the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyMar 5 Nov - 0:00


EBONY&PAVEL



    Je lui souris. Ce sourire sincère et franc que je ne dévoilais presque jamais. La plupart du temps, je montrais un rire carnivore, bestiale et dangereux. Ce sourire qui semble dire, "fuyez si vous le pouvez encore" mais je n'avais pas peur de l'afficher. Il montrait le petit diable qui sommeillait en moi et qui n'avait qu'une envie, s'amuser encore et encore. Il semblait pourtant, agréable presque même sexy à vrai dire. Et puis quand les gens apprenaient à me connaître ils savaient aussi parfaitement à quel moment il devait se méfier de ce fameux sourire. Ils le reconnaissaient et s'en tenir éloigner. Ou me menaçait voyant parfaitement dans mon regard l'envie de faire une connerie. Là ça n'avait rien à faire. C'était je m'ouvrais totalement à lui. Je n'avais aucune envie de m'amuser à ses dépends ou de lui faire du mal juste pour mon bon plaisir. Il m'amusait et s'il arrivait à me faire autant oublier les petits tracas qui m'avait conduite ici, dans cette chambre, alors c'est qu'il méritait parfaitement que je lui ouvre un bout de mon univers tout comme il le faisait. Il ressentait sûrement la même chose que moi à ce moment précis. Un alter égo. oui c'était ça et j'étais ravie de voir que cela était encore possible à ce stade là de nos déboires en tout genre ! Tu ne dirais pas ça si tu savais qu'à tout moment, la fille qui n'a pas peur de se relever pourrait t'apporter pas mal d'ennuis ! Je fronça les sourcils au moment même où ces paroles sortaient de ma bouche. Ok, j'avouais que, maintenant que je le connaissais mieux, et avait apprécié une partie de son histoire, ces paroles n'avaient plus aucun sens. D'ailleurs, elles n'étaient même plus crédibles. Damn it. C'était sûrement ça le problème de rencontrer des gens qui pouvaient autant vous ressembler. Cela n'arrivait pas souvent mais lorsque ça arrivait on pouvait tout d'un coup revoir totalement notre manière de penser et d'agir. Mes menaces ne servaient clairement rien avec lui et il était clair et net que depuis pas mal de temps, il n'avait pas peur de moi et s'amusait même des rumeurs qu'on aurait pu radoter sur moi. Une réputation qui tombait à l'eau en une discussion, ben bravo ! Bon ok, ça ne marche pas sur toi ce genre de conneries j'ai l'impression. A côté de lui je devais dire que j'avais même presque l'impression d'être une enfant de coeur ! Si seulement je n'étais pas aussi sombre et déglinguée dans ma manière de penser et d'agir. Je ris de nouveau lorsqu'il embraya sur son histoire de braguette et j'avouais que rien que de continuer à imaginer la scène - malheureusement pour moi - je ne pouvais m'empêcher de grimacer. Je n'étais pas douillette et pourtant j'avouais que l'image me faisait réellement souffrir. Pauvre de lui. Et pourtant, devant son malheur je m'esclaffais sans aucune honte. C'était ça quand on avait pas vraiment eu une vie faîtes d'une éducation parfaite ! Tu m'étonnes ! J'espère au moins que t'en as gardé une cicatrice, on dit que ça plaît aux filles ! Je ris de nouveau en lui laissant la fin du joint qu'il me prenait des mains quand je recrachais la fumée. Hum ... Doux plaisir de la vie, si seulement elle était faîtes que de ces petits moments, je l'aurais trouvé bien plus douce et moins amère avec moi. Dommage ... Je me remémora alors l'homme que j'avais attachée à un poto. J'avais ensuite appris qu'il étudiait à berkeley et j'avouais que le delta de l'époque l'avait toujours eu mauvaise et n'avait eu de cesse d'essayer de se venger et de me faire une réputation détestable. Que ça aie marché ou non, je m'en fichais bien puisqu'il était partit quelques temps plus tard ! Heureusement pour lui puisque j'aurais sûrement finit par me lasser de ces ragôts et me serais charger bien moins gentiment de lui. Je crois que tous les Deltas ont cet égo surdimensionné ! J'aimerais beaucoup y faire un tour pour les remettre à leur place. Encore des idées pour bien s'amuser. Mauvaise fille n'apportera que de beaux problèmes. Et pour souligner mes pensées, je lui lançais que je mettais mariée sur un coup de tête juste pour m'amuser. Le voila qui rigolait et je ne pus m'empêcher de rire aux éclats. Certaines personnes savaient que je m'étais mariée avec Zayn mais ne connaissaient pas vraiment l'histoire. Cela leur aurait fait bien trop peur à mon avis ! Voila qu'il s'était redréssé attentif aux moindres explications que j'aurais pu lui fournir. Avec notre cher président de confrérie. Disons qu'avant il adorait me faire chier. Comme toi en faîtes je dois l'avouer. Et puis on a décidé du jour au lendemain de partir à Vegas et pour me venger de toutes ses saloperies, alors qu'il était bien raide et moi pleinement consciente de mes actes, je nous ai fais marier. T'aurais dû voir sa tête au réveil quand je lui ai annoncé et surtout que je ne voulais pas de divorce ! j'en riais encore aujourd'hui alors que Pavel avait tous les droits de me prendre pour encore plus folle que je ne l'étais mais c'était de bonne guerre pour moi et puis je ne regrettais absolument rien. Il m'en a voulu mais a compris qu'il allait falloir être gentil s'il voulait se débarasser de sa nouvelle femme. Et puis finalement on ne regrette rien. Et si c'était à refaire, on le referait sûrement même si je l'ai libéré de son serment. Bien que maintenant divorcé, cela nous avait énormément rapproché avec Zayn et rien que de penser au jeune homme je ne pus m'empêcher de sourire. une relation des plus ambigüe entre sentiments, passion et amitié. C'était des sensations si fortes qu'elles valaient la peine d'être vécues. Les autres se mettaient en couple dans ces moments-là. Moi je préférais dire qu'on ne peut enfermer deux animaux sauvages en cage. Notre liberté c'est ce qui nous rendait si attractif l'un pour l'autre ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyLun 11 Nov - 17:22



J'hausse vaguement les épaules, Ebony est parfaitement capable de me tomber dessus pour m'attirer une somme colossale d'ennuis, et pourtant je serais bien incapable de la détester. Je pourrais même l'apprécier davantage, qui sait. De toutes manières, l'histoire a prouvé que j'étais taillé pour me mettre dans la merde comme un grand, alors si quelqu'un me file un coup de main, ça ne peut forcément pas être pire. A la rigueur, ça peut être un peu plus amusant. Je sens mon esprit qui décolle encore pas mal grâce au joint que nous avons échangé et qui nous a sans doute mené à nous dévoiler un peu plus l'un à l'autre. Cependant, je ne m'imagine pas le regretter un seul instant. Dans le fond, ça me rassure d'avoir trouvé une personne capable de me comprendre, capable de tenir sa langue et qui, de surcroît, partage un passé également lourd qui la pousse au secret. Si elle a longtemps plaisanté sur le fait qu'il devait me manquer une case, elle sait qu'officiellement, il m'en manque tout un tas et que je cherche à échapper à ceux qui veulent me réduire pour de bon à l'état de légume en pensant que ça va améliorer les conditions de vie d'une société trop ordonnée. En bon génie et surdoué derrière l'épave menée par la drogue, je vois le monde comme une gigantesque équation et les gens comme Bony ou moi sommes les éléments qui la rendent impossible à résoudre. Si je ne supporte pas de voir une formule physique inachevée ou incorrecte, je vis en revanche pour le chaos dans le monde tel que nous le connaissons. "Nop." lançai-je pour toute réponse. La seule chose capable de me faire réellement peur, c'est la perspective de me retrouver à nouveau dans cet asile, dans cet hôpital aseptisé au milieu des autres patients. Malgré la présence rassurante du directeur qui a fini par me prendre sous son aile en quelque sorte, jamais je n'oublierai ces nuits et ces journées recroquevillé en position fœtale, les mains sur la tête, priant pour ne plus entendre les cris, les gémissements, les délires. J'aurais pu régner en prison avec un caractère aussi malsain que le mien, mais la justice m'a infligé de vivre dans un espace incontrôlable, dominé par la folie humaine. "Pourquoi, tu veux la voir ?" J'affiche un petit air provocateur et taquin en glissant un regard vers mon entrejambe, au cœur des rires hilares de la doyenne de la confrérie. En réalité, j'ai bien une légère cicatrice, mais on n'a en général pas le temps de s'y attarder. J'apprends alors que le client que la demoiselle Asher-Grey était un Delta, soit la confrérie de tous les faux princes charmants qui pensent régner sur le campus avec leurs belles gueules de mannequins en puissance. Toujours à la fine fleur de la mode, j'avais déjà pu observer leur président parader avec un harem de groupies autour de lui. Ce fut l'une des premières nausées que j'ai eu en arrivant à Berkeley, il me semble. Je souris en coin, l'imaginer débouler au milieu des beaux gosses de la fac pour faire sa loi, c'est magique. "Tiens, pour t'embêter, j'vais peut-être postuler chez les Delta, finalement. Quoique… Non, un joint plus tard et ils sont par terre, à mon avis. Plus c'est mignon, plus c'est fragile, ces petites choses-là." Je pouffe de rire puis je m'allonge sur le côté, posant ma joue dans le creux de ma main pour la regarder plus attentivement. Elle s'est mariée avec le président de confrérie ? C'est bien, je n'ai aucune idée de qui c'est. Navré, j'ai passé plus de temps à connaitre le haut du panier pour m'intéresser aux deux autres qui forment la trinité de la confrérie Gamma. "Personne te fait chier comme moi, mon cœur." glissai-je avec un fier sourire au coin de la bouche, creusant mes fossettes. "Mais, par contre, j'ai l'impression que t'as un faible avec ceux qui ont le courage de te prendre la tête, non ?" Pour susciter l'intérêt de la reine Gamma, inutile de s'adonner à un léchage de pompes en règle, elle ne vous considèrera que comme un banal cafard. Sachez lui prouver que vous avez une vraie personnalité et alors, peut-être aurez-vous la chance de l'approcher sans vous faire écraser. J'éclate de rire en imaginant la tête du pauvre homme au réveil avec une alliance le liant à la cruelle et facétieuse diablesse qui raconte ses prouesses avec une légèreté qui rend son histoire encore plus captivante. "Donc pour forcer quelqu'un à être gentil avec toi, tu l'épouses ? T'es vraiment une grande malade !" Sur le dos, je continue à rire à gorge déployée. Certains chercheraient à être méchants, mais Bony allait à l'inverse avec une méthode que je jugeais mille fois plus efficace. Toutefois, je revenais un peu sur Terre afin de la regarder avec un peu plus de sérieux. "C'est plus qu'un ami, pas vrai ? Mens pas, j'connais ce regard." Le regard d'une cavaleuse entre amitié et amour, cette folie qu'on appelle passion pour ne pas tomber dans une mièvrerie quelconque. "T'es amoureuse de lui ?" Je le disais sur un ton détaché de toute moquerie éventuelle. Ce dont je pourrais me moquer, c'est ce que les gens appellent le Grand Amour. Vous savez, cette connerie enrobée de crème fouettée et de petits cœurs… pathétique. L'amour, ce n'est rien d'autre qu'une folie hormonale qui vous pousse à faire n'importe quoi juste pour ressentir cette adrénaline rendre votre corps aussi aiguisé qu'un couteau neuf. Vos émotions tranchant dans le vif pour vous apporter cette excitation inimitable. Je l'ai ressenti une fois, mais je ne voulais plus le ressentir maintenant. En revanche, je sens bien qu'Ebony n'en parle pas d'une façon assez détachée pour qu'il ne soit qu'un ami. Alors, j'attends qu'elle décide de se lâcher sur le sujet.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyVen 15 Nov - 19:26


EBONY&PAVEL


    Maintenant il me fait rire. Et vraiment. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas rit à gorge déployée et ça faisait du bien de sentir mes abdominaux - enfin ce qu'ils en restaient - me faire légèrement mal sous la pression. Lui me redonner de la vitalité ? Pff même pas en rêve. Bon si peut-être un petit peu et ça m'arrachais le coeur de lui dire. On se dévoilait sans aucun problème nos petites histoires et c'était assez marrant de voir à quel point cela me faisait bizarre. En faîtes, il était inutile de préciser que c'était bien l'un des seuls à connaître mon histoire. En faîtes, les seuls personnes à me connaître vraiment était Zayn, Jayan et Charlie. Les autres ? Ils voyaient ce que je voulais bien leur montrer c'est à dire, cette fille complètement incontrôlable et démesurée dans tout ce qu'elle faisait quitte à pousser les gens dans leurs derniers retranchements. Plusieurs fois même à force de pousser à bout les gens, j'avais faillit m'en prendre des belles. Des mecs qui ne se sentaient pas de frapper une fille mais qui me plaquaient contre un mur d'un style menaçant. Si j'avais peur ? Bien sûr qu'il y avait toujours la petite appréhension de se faire défigurer le portrait par un homme qui ne supporterait plus ma grande gueule et mes assauts permanents mais d'un côté, si je lâchais devant les premières vraies menaces contre moi alors je ne valais vraiment rien. Alors je continuais, montrant que je n'avais pas peur. Qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, j' acquiescerais toujours avec ce même petit sourire insupportable sur le visage. En général, ils lâchaient. Toujours d'ailleurs. C'était frustrant de voir que lorsqu'on s'énervait envers une personne, cela amusait encore plus celle-ci. Un vraie petit monstre dans le corps d'une jouvencelle en détresse. Je me rappelais de ce que la psy scolaire avait dit avant que je ne dégage de chez mes parents dans le folle espoir de survivre à la panoplie de la princesse ordonnée. Elle se pousse et pousse tous les gens autour d'elle à la limite de l'inconscience. C'en était effectivemment mais après tout, il fallait de tout pour faire un monde alors je ne comprenais pas pourquoi il était nécéssaire de faire des séances chez des psys pour nous "réparer". Chacun était différent et c'était ça la beauté de notre société. Pourtant il existait ces métiers là. Des métiers absurdes qui ne servaient strictement à rien pour ma part. Sans danger dans la vie, sans problème et problème moteur, notre monde aurait été probablement bien moins drôle. Une vie sans encombre ce n'était pas une vie mais un supplice. Il me proposa de montrer ce qu'il avait dans le pantalon et je roula des yeux montrant mon exaspération devant ses remarques. Arrête, je sais que t'en crève d'envie. Sourire en coin, je me pencha et attrapa de sous le lit une bouteille. Ben ouais, si on continuait à discuter valait mieux avoir des réserves et ne pas réaliser que j'étalais mes petits secrets devant un parfait inconnu. Le talent. C'était sûrement ça. Deux fous ensembles et ça y est c'est la débandade ! Je ris à ses paroles. Les Deltas. Merde, je ne savais même pas comment les surnommer. Pour moi c'était comme les chiens qu'on appelait les batards. Un croisement entre les iotas et les epsilons. Ils n'avaient rien dans la vie tout comme les bêtas. N'avait aucun intérêt alors ils était dans cette confrérie. Pour faire jolie. Triste idée de la vie, il fallait le dire ! C'est clair, t'y tiendrais même pas cinq minutes ! Même en te mettant au défi je suis pas sûre que tu sois assez cinglé pour le relever ! Quoi que il ne valait mieux pas que je parle trop vite. En même temps, j'étais presque certaine que s'il tentait l'expérience, il se ferait recaler fissa par la doyenne et le président de la confrérie. Ils avaient l'air d'avoir l'oeil sur les cruches sans cervelle et Pavel n'avait pas du tout les allures d'un prince complètement clean et sans aucune aptitude. Il avait un tempérament de feu. Il suffisait de le regarder droit les yeux pour le voir. Et voila qu'il me relançait du "mon coeur". J'accueillis ce genre de surnom en buvant une grande lampée du whyskie que je venais de sortir de sous le lit. Fallait au moins ça pour ne pas le faire rouler sur le sol. Je crois que je dois être un peu sado sur les bords en faîtes. Quoi que t'as quand même bien forcé le processus. Je te rappel que c'était pas vraiment l'amour entre nous quand tu débarquais sans prévenir en mode SDF qu'à pas d'amis dans l'université ! j'y allais un peu fort mais bon, cela faisait déjà pas mal de temps qu'il avait compris que je n'avais aucun tact quand il s'agissait de parler ouvertement et puis, si je pouvais vexer son égo en même temps, c'était parfait. Si je le caressais dans le sens du poil, c'est sûrement là qu'il aurait pris la fuite. Tiens ... Bonne idée, faudrait que j'essaie un jour ! Je ris lorsqu'il ouvrit de grands yeux face à l'histoire de mon mariage. C'est que ça avait quand même duré plus d'un an cette histoire. Et le pire c'est que même quand j'y repensais aujourd'hui, je me disais moi-même que j'étais complètement tarée d'avoir fait un truc pareil mais bon, on a qu'une vie ! Fais pas genre, je sais très bien que t'es déçu de pas avoir eu l'idée avant ! Et hop une grande gorgée encore qui me brûla la gorge pendant que je souriais. Lui passant la bouteille, je toussa lorsqu'il me parla de Zayn d'une toute autre manière. Merde. Oui là, ça devenait compliqué. Je crus même m'étouffer lorsqu'il prononça le mot "amoureuse". ça va pas la tête, qui pourrait tomber amoureuse d'un gars pareil ?! Mouais bon ok, c'était un peu gros comme mensonge m'enfin je n'arrivais tout simplement pas vraiment à me dire vraiment si c'était le cas. En faîtes, je ne voulais même pas y penser et imaginer que cela pouvait être le cas alors dès que les choses amenaient à penser aux sentiments qu'on pouvait avoir l'un pour l'autre, l'un de nous dérivait forcément pour éluder la question. Je crois que je ne suis pas prête à mettre un mot sur notre relation. En faîtes, je crois que je ne le serais plus avec personne. Alors disons que ... Je l'apprécie beaucoup. Voila. C'était la seule chose sur laquelle j'étais parfaitement d'accord avec moi-même. Le reste je n'osais même pas l'imaginer. Absurde voyons. L'amour est une absurdité. Je peux le ressentir, le savoir mais je ne veux plus dévoiler ce genre de sentiments. J'avais vu à quel point cela pouvait détruire les gens et moi en particulier. Je lui souris alors malicieusement. Attends me dit pas que tu veux jouer à Cupidon en faîtes ?! Voila que je relançais sur lui. Oui, je le voyais déjà prendre des notes sur mes propos et jouer à l'ange ailé en lui plantant une flèche dans le cul (oui, je n'imaginais pas qu'il fasse les choses "normalement" comme toutes personnes bien élevées). Sérieusement, dis moi pas qu'il y a aucune fille qui te plaît dans l'université ? Du moins assez pour ne pas la jeter le lendemain de vos ébats nocturnes !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyMar 19 Nov - 10:53



J'arque un sourcil : bien sûr que je suis assez cinglé pour venir jouer les trouble-fêtes officiels chez les Delta et Bêta, cependant je préférais ne pas y perdre mon temps. Des filles faciles qui peuvent vous distraire l'espace d'une nuit et une bande d'égocentriques précieux qui se pensent au-delà de tous les autres avec un physique qu'ils jugent au-dessus des critères d'esthétique, très peu pour moi. Jamais ils n'auraient le cran de défier les autres comme le font les Gamma. Dans cette confrérie, on ne cherche pas à se mêler aux autres : on a créé une société parallèle faite de ceux qui acceptent les règlements dans l'unique but de les enfreindre. Et Ebony incarne à merveille l'idée que je me fais de la liberté sur ce campus. Aucun interdit, si ce n'est l'interdiction de ne pas désobéir. "J'pourrais avoir l'air d'un prince. Tu veux une anecdote ? J'ai déjà joué les parfaits petits aristocrates pour m'envoyer en l'air avec une riche héritière et vivre sur ses deniers le temps de me tirer de Russie. T'aurais dû voir la tête de tous ces bourgeois enrichis, de ces aristocrates pétés de tunes… ils ont gobé mon personnage sans se poser de question." Mains derrière la nuque, je regarde le plafond avec un air fier. Même si je ne me souviens pas des trois premiers jours de ma vie passés en compagnie de mon paternel, on m'a souvent rappelé à une époque que grâce à lui, j'étais le descendant des tsars. Un des derniers d'une branche de la maison des Romanov. J'avais dans les veines un sang qui a régné sans partage sur la Russie… à croire qu'il y a certains réflexes génétiques que les maladies mentales successives et l'abus de produits illicites n'ont pas totalement enfouis. N'ayant aucune honte à avouer à la jeune femme que j'avais joué les gigolos pour abuser de la fortune d'une innocente, j'affiche un sourire d'escroc lorsqu'elle me reproche à peine mon attitude poussive à son égard. "T'es carrément sado, et pas que sur les bords. D'ailleurs, j'pense pas que ce sera jamais un jour l'amour fou entre nous." Bien sûr que je l'adore, Ebony, plus encore depuis que nous nous sommes livrés l'un à l'autre, ce soir. Mais si nous cessions de nous prendre la tête et de nous provoquer sans arrêt, cette amitié serait appelée à s'éteindre. Inévitablement. Ainsi donc, pour le bien de nos rapports, il va falloir que je veille à continuer de bousculer son quotidien comme elle le fait avec le mien depuis qu'on se connait. Et pire encore lorsqu'elle aura sa pleine motricité. Je l'imagine déjà me pourchasser dans le pavillon en me donnant des coups de pied au derrière soi-disant parce que j'ai vidé tous ses produits de maquillage dans le lavabo. Ah oui, c'est pas mal, ça. J'attrape la bouteille de whisky qu'elle me tend et j'hausse les épaules. "J'aurais dû acheter une bague, alors non, j'aurais pas eu cette idée avant… ou alors, si, avec une bague en plastique." Bonjour le romantisme. Après, il y a l'option de braquer une bijouterie, chose qui aurait parfaitement pu me passer par la tête, mais nous n'en sommes pas là. Je bois une lampée de l'alcool ambré sorti de sous son lit et, par simple curiosité, je me laisse glisser le long du lit. Ma tête frôle le sol alors que j'écarquille les yeux. "Les armoires pleines de drogues et le dessous du plumard pour l'alcool… c'est officiel, j'adore ta chambre." Je pouffe de rire puis je me redresse pour l'écouter parler de sa relation avec le président de la confrérie. "Toi, tu pourrais." Sourire de chieur, regard d'emmerdeur. Non, tu ne trompe personne ici, Ebony. Par contre, je demeure attentif sur le fait qu'elle ne soit pas prête pour l'engagement officiel avec qui que ce soit. Là, j'opine du chef, entièrement d'accord avec elle. "De toutes manières, c'est un truc pour être conforme avec les autres, que de dire que t'es en couple. C'est comme le mariage et tout le reste : c'est pour faire comme tout le monde." Alors que les gens comme nous ne sont pas comme tout le monde. Je secoue la tête avec un sourire amusé. "Non, tu peux être tranquille. Mon truc, c'est de torpiller les couples, pas de les former." C'est même pour ça que je ne pourrais probablement jamais sortir avec quelqu'un de façon sérieuse. Et exclusive. J'aime être un électron libre, aller où je veux, quand je veux et avec qui je veux. Ainsi, je secoue de nouveau la tête en prenant une gorgée de whisky puis je la redonne à Ebony en roulant sur le matelas pour me coller à elle. Elle doit pas aimer qu'on la colle, c'est pour ça que je le fais. "Non, sérieusement, il n'y a personne. Depuis qu'Irina est morte et tout ce qui s'est passé après, j'ai compris que porter un intérêt plus qu'amical à quelqu'un, c'est pas pour moi. J'deviens excessif, irrationnel, violent… J'ai l'impression d'être sur les nerfs à chaque minute, et j'ai horreur de l'idée de m'afficher toujours avec la même personne." Malgré tous mes désordres, je porte un regard extrêmement lucide sur le genre de relations qu'il me faut. L'amour n'en fait pas partie et je veillerai à ce qu'il ne le soit jamais. "Je préfère vivre comme je l'entends, sans avoir à rendre de compte. Coucher avec qui je veux, fille ou garçon, puis en changer dès le lendemain. Ca m'angoisse de vivre avec une personne, et pour être honnête, je… j'ai l'impression de ne plus pouvoir ressentir quoique ce soit d'amoureux envers quelqu'un." Je fronce un peu les sourcils après avoir exposé le fond de ma pensée. Ca me fait bizarre de mettre des mots là-dessus. La mort d'Irina a laissé un tel traumatisme que j'ai des sueurs froides rien qu'à l'idée de la remplacer. "Tout s'est compliqué du jour où je suis sorti avec elle, quand j'y pense… alors non, il n'y a personne qui pourra m'intéresser à Berkeley ou ailleurs. J'ai une vie trop intéressante pour laisser quelqu'un la gâcher avec des sentiments à la con." Je glisse un regard amusé vers Ebony. "Sinon, rien à voir : tu te vois où, dans dix ans ? Job si t'en veux un autre que dealeuse, amitié, amour, tout ça ?" En gros, qu'est-ce que tu penses faire de ta vie ? Même si elle vit au jour le jour, c'est certain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptySam 23 Nov - 13:44


EBONY&PAVEL


    Lui jouer au parfait petit prince ? Un héritier parfait avec de grands airs et sourires complètement dociles et gestes contrôlés à la perfection ? Oui. Ça devait être possible. Après tout, je n'étais sûrement pas la seule à endosser des rôles dès que l'occasion se présentait pour tourner la situation à mon avantage ou m'amuser des personnes qui ne connaissaient pas la vérité sur moi. M'enfin tout de même, j'avais une telle piètre opinion du jeune homme que je n'arrivais pas à me l'imaginer autre qu'en petit voyou, grand parleur et tombeur de ses dames. M'enfin j'étais tout de même de mauvaise foi. On coupait un peu ce qui lui couvrait le menton (des poils ça ?!), on lui enlevait ses vilaines frusques (à brûler évidemment) pour les remplacer par un costume d'un de ces grands couturiers et hop, on avait un Pavel tout beau et tout refait qui ferait peut-être allusion devant la Haute. Bien évidemment, devant moi, les charlatans ne passaient pas souvent. Je reconnaissais un diable habillé en ange dans n'importe quel assemblée et il ne pouvait sûrement pas faire exception à la règle. Il n'y avait qu'à reconnaître entre mille son léger sourire confiant et machiavélique qui en disant long sur la personne qu'il était réellement. Aucun déguisement ne pourrait changer ça. T'es vraiment sûr qu'il n'était pas miro ? Et elle encore plus. Aveugle, sourde et muette pour pas hurler en te voyant débarquer. Mon dieu, pauvre fille, je la plains sincèrement. Je ne pus m'empêcher de rigoler. Maintenant que je l'avais carrément ou du moins inconsciemment invité dans ma piaule à venir poser ses jolies fesses sur mon lit, je ne pouvais pas totalement feindre un dégoût envers le personnage. Non, pas possible mais plutôt amusant tout de même et je m'en donnais à coeur joie dès que c'était possible. On ne changeait pas ses bonnes habitudes après tout. Et là, il vint briser mon coeur en deux. Du moins c'est ce que je montra. Main plaqué contre ce qui était censé être la place du coeur, bouche ouverte en signe de stupéfaction et d'horreur, je grimaçais à ses prochaines paroles. Non, comment peux tu me faire ça ?! C'était une invitation à ce que tu me demandes en mariage et ... et ... T'as tout gâché ! Gosh que c'était facile de jouer ces filles niaises de la télé qui se faisaient briser le coeur ! Moi les hommes qui me brisaient le coeur n'existaient pas et si c'était le cas, je ne faisais pas qu'en général leur rendre l'appareil mais bien pire. Ce ne sera plus jamais pareil entre nous ! Non c'était trop, je retins un rire. Scène impeccablement exécuté qui devait encore laisser présager qu'on devait être plusieurs à l'étage du dessus. Je leva les yeux au ciel. Jamais entre nous ? Bon tant pis alors, j'aurais essayé voyons ! Une bague en plastique, ben bravo, vive le romantisme ! Et me voila qui relevait de nouveau les yeux au ciel. J'allais rester bloqué à force d'avoir cette manie incontrôlable. En même temps, j'avouais que j'avais tellement pris l'habitude quand je sortais de l'université de me trouver un homme riche et docile qui pourrait m'entretenir quelques temps pendant que je pratiquais mes activités que j'avais goûté au luxe sans vraiment m'en rendre compte et le pire était sûrement que je m'en étais découvert un plaisir malsain à caresser des yeux les étoffes. Et le voila tout d'un coup qui glissait sur mon lit. Mais qu'est-ce qu'il foutait ce con ?! Ha oui d'accord, la planque sous le lit. C'est pas la meilleure planque mais le doyen et moi avons un deal. Je revenais à la résidence comme tout le monde et arrêtait de faire le mur pour rentrer chez moi et il garantissait mon intimité. Enfin bon, on s'est tous les deux qu'il ne me lâchera pas tant qu'il n'aura pas prouvé ses soupçons contre moi et les ventes que je fais ! Je souris en pensant au fameux doyen. Au début, on se détestait totalement. Cela avait m^me été très difficile d'être accepté de nouveau dans l'université et puis ensuite, le jeu du chat et de la souris s'était installée entre nous. En faîtes maintenant au lieu de l haïr, je le voyais comme un compagnon de jeu très dangereux mais c'est ce qui rendait le jeu beaucoup plus attrayant... Et voila qu'il me collait, j'essaya alors de le repousser mais rien à faire, il voulait jouer au chat siamois. Mordicus. Je fis mine que cela ne me gênait absolument pas et souris. Il m'avait comprise totalement. Etre en couple c'est tuer ta liberté et ton indépendance. J'en ai baver plusieurs fois à pas pouvoir faire tout ce que je voulais et le pire c'est que tu sais que quoi qu'il arrive, à un moment tu vas craquer et faire de la merde alors autant dès le début mettre les choses au clair ! Maintenant au moins j'ai plus de problème et toute l'indépendance dont j'ai besoin. Une relation des plus compliquées que même Zayn et moi avions du mal à comprendre. C'était aussi dur de se voir mutuellement avec d'autres personnes et souvent il en allait de ses petites remarques jalouses mais on ne pouvait pas être en couple. C'était totalement impossible pour deux personnes comme nous. Je l'écouta longuement parler d'Irina. Je le comprenais totalement malheureusement je savais aussi qu'on ne pouvait pas contrôler ses sentiments mais au lieu de respecter ses tirades magnifiques soit dit en passant sur la jeune femme, je ne pus encore m'empêcher de torpiller ses paroles. Non mais alors t'étais vraiment sérieux quand tu disais que ça pourrait jamais coller entre nous ?! J'étais sûre qu'il allait m'en mettre une mais je savais aussi que déconner de cette manière est ce qui faisait que tout ce qu'on pouvait se dire à présent passait beaucoup mieux. Et puis la fameuse question sur notre avenir débarquait. J'eus un léger sourire. Jamais on ne m'avait posé la question. A vrai dire, tout le monde pensait que je finirais dealeuse à vie ou une connerie comme ça et pourtant ... Je ne sais pas trop. Tout ce que je sais c'est que petite, avec mon ami d'enfance on a toujours eu le grand rêve d'accéder à la maison blanche. Lui en tant que président et moi gérant toutes ses affaires, son porte parole et attachée de presse en quelque sorte. M'enfin, plus on avance plus je me dis qu'en faîtes, son rêve se réalisera et moi et bien ... Je serais plutôt la salope qui géra toutes les magouilles derrière son dos en coupant des têtes ! Je ne pus m'empêcher de rire en pensant à Jayan et moi dans cette situation. C'était beau les rêves mais complètement irréalisables en vue de mon parcours et de toutes les merdes sur mon chemin. Malgré tout, c'était beau de s'imaginer ce genre d'avenir. Et toi alors ? Défense de me voler mon rêve, il est à moi, je l'ai bien façonné alors pas touche ! Et là je le poussa vivement le faisant presque tomber du lit. Je leva les bras en attendant des représailles après mon geste et le pointa du doigt d'un air faussement menaçant. Oh fais gaffe à toi ! Je t'enverrais aux fesses l'armée du président si tu fais quoi que ce soit d'hostile envers ma personne ! Oh merde voila que je m'imaginais chef des armées en mode Hitler. L'alcool montait, la tête commençait à tourner et forcément, mes paroles devenaient de plus en plus bizarres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyDim 15 Déc - 21:08



Je m'esclaffe en voyant Ebony jouer les divas effarouchées tandis qu'elle réalise que cette demande en mariage bidon n'aura jamais lieu. Pas sobre, en tout cas, et encore, il faudra que la dose d'alcool distillée dans mes veines soit colossale. Elle est trop diabolique et instable pour qu'on ose prétendre passer le restant de ses jours à ses côtés. Trop dangereuse pour vouloir la garder près de soi, clairement. Un haussement d'épaules est la seule réponse que je daigne lui adresser. Non, je ne suis pas romantique pour deux sous, sauf si je joue un rôle qui peut rapporter gros. Avec cette aristocrate russe, j'ai été l'amant et le galant parfait sur toutes la ligne… non sans assouvir mes pulsions délinquantes dès qu'elle avait le dos tourné avant de lui briser le cœur en filant avec ses économies sans me retourner. "Donc si j'ai vraiment envie de te pourrir la vie, je sais à qui m'adresser. Le gros lard en costume qui bulle au poste de Doyen." Un sourire sadique et malicieux apparait sur mes lèvres. Bien sûr que je ne vais pas la dénoncer, mais qui sait jusqu'où nos jeux malsains peuvent bien nous mener ? Par ailleurs, je préfère m'assurer que la réserve d'Ebony soit à l'abri des regards de l'inquisition universitaire : où est-ce que j'irais m'approvisionner si je suis vraiment en manque, un jour ? J'opine du chef lorsqu'elle abonde dans le sens où l'indépendance reste encore la meilleure personne avec qui établir une relation de couple. Aucun compte à rendre, aucun besoin de rendre l'autre heureux ou heureuse à n'importe quelle heure, vagabonder d'un lit à un autre sans remord… Non, je ne considère pas l'amour comme une composante du bonheur. Au contraire, je pense que j'aurais tendance à déprimer et devenir pire qu'ingérable si une fille voulait me mettre le grappin dessus. "Toi et moi, on a des personnalités un peu trop fortes et… particulières pour accepter de s'approcher de quelqu'un qui nous rendrait fades. C'est vrai, on est déjà carrément excellents dans nos choix de vie, alors pourquoi s'encombrer d'un boulet qui ne ferait que nous ralentir ? Ils font pitié, les couples." Mon frère, par exemple. J'ai beau ne pas le connaître depuis très longtemps, ni même sa compagne, mais je n'aime pas le couple qu'ils forment. Séparément, ils sont plutôt sympas. Mais ensemble, ils me collent la nausée. Ils ont des tempéraments explosifs et pourtant, je vois mon propre sang dégouliner d'amour pour sa compagne lorsqu'elle s'agite à proximité de lui, à s'emballer de jalousie dès que je me pique de la reluquer un peu trop longtemps à son goût. Pitié… La jalousie, c'est le sentiment le plus risible jamais inventé par l'humanité. "J'préfère rester ton intouchable fantasme. Je vivrai dans tes rêves les plus chauds jusqu'à la fin de tes jours… crois-moi, c'est carrément meilleur que d'être en couple." Un adorable sourire de diable sur les lèvres, je lève les yeux au plafond comme si de rien n'était. Ebony est une femme magnifique, dotée d'un caractère qui me plait même encore davantage, mais non. Pas de relation amoureuse. "A la rigueur, j'te donne le droit d'abuser de moi sexuellement, mais c'est tout. Et c'est une faveur, que je te fais, là." Regard en coin pour la provoquer encore davantage. Intéressé par sa vision de la vie actuelle, j'étais curieux de voir comment elle se représentait son avenir, si ça lui arrivait seulement d'y penser, parfois. A vrai dire, je me moque habituellement de ce que les gens sont ou ce qu'ils veulent être, mais Ebony, j'avoue que cela reste un mystère perpétuel qu'il est bon de chercher à résoudre. Sans jamais y arriver. J'hausse les sourcils, carrément interloqué, pour ne pas dire choqué. "Parce que t'as des amis qui arrivent à te supporter depuis l'enfance ?" Quoi ? C'est pas un scoop, ça, peut-être ? Je pouffe de rire, amusé par ma propre connerie, avant de méditer sur ses paroles. "J'ai du mal à te voir à la Maison Blanche. Autrement que sous escorte pour te faire emprisonner, ou bien en terroriste, bien sûr…" Le pire, c'est que je plaisante à peine. C'est drôle d'imaginer que derrière la mauvaise fille, la diablesse de Berkeley, il y a une demoiselle brillante et ambitieuse qui rêve de s'installer dans une carrière confortable et valorisante. En revanche, elle excellerait très sûrement dans l'art et la manière de magouiller et mener des tas de combats dans l'ombre, chose essentielle en politique. "En tout cas, si t'es pote avec le président des Etats-Unis, ce jour-là, je te jure de me teindre en blond." Le comble de tout, sérieusement. J'ai à peine le temps de réfléchir qu'elle me bouscule et, avec tout ce qui circule dans mon organisme, je roule et m'écroule lamentablement par terre après une pitoyable tentative de me rattraper à la couette. Allongé par terre, je grogne un peu puis je me relève. Je titube. Je fronce les sourcils. "Tiens, j'suis encore à bord du Titanic, ce soir… ça penche sévère…" Je ris un peu puis je m'assois sur une chaise en face de son lit. Dégaine désabusée, un sourire pendu aux lèvres alors que mes yeux sombres la fixent avec malice. "J'sais pas trop… j'imagine plusieurs choses, en fait. Soit un grand physicien théoricien et expérimental, parce que j'suis un vrai génie. Genre toi, à côté, tu descends d'un mollusque. Sinon, j'aimerai bien être compositeur et chef d'orchestre." Je ne parle jamais de ces choses-là, et pourtant, la musique et les matières scientifiques sont deux grandes passions. Perdu entre les équations et les symphonies de Mozart, j'excelle dans ces deux arts comme rares le peuvent dans ma génération. "Ou si ça marche pas, je serai un grand bandit, le plus grand pirate informatique jamais répertorié dans l'Histoire… un truc à faire trembler Wall Street, la CIA et ton beau président !" Rire sadique, pourtant c'est une "carrière" que j'ai souvent envisagé. "Ou un mix des trois, j'en sais rien. N'empêche que toi, avec une armée à tes ordres, c'est pas un bon plan…"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyDim 22 Déc - 0:44

Spoiler:



EBONY&PAVEL


    Il suffit qu'il prononce le mot doyen pour que j'ai envie de dégobiller tout ce que je venais d'ingurgiter. Etait-il sérieux de me faire des frayeurs de cette ampleur ? Je n'avais qu'une envie maintenant, me mettre la tête sous l'eau froid en espérant que l'image du doyen disparaitrait de mes pensées les plus morbides. Et oui, des pensées morbides, j'en avais à revendre le concernant. Heureusement pour moi, je pouvais au moins me dire que je le faisais assez chier comme ça. Après tout, il devait se mordre les doigts de m'avoir réintégré dans l'école malgré qu'il avait longuement hésité vis à vis de moi. Et puis j'étais revenir à la trinité des gammas et là, j'avais sentit son envie de me briser à chaque fois que je croisais son regard dans un couloir réservé au personnel que j'empruntais plus que régulièrement. Il n'y avait pourtant pas que ça puisqu'il avait la manie d'essayer de me prendre la main dans le sac lorsque j'étais en pleine interaction avec des clients pour mes habitudes peu réglementaires. J'avais aussi toujours le temps de finir avant qu'il n'arrive ou de le conduire dans un mur. A chaque fois, il m'apparaissait plus suspicieux que la veille et moi, je lui rétorquais à ses pensées meurtrières envers moi avec le plus malsain des sourires. Un sourire qui semblait dire "attrape moi si tu peux". Mais c'était jouer évidemment, bien dangereux puisqu'à tout moment il pouvait me virer de l'université et là, j'avais que je ne savais pas trop quoi faire. J'avais déjà fait des efforts énormes pour me sortir de la rue et rejoindre Berkeley histoire de m'en sortir et de me créer une autre vie à côté de mes conneries. Alors je n'avais pas du tout en tête l'idée de reprendre des études autre part. Non merci, je préférais vagabonder un peu partout. Inscrite ici, je ne risquais pas de partir. C'était un peu ce qui me motivait. Je me disais que c'était fait alors autant y aller à fond et tenter un avenir correcte dans lequel je serais tellement immunisée que tout ce que je ferais, les gens fermeraient les yeux dessus. Voila mon but ultime. Être une personne avec du pouvoir et pas seulement de par sa prestance et son caractère comme ça pouvait être le cas à Berkeley mais aussi par les reines que je pourrais tenir entre mes deux mains telle une conquérante. Mais pour l'instant, nous n'y étions pas du tout ! Me cherche pas là-dessus, je suis déjà à deux doigts de me retenir de pas lui balancer un piano sur la tête alors bon .... Malgré ça, j'attendais. Je jubilais d'impatience de voir le jour où ce cher doyen me verrais diplomée et alors là, j'imaginais bien une belle et terrible vengeance. Qu'il ne me rappelle pas plus tard pour des réunions d'anciens élèves ou quoi que ce soit de cette importance car j'étais sûre que ce serait un piège pour venir me rendre la monnaie de ma pièce. Déjà qu'il avait des doutes énormes sur le fait que c'était moi l'année dernière qui avait saccagé son bureau avec Charlie alors restons pour le moment sobre et joueuse dans la limite du raisonnable. Damn it. Je détestais cette expression et le simple fait que je devais m'y assigner pendant encore quelques temps. Je suis d'accord. Les sentiments ça nous enchaînent totalement. On aimerait pas refaire la même erreur et pourtant on tombe dans le panneau quand on le pense le moins. Voila ce qui me traversais l'esprit pendant que les yeux dans le vague j'avais prononcé cette remarque. J'avais pensé me jouer de Zayn, et au final, je m'étais jouée de nous deux. C'était ma faute, je n'avais pas su voir mes limites et m'avais cru invincible face aux sentiments amoureux. J'y avais déjà goûté. Je n'en voulais plus. Laisse tomber, je ne suis pas en manque à ce point. J'ai ma dignité, ça ira. Sourire diabolique sur le visage pendant que je détruisais son petit monologue d'un ton mielleux et sans équivoque. Qu'il ait bon de jouer avec quelqu'un qui peut se permettre de répondre et avec qui on ne se lasse pas en l'espace de deux secondes. Parce que toi t'as des amis déjà avant de dire ça ?! La Bony bougon était de retour et elle ne lâchait pas le morceau. Je ne pus m'empêcher de sourire. Oui, il avait raison, il était dur de m'imaginer avec un ami de cet ampleur. Pourtant ça n'avait pas été tout rose mais on y était. On était toujours tous les deux présents l'un pour l'autre et c'était le plus important. Jayan m'avait connu dans mes pires passes. Celle que j'étais avant, celle que j'étais aujourd'hui. Je devais dire que je l'avais connu de la même manière. Ce genre de personnes qui connaissent aussi bien vos faiblesses, vous devez de les garder prêts de vous car avec quelques paroles ils pouvaient vous détruire. C'était peut-être pour ça qu'on s'engueulait aussi souvent comme des enfants. Peut-être le fait qu'on se connaissait tellement bien qu'on avait toujours peur de perdre l'autre et surtout l'angoisse qu'il existe une personne qui connaissait aussi bien vos faiblesses. Ouais j'avoue, ce serait vraiment bizarre. Rentrer dans le rang ... M'enfin j'imagine le pouvoir qu'on doit avoir... Voila de nouveau ce regard dans le vague qui en dit long. Et là il se met à me défier. Tu viens de faire une terrible erreur en me défiant. Sache que je viendrais te rappeler ta promesse au moment propice. Il voila que je rêvais de toucher la maison blanche des doigts en compagnie de Jayan en président pour pouvoir courir chez lui avec un pôt de teinture. Il tombe alors, poussé par mes pieds hésitants. Il se relève titube et sa remarque me fait éclater de rire. Fallait y penser. Tu sais ce qu'il te dit le mollusque ? Dis-je en lui tendant mon majeur. Waah, là on avait touché le fond de la plus grande des répliques cinglantes. Je perdais de mon répondant avec l'alcool sérieusement ! Tu sais ce que je pense ? C'est que t'es assez taré et du même coup intelligent pour pouvoir faire les trois. Les gens comme nous ils ont pas de limite. Tu veux, tu peux. Personne ne pourra dire le contraire. Je lui souris alors. Oui, je le voyais bien faire un truc de dingue. Les trois en même temps et il serait un chef-d'oeuvre vivant. Mais il le pouvait. Cette étincelle de folie dans son regard le prouvait. Dis pas ça, tu serais un peu moins stupide que tu t'empresserais de vanter mes louanges chaque jour pour pouvoir avoir le plaisir de n'être pas pris pour cible.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 EmptyDim 29 Déc - 13:18

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces ! - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas

EBONY&PAVEL :. Parce que Mario, lui au moins, il arrive toujours à sauter pour avoir des pièces !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Sujets similaires

-
» Avoir toujours une bonne couverture [Rosalia & Ebony]
» william :: sa t'arrive d'avoir une moustache de lait ?
» il suffit pas de se contenter de vouloir quelque chose pour l'avoir. Il faut se battre pour ça ~ pv; alban ♥
» Parce que c'est moins long et que ça permet d'entretenir une
» Toujours savoir quoi avoir avant de partir en vacances

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-