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You cannot save people, you can only love them. (drago)

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MessageSujet: You cannot save people, you can only love them. (drago) You cannot save people, you can only love them. (drago) EmptyMer 11 Déc - 21:05

Je tape sur le clavier de mon macbook l’équation que le professeur vient d’inscrire à la craie sur le tableau noir. « Ni vos calculatrices ni Google ne pourront vous aider. A faire pour le cours prochain. » Il énonce. La moitié des élèves râlent devant l’impossibilité de la tâche et le vieux moustachu émet un sourire moqueur. A croire qu’il est là pour nous rabaisser plutôt que pour nous enseigner. Un peu plus et il me dégoûterait presque des mathématiques appliquées. Un comble pour un nerd comme moi qui a toujours apprécié cette matière. Je soupire, tape quelques chiffres sur ma calculatrice pour vérifier mes pensées et sourit fier d’avoir trouvé la solution en moins d’une minute. « La résolution de l’équation est impossible. Et je ne parle pas « d’impossible » dans le jargon d’un étudiant. Elle est réellement impossible à résoudre. » J’énonce à voix haute à l’intention du professeur. L’amphithéâtre (certes peu rempli) se tait et se fige pendant quelques secondes alors que je viens de leur donner la solution leur évitant de passer plusieurs soirées à tenter de résoudre ce casse-tête. Le professeur fronce les sourcils. Lui qui était auparavant satisfait de lui semble désormais désorienté et peu sûr de lui. Quelques applaudissements éclatent de part et d’autre de la salle et j’entends des « merci » à mon attention. « Quel est votre nom jeune homme ? » Me questionne le vielle homme. Je regarde mes pieds mal à l’aise. J’aime autant que l’on ignore mon identité. J’aurai mieux fait de me taire et de lever la main au cours suivant, tant pis pour mes camarades et les nuits blanches passées à essayer de résoudre l’impossible. Je suis dans une impasse. « Hugo. » Je lui réponds. Mais je sais que ce n’est pas cela qu’il attend. Il savait probablement qui j’étais avant même que je ne prenne la parole aujourd’hui. Les étudiants l’ignoraient eux et j’aurai aimé que cela reste ainsi. « Votre nom j’ai dit. » Il réplique sèchement. Je déglutis. Les étudiants sont restés figés. Ils attendent la suite afin de comprendre le fruit de cette mascarade. Je me mords la lèvre inférieure. Je me rappelle ce que mon père m’a dit, de rester fier de qui je suis quelles que soient les circonstances. Aujourd’hui c’est devenu compliqué de le rester. J’aimerais revenir au temps où le nom Hawthorne évoquait le prestige et non le nom d’un meurtrier. « Hawthorne, monsieur. » J’essaie de mettre autant d’audace et de fierté que je le peux dans ma voix mais rien n’y fait. Celle-ci ressemble à un couinement plaintif de souris pris au piège dans les griffes d’un chat de gouttière. J’entends aussitôt des murmures de part et d’autres de l’amphithéâtre. Pour certains le nom n’évoque rien pour d’autres je ne suis rien d’autre qu’un criminel. Ils ont déjà oublié que je leur avais donné la réponse au devoir il n’y a même pas cinq minutes. Je n’attends pas de voir ce qu’il suit. Je ramasse mes affaires et je me sauve de ce cours. Je déteste être le centre des attentions et encore plus pour de mauvaises raisons. « Ils ont tous oublier cette histoire » m’avait dit Babi. « Personne ne pense que tu es coupable. » Avait-elle continué. Au contraire, personne ne croit en mon innocence et ce même si elle avait été prouvé. La population pensait que j’avais été innocenté simplement parce que mon père était influent. Qui eut cru que d’avoir un père avocat puisse me porter préjudice. Il est encore tôt et je me suis bien avancé sur les éventuels dossiers à faire. Je n’ai aucun TD à réaliser. J’ai donc ma fin d’après-midi de libre et un grand besoin de me changer les idées. Ils ont installé un Starbucks très près du campus et j’avoue raffoler de leurs encas et encore plus de leurs boissons. Je décide donc de m’y arrêter. Je commande un chocolat blanc servi chaud ainsi qu’un cookie. Après le cours que je viens de passer, c’est amplement mérité. J’attrape le cookie et le gobelet que l’on me tend avant d’aller m’installer à une table libre. Une chance, puisque le café est par habitude toujours bien rempli. C’est même le lieu numéro un de rencontres pour sécher les cours de l’après-midi. En attrapant le gobelet je remarque qu’il n’y a pas écrit seulement mon prénom sur celui-ci mais qu’il y a également un numéro de téléphone. Je relève la tête vers la fille qui m’a servi. Celle-ci rougit en voyant mon regard se poser sur sa personne. Je souris ne sachant pas quoi faire d’autre. Elle est plutôt jolie mais je n’aurai pas l’audace de l’appeler plus tard, je ne suis pas ce genre de type. Tant pis pour moi peut-être aurais-je eu un ticket gagnant avec elle. Je bois quelques gorgées de ma boisson tout en consultant mes mails et mes textos. Je suis trop pris par ma tâche pour remarquer les deux yeux bleus perçants qui me fixent sans relâche. C’est après quelques minutes passées au téléphone avec Nora pour lui expliquer l’incident du jour que je m’aperçois qu’on m’observe. L’inconnue ne détourne pas les yeux alors que je la fixe à mon tour. Elle n’essaye même pas de masquer le fait qu’elle me fixait. Je ne sais pas comment réagir, j’essaie de me reconcentrer sur ma conversation avec Nora mais rien n’y fait. Elle me rend mal à l’aise. « Ecoute Nora, je te rappelle. » Je me lève en furie, rangeant mon cellulaire dans ma poche arrière de jean et attrapant mon gobelet en vitesse. Je n’aime pas aller au conflit, je vais simplement quitter le café sans lui demander d’explication sur son comportement troublant. Je ne suis pas curieux de nature, je me moque de ne pas savoir ce qu’elle me veut. Je n’ai pas fait trois pas en dehors du café que l’inconnue vient de me foncer dessus. Elle vient de me rentrer dedans comme l’aurait fait un rugbyman et heureusement qu’elle est petite sinon je serais probablement à terre. Elle me regarde d’un air austère. Elle a l’air furieuse. Et maintenant que je l’ai près de moi, son visage me dit quelque chose. Je suis certaine qu’elle m’a déjà observé auparavant. Et si je me souviens bien pas plus tard qu’hier elle était assise sur un banc en face de moi dans le parc de Berkeley. Soit c’est une grosse coïncidence, soit c’est une psychopathe et je suis un homme mort.  « Excuse-moi, je ne t’avais pas vu. » Je m’excuse avant de continuer ma route. Ce n’est même plus éviter le conflit, c’est tout bonnement le nier. C’est elle qui m’a foncé dessus et délibérément. Si mon père me voyait elle se moquerait bien de moi. Tant pis, je déteste créer des embrouilles et encore plus être entrainé dedans sans mon consentement. Je n’ai pas eu le temps de traverser la rue qu’elle se remet sur mon passage, tentant probablement de me barrer la route.  Donc là j’ai le choix, agir en adulte, chercher le fond du problème et le résoudre ou me mettre à taper un sprint. La vérité c’est que lorsque je dois réagir vite je prends toujours la mauvaise solution ainsi une folle course poursuite commence entre elle et moi parce que évidement elle a décidé de me poursuivre. Je regrette déjà d’avoir séché tous mes cours d’EPS au lycée alors que je suis essoufflé avant même d’avoir couru un kilomètre. L’adrénaline me conduit n’importe où et finalement j’atterris dans un cul de sac. L’inconnue m’a suivi tout du long et arrive quelques secondes après. La détermination l’a fait tenir le coup. Si jamais elle voulait m'assassiner. Elle aura désormais l’occasion de le faire. Je vais me faire sauter la cervelle par une fille haute comme trois pommes, quelle ironie et moi qui avait l’habitude de côtoyer les pires types dans les gangs. « Ok, j’arrête de jouer ! Ton comportement est vraiment flippant. Pourquoi tu me poursuis ? » Je craque à bout de souffle. Et pour la diplomatie on repassera. Elle ne peut pas nier après notre course poursuite de toute façon. « Je t’en tiendrais pas rigueur si tu me fous la paix mais si je te revois à me suivre encore, j’appelle la police ! » D’habitude c’est la nana qui porte plainte pour harcèlement mais ma vie est pleine de situation cocasse. Bizarrement je n’ai pas l’impression que mes menaces lui aient fait un quelconque effet. Moi qui suis d’un naturel patient, je sens déjà qu’elle va me faire sortir de mes gongs cette fille.
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MessageSujet: Re: You cannot save people, you can only love them. (drago) You cannot save people, you can only love them. (drago) EmptyMar 18 Fév - 21:36

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You cannot save people, you can only love them. (drago)

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