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Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb

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MessageSujet: Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb  Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb EmptySam 18 Aoû - 12:48

    The important thing to remember is that over time, even the worst scars will fade.
    Le passé parasite le présent •• Roxane and Caleb ;; The truth is I'm missing something. The thing I loved the most, the face I wish were in the front row right now, the sister I'll never get back. (...) Right now, in this auditorium, there is someone who is with you (...). So while everything may not be okay, one thing I know is true. You do not have to be alone. (the Beaver)


    Il faisait chaud. Beaucoup trop chaud.
    Je lançai un vague regard vers ma fenêtre, où les volets tirés laissaient cependant le soleil s’infiltrer dans la pièce. Putain de chaleur qui venait envahir mon espace vital. J’allai finir liquéfié avant la fin de la journée, oui. Je poussai un soupir – qui ressemblait plus à un grognement qu’à autre chose, d’ailleurs – puis pris mon courage à deux mains afin de tourner ma tête vers le réveil. Quatorze heures. J’avais dormi jusqu’en début d’après-midi. Great. J’envisageai pendant un moment de rester là pour crever en paix, mais la perspective de mourir déshydraté ne m’enchantait pas autant que cela. Je finis par rendre les armes, baillai pour une dernière fois, et m’aventurai hors de mon lit comme s’il s’agissait d’un effort surhumain. S’en était un. Je vous assure. J’attrapai mon paquet de cigarettes sur ma table de chevet, puis en mis une dans ma bouche le temps d’ouvrir les volets et m’accouder à la fenêtre de ma chambre. Je l’allumai, puis observai Berkeley en tentant tant d’émerger du mieux que je pouvais. J’allai finir par vivre la nuit. Il y avait beaucoup plus de choses à faire. Et puis, il faisait aussi dix fois moins chaud… Ca faisait toute la différence. Je restai là jusqu’à ce que j’écrase ma cigarette sur le rebord, puis le lançai le mégot du haut de mon étage, avant de refermer la fenêtre et de me diriger vers la douche. J’avais l’impression d’avoir une gueule de bois monstre. Le problème, c’est que cela faisait maintenant trois ans que je ne buvais plus une seule goutte d’alcool. Oui. J’avais peut-être un vrai problème, au final.
    Je ressortis de la salle de bain au bout de vingt minutes, après m’être dit que passer toute la journée à exploser ma facture d’eau en prenant une douche glacée jusqu’à ce que je ne sente plus mes orteils n’était pas forcément l’idée de l’année. Tout cela dans un énième but initial de me rafraichir, bien entendu. J’enfilai les premiers vêtements qui me tombèrent sous la main, puis attrapai mes cigarettes, mon portefeuille et mon portable avant de m’en aller de chez moi. Quitte à mourir de chaud, je préférais le faire en affrontant sur le front les trente degrés plutôt que d’attendre sagement de dépérir enfermé entre quatre murs. J’avais également besoin de sortir. Bouger. Faire autre chose que de me donner une excuse pour avoir à méditer tout seul et penser à des choses que je m’efforçai d’oublier avec le temps, même si c’était indélébile.
    Je marchai dans Berkeley, cherchant avant tout à trouver un endroit où m’installer pour prendre un petit-déjeuner-déjeuner-café. Je passai en revue chaque bar que je croisai sur mon chemin, tout en fumant cigarette sur cigarette, incapable de trouver autre chose pour m’occuper les mains et l’esprit. Lorsque je finis par m’appuyer contre un mur en écrasant par terre la dernière clope que je venais de finir, mes yeux s’arrêtèrent sur le Starbucks. Je réfléchis un instant, puis m’avançai vers le bâtiment. Quitte à faire.
    Je me postai à la fin de la queue, attendant mon tour. C’était long. C’était toujours long, d’ailleurs.
    Je m’en sortis dix minutes plus tard, armé d’un iced caffe americano et d’un muffin pour tenir jusqu’à ce soir. Ou presque. Je m’assis à une table en extérieur, buvant une première gorgée de mon café froid avant d’allumer une nouvelle cigarette. J’observai les gens aller et venir, certains pressés, d’autres des touristes venus emmerder leur monde, ou encore des personnes comme moi tentant d’émerger de leur nuit de sommeil un peu trop longue. Mon regard finit par se poser sur une brune qui entrait dans le Starbucks, puis je me retournai pour essayer de la regarder dans la vitre. C’était elle. J’en étais sûr. Ca ne pouvait être qu’elle, de toutes manières. De mon coin, je l’observai du mieux que je pouvais, et quand elle finit par se retourner, j’eus la confirmation que j’avais vu juste ; Roxane était bel et bien dans les parages. Berkeley était vraiment petite à ce point là pour que je puisse tomber sur elle à chaque coin de rue ? Ou alors, elle me suivait. Un sourire se dessina sur mes lèvres, puis j’attendis qu’elle ressorte. Ce qu’elle fit.
    « Leclair-Fawkes ! Ramène ton cul ! » lançai-je depuis ma table pour capter son attention, en lui faisant signe de me rejoindre.
    D’autres têtes, en plus de la sienne, se tournèrent également vers moi. Tant pis. Les touristes voulaient de l’animation, ils en avaient eu.
    Finalement, ma journée n’allait peut-être pas si inutile que cela. Même si avec Roxane, Ariana remontait trop facilement dans mes pensées, cela en valait la peine. Et puis, j’aimais bien l’emmerder, elle aussi.
    Bonjour, je m'appelle Caleb et je suis un chieur de première.

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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb  Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb EmptyLun 20 Aoû - 0:24

•• Parfois, je regrettais mon climat anglais. A Londres, les trois quarts du temps, la pluie se mêlait à tout. La pluie, c’était quelque chose de normal chez nous. Tellement que, lorsqu’une vague de chaleur frappait l’Angleterre, c’était presque à marquer dans les annales de l’histoire de notre bon pays. La pluie ne me gênait pas, bien au contraire. J’étais habituée à des températures qui ne dépassaient pas les 21 degrés. Pour moi, c’était normal. Mais je ne pouvais pas me faire aux vagues de chaleurs qui frappaient les Etats-Unis. Le climat là-bas, c’était limite le monde à l’envers par rapport à l’Angleterre. Pour une anglaise comme moi, la chaleur était difficile à supporter. Je m’y étais adaptée, bien évidemment. Mais cette année, la vague de chaleur était plus… coriace. Cela faisait déjà presque une semaine que les températures n’étaient pas descendues à moins de vingt-cinq degrés. Je dormais avec les fenêtres ouvertes, la tête contre mon ventilateur. Je pouvais faire du bruit désormais, puisque ma colocataire et amie Perdita était partie chez les Omega. Elle me manquait, mais j’étais certaine qu’elle allait venir mettre son petit nez dans ma chambre de temps en temps. Je l’a connaissais trop bien maintenant. En tout cas, cette nuit m’était beaucoup plus difficile que les autres. Malgré le fait que j’étais peu vêtue, que mon fidèle allié le ventilateur tournait à fond, je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je m’étais endormie sur mes bouquins de littérature cinématographique… Et je m’étais réveillée dans la même position pendant la nuit. Ah oui quand même. Je ne m’en étais même pas rendue compte. Je finissais par retrouver un sommeil potable pour ensuite me réveiller vers neuf heures du matin. C’était déjà ça de gagné. Et mieux que mes cinq heures du matin habituelles. Il ne faisait pas très très chaud encore, du moins ça commençait à taper à partir de midi. Je terminais mes devoirs sur lesquels je m’étais endormie la veille. Au moins, c’était ça de fait. Après avoir pris une douche et un bon repas de midi, je décidais d’aller faire un petit footing. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de footing comme ça en plein San Francisco. J’étais super occupée ces derniers temps, entre faire la mascotte et la cheerleader puis mes études dont je prenais un malin plaisir à étudier. Et je n’oubliais pas bien sûr les sorties avec mes amies, de temps en temps. Restons sérieuses. Je devais en profiter tant que la chaleur n’était pas trop écrasante. Après ce footing, j’étais pratiquement certaine que j’allais faire la limace dans un coin : avancer à deux à l’heure, et mettre trois minutes avant de réagir à une phrase. La chaleur, ça m’étouffait et en plus de ça, ça me rendait complètement shootée. Comme si j’étais bourrée de cachets hyper puissants. Après avoir mis mes écouteurs sur mes oreilles, j’allumais mon iPod et commençais à faire de petites foulées en sortant de la maison commune des Iotas. J’adressais quelques signes de mains aux personnes que je connaissais dans la rue. Berkeley, ce n’était pas si grand au final et tout le monde finissait par se croiser un jour ou l’autre. Concentrée sur ma course, je soufflais déjà comme une obèse. Bon sang, il fallait vraiment que je me remette à la course. Ou alors, je pouvais mettre ça sur le compte de la chaleur. Ouais, je préférais largement la seconde solution. Après un petit passage dans le parc de l’université, je déboulais dans les rues de San Francisco qui n’étaient pas trop bondées. Ça m’étonnait d’ailleurs. Les gens restaient cloitrés chez eux. Je me demandais si je n’aurai pas dû faire la même chose. Le soleil commençait à taper. Il n’y avait que moi pour commencer un footing à quatorze heures, lorsque c’était l’heure de faire la sieste. J’avais encore mon déjeuner dans l’estomac, donc ce n’était pas vraiment urgent. Je n’aimais pas dormir avec quelque chose dans le ventre. Par contre, je commençais à avoir soif. Je n’avais même pas prit de bouteille d’eau. Le truc basique qu’il fallait emporter à chaque fois. Chaque coureurs le savaient. Il n’y avait que moi, ignare, qui ne l’avais pas fait. Parfois, je me faisais pitié tellement j’étais à l’ouest. Je me mettais en quête d’un magasin ou même d’un café pour que je puisse au moins me rafraîchir quelques minutes. Je reconnaissais au loin, l’enseigne du Starbucks. Je fréquentais souvent ce café à Londres. J’étais bien heureuse de le trouver sur mon chemin pour une fois. Essoufflée, j’entrais dans le Starbucks en poussant la porte assez bruyamment. Je constatais que tous les regards étaient braqués sur moi. Merde, je venais de me faire remarquer et peut-être pas dans le bon sens. Cet endroit était réputé pour être un lieu assez calme, un lieu de détente. Peut-être même un silence quasi religieux. Et moi, le boulet de service, j’entrais en trombe digne d’une fanfare désaccordée. Avec un sourire gêné, je commandais un Caffé Latte glacé histoire de me rafraîchir un peu. Puis aussi une bouteille d’eau, pour le retour. Au moins, je n’allais pas oublier cette fois-ci. Je payais la serveuse puis sortait du Starbucks pour m’installer à une table en extérieur. Oui, je venais de me taper une super course en plein cagnard mais ça ne me gênait pas de boire mon café à l’extérieur. Je cherchais à tout prix une table avec de l’ombre, chose qui ne semblait pas exister à cette époque de l’année. Puis j’entendais une voix appeler mon nom de famille. Leclair-Fawkes, oui c’est bien moi. Je reconnaissais cette voix. Cette audace. Je cherchais pendant un millième de seconde avant de reconnaître l’homme qui venait de m’appeler par mon nom de famille, suivi d’une familiarité qui nous était propre. C’était Caleb, qui faisait partie des Iota lui aussi. Ce mec était un véritable chieur de première catégorie. J’essayais d’apprendre à le connaître, d’en savoir plus sur son passé, sur sa vie quoi. Mais il ne me laissait rien voir. Pourtant, il y avait cette complicité entre nous qui changeait des autres relations amicales que j’avais. Je m’entendais bien avec lui, je me sentais même très bien lorsque j’étais avec lui. J’arrivais presque à oublier quelques secondes Laurane. Je m’approchais de sa table, posant mon caffé latte glacé et ma bouteille d’eau, puis déposais un bisou sur la joue de Caleb. Drôle de manière de se dire bonjour entre copains hein ? « Tu ne peux décidément jamais t’empêcher de te faire remarquer toi hein ? » disais-je, en riant. Ok, je n’étais pas mieux moi et mon entrée fracassante. Mais je n’étais absolument pas aussi exubérante que lui, au contraire. Je voulais à tout prix me faire oublier. Visiblement, je n’employais pas les bons moyens. ••
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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb  Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb EmptyMar 18 Sep - 1:55

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MessageSujet: Re: Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb  Nobody said it was easy •• Roxane et Caleb Empty

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