Assis à côté de ce lit. Je regardais Caroline toujours inconsciente. Je ne me sentais pas dans ma meilleure forme. De un, parce que j’avais beaucoup trop d’alcool dans le sang et de deux, parce j’avais l’impression d’avoir une part de responsabilité dans toute cette histoire. J’avais déjà une mort sur la conscience et je n’en voulais pas une deuxième. Surtout pas celle d’une amie envers qui j’éprouve beaucoup d’affection. C’est que plutôt dans la soirée, lorsque nous étions entrains de déconner, c’était moi qui l’avait poussé à faire quelques folies comme celle qui venait de l’emporté jusqu’à cet hôpital ou je me trouvais maintenant. Faut croire que j’avais eu tort de la pousser à faire ce qu’elle voulait vraiment faire sans pour autant savoir le pourquoi qui l’empêche de franchir certaines limites. J’aurais dû être plus responsable, mais tout le monde sait bien que ce n’est pas mon point fort. Combien de bêtises avais-je commis dans ma vie? Vraiment plusieurs et j’en ferais surement plusieurs autres. Cependant, des erreurs comme celle-ci j’aurais bien voulu éviter. Peut-être qu’en cette soirée de folies, j’aurais pu perdre une amie et ça aurait été vraiment la galère. Perdre des gens c’est ce que je veux éviter le plus dans ma vie et pourtant j’en ai déjà perdus. C’est donc dans l’espérance de revoir le sourire de Caroline que je restais planter là à son chevet. Je souhaitais de tout mon cœur que celle-ci rouvre de nouveaux ses yeux et qu’elle me parle de nouveau. D’une autre part, je me mis à réfléchir malgré une certaine migraine qui venait d’envahir ma tête. Peut-être que la belle bêta m’en voudrait terriblement de l’avoir convaincue à faire un truc qui avait failli causer sa mort. Non, elle ne ferait pas ça et ça j'en étais certain. Elle savait quand même très bien c’était quoi ses risques. Je ne l’avais quand même pas forcée. C’était sa décision et comment pouvais-je savoir que cela allait lui faire cet effet. Il n’y avait rien pour me le dire. Tout ceci n’était qu’un accident et elle le comprendrait surement très bien. Ça serait vraiment inconscient de sa part de mettre tout cela sur ma faute. Je m’en faisais donc pour rien. Caroline avait quand même une tête sur les épaules, je pouvais donc me fier sur son bon sens. C’est après avoir réalisé tout ceci que je m’endormis sur cette chaise pas confortable. J’avais besoins de me reposer et ça avait été plus fort que moi. Surtout avec le maux de crâne que je me tapais. C'est lorsque que je fus sur le bord de me réveiller que j’entendis quelque chose qui me surpris au plus haut point. L’infirmière et le docteur de Caroline était en train de discuter de son cas et ils avaient bien cité que la demoiselle avait enfaite une maladie très grave. Caroline était leucémique et elle ne me l’avait pas dit. Tout était maintenant clair. C’était sa maladie qui avait tout dégénéré et qui la poussait à faire attention à ce qu’elle faisait. Ce n’était pas peur, mais plutôt par sécurité qu’elle agissait ainsi. Elle avait donc été insensée de m’écouter et de me suivre dans mes idées de folies. C’était donc vraiment de sa faute. Je n’avais réellement plus à prendre toute cette histoire sur mes épaules. Comment pouvais-je savoir que celle-ci était malade sans qu’elle ne me le dise. Il n’y avait aucune façon que je sois au courant. Cependant, ce n’était pas juste ça qui me passait par la tête lorsque j’entendis cette terrible nouvelle. C’est que je compris que celle-ci risquait de partir pour de bon sans prévenir à tout moment. Moi qui voulais me rapprocher d’elle et peut-être tenter ma chance. Tout ça ne faisait que refroidir mes ardeurs. J’avais dont bien fait de ne pas avancer dans mes idées. Être près d’elle allait seulement être un supplice. Seulement, il restait que je l’aimais bien cette fille. Enfaite, je ne savais plus trop quoi penser. Je me sentais plutôt confus. Étant réveillé de nouveau, c’est à ceci que mon esprit à peine reposer réfléchissait au côté de la jolie blonde. Je la fixais sans vraiment savoir quoi penser maintenant de notre situation actuelle. Parce que je savais pertinemment qu’il serait mieux de tout laissé tomber et de m’éloigner d’elle, mais d’un autre côté ce n’était pas ce que je voulais. Fallait que je prenne le temps de réfléchir à ceci avant d’agir et ça malgré mon impulsivité. Je restais donc planté là à fixer un point mort sur le corps endormi de la bêta.