pas encore pleurer devant lui alors une fois que je me sentais hors d'atteinte je pleurer, à chaudes larmes ça c'est sûr. Mais je n'avais pas le droit au calme, car je voyais Xavier dans le miroir derrière moi, j'essuyais mes larmes pour me retourner face à lui. «  Ne me juge s'il te plaît.., pas ce soir. ». Lui suppliais-je la voix presque inaudible.
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