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Don't you think we should have learned somehow ?

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MessageSujet: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyMer 7 Aoû - 19:43

       

      Nick J. Clark
      & Lucy E. Wakefield







    Le chemin vers l’appartement de Nick fut entrecoupé de silences, la brunette s’intéressant à ce qui avait pu se passer depuis trois ans qu’elle avait été hospitalisée. Par quoi devait-il commencer exactement ? Il n’en avait pas la moindre petite idée. « David Cameron est passé à la tête du gouvernement britannique et réussit progressivement à se mettre tous ses concitoyens à dos, Ben Laden a été tué – ce qui, tu peux t’en douter, à soulager un bon paquet de monde ici. Ah, nous avons eu le plaisir d’accueillir les Jeux Olympiques à Londres l’été dernier, c’était de la pure folie. Je suis quand même allé voir l’une des épreuves d’aviron, pour le principe. Nous avons perdu, soit dit en passant. Le reste…voyons voir…oh, tiens ça c’est une info pour toi ; grande amoureuse de la France ! La gauche est passée au pouvoir là-bas. Sans oublier le jubilé de cette chère Elizabeth. Rien de passionnant en soi. » Nick n’avait jamais été féru de nouvelles de ce type mais comme n’importe quelle personne sur cette Terre, il aimait rester connecté au monde qui l’entourait. Sans compter que sa carrière l’empêchait d’agir autrement. « Autre chose que tu voulais savoir ? » Demanda-t-il alors qu’il tournait dans sa rue, dans l’espoir bête mais cohérent de trouver une place pour pouvoir se garer. Il n’avait aucune envie de mettre sa voiture au garage maintenant tout en sachant qu’il devrait ramener Lucy plus tard dans la soirée. « Nous y voilà. » Ils se trouvaient devant un immeuble assez grand, de construction suffisamment récente. « Je suis au sixième, mais ne t’en fais pas, ils ont des ascenseurs ici aussi. » Il ajouta à ses paroles un petit clin d’œil en direction de la brunette, ne perdant jamais une occasion de se moquer des Américains. Qu’y pouvait-il s’il les trouvait de façon aberrante ; sûrs d’eux et fanfarons ?

    C’est après avoir quitté le véhicule du criminologue et être entrés dans le hall de l’immeuble qu’ils prirent un des deux ascenseurs disponibles aux usagers. La montée fut on ne peut plus rapide, les deux ex étant seuls dans l’habitacle. La tension n’avait encore jamais été aussi palpable depuis qu’ils s‘étaient retrouvés. Peur d’un mot qui pourrait fâcher la jeune femme, Nick préféra encore garder le silence bien que mourant d’envie de la supplier de ne jamais plus le quitter. Mais se rendant compte qu’il serait absolument pitoyable et ridicule d’agir de telle manière, il se retint. En gentleman qu’il était, il ouvrit la porte de son appartement et laissa passer Lucy, tout en ajoutant un détail qui lui paraissait important – mais pas primordial. « Ce n’est qu’un deux pièces, je n’ai pas les moyens de plus. Ce n’est pas Londres, mais ils savent saigner les gens à vif très rapidement ici aussi, malheureusement. » Il vivait à San Francisco, à quoi d’autre aurait-il pu s’attendre après tout ?

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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyMer 7 Aoû - 22:25


dark moves of love
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Si dans les rues de San Francisco, le silence avait sied à Lucy, celle-ci en profitant pour épier chaque parcelle du corps, de l’être, de l’entité de Nick, pour la redécouvrir au bout de trois ans. A l’inverse, dans la voiture, le silence se sentait et se faisait pesant. C’est probablement pour cette raison que Lucy interrogea Nick sur l’actualité de ces trois dernières années, sachant pertinemment qu’il n’était pas un fan absolu des news et que même si tel était le cas, trois ans ne pourraient pas se résumer en quelques minutes. Mais au fond, c’était aussi par un réel intérêt qu’elle lui avait demandé ça. La trentenaire sentait depuis quelques années, le besoin de connaître le monde dans lequel elle vivait et ses changements. C’était peut-être l’effet que lui faisait son entrer dans l’âge mûr, elle n’était plus un jeune adulte mais un adulte mature. Un des plus gros problèmes de Lucy était son surplus de curiosité. Ainsi elle avait tendance à s’éparpiller et manquant de temps, à papillonner entre différents domaines, souffrant du temps qu’il lui manque pour approfondir comme elle le voudrait chaque sujet. Après lui avoir parlé brièvement du Premier Ministre, de Ben Laden, de Jeux Olympiques, de la gauche française, d’Elizabeth II… il lui demanda si elle voulait savoir d’autres choses. Lucy secoua la tête de gauche à droite. Ca allait pour le moment. Et puis elle sentait l’allure de la voiture ralentir. Elle ne s’y trompait pas, Nick eut bientôt garé sa voiture. Descendant de la voiture, elle leva les yeux vers l’immeuble que Nick venait de lui désigner comme étant sa nouvelle demeure. C’était un de ces très grands buildings comme on n’en voyait qu’aux Etats-Unis. Il avait l’air récent. Il faisait très moderne, avec de larges baies vitrées, mais n’y connaissant pas grand-chose à l’architecture, Lucy ne pouvait trancher entre un immeuble refait à neuf ou tout récemment construit. Il lui dit qu’il habitait au sixième, Lucy commença à compter les fenêtres pour trouver son étage. Nick attira une nouvelle fois son attention en parlant des ascenseurs Un brin sarcastique à l’égard des Américains, assénant Lucy d’un clin d’œil auquel elle répondit. Sa remarque avait eu le don de rendre l’atmosphère un peu plus légère, et Lucy l’en remerciait intérieurement. Ils empruntèrent donc le dit ascenseur. Les escaliers c’est bien mais six étages c’est long quand même. Lucy savait qu’il serait bon pour elle de faire du sport, mais qu’il lui faudrait aussi reprendre une activité physique en douceur. La montée se fit dans un silence presque religieux. Dommage. La légèreté qu’ils avaient réussi à reconquérir en bas de l’immeuble s’était évanouie. Les deux anciens amants ne savaient plus trop quoi se dire, ayant l’impression d’avoir épuisé toutes les banalités et frileux d’aborder un sujet sensible ou de faire n’importe quel faux pas. Comme tout ce qui est rare, précieux ou délicat, le moment était aussi extrêmement sensible. Ils étaient sur une corde raide. L’engin finit sa course et le Britannique laissa l’enseignante passer en premier. Lui ouvrant son appartement, il ne manqua pas de préciser sa surface pour prévenir son ancienne compagne. Cette dernière pénétra dans le nouveau terrier du criminologue et en découvrit la teneur. Nick avait savamment emporté la plupart de son ancienne décoration ici. Bien sûr il manquait des choses, mais la majorité des meubles qui étaient là, Lucy les connaissait déjà, tout comme les cadres et autres petits objets, des plus utiles aux plus futiles. Décidemment il y avait un peu de son ancien appartement ici. Il avait réussit à le transposer à travers l’Atlantique dans la mesure du possible. Lucy fit le tour de l’appartement en prenant bien soin de ne toucher à rien, après tout elle n’était pas chez elle. « C’est très british. » Un coin de Londres au beau milieu de San Francisco. Et c’était un compliment. Sincèrement, Lucy appréciait beaucoup ce que Nick avait fait de ce deux pièces. « Je t’aide à préparer le thé. » Annonça-t-elle en prenant les devants. A l’époque, elle ne se gênait pas quand elle venait voir Nick, elle faisait vraiment tout comme chez elle, comme il le faisait également quand c’était lui qui venait la visiter.
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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyMer 7 Aoû - 22:43



       

      Nick J. Clark
      & Lucy E. Wakefield







    A peine rentrée, Lucy commença à faire son propre état des lieux, toujours en silence. Cela fit sourire Nick qui se contenta de refermer la porte doucement, et de s’appuyer, le dos contre celle-ci, les bras contre son torse, l’observant. Elle jetait un œil à tout, consciencieusement, comme elle l’avait toujours fait par le passé. Non, vraiment, cette femme n’avait en rien changé si ce n’était de cœur. On aurait difficilement cru qu’elle était transplantée d’ailleurs car, hormis sa pâleur que Nick dû reconnaitre d’extrême (même pour une Britannique), rien n’y laissait transparaître les années d’hospitalisation. Lucy avait toujours été forte pour ne montrer que les bonnes choses, préférant laisser les mauvaises au placard. Voilà une autre chose qui n’avait pas changé non plus. « C’est très british. » Il ne put réprimer un petit rire avant de se rapprocher de la jeune trentenaire. « Je te l’ai dit, ça n’est pas très différent. J’ai tout fait pour que ça reste mon appartement. » Jusqu’à présent, elle ne lui avait pas posé de questions concernant ses affaires à elle – ce qu’elle avait laissé chez Nick dans le passé. Le fait était qu’il avait tout laissé à Londres chez un proche, hormis une photographie de la brunette qu’il avait d’ailleurs montré à Noah lorsqu’il lui avait révélé l’existence de Lucy quelques temps plus tôt.

    « Je t’aide à préparer le thé. » Nul besoin de discuter, ceci était une affirmation plutôt qu’une question. Lucy n’était pas passive, jamais. Si bien que même pour les plus petites tâches, elle avait toujours cherché à apporter son aide – et ce, même si ça devait se résumer à mettre les petites cuillères dans les coupelles à côté des tasses à thé. « Bien, Miss Wakefield. » Se contenta de répondre Nick, un petit sourire en coin. Il la dirigea vers sa kitchenette où il lui indiqua où se trouvaient les tasses et de quoi avoir un service à thé convenable à défaut de la perfection. Quant à lui, il fit bouillir de l’eau dans sa bouilloire électrique – l’instrument le plus utile pour un vrai Britannique qui n’a pas le temps de laisser l’eau sur le feu. Et puis…c’était plus économique aussi. Et pendant que l’eau chauffait, Nick observa une fois de plus la jeune femme qui mettait le plateau sur la table basse du salon – qui lui servait également de salle à manger. « Lucy, viens par-là. » Lui demanda-t-il avec une douceur que peu lui connaissaient dans la voix. Lui-même se rapprocha de la brunette, avant de passer deux doigts sous son menton, déposant avec délicatesse ses lèvres contre les siennes. Aucune question n’avait besoin d’être posée à l’heure actuelle. Nick retrouvait juste ce qu’il pensait avoir perdu à jamais. Y avait-il une quelconque question à poser à ce sujet ? Non.

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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyJeu 8 Aoû - 1:04


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Nick avait tout fait pour que ce nouvel appartement reste le sien, à l’image de celui qu’il occupait dans la capitale anglaise. Il le lui avait déjà dit auparavant, une nouvelle fois à l’instant et elle avait pu en avoir le cœur net en faisait sa petite inspection elle-même. Elle voulait s’en empêcher mais elle n’avait pas pu. Tandis qu’elle faisait le « tour du propriétaire », elle ne remarqua rien lui rappelant leur passé, ni photographie, ni objet, ni décoration, ni cadre... Elle savait que c’était mal, qu’il valait mieux pour elle de ne pas y faire attention pour ne pas être blessée, car elle allait l’être. Elle ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il ai ramené des affaires à elle avec lui, elle n’avait pas le droit de s’attendre à une telle chose. Il était venu ici pour aller mieux, fuir son souvenir, entre autres choses. Ce n’était pas histoire d’apporter des objets appartenant à Lucy. Rien n’était là pour rappeler son souvenir, ou leur passé. C’était le but. Il s’était déjà suffisamment ruiné la santé pour éradiquer son fantôme. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle aussi avait soigneusement retiré de ses bagages tout ce qui pouvait lui rappeler Nick. Le calvaire de son souvenir lui suffisait amplement sans encore avoir un objet ou un vêtement le représentant. C’était sa raison qui parlait. Mais bien sûr, son cœur se serait gargarisait de voir que Nick avait gardé quelque-chose lui ayant appartenu. Elle avait pu faire son petit tour en toute tranquillité, sans heurter le cheminement de Nick puisqu’il était resté immobile, le dos contre la porte d’entrée. Un deux pièces, on en faisait vite le tour. Heureusement Nick était une personne soignée, il ne vivait pas dans ses poubelles, mais s’il n’était pas parfait non plus. Il n’était pas bordélique, mais il n’était pas maniaque non plus. En s’approchant du coin cuisine, elle remarqua l’état de l’évier, la vaisselle, la bouilloire électrique… Ca n’avait pas le charme de son ancien appartement mais on faisait avec les moyens du bord, et c’était tout ce qu’il y avait de plus louable, et puis il n’était installé depuis pas très longtemps. On sentait quand même qu’il manquait une présence féminine. Tout ceci était encore assez récent et Nick n’était pas le genre d’homme à prendre de son temps pour décorer et nettoyer à chaque fois qu’il y avait une tâche. Il préférait économiser son temps pour le consacrer à ce qui l’intéressait vraiment et qui n’était pas futilité à ses yeux : ses enquêtes et ses cours. L’eau mise à chauffer, Lucy s’occupa d’installer le service à thé. Plateau, coupelles, tasses, petites cuillères, farfouillant dans le placard, Lucy essaya de créer un service à thé pas trop dépareillé et s’afféra à installer le tout sur la table basse du salon. Elle, était beaucoup plus maniaque, perfectionniste même. Au restaurant elle ramassait ses miettes de pain en petit tas, elle remarquait la poussière n’importe où, ne supportait pas la saleté, aimer que tout soit régulier et symétrique… Ici, il y avait quantité de papiers qui traînaient un peu partout. Mais c’était bien tout ce que l’on pouvait reprocher à Nick. Ses feuilles de cours ou ses études d’enquêtes. Alors c’était là qu’il vivait, son Nick, tout seul. Elle avait du mal à l’imaginer tout seul tout seul, mais il n’avait pas à s’ennuyer, et il avait Noah, et Maisy, et puis peut-être d’autres connaissances encore. « Lucy, viens par-là. » Clark avait parlé avec une douceur extrême, celle qu’il prenait quand il voulait être tendre avec elle, ou lorsqu’il avait envie de lui demandé quelque-chose – ou besoin. L’institutrice eut juste le temps de se redresser que le criminologue s’était déjà rapproché d’elle. Face à face, Nick l’embrassa. Ce moment était dès plus exquis. Ils s’étaient déjà embrassé, depuis qu’ils s’étaient revus, mais en public, sentant irrémédiablement le regard d’autres sur eux. Ici ils étaient tous seuls, et Lucy se sentait un peu chez elle, il y avait Nick, et il y avait une bonne partie de son ancien appartement. Bien sûr Lucy lui rendit son baiser avec tendresse. Elle remonta ses mains sur le torse de Nick. Le moment était parfait, délicieux. Elle avait envie de lui dire. Cela rendrait le moment encore plus magique. « Je t’aime. » Qu'elle susurra. Le lui avait-elle dit depuis qu’ils s’étaient retrouvé ?  Les yeux dans les yeux. Elle était sienne, il était sien. Elle avait changé de cœur certes, mais elle aimait toujours autant. Elle avait eu cette peur irraisonnée à l’hôpital, de perdre quelque-chose en changeant de cœur. Elle ne savait pas tellement quoi, mais elle avait une crainte. Perdre de sa personnalité, de ses affinités, de ses sentiments… Mais alors qu’elle avait Nick devant ses yeux, elle était certaine que rien n’avait changé, elle était toujours aussi accro au goût de ses lèvres. Et maintenant qu’elle y avait regoûté, elle savait qu’elle ne serait plus rien si elle serait amenée à s’éloigner à nouveau.
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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyJeu 8 Aoû - 10:32



       

      Nick J. Clark
      & Lucy E. Wakefield







    « Je t’aime. » Trois petits mots qui venaient de changer la vie de Nick Clark à jamais. L’idée pouvait très certainement paraître exagérée, et pourtant, c’était exactement comme cela que le criminologue ressentait les choses. Entendre vos proches ou  bien les membres de votre famille vous dire qu’ils vous aiment parait parfaitement normal, mais lorsqu’il s’agit d’une personne totalement extérieure à votre « cercle intime », la dimension que prennent ces mots peut parfois être surréaliste. Qui n’est jamais tombé des nues en entendant cette phrase venant d’une femme ou d’un homme pour qui une certaine attirance n’était pas niable ?

    Nick attrapa alors la jeune femme par la taille, et la porta dans le but de l’installer sur le plan de travail. Elle était à sa hauteur, voilà qui était beaucoup mieux. Il l’embrassa à nouveau, mais cette fois-ci, avec une pointe de soulagement, comme s’il venait seulement de réaliser qu’elle était réellement là, avec lui, chez lui. Non pas qu’il en avait rêvé, Nick essayait toujours de faire de son mieux pour garder les pieds sur Terre et ne pas raisonner de manière incongrue, mais il était vrai que lorsqu’il était arrivé ici et avait mis les pieds dans ce logement, le criminologue n’avait pu s’empêcher de penser à Lucy, en se demandant ce qu’elle aurait dit de ce nouvel appartement. Aujourd’hui, Nick avait sa réponse. Ce n’était pas Londres, ce n’était pas la Grande-Bretagne, mais c’était bien quand même et ce, parce qu’elle était là.

    Le mensonge, la distance, la séparation avaient fait de lui un homme plus dur que ce qu’il n’avait jamais été dans le passé, Nick ne le niait pas. Et Lucy semblait l’accepter, comprenant elle-même ses erreurs. De son côté, le trentenaire cherchait à savoir ce qu’elle avait pu ressentir au cours de ces trois dernières années, n’ayant aucun mal à imaginer qu’elle avait ressenti les mêmes choses que lui accompagnant la douleur de ne pas savoir si elle allait finir ses jours dans un lit d’hôpital ou si on allait finalement lui donner une seconde chance.

    Oui, une seconde chance ; comme maintenant par exemple. Y avait-il vraiment une seconde chance en amour ? Nick n’en avait pas la moindre idée mais se plaisait à croire que oui. Si elle s’était retrouvée sur son chemin, oui. Il ne croyait en rien à ces histoires de destin, de karma ou il-ne-savait-trop-quoi, mais l’idée d’une certaine rédemption de ne lui déplaisait pas plus que cela – il dû l’admettre.

    Caressant du bout des doigts les cheveux de la jeune femme, Nick inspecta son visage sous toutes les coutures, comme s’il cherchait la moindre petite égratignure – sans même savoir pourquoi. Mais il n’y avait rien. Elle allait bien. Il allait bien. Mais allaient-ils bien ? Seul le temps serait à même d’y répondre. « Moi aussi, je t’aime. » Murmura-t-il avant de l’embrasser une nouvelle fois. Ces mots, Nick ne les avait plus prononcés depuis trois ans. Et même lorsqu’ils étaient encore ensemble, il n’avait jamais été un grand adepte des déclarations d’amour. Mais à cet instant, les mots devaient être entendus, pour le bien de tous, mais surtout pour le leur.

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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyVen 16 Aoû - 8:02


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Parce qu’elle venait de lui dire qu’elle l’aimait, parce que c’était la première fois que ces mots sortaient de sa bouche depuis trois ans, parce que c’était ce qu’elle ressentait vraiment. Ils n’avaient jamais été très friands des déclarations à l’eau de rose, ni des « je t’aime » à tout va qui perdent tout leur sens à force d’être répétés matin et soir. Mais ils s’aimaient vraiment, et ils le savaient, c’était suffisant. Le silence était même plus beau à ce sujet, lorsqu’il n’y avait que les mains et les yeux qui parlaient. Lucy sentit ses pieds quitter le sol avant même de comprendre ce qu’il se passait. Nick la soulevait pour la déposer sur le plan de travail. D’un mouvement simple et rapide, le changement était presque imperceptible, tant Nick prenait des précautions avec elle. Il n’avait toujours fait, mais là ses mains étaient encore plus délicates autour de sa taille, comme si elle était une poupée de porcelaine qu’il craignait de briser par une poigne trop forte. Elle vit le regard du criminologue inspecter au crible son visage, ses pupilles vibraient avec la même rapidité que lorsqu’il inspectait une copie ou une scène de crime, elle n’avait déjà vu faire. « Moi aussi, je t’aime. » Il avait prononcé ces mots dans un murmure, un souffle, comme s’il avait eu peur que quelqu’un l’entende. Parce que Nick était toujours aussi orgueilleux, parce que, s’il n’avait pas eu de mal à céder à ses sentiments, il était tout de même assez fier pour préférer ne pas le crier sur tous les toits, parce qu’il trouvait ces déclarations niaises aussi. Mais Wakefield aussi, elle n’avait jamais été le genre de femme à vouloir vivre une romance à tout prix avec des bouquets de fleurs tous les jours, des anniversaires de rencontre, de relation… et des petits mots doux. Ils étaient tous les deux très indépendants, mais comme cela faisait trois ans qu’ils ne s’étaient pas revu, ils avaient ce besoin, qu’ils n’avaient jamais eu auparavant, de se témoigner leur manque et leur sentiments. Quoiqu’il en soit, l’enseignante sourit, ces dits mots eurent l’effet de la soulager d’un poids immense, et c’était bien la première fois. Après tout, même si leurs retrouvailles s’étaient plutôt bien passées, qu’il l’aime encore, rien n’était moins sûr. Mais cette déclaration était à relativiser. Il faudrait attendre quelques temps pour s’en rendre vraiment compte. Sur le moment, il l’avait peut-être dit sous le coup de l’émotion des retrouvailles, du soulagement de la savoir et de la voir encore vivante, ou poussé par la déclaration de Lucy. Elle aussi, l’aimait-elle encore vraiment ? S’aimer, oui, ils s’aimaient encore, mais il y a différentes façons d’aimer. Peut-être ne seraient-ils plus capables de s’aimer comme les deux amants qu’ils étaient autrefois, mais plus que comme de vieux amis. Pour le moment, une chose était sûre, sentir sa main sur ses cheveux faisait frémir la trentenaire. Elle ne s’était jamais retrouvé aussi près de son ancien compagnon depuis la bousculade au supermarché. Mais si cette dernière avait été brusque, là, Lucy avait tout le temps et le plaisir d’observer Nick sous ses moindres coutures. Sa tignasse toujours aussi indomptable qu’avant, ses sourcils doucement froncés en signe d’inquiétude, ses pupilles qui devaient certainement briller autant que les siennes, sa mâchoire, les courbes son torse sous sa chemise, ses bras, ses mains. Parce que ses yeux le parcourait avec avidité alors qu’il faisait de même, alors qu’elle semblait vouloir boire chaque parcelle de son corps, parce qu’elle vient enrouler ses doigts dans les siens. Parce qu’ils devaient – pratiquement tout recommencer à zéro – ils vivaient une chose merveilleuse. Se redécouvrir. Après tout, la séparation avait du bon. Tout le monde n’avait pas la chance de revivre sa rencontre avec son jules. Bien sûr, puisqu’ils jouaient une nouvelle partie, qu’elle ressemble à la première, rien n’était moins sûr. Mais ils avaient la chance de la rejouer, et ça c’était vraiment exceptionnel. « Le thé doit être prêt. » Et on ne fait pas attendre le thé.
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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyVen 16 Aoû - 11:42

Don't you think we should have learned somehow ? 425831tumblrlru4kvqR0A1qkxqth Don't you think we should have learned somehow ? 637943tumblrlxj38nD7Q61qbw56oo3250

« We don't need to rush this, let's just take it slow. No I don't want to
mess this thing up, I don't want to push too far.
»


• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
ft. Lucy E. Wakefield


Pendant qu’il observait – ou plutôt qu’il dévorait des yeux – la jeune trentenaire, Nick se remémorait chaque jour passé avec elle, à espérer des choses que l’avenir lui laissait vaguement entrevoir, chaque nuit à redécouvrir un corps qu’il espérait ne jamais réellement connaître par peur d’une routine qui finirait par s’installer entre eux. Lucy n’avait pas changé, du moins physiquement parlant. Psychologiquement, Nick n’étant pas naïf se doutait bien que ces trois dernières années avaient dû avoir un effet absolument dévastateur sur la brunette, que ce soit sur ses rêves comme ses plus simples envies. Depuis quand n’était-elle pas allée au restaurant par exemple ? La question pouvait paraître parfaitement banale, mais ce fut la première venant à l’esprit du criminologue qui se souvenait de ces fameuses soirées où, refusant l’un comme l’autre de faire à manger, ils décidaient d’aller dîner à l’extérieur – à défaut de commander au chinois du coin pour se faire livrer. « Le thé doit être prêt. » Nick fut vite ramené à la réalité par Lucy qui lui fit remarquer que l’eau était prête pour leur thé. Il ne réprima pas le sourire qui vint s’afficher progressivement sur ses lèvres. « Exact. » Conclut-il, en la reprenant dans ses bras pour la reposer, les deux pieds à même le sol. « J’amène l’eau, va t’installer, Wakefield. »

Une fois seul dans sa kitchenette, dos au salon – salle à manger, Nick appuya ses deux paumes de main contre l’évier, il jeta un coup d’œil par la fenêtre, découvrant que la vie à l’extérieur ne s’était pas pour autant arrêtée. La sienne venait de prendre un tournant plus qu’inattendu. Il venait de retrouver la femme qu’il aimait…sa femme. Oh il n’avait jamais été question de mariage entre eux deux, l’un comme l’autre bien au-dessus de cela jusqu’alors, mais Nick n’avait jamais laissé le doute sur ses sentiments, en particulier lorsqu’ils étaient de sortie. Aucun homme n’avait osé approcher Lucy lorsqu’ils sortaient ensemble, Clark laissant toujours un sentiment de possessivité apparaître dans ses faits et gestes, même s’il ne s’agissait que d’une main posée sur la taille de Lucy.

Que leur réservait l’avenir ? Personne ne le savait, et Nick se retrouvait bien forcé d’admettre qu’il n’en avait pas la moindre idée. Seul le temps aurait la réponse à cette question. Mais tout d’abord, il était question de savoir si la brunette déciderait de rester avec lui ici ou de rentrer à Londres. Cette décision changerait déjà la donne entre eux, quelle qu’elle soit d’ailleurs. Car si elle restait, alors Nick réintroduirait pleinement la jeune femme dans sa vie, son quotidien, son subconscient. Mais si elle décidait de repartir, elle mettrait un terme à la possibilité d’une nouvelle histoire entre eux deux.

Entendant l’avertisseur sonore de la bouilloire, Nick reprit ses esprits, attrapa l’objet et alla rejoindre Lucy dans le salon, alors qu’elle s’était installée sur le canapé. « Tea’s ready. » Lança-t-il, avec son meilleur accent londonien, Nick ayant toujours charrié la jeune femme sur les intonations de voix qu’elle prenait parfois lorsqu’elle s’exprimait – lui venant de Leeds ayant quelques petites différences de vocalise en parlant. Il prépara le thé en un rien de temps, puis alla mettre en route la télévision, ne voulant pas qu’un certain malaise s’installe si le silence venait à s’imposer entre eux – même sans qu’ils ne le désirent. Puis, prenant place aux côtés de Lucy sur le canapé, il lui tendit la télécommande. « Je te laisse à la découverte de la télévision américaine, mais fais attention, tu pourrais tomber sur des choses étranges. Ils ont des goûts plus…surprenants que les nôtres parfois. » Il parlait entre autres de certains programmes de télé-réalité qui laissaient promptement à désirer. Lui-même n’étant pas friand de télévision s’était laissé aller à quelques programmes dont les commentaires qu’il en avait fait avaient été plus que…critiques.

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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyDim 18 Aoû - 22:17


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Parce que Lucy venait de les ramener à la réalité de la vie avec une allusion à une banalité du quotidien, mais non moins sacré pour tout bon Britannique qui se respecte, Nick sourit peu à peu. C’était un sourire qui ne se voulait pas direct, mais qui s’étendait progressivement jusqu’à former un véritable sourire. Parce qu’il fallait bien qu’ils gardent les pieds sur terre tout de même. D’ailleurs, Nick obtempéra et reposa l’enseignante sur le parquet de son appartement. Mais avant que cette dernière ait pu dire un seul mot ou faire un seul pas pour l’aider à apporter le service à thé et son thé, l’universitaire s’empressa de lui indiquer qu’il apporterait lui-même l’eau. A la réflexion il n’y avait que cela à apporter, Lucy ayant au préalable apporté le plateau du service à thé qu’elle venait de composer sur la table basse. De cette manière que la trentenaire n’avait aucune raison de contester et du bien s’installer sur le sofa en attendant d’être servie comme une princesse. Elle n’avait jamais été très partisane pour se mettre les pieds sous la table, c’était plutôt une femme d’action, participative, qui préférait toujours donner plus de sa personne que laisser les autre faire à sa place. Il y avait probablement un peu d’orgueil là dedans. Ne dit-on pas que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ?
Le ruissellement de l’eau dans les tasses, la vapeur de la bouilloire, le bruit de la bouilloire sur la table basse, la silhouette de Nick allumant la télévision, le poids de Nick s’installant dans le canapé, sa main lui tendant la télécommande… Lucy avait véritablement l’impression d’être de retour à Londres. Elle zappa sans grande conviction les chaînes, trop rapidement pour véritablement comprendre ce que chaque programme contenait. Jusqu’à ce qu’une image attire son attention. Une arme, un coup de feu, du sang, des morts. Scène d’une série policière ou d’une émission de téléréalité suivant les forces de l’ordre, il n’y a pas vraiment matière à différencier, malheureusement. « J’ai entendu parler de Newton… » Lucy n’avait pas besoin d’en dire plus. Elle avait peur pour les enfants, elle avait peur pour elle aussi. Peur qu’un fou furieux n’entre dans une école où elle officierait, peur d’être là au mauvais moment, au mauvais endroit, peur de se prendre une balle perdue. Elle avait peur de vivre dans cette peur là.
Son regard se posa sur la pile de papiers disposée sur la table basse, les feuilles étaient cornées, signe que Nick avait du les inspecter plus d’une fois. « Tu es sur quelle enquête en ce moment ? » Elle voulait changer de sujet, mais la corrélation entre les enquêtes criminelles de Nick et le deuxième amendement américain lui sauta aux yeux. C’est pour cela aussi qu’elle. Mais ils en avaient déjà parlé, et Nick avait un contrat d’au moins trois ans ici. Et il l’avait accepté en étant conscient du risque qu’il prenait de vivre dans un pays où le port d’arme est autorisé. Alors Lucy se contenta de serrer férocement la main de Nick, trop durement, trop longtemps, pour calmer son angoisse. Bien sûr, enquêter sur des affaires criminelles a toujours comporté des risques, mais il y a tout de même une différence entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Nick avait beaucoup moins de chance de se faire tirer dessus lorsqu’il officiait chez la reine. Elle avait peur pour les enfants, elle avait peur pour elle, elle avait peur pour Nick aussi.
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MessageSujet: Re: Don't you think we should have learned somehow ? Don't you think we should have learned somehow ? EmptyDim 18 Aoû - 22:39

Don't you think we should have learned somehow ? 425831tumblrlru4kvqR0A1qkxqth Don't you think we should have learned somehow ? 637943tumblrlxj38nD7Q61qbw56oo3250

« We don't need to rush this, let's just take it slow. No I don't want to
mess this thing up, I don't want to push too far.
»


• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
ft. Lucy E. Wakefield


Se trouver aux côtés de Lucy, installés dans ce canapé comme ils l’étaient actuellement, la sentir si proche de lui… C’était comme s’il revivait leur passé, sans aucune ombre autour. Et pourtant, ils se trouvaient bien être en 2013, en Californie. Mais ensemble, et ça, c’était bien le plus important aux yeux du criminologue. La laissant jouer de la zapette autant qu’elle le désirait pendant qu’il les servait comme il se devait en thé, Nick ne tarda pas à apercevoir le regard de la brunette s’assombrir en tombant sur une série policière. « J’ai entendu parler de Newton… » Evidemment qu’elle en avait entendu parler. L’information avait fait le tour du monde entier en décembre dernier. Nick n’était pas encore sur le territoire américain à cette période, son avion n’était prévu qu’en début janvier, mais il n’avait pas pu éviter les faits, aussi cruels avaient-ils été, et étaient-ils toujours d’ailleurs. Prendre la vie à des enfants, aussi jeunes, ainsi qu’à des enseignants prêts à tout pour protéger leurs petits…c’était d’une vulgarité et d’une monstruosité sans nom. Nul besoin de dire que, bien-sûr, Nick n’avait pu se résoudre à ne pas penser à Lucy ce jour-là. Car même si à l’époque il ne la pensait plus de ce monde, il n’avait pas réussi à s’empêcher de penser comment il aurait pu réagir si cette jeune professeur des écoles tuée ce fameux 14 décembre 2012 avait été Lucy. Il en serait devenu fou, à coup sûr. Il ne fit aucune remarque lorsqu’il sentit sa main rencontrer la sienne. « Tu es sur quelle enquête en ce moment ? » La question n’était pas anodine, il le savait pertinemment. Elle paniquait. Il pouvait le sentir, ne serait-ce que dans le ton de sa voix. « Lucy… » Qu’était-il censé lui dire exactement ? Qu’il ne risquait rien ? Ce serait lui mentir, or voilà bien une chose qu’il n’avait jamais osé faire avec Lucy. Quand bien même oserait-il lui dire cela, il la savait suffisamment intelligente et loin d’une naïveté qu’on pouvait parfois qualifiée de trop « féminine ». « Tu sais que je préfère te laisser en dehors de cela. Contente-toi de ne pas t’en faire. Je vais bien, et je prends toujours autant de précaution. » Eviter le sujet « tueur de l’université », ça n’était pas réellement le bon moment pour en venir à un tel sujet de conversation, en particulier lorsqu’on pense au fait qu’ils venaient de se retrouver. Nick se voyait difficilement lui balancer l’information de telle sorte à ce qu’elle panique et ne cherche un quelconque moyen pour l’empêcher de quitter son appartement jusqu’à ce que le coupable ait été retrouvé et mis derrière les barreaux. Sentant alors brutalement la main de la jeune femme se resserrer autour de la sienne, il attrapa la télécommande de sa main libre, et changea de chaîne, optant pour la BBC America qui saurait contenter ses espoirs de trouver un programme plus…calme. Puis, il se retourna vers Lucy, n’essayant même pas de dégagea sa main de la sienne, voulant la rassurer, sans même trop savoir comment il pouvait parvenir à cela. Il se contenta ainsi de caresser sa joue droite avec douceur, en lui souriant d’un air se voulant rassurant. « Ne commence pas à te monter des films, tu t’en rendrais folle. Je te connais. » Autant avait-elle toujours respecté son métier, autant elle n’avait jamais paru réellement tranquille face aux risques que courait parfois le natif de Leeds.
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