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nobody said it was easy (aengus)

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MessageSujet: nobody said it was easy (aengus) nobody said it was easy (aengus) EmptyMer 25 Sep - 16:47

Toutes mes journées se suivaient et se ressemblaient. Oui, le vieux dicton ne s’appliquait pas lorsqu’on était dans ma situation. Depuis quelques semaines maintenant, j’avais élu pour domicile l’hôpital de San Francisco et la chambre 415 comme prison. Triste prison blanche rempli de médecins et d’infirmières en tout genre qui me souriaient comme si tout allait bien. Non en réalité, tout allait mal. Depuis mon agression lors du bal de la promo, ma vie s’était arrêtée. Perdre « l’usage » de ses deux jambes n’était pas facile à vivre surtout pour une cheerleader. Ma place parmi les iotas était plus qu’en danger, c’était une certitude. Ma place de bras droit également. Je n’avais pas envie de faire une croix sur le sport. Le sport m’avait sauvé la vie, en quelques sortes. En plus du combat que je menais pour retrouver mes deux jambes comme avant, je me battais depuis des années contre une addiction à l’alcool qui me frappait depuis mon adolescence. J’avais presque tendance à dire que tout ce que je touchais, finissait par être malchanceux. Loin d’avoir une vie des plus agréables, ce nouveau problème se rajoutait aux autres. Un de plus sur ma longue liste. Ne voyant aucun progrès flagrant à mes séances de rééducation, je commençais peu à peu à perdre espoir. Je n’avais pas envie de tout recommencer à zéro encore une fois. J’aimais les iotas, comme une seconde famille. Il m’était hors de question de les abandonner ou pire… de me faire virer. Je secouais la tête pour effacer cette mauvaise pensée de mon esprit. Une mauvaise pensée parmi tant d’autres en ce moment. Je « tournais » comme un lion enfermé dans une cage depuis six semaines, totalement affamé. Et en colère surtout. Je ne supportais plus l’odeur de l’hôpital, ni même les faux sourires du personnel médical. La mauvaise humeur me rongeait un peu plus chaque jour, parvenant même à en être horriblement désagréable. Tout cela ne me ressemblait pas. Mais à un moment donné, je craquais. Tout ça me rappelait aussi des souvenirs de l’après coma, après l’accident qui prit la vie de ma sœur jumelle. Comment ne pas repenser à tout ça ? Comment faire pour ne pas penser autre que négativement dans ces périodes ? C’est avec ces questions plein la tête, que je me dirigeais – à l’aide d’une aide soignante qui poussait mon fauteuil – dans la salle de rééducation avec mon kinésithérapeute personnel. Comme à son habitude, il souriait. Comme d’habitude, je faisais une tête digne d’un enterrement. Je m’allongeais sur un mini lit, pour commencer à remettre ma jambe gauche en marche. Oui mon premier plâtre était retiré et je n’avais pas forcément l’envie de prolonger cette douleur. Me voir aussi infirme me rendait presque malade. « Alors Roxane, prête à faire des efforts aujourd’hui ? » lançait le kiné en ma direction. Parce que je n’en faisais pas peut-être ? C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. « Parce que pour vous, je n’en fais pas assez ? » rétorquais-je, sèchement. Plaçant ma jambe « guérie » en hauteur, je commençais à forcer sur les poids. L’exercice habituel. A vrai dire, je saturais de toutes ces conneries. Je n’avais qu’une seule envie : rentrer au pavillon iota, en oubliant toute cette nouvelle partie sombre de ma vie. Malheureusement, ça ne se faisait pas comme ça. J’aurai pu, si je n’avais pas été touchée vers la colonne vertébrale lors de ma lourde chute. « Shootez moi de cachets, j’arriverai peut-être à faire quelque chose. » disais-je, en levant les yeux au ciel. Je n’étais plus dans mon état normal depuis des semaines. Je ne me reconnaissais même plus. Je me rattachais toujours à cette petite lueur d’espoir, un espoir qui dit tout va s’arranger. Mais cette lueur, je ne la voyais plus depuis longtemps.

 
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MessageSujet: Re: nobody said it was easy (aengus) nobody said it was easy (aengus) EmptyMar 1 Oct - 11:41


Un accident dont elle n’avait de souvenir que le rouge de son corps s’étalant sur le bitume. Une main froide avait alors saisit sa poitrine, serrant avec force. Son souffle avait ralenti, presque inéluctablement elle avait sombré dans la mort durant quelques instants. Parfois, cette sensation de couler à pic dans les eaux glaciale de mort revenait la hanter autant le jour que la nuit. Pourtant, les nuits la terrorisaient au point de ne parvenir à fermer l’œil. Pourtant, son choix de vie avait changé subitement, préférant profiter de ce qui lui restait plutôt que de se lamenter.
 
« Bonjour » Chantonna Aengus en entrant dans la salle avec son habituel sourire. Après tout, c’était l’heure de son rendez vous hebdomadaire, enfin, l’un d’eux.

Il fut un temps où elle avait été morose, mais surtout en colère et effrayée. Cette montagne de sentiments négatifs pourrissait toujours au fond d’elle-même. Néanmoins, elle cherchait à passer outre, se forçant à sourire et plaisanter pour tout et rien. Le kinésithérapeute pivota vers elle pour lui adresser le même sourire qu’à son habitude. Il l’installa tranquillement juste à côté d’une blonde visiblement de très mauvaise humeur. Rien d’étonnant, pensa Aengus. Personne ne pouvait sourire lorsqu’il était enfermé ici. L’homme la fit s’allonger, les pieds écartés autant que les genoux. Les bras tendus, elle devait se redresser et poser sa main sur une fois sur la droite de la gauche, une fois sur la gauche de la droite et une fois de la droite sur la droite. Oui, ca semblait facile, sauf qu’Aengus peinait déjà à arriver à mi hauteur.

« Je suis sûre qu’après ça, accoucher se sera du pipi de chat ! » Plaisanta Aengus en sentant cette violente douleur habituelle dans le creux de son bas ventre lorsqu’elle commença l’exercice.

La langue pincée entre ses lèvres, elle forçait autant que possible. Inutile de préciser qu’elle ne pourrait probablement jamais avoir d’enfant après un tel incident. Une bonne partie de ses organes reproducteurs avaient été endommagés. Une séance de chirurgie avait tenté d’améliorer le tout, sans grand succès.

« Je parie que j’arrive à toucher mes pieds avant que tu ne fasses ton mouvement ! » Proposa Aengus pour motiver la petite blonde à ses côtés.

Elle aussi était passée par ici et le jeu lui avait permis de gagner en confiance. Après tout, Aengus connaissait les bras droit et autre président. Cette fille faisait partie de la même confrérie que Kirby. Une Iota aimait la compétition sportive.

« Je suis sur que le Kiné aura une médaille en chocolat à nous passer autour du cou pour celle qui arrive à terminer sa série en premier. »
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MessageSujet: Re: nobody said it was easy (aengus) nobody said it was easy (aengus) EmptyJeu 21 Nov - 13:39

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